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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Shared Psychosis || Tobias & Garnet  :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Ven 12 Juin - 18:19
Shared Psychosis ||  Tobias & Garnet  Hannibalcoeur

Shared psychosis



Une thérapie... C'était du grand n'importe quoi. Depuis quand fallait-il aller voir une psychomage, tout aussi réputée soit-elle, pour aller exposer nos ressentis, nos problèmes, etc. ? Je pouvais comprendre que certaines personnes avaient besoin de ça... mais, nous ?
Je voulais bien reconnaître qu'il y avait un souci, ces derniers temps, mais il m'avait toujours semblé que ce genre de choses pouvait se régler entre nous, sans avoir besoin d'une tierce personne...
Mais vous savez ce qu'on dit : "Ce que femme veut... Dieu le veut." Et Meredith Carrow en avait plus que marre de percevoir les tensions, quasiment palpables, entre Tobias Towsen et moi. A tel point que... oui, voilà, elle avait sorti l'argument ultime : la grève du sexe.
Elle savait bien que c’était là LE meilleur argument pour que je sois sensible à sa demande... et même si je n’avais pas qu’elle comme possibilité, cela m’aurait fortement déplu de ne pas avoir la complicité que j’avais toujours eue avec Mered. Obligé d’accepter, donc...

Pourtant, très sincèrement, il n’y avait rien de bien grave... Tobias et moi, nous pouvions sans doute régler notre petit différend sans avoir besoin de quelqu’un d’autre... ce n’était pas parce que nous étions en froid que tout allait nous mener directement vers la Bérézina.
Mais Mrs Carrow, comme chacun sait, était une femme de poigne et de pouvoir... le genre de femme à qui on ne pouvait rien refuser, déjà, mais aussi à qui on se devait de manifester une véritable déférence. Bon, ce n’était pas trop mon genre, mais de temps en temps, dans nos jeux de rôles, cela apportait une touche de saveur supplémentaire, un peu de piment... mais nous ne gardions cela que pour nos jeux, pas pour le quotidien.

Enfin, pour pouvoir garder nos petits moments ludiques, il fallait que je me plie à la volonté de Meredith. Aussi, en cet après-midi de janvier, je me tenais dans une salle d'attente au mobilier assez kitsch, où les murs étaient couverts de portraits de psychomages plus ou moins célèbres qui me toisaient comme si j'étais un enfant ayant fait une connerie. Comme pris en flagrant délit de cognard envoyé dans une fenêtre.
Attendre ici, ce n’était pas du tout le plus agréable. J’avais inspecté chaque siège avec une minutie non dissimulée pour choisir sur lequel j’allais m’asseoir et, finalement, j’avais préféré rester debout. Mon côté maniaque m’empêchait clairement de faire confiance aux différents sièges dont l’assise, couverte de tissu, pouvait avoir accueilli de nombreuses paires de fesses que je ne connaissais pas.

Sur une petite table étaient entassés de nombreux folders en parchemin vantant les mérites de telle ou telle thérapie… J’appris ainsi qu’il existait la lumos-thérapie, la biokinergie et l’étiopathie. Je n’avais pas très envie de laisser une femme qui m’était totalement inconnue manipuler mon corps, aussi devais-je avouer que je restais un peu sur mes gardes. Il fallait dire, aussi, que je n’avais jamais été consulter le moindre psychomage pour un "problème" comme celui qui nous occupait et je n’avais de la thérapie de couple qu’une image sans doute biaisée.

D’ailleurs, pourquoi parler de thérapie de couple alors que Tobias et moi, nous étions… euh… en tout cas, pas un couple. J’avais été son mentor, il y avait de cela quelques années… je lui avais appris des choses importantes, à plusieurs niveaux, d’ailleurs… J’avais pris plaisir à lui enseigner tout cela. Et il m’avait toujours semblé que ça lui avait apporté pas mal de choses aussi. En soi, tout était très bien. Jusqu’au jour où…
En fait, cette histoire de thérapie, cela avait un côté assez angoissant. Je savais bien que j’allais devoir, encore une fois, me remettre en question et répondre de mes actes. Mais, en soi, je devais la vérité à Tobias. C’était ça, le truc. Je ne pouvais pas lui cacher les faits alors qu’il avait eu le point de vue de l’autre greluche. Autant j’appréciais Tobias Towsen, autant cette petite peste malsaine me rebutait. Elle était allée se réfugier chez le jeune homme et, depuis, ce dernier m’en voulait à mort.

Il me semblait qu’il conservait tout de même un minimum de respect, mais il n’avait plus du tout le même regard sur moi, c’était un fait.
Et bientôt, mon ancien élève ouvrit la porte et entra à son tour dans la salle d’attente. Je ne savais pas trop comment j’étais censé le saluer, alors, je lâchai simplement :
« Bonjour, Tobias… »

J’essayais d’être comme d’habitude, l’homme poli et bien élevé, le genre d’homme qui inspirait une certaine confiance et une certaine fiabilité… Mais il y avait clairement quelque chose qui clochait. Pas de contact. Aucun. Pas même une poignée de mains… alors que c’était un geste naturel, qui montrait toujours à quel point il n’y avait aucune mauvaise intention…
Mais tant pis, je n’allais pas insister.


Tête de la psychomage:
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Anonymous
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Sam 13 Juin - 17:45

Shared psycosis
William & Garnet



Était-ce une blague ? Meredith Carrow tenait-elle vraiment à ce qu’il règle leur problème avec un psy ? Apparemment oui, Tobias se demandait vraiment comment une chose pareille aurait pu lui passer à l’esprit. D’accord ces derniers temps c’était un peu tendu avec Ombrage, mais tout de même personne était encore mort, alors il n’y avait vraiment pas de quoi s’en faire. Mais la femme du triumvirat n’avait pas l’air d’accord. Les deux hommes allaient devoir régler leur problème en thérapie. Imaginez-vous que si dès la première tension chez les mangemorts, on aurait envoyé les responsables en thérapie, les psycomages serait devenue de vrai puissant. Mais non, les mangemorts n’avaient jamais fait ce genre de chose, tout simplement car c’était inutile. Tobias voyait mal comment parler devant une bonne femme, pourrait retirer le fait que son ancien mentor, un homme en qui il avait toute confiance, a décidé de saccager tout son travail et de torturer son ex-copine. Honnêtement Tobias pensait que le problème aurait pu être réglé si on avait envoyé en thérapie Ombrage beaucoup plus tôt, mais maintenant c’était trop tard. Et puis surtout Tobias n’avait rien à faire ici. Mais bon Mme. Carrow avait insisté pour que lui aussi face cette thérapie. Le jeune homme avait d’abord gentiment refusé, mais il c’était retrouver avec les tâches les plus ingrates possibles. Pour vous dire il avait même dû travailler avec un moldu ! Après plusieurs semaines de torture psychologique, il avait finalement accepté la thérapie. Il n’avait honnêtement jamais expérimenté ce genre de chose, en temps normal ses problèmes il les réglait lui-même à sa façon. Pas avec l’aide d’un monsieur je sais tout.
A peine arrivé sur place qu’il regrettait déjà d’être venue. Son mentor se tenait là devant lui, attendant sûrement son arrivé. Non vraiment il ne se voyait pas tenir toute une séance avec lui. Et il se voyait encore moins parler de leur problème avec une idiote qui croyait tout savoir sur tout. Mais bon maintenant qu’il était là, il ne pouvait plus faire marche arrière. Tranquillement il s’assis sur le fauteuil le plus éloigné de son mentor, faisant comme s’il n’était pas là. Que croyait-il qu’ils allaient faire comme-ci de rien n’était ? Tout de même, Tobias n’était pas idiot, il fallait plus qu’une gentille poigné de main pour régler tout ça. Le mangemort fini tout de même par se retourner vers son ancien mentor.
« Bonjour… Tu crois que tu vas réussir à tenir sans torturer personne, ou bien il faut que je te confisque ta baguette dès maintenant ? »
Tobias n’avait pas pu s’en empêcher, après tout il méritait bien cela. Il avait torturé son ami, son ancienne copine, Toni. Et puis ce n’était pas tout, sans même le prévenir il n’avait pas hésiter une seule seconde à venir détruire tout le travail qu’il avait fait avec elle. Et après il osait donner un semblant de respect, avec ses belles paroles. Au fond Tobias avait un avis arrêté sur le sujet : son mentor était en train de devenir complètement fou. Un jour il était l’homme de confiance, sympathique et sans aucun signe avant-coureur il se mettait à torturer la première personne qui se trouvait sous sa main. Le pire dans tout ça, c’est que ça lui paressait tout à fait normal. Il ne fallait pas se mentir Tobias aussi pouvait être parfois quelque peu excessif. Il pouvait s’énerver facilement, mais il ne devenait pas aussi irresponsable que le devenait son ancien mentor. Nan mais franchement, il était membre du conseil d’administration maintenant, il ne pouvait pas se défouler sur la première personne qui était en désaccord avec lui. Ou alors il devait arrêter la politique, car dans se domaine on avait toujours quelque désaccord.


