Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
RSS
RSS



 

Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Vous êtes fait l'un pour l'autre, à quelques détails près. :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 8 Juil - 14:59


Vous êtes fait l’un pour l’autre, à quelques détais près.



Tobias venait de passer une semaine plus que fatigante. Il avait enchaîné les problèmes, sans prendre le temps de respirer. D’abord il avait eu une discussion pas des plus agréable avec son mentor. Le mangemort se sentait trahi, cet homme en qui il avait tant crue, l’avait déçu. Mais ainsi était faite la vie, et Tobias aurait dû se douter qu’un jour William n’hésiterait pas à le mettre dans le pétrin. Et même si le jeune homme était blessé, il avait pu rester sur pied, gardant la tête haute comme il l’a toujours fait.  Mais c’est le lendemain, que les choses devinrent plus compliqués pour lui : Tobias affronta son père. Et lors de cet affrontement il apprit des choses qu’il n’aurait peut-être jamais du savoir. Ce soir-là, Thorfinn avait failli mourir, de la main de son fils. Mais il fut au dernier moment sauvé par sa femme, pour le meilleur et pour le pire. Tobias lui de son côté, fut très bouleversé et il lui fallut plusieurs jours pour se remettre de ses émotions. Quand il osa enfin revenir au manoir Towsen, il pouvait sentir que les choses avaient changé. Pas simplement physiquement car son père était plutôt amoché en effet. Mais à travers le regard de ses parents, il voyait en eux, une crainte, que aucun parent de devrait avoir pour son enfant. Pourtant les choses étaient ainsi et peut-être pour le mieux enfin de compte. Était-ce la fin, du règne tyrannique de son père ? Tobias en était convaincu, il le voyait dans le regard de Thorfinn. Le jeune homme devait avouer, qu’il aimait cette sensation de puissance que lui procurait le regard plein de peur de ses parents. C’est comme-ci il avait enfin réussi à s’élever, qu’enfin, il n’était plus piégé dans cette famille.
Il n’y eu aucune allusion, à l’accident de l’autre soir. Tobias fut accueilli par sa mère avec amour et par froideur par son père. Tobias en voulait énormément à ses parents de l’avoir traité ainsi, pendant toute son enfance. Il comptait bien se venger, surtout de son père. Pourtant il prendrait son temps, faisant passer les besoins de la famille avant les siens. Car même si au fond de lui grondait à présent une colère, qu’il n’était pas sûr de pouvoir faire taire un jour, il tenait encore au bien être des gens qu’il lui était chère. Comme sa sœur, sa sœur qui allait bientôt arriver en âge de se marier. Tobias avait très vite remarqué le regard avare de son père, se poser sur la jeune Amber. Elle était destinée à finir avec un mangemort, de sang-pur. Sûrement un homme violent et autoritaire comme Thorfinn. Certain aurait abandonné l’idée de pouvoir l’a sauvé, ils l’auraient laissé à son sort de bonne femme. Mais Tobias avait trouvé une ouverture, une faille à exploiter, qui pourrait faire le bonheur ou tout du moins éviter le malheur de sa sœur : Julius Lestrange. Un garçon que Tobias portait dans son cœur, un garçon fondamentalement bon, emplis de bonne volonté. Et qui plus ai, un sang-pur descendant d’une des plus grandes familles de mangemort. Tobias était persuadé qu’il serait un marie plus qu’aimant pour sa sœur, une fois qu’il aurait un peu mûrit. Pour autant, quand l’idée avait germé dans son esprit, il restait un obstacle de taille : Thorfinn. Car le père de famille n’était guère enchanté à de suivre une idée qui ne venait pas de lui. Il avait avec un geste de la main, lâché un « pourquoi pas » à son fils. Tobias était alors déterminé à faire tout ce qui ai en son pouvoir pour le convaincre. Mais aujourd’hui les choses avaient bien changé, le mangemort ne laisserait plus son père prendre les décisions dans sa famille. Il avait fait trop de mal, trop d’erreur pour qu’on lui laisse encore tant de responsabilité. C’est donc sans même prévenir ses parents, que Tobias c’était empressé de se rendre chez les Lestrange. Quand le jeune homme, exposa son idée à son parrain, Rodolphus ne pris pas la peine d’y réfléchir à deux fois, pour suivre avec grand plaisir ce magnifique projet. Il prit autant de temps pour convaincre son frère de marier le jeune Lestrange. Le gros du travail étant fait Tobias, n’avait plus qu’à prévenir ses parents, des fiançailles à venir.  
Le vendredi soir, le jeune homme s’invita au manoir mais par décence il attendit tout de même le repas avant de faire son annonce.
« Père, mère, j’ai une excellente nouvelle à vous annoncer. Les Lestranges sont enchanté de fiancer notre Amber à leur fils cadet ! Ils viendront dimanche pour que l’on puisse prévenir les heureux élus ! »
Tobias affichait en sourire satisfait, quand Thorfinn s’étouffa. Il était si rouge, que le jeune homme se demanda s’il arrivait encore à respirer. Pourtant il finit tout de même par marmonner une phrase à peine audible.
« Je … je ne me rappelle pas vraiment avoir donné mon accord T… » Le père de famille s’arrêta net, le regard noir de Tobias en disait long, sur les conséquences que pourraient engendrer une telle phrase.
« Ce n’est pas la peine père, j’ai donné le mien. » Sans un regard de plus Tobias se leva et transplana. Il n’avait pas eu besoin de continuer la discussion, il avait vu dans le regard de son père, tout ce qu’il avait besoin de savoir.
Tobias revint chez lui à peine une heure avant le fameux repas. Comme il l’avait prévu, la table était mise et la maison se préparait à recevoir des invités. C’est avec un sourire carnassier qu’il souligna intérieurement avoir était placé en bout de table à la place de son père. Tobias embrassa sa mère avec délicatesse avant de se préparer pour le fameux repas. Il c’était coiffé habillé comme pour un repas bien officiel. Et puis il était descendu dans le salon attendant les invités. Tout ce passé exactement comme il l’avait prévu. Enfin de compte, son entrevue avec son père allait avoir du bon.



