Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
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| | Raphaël Millet INRP Métier : Livreur dans un fast food
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| Mar 22 Sep - 12:00 Êtes-vous prêts pour un conte de fées d'antan ? « Première semaine de Mars» Raphaël avait découvert le Chemin de Traverse grâce à Myrna, lorsqu’il cherchait quelque chose à offrir à Leah pour son anniversaire. La jeune O’Malley connaissait le monde magique depuis toujours, en tout cas c’était ce que Raphaël pensait et il ne se voyait donc pas lui offrir une babiole moldue pour son amie. Un cadeau spécial pour une amie géniale. Le seul regret que le moldu avait, c’était de ne pas avoir eu l’occasion de faire cela pour l’anniversaire de Nymphéa. Pendant sa petite séance de shopping sur le Chemin de Traverse, Raph avait découvert que le Witches Bazaar, la boutique d’antiquité de Soledad, avait également son enseigne dans la rue magique. Le jeune homme était juste entré jeter un œil mais la boutique n’était pas tenue par son amie, ce jour là en tout cas. C’était une sorcière un peu plus jeune que son amie qui s’occupait des clients, elle semblait être dans la tranche d’âge du français. Il ne s’était pas attardé dans la boutique, jugeant qu’il avait beaucoup d’autres choses à découvrir dans cette rue et qu’il aurait d’autres occasions d’explorer le Witches Bazaar. Il avait facilement trouvé les cadeaux pour son amie, même si c’était difficile de se retenir d’acheter la rue entière. Tellement de choses incroyables et si peu d’argent… Il avait été conquis par Fleury et Bott, la librairie magique, mais, bien qu’il était grandement intéressé pour son usage personnel, il ne pouvait pas se permettre de faire le plein de livres. Les livres, c’était lourd et ça prenait de la place, ses emplettes pour l’anniversaire de Leah l’avaient totalement encombrés. De toutes façons, il aurait eu du mal à justifier, dans le monde moldu, l’existence de ces livres aux images qui bougent. Une autre fois, ce n’était que partie remise.Et cette autre fois en question se fit en compagnie de Jaeden, un sorcier que Raphaël avait rencontré lors d’une mission pour l’Ordre du Phénix et qu’il avait retrouvé par hasard bien plus tard lors d’une course de moto où un “ami” du français l’avait traîné. Ce jour-là, le sorcier avait pris la défense du moldu qui se faisait harceler par des abrutis de machos qui insistaient pour que Raph monte sur une moto alors qu’il ne voulait pas. Depuis ce jour, les deux garçons s’étaient revus régulièrement. Le français, ne pouvant pas accéder seul au Chemin de Traverse qui était caché aux yeux des non-mages, Jaeden devait venir le chercher pour qu’ils puissent se retrouver. Il était donc arrivé une fois de temps en temps que le sorcier l’aide à acheter quelques bricoles dans la rue marchande. Il était donc retourné chez Fleury et Bott et avait trouvé plusieurs ouvrages pour en savoir plus sur le monde de la Magie. Il y avait des livres sur des sujets concrets, comme l’Histoire, la Politique ou des autobiographie, mais aussi des sujets beaucoup plus légers comme des contes pour enfants et des légendes. Tant de connaissances qui pouvaient aider Raphaël à combler son manque de connaissances de ce monde mystérieux ; mais pas seulement, ça lui permettait également d’élargir sa Culture en général et de booster sa créativité. Deux choses Ô combien importante dans le cadre de ses études, du domaine où il travaillerait probablement plus tard, mais surtout pour ses projets personnels de vidéos. Il avait commandé les ouvrages en versions moldues. Hors de question de se faire attraper avec un livre aux illustrations vivantes, et encore moins avec un livre capable de mordre ou de hurler. Seul un ouvrage existait déjà en édition “Moldu-Friendly” : “ Les Contes de Beedle Le Barde” dans une version annotée tandis que tous les autres ouvrages n’étaient pas du tout conçus dans le but d’être consultés par des Moldus ; Raphaël devait donc attendre qu’on les lui fasse sur-demande. Il ne s’offusqua pas à la demande d’un supplément à payer, après tout c’était normal de payer des frais pour le dérangement. Cependant il ne comprenait pas ce qu’il y avait de compliqué à faire plus simple. Quand on peut le plus, on peut le moins, non ? En attendant d’acquérir ses nouveaux livres, Raphaël dû se contenter des “Contes de Beedle le Barde”. La personne qui s’occupait de la librairie lui avait affirmé que c’était des histoires que tous les sorciers connaissaient, même s’ils n’avaient pas lus eux mêmes les contes. Presque tout le monde connaissait ces histoires. On pouvait donc voir ces contes comme étant une versions sorcières des “Contes des frères Grimm”, bien que pour ces derniers, le cinéma avait énormément contribué à la démocratisation de ces histoires.
La lectures des contes sorciers était un véritable régal, surtout que l’ouvrage a littéralement été traduit pour qu’il soit accessible aux Moldus, expliquant dans des annotations certains termes qui n’étaient pas à la portée de tous. Les annotations apportaient un contexte historique et expliquait pas mal de détail auquel on ne penserait pas forcément de prime abord en lisant tel ou tel conte. À quel époque ce conte a été créé ? Dans quel contexte historique ? Le contexte historique est extrêmement important pour comprendre la morale d’une histoire, des choses qui peuvent paraître évidente à une époque ne le sont pas forcément pour une autre. Raphaël avait été séduit par le conte de la “Marmite Sauteuse” qui semblait être une histoire pro-Moldue, mais il comprit bien rapidement que le conte n’avait pas fait l’unanimité à son époque. Ces contes étaient assez similaire aux contes moldus, à la différence près que les protagonistes étaient des sorciers, et qu’ils avaient donc une baguette et des pouvoirs. Mais malgré leurs pouvoirs, ça ne les empêchait pas de souffrir, d’avoir des difficultés pour résoudre leurs problèmes, quand ils y parvenaient… Dans le cas de l’histoire du “Sorcier au coeur velu.”, le personnage principal utilisa la magie noire pour s’empêcher d’être amoureux, jugeant que c’était là une terrible faiblesse, il s’était extrait son propre coeur pour le mettre dans une prison de cristal. Il décida tout de même de prendre épouse, par orgueil. Il était un homme riche et puissant, il lui fallait une femme. C’est un conte qui aurait pu avoir une fin heureuse, semblable à “la Belle et la Bête” mais la fin était plus proche des tragédie grecques… Dans les annotations, il y avait écrit que “avoir le coeur velu” était une expression du langage courant dans le monde sorcier pour désigner une personne dépourvue de la capacité d’aimer, ou d’un excès de froideur. Il était également fait mention d’un livre intitulé “ Museau velu, cœur humain” qui serait le témoignage “déchirant” d’un homme qui lutte sa lycanthropie. Le mot déchirant dans les annotations avait attisé la curiosité de Raphaël. Surtout que la personne ayant fait ces annotations semblait pleine de lucidité et son avis importait à Raphaël. Il trouvait ça intéressant de voir que les contes sorciers n’étaient pas envahis d’histoires de Grand Méchants Loups.
Le moldu n’avait eu qu’un simple livre de conte, et pourtant c’était une mine d’informations précieuses. Il avait besoin d’en parler. Il voulait partager son ressenti mais surtout, il voulait en savoir plus. Il avait soif de connaissance. Sa curiosité était un monstre qui grandissait à l’intérieur de lui et qui semblait insatiable. Mais il ne pouvait pas parler de ça à n’importe qui. Non, déjà, il voulait garder la surprise auprès de Nymphéa et de la famille de Leah. Les filles seront bluffées quand elles vont voir tout ce que le Moldus avait appris sur le monde de la magie. Jaeden peut-être ? Mais c’était compliqué pour eux de se voir. Amber ? Même combat, et peut-être qu’elle ne serait pas enchantée d’apprendre que des moldus puissent avoir accès à de telles informations sur les sorciers. Il ne restait que Soledad. Cette femme qu'il considérait comme une amie avait déjà beaucoup fait pour lui, mais Raphaël était persuadé qu’elle serait ravie d’apprendre que le moldu se renseigne seul de son côté. Et maintenant qu’il savait certaines choses, c’était beaucoup plus facile de demander des précisions et surtout, pour la sorcière d’y répondre. En l'occurrence, il voulait en savoir plus sur ce livre “Museau Velu, cœur humain”. Si la sorcière l’avait lu, et ce qu’elle en pensait. Mais surtout, il voulait étaler toutes ces nouvelles choses qu’il savait désormais. Comme à son habitude, Raph se rendit au Witches Bazaar, côté moldu puisqu’il semblerait qu’il y ait une partie sorcière, à l’heure de fermeture. Faudrait peut-être qu’il passe un peu plus souvent pour acheter quelque chose, il venait un peu trop souvent en touriste. Il entra cinq minutes avant la fermeture officielle et vagabonda un peu dans la boutique en attendant que Soledad vienne à sa rencontre. Il entendit les les bruits de pas de la sorcière. «Salut Soledad ! C’est Raph… aël… »Alors lui c’était Raphaël, mais elle c’était clairement pas Soledad. Il s’agissait de la sorcière qu’il avait croisé quand il était passé dans la boutique sorcière. «Euh… Bonjour. Désolé pour le dérangement, j’étais venu papoter avec Soledad à propos d’un livre que j’ai acheté chez Fleury et Bott.»La sorcière ne se rappelait probablement pas de lui ; il était passé rapidement et elle devait voir tellement de clients. E t puis, ferait-elle le rapprochement entre un client du côté moldu et un autre du côté sorcier ? Il y avait peu de chances. Autant annoncer la couleur et dire qu’il connaissait le secret de Soledad. Fleury et Bott, c’était un nom comme un autre, seul un sorcier pouvait faire un rapprochement avec la magie, pour un autre ça serait simplement un site, ou une librairie quelconque. «Ça m’arrive de l’aider à fermer et de papoter au calme de choses et d’autres. Mais je parlerai de contes de fées et de loups une autre fois avec elle. Excusez-moi pour le dérangement. Cela dit... Je peux quand même vous aider pour la fermeture puisque je suis là.»Raphaël se rappela que Soledad lui avait promis un joli tablier en décembre.Game of Blood Ϟ Tous droits réservés | | | Maxime Whitefield INRP Métier : Vendeuse
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| Mer 23 Sep - 15:51 Si t'es fier d'être un loup tape dans tes mains ft. Raph S’occuper de la partie moldue, quelque chose d’exceptionnel, bla bla bla, pas parler de sorcellerie bla bla bla. Ça va j’avais compris le principe et le moins que l’on puisse dire c’est que même si j’avais voulu balancer aux gens que j’étais une sorcière et quand j’agitais un bout de bois, des gerbes de couleurs explosaient partout – quand ce n’était pas les vases que j’explosais - personne ne semblait vouloir s’arrêter à la boutique. Pour passer le temps j’avais décidé de me faire un thé. À défaut de mettre le bazar partout dans la boutique parce que je m’ennuyais. J’avais fait chauffer l’eau, pris la tasse au design de loup parce que je trouve ça trop classe les tasses animales et que je me suis dit c’est un rp sur les loups, soyons dans le cliché sortie la boîte à thé ainsi que la petite cuillère et là... terrible désillusion... plus de boule à thé. Comment ça plus de boule à thé ? Genre je venais de perdre cinq minutes de ma vie – et c’est long cinq minutes – pour tout préparer et il me manquait le principal ? C’était tout bonnement un scandale. Donc qui se baladait dans la boutique à cause de sa boule à thé, je vous le donne en mille, moi. C’est quand même dingue qu’un truc sans jambe ni bras puisse avoir disparu pile quand j’en avais besoin et en plus mon thé allait refroidir et le thé froid, c’est tout bonnement imbuvable la rpgiste précise le thé tout court c’est imbuvable. Sous le comptoir, pas de boule à thé, sous l’espèce de grosse étagère, à part de la poussière qui se formait et qui me chatouillait le nez, il n’y avait pas grand-chose d’intéressant. Incompréhensible. Je me voyais mal balancer mes petites feuilles de thé dans mon eau chaude pour que ça infuse et les sortir à la petite cuillère, une par une... Sans parler du fait que pour peu que je sois poissarde et qu’un moldu rentre et s’invente une vie comme quoi ça y est j’étais une sorcière, dans le mille émile, et qu’il tapait un scandale, il faudrait le tuer, planquer son cadavre euh... je regardais autour de moi cherchant une planque pour un cadavre hum, il n’y en avait pas, donc il faudrait le découper en morceau, discrètement - cela va sans dire – donc pas possible de sortir la perforeuse et de faire du corps de ma victime un gruyère comme dans les films d’horreurs, nettoyer le sang dire à Sol ah non il ne s’est rien passé, pourquoi tu dis ça? Parce que ça sent de fou les huiles essentielles... ouai non c’est mort, elle allait me griller. Tout ça pour un thé? Ça n’en valait pas la peine, je revenais donc au comptoir, dépitée. Alors que j’allais pour ranger ma tasse, un placard que je n’avais pas encore ouvert de la journée m’attira l’oeil, avec un pressentiment, j’ouvris le dit placard et un mélange d’émotion m’assaillit en trouvant enfin cette boule à thé de malheur, déjà le soulagement, j’allais pouvoir passer le temps en sirotant mon thé mais aussi un agacement certain pour ne pas avoir pensé à regarder ce dernier avant. Je me chargeais de finir ma préparation et buvait doucement le thé tout en regardant sur la pendule la trotteuse faire le tour du cadran quand quelqu’un entra dans la boutique.
La première chose à laquelle je songeai en voyant quelqu’un rentrer c’est que flûte, cinq minutes avant de partir, c’était vraiment pas de chance. Je posais ma tasse, bien disciplinée tandis qu’il s’annonçait en m’appelant Soledad, raté, retente ta chance. J’eus un petit rire en l’entendant prononcer son prénom sur deux tons bien distinct et m’autorisais même un «Bonjour RAPHaël, moi c’est Maxime, Soledad est pas là cet après-midi, exceptionnellement.» D’un geste de la main, je balayais sa phrase quant au dérangement, pouah, pas d’importance, de la compagnie c’est toujours bon à prendre et si je pouvais aider. En revanche, dans mon regard, il y avait une solide incompréhension en l’entendant parler de Fleury et Bot. Il s’était trompé de boutique, non pas pour l’explication, ça c’est sûr que Sol pouvait le renseigner mais un sorcier côté moldu, étrange que tout cela. Pourtant je ne m’inquiétais pas spécialement qu’il soit un moldu traquant des sorciers, il avait une bonne bouille et puis de toute façon, je n’étais pas d’un naturel ultra méfiant, sûrement par arrogance, pensant pouvoir triompher de tout sans le moindre problème.
Ce gars, elle ne l’avait jamais vu du tout, ne se souvenait pas avoir entendu Sol parler d’un RAPHaël mais il avait pas l’air méchant. J’écoutais ce qu’il avait à me dire, sentant que ce n’était pas vraiment un client sans que ça soit un problème naturellement. «Elle a bien de la chance si quelqu’un l’aide à fermer de temps en temps.» Après, je ne me plaignais pas le moins du monde, elle m’aidait régulièrement. En revanche, je tiquais sur la phrase d’après, le fixant en sentant un intérêt certain pour cette conversation montrer le bout de sa truffe. «Parler de loups?» J’avais bien entendu, j’en étais persuadée mais ça m’intriguait un peu «Dis moi, tu parles souvent de loups avec Soledad?» Non mais il fallait bien que je pose la question et que je cherche à savoir qu’est ce qu’un sorcier foutait chez les moldus et pourquoi il parlait de loup avec ma patronne. «Tu ne me déranges pas le moins du monde, tu parlais loup avec moi si tu veux, je ne dis pas que j’en sais plus que Sol à ce sujet» foutaise «Mais je pense pouvoir éclairer ta lanterne un petit peu.» après ça dépendait du genre de questions, si ça tournait sur comment tuer un loup, comment faire du mal à un loup, comment repérer un loup, je n’allais pas le moins du monde aider au risque que ça me retombe sur le coin du museau. «L’aide est acceptée ! Je finis juste mon thé, au cas où il y a des retardataires qui veulent à tout prix acheter quelque chose et on peut s’y mettre, tu veux boire quelque chose en attendant?» Je récupérais ma tasse pour boire un peu plus rapidement, l’invitant de ma main libre à s’installer au comptoir.
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| Dim 27 Sep - 19:24 Ne crois pas tout ce qu'on raconte, ce qu'on peut lire dans les contes. C'est Raphaël en un seul mot«»
Ah bah… Il avait bien remarqué que ce n’était pas Soledad. C’était la première fois qu’en venant au Witchez Bazaar, côté moldu en tout cas, il tombait sur une autre personne. Après, il ne passait pas non plus ses journées dans la boutique d’antiquité donc ça ne voulait rien dire.
«Bonjour Maxime. Du coup moi c’est Raphaël, en un seul mot. »
Il eut un petit sourire gêné. C’était clairement pas les meilleures présentations qu’il ait vécues. D’un geste de la main elle balaya gentiment ses excuses pour le dérangement, comme pour signifier que ce n'était pas un soucis. Le moldu avait cependant bien noté une lueur d’incompréhension dans le regard de Maxime lorsqu’il parla de la librairie magique, mais il ne pouvait pas éclaircir les choses maintenant. Peut-être qu’un passant pouvait intercepter la conversation de dehors, ou alors un client pourrait rentrer à un moment inopportun. La sorcière releva également que Soledad avait de temps en temps l’aide de Raphaël.