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Lun 15 Juin - 2:12
Shared Psychosis
«Docteure Emma Gina Sion»


Le métier de psychomage était quelque chose d’usant pour les personnes le pratiquant avec sérieux. La Docteure Emma Gina Sion était une psychomage de grande renommée, et elle n’avait pas usurpé sa réputation. Elle n’avait utilisé d'aucun raccourci pour bâtir cette considération qu'on avait d'elle, pas de pistonnage pour se faire une place, ni utilisation de la légilimencie. Les legilimens étaient assez courant dans le milieu de la psychomagie, quoi de plus facile pour comprendre quelqu’un que de voler ses pensées ? Mais Emma n’appréciait pas ce genre de pratique. Bien qu’elle ait des connaissances et un niveau de pratique avancée en légilimencie et en occlumencie, pour des raisons évidentes de sécurité, elle considérait que c’était immoral de les utiliser contre ses patients et que ça allait à l’encontre du serment auquel elle avait prêté. Soutirer les informations dans les pensées du patient, ce n’était pas l’aider. Le processus devait se baser sur une relation de confiance dans lequel le patient acceptait lui même de se confier. Beaucoup de gens pensaient que les psychomages ne s’occupaient que de cinglés et que tant qu’ils redevenaient “normaux”, peu importait comment les thérapeutes s’y prenaient. Le soucis, c’était que beaucoup de collègues de la docteure Sion pensaient également ainsi et n’avaient pas peur d’utiliser des méthodes peu recommandable pour arriver à leur fin. Elle n’était pas de ces gens là, elle était là pour aider tous ceux qui avaient besoin de ses talents, et elle se donnait à fond dans son boulot, de telle sorte qu’elle paraissait avoir au moins quinze années de plus et qu’elle donnait l’air de tenir debout uniquement grâce à la poudre de cheminette qu’on l'imaginait inspirer régulièrement par les narines. Elle savait que les personnes qui avaient besoin de son aide n’était pas forcément folles à lier ; d’ailleurs, même s’ils existaient, ils n’étaient pas la plus grande majorité des clients ; la plupart étaient simplement des monsieur et madame tout-le-monde qui pensaient avoir des problèmes graves à cause du regard des autres, ils avaient simplement besoin d’être rassurés, et non d’être châtiés…

«Emma, les personnes du double rendez-vous sont arrivées.»

Emma G. Sion leva les yeux vers le portrait au dessus de la porte.

«Merci Jacques, on va les faire attendre encore un peu. Tenez moi au courant.»

Le portrait de Jacques Huze disparut pour surveiller les deux patients qui attendaient dans la salle d’attente  pour le rendez-vous qui allait bientôt suivre. La sorcière soupira ; c’était souvent compliqué d’avoir des hommes comme patients quand on était une femme docteure. Ces dernier n’étaient pas tous d’accord pour qu’elle leur vienne en aide, comme si ça entachait leur virilité. Heureusement, ce n’était pas le cas de tous les sorciers, certains n’avaient aucun mal à se confier et d’être aidé par une sorcière… Mais ils n’étaient hélas pas majoritaires, surtout au sein des familles de Sang-pur… Le portrait de l’ancien docteur Huze réapparu dans le tableau du cabinet.

« Bon courage, ça a l’air plutôt tendu. Apparemment Tobias serait le plus jeune, et il parle de confisquer la baguette du plus âgé pour l’empêcher de torturer qui que ce soit.
- Merci Jacques, je vais prendre la suite »

Elle parlait d'un ton las. William Ombrage et Tobias Towsen… La psychomage se demandait quels soucis un membre du conseil d’administration pouvait bien avoir, et surtout ce qu’il était capable de faire si elle ne parvenait pas à combler ses attentes. Les menaces n’avaient aucun effet sur Emma. Ici, c’était elle qui avait le contrôle, on venait quérir son aide parce qu’on avait besoin d’elle. La femme se leva pour ouvrir la porte et se présenter à ses patients.

«Messieurs Towsen et Ombrage, je suis le Docteur Sion. Vous pouvez entrer. Oh, monsieur Towsen, vous n’avez pas besoin de confisquer la moindre baguette»Il était important de montrer qu’elle était ici chez elle, et qu’elle était au courant de tout ce qui se passait et disait. Par ailleurs, montrer une figure d’autorité forte dès le premier contact histoire de bien faire comprendre qu’elle ne se laisserait pas marcher sur les pieds. Ce n'"tait pas forcément utile d'agir ainsi, mais c'était toujours bien de mettre les choses au clair dès le début pour que tout se passe bien ensuite. Elle ne pouvait pas paraître faible. «C’est moi qui vais m’en charger. Vos deux baguettes. Je vous les rendrai bien évidemment à la fin de la séance.»

C’était l’une des base de son protocole opératoire. Même si les gens venaient pour se faire aider, il arrivait qu’ils puissent développer un comportement dangereux vis à vis de leur thérapeute. Par ailleurs, ce sont les baguettes qui choisissent les sorciers, la plupart du temps. Les mages n’ont pas tous la même affinité avec une même baguette, on peut apprendre énormément de choses sur quelqu’un juste en observant comment a été fabriqué sa baguette.

«Sauf si bien entendu vous ne décidiez de changer d’avis.»

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Lun 15 Juin - 12:38

Je n’avais aucune envie que les choses se passent mal, en fait, j’aurais même plutôt eu tendance à redouter que ça se passe mal, car j’imaginais très bien que la grève pourrait alors se prolonger indéfiniment… Comment aurais-je fait, dans un cas pareil ? J’étais complètement dépendant de cela, alors je ne pouvais juste pas imaginer ce que cela aurait donné…
Il allait falloir faire de gros efforts pour parvenir à ce que cette thérapie puisse être efficace. Voilà ce que je me disais… et ce fut d’autant plus vrai quand le jeune Towsen était entré. Tout dans son attitude et son langage non verbal indiquait qu’il ne voulait pas être proche de moi, ni même m’adresser la parole. En tout cas pas tout de suite, car il finit par lâcher quelques mots, lourds de sens, bien évidemment, le contraire aurait été étonnant.
J’avais levé les yeux au ciel en haussant les épaules. Bon sang, ça commençait bien… quand je pensais à ce que nous avions pu partager, lui et moi, par le passé, c’était tout de même assez pitoyable que nous en soyons arrivés là. Je ne répondis pas à cette tentative de sarcasme. Après tout, je méritais peut-être cela.

Et puis, enfin, la porte du cabinet s’ouvrit… et je dus faire un effort assez intense pour ne pas avoir de réaction trop épidermique en voyant la psychomage. Elle était réputée, certes, et c’était clairement une réputation purement due à ses compétences professionnelles. Au moins, je ne risquais pas d’avoir envie d’elle, ça, c’était sûr.
Elle sembla même presque prendre ma défense, pendant une ou deux secondes, ce que j’appréciais. Elle était peut-être moche, mais au moins, elle tâchait de rester neutre… contrairement à beaucoup de gens. Mais sa neutralité alla finalement jusqu’à nous demander nos baguettes à tous deux.
Je n’avais pas pour habitude de confier ma baguette à n’importe qui, mais les circonstances étaient particulières… Je sortis donc ma baguette, en me remémorant parfaitement chaque élément la composant et ses particularités qui m’avaient été décrites… 33 cm… alors que la plupart des baguettes mesuraient entre 22 et 35 cm, il était de renommée publique que les baguettes plus longues se tournaient plutôt vers les sorciers au fort caractères, adeptes d’une magie de grande ampleur… le ventricule de dragon, un élément lié à des baguettes puissantes, propices à la magie noire… et le bois d’ébène, pour les sorciers n’ayant pas peur d’être eux-mêmes, adeptes de magie de combat et de métamorphose… En fait, ma baguette me correspondait plutôt bien, quand j’y pensais…

Je déposai donc ma baguette entre les mains de la psychomage.
« Tenez… » Je me montrai volontairement coopératif, sachant pertinemment qu’il fallait passer par cette étape pour regagner les faveurs de Mrs Carrow. De toute façon, s’il arrivait quoi que ce soit à ma baguette sous la surveillance de cette femme, je ne pourrais faire autrement que de réagir, c’était un fait et cela me semblait plus que logique. « Je ne compte pas changer d’avis, pour ma part. »

J’avais l’impression que Meredith me tenait par les couilles, à vrai dire. C’était une obligation pour moi de valider ce processus de thérapie. Même si je n’y croyais pas énormément, étant donné, sans nul doute, la forte influence moldue de la discipline psychomagique telle qu’elle existait pour le moment dans notre monde.
Pourtant, en soi, le domaine m’intéressait assez, car il y avait dans tout cela des explications propices pour bien comprendre le comportement des êtres humains… Beaucoup de réponses pouvaient se trouver dans les esprits et les pensées, j’avais lu pas mal d’ouvrages sur le sujet et j’avais toujours été assez attiré par le domaine, justement, mais sans jamais passer le cap d’aller plus loin dans les recherches liées à la psychomagie.

