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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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We could not forget the wounds (Crystal) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Ven 18 Jan - 15:54

We could not forget the wounds
Crystal & Etienne
Si Etienne se trouvait ici en pleine période de crise, ce n'était pas par hasard. Par ailleurs, il ne faisait jamais rien sans une idée précise derrière la tête, et encore moins se rendre dans une boutique de chiffons pour faire des emplêtes en sachant ce qu'il se passe en ce moment dans le monde magique. Il se trouve que le français connaissait très bien la propriétaire, même plus intimement que la plupart des personnes franchissant le porche de sa boutique. Le première rencontre remonte à il y a quelques années déjà, alors en visite chez sa tante et son jeune cousin. Ils avaient simplement sympathisés, accrochés même, malgré leur différence d'âge assez conséquente. Leur relation fit volte-face lorsque qu'Etienne entendit au cours d'une enquête que des soupçons pesaient sur la jeune femme : le chef de la Brigade de Police en personne décida d'aller la retrouver pour en avoir le coeur net.

C'était en début de soirée. Les ruelles de Pré-au-Lard n'étaient pas spécialement animées , loin de ce que l'on trouvait comme intense fréquentation durant les festivités de fin d'année. Le Delacour avait cette habitude de marcher en croisant le moins de regards possible, ce qui avait tendance à lui donner une attitude assez distante de l'extérieur alors que sa personnalité était bien plus complexe que de prime abord; une cloche retentissa au moment de pousser la porte afin de prévenir traditionnellement l'arrivée d'un client. Etienne savait en arrivant qu'il n'allait sûrement pas être accueilli avec un sourire - en tout cas, c'était ce qu'il pensait. Ses yeux bleus vifs croisèrent les mirettes sombres de la propriétaire. Au moins, il avait eu la décence de la saluer presque comme si rien ne s'était passé entre eux : son visage demeurait aussi neutre que possible.
(c) DΛNDELION
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Ven 18 Jan - 16:02
We could not forget the wounds
Crystal & Etienne

16 septembre 2018

Les nuits étaient difficiles depuis quelques jours, depuis cette entrevue avec Eliael Xanielov en fait. J'avais beaucoup de mal à m'endormir, je torturais mon cerveau à essayer de faire sortir cet homme de ma tête, les mots qu’il m’avait dit, ce que je lui avais répondu afin de vider mon sac une bonne fois pour toute. Je n’arrivais toujours pas à croire comment il avait pu oser se servir des ordres reçus pour s’excuser de ce qu’il m’avait fait, pour le justifier. Mais en fin de compte, ce n’était pas véritablement cela qui était responsable de mes insomnies, mais juste lui. Pour une raison que je ne m’expliquais pas, Xanielov hantait mes pensées depuis que nous nous étions quitté dans ce bar. Je ne faisais que penser à cet homme, cet autre homme, qui en fin de compte n’avait rien à voir avec celui que j’avais connu cinq ans auparavant. Alors, chaque nuits depuis, je passais des heures et des heures couchée sur mon lit, à tenter d’oublier son visage, le son de sa voix qui me troublait tant, et malgré mes défaites, je ne pouvais m'empêcher de faire autrement, encore et encore. C'était plus fort que moi, et je me rendais insomniaque malgré moi. Bien sûr, au bout d'un moment, je parvenais enfin à m'endormir. Enfin, si on pouvait appeler ça dormir. Disons que je m'assoupissais et que je pouvais me reposer pendant deux ou trois heures, mais mon corps me faisait de plus en plus savoir que ce n'était pas assez.