«Bien sûr ! Elle avait prévu de tout me faire récurer du sol au plafond tout en sirotant un petit thé à la menthe.» Il avait trouvé la blague de Soledad tellement amusante ce jour là, qu’il se rappelait des propos exacts de son amie. «Elle voulait même m’offrir un joli petit tablier pour l’occasion. Mais comme j’arrêtais pas de râler, ça ne s’est pas fait.»
Il ajouta qu’il parlerait de contes de fées et de loups une autre fois avec leur connaissance commune, avant de se proposer d’aider à fermer ; puisqu’il était là. La jeune femme nota le fait qu’il voulait parler de loups. La vendeuse le tutoyait ; il n’avait aucun problème avec ça, au moins la glace était brisée.
«Bah, c’était pour parler de contes de fées surtout, de contes pour enfants.» Raphaël sorti sa version moldue des “Contes de Beedle le Barde” «J’ai découvert ce livre il y a peu. Je sais que ces histoires sont très connues, mais je ne suis pas de Londres, tu as dû l’entendre à mon accent même si je m’améliore de mois en mois… Bref, cette version du livre est annotée, et on y fait référence un autre livre qui parlait de loups, je voulais en savoir plus dessus et je pensais que Soledad avait peut-être des informations sur ce livre. C’est un peu bête, mais j’ai tendance à penser qu’elle sait tout. Je crois que ça vient surtout du fait que je ne sais pas grand chose. Mais sinon non, je ne parle pas souvent de loups avec elle. En fait, ça n'est encore jamais arrivé, je crois, on parle surtout de Divination , vous avez un rayon d'ésotérisme et je cherchais des accessoires pour un rôle de voyante dans un film ; je travaille dans l'audiovisuel ; et je voulais en savoir un peu plus pour pas raconter de conneries, c’est un peu comme ça que ça a commencé. Mais après pour des sujets un peu plus long et sérieux je viens vers la fermeture et on papote tranquillement une fois que tout est fermé et qu’on est certain de ne pas être dérangés.»
Maxime lui proposa de parler de Loups avec elle s’il le voulait. Ça ne la dérangeait visiblement pas. Raph ne la connaissait pas, donc difficile pour lui de déterminer si elle était de nature très sociable ou si c’était juste l’ennui qui la poussait à se montrer aussi sympathique.
«Oh pas de soucis. Après je veux pas non plus que ça te dérange hein, je peux repasser. Par contre, si ça te dis vraiment, je te propose d’attendre que la boutique soit fermée avant de parler librement. J’aime pas être interrompu. À ce propos de fermeture, tu ne m’as pas encore répondu, tu veux un coup de main ?»
Maxime accepta l’aide avec un enthousiasme qui semblait non feint. Elle voulait simplement finir son thé avant de fermer, laissant l’occasion d’avoir un client de dernière minute. Elle lui proposa de boire quelque chose en attendant. Il n’avait pas soif, mais il était vrai qu’il faisait froid et que le jeune homme n’avait doncpas spécialement chaud. Elle avait parlé de thé, et il ne dirait pas non à l’idée de se réchauffer. Même si de manière générale, il préférait le boire froid, ou tiède. Le thé froid, c’était très bien, quoi que pouvaient en penser certaines personnes.
«Je suppose que si y’a du thé pour un, y’en a pour deux. J’en veux bien aussi, merci.»
Elle lui fit signe de s’installer derrière le comptoir, sur l’une des deux chaises. Raphaël profita que Maxime ait le dos tourné pour observer le comptoir. Est-ce Soledad avait réellement prévu un petit tablier pour lui ? Si oui, était-il caché par ici ? Il chercha avec les yeux, mais ne toucha à rien. Il balaya ensuite la boutique du regard, pensif ; il était toujours aussi impressionné par ce qui avait été rassemblé ici. Il y avait le rayon d'ésotérisme, avec boules de cristals, matériel de cartomancie, bougies, encens et autre matériel de chaman, marabout ou d’augure. Mais le Witches Bazaar ne se résumait pas à ça. C’était un lieu qui rassemblait des artefacts du monde entier, de toutes civilisations : c’était comme une sorte de musée.
Maxime revint et lui apporta une tasse dans laquelle commençait à infuser le thé pour le jeune homme. Raphaël regarda le motif de la tasse de la sorcière et souria en le désignant d’un mouvement de tête.
«Ah bah… Quand on parle du loup, on en voit la truffe. »
Il savait très bien que l’expression ce n’était pas tout à fait ça, mais il trouvait ça plus mignon. Surtout que pour le coup, l'expression n'avait jamais été aussi vraie.
«Je t’ai croisée dans l’autre boutique il y a quelques semaines, je n’étais que de passage, alors tu ne dois pas te souvenir, tu dois croiser tellement de gens. Je ne pensais pas croiser quelqu’un d’autre que Soledad s’occuper du Witches Bazaar. Ça fait longtemps que vous travaillez ensemble ?»
Alors certes, elle avait dit qu’elle finirait son thé avant qu’ils ne ferment la boutique et puissent parler tranquillement, mais ça n’empêchait pas discuter un peu en attendant.
Toujours avec précautions, à demi-mots. Toujours faire attention à ce qui est dit.
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| Sam 10 Oct - 6:56 Si t'es fier d'être un loup tape dans tes mains ft. Raph Raphaël Eneinmaux ? Wouah quel nom de famille qui sortait du commun et puis depuis quand fallait il savoir prénom et nom pour parler à quelqu’un. Je n’étais pas le genre de personne à appeler les gens par leur nom, sauf Greyback, cela va de soit mais c’était plus pour mettre un peu de distance entre lui et moi… Ouai fin… ça ne marchait pas vraiment qu’on ne se mente pas ou alors c’est le mot distance dont nous n’avions pas la définition exacte parce qu’on était plus souvent collé l’un à l’autre que distant mais bon c’est un détail. Quoi qu’il en soit, j’allais me contenter de l’appeler Raphaël ne lui déplaise.
J’eus un petit rire, incapable d’imaginer ne serait ce qu’une seconde que Sol puisse siroter un petit thé à la menthe tandis que quelqu’un récurait sa boutique, ça n’était pas vraiment – voir pas du tout – l’image que j’avais de la personne. Je faisais mine de réfléchir sérieusement à ce cas de figure « Je ne voudrais pas aller contre ce qu’elle avait prévu pour toi, si tu veux récurer je peux te filer des éponges et du produit. » Bon par contre pour le tablier, là ça allait être beaucoup plus compliqué puisque je n’aurais jamais pu anticiper qu’il faudrait lui en refiler un et en plus je n’avais pas la moindre idée d’où il fallait trouver ça dans la boutique et si c’était seulement une blague sur le moment ou si Sol avait vraiment trouvé un tablier pour lui. Je haussais néanmoins un sourcil tandis qu’il avouait avoir râlé. « Tu as osé râler sur Soledad, tu vis dangereusement toi. En plus, je suis sûr qu’elle t’aurait trouvé un tablier magnifique. »
Parler de contes de fées lorsque le sujet évoqué était les loups, voilà qui était on ne peut plus étonnant. Pour ma part, la vie de loup-garou n’avait rien d’un conte de fée. Enfin, je ne me plaignais pas, ma vie était géniale par bien des aspects mais certainement pas dû à ma condition de loup. J’observai le livre qu’il venait de sortir pour étayer ses propos sur les loups… Ah désolée moi pour ma part, je ne m’étais pas farcie ce livre-là, trop de pages et puis j’avais eu l’enfance moldue, moi mes contes pour enfant avec des loups c’était plus la chèvre et les 7 biquets ainsi que le petit chaperon rouge. D’ailleurs ces histoires avaient sûrement été écrites suite aux attaques des ancêtres de Greyback sur des populations innocentes. Je fis la moue lorsqu’il fit remarquer que c’était des histoires très connues, pourquoi fallait il qu’il tombe sur la seule sorcière qui se moquait éperdument de ces histoires et qui ne les avaient jamais lus, je me posais la même question. En revanche, ce qui était sûr c’est que si l’autre sujet traitait de loups, je pouvais tirer mon épingle du jeu. Loin de moi l’idée de prétendre que Soledad ne serait pas capable d’en parler tout aussi bien que moi mais si un loup ne pouvait pas répondre aux questions sur sa propre espèce, c’était un peu la honte quand même. Bon après tout dépendait des questions, cela va sans dire. Déjà, je le rassurais sur cette vision qu’il avait de Soledad « Oh t’en fais pas, je suis d’accord avec toi, Soledad est un puit de connaissance. » Est-ce qu’elle savait tout néanmoins ? Difficile à dire. Il travaillait dans l’audiovisuel, trop cool. Il faisait des films comme la planète des singes avec des effets spéciaux de fou ? Mieux encore comme le seigneur des anneaux avec Smaug tellement plus canon que les dragons que j’avais déjà vu, déjà parce que lui il parlait et un dragon qui parle, c’est la classe incarnée. Je comprenais mieux sa présence dans la boutique à la limite de la fermeture, il restait après pour papoter, ce n’était donc pas le genre de client relou qui vient pile poil quand ça ferme parce que c’est bien connu que les vendeurs adorent finir en retard, bah oui après tout ils ont pas de vie… comme tout en chacun le sait, finir à l’heure c’est pour les faibles.
Je fronçais le bout du nez alors qu’il relevait ma proposition. Je le laissais blablater parce qu’il semblerait que couper les gens lorsqu’ils parlent ça ne leur plait pas mais en même temps j’avais envie de répondre ! Laisse-moi parler bon sang arrête de rajouter des phrases ! Ah ça y est c’était mon tour, avant de répondre à sa question, je précisais au moins il serait fixé « Si ça me dérangeait, je n’aurais jamais proposé. » Et puis d’abord, ce n’est pas que je n’avais pas encore répondu, c’est qu’il ne me laissait pas en placer une, totalement différent, il parlait tout le temps le gars. Je répondis donc à sa question par la positive, qui serait assez idiot pour refuser de l’aide… surtout qu’il n’y avait pas à lui dire quoi faire, il avait l’habitude puisqu’aidant Soledad de temps en temps, franchement c’était tout benef pour moi.
Je lui attrapais une tasse, versant l’eau chaude et remplissant de nouveau la boule à thé puis une fois cette opération faîte, elle alla la passer au jeune homme. Durant quelques secondes sa phrase me déstabilisa, qu’est ce qui m’avait trahi avant de baisser le regard sur ma tasse, effectivement, vu comme ça. J’admettais dans un sourire « J’aime bien les loups. » Je pense même que c’était mon animal préféré avant tout cela, si on exceptait Poil de Châtaigne, elle était au-dessus du règne animal à mes yeux mais le loup, ça avait toujours été un animal m’ayant fasciné. Bon pas pour autant que le soir où j’avais fait la rencontre du côté Loup de Greyback, j’avais été fasciné, non non, ce soir-là, j’étais bien décidé à me faire la malle… ce qui n’avait pas vraiment fonctionné et ça avait un peu modifié ma perception du loup, parce que maintenant, c’était moi le loup des contes pour enfants, celui qui faisait peur.
Oh bah non, encore quelqu’un qui me connaissait mais que je ne connaissais pas. Ils commençaient à être lourd les gens à tous savoir qui j’étais. Après, s’il savait que je travaillais là-bas, c’est sûrement plus facile de mémoriser un vendeur que pour moi de mémoriser un client quand il en passait beaucoup par jour. J’acquiesçais donc, honnête, non effectivement, je ne me souvenais absolument pas de lui. Je sirotais mon thé, voir même le terminait avant de répondre à la question qu’il m’avait posé « Depuis le début de l’année scolaire mais je ne travaille que dans l’autre boutique, ma présence dans cette boutique est exceptionnelle c’était pour les besoins du rp même. »
Une fois l’heure de fermeture bien dépassée, nous nous chargions de tout nettoyer – sans magie, l’angoisse, non mais voilà pourquoi Sol avait cette partie de la boutique, c’était infernal, elle savait que j’aurais fini par craquer -. Une fois tout parfaitement clean, je fermais la porte à clé, jetant un regard à Raphaël en souriant « Pas de panique, je ferme juste pour que personne ne vienne nous déranger hein. » et tournai la petite pancarte indiquant que ça y est c’était la fin de journée pour moi. Incapable de rester immobile néanmoins, ayant été assise bien trop longtemps, je me dégourdissais en marchant dans la boutique, en profitant même pour remettre droit des articles ayant été déplacé par les clients « Je t’écoute, pose-moi des questions sur les loups, je serais ravie de mettre ma connaissance de cette espèce à ton service et si tu fais un film sur les loups-garous, est ce qu’ils peuvent avoir le bon rôle ? » pour une fois avais-je envie de dire mais n’en fis rien.
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| Mar 13 Oct - 17:10 NE CROIS PAS TOUT CE QU'ON RACONTE, CE QU'ON PEUT LIRE DANS LES CONTES. «Je veux poster ce soir, alors je changer gif/citation demain » Maxime se mit à rire lorsque Raph évoqua le fait que Soledad comptait lui faire tout récurer en buvant tranquillement un thé. Faut dire que c’était assez inconcevable d’imaginer la voyante avec les doigts de pieds en éventail pendant que quelqu’un d’autre faisait son boulot. La vendeuse lui proposa donc une éponge et du produit pour nettoyer, vu que Raphaël semblait insister. «Oh, de là à “vouloir”, faut pas trop déconner. Mais si je peux être utile, je suis partant»La sorcière ajouta qu’il vivait tout de même dangereusement, pour avoir osé râler contre Soledad. «Ah oui, clairement je peux me vanter d’être toujours là pour en parler. Elle est adorablement tyrannique !» Il réfléchit un instant à ce qu’il venait de dire et se reprit «Ce que je veux dire, c’est qu’elle est vraiment adorable, compréhensive et… et tout pleins de trucs. Mais c’est clairement pas le genre de femme à se laisser marcher sur les pieds, si tu la cherches tu peux la trouver très vite, et elle sait hausser le ton en cas de besoin.» Le moldu pensait notamment au jour de sa rencontre avec Théo, le sorcier qui devait l’initier au combat, et aux doutes qu’il n’avait pas avoué qu’à demi-mot ; Soledad avait bien su mettre les points sur les i ce jour-là et, clairement, il valait mieux faire ce qu’elle disait. Le français raconta plus en détail les raisons de sa venue au Witches Bazaar. Il sorti son exemplaire des “Contes de Beedle le Barde” en “version moldue” ; il expliqua que pour l’un des contes, les annotations faisaient référence à un livre parlant de loups et qu’il voulait demander à Soledad si elle avait déjà eu l’occasion de lire ce livre et, si c’était le cas, si elle pouvait lui en dire davantage. Maxime acquiesça en affirmant que la voyante était un puit de connaissance. «Ah ! Ça me rassure, je suis pas le seul à penser ça ! »Il nuança ensuite, en disant que non, il ne parlait pas souvent de loups avec leur connaissance commune, il évoqua la divination et les circonstances de sa première rencontre avec Soledad. Il ne parla cependant pas de ses entraînements, que ça soit le pistonnage auprès de Théo pour le combat, ou des séances de résistance à l’Imperium avec elle et sa cousine Toni. Maxime proposa à Raph de parler de loup ensemble, s’il le voulait. Le moldu était partant, après tout il était plus ou moins venu pour ça, cependant, il avait peur que la sorcière ne propose ça uniquement par politesse. Elle lui répondit une évidence : si ça la dérangeait, elle n’aurait pas proposé. Argument imparable. Le jeune homme ne surenchérit donc pas en disant qu’il ne voulait pas s’imposer, mais il n’en pensait pas moins. La sorcière accepta son offre pour aider à fermer ; ils feraient ça ensemble quand elle aura fini son thé. Raph accepta d’ailleurs son offre d’en boire un lui aussi. «Cela dit, c’est l’occasion de réaliser le rêve de Soledad, je récure pendant que sirotes ton thé.»Le jeune homme signala ensuite le motif de la tasse de Maxime et cette dernière se contenta d’admettre qu’elle aimait les loups. Il haussa les les épaules. «Perso, je ne les déteste pas. Y'a tellement de jeux de mots possibles avec eux. D’ailleurs… Tu sais c’est quoi le comble pour un mouton ? C’est de marcher à pas de loup ! Et franchement, tu peux pas le louper ! Moi je pense même que ça cache une entourloupe !» En vrai, ils ne lui faisaient ni chaud ni froid. Encore que… Il trouvait ça vachement injuste que le canidé soit autant diabolisés par la culture populaire, notamment dans les histoires pour enfants. “Le Grand Méchant Loup”... Au moins dans Doctor Who, ces mots avaient une connotation bien plus positive. (Non, je ne me suis pas trop perdu… Pas trop… regarde Doctor Who, c’est cool, vous aussi les stalker, surtout toi Eirian, je sais que t’es là). Le plus injuste, c’était que les loups étaient craints, chassés, voire tués, tandis que les chiens, leurs frères, étaient adorés et câlinés ; le meilleur ami de l’Homme… Il souffla doucement sur sa tasse avant d’ajouter : «Plus sérieusement… Le fait qu’ils soient aussi injustement détestés, ça donne envie de les apprécier, juste pour emme…bêter les rageux. »Dans le cours de la discussion, Maxime lui confia qu’elle travaillait depuis le début de l’année scolaire au Witches Bazaar, mais seulement du côté moldu et que c’était exceptionnel qu’elle soit ici, par la bonne grâce de la fée des intrigues .Le thé fini, il était temps de fermer. Raphaël aida à nettoyer ; sa chambre ne sera jamais aussi propre que la boutique ne l’était. Une fois la boutique officiellement propre et prête à être verrouillée, Raph prit la parole. «D’habitude… Je me contente juste de fermer les rideaux et euh… Elle s’assure ensuite qu’on puisse pas nous entendre dehors. Pour le ménage “Higitus Figitus Prestidigitorium” comme dans le Film. Mais faire le ménage comme ça, ça me va aussi, au moins je me sens utile !”»Maxime ferma à clé et retourna la pancarte. Paniquer ? Pourquoi il paniquerait ? Oh… Il commençait à comprendre ! Il prit un air faussement inquiet. «T’es en train de faire semblant de me rassurer, pour me faire croire que je ne me jette pas dans la gueule du loup, alors qu’en fait si, hein ? Avoue ! »Tout en remettant certains objets en place, la sorcière lui proposa donc de la questionner sur les loups et elle l’implora (oui oui dans ma tête elle est à genou, les mains jointes à supplier ) Raphaël d’octroyer un bon rôle aux loups-garous s’il comptait faire un film sur eux. «Tu veux dire, un film où n’il n’y a pas la rivalité clichée entre loup-garous et vampires ?»Il sortit à nouveau son exemplaire des “Contes de Beedle le Barde” et l’ouvrit à la fin du conte “Le Sorcier au Coeur Velu”. «Alors… Comme je disais, j’ai acheté ce livre chez “Fleury et Bott”. En tant que moldu, je peux difficilement me trimbaler dans Londres avec certains livres, mais celui-ci a été adapté pour les moldus. Bref, à la fin de chaque conte, il y a une analyse d’un certain Albus Dumbledore, et il y a en fin de page quelques annotations d’une autre personne pour clarifier certaines choses… Re-bref ! Du coup à la fin de ce conte là, “Le Sorcier au Coeur Velu”» Il tendit le livre à Maxime «Albus fait référence à un livre parlant des gens dits au “coeur velu”, qui n’éprouvent pas de sentiments. Et dans les note de fin de page… Il montra du doigt la ligne en question «On nous dit de ne pas confondre avec “Museau Velu” un livre parlant de… Bon tu sais lire, pardon.» Il laissa un moment à la sorcière pour lire jeter un oeil à ce qu’il venait de dire, elle verrait d’elle même dans les notes que “Museau Velu” était un récit déchirant du combat d'un sorcier contre la lycanthropie. «Et du coup, ce témoignage ça m’intéresse, parce que tout ce que je sais des lycanthropes, c’est qu’ils sont très rares et qu’il n’en existe plus de violent depuis la fin du règne de Voldemort.»Game of Blood Ϟ Tous droits réservés | | | Maxime Whitefield INRP Métier : Vendeuse
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| Sam 24 Oct - 10:33 Si t'es fier d'être un loup tape dans tes mains ft. Raph Comment ça il ne voulait pas ? Il faisait ça par charité donc? Ou parce qu’il avait ultra peur de Soledad, sûrement dû à sa stature imposante et qu’il n’osait pas dire non par crainte de représailles si je venais à lui répéter que son petit protéger ne m’avait pas aidé. Tout à fait mon style d’ailleurs de balancer les gens. Je ne dis rien néanmoins, parce qu’il faut aussi reconnaître qu’avoir de la compagnie et que cette compagnie m’aide, peu importe les raisons et bien ça m’arrangeait bien.