Attendant le signal de la thérapeute pour pouvoir entrer dans le cabinet, je m’employais à observer les portraits et leurs différentes expressions ainsi que leurs mouvements. En réalité, j’évitais surtout de regarder Tobias. Nos derniers échanges avaient été quelque peu houleux et je ne tenais pas à réitérer l’expérience, c’était un fait. Et tout cela à cause d’une sale petite peste incapable d’un minimum de respect. Je ne voulais pas l’admettre, mais il fallait parfois bien peu de chose pour me faire sortir de mes gonds et me faire quitter ma réserve et ma politesse…
Quand j’y repensais, je songeais que j’aurais pu tuer cette fille directement. Le Doloris, c’était très sympa, mais un Avada aurait fait taire à jamais cette petite bécasse. Et nous n’en serions pas là. Le seul regret que j’aurais alors eu, eh bien, cela aurait été, sans nul doute, le fait d’ôter la vie à un si joli corps. Mais bon, le physique ne faisait pas tout et, clairement, un joli corps avec un caractère de cochon ainsi qu’un esprit étriqué, obtus et borné… cela ne valait pas la peine. Il me semblait même que, d’une certaine façon, je préférais une femme intelligente et au physique banal à une femme d’une beauté exceptionnelle mais d’une bêtise profonde.


« Pour moi, on commence où et quand vous voulez. » Ce n’était pas que je sois spécialement pressé, mais bon, nous étions ici pour une bonne raison et je ne voyais pas pourquoi il aurait fallu attendre plus longtemps. Tobias n’avait qu’à donner sa baguette et puis nous pourrions entrer et régler ce problème.
A mes yeux, cela pouvait aller assez vite, à vrai dire. J’étais même prêt à reconnaître que j’avais peut-être un tout petit peu exagéré. J’étais aussi prêt à effacer la mémoire de Toni Santana pour qu’elle ne soit pas traumatisée à vie par sa rencontre avec moi. Et s’il lui fallait un dédommagement supplémentaire… je pouvais même, carrément, lui inventer de faux souvenirs joyeux, comme une folle nuit d’amour avec Tobias, histoire de les rapprocher tous les deux et qu’ils arrêtent de me peser autant. N’était-ce pas là faire preuve d’une belle générosité et d’une grande mansuétude ?
Je ne me voyais pas comme le méchant ou le fautif dans cette histoire, mais j’étais disposé à faire quelques concessions et à trouver des compromis.

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Lun 15 Juin - 23:09

Shared psycosis
William  & Garnet



Ils devaient régler ça au plus vite, quitte à faire semblant juste pour tromper Meredith. Même s’il n’était pas facile de tromper Meredith. Et puis Tobias n’était pas non plus du genre à garder facilement son calme, surtout face à un tel affront. Le mieux était d’écouter ce qu’avait à dire cette psy en déduire qu’il n’y avait plus rien à faire pour leur relation. Tobias espérait même qu’elle prenne la décision d’envoyer Ombrage à Saint-Mangouste, avec les fous. Au moins là-bas il ne ferait de mal à personne et ne mettrait plus l’avenir de leur alliance en danger. Lui qui avait dû faire tellement d’effort pour travailler avec une personne qui le détestait au plus haut point. Vous vous imaginez vous nez à nez avec la personne que vous avez jeté comme une vielle chaussette (pour la citer) ? mais tout de même le jeune homme avait réussi à calmer les choses, il avait réussi à se faire apprécier, pour le bien de la mission bien entendu. Et ils étaient même partie pour réussir à avoir un accord équitable, alors qu’avec quelqu’un comme Toni en face ce n’était pas donné ! Mais non il avait fallu que William sorte encore une fois sa baguette. Tobias ne savait pas vraiment ce qu’avait put faire Toni, mais il se doutait qu’elle n’avait pas été des plus agréable. Car il devait avouer, que Toni disons avait du caractère, et que oui parfait elle pouvait être un peu casse bonbon. Mais c’est ce qui faisait son charme ! Tobias c’était toujours amusé de son sale caractère. Il ne demandait pas non plus que William l’apprécie, juste qu’il ne la torture pas. Est-ce trop demandé ? A quelqu’un comme William apparemment oui. Ils avaient déjà eu des discours plutôt houleux sur le sujet et Tobias ne voyait vraiment pas en quoi le fait de rajouter une personne à leur discussion houleuse pourrait bien changer quoique ce soit. Mais bon pour sa santé mentale et pour ne plus à avoir à travailler avec un moldu, Tobias se devait de le faire, il devait faire cette consultation.
Il fut surpris qu’Ombrage ne réponde pas à sa raillerie, mais ce n’était pas plus mal, il paraît que la tradition ici, c’est de commencer à s’embrouiller une fois à l’intérieur. Assez vite une femme arriva, une dénommé Mme Sion. Elle avait vraiment une tête à faire peur, honnêtement elle ressemblait plus à une détraqueur qu’à une psy. C’est sûr qu’avec une tronche pareille, tout le monde devait lui confier leur secret de peur de se faire avaler son âme. Pour autant Tobias ne douta pas de ses intentions jusqu’à ce qu’elle lui demande sa baguette. Pourquoi faire ? Était-ce un piège ? Ombrage avait-il préparé tout cela du but de le tuer discrètement ? L’étrangler à main nue à l’aide d’une psy à moitié défigurée ? Tobias était suspicieux, certes ils avaient eu dans le temps une relation très forte. Mais le problème avec William c’est tout simplement, qu’il était légèrement instable pour ne pas dire complétement pété. Si Tobias pouvait avoir confiance en cet homme il ne serait pas là. Mais sa raison lui disait quand même que tout cela exagérait, cela n’était-il pas la preuve qu’il n’était pas aussi paranoïaque qu’on le disait ? Avec résignation il offrit sa baguette à psycomage, de toute façon il pouvait très bien se défendre à main nues. Avec un regard, menaçant il tendit sa baguette.
« Ne la cassez pas… » Il n’était pas question de faire marche arrière si William ne le faisait pas, question de fierté. Tobias ne voulait tout de même que l’on pense de lui, qu’il n’était pas capable de se défendre, sans baguette. Ou pire que l’on voit en lui un lâche, qui deviens faible, une fois privée de magie. « Pourquoi faire ? Je ne me suis pas déplacé pour rien tout de même. »
Etant donné que la psycomage leur avait déjà proposé de rentrer Tobias ne s’en priva pas. Il était hors de question qu’il attende en bon garçon derrière Ombrage. Et puis pourquoi attendre une énième fois, les ordres de Mme Sion ? Elle leur avait proposé de rentrer il rentrait, pas la peine de faire de belle politesse, surtout si c’est pour la torturer après. Tobias aussi avait l’habitude de toujours paraître aimable, mais là il n’était clairement pas d’humeur avec les faux-semblants. D’autant plus qu’il n’avait aucune raison, de vouloir plaire à la dame : elle n’était ni séduisant, ni utile. Avec nonchalance Tobias s’adossa au mur, en attendant, que les deux autres entrent à leur tour.
« Bon on commence quand, je n’ai pas toute la journée… »


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Mer 17 Juin - 16:15
SHARED PSYCHOSIS
«Je peux vous remplacer sans problèmes.»


Les deux patients semblaient être choqués par l’apparence de la psychomage, mais elle avait l'habitude à ce genre de réactions. Et oui, supporter les soucis des autres ça laissait des traces, c’était les risques du métier. William Ombrage fut le premier à confier sa baguette. Elle était plutôt longue, plus d’une trentaine de centimètres et faite vraisemblablement en bois d’ébène. La Psychomage ne pouvait pas savoir d’un seul regard de quoi était composé son cœur, mais en observant la baguette du sorcier, elle pouvait s’attendre à avoir affaire à quelqu’un avec un fort caractère, voire un peu entêté, ainsi que probablement des bonnes compétences en métamorphoses et en magie de combat. Elle connaissait bien sûr monsieur Ombrage et sa réputation, mais elle n’était pas ici pour donner raison ou tort aux ragots. Tobias Towsen en revanche, semblait beaucoup être moins coopératif et même plutôt méfiant. C’était quelque chose de compréhensif ; beaucoup de sorciers, aussi puissant étaient-ils, étaient totalement désemparés sans baguette ou dépossédés de leur pouvoir. Ce n’était pas pour rien que depuis la montée en puissance du Blood Circle le nombre de rendez vous de la Docteure Emma Gina Sion avait augmenté de manière exponentielle. Les sorciers avaient peur, bien plus que pendant le règne du Seigneur des Ténèbres. Le jeune homme se décida finalement à confier sa baguette, avec un air menaçant. Emma se contenta de sourire à la remarque du sorcier qui était une évidence. Sa baguette était également longue, mais légèrement plus courte que celle de William. Elle semblait être sculptée dans du bois de cerisier, un bois plutôt rare en occident. Ces baguettes sont capables de libérer un grand pouvoir mortel et conviennent en général aux sorciers qui ont une grande maîtrise d’eux même et grande force mentale. La sorcière haussa un sourcil en jaugeant Tobias. Parfois les baguettes pouvaient mentir, même si c’était peu courant. Le sorcier entra dans la pièce et Emma laissa poliment entrer William avant de fermer la porte derrière eux.

«Nous avons commencé dès l’instant où vous êtes entrés dans la salle d’attente. Mais si vous aviez d’autres projets plus importants pour la journée monsieur Towsen, faites donc. Mon carnet de rendez vous est plein à craquer, même au dernier moment je peux remplacer votre rendez-vous sans le moindre problème. Vous êtes ici pour vous, pas pour moi, je voudrais surtout pas monopoliser de votre précieux temps.»