Julius & Amber


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mar 8 Sep - 20:46
TOBIAS
&
AMBER
Tu joues nerveusement avec le nœud de ta cravate, le faisant coulisser entre tes doigts comme si ce simple geste était capable de tempérer ton anxiété. Tu cherches à comprendre l'intérêt de retourner chez les Towsen en ce dimanche soir sonnant la vieille de ton retour au collège, alors qu'il est évident que tu aurais du passer la soirée à réviser tes cours en prévision du lendemain et que tu as rencontré Tobias quelques jours auparavant à peine, afin de débuter ton entraînement au combat. À quoi bon, d'ailleurs, organiser un repas officiel après les fêtes de fin d'années, quand plus personne n'en donne et que les familles sont concentrées sur le retour au travail ou à Poudlard ? Le temps des festivités mondaines est largement passé et tu aurais sans aucun problème respecté cette logique calendaire pour demeurer au Manoir Lestrange durant les quelques heures qui te séparent de la fin officielle des vacances, à lire une dernière fois tes travaux scolaire pour être sûr que tu n'y a pas laissé la moindre coquille, ou à t'occuper des chevaux ailés en compagnie des palefreniers, quitte à changer de vêtements à la dernière minute pour en adopter des plus adaptés à cette tâche – pour autant, on ne te demande pas ton avis. Tu as été convié à te rendre dans leur demeure en compagnie de ton oncle et puisque tu dois t'y plier pour respecter la bienséance et la politesse que ton statut de sang-pur nécessitent, tu resteras en smoking pour ce soir. Laissant échapper un énième soupir, roulant les yeux au ciel, tu te rend dans la salle de bains adjacente à ta chambre pour achever devant le miroir de nouer ta cravate, hésitant un instant à t'étrangler avec le nœud en le serrant à outrance – vraiment ! Cette invitation à dîner ne pouvait pas plus mal tomber… d'ailleurs, les dimanches ne sont-ils pas sensés être réservés aux réunions familiales ? Et d'ailleurs… Pour quelle obscure raison au juste, ton oncle Rodolphus et toi êtes les seuls conviés ? Certes, le frère de ton père semble être un proche de la famille, en témoigne son statut de parrain de Tobias, mais pourquoi tes propres frères n'ont ils pas reçu d'invitation pour se rendre comme toi à la demeure des Towsen pour ce fameux dîner ? Parfaitement ajusté, le nœud de ta cravate se révèle supportable contrairement à celui qui te tord l'estomac au fur et à mesure que les interrogations se percutent les unes contre les autres dans ta crâne et que d'autres s'ajoutent sans qu'aucune d'elle ne parvienne à trouver de réponse pour autant. Le maelström de questions qui te torture mentalement prend malgré tout fin de façon brutale, sous la forme d'un claquement de porte – celle de ta chambre. Tu déglutis nerveusement en entendant qu'il t'appelle – n'est-il pas trop tard pour simuler un mal de tête, un accès de fièvre soudain ? Non. L'idée s'est à peine incrustée dans ton cortex que tu y renonce aussi sec. S'il vient à comprendre que ce n'est qu'une feinte – et il le comprendra forcément en moins de quelques minutes –, cela finira mal pour toi.