Comme maintenant, d’ailleurs. Sauf que là, je n’étais pas dans mon lit, mais dans ma boutique, installée à ma table de dessins derrière un étalage de tissus. Autrement dit, certainement pas le lieux pour fermer l’oeil. Ce fut le son de la clochette qui me réveilla. J'ouvrai les yeux avec beaucoup de peine. Je ne savais pas depuis combien de temps j'avais réussi à me perdre dans un léger sommeil, mais c'était assez pour me lever dans un état hébétée, et surtout grincheuse. Cependant, en tant que commerçante, je n’avais pas le droit d’être grincheuse, j’avais devoir d’accueil et de sourire envers mes clients, alors, en envoyant un coup d’œil vers l’horloge murale, je faisais mon apparition au centre de la boutique en laissant échapper un discret soupir, mais que j’interrompis aussitôt en découvrant mon visiteur. Stoppée nette dans mon élan, je dévisageai l’homme, totalement muette. Pendant quelques secondes, je me demandais s’il s’agissait bien de celui que je pensais, ou si c’était ma fatigue qui me jouait des tours, jusqu’à ce qu’il ouvrit la bouche pour me saluer et qu’il n’y avait plus aucun doute possible. « Etienne ? Je … » D’abord, l’étonnement était pleinement perceptible dans ma voix, et très certainement sur mon visage aussi. Puis, en quelques secondes mes trait se durcirent, et ma voix s’éleva dans le magasin tandis que je m’approchais un peu trop rapidement. « Comment peux-tu avoir le culot de t’amener ici espèce d’enfoiré ? »
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Ven 18 Jan - 16:19

We could not forget the wounds
Crystal & Etienne
Ce n'était pas par hasard qu'il était venu à cette heure-ci. Il savait que la fréquentation du magasin serait moindre et donc moins de chance d'avoir des oreilles indiscrètes dans les parages. Les rumeurs iraient vite. Rumeurs qui étaient vraies en plus. Mais sans preuve à l'appui, personne ne pouvait affirmer qu'Etienne Delacour avait entretenu une liaison avec non seulement une cracmole, mais avec une femme qui avait l'âge de son fils ainé. Les deux n'y voyaient aucun inconvénient. A l'époque, il avait besoin de récomfort et malgré eux, une attraction s'opéra. Malgré les soupçons pesant sur Crystal, l'homme tentait de se persuader que tout ceci n'était que foutaises jusqu'à une relance dans un article du Daily Prophet qu'il avait lu au matin alors qu'elle dormait encore. Sa rancoeur envers les moldus était plus fort que tout, parfois de la raison elle-même. Convaincu de sa culpabilité au sujet de sa complicité avec les récents évènements, il préféra mettre un terme brutal à leur relation en partant comme un voleur. Il ne s'attendait pas qu'en se pointant à Gaichiffon son ancienne amante allait l'accueillir à bras ouverts, bien au contraire. L'étonnement de le voir ici habilla son visage et la seconde d'après, la fureur se lisait dans son regard. Par sa seule présence, Etienne avait réveillé en elle une furie, fonçant vers lui prête à en découdre pour sa fourberie. « Comment peux-tu avoir le culot de t’amener ici espèce d’enfoiré ? » Le culot ? Quelle ironie mal placée ! Sachant qu'elle n'avait pas hésité une seconde à poser les mains sur lui dans un excès de colère. Enfin, il avait reculé d'un demi-pas sous l'impulsion et la surprise mais son geste avait eu de quoi lui donner envie de ne pas jouer la carte du gentil. « Moi, un enfoiré ? Je crois qu'on ne joue plus dans la même cours tous les deux, Crystal. Surtout quand on apprend certaines choses à ton sujet qui m'horripilent. » Les moldus, à savoir ces êtres qui étaient selon lui à l'origine de bien des maux de son enfance dont les stigmates étaient enracinés encore aujourd'hui dans son coeur. Etienne s'approcha dangereusement de la jeune femme sans la quitter du regard et s'arrêta près de son visage. Pas dans le but de la séduire ni de la faire danser comme ils avaient pu le faire. Non, non. Il voulait la vérité, ni plus ni moins. « Toi et moi, il faut qu'on parle. »
(c) DΛNDELION
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Ven 18 Jan - 16:31
We could not forget the wounds
Crystal & Etienne

16 septembre 2018

Il était difficile de croire que trois ans plus tôt, les choses étaient totalement différente entre Etienne Delacour et moi. Si aujourd’hui, il était la source de ma rage la plus profonde dès l’instant où mon regard avait croisé le sien, à l’époque, c’était de tout autres sentiments que je vouais à cet homme. De l’admiration, de l’attachement, et une pointe de désir qui avait fini par me transperçait le coeur. Les choses n’avaient jamais été aussi loin que ce soir là. Jamais avant ça, il n’avait eu le moindre geste déplacé à mon égard, et moi non plus. Tout se passait dans les regards, les mots, les sourires échangés. Il avait su me charmer sans même me toucher et chaque nuit je rêvais de l’attirance que je lui vouais. Jusqu’à ce fameux soir, où la soif de l’un et de l’autre avait été plus forte que la retenue. Où comme deux aimants, nos lèvres s’étaient accrochées pour la toute première fois, suivi du mélange de nos corps. Je pensais avoir passé un si bon moment que la brutalité de son geste le lendemain m’avait anéanti. Il avait tout simplement claqué la porte, après à peine quelques mots prononcés dans un détachement qui m’avait retourné les entrailles et fait comprendre qu’il venait se comporter comme la pire des ordures …

Quand Etienne prit la parole à son tour, un courant d’air glacé me traversa le corps. Je repensais encore aux derniers mots qu’il avait prononcé, à sa voix, et cela suffisait à me faire bouillir un peu plus. Pourtant, j’eus tout de même un léger mouvement de recul lorsqu’il s’approcha de moi, et je dus lever le visage pour ne pas détacher son regard. « C’est drôle, j’allais dire la même chose … » Crachai-je alors que nos visages n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. La mâchoire crispée, je gardais planté mon regard dans le sien. Un regard glacial, haineux, dans lequel il pourrait certainement lire toute la colère que je ressentais en cet instant. Toutefois, je ne l’incendiais pas des tonnes de questions que j’avais en tête, je gardais ça pour plus tard. Pour le moment, il avait éveillé ma curiosité, à tel point qu’un soupçon d’étonnement devait certainement être lisible derrière toute la rage de mes traits dès l’instant où il avait évoqué certaines choses. « Eh bien allons y, parlons ! J’ai hâte de savoir ce qu’on dit à mon sujet cette fois ! » Bien entendu qu’il devait être au courant de ce qu’il s’était passé cinq ans plus tôt. Il travaillait au ministère, les choses avaient dû s’ébruiter à une vitesse folle. Une héritière Avery, cracmole et soupçonnée de trahison, cela avait fait la une des journaux à cette période, et même des années plus tard.
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Ven 18 Jan - 16:49

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Crystal & Etienne
Etienne n'avait pas perdu de temps en rentrant dans le vif du sujet qui l'avait fait déplacer jusqu'ici à la tombée de la nuit. Est-ce qu'il chercherait aussi à justifier son acte odieux envers l'intéressée ? Parce que c'était ce qu'elle attendait, Crystal. Que son ancien amant s'explique sur sa soudaine disparition alors que lui, au contraire, venait avec une tout autre attention en tête. Etienne s'était senti trahi et, ironiquement, tous les deux avaient une impression similaire sans que cela ne soit pour les mêmes raisons. « C’est drôle, j’allais dire la même chose … » Elle était loin de l'alchimie qu'il y avait eue entre eux. La colère de la jeune femme à son égard semblait rendre sur elle inefficace l'aura attractive de l'héritier vélane. « Tiens donc … » Il n'avait pas détourné son regard, la confrontant sans ciller avec la même intensité dans ses yeux. L'homme pouvait seulement se haïr de s'être jeté dans les bras de cette femme sublime peu de temps après le décès de sa bien-aimée. Mais d'un autre côté...Elle l'avait grandement aidé à apaiser sa douleur et ça, il ne pouvait le nier car pendant une brève période à la fréquenter, Etienne avait quelque peu retrouvé un semblant de paix intérieure. « Eh bien, allons-y, parlons ! J’ai hâte de savoir ce qu’on dit à mon sujet cette fois ! » Le rictus affiché sur ses lippes s'effaça aussitôt. Il plissa ses yeux froids, tandis que l'une de ses mains vint fouiller dans une des poches de sa veste pour lui en présenter une page de La Gazette du Sorcier, "Crystal Avery, cracmole : complicité et vengeance ?" où une source normalement fiable avait publié ce fameux article qui avait tout chamboulé. « Lis ça et tu comprendras. » Déclara-t-il en lui filant le papier plié en quatre, attendant patiemment qu'elle en prenne connaissance. Il était écrit comment la jeune femme aurait pu aider à fragiliser la barrière magique de sorte à laisser passer les moldus et se venger des persécutions subies à cause de son statut de cracmole. Ces affirmations tenaient debout, et même sans preuve irréfutable de son inplication directe ou indirecte, son intime conviction était suffisante pour la croire coupable.
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Ven 18 Jan - 16:59
We could not forget the wounds
Crystal & Etienne

16 septembre 2018

J’en avais entendu des choses sur moi par le passé. Et si cela n’avait pas duré si longtemps avant que les médias passent à autre chose de plus croustillant, moi, je l’avais très mal vécu et ce pour un long moment. Les regards, les murmurs sur mon passage, les unes de journaux qui affichaient toutes mon visage en gros plan, tout ça avait, en quelque sorte, un peu contribué à mon mal être initialement provoqué par mon passage par la case ministère, et cet interrogatoire … Et là, je n’avais pas imaginé une seconde que je tomberais en plein dans le mile en y repensant. Je fronçai les sourcils quand Etienne glissa une main dans l’une de ses poches pour y sortir un morceau de papier plié en quatre, une page de journal, en fait. Déjà, j’avais un mauvais pressentiment quand il le tendit vers moi, puis il se confirma au fil de ma lecture. Mes yeux s’écarquillèrent peu à peu, et plus j'avançais, plus je me sentais défaillir. Le cauchemar semblait recommencer une seconde fois … « Sérieusement Etienne ? Commençai-je. C’est pour ça que t’es là ? » Forcément, que c’était pour ça. Quelque part, je me doutais bien qu’il n’était pas venu s’excuser ou au moins me donner des explications à propos de ce qui s’était passé trois ans plus tard. Je levai la page de la Gazette du Sorcier à hauteur de mon visage dont l’ahurissement avait pris la place de la colère, et je repris sans lui laisser le temps de répondre. « Tu vas quand même pas croire ce putain de torchon ? Pas toi ! T’es plus intelligent que tous ces imbéciles qui se délectent de ce genre d’info ! » Et loin de moi la pure intention de l’amadouer en le flattant. Seulement, j’avais toujours vu Etienne comme un homme intelligent et réfléchis, ce qui d’ailleurs était l’une des choses qui m’avait charmée dès la première rencontre, et je ne pouvais croire qu’il s’arrête à un article écrit dans l’unique but de divertir un peu la populace sorcière Londonienne. « Alors c’est ça ? Pour vous tous, une cracmole que l’on surprend à parler avec des moldus est forcément en plein complot ? Explique moi comment j’aurai fragiliser vos putains de barrières sans baguette … Tu m’as incroyablement déçue Etienne, mais là … » Finis-je en plaquant le papier contre la poitrine de l’homme pour lui rendre.
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Ven 18 Jan - 17:10