La Docteure Sion sortit deux écrins en verre pour y déposer les baguettes et les poser sur le bureau derrière lequell elle prit place calmement.

«Bien entendu, cette remarque est également valable pour vous monsieur Ombrage. Si vous estimez que le Conseil d’Administration ne peut se passer de vos services pendant un après-midi, inutile de continuer cette séance et personne ici ne perdra inutilement son temps si précieux. Si tout le monde est d’accord avec ça, vous pouvez vous installer.»

Elle soupira, las de devoir mettre les choses au clairs encore et toujours.

«Écoutez, même la magie a ses limites. Je suis Psychomage et pas une entité divine qui résout les problèmes. Je ne peux pas vous aider si vous ne le voulez pas et je ne peux et ne veux pas vous forcer à le vouloir. Je suis là pour vous accompagner, vous soutenir et vous guider mais si vous ne voulez pas y mettre du vôtre, ça sera une vraie perte de temps pour nous trois. Je vais vous laisser un instant de silence où vous allez réfléchir à pourquoi vous êtes ici et aujourd’hui, sur comment vous en êtes venus à vouloir venir et surtout, quels sont vos objectifs et qu’est-ce que vous attendez de cette séance.»

Emma sortit un rouleau de parchemin, un encrier et sa Plume à Papote.

«J’utiliserai une plume à papote qui retranscrira tout par écrit, et nous consulteront tout ça ensemble. »

Comme beaucoup de gens le savaient, les Plumes à Papote sont des plumes qui notent automatiquement les propos tout en les exagérant. Emma G. Sion utilisait la sienne pour permettre à ses patients d’avoir un autre point de vue sur ce qu’ils pouvaient dire. C’était parfois intéressant de voir leur réaction à une version exagérée de leur propos, et des fois c’était… inquiétant. Mais le plus souvent ils avaient un œil critique et ça permettait de les faire réagir sur certaines choses qui n’allaient pas. Espérons que ça soit le cas ici...


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HRP : Booooon je trouve l'idée de la plume super cool, mais je vous cache pas que j'ai un peu peur de devoir retranscrire vos propos en éxagérés, enfin je suis pas sûr de pouvoir le faire, enfin on verra bien... Enfin je voulais vous prévenir... Enfin, enfin voilà quoi...


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Mer 17 Juin - 23:24

Il ne me viendrait jamais à l’idée de chercher à manipuler Meredith. Je savais qu’elle avait raison quand elle affirmait que la mésentente qui régnait depuis quelque temps entre Tobias et moi pouvait porter préjudice à notre Cause. Il était exact que, lorsque des tensions internes surgissaient dans une organisation, quelle qu’elle soit, cela nuisait toujours au bon déroulement des choses. Cela s’était déjà vu à plusieurs reprises au cours de l’Histoire et je ne pensais pas que tout allait pouvoir se régler d’un claquement de doigts.
Si notre psychomage attitrée avait un physique quelque peu ingrat, j’étais sûr, au moins, de ne pas nourrir d’autres pensées que celles qui nous amenaient ici. Régler cette histoire une bonne fois pour toutes. Et puis, peut-être, retrouver les bras et les draps de Meredith, comme récompense bien méritée de ces efforts… Oui, voilà, c’était un programme qui me semblait tout à fait correct et parfaitement réaliste.

J’entrai donc après le jeune Towsen, suivi par la psy qui ne tarda pas à mettre les points sur les i. Elle semblait ne pas avoir vraiment apprécié les manières de mon ancien apprenti, mais j’évitais de montrer que cela me donnait envie de sourire, sachant pertinemment que cela pouvait se retourner contre moi, à un moment ou un autre. Cela dit, elle ne tarda pas à tenir le même genre de propos envers moi, comme si j’étais venu ici pour me défiler au dernier moment. Je n’avais jamais eu l’âme d’un Gryffondor courageux ou téméraire, mais j’avais tout de même été éduqué avec des règles assez strictes de bienséance et de politesse.
Je pris donc place dans le canapé qu’elle indiquait et sur lequel, sans doute, Towsen devrait lui aussi poser son séant. Par égard pour lui qui ne me supportait plus, je me mis bien sur la gauche, lui laissant tout le loisir d'occuper la place la plus à droite du divan.

Ce que je constatai, en tout cas, c’était que la psychomage était plutôt du genre prolixe - pour ne pas dire bavarde - et que, dès lors, il était un peu difficile de savoir quand j’étais censé parler. Enfin, puisqu’elle était compétente, je supposais que tout ceci était normal, mais je ne voyais pas bien comment elle allait pouvoir nous aider si nous devions rester silencieux. Enfin, cela dépendait de la durée de ce silence, aussi. En attendant, donc, je m’étais croisé les jambes et je tâchais de réfléchir à ce qu’elle venait de dire.
Quels étaient les objectifs que je poursuivais en venant ici ? Retrouver une Meredith qui serait heureuse de voir le problème résolu et qui me manifesterait ce contentement en s’offrant à moi... donc, il était nécessaire de résoudre le problème. C’était logique. Autre chose ? Peut-être qu’il serait aussi plutôt agréable de retrouver une certaine sérénité dans ma relation avec mon ancien élève... en souvenir du bon vieux temps, notamment, cela pouvait se faire... enfin, s’il le souhaitait autant que moi... mais ça, je ne pouvais pas le savoir.

Du coin de l’œil, je regardais le jeune Towsen, me demandant ce qu’il pouvait bien se dire en ce moment d’introspection silencieuse... mais je n’étais pas sûr de vouloir connaître les détails de ses pensées, surtout s’il s’agissait d’insultes et d’injures à mon égard. Une chose était certaine, cependant, il me haïssait à présent.

Au bout de quelques instants, Mrs Sion nous expliqua sa méthode de travail, avec la plume à papote... Je ne voyais pas trop la nécessité de tout consigner par écrit, mais s’il fallait cela pour ensuite porter un regard un peu plus objectif sur l’affaire, ce serait peut-être une façon de faire assez convaincante.


« Eh bien... soit. Je commence, si cela vous convient. » Je n’avais pas l’intention de traîner des heures ici, à écouter cette psychomage nous expliquer des choses qui n’étaient pas très utiles pour nous... dans d’autres circonstances, les techniques de la psychomagie m’intéressaient intellectuellement, mais pour l’heure, nous avions une potion sur le feu. Raison pour laquelle je prenais les devants. « J’ai commis une erreur. Et j’ai perdu le contrôle... »

Voilà, c’était dit. Je reconnaissais que j’étais en tort, en réalité. Et, même si j’avais eu d’autres options s’offrant à moi, je n’aurais sans doute pas laissé les choses prendre cette direction. La vérité, c’était que ce jour-là, j’avais sans doute accumulé beaucoup trop de choses en moi pour garder les idées claires.

« Tobias a raison de m’en vouloir, j’ai agi sans réfléchir. » Je n’entrais pas dans les détails, mais il me semblait opportun et important de faire ce premier pas. Peut-être juste parce que j’étais plus âgé que Tobias. Ou peut-être parce que je ne voulais pas faire traîner les choses plus que cela, pour toute une série de raisons qui me semblaient d’ailleurs bien légitimes. Nul besoin de prendre plus de temps que nécessaire, autant entrer dans le vif du sujet, sans tourner autour du chaudron pendant des heures.

« Avec le recul, je souhaiterais arranger les choses, évidemment, mais je ne sais pas trop comment faire. » Enfin, si, j’avais des solutions et des idées, bien sûr, mais je doutais fortement que celles-ci soient du goût de Towsen. Il n’aurait souhaité qu’une chose : m’écraser son poing sur le coin du visage, pour que je puisse me sentir aussi défiguré qu’il était blessé. Une sorte de loi du talion pas très évoluée, somme toute, mais je pouvais comprendre cela, après tout.

« J’ai touché un point sensible sans le savoir. » Voilà, il me semblait qu’à présent, j’avais dit ce que j’avais à dire pour pouvoir commencer vraiment à travailler sur tout cela. La psychomage et Tobias devaient avoir en main les éléments qui me poussaient à agir, eh bien, les voici, servis sur un plateau.
Je m’étais exprimé en regardant la psychomage, mais, sur la fin, mon regard s’était clairement porté vers le jeune Towsen. Je savais qu’il aurait sans doute envie de réagir à tout ceci, mais il avait eu la politesse et la décence d’attendre son tour de parole. Chose que je ne pouvais qu’apprécier. Je me croisai ensuite les bras devant le torse, un geste souvent interprété comme un refus de communiquer, mais qui, en réalité pour le moment relevait surtout du fait que je ne savais pas quoi faire avec mes mains, n’ayant aucun objet avec lequel chipoter pour le moment.