La porte de la salle fait écho à celle de ta chambre, ouverte sans prévention par ton oncle paternel. Tu rougis brusquement, gêné d'être interrompu dans ce lieu – l'idée que tu aurais pu être torse nu te fait frémir, toi qui déteste encore plus l'idée de montrer ton corps à d'autres personnes que celle de devoir le regarder toi-même – et tu te retrouve complètement penaud, le regard fuyant. ❝ Comment, tu n'es pas encore prêt ? Dépêche-toi, peigne toi, enfile ton gilet et ton veston ! Le calèche est prête, nous partons dans dix minutes ! … Et prends ta cape aussi mon garçon, il fera froid quand nous rentrerons. ❞ Sa main vient malgré tout se perdre dans ta tignasse, qu'il effleure dans une sorte de mouvement affectueux – mais même cette marque d'intérêt ne parvient pas à tempérer les vagues d'angoisses qui t'envahissent. Tu hoches malgré tout mécaniquement la tête, acquiesçant puisque tu n'as pas d'autre choix que d'obéir. Tu ordonnes rapidement tes cheveux avec la première brosse venue avant de bondir dans ta chambre. Tu boutonnes le gilet, glisse le veston sur tes épaules et file aussitôt sur les talons de ton oncle, espérant une dernière fois que tu te casseras la figure dans les escaliers de marbre et que tu finiras la soirée avec une entorse – mais l'incident n'arrive pas. Tu te retrouve devant la calèche sans encombre, caressant distraitement la crinière de l'Abraxan qui devra la tirer. Tes pensées sont toujours aussi anxieuses et désordonnées, le même mot revenant sans cesse te hanter sous mille et unes interrogations qui se bousculent dans ton cortex : Pourquoi ? Ton regard balaie ce que ton champ de vision peut capter du Manoir Lestrange, la bâtisse principale évidemment mais également les écuries, une partie des jardins – et, au loin, la forêt de Galloway qui appartient en majeure partie à votre lignée s'étend dans toute son immensité, si vaste que tu ne peux l'apercevoir totalement même en la surplombant de l'endroit ou tu es positionné. Tu ne penses déjà plus à soupirer mais l'idée de feindre une maladie te traverse l'esprit une seconde de plus – vraiment, organiser une soirée la veille de la rentrée à Poudlard est l'idée la plus lamentable que peuvent avoir des adultes. Ne connaissent-ils donc pas l'importance des études, ou ont-ils simplement voulu agir égoïstement en organisant un repas à cette date clé, pour profiter une dernière fois des étudiants avant qu'ils ne reprennent le chemin du collège – et de l'université, depuis quelques mois ? Tu joues nerveusement avec un des boutons en argent de ton veston. Ce n'est pas juste, au fond… Tu as besoin de réviser, de t'assurer que tu seras prêt pour demain et que tu pourras mémoriser durant ton sommeil les éléments que tu auras parcouru des yeux une dernière fois avant de trouver le sommeil, chose que tu aurais largement eu le temps de faire si ce fichu repas ne s'était pas intercalé dans ton emploi du temps. Là, tu es parti pour ne pas rentrer avant deux heures du matin au plus tôt en comptant le trajet de retour que vous devrez effectuer avec ton oncle… Ta soirée sera donc complètement gâchée et le pire, c'est que tu devras ronger ton frein puisqu'à ce que tu as compris, vous serez en soir en comité réduit et tu n'auras donc que peu de gens pouvant assurer la discussion à ta place si tu décide de fuir. Fronçant une dernière fois les sourcils et mordant l'intérieur de joue pour exprimer ta mauvaise humeur une fois avant la fin de la soirée, une fois que tu pourras de nouveau être seul dans ta chambre, tu t'empresses ensuite de prendre place dans la calèche en face de Rodolphus, le regard orienté vers la vitre pour être sûr de ne rien manquer des paysages une fois  que le cheval ailé aura pris son envol – c'est un spectacle donc tu ne lasse jamais.