Je plaisantais au détriment de ce pauvre moldu qui répliquait en disant de ma patronne qu’elle était adorablement tyrannique. Je n’avais même pas les mots pour pouvoir rétorquer quoi que ce soit tant mon affection pour Soledad était gravé en moi. Il avait l’air de néanmoins bien la connaître, ma parole il passait toutes ses journées ici ? Je penchais la tête sur le côté en écoutant le portrait qu’il me faisait de Soledad, dîtes donc il aurait le béguin pour la sorcière que ça ne me surprendrait pas réellement. Après, ça pouvait se comprendre, Sol était tout simplement géniale. Je me contentais de dire fièrement «Je n’ai jamais eu ce genre de problème avec elle, je dois être une employée hors du commun parce qu’elle n’a jamais haussé le ton avec moi.» De toute façon, ce n’était pas la bonne technique pour obtenir quelque chose de moi que de hausser la voix, ça avait tendance à me braquer et j’avais pour habitude de faire l’exact opposé de ce que l’on souhaitait. Soledad semblait l’avoir compris puisque je n’avais à déplorer aucune prise de tête entre nous, ce qui n’était pas plus mal. J’avais bien assez de problème avec Msieur Greyback, nul besoin que mon amie en rajoute une couche.
Son livre, parlons en, il y avait déjà une multitude de livres chez les moldus, des biens, des moins bien et je rencontrais le seul moldu ultra motivé à lire des contes sorciers, pas forcément sensationnel pour la plupart ou alors j’étais tombée sur les pires. Après, chacun sa motivation, je ne jugeais pas vraiment, ça prouvait qu’il avait soif de découverte et c’était plutôt flatteur. Sans oublier que si sa formatrice du monde sorcier était Soledad, ça ne pouvait que bien se passer. Là où pour moi Duncan était mauvais, mais mauvais. Je reconnaissais aisément que Sol avait des connaissances époustouflantes dans tellement de domaine que lui poser des questions était une très bonne chose. Bon, après, si je n’avais pas son savoir, il y a certainement deux ou trois questions auxquelles je pouvais répondre, surtout lorsque les questions concernaient les loups, là il faut admettre que je pouvais tirer mon épingle du jeu et passer pour quelqu’un d’ultra cultivé.
Il y a néanmoins quelque chose que je devais démentir au sujet de Soledad, il se trompait sur un point. «En réalité, elle serait bien incapable de siroter son thé pendant que tu récures, elle viendrait te filer un coup de main et même si tu lui disais que tu te débrouilles.» Je lui fis un clin d’oeil comme pour démontrer que si elle se faisait passer pour une personne exploitant les autres, la réalité était tout autre, c’était la personne la plus serviable du monde. J’eus le droit au passage à une démonstration de jeu de mot avec le son lou «Heureusement que j’étais là aujourd’hui, je m’en serais voulu de louper les blagues sur les loups.» Bon, j’étais certainement moins talentueuse que lui à ce petit jeu, mais je pouvais essayer aussi, même si ça allait rapidement tomber l’eau avec moi et que j’aurais bien besoin d’une chaloupe pour ne pas couler. Je n’aurais néanmoins pas pu mieux décrire la situation d’injustice pour les loups, autant les loup garou, je pouvais comprendre qu’ils ne soient pas aimés, il faut admettre que des loups ne pensant qu’à bouffer des humains à la pleine lune, ça ne faisait rêver personne et en plus c’est que ça faisait mal cette merde, la douleur était gravée en moi jusqu’à la fin de mes jours. «L’être humain a un besoin viscéral de détester des choses.» En revanche, je ne les aimais pas pour enquiquiner le monde. Je les aimais parce que leur société était bien faîte, qu’ils n’abandonnaient pas les leurs, formant une famille unie et c’est ce qui m’avait manqué toute mon enfance, cette famille stable, sans avoir des membres de cette potentielle meute qui partaient car adopter par des familles aimantes. Voilà pourquoi, j’aimais les loups.
Alors que je m’étais enquiquiné à tout ranger manuellement, pensant faire les choses bien et pour pas que Sol se dise que j’avais mis la boutique et la vie de Raphaël en danger, j’apprenais qu’elle se la jouait merlin l’enchanteur. Je fixais Raphaël, j’avais loupé un truc là «T’es en train de me dire qu’on vient de se faire suer à tout faire manuellement alors que j’aurais pu faire un babidi bobidi boo et tout remettre à sa place en un temps record ?» Non mais il aurait pu le dire avant lui aussi ! Quel escroc, je lui gardais un loup de ma louve à celui-là! Néanmoins, ne voulant pas qu’il crie injustement au loup, je le prévenais que tout allait bien se passer, que je fermais juste la porte pour que l’on soit tranquille mais que je n’allais rien lui faire, qu’il n’était pas en danger. Il en profita visiblement pour me charrier et je dressais la tête en l’entendant parler de se jeter dans la gueule du loup. Et bien, s’il n’en loupait pas une pour faire des blagues avec le mot loup, il fallait aussi admettre qu’il n’aurait pas pu trouver formule plus adaptée à la situation. Je préférais ne rien dire à ce sujet, surtout lorsque nous abordions le sujet loup au cinéma et qu’il relevait un point important, je m’empressais de confirmer tout cela d’un hochement de tête «Surtout que les loup-garous sont toujours ceux qui perdent, c’est très embêtant ! »
Néanmoins, très vite le sujet devint plus sérieux. Il sortit son édition et partit dans une explication des plus inintéressantes. Sérieux, moi je m’en fichais de la manière dont il avait eu le livre et même s’il se baladait avec un livre sorcier chez les moldus, ça n’avait rien de trop étrange pour moi, parce que pour le coup, lorsque j’étais retournée vivre avec monsieur Georges, j’avais ramené mes manuels scolaires puisque lui aussi puisse découvrir le monde de la magie. Cependant, parce que j’était très polie comme demoiselle, je le laissais me raconter sa vie, feignant même l’intérêt même si j’avais envie de lui dire abrège mon louloup. Je finis par récupérer le manuel, chic de la lecture... que du bonheur, avant de plonger mon museau dedans, je l’informais «Albus Dumbledore c’était un sorcier ultra célèbre et ultra populaire.» Oulah, le livre du loulou qui vivait mal sa condition, ça devait être un truc de dépressif, il y a vraiment des gens que ça intéressait ça ?
Pepepep? Il venait de dire quoi le moldu. Je le regardais les yeux ronds, oui comme un hibou. Alors pour le coup, très rare, je n’avais pas les connaissances nécessaires pour démentir. En revanche, qu’il me dise qu’il n’en existait pas de violent depuis la fin du règne de Voldemort, des flash de la nuit où j’avais été transformé me revinrent en mémoire et pour le coup, je ne savais pas la définition qu’il faisait du mot violent mais à mes yeux de petite fille, ça avait été ultra violent comme scène. Ma voix se fit un peu plus calme que d’accoutumée lorsque je répondis «Je ne sais pas d’où tu sors ces informations mais elles sont erronées. Les loups violents ne se sont pas éteints avec Voldemort.» Je ne voulais pas donner une imagine négative de la lycanthropie mais j’étais obligée d’admettre certaines choses «Un loup garou est par définition violent, naturellement. Pour ne pas qu’il le soit, il faut qu’il prenne une potion chaque soir, une semaine avant la pleine lune. C’est un effort conséquent qu’il leur est demandé et je peux te garantir qu’il y en a qui se passe de cette potion. J’irais même plus loin, il y a des loups-garous qui aime cet état de toute puissance à la pleine lune et qui s’en prennent volontairement à des gens.» Disons les choses clairement, je n’allais pas le laisser croire au père noël tout de même. Qui était le blaireau qui lui avait fait croire que c’était le monde des bisounours la lycanthropie.
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| Sam 21 Nov - 17:21 NE CROIS PAS TOUT CE QU'ON RACONTE, CE QU'ON PEUT LIRE DANS LES CONTES. «Tant que y'a pe-lou-se y'a match» Visiblement, Maxime n’avait jamais eu à constater l’aspect tyrannique de sa patronne. Elle supposa donc qu’elle devait être une employée modèle. «Ah, je ne saurais juger. Mais je pense que le fait que tu ne lui poses pas de questions re-lou à longueur de temps, ça doit pas mal jouer.»Y’a ça, et le fait de se disputer avec son ami, qui était censé initier Raphaël au combat, qui devait pas mal influencer sur le fait de voir une Soledad en colère. Le moldu évoqua ensuite les raisons de sa venue. Il voulait parler des livres qu’il avait achetés dans la librairie magique. Maxime et Raphaël convinrent de parler plus en détail de tout ça, une fois que la boutique sera fermée. Raph plaisanta à propos de Soledad qui rêvait de le voir récurer chaque placard jusqu’à sept heures et quart du soir, pendant qu’elle sirotait tranquillement un thé. Visiblement, Maxime n’avait pas l’air d’avoir compris que c’était une plaisanterie puisqu’elle prit aussitôt la défense de sa patronne. «C’est très lou-able de ta part de prendre sa défense. Mais ne t’inquiète pas, ce n’était qu’une plaisanterie entre elle et moi.»Même si pour le coup, quand on devait préciser qu’une plaisanterie en était une, c’était qu’elle n’était vraiment pas terrible. Il essaya donc de se rattraper en faisant volontairement plusieurs jeux de mots sur les loups. Même lui, il devait avouer que c’était vraiment pas terrible, mais Maxime ne l’insulta pas pour ça. Au contraire, elle avoua qu’elle s’en serait voulu de "loup-er ces jeux de mots". Alors qu’un concours de circonstances amena la sorcière à avouer qu’elle aimait bien les loups, Raph, de son côté, avoua que même s’il n’avait aucun affect envers eux, il trouvait ça injuste qu’ils soient autant diabolisés dans la plupart des fictions. Au delà de ça, ça en faisait un animal craint et haï même par des adultes. Raphaël ne put qu’opiner silencieusement de la tête pour confirmer les propos de Maxime. “Les humains avaient un besoin viscéral de détester des choses”, mais il se contentait rarement de les détester. Juste détester quelque chose, ce n’était pas très grave. On ne peut pas tout aimer, ni aimer tout le monde. les avis divergeaient. Le problème de la plupart des humains, c’était ce besoin qu’ils avaient de rabaisser, de détruire, d'annihiler ce qu’ils détestaient. La pause était finie, et ensemble ils rangèrent la boutique pour pouvoir la fermer. Raph finit par avouer que Soledad ne n’y prenait pas tout à fait comme ça ce qui lui valut une légère remontrance de la part de la jeune femme. «Euh… Je suppose ? C’était peut-être un peu fi-lou de ma part de ne pas t’en avoir parlé plus tôt. En fait, je voulais pas du tout influencer ta manière de faire, je suis désolé. Je me suis dit que tu n’avais peut-être pas l’autorisation de Soledad pour t’y prendre autrement, ou que tu t’y prenais comme ça par précaution, alors dans le doute j’ai suivi. Mais vois le bon côté des choses ! Je ne suis pas resté à me tourner les pouces ! »Pendant cet échange, la sorcière en profita pour fermer officiellement la boutique, et Raph tenta un nouveau jeu de mot avec loup qu’elle ne sembla pas vouloir relever. La discussion dériva légèrement sur les loups-garous au cinéma et des différents clichés. Maxime s’offusqua que les loups-garous perdent à chaque fois. «Oh, j’ai vu une série une fois, ça se passe pas trop mal pour le loup-garou. Bon, c’est pas trop basé sur la guerre entre les loups et les vampires cela dit. C’est un truc basé sur plusieurs lou-stics qui vivent en colocation.»Being Human était vraiment une série plutôt tranquille, bien qu’elle entrait dans de nombreux clichés moldus sur certaines créatures magiques. Mais il n’était pas ici pour parler cinéma, maintenant qu’ils pouvaient parler librement, Raphaël expliqua plus en détails les raisons de sa venue, sans passer par des demi-mots pour parler de ses origines moldues, puis en parlant du livre de contes commenté et annoté. Maxime signala au moldu que Albus Dumbledore était un sorcier très célèbre. «Oui, j’ai entendu parlé de lui. Mais je ne suis pas du tout calé sur quels faits lou-ables l’ont rendu célèbre et populaire. Ça ne fait que depuis quelques mois que je découvre peu à peu le monde magique. »Le moldu continua de parler de ses motivations, il cherchait à en savoir plus sur cette autobiographie de lycanthrope. Il mit en avant le fait qu’il ne savait pas sur eux, hormis le fait que le dernier loup violent datait du règne de Voldemort. Elle commença à se lancer dans la description des loups-garous, que par définition, ils étaient violents. «Oui… Mais… »Elle continua en parlant de potions qui limitent les effets sauvages de la transformation. «Certes… Mais… »Elle enchaîna en affirmant qu’il existait des lycanthropes qui aimaient ce sentiment d'être quelque chose de puissant, ce droit de vie et de mort sur des innocents. Raphaël frissonna. «Je… D’accord. Tu sais, moi je connais pas le sujet. C’est la mère d’une amie qui travaille au ministère qui m’a appris ça. La maman travaille au ministère, je veux dire, pas mon amie. Après… Je sais pas, elle a dit ça lors de l’anniversaire de mon amie quand on en est venu à parler de loups-garous. Peut-être qu’elle voulait rassurer tout le monde en les canichisant un peu. Je me suis pas posé plus de question que ça, je t’avoue. Mais j’aurais du me douter que ce ne sont pas de gentils mangeurs de lou-koums. » N’empêche, elle semblait pas mal calée sur le sujet. On pouvait ressentir que les loup c’étaient sa passion.«Et euh… Du coup ce bouquin, t’en as entendu parler ? Museau Velu ? J’ai commandé “Gueule de Loup, cœur d'homme” qui traite de loup-garous aussi, mais je ne l’ai pas encore reçu, le temps d'éditer une version moldue sur mesure… Du coup je sais pas si ça vaut le coup que je cherche à lire celui là aussi. Mais d’un autre côté, si c’est un best-seller il est peut-être mieux. Ah quel choix dou-lou-reux… »Après, ce n’était pas si grave que ça de lire deux livres différents. (C’est juste con que ce soit le même livre, mais avec un nom différent) Game of Blood Ϟ Tous droits réservés | | | Maxime Whitefield INRP Métier : Vendeuse
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| Jeu 10 Déc - 16:29 Si t'es fier d'être un loup tape dans tes mains ft. Raph Bon sang, il était vraiment bon avec les jeux de mots l’ami de Soledad, il n’en loupait aucun, j’étais pour le moins impressionnée et pas certaine d’être en capacité de faire de même à moins d’inventer des termes comme à la queue loup loup. Pour ce qui était de poser des questions à longueur de temps, c’est sûr que ça n’était pas vraiment mon tempérament « Oh non, moi je préfère foncer, me louper et devoir dire je pense avoir fait quelque chose qu’il ne fallait pas. » Après Sol n’était pas difficile à contenter et vu que je tenais à mon job, je faisais en sorte de ne pas la faire hurler – même si en toute franchise, je ne crois pas qu’il soit possible de faire hurler Sol-. Mieux nous nous entendions et plus j’étais motivée à me donner à fond pour ce travail. Prendre sa défense était donc devenue une obligation morale. Hors de question de laisser quiconque critiquer, oui même pour plaisanter, Soledad. Non non, je lui étais loyale et je tenais à ce qu’il le sache, ce n’était même pas une option pour moi de plaisanter à ses dépens.