HRP : Oh, mais l’idée est géniale ! j’adore Shared Psychosis ||  Tobias & Garnet  1616589981 et tu vas gérer ça comme un chef ^^
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Lun 22 Juin - 0:08

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William  & Garnet




Cette psycomage était vraiment insupportable. Tobias n’avait clairement pas apprécié sa façon de lui répondre. Il avait bien compris qu’elle faisait ce qu’elle voulait ici, pas la peine de jouer les petites cheffes. A se demander si ce n’était pas une façon de tester la réputation des deux hommes. Mais Tobias avait dit à sa patronne qu’il ferait cette thérapie alors il la fera. Mais tout de même qu’avait-il fait qui puisse être réglé en thérapie ? Ce n’était pas non plus de sa faute, tout ça. Il aurait eu besoin d’un psy si au contraire il avait réagi autrement. William était très important pour lui, ce qui rendait la blessure d’autant plus forte. Son ancien mentor en qui il avait fait si confiance. Certes depuis le début de sa formation son opinion avait changé. William n’était plus à ses yeux l’homme parfait, pour qui il l’avait pris six ans auparavant. Tobias avait appris avec le temps à voir ses défauts. Mais il avait continué de beaucoup l’apprécier, de lui faire confiance. Car après tout c’était toujours un homme bien, intelligent et compétant. Mais ce qu’il avait fait ce soir au Neverland, était de trop. C’était comme-ci toute ses craintes, étaient devenue réalité. Son mentor avait définitivement craqué, il était devenu est un danger pour la Cause. Tobias avait auparavant déjà eu cette réflexion, il c’était déjà dit, que par moment son mentor perdait le contrôle et que cela n’était pas bon du tout. Mais voyait vous, il avait préféré se dire que c’étaient seulement des phases, qu’il n’était pas fou au point de faire n’importe quoi. Mais ce qu’il avait fait à Toni était la preuve du contraire. William avait mis l’avenir des accords et de l’alliance en danger et qui plus ai il c’était attaqué à quelqu’un de très important pour le mangemort. Toni, son premier amour, pourquoi avait-il fallu que ce soit-elle ? Non mais franchement il aurait pu s’en prendre à n’importe qui d’autre mais non, il avait fallu qu’il aille torturer sa Toni. On ne peut pas dire que Tobias s’accrochait à tout le monde, il n’y avait pas trente-six mille personnes, à qui il ne fallait pas toucher !
Tobias se retint de dire quoique ce soit aux remarques, de madame Sion, ce n’était vraiment pas le moment. Doucement il alla s’assoir à sa l’opposé exacte de son mentor, il ne voulait vraiment pas avoir de contact avec celui-ci. Sans intervenir il laissa parler William, et honnêtement il fut très surpris. Dès le début, il avouait ainsi ses torts c’étaient presque surhumain. Tobias se demandait si presque si ce n’était pas un piège dans le but de ce faire passer pour le gentil. Comme-ci maintenant qu’il avait avoué avoir eu tort, tout était réglé et que le méchant dans l’histoire c’était Tobias. Mais peut-être que tout ceci était sincère, peut-être pensait-il sincèrement être en tort. Le fait est, le mal était là, Tobias se sentait trahie et regagné sa confiance allait être bien difficile. Tobias n’avait clairement pas besoin qu’on lui fasse signe pour comprendre que c’est à lui de parler. Pourtant il ne savait pas vraiment quoi dire, devait-il réagir à l’intervention de William ? Ou simplement donner son ressentit de la même façon que lui. Un peu perdu, il fit se qu’il savait faire de mieux : être désagréable.
« Bien sûr que j’ai raison de t’en vouloir… » Il avait ne regardé personne, ni Madame Sion ni William. Il n’avait vraiment rien à faire ici ! Qu’allait-il bien pouvoir y faire ? Tobias avait les dents serrées. « Tu ne peux rien faire pour arranger, à part te casser à la rigueur… » Au moins il ne serrait plus au service d’un fou. Sans signe avant-coureur, il redressa la tête, faisant comme-ci, William n’était plus là. « Il a foutu tout mon boulot en l’air. Il venait menacer Toni ! Et il l’a torturé ! Il m’a trahie ! Que voulais vous que je vous dise de plus, cet homme est fou et indigne de confiance. » Bon les explications n’étaient pas claires, peut-être, mais il s’en foutait. Que pouvait-il dire d’autre, qu’il était vexé car il compliquait les choses entre lui et Toni ? Que Toni fût oui très chiante et qu’il n’y avait peut-être pas d’explication à ses sentiments, mais le fait est c’est d’elle qu’il était tombé amoureux et personne n’avait le droit de lui faire du mal. « Je ne vois pas en quoi cette foutue thérapie peut changer quelque chose à ça ! »


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«Expecto Pat Ronum»


William Ombrage avait décidé de prendre la parole en premier. La plume à Papote retranscrivait rigoureusement les paroles du sorcier... À sa manière.

Citation :
Bla-Bla-Bla, je n’ai pas envie d’être ici, je raconte n’importe quoi pour qu’on me laisse partir. Regardez je suis d’accord, je me repens de mes péchés. Je regrette, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

Emma haussa un sourcil en lisant le compte-rendu de la plume. C’est vrai que objectivement, il ne racontait rien du tout. Il présentait ses excuses, le regret pour l’acte horrible qu’il avait commis. Mais qu’avait-il fait au final ? La docteure Sion n’avait aucune information à ce sujet… Et le fait que William renvoyait la balle auprès de Tobias Towsen pour qu’il raconte lui même ce qu’il s’était passé en disant assez long sur la véracité de ses remords. La Psychomage ne releva pas, et laissa William le soin de finir de raconter ce qu’il avait à dire. Il finit par se taire, créant un silence religieux dans la pièce… Emma se contenta de regarder l’autre patient, sans mot dire, attendant qu’il prenne à son tour la parole. Son ton était différent, il semblait en colère et le “Mea Culpa” de William n’avait pas l’air de l’avoir apaisé. Bien sûr c’était évident que le membre du conseil d’administration n’allait pas s’en tirer aussi facilement. Mais par Merlin, que c’était-il passé ?!
Elle finit par comprendre un peu mieux.

La plume hésita et Emma Gina Sion comprit pourquoi. Elle regarda le cadre qui était posé sur son bureau et d’un simple hochement de tête le portrait du Docteur Pat Ronus sut qu’il devait aller faire un tour dans les archives magiques pour demander d’enquêter rapidement sur un certain Tony en rapport avec Tobias Towsen et éventuellement avec William Ombrage. Elle se leva calmement pour aller ouvrir la fenêtre tout en écoutant Tobias déverser son venin. La réaction du jeune homme était irrationnelle, les deux hommes se connaissaient depuis longtemps, Emma ne connaissait pas les détails de leur vie, mais même s’il n’est de notoriété publique que depuis peu que William Ombrage appartienne au groupe des Mangemorts, il ne faisait nul doute que Tobias Towsen le savait depuis toujours ou presque puisqu'il en faisait également partie. Pourquoi est-ce que l’usage de méthodes violentes choquaient et irritaient autant ce garçon ? Qui était ce Tony, et qu’avait-il fait pour mériter ça ? En reprenant sa place elle put constater que le Docteur Ronus avait déjà regagné son cadre en levant les yeux au ciel. Elle lui lança un regard interrogateur et il se contenta de hausser les épaules, signifiant qu’elle allait bientôt avoir la réponse à ses questions. Elle n’avait pas cessé d’écouter le jeune Tobias et d’observer furtivement les deux hommes. Il ne faisait aucun doute qu’ils n’avaient aucune envie d’être là… Elle aurait aimé connaître leur motivation à vouloir arranger les choses entre eux. Vraisemblablement, ça venait d’une tierce personne, mais la question était trop complexe, sans aucun contexte… Les portraits ne pouvaient pas comprendre qu’elle veuille qu’ils enquêtent là dessus. Ce n’était pas nécessaire, les deux sorciers finiraient par se confier à elle, s’ils voulaient vraiment arranger les choses entre eux.

«C’est ce que nous verrons Monsieur Towsen. Pour l’heure vous avez choisi de venir me consulter n’est-ce pas ? Donc tâchons de voir où cela nous mènera. Pour l’heure je vais attendre un peu avant de vous montrer ce que… »

Un hibou entra par la fenêtre ouverte et lâcha un parchemin sur le bureau de la Psychomage avant de repartir par où il était venu. Elle laisse sa phrase en suspens et  jeta un oeil à Pat Ronus qui haussa une nouvelle fois les épaules l’air de dire “Rapide ces bestioles hein" . Ne finissant pas sa phrase, elle déplia le parchemin qui, elle l’espérait, détenait les pièces manquantes du Puzzle. Toni Santana, la Cosa Nostra et… Elle soupira en regardant les deux sorciers qui se tenaient devant elle tandis que la plume finissait d’écrire pour Tobias.
Citation :

Oh là là je suis un garçon en colère, le méchant monsieur il a menacé mon copain et l’a torturé. Et je suis en colère parce que…* parce que mon amie en question c’était une ex petite amie et que je suis toujours amoureux d’elle et que je suis frustré d’être trop faible pour dialoguer et lui parler en face alors je grogne et je boude parce que je ne peux pas le mordre en me contentant de remarques à demi-mots.

«On va jouer à ce petit jeu longtemps ? Vous trouvez ça normal que je doive chercher moi-même… » Un raclement de gorge se fit entendre en provenance du cadre posé sur le bureau et Emma le plaqua immédiatement face contre table pour faire taire Pat «… certaines informations que vous avez omis de me présenter ?»