We could not forget the wounds
Crystal & Etienne
L'article de la discorde. C'était exactement ce que symbolisait cette page de journal pliée en quatre qu'il venait de lui remettre, étant aussi en parti à l'origine de leur cassure. « Sérieusement Etienne ? C’est pour ça que t’es là ? » Il ne disait pas un mot, se contentant à la place de garder le silence tandis qu'elle lisait. Le suspens était à son comble. Quoique...Il se doutait déjà qu'elle allait réagir avec virulence au vu de son caractère disons, explosif. « Tu vas quand même pas croire ce putain de torchon ? Pas toi ! T’es plus intelligent que tous ces imbéciles qui se délectent de ce genre d’info ! » Oui intelligent, Etienne l'était pour en être arrivé aussi haut. Il faisait preuve d'un rare discernement et là...Le Delacour avait pris les faits comme ils venaient sans rien pour venir appuyer les suspicions qu'il avait. En réalité, son comportement inhabituel cachait probablement tout autre chose que l'homme n'admettait pas et avait choisi la carte de la lâcheté : la peur. Celle de s'attacher de nouveau. Il l'avait fait avec Athéna et la mort le-lui avait arrachée cruellement, emportant avec elle une part de ce qui l'avait rendu meilleur. Aujourd'hui, Etienne se reconstruisait petit à petit, mais fait-il les bons choix ? Ça...Pas si sûr. Crystal ne lui avait même pas laissé le temps d'en placer une qu'elle contre-attaqua de nouveau. « Alors c’est ça ? Pour vous tous, une cracmole que l’on surprend à parler avec des moldus est forcément en plein complot ? Explique moi comment j’aurai fragilisé vos putains de barrières sans baguette … Tu m’as incroyablement déçue Etienne, mais là … » Moldus. Ce terme le fit immédiatement frémir. Suffisamment pour éveiller sa colère qu'il aurait préféré étouffer. Des bribes de souvenirs défilèrent dans son esprit, ceux de cette agression quand il était jeune dans les rues londoniennes par des crapules sans pouvoir qui avaient changé sa vie à tout jamais. « ]Alors prouve-le moi. » Son visage se para d’une sombre expression, contrastant ses yeux bleus si vivants et son doux faciès. Ses pupilles avaient furtivement commencé à prendre la forme d’une fente avant de redevenir normal. Le papier que l’Avery lui avait rendu avait fini dans sa main, qui en un instant prit feu avant de tomber en cendre sur le sol. Il s’avança, raccourcissant un peu plus la courte distance les séparant. « ]Prouve que tu n’es pas complice de ces pourritures qui pullulent dans notre monde ! » Il s’arrêta net. « Et peut-être, à ce moment-là,  je te croirais. » Cracmole ou pas ne changeait rien pour lui. Perfidie et sournoiserie sont les maître mots de cette famille anglaise de sang-pur qu’il connaissait. Mais le membre qui l’avait particulièrement intrigué et qu’il avait eu l’occasion de connaître, c’était bien Crystal Avery. « Ou alors n’était-ce qu’un jeu pour toi d’être tombée dans les bras l’un de l’autre ? » Pour lui oui, au départ avant que leur relation ne prenne d’autres proportions qu’il n’avait pas vu venir. Qu’en était-il pour elle ?
(c) DΛNDELION
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Ven 18 Jan - 17:13
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Crystal & Etienne

16 septembre 2018

Autant dire que cet article était une surprise. Une mauvaise surprise. Jamais je n’aurai pensé plonger à nouveau dans toute cette merde qui m’avait fait tant de mal par le passé. Mais, pour le coup, ce qui m’étonnait encore plus, c’était qu’un homme réfléchis comme Etienne pouvait s’arrêter à quelques conneries écrites dans un foutu journal, et pire, qu’il puisse y croire au point de refaire surface après trois ans de silence juste pour me les mettre sous le nez. La fureur visible sur mon visage à la minute où je l’avais aperçu dans ma boutique avait disparu pour laisser place à la surprise, l’incompréhension, et surtout, la déception. Oui, j’étais incroyablement déçue de lui en cet instant précis. Plus que jamais. Lui qui m’avait connu un peu après la première affaire dans laquelle j’avais été suspecté, comment pouvait-il croire une seconde en ma culpabilité. J’étais tellement abasourdie par cette nouvelle que je ne vis même pas son visage changer, et la colère s’installer avant qu’il n’ouvrit la bouche à son tour. Je remarquais enfin son expression différente, incroyablement dure et sombre que je ne lui connaissais pas, et je me surpris à faire un pas en arrière sous la panique, lorsque le papier pris feu. Un pas de plus, encore, tandis qu’il s’approchait dangereusement, mais je dus me stopper lorsque mes fesses heurtèrent ma table de travail, au même moment où il m’annonça que si je lui prouvais que je n’étais pas complice, il me croirait. Comment voulait-il que je lui prouve mon innocence ? Inconsciemment, je ne voyais pas d’autre solution que celle utilisée lors de mon interrogatoire, à savoir entrer dans mon esprit. Je levai un peu plus la tête pour maintenir son regard, la mâchoire toujours serrée, tentant de ne rien montrer de mes émotions changeantes alors que j’ouvrais la bouche pour rétorquer. Mais déjà il me devança, et ce qu’il ajouta réveilla à nouveau ma fureur. En à peine quelques secondes, ma main claqua violemment contre la joue de l’homme qui me faisait face, et moi, j’éclatai de rage. « Connard ! De nous deux, c’est surement pas moi qui ai joué avec l’autre ! J’arrive même pas à croire que ça vient de sortir de ta bouche alors que t’es parti comme un salaud après m’avoir eu dans ton lit !  C’était quoi ça ? T’avais besoin de te rassurer ? De savoir si à 40 ans tu pouvais encore séduire une petite minette ? T’as un problème d’égo c’est ça ? Ou alors t’avais juste envie de baiser ? Je vais te dire, entre eux et toi, c’est surement pas les moldus les pourritures ! J’ai rien à te prouver, j’en ai rien à foutre de ce que tu penses de moi ! »
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Ven 18 Jan - 17:22