La conversation suivante portait sur les loups, ah mon sujet de prédilection que cet animal détesté pour pas grand-chose au final et diabolisé alors que pour ma part je le trouvais juste splendie, lui trouvant en prime bien plus d’humanité que son compagnon humain prétextant pourtant avoir des valeurs. Et puis vint la réflexion peu agréable. Alors que je m’étais cassé le cul à tout nettoyer à la main, ce qui était loin d’être un moment formidable, enfin ça l’aurait été si j’avais eu le droit de faire de ce lieu un immense champ de mousse mais étant donné que c’était la partie de la boutique où je n’allais pour ainsi dire jamais, j’allais éviter d’en faire un immense terrain de jeu au risque que du rang d’employée modèle que je m’étais décernée, j’allais passer à celui d’employé à qui on ne pouvait pas faire confiance. Raphaël, lui de son côté passait du rang de bon camarade qui aide et fait des jeux de mots plutôt amusant, à au rang de traître qui ne me tenait même pas au courant de comment ça se passait habituellement. Non mais comment ça il ne voulait pas influencer ma manière de faire… J’avais vécu jusqu’à mes 17 ans avec la frustration de ne pas pouvoir faire de la magie à tout va et interdiction d’en faire en dehors de l’école. Bien sûr que maintenant j’en abusais de cette magie, par principe. Je clignais des yeux indécise lorsqu’il parla d’une autorisation que j’aurais pu ne pas avoir, je grommelais « Elle me fait confiance pour tenir cette partie de la boutique. » D’accord, d’accord, une seule fois en six mois ça n’était pas énorme « Elle sait que je ne ferais rien qui puisse porter préjudice à la boutique. » Oui parfaitement, je justifiais à un parfait inconnu la confiance que pouvait placer Sol en moi. Alors qu’il osait me rassurer sur le fait qu’il m’avait aidé, je souriais. « Je ne suis pas persuadée que j’aurais apprécié l’idée que tu restes assis alors que de mon côté je trimais. Mais c’est bon à savoir, la prochaine fois, j’utiliserais la magie, nous gagnerons du temps. Désolée de t’avoir fait bosser pour rien. »
Si lorsque nous parlions adaptation cinématographique, j’étais team loup – en même temps étant donné que j’en étais un, ça me paraissait compliqué de prendre la partie des vampires qui voulaient toujours nous zigouiller… ouai un peu comme les sorciers – Raphaël voulut me démontrer que ce n’était pas toujours le cas en me parlant d’une série dont je n’avais jamais entendu parler « Je t’avouerais que depuis que j’ai réellement quitté le monde des moldus, je n’ai plus vraiment accès à un ordinateur avec une connexion internet j’ai donc du abandonner le visionnage de séries. Peut être un jour, j’aurais la possibilité de regarder cette série où les loups garous ne sont pas des victimes ou des assassins en puissance. » Bon après, il y avait malgré tout des assassins chez les loups, à commencer par moi qui était plus que capable de tuer.
Alors pour le coup, s’il avait d’autres questions sur Dumbledore, ça ne serait pas moi son informatrice, l’histoire de gars décédés ça n’était pas ma cam. Je faisais un bruit de bouche pour montrer que je n’en avais pas la moindre idée et que potentiellement, je m’en moquais. Non moi,le sujet sur lequel j’étais calé, c’était le sujet loup-garou. Autant lui faire un topo clair et détaillé et cela sans se laisser interrompre malgré ses prises de paroles intempestives. Une fois que j’eus terminé de parler, je le laissais s’exprimer et haussai les sourcils en l’entendant parler du fait que c’était une personne bossant au minisètre qui avait dit ça. Je me renfrognai ayant clairement l’impression que l’on venait de me gifler, que mon histoire, mon traumatisme qui même encore maintenant m’empêchait de dormir seule la nuit, sans la présence de Poil de Châtaigne, tout le monde s’en foutait. Je regardai le moldu totalement dépassée par ses dires et blessée, probablement un peu « Il ne s’agit pas seulement de les rendre moi méchant, c’est nier le fait que certaines personnes sont des victimes de loup-garou encore à l’heure actuelle. Je ne trouve pas ça très correct. » Parce que j’en étais une et que personne, dans un moment où j’en aurais eu clairement besoin, n’avait daigné se pencher sur mon cas pour que les découvertes sur tout ce monde qui me tendait les bras soit moins brutal.
Pour le bouquin, je secouai la tête, non je n’en avais pas entendu parler et je ne m’en portais pas plus mal à vrai dire. Je réfléchissais devant la réponse à fournir, j’étais face à un inconnu pour moi. Sol néanmoins le connaissait et c’était ce point qui était important. Il voulait en savoir plus sur les loups, je connaissais le sujet. Je pensais pouvoir faire confiance à Sol, si elle avait révélé qu’elle était une sorcière à ce garçon, je pouvais sous entendre que j’étais loup-garou. « Pas besoin d’un bouquin, ne t’embête pas à le commander, je peux répondre à toutes tes questions sur les loups, c’est un sujet que je maîtrise du bout des griffes. » C’était dit, à lui de se servir de la perche tendue.
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| Mer 6 Jan - 18:28 Loup, où es-tu ? M'entends-tu . «Oui je sais, y'a un féminin pour parler "d'une" loup-garou, mais ça m'arrangeait pas»
La sorcière et le moldu débattaient calmement sur le fait qu’elle était capable de hausser le ton. Maxime était peut-être une employée hors du commun, comme elle disait, ou alors elle n’avait juste jamais eu l’occasion d’énerver un peu Soledad comme Raphaël et Théo étaient parvenus à le faire en février. (Petite mention spéciale pour Hunter qui va battre des records en avril) En dehors de ça, Raph était entièrement d’accord pour dire que Soledad était l’une des personnes les plus patientes qu’il connaissait. C’est principalement grâce à elle que Raph n’était pas si paumé que ça dans le monde de la magie. Et puis, elle supervisait, avec Toni, son entraînement pour résister à l'Imperium, et elle l’avait mise en relation avec Théo pour apprendre à se défendre. Grâce à elle, il se sentait intégré dans la vie de l’Ordre.
«Oups… Je suis vraiment vraiment désolé. Et je ne voulais pas du tout t’accuser de quoi que ce soit. Et c’est pas à toi de t’excuser, c’est moi qui t’ai fait trimer pour rien. Et… Et ça fait beaucoup de et pour une seule prise de parole, j’vais me taire. Oui, se taire c’est bien.»
Un peu d’huile de coude, ça ne faisait de mal à personne, mais il était vrai que c’était quand même plus pratique d’utiliser la magie. Et Maxime marquait un point de plus : elle avait la confiance de Soledad. D’un autre côté, le français lui avait simplement proposé son aide, il ne lui avait pas dit, ou laissé supposer, qu’elle ne devait pas utiliser la magie pour ranger. Après ce petit incident, ils parlèrent un peu des loups au cinéma. Le cliché du combat entre vampire et loups-garous, avec les grands méchants loups qui perdent toujours ; à quelques exceptions près, comme une série que Raph cita à la sorcière. Mais maxime avoua ne pas avoir accès à un ordinateur ou internet, mais peut-être qu’un jour elle aura l’occasion.
«Peut-être oui. Après, on peut peut-être trouver un truc. Je peux la télécharger, la mettre sur une clé USB et te la faire parvenir par Soledad. Bon, faut toujours un ordi, mais pas besoin d’internet, mais c’est une option comme une autre.»
Grâce à ses amis qui lui ont un peu parlé de l’histoire de Poudlard, et du monde de la magie, des livres qu’il a lus et deux trois trucs qu’il avait pioché ici et là, Raphaël savait plus ou moins qui était Dumbledore ; enfin il savait qu’l était important. Mais le défunt sorcier n’était pas tout à fait le centre du sujet. C’était plutôt ce passage qui parlait de sorciers au cœur velu et surtout des notes parlant d’un livre qui était la biographie déchirante parlant de loup-garou. Il avoua qu’il ne connaissait pas grand chose sur le sujet, si ce n’était ce que Cho Chang, la mère de sa petit-amie, lui avait révélé en décembre lorsqu’il lui avait offert un bracelet en argent. Mais visiblement, Maxime n’était pas d’accord avec les propos rapportés par Raphaël, sur le fait qu’ils étaient de plus en plus rares et qu’il n’y avait plus de loups violents. Elle affirmait qu’il y avait encore des victimes des loup-garou et elle trouvait ça même plutôt malhonnête d'essayer faire croire que ce n’était pas le cas.
«Ah… Oui, vu comme ça. Après peut-être que c’était juste dit maladroitement. Elle voulait dire que c’était moins courant que pendant cette guerre. Que ce… Merde j’ai oublié son nom. Mais que ce type était peut-être réputé pour faire des choses vraiment plus horribles que les autres loups. Enfin j’en sais rien, c’est sûrement une méprise. Tu me diras, c’est pas anodin, parce que ça obscurcit un peu mon jugement. Je vais t’avouer un truc un peu idiot. Je venais d’offrir un bracelet en argent à mon amie. Je connaissais que très peu de choses du monde sorcier. Et dans les légendes moldues, l’argent blesse efficacement les loup-garous. Du coup je m’étais dit que c’était un cadeau à la fois esthétique et pratique. Que peut-être un jour ça pourrait la protéger, je sais pas trop quoi. J’avoue que je me suis senti un peu bête après les explications de sa mère, et puis après avoir entendu parler de ce livre je me sens même un peu honteux. On se focalise un peu trop sur la bête, et pas assez sur l’humain qui se cache derrière. Et c’est ça que j’ai envie de voir dans ce témoignage.»
Réussir à dire tout ça sans bégayer, c’était pas donner à tout le monde. Le jeune homme savait se montrer très prometteur en matière d’élocution quand sa curiosité dépassait sa pensée. Dans tous les cas, Maxime semblait plus intéressée par le sujet des loups que par les livres. Elle conseilla au moldu de lui poser directement toutes les questions qu’il voulait concernant ces créatures qu’elle connaissant sur le bout des griffes. Raphaël rit du jeu de mots de Maxime.
«Ok !» Voyant qu’il était le seul à rire et que Maxime semblait avoir un air des plus sérieux, il s’arrêta aussitôt. Du bout des griffes ? C’était un bon jeu de mot celui-là, pourquoi elle ne riait pas ?«Toutes les questions ? Je veux dire… Qu’est-ce que tu entends par là ?» Il n’était pas sûr d’avoir bien compris. Pas qu’il voulait avoir des œillères et refuser de voir la vérité. Mais il préférait que les choses soient dites clairement, sans aucune ambiguïté. «Tu veux dire que tu es… »
Une Loup-Garou ?
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| Lun 25 Jan - 16:10 Si t'es fier d'être un loup tape dans tes mains ft. Raph Se taire ? Il voulait se taire ? Mais quel ennui ça serait s’il le faisait. Enfin s’il avait une bouche c’était bien pour parler et puis je ne pouvais pas dire aux gens de se taire alors que j’étais la première à parler régulièrement, ce serait quand même gonflé de ma part. Je le regardais un peu étrangement dès lors, avant de me râcler la gorge pour me donner un air important – bon en fait non, c’était pas pour ça, c’était juste pour attirer son attention. « Tu ne crois pas que ce serait un peu gênant si je parlais mais que tu ne disais rien ? » Un beau sourire accompagna mes propos histoire de montrer que le fait qu’il parle ne me dérangeait pas. Surtout qu’il était venu pour poser des questions. Alors je voulais bien jouer avec lui aux mimes ou à devine ce que je dessine mais ce serait tout de même beaucoup plus simple s’il parlait.
Parler loup-garou avec quelqu’un qui n’y connaissait rien enfin qui connaissait que ce que les films montraient et qui avait l’air de les voir d’une façon plutôt positive. Mieux encore il connaissait des séries enfin une seule où les loups triomphaient. Je l’écoutais proposer de la télécharger cette fameuse série et de me la faire parvenir par le biais de Soledad. Dans ces cas là, le problème internet était réglé il me suffisait d’avoir un ordinateur. Je réfléchissais quelques secondes, je connaissais un endroit où il y avait un ordinateur, un frisson parcourut mon dos, cela faisait plus d’un an que je n’y étais pas allé et l’idée d’y remettre les pieds n’était peut être pas la meilleure idée au monde mais j’avais très envie de regarder cette série. « Ce serait très gentil, je me charge de trouver un ordinateur ! J’ai hâte de voir cette série. »
En revanche, je n’avais pas hâte de voir la vision qu’avait les sorciers des loups actuels aujourd’hui. Pas de loup-garou violent ? Moi j’aurais dit que par définition un loup-garou c’était violent et que seul la volonté du sorcier faisait qu’il se contrôlait. Enfin dans tout les cas, faire croire que maintenant ils étaient tous gentils c’était comme de croire que les tensions moldus sorciers allaient s’arranger par l’opération du saint esprit. Le pire n’était pas encore arrivé. J’écoutais attentivement, jamais je n’avais été aussi attentive de ma vie il me semble parce que ça me prouvait à quel point les gens ont des œillères lorsqu’ils en ont envie. J’avais un terrible pressentiment lorsqu’il parlait d’un loup faisant pire que les autres loups, j’avais un nom qui me venait en tête et je soufflais, essayant de cacher mon ressentiment « Tu parles de Greyback ? » Lequel des deux était le pire en revanche, il m’était difficile de trancher puisque je n’avais pas connu l’autre et je n’avais d’ailleurs pas du tout envie de le connaître, la folie se transmettait de génération en génération chez les Greyback. Ceci expliquait qu’aucune femme n’ait tenté – et réussi – de passer la corde au coup de Greyback, elle serait bien folle la fille voulant lui faire des enfants. Je me reconnectais lorsqu’il parlait d’offrir un bracelet en argent. Je trouvais ça charmant et l’idée me paraissait excellente, dommage d’ailleurs que ça ne fonctionne pas… encore que souvent dans les fictions c’était souvent pour faire des balles en argent et je m’étais pris une fléchette anesthésiante une fois, je n’osais imaginer la douleur d’une balle en argent ou non. Je ne trouvais pas cela bête, pas du tout même « L’idée partait d’un bon sentiment et ça aurait pu être vrai. Après tout ils ne se sont pas trompés pour la pleine lune, l’argent aurait pu être vrai. Ce n’était pas idiot. » Je le regardais tandis qu’il me disait que l’humanité se focalisait sur la tête plutôt que l’humain, ça je pouvais dire pourquoi « L’humain c’est pas intéressant comme sujet, on connait déjà et on ne veut pas ressembler à un loup, voilà pourquoi on se focalise sur la bête pour ne pas admettre que 90% du temps nous sommes pareil. »
Visiblement, il percutait vite mais c’était invraisemblable pour lui de se dire que j’étais un loup garou. C’était mieux de penser que j’étais une fille faisant des blagues. Ça pouvait arriver mais là mon regard était bien trop sérieux pour qu’il puisse le croire sérieusement. Je l’aidais pourtant, hochant la tête à sa question, oui toutes les questions. A la seconde en revanche, je fronçais les sourcils comment ça ce que je voulais dire par là, non mais j’allais pas lui faire un dessin, déjà parce que je ne sais pas dessiné « J’entends que… » Ah je m’arrêtais de parler puisque la lumière sembla se faire dans son esprit. S’il ne dit le mot c’est moi qui le souffla « Une Loup-Garou, en effet. » et c’était avec une certaine fierté que je venais de le dire, m’étant habitué à l’être et appréciant parfois d’être différente des autres. « Et si je t’ai dit que les loups-Garous dangereux existent toujours c’est que je le sais de source sûre. » Bon dis comme ça, pour peu qu’il soit un peu déstabilisé, il allait croire que je parlais de moi, autant rectifié le tir et préciser « Pas moi hein, j’évite de mordre les gens mais ma transformation ayant été plutôt violente, mauvais endroit mauvais moment, je peux t’assurer que des loups cherchant des victimes, ça existe encore et ça fait un mal de chien. » Je le regardais m’installant confortablement sur ma chaise « Maintenant que ceci est révélé, si tu n’as pas trop peur de moi et que tu ne penses pas que je te vois comme la future proie de mes chasses nocturnes et que tu n’as pas envie de fuir. Je suis prête à répondre à toutes tes questions. Je ne prétends pas que tous les loups sont comme moi, probablement pas. » certainement pas d’ailleurs, j’étais unique en mon genre d’après moi « Mais je pense être légitime pour répondre à tes questions. » Je l’espérais en tout cas, c’est sûr que s’il cherchait une machine à tuer c’est pas à moi qu’il faudrait parler… le risque étant qu’il n’en revienne jamais d’une discussion avec monsieur Greyback champion des cons.