Elle offrit les deux dépositions devant les personnes concernées pour qu'elles les consultent

«Quel est votre avis sur votre déposition ? Est-ce que vous n’avez pas envie de développer un peu plus, maintenant que j’ai plus ou moins saisi le contexte nous allons pouvoir partir sur des bases saines. Comme “Pourquoi vous êtes ici tous les deux” et sur “Que s’est-il passé précisément”. Oh et Monsieur Ombrage, je serais également curieuse de savoir également “Pourquoi vous avez commis cet acte, et pourquoi vous le regrettez” »

Même si c’était plutôt courant, la Docteure Sion détestait être prise pour une conne. Elle gardait un ton calme malgré le fait qu’elle tétait légèrement remontée de perdre son temps avec deux personnes qui n’avaient vraisemblablement qu’une seule envie : se barrer.

«Vous savez que je ne suis pas habilitée à envoyer qui que ce soit à Azkaban. Votre version des faits est surement très intéressant monsieur Ombrage. Aussi bien pour Tobias que pour moi... Mais surtout pour vous... Que s'est-il passé ? »


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*La déposition de Tobias a été écrite en deux fois. La première fois la plume ne savait pas qui était Toni, mais elle s'est rattrapée ensuite.


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Dim 28 Juin - 12:42

Si j’avais pris la parole le premier, ce n’était pas pour faire du zèle ou pour paraître plus mûr ou moins borné que mon ancien apprenti… C’était surtout une façon de lancer la discussion, comme on lance un pavé dans la mare, en attendant de voir les retombées de cela. Et tandis que je parlais, la plume à papote couchait sur le parchemin ce que je disais. C’était, somme toute, en parfaite adéquation avec ce que la psychomage avait annoncé, je n’avais aucune raison de m’en faire pour cela.
Et puis vint le tour de Tobias… Il était terriblement sanguin, par moments, et ses phrases me procuraient un effet assez mitigé. Bien sûr, il était énervé, mais il lâcha les mots. Et je tâchais donc, de mon côté, de ne pas montrer d’émotion par rapport à cela. Même si, au fond de moi, j’éprouvais vraiment quelque chose tenant du regret… ou du remords, peut-être, en réalité, la nuance entre les deux notions était telle que j’étais bien incapable d’identifier si c’était un sentiment de peine d’avoir mal agi ou si c’était celui de ne pas avoir fait les choses correctement… quoi qu’il en soit, le résultat était le même : le jeune Towsen, que je considérais presque comme un fils, me détestait aujourd’hui.

Tobias portait en lui tant de rancœur à mon égard… j’avais un sentiment très clair de culpabilité, exacerbé par le fait que notre présence ici n’était expliquée que par la volonté de Meredith. Bien sûr, j’avais envie d’arranger les choses, mais sans doute pour des raisons plus égoïstes que pour de "bonnes raisons"… car, au final, si je voulais essayer de réparer mon erreur, c’était surtout pour que Mrs Carrow cesse de faire grève... et puis, aussi un peu, pour que Tobias arrête de se comporter comme ça avec moi...
Il faisait sans doute une sorte de transfert avec Santana... c’était elle qui était torturée mais c’était lui qui souffrait, comme si elle l’avait poussé à faire une sorte de sacrifice pour qu’elle-même n’ait rien. Peut-être même que c’était un transfert que le jeune Towsen ignorait... le genre de truc bien pervers qui le liait à elle sans qu’il ne puisse être au courant... venant de cette petite parvenue, cela ne m’aurait franchement pas étonné. Sans doute un lien avec cette daube de collier siffleur qui m’avait presque percé les tympans... sans cet objet merdique, j’aurais pu faire les choses proprement. Il allait falloir que j’étudie ce genre d’objets pour pouvoir trouver une parade...

La psy nous colla les notes sous les yeux et je serrais les dents. Putain de plume à papote. Entre les propos notés et ce que j’avais dit, il y avait un monde de différence. Et l’énervement monta d’un cran, d’un seul coup. Sans compter que la version des propos de Tobias n’était pas vraiment mieux... mon ancien apprenti passait pour un coeur d’artichaut. Et les paroles de la psy, loin de calmer les choses, ne firent qu’attiser la colère sourde qui montait en moi.
Ce furent des questions, surtout, qui me mirent hors de moi. Je devais donc me justifier ? Pour qu’elle me juge ensuite ? Bien sûr qu’elle ne pouvait pas m’envoyer à Azkaban, mais elle pouvait me dénoncer. Et cela revenait au même à mes yeux.


« Ce problème doit être résolu. Nous sommes là pour ça. » Je n’allais tout de même pas lui exposer le chantage de Meredith, cela aurait semblé déplacé... ou pire : elle aurait pu croire que baiser des femmes plus âgées me plaisait à tel point qu’elle aurait pu avoir sa chance. Mais non, ce n’était pas le cas du tout, je n’étais pas intéressé par cette psychomage. « Je connais Tobias depuis des années et... je ne veux pas le perdre. Ça vous va ? C’est plus clair, comme ça ? »

Et même si le jeune homme n’avait qu’une envie, à savoir me foutre sur la tronche, j’avais le sentiment de me mettre à nu en disant cela. Je m’étais attaché à lui. Et je n’étais même pas fichu de lui montrer, puisque j’avais merdé avec son ex.
Apparemment, c’était à mon tour de dire les choses... et je bouillonnais intérieurement. Je venais de reconnaître que ce garçon avait de l’importance à mes yeux et maintenant j’allais devoir reconnaître que je m’étais laissé emporter. Comme un bleu. Cela faisait beaucoup, mine de rien.


« Je n’ai jamais voulu porter préjudice à Tobias ni à son travail... J’avais juste... besoin de m’assurer de quelques détails. » Mon poing se serra instinctivement, tandis que, tout à coup, une envie de fumer s’empara de moi. Je savais que la fumée pourrait me détendre, mais je ne pouvais pas m’adonner à cela ici. Ou bien il aurait fallu que j’aille à la fenêtre, mais cela n’aurait pas facilité la communication non plus. Mais à force de nervosité, j’avais envie de me ronger les ongles et, me connaissant, j’aurais tout à fait été capable d’aller jusqu’au sang. Je n’avais jamais su comment gérer certaines émotions, mais alors, quand l’adrénaline me créait du stress, c’était pire que tout. Comme devoir rester assis alors que ça me démangeait de bouger, en cet instant précis. J’aurais bien marché en long et en large, pour essayer d’évacuer un peu… J’étais tendu comme un string, en réalité. Les questions de la psy étaient légitimes, en fait, c’était nécessaire pour avancer, mais cela signifiait aussi reconnaître mes torts…

« Mais que voulez-vous que je vous dise ? Le ton est monté et… voilà. Je n’étais pas dans le bon état d’esprit pour supporter les provocations de cette fille. »

Je me renfrognai. Je savais bien que j’étais en tort, en réalité, et je ne me sentais pas du tout à l’aise avec l’idée de tout exprimer. Reconnaître mes erreurs, c’était quelque chose d’assez difficile pour moi, à vrai dire…
« Je n’ai pas cinquante possibilités de me calmer les nerfs quand je suis dans cet état. Et je ne me voyais pas prendre cette fille de force. J’ai des principes. » Mais oui, j’avais tout de même eu la décence de ne pas essayer de la forcer à quoi que ce soit. C’était bien la preuve de ma bonne volonté, non ? « Vous êtes tenue par le secret professionnel, n’est-ce pas ? Vous avez fait une sorte de serment inviolable pour vous forcer à respecter les règles déontologiques ? »

J’avais parfaitement conscience que poser ces questions à la psychomage revenait à lui avouer que j’aurais clairement mérité un séjour à Azkaban. Rien que pour l’usage de sortilèges impardonnables, j’aurais pu m’y retrouver. Le fait était que cette petite peste de Toni Santana aurait mérité que je la supprime, purement et simplement, elle n’aurait alors pas pu aller pleurer dans les bras de mon ancien apprenti. Il aurait peut-être même été possible de simuler son départ à la suite de sa cousine, Mahra… J’avais un scénario plausible à l’esprit, en réalité, mais le temps m’avait manqué.

« Je regrette surtout parce que je me rends bien compte que les conséquences de tout ça vont beaucoup trop loin. » J’aurais dû tuer cette petite conne quand j’en avais eu l’occasion. « Je comprends que Tobias veuille se venger. C’est légitime, s’il est toujours amoureux de Santana. » Moi-même, je ne laisserais jamais personne s’en prendre à ma femme, à mes enfants ou à Meredith.
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Jeu 2 Juil - 14:22