Trois heures de trajet principalement passées dans le silence afin de rejoindre les alentours de Londres plus tard, tu as enfin la possibilité de te dégourdir les jambes en marchant aux côtés de ton oncle le long de l'allée qui traverse l'immense jardin des Towsen. Ta nervosité n'a toujours par chuté et alors que tu pensais qu'elle était à son point culminant avant de quitter le manoir Lestrange, tu es surpris de constater que chaque pas de rapprochant de la demeure dans laquelle tu es convié ce soir ne fait qu'augmenter ton trouble. Les mains enfoncées dans les poches du costume bleu fait sur mesure pour l'occasion, tu finis par te stopper à l'entrée ou un elfe vous attend, ouvrant la porte du Manoir pour vous faire patienter dans le vestibule le temps de prévenir ses maîtres. Tu observes avec inquiétude le lieu dans lequel vous vous trouvez. Il n'y a… Pas de bruit ? Tu savais que vous seriez en petit comité mais tu ne t'attendais pas non plus à te retrouver en tête à tête avec les quatre membres de la famille Towsen ainsi que ton oncle pour autant. Tu  arques les sourcils en levant les billes anthracites qui te servent d'iris vers Rodolphus dans l'espoir d'obtenir une explication sur le manque de convives mais il se contente d'un bref sourire dans ta direction, posant sa main droite sur ton épaule et la secouant légèrement. Tu l'observes vaguement – sa tenue est pour le coup plus adaptée que la mienne ; il est vêtu tout aussi luxueusement comme si une grande occasion se préparait, mais à la mode sorcière avec une robe couvrant ses vêtements, là ou tu es habillé d'un smoking qui te donne davantage l'air d'être en uniforme scolaire ou à la mode moldue – smoking qui est d'ailleurs entièrement bleu à l'exception de la chemise blanche, une probable malice teintée d'ironie et adressée à l'intention de la maison que tu as rejoins au collège. Tu sors par réflexe les mains de tes poches en entendant la porte du vestibule grincer pour s'ouvrir sur deux personnes – tu retiens de justesse un grincement de dents ainsi qu'un mouvement de recul en les découvrant. Les parents Towsen ont toujours eu le don de te mettre particulièrement mal à l'aise dans les soirées mondaines au cours desquelles tu as pu les rencontrer mais ici, dans leur propre demeure, ils t'impressionnent et t'effraient plus que jamais. Le père est de ces hommes qui semblent sans cesse en proie à une rage sourde, qui les détruit de l'intérieur et dont les éclats se dessinent sur les traits extérieurs sans pour autant qu'ils ne souhaitent en parler pour s'en libérer ; il a toujours l'air furieux et puisqu'il semble également doté d'une force physique conséquente, en témoigne son corps trapu et baraqué, il est de ceux que tu préférerais ne pas te mettre à dos lors de la soirée qui va suivre. La mère elle, semble plus commune mais tout aussi peu avenante à observer. Sans qu'elle ne soit repoussante, la pâleur de sa peau, la maigreur de son corps amplifiée par une taille assez grande – qui te font te questionner sur la façon dont son robuste mari arrive à lui monter dessus sans lui briser plusieurs os depuis que tu as compris, trop jeune, comment fonctionnent les relations sexuelles entre époux – et ses traits soumis ne la rendent pas attirante. Du peu que tu as pu observer dans les réunions mondaines, elle te semble toujours sur le point de vouloir se retenir de dire quelque chose comme si elle redoutait que son avis ou son opinion ne fassent tâche au milieu des autres et que le silence lui soit la seule option possible. Tu ne parviens pas à qualifier cette attitude – manque de confiance, manque d'intelligence ou simple approbation d'une épouse asservie, se cantonnant à longueur de temps aux paroles de son mari et n'osant rien ajouter de son côté ? Entre les deux, tu préfères cependant poser ton regard sur Thorfinn pour passer le temps, en attendant que leurs enfants ne descendent. Bon sang, pourquoi est-ce sur toi que cette invitation est tombée ? S'ils avaient conviés Lazare ou Valerian, ils auraient au moins eu l'avantage d'avoir une proximité d'âge avec Amber et auraient pu tant bien que mal discuter avec elle pour esquiver l'attitude pesante des parents qui ne se soucient d'ailleurs pas de toi, préférant saluer ton oncle et échanger brièvement des nouvelles de la guerre et du blood circle avec lui – le père du moins. La mère reste murée dans le silence comme à son habitude, esquissant parfois un bref mouvement de tête. Le temps te paraît long alors que les parents n'ont du faire leur apparition que depuis une poignée de minutes et tu décides de prendre malgré tout de prendre les devants en te mêlant à la conversation, observant les blessures de Thorfinn et notamment une plaie conséquente à la tête en plus d'un bras qui semble brisé et déboîté – le manque d'habilité d'un homme aussi âgé à réparer des plaies de ce genre à l'aide de sortilèges ou de potions te dépasse complètement. ❝ Vous vous êtes blessé, Monsieur ? ❞ Il arque les sourcils, pivote lentement la tête dans ta direction tandis que Rodolphus fronce les sourcils dans ta direction, désapprouvant ainsi l'idée que tu interrompe à ton âge deux adultes en pleine discussion mais ne prononçant pas un mot pour autant.