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Crystal & Etienne
La situation se profilait mal. De toute façon, il n'était pas venu pour exposer cette douceur qu'il était capable de dévoiler dans toute sa sincérité que Crystal avait eu l'occasion d'être témoin durant leur courte idylle. Il était venu avec l'intention de déballer ses reproches et tirer un aveu de la bouche de l'Avery, mais le Delacour n'y était pas vraiment parvenu. La bougre campait sur ses positions sans en démordre en plus ! Si lui avait un culot monstre, elle était pas mal dans le genre la cracmole. Etienne redevenait en quelque sorte ce qu'il avait réussi à fuir, un monstre d'égoïsme et de mépris. Pire encore, il considérait Crystal comme seule responsable, lui crachant à la figure ce qui fût la goutte de trop de l'accusation injuste dans laquelle elle pensait être victime. En une fraction de seconde, sa main vint s'écraser sur la joue du demi-vélane qui resta coi, surpris dans un premier temps par son geste soudain. Avec ce qu'elle venait de faire, l'Avery venait de toucher un point sensible chez son ancien amant. Sa fureur fut mise entre parenthèses, confus par des souvenirs de son passé qui firent surface. Un en particulier, celui de cette gifle au sujet de cet enfant qu'il n'avait pas voulu au départ. Après une violente dispute, celui qu'on appelait Seth était parti en claquant la porte. Aussi lâche qu'en ayant abandonné Crystal dans ce lit qu'ils avaient partagé il n'y a pas si longtemps. Ses doigts lentement frolèrent sa joue marquée; on aurait dit, à cet instant, que le français était dans une sorte de transe. Il ne mit cependant pas si longtemps à retrouver ses esprits, plissant ses yeux clairs coléreux, l'homme agrippa avec force par le poignet de la main qui l'avait frappée. Quelques temps auparavant, ainsi confinés seuls dans un endroit clos et si proche l'un de l'autre, ils auraient pu se laisser aller à quelques fantaisies. Mais là, c'était loin d'être le cas. « Si j'étais toi, je ne me la ramènerais pas trop. Qui est dans la position la plus délicate, hein ? Vous les Avery, vous êtes tous les mêmes. Des nuisibles opportunistes mais j'oubliais que tu ne faisais pas parti de leur monde. Tu vois, c'est ce qui m'avait en parti séduit chez toi. Une cracmole qui ne se laissait pas abattre par le poids de la société. Toi et moi, on est pareil dans le fond. » Il avait attrapé son menton pour qu'elle le regarde face à face, dans les yeux, parlant d'une fois étonnement calme mais teintée d'un certain dédain en serrant encore plus la prise qu'il avait sur la jeune femme le visage à quelques centimètres de cette dernière. « Ne joue pas avec ce que tu ne connais pas Crystal. Encore moins avec le feu, tu risques de t'y brûler si ce n'est pas déjà le cas. Si tu es du côté de ces vermines de moldus, soit, c'est ton choix mais je ne t'épargnerais pas. » Etienne la relacha, avant de s'éloiger finalement de l'Avery. Le blondinet savait de quoi il parlait, car lui-même s'était grillé les ailes.
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Ven 18 Jan - 17:27
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Crystal & Etienne

16 septembre 2018

En quelques secondes, j’avais totalement perdu le contrôle de moi-même. Moi qui pensais contrôler la situation jusqu'à maintenant, qui tentais tant bien que mal de me défendre avec des arguments que je jugeais juste, je n’avais pas pu retenir ma main de s’écraser contre la joue de l’homme. C’en était trop. L’allusion d’Etienne me fit exploser de rage, et je perdis tout le sang-froid que j’avais essayé de préserver depuis son entrée dans la boutique. Enfin, je lui crachai au visage ce que j’avais gardé pour moi pendant ces trois années à essayer de comprendre pourquoi il m’avait utilisé comme ça, quel était son but, s’il en était au moins satisfait. Je ne pouvais accepter qu’il joue de ça pour me faire encore plus de mal, parce que j’en étais certaine, il savait forcément qu’en évoquant le passé il réussirait à m’atteindre. Je lui lançai alors un regard plus sombre que jamais, humidifié par les larmes de rage qui menaçaient de couler. Inutile de dire que si j’en avais les capacités, je l’aurai probablement assassiné à même le regard, et ce plus d’une fois. Je savais bien que je devais m’attendre à une réaction aussi violente que la mienne, mais je n’en démordai pas, je maintenais mon regard dans le sien. Mais contre toute attente, je l’observai, les sourcils froncés, se masser la joue, le regard ailleurs, réaction bien loin de celle que j’avais imaginé …

Et cela suffisait à provoquer ma surprise lorsque je sentis ses doigts s’enrouler avec force autour de mon poignet, transition bien trop rapide pour que je puisse avoir le temps de me dégager. Je me retrouvai ainsi bloquée entre ma table de travail et un Etienne dont ma gifle avait certainement éveillé une fureur intérieur clairement perceptible dans sa reprise de parole, mais cela ne suffisait pas à m’intimider. Le contact de ses doigts sur mon menton me fit douloureusement contracter la machoir, tandis que nos visages n’avaient jamais été aussi près qu’une certaine nuit par le passée … « Une position délicate, tu dis ? Commençai-je d’un haussement de sourcils. Je n’ai pas l’impression d’être dans une position délicate, vois-tu. Je ne me suis jamais sentie aussi forte et libre que maintenant, et ce n’est pas quelqu’un comme toi qui me fera sentir autrement … » Je dégageai mon visage d’entre ses doigts, avant de replonger mon regard dans le sien. « Et je t’interdis de dire qu’on est pareil, je ne suis pas comme toi, je n’agis pas uniquement pour ma propre personne, moi. Je ne m’abreuve pas des faits de la société pour mon petit plaisir … Je ne sais pas exactement pourquoi tu es venu jusqu'ici déballer ta merde, mais je suis au moins certaine que t’es le même pourri qu’il y a trois ans, si ce n’est bien pire … » Oui, je n’en avais aucun doute qu’il l’était. Pire. En tout cas, même s’il m’avait lâchement abandonné, je ne l’avais jamais entendu tenir pareil discour. La pression sur mon poignet se relâcha finalement, et je le massais quelques secondes de mon autre main, tandis qu’il reprit la parole en s’éloignant de quelques mètres. N’avait-il pas encore compris que je n’étais ni du côté des sorciers, ni des moldus, mais uniquement de la justice et l’impartialité ? A ses mots, je secouais lentement la tête de droite à gauche, le regard bourré de dégoût. « Tire toi … » Sifflai-je entre mes dents, d’une voix à peine audible.

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