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William  & Garnet



Tobias était quelqu’un de calme et réfléchit, surtout gardez cela à l’esprit. Mais bien sûr comme tout mangemort qui se respecte il avait des phases, où il pouvait devenir quelque peu violent. Et quand on se moquait de lui il avait quelque peu du mal à garder son calme. Comme quand cette psycomage jouait les donneuses de leçon. Nan mais pour qui elle se prenait ? C’était eux les clients après tout, en un claquement de toi, ils pouvaient très vite la remettre à sa place. Tobias commençait à se demander si cette femme était là pour les aider ou pour les humilier. Quand il vit les extraits de la plume à papote, il cru qu’il allait définitivement péter une durite. Elle osait le traiter de faible de fuyard, pourtant on ne pouvait pas dire qu’il c’était défilé avec Toni. « que j’arrête les demi-motsVous voulez  et bien c’est très simple alors, si vous continuez à vous foutre de ma gueule votre plume à papote, je vous l’enfonce dans le cul, c’est assez imagé là ? » Tobias resta assis les bras croisés en attendant, que Mme Sion, s’adresse à son mentor. Il se releva d’un coup sec, quand elle proféra des menaces. Comment ça, elle osait le menacer ? Même si Tobias avait une dent après William, il n’avait pas spécialement envie qu’il finisse à Askaban. Et puis cette psycomage commençait vraiment à lui taper sur les nerfs. Croyait-elle que le fait de ne plus avoir leur baguette, empêcherait les mangemorts de lui torde la nuque en toute discrétion ? Non mais vraiment, heureusement que Tobias avait un certain self contrôle et préféra laisser son mentor parler. Et pour être honnête au début il ne l’écouta que d’une oreille, mais il se releva d’un coup sec, quand Ombrage avoua ne pas vouloir le perdre. Est-ce vrai ? Si c’était le cas, il aurait fait la démarche plus tôt et par lui-même qui plus ai. Tobias aurait profondément aimé que les paroles de son mentor soit sincère, mais il en doutait fortement et puis les rumeurs allait vite chez les mangemorts et les bruits d’une grève du sexe étaient venus jusqu’aux oreilles du jeune homme. Tobias était plus que blessé, que William ose utiliser une excuse pareille sachant pertinemment qu’avec plus de sincérité ça aurait sûrement trompé le jeune homme. « Vraiment ? Pourtant j’avais cru comprendre que Mme. Carrow te faisait chanter ? Elle te refuse tes gâteries c’est ça ? » Tobias essayait de blaguer un peu, de jouer les connards, pour que l’on ne puisse pas lire sur son visage, qu’il était énormément blessé par l’attitude de son mentor, encore une fois.
Et puis vint le moment où William, essaya de se justifier. Il répéta une nouvelle fois, qu’il n’avait pas voulu lui nuire. Comme-ci c’était la seule chose qui importait, Tobias craignait que cette thérapie tourne finisse par tourner un peu en rond. Pendant les explications de celui-ci le jeune homme repensa à ce qu’avait dit un peu plus William. Et si, il était sincère ? Et si cette histoire lui coûtait plus qu’une que le croyait Tobias. Non si ça avait été le cas, il serait venu bien plus tôt pour régler le problème, Meredith n’aurait pas eu besoin de lui faire du chantage. Tobias se sentait idiot de s’être laissait prendre dans sa tentative de manipulation, tout ce qui voulait William c’était de retourner dans le lit de son amie, rien de plus. Tobias avala de travers n’était-il tout de même pas en train de dire qu’il avait voulu abuser de-elle ? Et que par retenue il c’était contenté de la torturer ? Mais c’était un grand malade. Que pouvait-il dire face à cela ? C’était du pur délire. Quand son mentor eu finit de parler, Tobias craqua, lui envoyant son poing en plein visage. Bien sûr il n’avait pas frappé fort, car au fond de lui, Tobias n’avait pas envie de le blesser. Mais il devait avouer que ça faisait un bien fou. « Tu en train de me dire, qu’en plus de l’avoir torturer tu as voulu la violer ? » Tobias éclata de rire, un rire un peu jaune certes mais tout de même un rire. C’était tout simplement du grand n’importe quoi, cet homme était un danger public et Tobias espérait sincèrement que cette psycomage ne pouvait pas les envoyer à Askaban. « Mais c’est quoi ton problème ? Tu te rends compte au moins que tu es complétement barré ? »
Tobias se leva, en vrai il ignorait complétement la psycomage derrière lui, il en avait plus qu’assez de ses petites remarques inutiles. Étonnamment il était plutôt calme, finalement il aurait dû le frapper plus tôt, ça aurait aidé. « Tu vois, tu devrais être capable de comprendre tout seul que ce que tu as fait c’est mal, je n’ai aucunement envie de me venger, je ne m’abaisserais jamais à ton niveau, sois en certain. » Tobias avait subtilement évité d’aborder le sujet qui fâche : ses sentiments pour Toni. Pour lui ce n’était pas la clé du problème, le problème c’était Ombrage.


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«Prendre cette fille»


Évidemment, le compte rendu de la Plume ne plaisait pas aux deux hommes. William Ombrage semblait bouillonner intérieurement, mais il parvenait à se contenir, contrairement à Tobias Towsen. Faut dire que la Plume n’avait pas ménagé ce dernier.

«Je ne suis pas là pour humilier qui que ce soit. La Plume écrit exagérément les choses que j’apprends et les interprète à sa manière. Personne ici n’a dit que la Plume écrivait la vérité ou le fond de ma pensée. Je ne suis pas là pour juger qui que ce soit. Je suis là pour vous aider, vous aider à vous comprendre, comprendre comment les autres peuvent vous percevoir… Et en l'occurrence, vous comprendre l’un l’autre.»

Emma rangea sa plume dans son écrin. C’était inutile de continuer cette expérience, visiblement les deux hommes n’étaient pas ouverts. Ça allait être compliqué cette affaire ; néanmoins l’utilisation de la plume avait tout de même permis d’avancer, c’était déjà ça. William continuait de dire ce qu’il pensait que la Docteure voulait entendre, mais Tobias rétablit rapidement la vérité en parlant de chantage et de gâterie. Mme Carrow ? Il devait probablement s’agir de Meredith qui siégeait également aux Conseil d’Administration. Une femme pour qui la Docteure Sion appréciait beaucoup, bien qu’elle ait été surprise d’apprendre qu’elle appartenait au clan des mangemorts. Ainsi les deux membres du Conseil avaient une liaison ?

Le plus âgé des deux sorcier repris la parole en expliquant qu’il n’avait jamais voulu porter préjudice à Tobias et qu’il ne voulait pas le perdre.

«Que s’est t’il passé William ? Qu’est-ce que vous avez fait à Miss Santana pour que Tobias vous en veuille comme ça ?»

Emma parlait d’une voix douce, comme pour réconforter un enfant qui avait fait une bêtise tellement grave qu’il n’allait pas se faire gronder parce qu’il avait déjà compris son erreur et qu’il avait besoin d’être consolé. Un enfant dont la seule punition, mais pas la moindre, était d’avouer. Elle avait entièrement cessé de les appeler par leur patronyme respectif, afin de briser les distances avec eux. William finit par avouer une partie de ce qu’il s’était passé, de manière un peu évasive. Il semblait avoir des tendances à se laisser submerger par des colères incontrôlables. On ne dirait pas en le voyant, vu que justement il parvenait à parfaitement se maîtriser. Était-ce parce qu’il était privé de sa baguette, parce qu’il n’était pas seul ou parce qu’il travaillait sur lui-même pour s’améliorer ?

Toujours était-il qu’il avait avoué qu’il aurait bien aimé “prendre cette fille”. Tobias ne voyait de la part de son ancien ami qu’un désir sexuel compulsif inassouvi. Pour Emma, c’était quelque chose d’autre, mais avant qu’elle n’ait le temps de s’exprimer, Tobias se leva pour coller son poing dans la figure de son aîné. Elle vit le portrait de Paul Ice, un ancien Auror, l'interpeller d’un geste de la main, signe qu’il était prêt à aller chercher de l’aide en cas de besoin. Emma Gina Sion hocha négativement de la tête. Pas besoin de renforts, Tobias exprimait juste ses sentiments, à sa manière. Ce coup avait du bon, William pouvait ressentir directement le tort qu’il avait causé à Tobias. Et s’il tenait réellement à lui, ça l’aiderait à travailler d’avantage sur soi pour qu’il apprenne à se contrôler. Frapper le sorcier semblait avoir calmé Tobias. Emma fit apparaître un linge humide dans les mains de William, avant de poursuivre comme si rien ne s’était passé.

«Je n’ai fait aucun serment inviolable, quant au fait d’être tenu par le secret professionnel : c’est un truc de moldu. La vérité étant que si je m’amusais à dénoncer mes patients, j’entâcherais ma réputation. Je suis là avant tout pour aider mes patients. On pourrait dire que je suis une sorte de… Concurrente à Azkaban. Là où la prison sert à punir ceux qui commettent des fautes, moi j’essaye d’empêcher les sorciers d’être des dangers pour autrui et, surtout, pour eux-même.»

Les deux hommes avaient manifestement un comportement destructeur. C’était facilement compréhensible quand on voyait à qui ils avaient prêté allégeance. En revanche, ce qui était moins évident à discerner, c'était que ce comportement destructeur avait des conséquences, directes ou indirectes, autodestructrices.

«William… Corrigez moi si je me trompe. Mais quand vous parlez de “prendre cette fille”. Calmez vous Tobias, cette étape est importante croyez moi. je disais, quand vous parlez de “prendre cette fille”. Ce n’était pas seulement d’un point de vue sexuel n’est-ce pas ? Quelque chose dans son comportement, quelque chose qu’elle a dite ou faite, vous a mis hors de vous. Vous vous êtes senti… Insulté, rabaissé, humilié par cette femme. Ce n’était pas seulement une pulsion sexuelle que vous avez ressenti, mais le besoin de la “prendre”, de la posséder. Vous vouliez qu’elle reconnaissance votre puissance, qu'elle vous supplie de le faire.»

Emma fit une pause avant de reprendre.