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| Jeu 4 Fév - 6:47 Coeur de loup «Je veux dire... »
Raphaël s’excusa de trop parler et suggéra de se taire un peu, mais Maxime répliqua aussitôt qu’elle allait s’ennuyer si elle était la seule à parler.
«Oh bah. Ça dépend.»
Il mima une fermeture éclair qu’il refermait sur sa bouche, ouvrit la bouche en grand, sans en sortir un seul son, écarta grand les bras en faisant un signe de surprise. Il prit ensuite un air dépité et tourna les talons. Après quelques pas, il fit semblant de se cogner à un mur invisible, se frotta la tête puis posa ses mains devant lui, cherchant à tâtons la surface de ce mur invisible. Finalement il se tourna vers Maxima leva grand les bras avant d'enfin reprendre la parole.
«Bon, d'accord… T’as raison, ça va pas être pratique pour discuter. »
Pour ce qui était des loups-garous au cinéma, Raphaël ne garantissait rien pour ces futurs tournages. Il avait déjà prévu de mettre des gentilles sorcières dans son film, mais des loups, ça allait être compliqué à intégrer. Cependant, il y avait quand même des séries qui se finissaient bien pour les loups. Il en proposa une à Maxime, où justement il n’y avait pas de guerre, et que c’était juste un homme qui combattait le monstre en lui et qui cherchait à redevenir humain. Pas d’internet ? C’était pas un soucis, ils pouvaient s’arranger si elle voulait vraiment voir. Elle accepta l’offre du moldu, même si Raphaël se doutait que ça allait être compliqué pour elle de trouver un ordinateur.
Le moldu comprit immédiatement qu’il avait fait une boulette en répétant les propos de Cho Chang sur les loups-garous. La sorcière le contredit aussitôt en rétablissant la vérité. Raphaël s’excusa en expliquant qu’il n’était pas calé sur le sujet et qu’il se contentait juste de répéter ce que la mère de sa petite amie leur avait dit : qu’il n’y avait plus de Loup violent depuis un certain…Il avait oublié. Maxime lui donna un nom.
«Je… Je sais pas ? Sûrement oui, je n’ai pas trop fait attention. Je pensais pas que ça avait une importance, et puis c’était pas trop trop l’ambiance ce jour là.»
Raphaël donna plus de détails sur le contexte dans lequel madame Chang en était venu à parler de Greyback et des loups-garous. L’anniversaire de Nymphéa, le bracelet en argent… Il se sentait un peu idiot après coup, d’avoir eu cette idée, et d’en parler. Il ne cacha pas son embarras sur le sujet, mais Maxime le réconforta, en lui disant que l’idée n’était pas bête, après tout, les moldus avaient raison sur la pleine lune, ils aurait pu faire mouche ailleurs.
«C’est pas tant de me loup-er qui me dérange. »
Il expliqua qu’on se focalisait sur la bête, mais pas sur la personne prisonnière d’elle. Après tout, un loup-garou n’était qu’un monstre qu’une seule nuit par mois. Deux nuits dans les mauvais mois. Le reste du temps, le Docteur Jekyll devait vivre avec ce que Mr Hyde risque de faire à la prochaine Lune. Maxime lâcha une explication, de pourquoi on pense d’abord à la bête avant de penser à l’humain. Le moldu n'était que partiellement d'accord.
«Mhm… Je sais pas trop. Je pense pas que ça soit vraiment une question de mystère et de connaissance, pas pour ce sujet là en tout cas. Même si c’est bien une question de peur. Si, comme tu le dis, un lycanthrope est, par nature, violent, du moins une fois par mois, c’est normal d’en avoir peur. Du moins, de la partie bestiale qui surgit à la pleine lune. Alors oui, tu peux me sortir l’argument de “on a peur de l’inconnu”. Mais au final, un loup , il n’est dangereux qu’une fois par mois, et ça on le sait. Je veux dire… Le reste du temps c’est quelqu’un de normal. Par contre, pas besoin d’être un loup-garou pour être dangereux. Suffit de voir le Blood Circle. Pour un moldu comme moi, y’a rien de plus “normal” que ces gens qui tuent les “méchants sorciers”. Bah j’suis sûr que le Blood Circle est bien plus dangereux qu’un type qui se transforme en bête une fois par mois. Et pour le coup, je pense les sorciers craignent bien plus le Blood Circle que des loups qui peuvent hypothétiquement leur tomber dessus à la Pleine Lune.»
On pouvait ressentir tout le dégoût que Raph avait pour le Blood Circle et leurs méthodes. Mais il restait d’accord avec Maxime sur certains points, même s'il pensait que ça ne s'appliquait pas vraiment dans le cas des loups. Globalement, l’être humain avait tendance à avoir peur et à détester ce qu’il ne connaissait pas, ou mal. C’est probablement ça qui a motivé la création du Blood Circle. Et quelque part, la création du Conseil d’Administration sorcier, c’est un peu la même choses. Les sorciers étaient en légitime défense, mais tout de même : L’Ordre du Phénix et les Mangemorts, des ennemis de toujours, qui s’allient pour combattre les “Moldus”. Parce que Raph n’était pas dupe. Il était bien placé pour savoir que les Moldus ne faisaient pas l’unanimité. Même au sein de l’Ordre. Même dans l’entourage proche d’une personne aussi incroyable que Soledad. Donc oui, ce qu'on ne connaît pas, on le craint, et on détruit et on diabolise ce que l’on craint. C’était pour ça que les loups sont si mal-représentés dans les films. Carrément méchants, jamais gagnants.
La suite de la discussion était des plus inattendues. Même si Raph semblait comprendre ce que Maxime sous-entendait, il préférait en avoir le cœur net, et ne pas se contenter de choses avouées qu’à demi-mots. Mais c’était tellement improbable qu’il bafouillait un peu, et qu’il ne parvenait pas à finir sa phrase. Heureusement, Maxime le fit à sa place. Elle semblait sérieuse. Très sérieuse. Trop sérieuse. Mais d’un autre côté… C'était si improbable.
«Je… Excuse-moi mais… » Il eut un rire nerveux. «J’étais pas prêt. Je veux dire, tu me balances ça comme ça, sans tabous. Je veux dire, d’accord, je suis un ami de Soledad. Enfin je veux dire… Ouah, t’as vachement confiance quand même. Je veux dire… Putain, j’veux dire trop de trucs. » Il essaya d’organiser ses pensées. «T’en fais pas, je n’ai pas trop peur. Enfin, j’ai pas peur que tu me fasses du mal en tout cas. Mais… » Il eut un autre rire nerveux. «C’était juste tellement improbable. Nan mais en vrai.» Il reprit son calme. «Tu me fais pas marcher hein ?» Mais en vrai c’était plausible. Ça expliquait pourquoi elle se sentait autant concernée par le sujet. Et puis, ça expliquait aussi la tasse avec un loup. Ouais, ça se tenait. «Après… J’ai pas vraiment de questions précises, et puis, je veux pas avoir l’impression de te traiter comme une bête de foire.» En tout cas, il comptait bien éviter de lui demander comment elle s’était transformée. Elle a dit que c’était quelque chose de violent, et dans le doute il ne comptait pas raviver de mauvais souvenirs pour satisfaire sa propre curiosité. «Quand tu te transformes… Tu es consciente de ce que tu fais ? Je veux di… Ahem… Je comprends bien que c’est la “Bête” qui est maître, mais… la Maxime que j’ai devant moi, elle voit ce qui se passe ? Et en dehors de ces soir-là, tu ressens sa présence dans ta tête, ou ton corps ? » Réalisant qu’on pourrait croire qu’il la comparait à une folle, il se reprit. «Pardon, si je dis des choses offensantes ou déplacées, n’hésite pas à me le dire. J’ai pas du tout l’intention de me montrer insultant ou vexant. C’est juste que… Bah en dehors des trucs de moldus, je sais rien.»
Il repensa à un truc qu’elle avait affirmé un peu plus tôt. À propos de loups-garous qui aimaient ce sentiment de puissance, de destruction. Il avait bien compris qu’elle ne parlait pas d’elle.
«Tu connais beaucoup d’autres loups ? Vous vous êtes rencontrés comment ? »
Finalement, il ne manquait pas de questions, pour quelqu'un qui n'en avait pas.
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| Jeu 11 Fév - 16:03 Si t'es fier d'être un loup tape dans tes mains ft. Raph Ce mec était fou. Le genre de folie qui était proche d’une maladie incurable. Ce n’était pas tant le fait qu’il dise que ça dépendait, de quoi, j’aimerais bien le savoir. Non, ce qui était fou, c’est ce qu’il faisait derrière. Je l’observais attentivement, les yeux légèrement plissés tandis qu’il se prenait un mur qui n’existe pas. Alors soit ce garçon avait un don pas celui de voir des choses que d’autres ne verraient pas – ce qui était classe faut bien le dire – lui son don c’était de se prendre des trucs invisibles. Lorsqu’il finit par reconnaître, heureusement cela ne prit pas trop de temps, que j’avais raison, je lui fis une œillade amusée « J’aurais cru que tu mettrais plus de temps à t’apercevoir que j’avais raison. »
Comment ça il ne savait pas ? Ne pas s’agacer, ce n’était pas grave, pour lui ce n’était qu’un nom parmi tant d’autres et il est vrai que ça aurait été plus simple si le type c’était appelé TurtlututuchapoPointu, c’est juste que sur les copies c’est vite une galère à écrire. Moi ce nom m’avait marqué et encore, petite je n’avais pas la moindre idée de son identité, pas facile de mener une enquête avec juste un visage et une odeur, surtout quand le temps passe et que les souvenirs sont de moins en moins forts. Par contre une fois qu’enfin j’avais trouvé le nom de mon loup, je ne l’avais plus jamais oublié. Est-ce que ça avait de l’importance de savoir qui était Greyback pour lui, définitivement non, surtout que le type était mort avant sa naissance… peut être, difficile à dire vu que je connaissais pas son âge et les morts souvent, ils ne pouvaient pas nous faire grand choses. Et sûrement que je lui aurais donné raison d’ailleurs si moi je ne connaissais pas actuellement un Greyback en chair et en os qui, j’ose espérer pour les gens étaient pareil que son ancêtre… oncle, père je ne savais même pas… sinon si l’autre était pire et bah bon sang… ça craignait.
Nous discutions nature lupine et de l’extérieur, c’était plutôt amusant de voir que c’était le moins lupin des deux qui défendait la cause loup garou… Cause que je n’avais pas à défendre d’ailleurs, je savais bien ce que je valais pour ma part et pour le nombre de personne que je côtoyais dans ma vie, il me paraissait évident que j’étais loin d’être dangereux pour elles en dehors de la pleine lune… avant septembre, j’aurais même pu dire que je n’avais rien de dangereux, même à la pleine lune puisque prenant des potions. Pour le reste, je ne pouvais qu’être d’accord, Le Blood Circle était à mes yeux bien plus dangereux que des loups-garous, encore que tout dépendait du loup en question et de son envie ou non de pourrir la vie des gens. Je réfléchissais quelques secondes, comme quoi ça arrivait, faut pas désespérer, même moi j’en étais capable. « La différence entre les deux c’est qu’un membre du Blood Circle soit il blesse et on peut s’en sortir avec des soins, soit il tue. Dans les deux cas, nous savons à quoi nous attendre. Un loup garou qui tombe sur un sorcier ou un moldu à la pleine lune c’est la mort dans le meilleur des cas, la transformation dans l’autre. Cette transformation c’est l’inconnu, l’inconnu effraie et on ne va pas se mentir, personne. » ou presque parce que je connaissais malheureusement des gens partants pour cela « n’a envie de se transformer en loup garou. Voilà pourquoi les loups ça effraient tant. » même si le Blood Circle effrayait sûrement, on savait tous à quoi s’attendre. j’ai l’impression qu’on parle de Théo, il dit je cite merde raphaël.
Ah merde, j’étais tombée sur un gars qui ne voulait pas me croire. Non mais comment ça il pensait à une farce. Non mais un peu de respect, j’ai l’air d’avoir un humour aussi merdique… Bon oui, mais là je ne souriais pas, je me contentais de le fixer. Ce n’était pas le fait qu’il soit l’ami de Soledad qui me poussait à le lui dire, alors je ne dis pas, ça jouait en sa faveur, j’avais une confiance aveugle en Soledad et si elle avait jugé qu’il était digne de savoir qu’elle était une sorcière, il était digne de savoir que j’étais un loup-garou et puis soyons honnête, je n’avais pas honte de l’être, il n’avait pas l’air de les détester ou bien il cachait que trop bien son jeu… Je secouais négativement la tête lorsqu’il me demanda si je le faisais marcher. Pas le moins du monde. J’eus un sourire en l’entendant faire preuve de délicatesse et de vouloir me préserver. « Si je te posais des questions sur la technologie, que je voulais que tu m’expliques le fonctionnement d’internet par exemple, aurais tu l’impression d’être une bête de foire ? »Je haussai un sourcil avant de sourire « Non, tu as des connaissances parce que tu as vécu avec internet et que tu peux me répondre, j’ai les réponses au sujet loup-garou parce que j’en suis un. Je n’aurais rien dit si je pressentais que tu serais le genre de personnes à me traiter différemment à la seconde où tu l’aurais su. »
Il semblerait que j’ai très bien réussi à le convaincre qu’il pouvait me poser des questions puisqu’il commença par le sujet transformation. J’essayais d’être le plus précise possible pour lui donner une image réaliste de la façon dont je le vivais « Oui, j’ai conscience de tout. C’est juste que mon corps ne m’obéit plus. C’est une sensation horrible à vivre, surtout quand tu sens que la bête a pour cible quelqu’un que toi tu connais et que tu assistes impuissante à une traque. » Par chance, la seule fois où c’était réellement arrivé, en dehors des soirées avec Kesabel et sa meute, Poil de Châtaigne s’en était tirée admirablement bien et la louve que j’étais n’avait rien eu à se mettre sous la dent. « Pour le reste, il faudrait demander à quelqu’un qui a été transformé plus vieux que moi et qui a un véritable souvenir de sa vie avant d’être un loup-garou, je suis incapable de te dire si je ressens véritablement sa présence ou si c’est moi qui l’imagine. Dans tout les cas, je dirais que j’entends mieux que les autres humains. » ça je m’en étais aperçue très vite que ça venait du loup-garou « Ah et l’odorat est beaucoup plus dévleoppé. » Pour les autres sens bah franchement aucune idée le poulet avait un goût de poulet et la mangue un goût de manque… la vue et bien j’avais l’impression de voir toutes les couleurs. Peut être étais je un peu plus vive que les autres mais il me semblait que ça soit dû à mon tempérament plus qu’à ma condition. Pareil pour ce caractère qui me faisait réagir au quart de tour, étant donné que j’étais capable de mettre des dérouillées à mes camarades en étant enfant, il me semble que ça venait uniquement de moi. Je lui adressais un sourire « Respire Raphaël, je ne suis pas offensée. Je ne me vexe pas si facilement. » Non qu’il ne me disait pas de la fermer, je pense que tout devrait aller très bien. Et puis j’étais intéressée par le sujet, ça me plaisait d’être interrogée, non pas que je veuille faire un exposé sur les loups-garous, mais quelqu’un d’intéressé par le sujet sans juger, sans avoir envie d’être transformé, c’était classe.
« Beaucoup, j’irais pas jusque là. Déjà, il est facile de repérer un loup-garou à l’odeur, c’est plutôt pratique, donc j’en connais à l’école mais sans parler à beaucoup. » faut dire qu’ils assumaient rarement, le seul que je fréquentais étant Aidan pour le coup. Quant au reste et bien soyons honnête « Je connais une meute entière. » passons sous silence le fait qu’ils étaient pas des enfants de chœur et que je détonais… avec Aidan à présent, au milieu d’eux, les deux petits moutons chez les loups, nos chances de survies frôlaient la catastrophe « Je les ai rencontré un soir de pleine lune, je me suis dit que j’allais m’incruster à leur meute alors je suis entrée sur leur territoire, une idée pourri, oulalah que ça aime pas les intrus ces petites bêtes. » et pourtant, je pense que je pouvais le dire sans trop mentir « à présent je dirais que la plupart des membres de cette meute m’aiment bien. » Forcément vu que je picolais avec eux régulièrement, ils ne pouvaient que m’aimer. « D’autres questions monsieur ? » Si je proposais, il saurait qu’il n’était pas une bête de foire n’est ce pas ?