Thorfinn hausse sèchement les épaules, marmonne quelques mots au sujet d'une mission qui aurait mal tourné et son épouse acquiesce une fois de plus d'un mouvement de la tête. Tu rougis vaguement, osant fouiller dans le sac à bandoulière dont tu ne sépares jamais et qui renferme tous les objets qui peuvent t'être utile au quotidien, notamment des potions en vrac. Tu en extrais un flacon contenant une liquide jaune clair que tu tends doucement en direction du père de famille, malgré la crainte qu'il t'inspire et qui compresse un peu plus le nœud qui tord ton estomac depuis de longues heures déjà. ❝ Tenez, de l'huile de millepertuis. C'est utilisé pour aider à la cicatrisation des plaies, c'est même plus pratique que l'essence de dictame. ❞ Il ne prend pas la fiole pour autant et tu rabaisses légèrement le bras qui la maintient, rougissant brutalement et cherchant un autre sujet de conversation pour te faire oublier. ❝ Le millepertuis, il y en a plein en Australie… Vous y retournez, parfois ? Cela doit être super comme pays ! ❞ Il hausse les épaules, semble sur le point de répondre mais se ravise au dernier moment, en constatant que la porte s'ouvre de nouveau. Tu ne peux t'empêcher de sourire, pressé de pouvoir avoir une autre compagnie que celle des trois adultes – mais la soirée ne s'annonce pas sous les meilleurs hospices pour autant et tu doute que l'arrivée d'Amber ou de Tobias, que tu ne connais d'ailleurs pas plus que cela même si l'une est dans la même maison que toi à Poudlard et que l'autre a nouvellement été nommé par ton oncle pour t'entraîner au combat, ne parviennent à la hisser au stade de festivité mémorable dans le bon sens du terme. Le désavantage d'être aussi jeune… Qu'est-ce que tu es venu faire ici, en réalité ? Pourquoi est-ce que les invitations les plus mal accordées tombent toujours sur toi et non pas sur tes aînés ? T'as l'air d'un con dans ton smoking aux couleurs de Serdaigle, avec ta potion cicatrisante à la main que tu as su sortir dans le but d'aider mais que tu ne sais pas comment ranger sans avoir l'air prétentieux, à attendre que les choses se passent. Et tu déteste cela.
CODAGE PAR AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas
Vous êtes fait l'un pour l'autre, à quelques détails près.
Sauter vers:
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Game of Blood :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs-