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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Les adultes ne sont que des enfants qui ont grandi ✘ Morgan :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Mon allégeance : la Cosa Nostra
Mar 21 Avr - 14:29


J’avais hésité à demander à Jaeden de venir. Cette histoire, vieille comme le monde, qui ressortait maintenant ? Je ne comprenais même pas pourquoi mon père voulait soudainement faire justice à une cousine dont je n’avais jamais entendu parler. Il fallait avouer qu’elle ne devait pas être très proche de nous dans le fond. Un mariage arrangé avec un Sang-Pur ? Un Black en plus… Ce n’était pas du tout dans nos principes. Pas ceux de mes parents en tout cas. Je savais qu’une branche avait quitté l’Italie il y a longtemps, ils étaient peut-être plus bercé par ces idéaux primaires ? Dans tous les cas, je me retrouvais à devoir me rendre à une soirée chez les Black. Je détestais ce genre de soirée. Déjà parce qu’elles étaient ennuyantes au possible. Et parce que la majorité des personnes présentes étaient arrogantes et pleines de suffisances. Il arrivait souvent quand Luca était encore là, que nous nous battions pour celui qui s’y retrouverait coller. Cette fois, je n’avais pas le choix. J’étais dans ma chambre à choisir une tenue qui collait à ces évènements. Clairement, le bleu de travail, ça ne passait pas vraiment. Quant à mon style vestimentaire habituel… J’optais pour du simple et efficace : Une combinaison pantalon noir. Élégante sans trop en faire. Une ceinture à la taille et surtout, depuis que Jaeden me l’avait offert : mon pendentif en forme de rose dont les pétales dorés se mouvaient lentement et tout en délicatesse. Une paire d’escarpin plus tard, je transplanais devant la demeure des Black. J’évitais de prendre ma moto avec une tenue pareille. J’aurais pourtant donné cher pour voir la tête des hôtes des lieux s’ils me voyaient arriver ainsi.

Le faste des lieux était écoeurant. Je n’aimais ce genre d’ambiance luxueuse, abondant de richesses. Voulant l’étaler à travers les pierres, les meubles. Les copieux buffets, les musiciens. Un ensemble étouffant. Alors que je passais le portail, il me suffisait de me présenter en tant que Zabini. Nous étions des Sang-Pur, notre nom était toujours sur ce genre de liste. Surtout que nombre d’entre eux avaient l’habitude d’utiliser nos petits services de livraison en sous main. Luca et moi étions souvent obligé de venir représenter notre famille dans ce genre d’évènement. Que ce soit la famille du sang ou celle que nous nous étions forgés avec la mafia.

Je passais la porte d’entrée des lieux et l’intérieur était comme je m’y attendais. Ma main se crispait sur ma pochette dans laquelle se trouvait ma baguette magique. Je n’aimais pas cet endroit. Je n’aimais pas ces gens. J’avais reçu une vieille photo qui me montrait l’homme qui avait été fiancé à la fameuse Circéa. Je l’apercevais non loin. On s’approchait de moi avec des petits fours, que j’acceptais. Quelques sourires quelques salutations. Une femme, une Selwynn, vint me parler à mots couverts de quelques affaires que nous avions en cours ensemble. J’hésitais. Devais-je aller parler à ce Morgan Black ? Ou plutôt me faufiler directement dans les couloirs de cette maison pour fouiller ce que je pouvais ? N’ayant aucune envie de lui parler, la deuxième option s’imposa à moi facilement.

Après plusieurs minutes à user de faux-semblants avec plusieurs personnes, je prétextais devoir m’éclipser aux toilettes. J’en prenais le chemin qu’on m’indiquait puis après m’être assurée que personne ne me suivait, je m’enfonçais dans un couloir. J’ouvrais plusieurs portes. Des chambres, des salles de bains. Rien d’intéressant. Jusqu’à ce qu’une porte me résiste. Je sortais ma baguette et déverrouillais le tout d’un rapide sortilège puis me faufilais. Un bureau. Ca c’était pas mal pour cacher des trucs importants non ? Je commençais alors une fouille méticuleuse des lieux. J’ouvrais alors chaque tiroir, chaque placard. J’épluchais les dossiers que je pouvais trouver et qui me tombaient sous la main. Je cherchais si il n’y avait pas cachette. Quelque chose qui pourrait réellement contenir des informations utiles. Puis alors que je commençais à perdre espoir de trouver quoi que ce soit, ce qui attira mon attention, ce fut un coffre. Caché dans une bibliothèque, derrière une porte au bas de ce dernier. Et autant le dire, un simple alohomora ne suffirait pas cette fois. Une combinaison de clés sur cadenas était à trouver. Il me semblait qu’il fallait tourner les clés dans une position précise. Alors sauf si le crétin des lieux l’avait noté ailleurs sur un parchemin… Agenouillée devant l’objet, j’observais les engrenages similaire à certaines pièces de mécanique. Je sursautais brusquement alors qu’une personne entrait dans le bureau. Si je restais ainsi, de là où il était, il ne devrait pas me voir. Et s’il approchait de trop ? Je transplanerai. C’était ma roue de secours à chaque situation pénible… Je retenais ma respiration à mesure que les pas se rapprochaient. J’avais fait chou blanc… Cette soirée était une perte de temps si ce type, car au vu des chaussures, il s’agissait forcément d’un homme, me tombait dessus.


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Lun 27 Avr - 0:07
Les adultes ne sont que des enfants qui ont grandi
anjelica & morgan

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Des soirées, et encore des soirées. En ce moment, cela n’arrêtait pas, comme si mes parents tenaient à mettre toutes les chances de leur coté pour un évènement futur chez les Mangemorts. Berk, c’était écoeurant, toutes ces manières, ces révérences, ces manières polies de demander d’être resservi en vin, toutes ces pirouettes pour gagner la grâce de familles plus élevées dans les rangs, et pourtant, je devais m’y plier. De mauvaise grâce je saluais les gens qui m’entouraient, guindé dans mon costume de cérémonie dont on avait tenu que je sois paré, une flute du meilleur champagne de la cuve familiale dans la main. On tenait encore et toujours à me marier avec n’importe qui, que j’étais même presque étonné que je ne le sois pas encore. Mes parents n’avaient pas de chance, j’avais déjà connu épouse, et les autres familles ne tenaient pas particulièrement à être celles qui passeraient en second. Moi, cela m’allait, je ne faisais rien pour séduire les demoiselles autour de moi, et si on me parlait, j’avais plaisir à évoquer ma défunte Circéa avec des yeux larmoyants, ce qui avait le mérite d’éloigner quelques prétendantes. Bien sûr, le regard noir de ma mère ou de mon père me cueillait juste après, et j’étais donc forcé de ne pas utiliser cette stratégie trop souvent, au cas ou un des deux ne se décide à intervenir. La plupart du temps, je ne parlais donc pas, me contentant d’esquiver quiconque voudrait bien me parler ou pire, me vanter les qualités de sa progéniture.

J’allais chercher des plateaux de petits fours à la cuisine. D’ordinaire, j’aurai demandé à un elfe de maison de le faire, mais c’était l’occasion rêvée pour échapper quelques minutes aux bavardages incessants de tous ces sang-pur. Je grignotais au passage des petits roulés, fit le tour de la cuisine en donnant des ordres aux serviteurs qui s’y trouvaient puis repartit dans le grand salon histoire de donner le change. J’aurai pu m’ennuyer, s’il n’y avait ce but ultime d’échapper à la moindre conversation douteuse. En bon Serpentard que j’étais, j’utilisais de tous les subterfuges que je connaissais pour glisser de ci de là sans échanger plus de deux ou trois mots. Avoir l’oeil partout était indispensable dans ce genre de situation pour repérer qui serait le prochain à éviter. C’est ainsi que je repérais une silhouette aux longs cheveux noirs se glisser hors de la salle commune par le couloir qui menait entre autres aux escaliers. Sourcils froncés, j’hésitais quant à la marche à suivre. Ce n’était pas anodin, quelqu’un qui essayais de ne pas se faire remarquer. Ce genre de soirée était l’occasion pour n’importe qui d’un peu rusé de fouiller là ou il devrait pas, et le manoir Black, comme la quasi totalité des demeures Sang-pur de Grande-Bretagne, ne manquait pas de tiroirs secrets.

Je n’avais donc pas vraiment le choix. N’importe qui pourrait en vouloir à la famille, et il était donc de mon devoir de m’occuper que rien ne se sache à l’extérieur. Je m’engouffrais donc à la suite de cette mystérieuse silhouette. J’avais l’avantage de connaitre par coeur la maison, aussi fis-je volontairement l’impasse sur les salles de bain pour m’intéresser plus avant à la bibliothèque et aux différents bureaux de cette partie de la demeure, y compris le mien. Je n’y mettais que rarement les pieds, mais j’y cachais certaines choses dont je me serais bien passé que l’on puisse découvrir. A moins que cette personne ne m’en veuille qu’a moi, ce qui était peu probable car dans ce cas elle aurait profité de mon absence pour se faufiler dans mon propre appartement de Londres,  elle n’aurait rien à y faire, et je laissais également cette porte de coté. Trouver quelqu’un ici était plus facile que de s’y cacher, je jetais un Homenum Revelio en passant près des portes qui m’intéressaient sans que rien ne se passe. Par contre, le charme opéra alors que je pointais vers mon fameux bureau. Il y avait quelqu’un ici. J’ouvrais la porte, baguette tendue, et refermait derrière moi. Pas un bruit, mais je n’étais pas dupe, j’avançais dans la pièce plongée dans la pénombre, toujours sur mes gardes, à la recherche de la moindre respiration révélatrice de présence. « Je vous conseille de sortir de là, quoi que vous cherchiez, il n’y a rien pour vous ici » menaçais-je en m’approchant du secrétaire. Je voulais éviter de jeter un sort ou d’en être touché par un. En contournant le meuble, je finis par repérer une ombre, mais n’allumais pas la lumière pour autant, puisque cela m’aurait empêché de jeter un sort de défense. A la place, je brandis ma baguette vers l’intrus. « Puis-je savoir ce que vous faites dans mon bureau ? » demandais-je, prêt à dégainer un Experlliarmus au cas ou l’autre n’ai l’idée de faire la même chose.  
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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Mon allégeance : la Cosa Nostra
Lun 27 Avr - 21:49


Quelque part, que mon père me demande d’aller chez les Black pour faire autre chose que parader me plaisait bien. J’appréciais clairement le fait de pouvoir m’éclipser au bout milieu de cette soirée pour aller fureter. J’aurais préféré une mission pour la Cosa Nostra où j’aurais pu glisser sur ma moto pour mieux flaner mais je ne pouvais pas non plus tout avoir. Je me glissais donc dans la foule pour une première approche. Parler à des gens comme eux, cela ne m’intéressait pas vraiment. Leur jeu, leur masque. Ces faux-semblants. Ces sourires hypocrites. Je n’étais la que pour affaires. Je me laissais approcher par certains pour échanger quelques banalités. D’autres voulaient plus à demi-mots apprendre quelques détails sur une mission ou deux que nous avions pour eux. Mais je n’étais pas à mon aise ici. J’étais mieux sur le terrain. Les mains dans les moteurs ou sur le guidon de ma moto.

Pouvoir m’éclipser n’avait pas été bien compliqué. Même si je représentais la famille Zabini, tout le monde ne me courrait pas après. Encore moins les Black. Avec cette sombre histoire qui avait mis en froid nos deux noms. Aucun d’eux n’étaient venus me parler. J’avais esquisser un sourire froid en guise de bonjour. Puis j’avais profiter que chacun soit occupé avec la musique qui entamait les notes d’un rythme de danses traditionnelles pour m’échapper. Le problème était que je ne connaissais pas du tout les lieux. Je me devais d’ouvrir avec discrétion chacune des portes. Mais lorsqu’elles s’ouvraient, trop facilement, je m’éloignais dans le but de trouver une pièce en particulier. Une qui devait faire l’objet d’une protection. Et pour moi cela ne voulait dire qu’une chose. Qu’il y avait des documents cachés dans cette pièce. Je ne tardais d’ailleurs pas à trouver un tel lieu et commençais à fouiller méticuleusement chaque endroit. Je restais pourtant sans trouvaille jusqu’à ce que je tombe sur ce coffre aux allures étranges et protéger de façon excessive. Ce qui attira fortement mon attention et ma curiosité. Mais je n’eu pas vraiment le temps de l’observer davantage pour chercher à comprendre son mécanisme. Je restais abaissée au sol alors que l’ombre d’une silhouette venait de se dessiner dans la pièce.

Je restais silencieuse espérant que la personne allait faire demi-tour, mais c’était peine perdue. La voix d’un homme trancha dans les airs. Visiblement ma présence était déjà repéré par ce dernier. Sans que je puisse réellement l’anticiper, il pointait sa baguette sur moi. J’avais la mienne aussi posée au sol alors que je m’étais agenouillée pour regarder le coffre, je m’en saisissais tout en me redressant brusquement pour faire face à l’homme. Et il fallait que ce soit lui en plus. Morgan Black. Le veuf prématuré que ma famille avait choisi comme coupable idéal au milieu de tous ces Black. J’hésitais à transplaner. Après tout c’était la solution la plus efficace dans ce genre de situation. Il était trop loin pour m’attraper avant que je ne le fasse. Est-ce qu’il me remettait d’ailleurs ? De toute façon, des métisses au sang pur, dans cette partie de la sphère sorcière, il n’y en avait pas énormément. Surtout invités aux merveilleuses soirées des Sang-Purs. Je tenais ma baguette moi aussi tendu. « Je ne suis pas sûre qu’il n’y ait rien pour moi ici à dire vrai… » Je pensais même tout le contraire. Je reculais légèrement pour mettre de la distance entre nous. Mon regard plongea dans le sien malgré la pénombre. Je n’avais pas connu Circéa mais la mission de laver son honneur était à présent entre mes mains. Et lui, je ne savais pas de quel côté il se trouvait. Avait-il vraiment aimé cette cousine que je ne connaissais pas ? Ou faisait-il parti de cette machination contre elle ? C’était pour moi des questions qui restaient sans réponse. Lorsqu’il me demandait ce que je faisais dans son bureau, j’esquissais un léger sourire provocateur. « Puis-je savoir comment ma cousine est morte ? » Une question à une autre question. J’avais repris ses paroles pour l’agacer mais je n’en pensais pas moins. Je le fixais, jaugeant un instant sa stature. J’étais bonne en sortilège et je savais me battre. Pourrais-je faire le poids contre lui ? Vêtue de la sorte, ce n’était pas gagné… Je reculais encore légèrement. Je voulais mettre un maximum d’espace entre nous. Je finissais par reprendre la parole. « Vous me remettez Monsieur Black ? » Nous nous étions très peu croisés. Je l’avais reconnu car mon père m’avait parlé de lui et je m’étais forcée à fouiller dans mes souvenirs pour m’y retrouver. Je pensais légèrement la tête sur le côté. Je reprenais la parole toujours sur ce ton déplacé et provocateur. « La famille Zabini a décidé de se rappeler à votre bon souvenir et de terminer le travail que vous n’avait pas su mener il y a de ça trois ans. » Un sourire en coin étira mes lippes. Je lui posais cartes sur table voulant voir l’effet que cela lui ferait de savoir qu’à présent les Black allaient être traqués.


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Ven 15 Mai - 20:41
Les adultes ne sont que des enfants qui ont grandi
anjelica & morgan

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Je n’étais peut être pas le plus fort en sortilèges, mais me faire discret et silencieux, ça je savais faire. Là, mon but n’était pas vraiment de ne pas me faire voir, mais si je pouvais surprendre l’inconnu qui se trouvait dans mon bureau, cela ne serait pas plus mal. J’avais plus ou moins réussi, et c’est donc baguette tendue vers la personne que je me tenais à présent. Je ne la décelais pas entièrement malheureusement, mais je sentis comme sa tête se tourner vers moi. Elle se savait démasquée, elle n’avait pas le choix que de se relever, et bien évidemment, elle se tenait maintenant dans la même posture que moi. Hors de question de flancher, ou de faire trembler le bras pour montrer que je n’étais pas à mon aise dans cette situation. Après tout, j’étais un Black donc un sorcier issu d’une grande famille sang-pur, et je ne devais pas montrer mes faiblesses à quiconque, sous peine de les voir se retourner vers moi. Je tenais donc ma posture, méfiant même si c’était finalement une femme qui se tenait face à moi. Les femmes à Serpentard étaient fourbes et malines, je ne devais pas faire moins attention, au contraire. Je ne savais pas d’ou venait cette femme, ni qui elle était, mais elle ne semblait pas avoir peur. A sa façon de se tenir, sa voix démentant mes propos sur le fait qu’elle ne trouverait rien ici, je savais que j’avais affaire à quelqu’un de déterminé et qui n’était pas ici par hasard. Quelqu’un qui savait ce qu’il cherchait et qui était persuadé qu’il était dans cette maison. Quoi que cela puisse être, ce n’était sûrement pas dans mon bureau, je ne gardais rien de précieux ici, ou en tout cas rien que je ne considérais comme tel.

Je m’étais certes promis de ne pas faiblir, mais lorsque j’entendis l’inconnue parler de cousine morte, j’eus un instant d’hésitation, sans pour autant baisser le bras. Je ne savais sincèrement pas de qui elle pouvait parler. Bien sûr, j’avais une personne en tête, mais je n’étais absolument pas sûr que ce soit elle… Après tout, Circéa était morte depuis quelques années maintenant, si quelqu’un s’était questionné sur les circonstances, j’aurai pensé qu’il aurait réagi plus tôt. Ou alors ce n’était pas quelqu’un de proche, mais dans ce cas là, je ne voyais pas pourquoi se manifester des années plus tard changerait quelque chose. Je voulais réagir à cela mais mon interlocutrice se fit un peu plus loquace. Ce n’était pas une révélation que j’étais un Black, elle était dans notre maison et j’avais clairement dit que cette pièce m’appartenait. Quant à la remettre, j’étais presque certain de ne jamais avoir vu cette jeune femme, et pourtant, c’était une métisse, très brune, à mon avis facilement remarquable. J’avais vraiment un doute sur son identité, mais rien ne me permettait de lever cette hésitation. « A moins que vous ne pensiez que j’ai assassiné votre soit-disante cousine, non je ne pense vraiment pas qu’il y a quelque chose pour vous dans cette pièce » lachais-je, déjà énervé par cette arrogance qui me dérangeait beaucoup. Je ne bougeais toujours pas, le dos tourné à la porte, face à elle afin de lui barrer le passage si elle essayait de passer coute que coute, cherchant à reconnaître cette sorcière qui semblait en savoir un peu trop sur ma famille ou moi même.