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| Dim 14 Fév - 6:25 Vraiment, faut pas croire ce qu'on lit dans les contes. « Tout le monde Personne ne veut prendre sa place.»
Le moldu et la sorcière commencèrent à aborder le sujet des loups de manière sérieuse. Finis les jeux de mots rigolos, et les séries moldues. Place aux vraies histoires de loup-garou. Finis également les préjugés, les fausses croyances, il fallait laisser la vérité s’exprimer. Les loups-garous violents existaient toujours, et c’était d’ailleurs la définition même d’un Loup-Garou : ils étaient dangereux pendant leur transformation. Et même s’il y avait des lycanthropes qui luttaient contre l’animal en eux, d’autres aimaient ce sentiment de puissance, ce goût pour la violence. Raphaël avoua son ignorance sur le sujet, expliquant que tout ce qu’il le savait, il le savait de la mère de son amie, et que les croyances moldues étaient assez loin de la réalité.
Sauf pour la Pleine Lune. Les moldus ne s’étaient pas plantés pour ça, ils auraient pu avoir raison également pour la toxicité de l’argent. Mais ce n’était pas de s'être trompé qui posait problème au moldu. Ce qui lui posait problème, c’était qu’à ce moment-là, il voyait les loups comme un danger, comme des monstres. Trois mois, c’est court dans l’espace d’une vie, mais pourtant c’est ce qu’il a fallu à Raphaël pour s’ouvrir au monde de la magie et de finalement se faire la réflexion que, avant d’être une bête, les loups-garous étaient avant tout humains. Le français se désola de cette situation, du fait de toujours se focaliser sur la bête, et non sur l’humain. Pourtant, les lycanthropes étaient plus souvent humains que loups. Il n’était d'ailleurs pas tout à fait d’accord avec la théorie de Maxime. Les loups garous, c’était assez connu comme sujet, du moins dans le monde des sorciers. Ils savaient le danger qu’ils représentent, et le fait que ce danger ne soit présent qu’une nuit par mois, deux maximum. Ce n'était pas un mystère. Et puis apparemment, il existait des potions pour atténuer l’emprise de la bête. Pour Raph, la peur, et donc la haine, qu’on pouvait avoir vis-à-vis de ces personnes n’était pas rationnelle, d’un point de vue objectif. Maxime ne se laissa pas abattre, et exposa d’autres arguments. Personne n’a envie de se transformer en loup garou… Elle n’avait pas tort. On ne savait pas à quoi s’en tenir en se transformant… Ne pas avoir le contrôle de son propre corps. Raphaël sentit un frisson lui parcourir l’échine. Il repensa à ce qu’il lui était arrivé l’été dernier. Ce mystérieux enregistrement qu’il avait retrouvé dans son téléphone, en décembre, et qui datait de juillet. Enregistrement dans lequel on l'entendait être torturé et dans lequel, à la fin, il a pu s’entendre parler d’une voix coopérative et docile… Ne pas avoir le contrôle. Faire des choses contre sa volonté. C'était quelque chose qui le terrifiait. Ce n'était pas pour rien qu'il s'était entraîné à résister à l'Impérium. Maxime avait raison. Personne n’a envie d’être transformé. Personne n’a envie de perdre le contrôle.
«Oui… Tu as raison.»
Il n’ajouta rien de plus. Il n’y avait rien à ajouter, ni à débattre. Les lycanthropes n’étaient pas des monstres, mais des victimes d’une terrible maladie. Ce n’était pas parce qu’on était compatissant avec des malades que l’on avait envie de prendre leur place.
Maxime finit par lui avouer qu’elle était elle-même une louve et que, par conséquent, elle pouvait répondre à toutes les questions qu’il voulait lui poser. C’était tellement improbable que, aux yeux du moldu, soit elle se foutait de lui, soit c’était un signe du Destin. Mais visiblement, elle était très sérieuse. Raphaël émit quelques réserves sur les questions qu’il pouvait se poser. Il n’avait pas spécialement prévu d’interviewer qui que ce soit, et il n’avait pas de questions précises en tête. En général, découvrir quelque chose faisait se poser des questions et les réponses à ses questions provoquaient de nouvelles questions. C’était plutôt compliqué d’avoir des questions à poser sur un sujet qu’on ne connaissait pas du tout. Il ne voulait pas la bombarder de questions, il ne voulait pas lui donner l’impression qu’il la voyait comme une bête de foire. Elle tenta de le rassurer en affirmant qu’elle savait que ce n’était pas le cas, et en comparant la situation avec le Moldu et la technologie, qu’il ne se sentirait pas offensé.
«Bah… Euh… Je ne sais pas… Oui, tu as raison, je suppose. Enfin… Après tout dépend comment les questions sont tournées et des motivations de la personne, mais oui, je suppose que si c’est pas mal intentionné, pas de raisons de mal le prendre.. En tout cas, merci de la confiance que tu m’accordes. C’est… C’est plutôt touchant en fait.»
Dans la situation contraire, Raph n’aurait probablement rien avoué. C’était déjà rare qu’il parle du monde magique avec des personnes qu’il connaissait, de peur de se faire entendre par quelqu’un dans la rue. Alors lâcher ce genre de secrets à un inconnu. Il finit par céder et poser quelques questions. Pour quelqu’un qui voulait éviter d’aborder les circonstances de sa transformation, il avait rapidement mis les pieds dans le plat car, après avoir appris qu’elle était consciente quand le loup agissait, il comprit qu’elle avait été transformée très jeune. Tellement jeune qu’elle n’arrive pas à discerner si elle ressentait la présence du loup ou si c’était elle qui l’imaginait. Par contre, elle avait pu constater que la plupart de ses sens étaient altérés par rapport à ceux des autres personnes. Elle le rassura également sur le fait qu’il ne demandait rien de déplacé et qu’elle ne se vexait pas si facilement.
«Je comprends, je comprends. Mais bon, on se connait pas du tout. On dit toujours que y’a pas de soucis, qu’on peut parler de tout, jusqu’au moment où on touche un sujet tabou, ou blessant. Et c’est pas du tout mon intention.»
Le Moldu posa d’autres questions. Elle connaissait d'autres loups, car ils pouvaient se "sentir" entre eux.. Apparemment, il y avait d’autres Loups Garous à Poudlard.
«Oh putain… J’avais pas pensé à la scolarité… Ça se passait comment du coup pour toi, et pour les autres du coup. Les nuits de Pleines Lunes, j’imagine que vous ne dormiez pas dans les dortoirs. Bon je suppose aussi que vous preniez votre potion, mais si j’ai bien compris, ça permet juste de vous rendre moins dangereux, ça n’empêche pas la transformation. Et c’est la première fois que j’entends parler de loups-garous à Poudlard, donc je suppose que sans que ça soit vraiment secret, c’est pas le genre de truc qui se sait trop. Oh la vache... La gestion du truc... »
Raphaël était persuadé que Nymphéa lui aurait parlé de camarades de dortoir, ou de cours qui seraient des loups-garous. Il ressentit des picotements dans sa nuque. Et s’il y avait eu un loup-garou avec eux ce jour-là qui avait entendu les raisons pour lesquelles il avait choisi un bracelet en argent ? Il se sentait encore plus honteux. Il ne pensait pas à mal. En fait, il n’avait pas pensé du tout sur le coup. Elle parla également d’une meute entière qu’elle connaissait, qu’ils aimaient pas trop les intrus mais qu’ils l’aimaient bien. Raphaël ne releva pas de suite.
«Tu sais quoi… Je suis bien content, après coup, que l’argent ne soit pas efficace contre les loups. Sur le coup, je pensais vraiment que c’était un cadeau attentionné. Maintenant… Je trouve ça déplacé… Je veux dire… Je pense que si quelqu’un offrait un objet repousse-moldu à une personne de mon entourage, ça me blesserait un peu. Même si je n’ai jamais chercher à te viser toi, je te présente mes excuses pour ce geste discriminant que j’ai eu il y a quelques mois. Je ne pensais pas à mal, vraiment.»
Il était trop occupé à culpabiliser pour réellement réaliser ce qu’elle avait dit à propos de cette meute. Il réagit donc après un long moment de décalage.
«Attends, tu as bien dit une meute juste avant ?» Elle avait bien utilisé le mot “meute”. Pas une bande, ni un groupe. Non, non. Une meute. «Genre… Comme des vrais loups, ils chassent en groupe ?» Il ne saurait l’expliquer, mais cette formulation le dérangeait un peu. «J’veux dire, quand tu parles de meutes, c’est une façon de parler, c’est juste une bande de potes qui ont la même particularité.» Il recommença à culpabiliser. Est-ce qu’il se méfiait ou qu’il avait peur de cette meute ? Si oui, est-ce que c’était justifié ? Est-ce qu’il était en train de juger un groupe de personnes uniquement parce qu’ils étaient des loups ? Non… Il ne se posait pas les bonnes questions. Les formulations de Maxime étaient bizarre. Meute. Territoire. Intrus. «Et toi, tu les aimes bien ? Ils sont sympas ?»
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| Lun 15 Fév - 15:15 Si t'es fier d'être un loup tape dans tes mains ft. Raph Bon nous allons passer rapidement sur le fait que j’avais raison, parce que ça n’était pas une nouveauté, moi je pense avoir régulièrement raison, ce sont les autres gens qui n’ont pas la même vision des choses. Ce sur quoi il fallait se concentrer, c’était sur le fait que j’étais un loup et que ce brave garçon cherchant à savoir plus de choses sur les loups-garous, venait de croiser la route d’un représentant de cette espèce, si tenté qu’on soit apparenté à une espèce bien entendue. Voilà que ça le dérangeait de poser des questions, allons bon si je n’avais pas voulu qu’il sache quoi que ce soit, je n’aurais rien dit. Si je parlais c’est bien parce que j’en avais envie. Sa réponse était des plus étonnantes. Non mais ça merci, on parlait d’une affaire entendue, bien sûr que ça dépendait de la personne en face, enfin je n’étais pas en train de parler à quelqu’un qui semblait avoir en horreur les loups. Il voulait en savoir plus, je n’allais pas m’amuser à le laisser sans information alors que je pouvais les lui donner. J’esquissai un sourire suite à ses remerciements avant de dire «A mon sens, ne pas en parler, c’est avoir honte. Je n’ai pas honte de ce que je suis. Je ne fais rien de mal, je n’ai pas à rougir d’être un loup-garou.» bon tout était toujours relatif bien sûr, je n’assumerais pas d’être un loup-garou ou même une sorcière sans avoir la certitude que je n’étais pas face à quelqu’un ayant en horreur toute forme de magie.
Je répondais à ses questions avec enthousiasme, plutôt contente de voir quelqu’un d’intéressé par des détails qui pourraient sembler insignifiant. Lorsqu’il reprit la parole pour me reprendre, je me contentais d’un haussement d’épaule fataliste «ça pourrait être vrai pour n’importe quel sujet et tout aussi vrai avec quelqu’un que l’on connaît.» Par exemple je pouvais dire que je connaissais Kesabel, pas par cœur d’accord mais je le connaissais et j’avais beau l’apprécier sous certains angles, c’était la personne qui arrivait le plus à me blesser par son comportement et ses mots, donc bon si j’arrivais à me remettre de mes échanges houleux et de mes déceptions avec ce gros méchant loup, ce n’est pas Raphaël qui allait me perturber outre mesure.
Il n’avait pas pensé à la scolarité ? Logique, c’était quelque chose que moi-même je n’aurais pu imaginer avant de le vivre. Comment ça se passait ? «Et bien je ne peux parler que pour moi puisque je ne suis pas assez proche des autres.» et que je n’avais pas la moindre idée de comment ça pouvait se passer pour eux. «Je faisais le mur à chaque pleine lune et j’allais faire un tour.» merci la potion hein, bon et pendant toute ma scolarité je cherchais l’odeur de Kesabel dans la forêt, ce qui m’avait pas mal occupé et qui avait bien longtemps été une quête vaine. «Non la potion n’évite pas la transformation, c’est juste qu’on reste seul maître à bord, c’est plus agréable.» et c’était le seul avantage, la potion était dégoutante, ça rendait pâlot une semaine avant surtout quand on avait pas l’habitude, à force je ne sentais plus le goût, forcément. «Crois moi, quand on a vécu une nuit en compagnie d’un loup en pleine possession de ses moyens dans notre propre en tête, on sait qu’on a tout intérêt à gérer, j’ai beau être un peu tête en l’air parfois et oublier bien des choses, je n’ai jamais oublié une transformation.» c’était d’ailleurs ce qui devait prouver l’importance du truc pour moi, le fait de ne jamais avoir merdé en plus de dix ans... bien qu’ayant dû faire une croix sur mes potions pour rejoindre la meute de Kesabel. «Et tu as raison, ça ne se sait pas trop, les gens ont honte et peur d’être rejeté.» et parfois, c’était le cas, je le savais bien.
Alors qu’il s’excusait pour le cadeau qu’il avait voulu offrir à Nymphéa, je plongeais un regard rempli de conviction sur lui avant de le contredire «Et bien si ça marchait, je trouverais que c’est la meilleure idée du siècle et j’en donnerais un moi-même à Soledad pour empêcher qu’elle soit attaquée par les loups.» Je parlais de Soledad parce que je n’avais pas de petit ami – à cause de Kesa – et que c’était Soledad la personne la plus proche de moi. «C’est différent d’un objet anti moldu, si toi tu veux faire souffrir quelqu’un, c’est ton choix, si j’oublie de prendre ma potion et que je fais souffrir quelqu’un, c’est ma faute mais ce n’est pas mon choix. S’il existait un matériau pour protéger les gens des loups-garous je ne t’en tiendrais pas rigueur d’en donner aux gens que tu aimes.»
J’avais parlé de meute ? Euh? Probablement hé ho je débitais un nombre de mots à la minute relativement conséquent, alors me souvenir de chaque terme, ça n’était pas évident, il pouvait faire un effort et relever sur le moment pas un peu trop tard, sinon bien sûr que j’oubliais. Je le regardais sentant un poids se déposer dans mon ventre. Chasser en groupe, oui c’est ce que nous faisions mais l’avouer c’était nous faire passer pour des monstres. Je réfléchissais sur comment formuler tout ça, bon il m’aidait en parlant, beaucoup, sans que je n’aie vraiment le temps d’argumenter. Par contre il me prenait pour une imbécile en me demandant si c’était une façon de parler, bien sûr je prenais mes termes au pif, quelle maladroite. «Non, non je suis formelle, c’est une meute mais on ne passe pas notre temps à chasser la biche.» bah oui les humains c’était mieux, bien joué Maxime «Ni les humains.» voilà on n'allait pas le laisser penser qu’on était tous des barges, en plus pour peu que derrière il en parle à Sol, je ne voulais pas un questionnaire de la part de maman ours parce qu’elle voudrait tout savoir et je ne voulais pas lui mentir. C’est quoi cette question de merde ? Comment ça je les aime bien ? Non en réalité je méprisais et jugeais la moitié de la meute parce que je les trouvais dangereux mais ça j’allais éviter de le dire «Ton cercle d’amis, tu l’aimes bien ? Et bien c’est exactement la même chose.» un petit mensonge. «Je ne suis pas avec eux parce que la solitude durant 6h m’ennuie.» non j’étais avec pour tuer Kesabel, tellement mieux. «Je le suis parce que je les aime bien. Bon bien sûr comme dans tous les groupes d’amis, il y en a des plus sympathique que d’autres.» Voilà, autant assumer, il y en a je les aimais pas et je m’en portais pas plus mal de dire la vérité.
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| Mer 17 Fév - 19:59 T'en fais pas, mon pti loup «T'aimerais être normale ?»
Du point de vue de Maxime, cacher le fait qu’elle était une Louve revenait à en avoir honte d’en être une. Elle ne faisait rien de mal.
«Ah… Ouais, je comprends… Je voyais pas les choses comme ça. Je suppose que vous n’avez pas trop la côte chez les sorciers, donc ne pas le crier sous tous les toits, c’est une question de sécurité. Enfin, je me doute bien que tu ne le cries pas à tue-tête à qui veut l’entendre. »
Pour Raphaël, il était possible de garder le secret tout en en étant fier. Il n’y avait aucune honte à ne pas vouloir risquer d’avoir sa tête plantée sur une pique. En tout cas, il était surpris et flatté qu’elle lui accorde sa confiance. Elle répondit à ses question avec plutôt d’entrain et le moldu lui demanda de ne pas hésiter à lui signifier s’il posait une question déplacée. Même si elle ne se vexait pas facilement, il y a forcément des terrains sensibles et comme ils ne se connaissaient pas, il ne voulait pas se risquer à marcher sur un sol glissant. La sorcière rétorqua que ça aurait pu arriver avec n’importe quel sujet et n’importe qui, même un proche.
«Évidemment, mais avec quelqu’un qu’on connaît, on sait ce qu’il faut éviter comme sujet. Du moins en partie, on est l’abri de rien. »
Le moldu continua donc de poser des questions. Au début c’était sur la transformation. Était-elle consciente pendant que l’Autre agissait ? Visiblement oui, et elle ne peut pas agir. Par contre, elle a été contaminée suffisamment jeune pour ne pas être capable de déterminer s’il y avait une différence en elle depuis sa transformation. Si le Loup était vraiment là, ou si elle l’imaginait simplement. Elle lui apprit ensuite qu’elle connaissait d’autres personnes comme elle, victime de lycanthropie. Entre eux, ils pouvaient facilement se reconnaître et elle en connaissait pas mal à Poudlard, même sans leur parler. Des réponses qui, comme prévu, soulevèrent de nouvelles questions. Comment avait-elle pu gérer ses transformations durant son année scolaire ? Elle, et tous les autres d’ailleurs. Si la potion n’empêchait pas la transformation, et que ce n'était pas quelque chose qui se savait vraiment, ça voulait dire que le secret était bien gardé. Elle lui expliqua qu’elle faisait le mur à chaque pleine lune.
«Attends attends… Tu faisais ça… Seule ? Les profs ne pouvaient pas t’aider. J’veux dire, vous arrivez au collège à… Douze ans ? Treize ans ? Et tu devais t’arranger pour faire le mur les bons jours, te procurer et prendre la potion. C’est pas une question d’oubli, et de calendrier. Je me doute bien qu’un truc que Mère Nature t’impose une fois par mois, tu l’oublies très difficilement. Pour ce qui est de la honte et de la peur… » Il fit une courte pause… «Je peux comprendre… Il n’y a pas de honte, comme tu l’as dit, les Loups-Garous sont les premières victimes de leur malédiction, c’est pas leur faute. Mais peur d’être jugés… C’est une réaction normale. Déjà sans avoir un secret aussi lourd c'est pas toujours facile.»
Raphaël se sentait de plus en plus mal avec cette histoire de cadeau en argent. Encore une fois, Maxime le rassura sur le sujet. Il ne pensait pas à mal et cherchait juste à protéger son amie. Elle trouvait même que l’idée était bonne.
«Ça a l’air tellement simple comme tu me dis ça. Mais je suppose que tu as raison… Encore une fois. Ça t’arrive d’avoir tort ?»
Le moldu réagit un peu en retard à ce que la lycanthrope lui disait juste avant. Une meute ? Comme une meute de loups qui chasse ? Ah non c’est bon ! Ils ne chassaient pas la biche. Attends quoi ? Raphaël ouvrit de grands yeux. C’était un sous-entendu ou… Non ça va. Ils ne chassaient pas non plus les humains. Il n’y avait pas de sous-entendu, c’était juste une manière de dire qu’il passaient paisiblement du bon temps. Elle semblait surprise que le moldu lui demande si elle les appréciait.
«Ah, oui bien sûr. C’est juste que tu soulignais le fait que la plupart l'apprécient maintenant. Du coup je savais pas trop si vous étiez amis, ou si vous vous tolériez juste. » Elle précisa quand même que y’en avait quelques uns avec qui le courant ne passait pas. «Ah bah après, on peut pas avoir des affinités avec tout le monde au sein d’une bande. En général tu t’entends bien avec une personne, puis les affinités avec les autres viennent avec le temps. Ou pas.» Raphaël resta silencieux un moment. Il ne pouvait pas s’empêcher de faire le lien entre les membres de cette meute et le fait qu’elle lui avait dit plus tôt qu'elle pouvait lui assurer qu’il y avait des loups qui cherchaient des victimes. Raph supposa que comme dans toutes les bandes, il devait bien y avoir un salopard ou deux qui trainaient, mais il préféra ne pas relever. «Je sais bien que t’as pas honte d’être ce que tu es… Mais si tu pouvais, tu arrêterais de l’être ? Enfin, j’imagine que ça doit être assez chaud de t’imaginer sans toi, si tu n’as connu que ça. Mais t’aimerais vivre sans ça ? Faut vraiment que je trouve le moyen de te télécharger cette série, j’ai le sentiment que ça devrait te plaire. D’ailleurs… Les vampires existent aussi ? Et les chasseurs de loup-garous ?
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| Ven 19 Fév - 16:51 Si t'es fier d'être un loup tape dans tes mains ft. Raph Est-ce que j’avais besoin d’avoir la côte chez les sorciers moi ? Mais non, on s’en foutait de la côte de popularité, le principal c’était d’être invité à certaines fêtes, de picoler comme un trou… si c’est important d’abord et d’avoir un job… Même si j’avoue que quand j’avais annoncé être un loup à ma future employeuse, je n’en menais pas large parce qu’effectivement, je savais bien que les loups ça n’était pas toujours bien vu. « Disons que c’est quelque chose que je dis assez facilement aux gens, je n'ai jamais été partisane des secrets et c’est important pour moi je suppose d’être accepté avec la panoplie oh au fait je deviens une bêbête poilue les soirs de pleine lune. Je ne dis pas que ça fonctionne à tous les coups mais c’est d’ailleurs ce qui m’intéresse, je fais le tri de mes amis ainsi ou alors ils font le tri dans leurs amis. Ça dépend du point de vue. »
Oui, alors j’ai envie de dire de source sûre, les gens qui nous connaissent bien, par exemple un loup-garou que je ne nommerais pas mais à qui je pense très fort, qui savent très bien les leviers sur lesquels appuyer pour faire chier et bien ils ne s’en privent pas et arrivent très bien à être vexant. C’est comme ça, il faut le noter et il le nota d’ailleurs en disant qu’ils étaient à l’abri de rien. Ah ça, elle pensait être protégé dans un orphelinat en pleine nuit et avait eu la désagréable conviction qu’on était en sécurité nulle part, ce qui était un peu traumatisant.
Attends, attends ? Oui bah je voulais bien attendre… Quoi par contre et bien c’est une bonne question. Je le regardais un peu intriguée… bah personne ne se transformait avec moi oui, je préférais être tranquille, surtout à cette époque en réalité. Rah mince il parlait trop je n’avais pas le temps de tout suivre, je le savais, j’aurais dû lui couper la parole parce qu’il y allait forcément avoir un truc que j’allais oublier, les gens ils pensent trop que poser trente six questions en une fois, c’est ultra évident pour l’interlocuteur et bah non mon gars fais des pauses pour que je puisse en placer une. merde je peux pas faire de vanne sur mère nature, je suis déçue Ah ça y est il avait fini. Je restais à essayer de me remémorer tout ce qu’il avait dit et faisait un petit récap en commençant par la fin « Pour ça que maintenant je n’en fais plus un secret, mais quand je suis arrivée à Poudlard, je crois j’avais un peu peur d’être virée donc j’essayais de ne pas trop en parler. » Qu’est ce qu’il avait dit d’autres, ah oui seule « Oui j’étais seule à me transformer, mon tuteur. » erk « me fournissait les potions et moi je me débrouillais pour les prendre, ne pas oublier la pleine lune et me transformer loin de toute personne au cas où la potion ne marchait pas bien ? Ai-je oublié quelque chose ? »
Oh bon sang, j’aurais dû l’enregistrer – et faire écouter cet enregistrement à Alexis hein – parce que bordel ! enfin quelqu’un qui assumait le fait que j’aie toujours raison. Purée, j’avais pas un peu les chevilles qui enflent là ? Ce petit sourire tout fier tandis que je répondis joyeusement « Je ne crois pas. » une petite pause avant de dire moqueuse « ou alors les gens ont tellement peur que je les croque qu’ils ne me disent rien. » Tu parles, je faisais pas très peur si ? Faudrait que je fasse un sondage auprès de gens neutre, genre la meute… voilà eux ils diraient tous que je faisais pas flipper du tout, franchement meilleur plan ever.
Parler de la meute par contre, ça avait été une grosse bêtise, je m’en étais rendu compte direct, comme quoi des fois il m’arrivait d’avoir tort. Je ne voulais pas qu’il prenne peur, qu’il voit la meute comme quelque chose de dangereux, ce qu’ils étaient à n’en pas douter mais je n’avais pas envie d’être vue comme un monstre sanguinaire, ça n’était pas le cas ! J’étais droite dans mes bottes et je n’avais jamais rien fait de mal, même le type que j’étais sensé entraîner, c’était plus une mascarade qu’autre chose, enfin je ne prenais pas de potions j’étais dangereuse mais il connaissait tout ce qu’il avait à savoir pour duper ma louve et ne pas être trop en danger. J’essayais donc de faire preuve de bon sens et de ramener la conversation sur une piste un peu moins craignos. Est-ce qu’on était ami… oulah non, grand dieu non. Enfin entre eux probablement, moi je n’étais que l’intruse donc je pense qu’ils me toléraient parce que leur chef me tolérait et que si Kesabel disait attaquez là et bien j’avais intérêt à courir vite. Pourtant, il y en avait qui je m’entendais bien e t d’autres avec qui c’était tendu, faut dire ils étaient tordus est ce que j’avais une tronche à être avec des tordus. Pour ce qui était de bien s’entendre avec une personne, j’avais rejoint la bande pour Kesa et on ne peut pas dire que ça soit lui avec qui je m’entendais le mieux. Encore que, ça dépendait des moments. « Il y en a même après cent ans, je crois que leur tête ne me reviendrait pas. »
La question qu’il posa par la suite. Je le regardais longuement, c’était une question que je m’étais souvent posé. Sauf que ce qui me dérangeait ça n’était pas d’être un loup-garou. Oui, c’était chiant une nuit par mois et encore, j’avais une potion, probablement que ça avait un peu changé mon caractère mais quand je me regardais dans un miroir, j’étais plutôt fière de la personne que j’étais devenue alors bien sûr j’avais fait des erreurs, sûrement que j’en faisais actuellement et que j’en ferais dans mon futur mais pour autant, je n’étais pas à plaindre. « Non, si j’avais le choix, je crois que je resterais un loup. » Comment pourrais je à la fois dire que je n’avais pas à avoir honte et à la fois vouloir m’en séparer. « Elle fait partie de moi cette louve, les épreuves nous les surmontons ensemble. » Je repenssais à une conversation que j’avais eu avec Kesabel il y a de cela quelques temps « Elle m’apporte des choses, je lui en apporte en retour, c’est une sorte d’équilibre et je ne pense pas que je serais capable de me regarder dans un miroir si je me séparais d’elle. » de la même façon que si on lui donnait le choix, j’espérais qu’elle me garderait avec elle, nous ne faisions qu’un. Je rigolais lorsqu’il me demanda pour les vampires « Aucune idée. » et pour les chasseurs de loups-garous « Oui, je crois que ça s’appelle la brigade de chai pas quoi mais ils sont mauvais pour ce que j’en sais… je n’en ai jamais vu un seul membre, peut être qu’elle n’existe plus tu me diras, faudrait que je me renseigne. »
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| Lun 22 Fév - 13:42 Êtes-vous prêts pour un conte de fées d'antan ? «Je suis plein de gras et de sel»
Maxime lui révéla ne pas être partisane des secrets. Raphaël était comme ça… Avant. Il avait toujours été quelqu’un de sincère. Mais ça… c’était avant d’arriver à Londres, avant de découvrir le secret magique et d’intégrer l’Ordre. C’était là qu’il avait commencé à mentir ou de cacher des histoires. À force de faire des promesses de garder secret certaines choses, il était devenu un menteur qui tentait de camoufler énormément de choses à ses amis ; pour les protéger ou se protéger lui. Cela dit, elle n’avait pas tort. C’était une bonne manière de faire le ménage dans son cercle d’amis. Pourquoi s’emmerder avec des gens qui n’aimeraient pas qui on était vraiment ?
«Ton raisonnement se tient. J’avoue que je ne sais pas trop ce que j’aurais fait si j’étais dans ta situation. J’imagine que j’aurais gardé le secret, sauf auprès de quelques personnes en qui je sais que je peux avoir confiance. »
Le moldu fut ensuite choqué d’apprendre que la sorcière devait gérer seule ses transformations à l’école, et ce dès le collège. Raphaël enchaîna les questions et les hypothèses. Il ne voyait même pas que Maxime essayait d’en placer tellement il parlait. (Ouais, j’avais trouvé que c’était bien trouvé de tourner ça comme ça pour mère Nature. Être une femme, et un Loup-Garou, franchement c’est ça fait des mois compliqués à vivre quand même... )
«Ils avaient le pouvoir de te virer juste parce que t’étais une louve ? » Ou alors c’était juste la crainte d’une petite fille qui avait peur de sa différence ? «Bon, tu avais au moins ton tuteur, c’était déjà ça. Et non t'as rien oublier, je crois. Désolé, j’ai tendance à m’emballer quand je commence à parler et poser des questions. Faut pas hésiter à me couper, sinon je peux parler pour deux. Faire des questions, supposer des réponses, qui engendrent des nouvelles questions… »
Lorsque Raphaël demanda à Maxime s’il lui arrivait d’avoir tort, elle lui rétorqua joyeusement que non, ou alors que les gens avaient trop peur de se faire manger pour la contredire.
«Oh, je me fais pas de soucis là dessus. Je suis plein de gras et de sel. Un véritable poison. D’ici quelques mois je ne dis pas, mais je peux encore te contredire sans risquer d’être savoureux pour toi !»
Ils parlèrent ensuite des loups que Maxime connaissait, et plus particulièrement d’une meute qu’elle avait rejoint. Raph était intrigué par les termes qu’elle avait employés. Une meute, la plupart l'appréciait. Il se demandait si c’était vraiment un groupe d’amis ou juste un groupe… tout court. Un peu comme ces guildes dans les jeux ; il y a les guildes d’amis, et celles que l’on rejoignait par pur intérêt, pour pouvoir progresser et où les affinités entre les membres étaient moindres. Elle lui fit un peu peur quand elle parlait de chasser ensemble, , avec la meute, mais elle se corrigea rapidement pour dissiper tout quiproquo. Elle concéda ensuite qu’elle n’appréciait pas tous les membres de la meute, qu’il y en avait qui, même avec le temps, elle ne pourrait pas les encadrer.
Finalement, Raphaël lui demanda si elle resterait une louve, si on lui laissait l’opportunité de ne plus l’être. Après un court silence où elle le dévisagea, elle finit par lui répondre. Le jeune homme n’était, en fin de compte, pas si surpris de la réponse. Après tout, elle n’arrêtait pas de dire qu’elle était fière d’être louve et qu’elle n’avait pas à avoir honte. Mais ne pas en avoir honte et vouloir le rester, c’était deux choses différentes. Il commença à ouvrir la bouche pour lui demander pourquoi, mais elle commençait déjà à répondre à la question qu’il comptait poser. La louve faisait partie d’elle et elles surmontaient ensembles les épreuves qui s’opposaient à elles. Un certain équilibre s’était installé entre les deux et chacune apportait à l’autre.
«Elle… Je crois que je comprends un peu ce que tu essayes de me dire. Je ne savais pas qu’elle était un individu à part entière. Je pensais juste que… » Il bloqua un moment avant de réaliser qu’en fait, il ne pensait pas du tout, il ne s’était pas demandé avant ça d’où venait le Loup qui prenait le contrôle les nuits de pleines lunes «En fait j’en savais rien du tout.»
Raphaël relança le sujet de la série. Il demanda au passage si les vampires existaient, ainsi que les chasseurs de Loups-Garous.
«D’accord. Pas plus mal s’ils sont nuls. Pour les vampires, je te demandais ça, parce que dans la série, c’est un Loup-Garou, Josh, un Vampire, Aidan, et une Fantôme, Sally, qui sont colocataires d’une même maison. Josh et Aidan deviennent amis, malgré la pression que subit Aidan de la part des autres vampires. Je crois que ça se passe à Boston, ou à Chicago. Je sais plus… »
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| Sam 6 Mar - 12:33 Si t'es fier d'être un loup tape dans tes mains ft. Raph Mon raisonnement se tenait ? A vrai dire qu’il se tienne ou non, c’est ainsi que j’avais décidé de vivre ma vie. La seule chose que je cachais réellement c’était les circonstances de la morsure que j’avais récolté. Ça, très peu de gens savaient. Pourtant j’avais fais les gros titres à l’époque mais étant donné qu’on ne croyait pas les enfants lorsqu’ils disaient la vérité, ils avaient changé un peu la version de l’histoire à leur sauce. Discrétion qui m’arrangeait maintenant que je côtoyais de très près mon bourreau. Oui là je mentais à lui, aux gens parce que ça ne regardait personne le fait que c’était quelque chose qui me hantait encore et qui me hanterait certainement toute ma vie. « Que voudrais tu qu’il fasse de ton secret ? » Il aurait été un loup garou, à la bonne heure, ça changeait quoi ? Mais ça je savais que tout le monde ne pensait pas ainsi, j’avais comme exemple Aidan qui voulait que personne ne sache qu’il était un loup, c’était donc à l’appréciation de chacun. Amusant aussi de se dire que dans ces moments-là, je ressemblais plus à Kesabel qu’à quelqu’un sain d’esprit.