« Je suis honoré que vous puissiez penser que j’ai une mémoire infaillible mais non, je ne vous remets pas, il serait donc bon pour vous de me décliner votre identité » demandais-je avec un sourire narquois. Oh, elle ne tarda pas à me délivrer une nouvelle information, qui finit à présent de me conforter dans mon idée première. Une Zabini. J’aurai du deviner plus tôt. Je connaissais très peu ma belle famille, parce que la plupart de leurs membres était établis en Italie, mais mon ex-femme m’avait présentée à certains d’entre eux, ceux qui exerçaient en Grande-Bretagne et qui étaient d’ailleurs venus à notre mariage. Peut être alors avais-je croisé cette femme, mais trop brièvement pour pouvoir m’en souvenir. Toutefois, cela me choquait qu’une Zabini vienne proférer des menaces insultantes sur les Black sous leur propre toit, alors qu’ils étaient actuellement en train de servir des petits fours dans le Grand Salon. Il fallait bien du culot pour se pointer ici. Je n’avais rien contre cette famille en général, pour moi elle n’avait rien à voir dans le meurtre de Circéa, je ne les avait jamais soupçonnés, contrairement aux miens. « Quel travail ? » demandais-je quand même, faisant passer cela pour de la naiveté. Après tout, je ne connaissais pas la véracité de ses informations. J’avais fait des investigations pour connaitre la vérité, j’avais interrogé la légiste qui s’était occupée du cas de ma femme, je m’étais renseigné, mais je n’avais pas trouvé de preuve pour incriminer qui que ce soit. Si quelqu’un savait quelque chose, j’étais toute ouie, car j’étais prêt à tout pour comprendre ce qui lui était arrivé, je voulais me battre en la mémoire de ma femme, retrouvée morte à même une ruelle de Londres, fut-ce le chemin de Traverse. Par contre, si cette femme venait à accuser de front ma propre famille, je devrais réagir, même si cela était à contre-coeur. « Vous avez l’air d’avoir une théorie quant à cet évènement, pourquoi donc me demander comment mon épouse est morte ? Si je l’avais su, croyez-moi que la personne responsable ne serait déjà plus de ce monde » dis-je, le dos droit, la tête haute, tentant d’être le plus convainquant possible. 
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Anjelica Zabini
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Lumos
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Sam 16 Mai - 22:28


Je n’avais pas prévue de me faire prendre la main dans le sac. D’ailleurs ce n’était pas vraiment dans mes habitudes. J’étais plus discrète habituellement .Etre au milieu d’une soirée organisée par les Black, ce n’était pas mon truc. Me balader dans leur maison en toute impunité ? Ca c’était déjà plus sympa. J’avais au moins l’impression de me sentir utile. Je déteste devoir joueur ce rôle de représentation. Cette façon de s’afficher, ce paraitre… Avoir l’air innocent, alors qu’en sous main, ils me glissaient des billets dans les mains pour leurs futures commandes illégales. Ce n’était que ça, ce genre d’évènement… Du faux semblant sous toutes les coutures. Cette mission, même si cette cousine était assez éloignée et que je ne la connaissais qu’à peine, se révéler des plus intéressantes. Mais… pas quand l’un des principaux suspects m’attrapait en train de fouiller. Dans son propre bureau si j’en croyais ses dires. Une bonne chose dans le fond. Sauf que je n’avais rien trouvé de concret. Ce n’était même pas une bride d’indice qui s’était offerte à moi. L’enjeu n’en valait pas la chandelle. Me retrouver avec un sortilège dans les côtes et repartir les mains vides, ce n’était même pas intéressant. Mais j’étais du genre impulsive. Téméraire… Et me retrouver face à un Black me donnait plus envie de le tester que de transplaner pour le moment. Parfois, les mots, les échanges pouvaient nous apprendre aussi des choses. Même si j’étais davantage à l’aise dans le feu de l’action que dans les paroles. Ce n’était pas pour rien que j’avais attrapé la potion quand j’étais plus jeune. Je me demandais ce que Circéa avait pu prendre, elle. Nos traditions étaient assez claires. L’ainé de la famille présentait une plume et une potion empoisonnée au bambin âgé de trois à quatre années. S’il attrapait la potion ? Il était alors destiné à être sur le terrain. S’il se saisissait de la plume ? Et bien il était de ceux, plus intellectuels qui feraient des études pour aider la famille autrement. C’était ainsi qu’on devenait officiellement membre de la Cosa Nostra. Mais… cela ce n’était que si le sang coulait déjà dans nos veines. Un étranger lui devait prouver sa fidélité. En faisant couler le sang de l’ennemi. C’était la loi.

Clairement même si ce Black était l’époux d’une des notre, il ne faisait pas pour autant parti de la famille. Mais ce genre de mariage arrangé était rare chez nous. Mon père m’avait fait comprendre que c’était une famille assez éloignée qui n’avait pas forcément nos valeurs. Les membres de la mafia avait un sens de l’honneur très différent. D’abord… même si les Zabini étaient des sang-purs et à la tête de l’organisation, ils se fichaient de la pureté. La mafia s’étendait même chez les moldus. Alors Black ou non, cela ne suffisait pas pour en faire un des notre. « Et bien… c’est exactement pour cela que je suis là. Vous ou un autre Black. Une conspiration quelconque ou un acte isolé. Qu’importe. Je pense que je suis à l’endroit parfait pour découvrir quelque chose, bien au contraire. » J’avais répondu rapidement alors qu’il me disait que je ne risquais de rien trouver à moins que je ne pense qu’il était celui qui avait tué ma cousine. Il ne semblait clairement pas me remettre par contre. Pourtant dans ce milieu de sorcier hostile, les métisses ne courraient pas les rues. Il avait quand même été fiancé à l’une des seules familles de sang-pur ayant la peau ambrée…

Je rangeais ma baguette par pure provocation et m’avançais vers lui alors qu’il me demandait quel travail. dait même chez les moldus. Alors Black ou non, cela ne suffisait pas pour en faire un des notre. « Vous pensez réellement que votre fiancée est décédée de mort naturelle ? » La question était tombée pour je ne sais quelle raison récemment aux oreilles de mon père. Un frère d’un cousin d’un oncle… Des informations fiables, sinon jamais je ne me serais retrouvée ici. Mais il y avait soit disant des analyses réalisées après sa mort qui indiquaient qu’il y avait des traces d’un empoisonnement. Ce que j’étais venue vérifier ? S’il y avait un quelconque document attestant de cela. Des fioles correspondant à ce poison. Un contrat qui mentionnerait la mort de Circéa par empoissonnement. En fait, tout qui pourrait faire le lien. La famille c’était ce qu’il y avait de plus important. Aussi lointaine était-elle. Aussi vieille pouvait être l’histoire. Oui qu’importe le temps, si un doute s’éveillait alors, la famille se lançait pour le lever. « Comment savoir si vous êtes sincère ? » Je m’arrêtais de marcher, me postant juste devant lui, à la pointe de sa baguette. Je l’observais dans la pénombre. Je le reconnaissais un peu mieux à présent. Il avait vieilli bien sûr. Il semblait surtout moins ouvert. Plus sombre que dans ton souvenir. « Vous semblez avoir une théorie vous aussi. » Je croisais les bras. J’avais toujours ma baguette en main mais ne le menaçait plus de cette dernière. « Si je vous écoute, vous ne semblez pas si étonné qu’elle ait pu être assassiné et non morte de causes naturelles comme semblait le dire l’enquête. » Mon accent italien se promène sur les mots que je prononce. J’ai beau parler l’anglais depuis quelques années, je n’ai pas leur prononciation parfaite. Ni quand je m’exprime en français. Je l’observais silencieuse. Ecoutant ses paroles. Ce qu’il pouvait me dire d'intéressant ou non. Je restais assez sûre de moi malgré la posture dans laquelle je me trouvais. Un défaut sûrement… Mais j’avais toujours été ainsi. Je n’avais plus peur de grand chose depuis mon accident. Ce qui pouvait parfois me faire courir des risques inutiles. Mais durant une période difficile, c’était la seule chose qui me faisait me sentir vivante. Et si à présent j’allais beaucoup mieux, on ne chassait pas son naturel. Etre amochée ? Ce ne serait certainement pas la première fois que cela m’arriverai… Puis s’il tentait quoi que ce soit, je savais me défendre. Autant avec ma baguette qu’avec mes poings.


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Dim 5 Juil - 14:21
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anjelica & morgan

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
La petite brune ne semblait pas prête à vouloir lâcher prise, et la faire sortir du bureau ne serait pas une mince affaire, d’autant que je n’étais pas le meilleur grand parleur du monde sorcier. N’importe qui pris en flagrant délit de fouille aurait probablement nié, ou se serait excusé en prétextant être entré par hasard en cherchant des toilettes par exemple, mais cela se voyait que la sorcière en face de moi n’avait pas un tempérament à se laisser faire. Elle avait également la baguette de sortie, et un petit ton arrogant très déplaisant à entendre. Elle n’avait en tout cas pas l’air du tout gênée face à moi. Cela se voyait en tout cas qu’elle me connaissait, ou du moins qu’elle m’avait connu auparavant, sinon elle n’aurait pas été aussi familière et ne m’aurait pas posé certaines questions. Si j’avais bien compris le sous-entendu concernant Circéa, que l’on se présente des années après son décès pour essayer d’en comprendre le sens, cela me paraissait bien mystérieux. Je ne savais pas ce qu’on avait pu lui raconter qui vaille le déplacement jusqu’ici, mais manifestement, ce n’était pas des bonnes choses pour moi et le reste des membres du clan Black. J’aurai du me douter que cette mort que j’avais trouvé suspecte pourrait l’être aux yeux d’autres, mais que la propre cousine de ma femme se présente au manoir avec ces allusions menaçantes ne me disait rien qui vaille. Même moi qui avait des doutes, hors de question que je rentre dans le jeu. J’avais moi même mené ma petite enquête sur le sujet dès les premiers jours de l’affaire. Ce n’avait peut être pas été l’amour fou entre elle et moi, mais j’avais assez d’attachement pour Circéa pour essayer de lui rendre hommage à ma façon. D’une certaine façon, je comprenais également que la famille Zabini cherche à résoudre le mystère, mais vu comment se déroulait notre entrevue ici, nul doute qu’ils avaient déjà leur petite idée. Et comment dire, cela ne m’arrangeait pas du tout.

Peut être que j’aurai pu la reconnaitre. C’est vrai qu’il y avait des traits de ressemblance, et que la couleur de peau était un bon indicateur, mais à ma décharge, il faisait plutôt sombre dans la pièce, et puis j’avais d’autres choses à penser que d’essayer de déterminer qui était cette femme. Non, mon objectif premier était de la faire sortir d’ici, ce qui avait pour l’instant échoué. Au demeurant, elle m’intriguait beaucoup. Il fallait en tout cas un sacré culot pour s’introduire ici et ne pas se démonter lorsque le dernier membre de la famille hôtesse vous trouvait en fâcheuse posture. Et puis, elle avait réponse à tout. « Manifestement vous n’avez que des soupçons, mais c’est une insulte à ma personne de croire que, si j’étais coupable de quelque chose, même de la mort de ma propre épouse, je garderai des preuves dans cette pièce » commentais-je avec un sourire narquois. D’ailleurs, quels mobiles aurait-je ? Et même, que pouvait bien savoir une cousine éloignée sur les véritables intentions de ma famille ? Plus les minutes passaient, plus je commençais à me dire qu’elle avait ouvert cette porte au hasard en espérant découvrir des indices, voir même qui sait des preuves accablantes d’une quelconque participation à ce crime odieux. « Peu importe ce que je pense, par contre, je sais très bien comment Circéa Black est morte » déclarais-je. J’avais quelques contacts à Ste Mangouste, et ma petite enquête était inévitablement passée par quelques observations plus poussées des comptes-rendus du médecin légiste qui avait étudié le corps de la défunte. Ma réponse était cependant assez vague pour que je n’en dévoile rien. Je l’espérais en tout cas.

Elle rangea sa baguette mais je ne fis pas de même, je n’étais pas stupide à ce point. Elle était beaucoup trop proche de moi à mon gout, je ne lui faisais manifestement pas très peur, ou alors elle était si en recherche de vérité qu’elle était prête à beaucoup de sacrifices. Elle devait se douter que je ne cherchais pas grand chose, seulement qu’elle s’en aille et qu’elle ne remette plus les pieds ici, et que je ne chercherai pas à faire quelque chose de regrettable avec ma baguette. Ce n’était effectivement pas mon intention. Quels que soient ses soupçons, je n’étais pas un meurtrier et ne le serai jamais. Bon, sauf circonstances particulières bien sur. Elle me demandait si j’étais sincère. Je n’étais pas du genre à mentir, sauf s’il s’agissait de protéger mes intérêts. Toutefois, comme d’autres de mes compatriotes, j’avais la langue du serpent, prête à susurrer n’importe quoi tant que cela pouvait mener sur une autre piste. « Comment ne pas avoir de théorie sur ce qu’il s’est passé ? Le cadavre d’une sorcière de haute famille, retrouvé sur le chemin des Embrumes, ne devrais jamais pris pour seulement ce qu’il est, à savoir un cadavre. La preuve, vous êtes là aujourd’hui » dis-je en repensant à tous ces mois qui avaient suivi la découverte macabre. « Par contre, ce qui m’étonne, c’est que l’on puisse croire que quelqu’un de ma propre famille ai pu faire un coup pareil, je serai ravi de savoir ce qui aurait pu vous faire penser ça et de pouvoir démonter ces arguments un à un. Il ne fait pas bon d’écouter les bruits de couloir, Mademoiselle Zabini » ajoutais-je.

Je le cachais comme je le pouvais, mais en réalité, cela m’inquiétait. A vrai dire, j’avais mené mes propres conclusions à un point mort, mais ma propre intuition me soufflait que des Black auraient pu avoir une bonne raison d’en vouloir à la vie de ma femme. Comme dans beaucoup d’autres familles de Sang-Pur, l’honneur et la réputation des membres et du clan tout entier étaient primordiaux. Notre couple n’avait pu avoir d’enfants, et le nom ne pouvait que passer par moi, hors, l’absence d’héritiers mâles n’aurait pas été bien vu. Même si moi même je me fichais de cela, ce n’était pas le cas de tout le monde. Si cette jeune femme en était venue aux mêmes conclusions, alors une grande menace pèserait au dessus de nos-têtes.
 
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Anjelica Zabini
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Dim 2 Aoû - 11:50


Je m’étais faite prendre la main dans le sac. Et autant le dire l’idée ne me ravissait pas vraiment. Mais quitte à devoir lui faire face, autant le faire avec brio. Non pas que l’idée de transplaner ne m’est pas traversé l’esprit bien au contraire. J’aurais été bien plus à l’aise à me retrouver au garage en compagnie de Jaeden que de devoir me confronter à ce type que j’avais du apercevoir une ou deux fois de loin. Il fallait admettre que la cousine en question, Circéa, n’avait pas été la plus proche de la famille. Au sens propre du terme comme celui de la mafia. Elle n’avait pas grand chose à voir avec nous. Pourquoi je devais enquêter sur sa mort des années après ? Je n’en savais rien. Et il y avait une chose que j’avais compris avec les ordres de mon père, c’est que parfois, il ne valait mieux pas poser de question. Et c’était le cas pour cette histoire qui m’échappait. Chez moi, les mariages arrangés n’existaient pas normalement. Ce n’était pas dans nos habitudes. Mes parents avaient bien plus foi dans les actes d’une personne pour prouver sa valeur plutôt que dans le sang qui parcourait ses veines. Autant le dire… Si nous étions encore des Sang-Pur, ce n’était que le fruit du hasard. Ma fréquentation avec Jaeden, le couple que nous formions, je le savais, n’aurais jamais dérangé mes parents tant qu’ils savaient que c’était un type bien. Quant aux Black, cette alliance de ce que j’en avais su en avait surpris plus d’un. Ces familles qui clamaient cette fierté du sang, je ne la comprenais pas. Les Black bien plus encore que d’autres avaient une réputation bien marquée dans le monde sorcier anglais. Je me demandais si l’homme qui se tenait en face de moi avait les mêmes idées reçues que tout le reste de sa famille.

Il me tenait en joug avec sa baguette et nous échangions sur sa femme. Sur les lieux. Comme s’il avait été assez stupide pour cacher des preuves ici ? Ils avaient été en tout cas, assez idiots pour laisser plaaner le doute sur la mort de sa femme. La réputation de sa famille n’avait fait que pousser encore plus loin les idées que cela pouvait être un meurtre et non une mort de cause naturelle comme l’histoire avait finalement été classée. « Des soupçons… c’est le début d’une enquête afin de trouver des preuves Monsieur Black. Et puis vous semblez vraiment prendre à coeur que je puisse penser que c’est vous le coupable. Alors que je n’ai rien dit de tel. Votre famille dans son ensemble est suspectée. » Des éléments que mon père m’avait donné, il ne fallait pas s’intéresser qu’à lui. D’où le fait que je sois venue dans ce manoir familiale. Qu’il ait un bureau ici, je ne m’en étais pas doutée. Encore moins que parmi toutes les pièces des lieux, il fallait que je sois tombée dessus… Quand il me dit savoir comment elle était morte, je le regardais, en haussant un sourcil, sceptique. « Ah oui ? Et quelle votre version ? » J’étais bien curieuse de savoir ce qu’il allait me raconter au sujet de sa disparition. C’est pas comme si sa défunte épouse était l’une de mes cousines préférées. Je la connaissais à peine. Mais maintenant qu’on m’avait confié cette mission, il allait falloir que j’aille jusqu’au bout.

« Votre famille a une réputation qui la précède. Comment ne pas la soupçonner quand on connait son attachement aux traditions ancestrales ? » Je n’en disais pas davantage. Après tout mon but n’était pas de lui prouver que je pouvais avoir raison. J’avais cessé de le pointer de la baguette mais ce n’était pas son cas. J’observe un instant les lieux malgré la pénombre. « Ce qui est certain, c’est que tant que ma famille n’aura aucune preuve formelle que la votre n’a rien à voir dans cette histoire, elle ne lâchera pas. » La famille Zabini restait une sorte de clan resserré autour de la mafia. Au dela du sang, des valeurs, un partage. Je doutais que cet homme puisse comprendre à quel point cela était important chez nous. Il vivait dans une de ces familles qui semblait morte de tout sentiments depuis bien longtemps. Du paraitre. Mais lorsqu’on les observait, il ne semblait y avoir aucun attachement entre les membres Black. Rien que je ne pouvais connaitre quand on savait à quel point chez moi, c’était primordiale. Mon lien avec mes parents et mon frère était inconditionnel. J’aurais pu donner ma vie pour eux, comme ils l’aurait fait pour moi. Un type comme Black pouvait-il en dire autant? J’en doutais. Non… Ces Black dégageaient tous une aura sombre. Et je me demandais s’il faisait réellement exception. Avait-il vraiment cherché à savoir ce qui était arrivé à sa femme ? S’en était il soucié. Je fis quelques pas pour amorcer un départ, me dirigeant vers la porte. Passant à côté de lui. « Monsieur Black, en votre âme et conscience, pensez-vous vraiment que je fais fausse route ? »


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Sam 22 Aoû - 20:13
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anjelica & morgan

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Comment une famille de Sang-Pur réagissait lorsque l’un des leurs perdait la vie d’une manière aussi étrange qu’inexpliquée que Circéa Black ? Le mot d’ordre était toujours plus ou moins l’honneur, il fallait trouver le coupable et le punir pour avoir osé attaquer la chair de leur chair. Les Black n’avaient pas échappé à la règle, mais je savais au plus profond de moi que ce n’était que pour faire illusion. Personne n’avait été aussi loin que je ne l’avais été, personne n’avait fait un tour au plus profond de Ste Mangouste pour découvrir comment exactement la victime était morte. Je n’avais jamais été attaché plus que cela à mon épouse, mais j’avais de l’affection pour elle, je l’avais soutenue dans les moments difficiles, et cela aurait été hors de question de ne rien faire ou de me lamenter sur mon sort. Quant aux Zabini, je ne connaissais que le centre gravitationnel de mon ami Typhéus, le reste de la généalogie étant principalement basé en Italie. Mes parents non plus n’avaient pas de contacts à proprement parler, tout ce que je savais, c’était que c’était plus professionnel qu’amical, mais les années avaient passé et les relations entretenues par les ainés n’étaient pas les mêmes que celles d’aujourd’hui. La preuve, l’intruse du bureau en faisait partie, et j’avais été incapable de la reconnaitre au premier coup d’oeil alors qu’elle était censé être une cousine de ma femme. Cela expliquait donc déjà mieux sa présence ici. Je n’étais pas trop étonné qu’elle ai réussi à se faufiler jusqu’ici au nez et à la barbe de mes parents, pas plus non plus de la retrouver dans mon bureau, et encore moins qu’elle puisse avoir quelques soupçons sur l’implication des Black dans l’affaire. Cela aurait été toutefois dévoiler tout son jeu que de faire comme si tout était naturel, et se défendre à corps et à cris aurait pu être plus utile que de faire l’homme mystérieux gardant bouche close et menaçant de sa baguette.

Je savais qu’elle ne me voulait pas de mal, pas à moi directement en tout cas, mais ses motivations étaient claires quoi que, je me demandais pourquoi elle avait besoin de venir ici si elle était déjà persuadée de la vérité. Mes parents n’auraient pas été assez bêtes pour garder des preuves d’un quelconque crime dans la maison familiale, laquelle maison servait aujourd’hui même et depuis de nombreuses années à recevoir tout le beau monde sorcier ! « Si vous suspectez ma famille, vous me suspectez forcément également et comme vous le dites, des soupçons ne sont pas des preuves. Moi je vous dit que vous ne trouverez aucune preuve de rien ici, que ce soit dans ce bureau ou dans ce manoir ». Ce n’était même pas pour dédouaner la famille, juste que c’était la pure vérité. J’avais déjà cherché mais cela avait été peine perdue. Par contre, connaissant les Black, que quelque chose soit caché dans un endroit plus secret, comme un coffre-fort à Gringotts par exemple paraissait plus probable. Je ne savais d’ailleurs pas s’il en existait ou non, après tout, un contrat sur une tête pouvait se détruire, une baguette se casser, des fioles de poison être envoyées par hiboux en Amérique. En tout les cas, la demoiselle semblait prête à tout pour avoir des informations, et hors de question que je lui en donne, surtout sans garantie en retour. « Bien essayé mademoiselle Zabini mais je ne compte pas dévoiler mes sources ni mes idées » rétorquais-je d’un ton froid en la regardant tournoyer autour de moi.

Je connaissais la réputation de ma famille, je l’avais vécue au cours du temps, et ce, malgré tous les efforts déployés pour tenter de redorer les blasons. Et maintenant, il n’en tenait qu’a moi pour remédier à tout cela, mais, bizarrement, j’en avais de moins en moins envie au fil des années. « Toutes les familles de Sang-pur ont des secrets, des habitudes et des traditions, après tout, qui me dit que ce n’est pas de votre coté que l’assassinat d’une Black a été prémédité parce que ladite réputation des miens pouvait entacher la votre ? » demandais-je en essayant à tout moment de ne pas la perdre de vue. Nous n’étions que des pions dans un jeu d’échecs, avancés ça et là par les membres plus anciens qui n’avaient apparemment pas hésité à envoyer une jeune femme enquêter sur un terrain appartenant à leurs nouveaux ennemis. Elle l’attaque, moi la défense. Intérieurement je pouvais en rire, mais en dehors, je commençais à me dégouter de tout faire pour une famille qui, peut être, était vraiment la cause de cette mort. Je n’en avais pas de preuve formelle non plus. « Tant que je n’aurais pas de preuve formelle de la culpabilité de quelqu’un, je ne lâcherai pas non plus » avouais-je entre mes dents alors qu’elle commençait à me dépasser pour rejoindre la porte. Ses dernières paroles eurent probablement l’effet escompté, celui de me déstabiliser, mais je ne pouvais pas craquer maintenant. Je ne pouvais pas tout laisser échapper alors que depuis dix minutes je rétorquais à corps et à cris qu’aucune preuve ne permettrait d’incriminer les Black. « Mon âme et conscience ne me permettent pas de répondre à votre question » finis-je simplement par dire en rangeant à mon tour ma baguette au fond de ma poche. Je m’avançais également vers la porte, la discussion semblait close. Si je n’avais pas été intimement persuadé que les miens avaient quelque chose à voir dans cette histoire, je l’aurais aidée avec empressement, deux têtes pensantes valant parfois mieux qu’une, mais si elle tenait des siens, elle ne lâcherait jamais son idée. Lui répondre honnêtement aurait été faire pencher la balance de son coté, mais ses intentions étaient si claires sur ce qu’elle pourrait faire de mes informations que je ne pouvais les déballer. « Mais croyez-moi, j’aimerai faire le deuil de mon épouse comme il se doit et que cette affaire soit résolue » finis-je par dire en ouvrant la porte et de sortir sur le pallier.
 
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Lumos
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Mar 8 Sep - 21:45


S’il y avait bien une question qui me démangeait, c’était pour les Zabini avaient décidé de se réveiller si longtemps après le décès de Circéa ? Je me souviens de son décès, des suspicions que cela avait causé déjà à l’époque. J’étais toutefois plus jeune et je n’avais pas la même place dans la hiérarchie de la famille. Je me souciais guère de ce genre d’histoires, préférant batifoler, boire et faire la fête. Les affaires de famille, cela me passait bien au-dessus. Même encore actuellement je me laissais assez de temps pour souffler. L’exemple de Luca ayant marqué mon esprit. Je ne voulais pas craquer sous la pression et me plonger dans des addictions nocives pour oublier mes responsabilités. Comme me retrouver dans une maison. Et pas n’importe laquelle, celle de la grande lignée des Black. Ils étaient toujours à l’image que j’avais d’eux. Pour les négociations, j’étais obligée de me présenter à ce genre d’évènement mondain. De sourire et de donner quelques paroles. Nombre d’entre eux étaient des clients réguliers de la Cosa Nostra malgré les apparences. Quant aux Black, au-delà de ces soirées ennuyeuses… je me souvenais de ce mariage qui se voulait si… pompeux. A la hauteur de ceux qui se proclament toujours purs… J’avais vite disparu dans la soirée avec quelques compatriotes, quelques bouteilles sous le bras pour nous amuser à notre façon. Dire qu’apprendre sa mort t’avait rendue triste ? Non. Marquée oui effectivement, comme toutes personnes éloignées qui partagent votre sang.

Me retrouver face à lui, ne me faisait finalement ni chaud ni froid car nous n’avions même pas fait connaissance à l’époque. Je me contentais de hausser doucement les épaules alors qu’il me disait que je l’accusais également si nous soupçonnions sa famille. « Les Black savent se montrer souder ? » Dis-je avec amusement, avant d’ajouter. « Et je ne trouverai rien car vous avez déjà fait le ménage ou parce qu’il n’y a aucune raison de trouver quoi que ce soit ? » Une lueur malicieuse illuminait mon regard. Je n’étais pas vraiment intéressée à l’idée d’élucider cette affaire je montrais le change. Lorsqu’il me dit qu’il ne voulait pas me dévoiler ses sources, je le fixais un instant silencieuse. Presque persuadée que dans le fond, il n’en savait rien lui même, le classant sans le vouloir sur le banc des innocents. « Vous n’en savez rien… » finis-je par murmurer, en m’arrêtant un instant de marcher autour de lui. Je lâchais un éclat de rire à son accusation. « Bien tenté Black… Nous ne sommes clairement pas du même monde, cela va s’en dire. Chez nous, ça ne marche pas comme ça. » L’ambre de mes iris s’accrochaient aux siennes. Chez nous, la famille restait la famille qu’importe ses choix. Même si un mariage arrangé n’était clairement pas dans nos moeurs, nous n’avions pour autant pas renié Circéa.

Toutefois les paroles qu’il prononça ensuite me laissèrent un instant curieuse. Etait-il sincère ou cherchait-il juste à m’amadouer ? Je n’avais aucun don de legimens mais dans ce genre de moment, je me disais que cela pourrait être bien utile… « Travaillons ensemble alors. » Dis je finalement. Une façon de voir s’il était en train de me dire la vérité. S’il acceptait ? Peut-être que vous pourriez ouvrir plus de portes à deux ? S’il refusait, il avait peut-être des choses à cacher… Il avait fini par ranger sa baguette dans son pantalon alors que je m’étais dirigée vers la porte. Une nouvelle fois je me contentais de le regarder, comme pour étudier les traits de son visage. Voir s’il me mentait ou non. Je sortais dans le couloir et me tournais vers lui un instant à sa dernière phrase. « Si ma proposition de faire affaire ensemble vous intéresse, elle tient toujours. » Je faisais quelques pas dans le couloir pour m’éloigner. Je ne comptais m’éterniser dans ces lieux. J’avais déjà paradé en début de soirée, cela était bien suffisant. « Je tiens le Thestral Motor si vous souhaitez me retrouver. » Et le garage était bien plus mon élément que ce genre de demeure luxueuse qui faisait tourner les têtes. La maison des Zabini en Italie n’avait rien à voir avec ce type. Elle ressemblait à une immense maison de campagne qui pouvait accueillir un grand nombre de membres de la famille lorsqu’il y avait des événements. C’était là où se trouvaient la majorité de mes meilleurs souvenirs. Après tout cela faisait à peine plus d’un an que j’étais sur les terres Anglaises. La plus grande partie de ma vie, je l’avais vécue en Italie et un peu en France lors de mes études à Beaubattons. En témoigne mon accent qui roulait encore sur mon anglais. « Ne vous donnez pas la peine de me racompagner, je connais la sortie. » Je me tournais une dernière et lui lançait un regard malicieux. « Promis je ne ferais pas de détour. » Je m’éloignais dans le couloir retrouvant l’entrée, la foule avant de m’échapper de là. Je n’avais peut-être trouvé aucun nouvel indice, mais peut-être que je m’étais fait un allié ?


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