Je parlais de mon passé en tant que collégienne et oui, à l’époque c’était plus difficile d’assumer mais ça dépendait surtout de moi, pas des gens, c’est moi qui découvrait tout et qui flippait à l’idée d’être rejeté parce que j’étais une sorcière alors que j’avais toujours considéré que j’étais une moldue lambda, bon qui tapais un peu plus fort que les autres – faut dire qu’ils étaient chiants pour certains – mais ça s’arrêtait là. Je ne faisais plus vraiment partie du monde moldu mais de par mon appartenance à l’ordre loup garou – si si c’est un ordre, une confrérie même – je n’étais pas entièrement sorcière, difficile d’avouer alors. Pour ce qui est d’être viré je haussais les épaules « Je n’en ai pas la moindre idée, je ne souhaitais pas trop le dire et mon tuteur ne voulait pas que j’en parle. » Enfin il ne voulait pas non plus que je parle de ma vie chez les moldus, ni de George, bref de toute façon il était casse bonbon. Ouai, j’avais mon tuteur, on pouvait dire ça ainsi, est ce que j’avais l’air blasé lorsqu’il disait cela ? Certainement, mon tuteur que je ne connaissais pas depuis longtemps et qui m’empêchais de retourner à la vie que je voulais, ouai non je n’étais pas spécialement heureuse de l’avoir. Surtout qu’au final Georges l’avait ultra bien pris, ça aurait donc pu être lui mon tuteur dès le début, quelle poisse que d’avoir été changé en loup, quel con ce Kesabel. Fiou, je n’avais oublié aucune question, je notais que j’avais le droit de le couper ce qui n’est pas spécialement pratique en rp on va pas se mentir boarf, de toute façon s’il avait envie de parler autant le laisser parler, au pire je loupais des questions ou je le contredisais parce qu’il aurait tort et franchement comme j’adorais contredire les gens, je ne voyais pas le problème.
Avoir tort, non jamais et puis si j’avais tort, je suppose que j’avais assez de mauvaise foi en moi pour ne pas le reconnaître mais je préférais dire que c’était parce que les gens me craignaient, hyper flippante que j’étais, si si. Et voilà que Raphaël trouvait le moyen d’essayer d’esquiver le fait que je le dévore en m’expliquant qu’il était plein de sel et de gras. J’eus un petit rire tandis que je réfutais l’argument « Parce que tu crois que je mange que des légumes verts ? Je suis la spécialiste du gras et du salé, la malbouffe j’aime bien. » La seule chose qui me sauvait certainement c’était d’être une fille incapable de rester en place, du coup comme je bougeais tout le temps et bien je restais svelte – et on ne parlera pas de la pleine lune où là je passais la nuit à courir partout, je suis sûre que ça jouait. En revanche, l’entendre dire qu’il allait se mettre au sport je ne pouvais que féliciter « Si tu as besoin de quelqu’un pour te motiver en courant avec toi, je suis prête à jouer ce rôle. » ça me plaisait bien ce plan.
La question de perdre son loup, c’était une question qu’il fallait réellement se poser. Beaucoup de choses à gagner, à n’en pas douter, plus de craintes, plus de jugements… encore les gens n’avaient pas besoin de ça pour juger leur prochain, plus de pleine lune qui pourrissait mon quota d’heures de sommeil. Non, vraiment il y avait des inconvénients. Mais c’était aussi perdre quelqu’un qui avait certainement contribué, à sa manière – en étant un peu une machine à tuer hein – à ce que je ne m’effondre pas suite à l’attaque . Certainement que les sentiments que j’éprouvais pour Kesabel – à savoir une haine farouche et une envie de meurtre ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit – étaient amplifiés par l’esprit canin. J’essayais de faire comprendre mon point de vue à Raphaël et il releva le fait que c’était un individu à part entière « Je préfère me dire ça, je ne sais pas totalement si c’est la vérité, ça peut être moi qui change du tout au tout mais je préfère pour ma propre conscience, me dire que c’est une entité dans ma tête. » C’était plus agréable de se dire cela que de se dire que j’étais une fois par mois une machine à tuer sans aucune conscience morale, qui pourrait tuer ma meilleure amie sans l’ombre d’une hésitation. L’image me plaisait guère.
Oui c’était une très bonne chose que les chasseurs de loups soient foireux parce que c’est bon déjà qu’on prenait tarif avec les représentations des gens, si en plus ils étaient bons, ce serait problématique tout de même. J’eus un petit rire en l’écoutant parler de la série, vraiment ils étaient à ça d’avoir le bon rôle pour la bonne personne Aidan, le vampire franchement… quel loupé catastrophique… Quoi que la taille des dents devait être bonne. Ça y est je rigolais même en entendant parler de pression, ah ça tu m’étonnes qu’il avait la pression être dans la meute de Kesabel, c’était une pression à toute heure. J’évitais cependant de mentionner mon ami lupin, préférant parler de la série. « Comment tu vas me la transmettre ? Tu vas la donner à Sol et elle me le passera ? Je travaille pas de ce côté de la boutique, il y a peu de chance qu’on se recroise… sauf si tu te balades dans une forêt un soir de pleine lune, là on peut se croiser. »
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| Mar 16 Mar - 16:29 ÊTES-VOUS PRÊTS POUR UN CONTE DE FÉES D'ANTAN ? «Je n'suis pas un héros, faut pas croire ce que disent les journaux»
Maxime lui demanda ce qu’il aurait voulu que les gens fassent de son secret. Même s’il comprenait la franchise et la fierté de la sorcière, il savait que sur ce sujet là, ils ne seraient pas sur la même longueur d’onde. Elle avait pourtant raison. Elle avait raison sur le fait qu’il valait mieux ne pas cacher ça aux personnes qui la connaissaient, histoire de faire le tri dans ses relations. Elle ne s’embêtait pas avec des gens qui seraient toxiques pour elle. En fait, Raphaël ne savait même pas quoi répondre à la question de Maxime.
«Pour être franc... J’en sais rien. Y’a des choses qu'il vaut mieux éviter, par précaution. C’est pas une question de honte, mais plutôt de sécurité. C’est comme le fait d’être sorcier par les temps qui court ; même si je suppose que c’est pas pour rien que le secret était gardé depuis des siècles, ça devait déjà être chaud avant… »
Mais Raph restait d’accord avec la louve. Ils n’avaient pas à se cacher, que ça soit en tant que sorcier, ou en tant que lycanthrope. Du moins, pas dans une société normale... Ils ne devraient pas être plus en danger à cause de ça. Être à moitié loup devait déjà être suffisamment terrible comme ça, pas besoin de subir le regard et la haine des autres en plus.
«D’un côté, t’as totalement raison. Vous n’avez pas à avoir honte, à vous cacher. C’est aux autres de vous accepter tel que vous êtes, vous êtes humains, comme nous. D’un autre… C’est pas aussi facile. C’est vous mettre en danger. Le monde n’a pas l’air prêt à faire des concessions, mais si vous restez cachés il ne le sera jamais… Aaaaaaaaaaaaaah. Je sais pas. Est-ce que j’aurais ton courage d’affronter le regard des autres ? J’en sais rien !»
C’était pas seulement une question de courage. Après tout, Raphaël prenait des risques en appartenant à l’Ordre, en diffusant des vidéos qui contredisent le Blood Circle. Il agit peut-être à faible échelle, protégé partiellement par l’anonymat d’internet, mais il ne fermait pas les yeux à ce qu’il se passait autour de lui. Est-ce que sa lâcheté et son excès de prudence vient de son manque de puissance ? S’il était un sorcier lui aussi, s’il avait des contacts pouvant le couvrir ou s’il était bien plus fort physiquement, peut-être qu’il en ferait plus. Il n’était pas un héros, il se contentait juste de ne pas croire ce que disent les journaux moldus.
Le sujet dériva sur l’enfance de Maxime, sur ce qu’elle avait vécu à Poudlard. De ses nuits de pleine Lune en solitaire, à devoir gérer seule ses transformations, de faire le mur pour quitter les dortoirs alors qu’elle n’était qu’une gamine. Raphaël demanda si, à l'époque, elle risquait l’expulsion par le simple fait d’être une louve et la sorcière lui répondit qu’elle n’en avait aucune idée ; juste qu’à l’époque elle ne voulait pas trop le dire et que son tuteur insistait pour qu’elle garde le secret. Le moldu lâcha qu’ au moins, elle avait son tuteur, et que c’était mieux que rien. À l’expression de la jeune femme, elle n’était pas du même avis, mais elle ne releva pas. Raphaël choisit donc de ne pas insister sur ce sujet là, il la complimenta pour ne rien avoir oublié de ses questions, et s’excusa parce qu’il avait tendance à trop rapidement s'emballer quand il était lancé dans une discussion, dans des questions - réponses et diverses explications.
Lorsque, une fois de plus dans cette soirée, Raphaël dut admettre que son interlocutrice avait raison, il finit par lui demander si parfois elle avait tort. S’ensuivit un échange de blagues à propos de dévorer ceux qui contredisaient la lycanthrope. Le moldu se défendit, se plaignant de son corps trop gras et de sel. Il serait un véritable poison et risquerait de boucher ses artères. Si elle voulait le bouffer, il valait mieux qu’elle attende quelques mois que le corps du jeune homme commence à se transformer un peu. Elle lui proposa de courir avec lui, si ça pouvait le motiver.
«Tu parles de séances de footing pour augmenter mes points de combats ou une véritable course où je dois courir pour ma vie sous peine de me faire dévorer par un loup féroce ? Parce que y’a une des deux options, je pourrais être partant, si c’est sérieux. »
Bon il faudrait caler ça entre les entraînements à l’Imperium avec Toni et Soledad, les entraînements avec Théo, les cours de boxe, les cours, son implication au sein de l’Ordre, ses sorties de couple avec Nymphéa, celles avec d’autres amis. Il devait bien y avoir quelques créneaux où il pourrait faire ça, mais il n’était pas fermé à la proposition.
Raphaël finit par se demander à quel point c’était terrible pour la sorcière d’être louve. La mauvaise réputation, le danger de blesser quelqu’un à la pleine Lune, la contrainte de prendre cette potion tous les mois. Si elle pouvait se débarrasser une fois pour toute du Loup en elle, est-ce qu’elle le ferait ? La réponse de Maxime surprit un peu le jeune homme, bien qu’il comprit rapidement son point de vue ; surtout quand elle parlait de la Louve en tant qu’individu à part entière. Il fit part de sa surprise, parce qu’il ne s’était pas posé la question, et la jeune femme lui avoua que c’était ce qu’elle préférait se dire que c’était une autre entité à part entière sans vraiment savoir si elle avait raison. C’était son ressenti, son explication.
«Je pense que tu es mieux placée que moi pour juger. Et ce que tu me dis, c’est pas déconnant. »
Il relança sur le sujet de la série, en tentant de se renseigner sur l’existence des vampires et chasseur de loups-garous. Les chasseurs étaient mauvais, et c’était tant mieux, quant au vampire, mystère. Maxime demanda comment le moldu allait lui transmettre la série.
«On trouvera bien un moyen. Comme je te l’ai dit tout à l’heure, ça m’arrive de passer sur le Chemin de Traverse. Peut-être que je peux passer en coup de vent ; même si bon, je veux pas non plus te déranger pendant ton boulot.» Il réfléchit aux autres options. «On peut s'échanger nos coordonnées si tu as un téléphone, sinon j’ai la possibilité de recevoir un hibou bien que ça soit compliqué pour moi d’en envoyer.» On lui avait clairement fait comprendre que les hiboux de Square Grimmaurd étaient pour un usage strictement professionnel, et qu’il n’avait plus intérêt à faire d’écarts. Après, il pouvait toujours demander à un ami sorcier de lui prêter son hibou, mais c’était clairement pas indispensable. «La balade en forêt à la pleine Lune... C’est ton fameux plan pour me faire courir c’est ça ? J’le savais ! Mais sinon, plus sérieusement... Pour le coup, si on se voit de temps en temps, genre même une fois par mois, pour courir ensemble, ça peut se faire. Et en dernier recours, je suis sûr que Soledad ne sera pas trop réticente à faire l’intermédiaire entre nous deux, mais je préfère éviter de me servir d'elle comme un hibou, si on a d'autres options possible. »
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| Dim 27 Juin - 16:11 Si t'es fier d'être un loup tape dans tes mains ft. Raph Hum, il est vrai qu’en ce moment, dire au beau milieu d’une foule de personne Je suis une sorcière ça n’était pas du meilleur effet. Mais ce n’était pas non plus ce que j’étais en train de dire. Je marmonnais « D’après moi, le secret est caché parce que c’est plus facile de faire comme si nous étions deux espèces différentes, plutôt que d’accepter que les moldus ont à apprendre de nous, autant que l’inverse mais qu’en voulant à tout prix tout séparer, on a des problèmes maintenant. Vraiment des visionnaires que les gens ayant voulu faire durer le secret. » Personnellement, moi je me considérais toujours à 50% moldu donc je pouvais critiquer les deux bords sans problème. C’est pourtant bien plus sérieuse que je rajoutais « Je ne me verrais pas faire croire à quelqu’un que je fréquente régulièrement que je suis comme lui. Si c’est mon ami pourquoi ne pas lui dire la vérité. » et parce que le sérieux tout le temps, c’est quand même ultra chiant, je rajoutais « et si ça lui plaît pas et qu’il veut m’attaquer et bah soit je me tire, soit je me bats, je gère ! » Mais je partais du principe – à tort – que ça se passerait forcément bien parce qu’à chaque fois que j’avais assumé que ça soit d’être une sorcière ou d’être un loup-garou, ça s’était toujours bien passé.
Quant au reste, affronter le regard des autres, ça ne m’effrayait pas. Ma vie avait toujours été ainsi, j’avais affronté mes camarades lorsque j’étais enfant, essayant de me faire une place dans un monde qui ne voulait pas forcément de moi – de nous -. J’avais affronté la mort à défaut de pouvoir combattre la personne tentant de me la donner. Affronté mon espèce de beau père – qui avait intérêt à me filer son fric quand il mourrait parce que franchement merci du cadeau – qui voyait en moi ma mère, uniquement, voulant caché que j’étais une orpheline et une louve. Non c’est bon, j’avais donné, je ne me cacherais plus et j’étais prête à affronter quiconque jugeait sans l’ombre d’une hésitation. « Il faut croire que je veux que le monde change. »
La discussion allait bon train, les sujets s’enchainant et il était facile de converser avec ce gars, il se révélait être amusant et de bonne compagnie, pas étonnant que Sol l’apprécie. Après avoir parlé de courses, j’eus un petit rire en l’entendant donner les deux façons dont on pouvait comprendre la phrase, j’avais oublié ce détail « Je parlais footing. » tout ça pour des points de combats, c’est fou c’était quand même plus régulier que les courses à la pleine lune et puis je devais aussi reconnaître quelque chose, même si ça n’était pas forcément agréable pour lui « Je pense que si je te pourchassais un soir de pleine lune, sans prendre de potions cela va sans dire parce qu’avec potion je gère quand même, tu serais mort. » Non autant je voulais bien essayer de redorer l’image des loups-garous, autant je devais être honnête, j’étais quand même relativement potable comme loup-garou et Raphaël n’était pas assez sportif, à l’heure actuelle et certainement pas préparé à échapper à un loup-garou pour avoir une chance de s’en tirer. Surtout quand la meute dans laquelle je me trouvais actuellement m’entraînais justement à ce genre de situation. Il n’avait donc aucune chance pour le coup.
Alors qu’il me posait des questions sur la condition de loup-garou, j’avoue ne pas être la meilleure pour répondre à la question. Moi j’avais toujours décrété que c’était une autre, n’en sachant rien donc je n’étais peut être pas fiable mais puisqu’il n’avait qu’un seul avis, le mien. Il ne pouvait que me croire et dire que ça n’était pas déconnant, ce à quoi je haussai les épaules d’un air de dire que je ne savais pas trop. Tout ça pour sauter sur un sujet bien mieux parce qu’il était sur une série, ça c’est bien. Maintenant moi je voulais la voir cette série et je voulais savoir comment il comptait me la passer. Je penchais la tête, il passait sur le chemin de traverse, voilà ça c’était bien, j’eus un petit rire lorsqu’il parla de me déranger dans mon boulot. « Je pense que Soledad tolère que je puisse discuter deux minutes avec toi. » Un portable est ce que j’avais un portable… euh oui mais il était chargé uniquement quand moi j’envoyais des textos ou que j’appelais des amis parce que c’est ultra galère en vrai de le charger à Poudlard et vu que je vivais là-bas les trois quarts du temps et bah c’était l’âge de pierre technologique. Pour le hibou, ça je me doutais bien, quelle idée d’avoir encore des hiboux pour le courrier. J’eus un sourire narquois en l’entendant parler de la balade en forêt « T’as deviné, avec moi succès garantie, on court ! » et on risque sa peau mais c’est un détail c’est comme les petites lignes sur les contrats, personne ne les lit vraiment donc il n’avait pas besoin d’être au courant. Il ne voulait pas utiliser Soledad comme un pigeon voyageur, bon ça pouvait se comprendre, elle était pas assez plumeuse. L’autre option était donc que je demande à Kayla comment elle faisait pour charger son tel souvent et faire de même « J’ai un téléphone, on se contactera comme ça, je me débrouillerais pour qu’il soit chargé régulièrement, je te promets pas de répondre sous 48h par contre mais je ferais de mon mieux, c’est promis. »
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Êtes-vous prêts pour un conte de fées d'antan ? ♦ Maxime Whitefield ♦ |
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