«Ce n’est qu’une hypothèse, une interprétation de ma part. Mais je ne suis pas dans votre tête, je ne détiens pas la vérité absolue mais vous si, quelque part. Je ne suis pas là pour vous juger, mais pour vous aider. Vous aider à mieux vous contrôler, que vous ne succombez plus ce genre de pulsions. Que vous ne soyez plus jamais dans la situation où vous blessez un être qui vous est cher à cause de ce comportement»

Pendant que William semblait réfléchir elle se tourna vers Tobias.

«Vous me semblez du mal à exprimer ce que vous ressentez… Je ne connais pas la nature de vos sentiments pour Toni Santana. Amie d’enfance, amante, confidente… Quoi qu’il en soit, il est évident que vous tenez énormément à elle. Cela fait longtemps que vous connaissez William, probablement depuis toujours ou presque. Vous aviez connaissance des comportements violents de votre aîné et jusqu’à ce qu’il s’en prenne à Toni, cela n’avait jamais créé de conflit entre vous. Ce qu’il a fait est impardonnable, mais vous ne lui avez toujours pardonné ce comportement sur d’autres personnes. Vous rejetez la faute sur William mais il s’est comporté comme il l’a toujours fait. Pourquoi cette fois serait-elle différente ? »



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Mar 7 Juil - 0:47

La réalité d’une thérapie psychomagique était bien différente de ce que j’avais pu penser jusqu’alors. Je rongeais mon frein pour essayer de garder mon calme dans la situation quelque peu déplaisante dans laquelle je me trouvais. Les explications de cette femme au sujet de l’utilisation de la plume à papote n’étaient que partiellement convaincantes. Après tout, ce qui en ressortait était aussi énervant pour moi que pour Tobias... quoique, non, en réalité, mon ancien apprenti était plus mal loti que moi, puisque la plume se foutait clairement de lui. Sur le coup, j’étais même presque tenté de tenir la psy pendant que le jeune Towsen lui enfoncerait cette plume là où il voulait la lui mettre.
Et puis Tobias finit par lâcher le morceau. Evidemment.


« Pffff… c’est petit, d’impliquer Meredith dans tout ça. Tu sais très bien qu’elle n’a rien à voir là-dedans. Tout ce qu’elle voudrait, c’est qu’on arrive à se réconcilier. » Et c’était plutôt sympathique de sa part, d’ailleurs, de s’enquérir ainsi de nos relations. Elle n’était pas du tout obligée. « Et ne fais pas semblant, Tobias, tu es sous pression autant que moi, alors arrête ton petit jeu. »

C’était facile de m’envoyer cette histoire de chantage à la figure, je n’étais pas le seul dans l’histoire. Mais il était évident que Tobias n’allait pas aborder ce qui lui mettait la pression de son côté. Maintenant si ça pouvait lui faire plaisir, je pouvais fort bien décrire la grève du sexe de mon amie, mais je ne voyais pas du tout l’intérêt.
Et puis la psychomage m’interrogea plus directement. Avec une douceur qui contrastait brutalement avec tout le reste. Y compris avec le poing qui ne tarda pas à atterrir sur mon visage quelques secondes après que j’eus ouvert la bouche.
Je serrais les dents. Je méritais bien pire qu’un coup de poing, en réalité, et même si l’idée d’avoir un œil au beurre noir ne me réjouissait pas des masses, il était clair que je m’en sortais plutôt bien, compte tenu de ce que disait mon ancien apprenti. Est-ce que j’avais voulu violer Santana ? Pas tout à fait, non… Je pris le linge humide qu’avait fait apparaître la psy pour le coller sur mon visage, histoire d’éviter que cela ne gonfle trop. L’aurais-je violée si j’en avais eu l’occasion ? … il me semblait que non, à vrai dire… peut-être l’aurais-je fait, quelques années plus tôt, mais pas à l’heure actuelle… ou alors, je l’aurais forcée par pure envie de lui faire mal et de la souiller d’une façon purement bestiale… pour la punir, en fait… mais pas par désir.
Et les propos de Towsen, au final, m’atteignaient peut-être bien plus que ce que je voulais bien admettre. Putain, je n’aimais pas du tout le regard que le jeune homme portait sur moi. Il me prenait pour un taré et me disait qu’il ne s’abaisserait jamais à mon niveau, comme si j’étais un moins que rien…

La mâchoire crispée, je n’avais pas répondu, évidemment, cela ne servait pas à grand-chose. Et, de toute manière, aurais-je eu une quelconque crédibilité avec ce tissu mouillé sur le coin de la gueule ? Et puis, comme la psy parlait de ses motivations à ne pas dénoncer ses patients, j’eus une sorte de grognement. En fait, soit elle était aussi idéaliste qu’une adolescente, soit elle nous racontait des conneries. Est-ce que nous étions des dangers pour les autres ? Peut-être… et pour nous-mêmes ? Je n’en savais fichtrement rien, en réalité. Se foutre dans la merde, ce n’était pas forcément un don que chacun possédait, mais cela n’était pas forcément synonyme de mise en danger, à mes yeux.

Et voilà que la psy commença à m’analyser. D’une façon qui ne me plaisait pas trop. En fait, plus elle parlait et plus je me rendais compte qu’elle avait raison. Utiliser le viol comme une arme, cela se faisait dans plusieurs cultures et, d’une certaine façon, cela démontrait une forme de supériorité… mais je ne voulais pas entrer dans ce genre de catégorie d’hommes. Même avec Poppy Tiberius, je ne pouvais pas dire que j’avais fait cela dans ce but précis… Certes, il y avait un sentiment de domination assez intense dans tout cela, mais cette fois-là, déjà, c’était plutôt une question de ne pas pouvoir contrôler mes propres pulsions…
Cette femme était-elle vraiment en train de prouver qu’elle me comprenait ? C’était très étrange de se sentir comme ça, parce que cela faisait des années que j’avais l’impression que personne ne pouvait me cerner correctement. Il y avait toujours eu des zones d’ombre, des choses que nul n’arrivait à saisir… et là, Mrs Sion venait de déballer devant moi un tas d’informations sans que je n’aie rien à dire. Comme si elle lisait en moi.

Je retirai le linge humide de mon visage. La douleur n’était pas excessive, à vrai dire, Tobias aurait pu frapper bien plus fort, mais il me semblait qu’il avait tout de même quelque peu retenu son coup.


« Legilimens ? » Je ne répondais pas exactement à ses propos, mais ma question confirmait qu’elle n’avait pas tout à fait tort. « Parfois, j’aimerais me lancer un Imperium, juste pour pouvoir garder le fil. Mais ça ne fonctionne pas comme ça. » Ce serait bien trop simple, non ? Il suffirait de lancer l’impardonnable pour avoir un vrai contrôle sur moi-même, sur mes ressentis et sur mes pulsions. Assurément, il y avait là une idée à creuser pour pouvoir devenir un homme meilleur, mais, à la réflexion, serait-ce alors toujours de moi qu’il s’agirait ? « Vous avez une recette miracle pour garder le contrôle, peut-être ? Parce qu’alors, je suis preneur. »

Je me tournai vers le jeune Towsen. « Tobias… cogne-moi autant que tu veux si ça peut t’aider… » Il était bien plus sanguin que moi, alors, si cela pouvait le calmer, autant que ma tronche serve à quelque chose. Je répondis à la psy, qui avait presque pris ma défense, par ses derniers propos. « C’est différent parce que cette fois, Tobias a appris ce qui s’est passé par quelqu’un d’autre. Je ne sais pas comment tu aurais réagi, d’ailleurs, si j’étais venu t’expliquer tout ça directement… » ajoutai-je en m’adressant de nouveau à Tobias. « Écoute, Tobias, je n’ai pas envie que tu me regardes comme tu regardes ton père, je voudrais trouver une solution, parce que… parce que je t’aime bien, je ne veux pas tout foutre en l’air. » Je me souvenais fort bien de cette histoire avec Thorfinn. Ce salaud qui n’était pas foutu de prendre soin de ses gosses mais qui préférait les soumettre aux impardonnables et effacer grossièrement leurs mémoires respectives. « Je sais que je suis loin d’être parfait, que je devrais mieux gérer un tas de trucs… et que je n’aurais pas dû laisser les propos de Santana aller si loin, mais, par Salazar, tu sais que je n’aurais jamais fait ça pour te blesser ou pour t’emmerder… »

J’en perdais mon langage poli, d’ailleurs. La psy avait raison, en fait, et je n’aurais pas pu exprimer les choses mieux que ce qu’elle avait fait. Existait-il une solution pour les gens ayant ce genre de problème de contrôle ? C’était une autre histoire… et je ne me voyais pas poser la question à la psychomage alors que nous étions en pleine séance. Peut-être à la fin de celle-ci ?

« Pour te répondre, sinon… Oui, je me rends compte qu’il y a un souci. Quelque chose qui n’était pas comme ça, avant. Et je ne sais pas comment appeler ça, mais tu as peut-être raison, je suis sans doute fou… »

En tout cas, si c’était comme cela que me percevait mon ancien apprenti, il avait certainement dû noter des changements qui m’avaient peut-être échappé. Je me sentais bien con, à vrai dire, de n’avoir rien remarqué et d’avoir si peu tendance à être capable de garder la tête froide. Peut-être qu’il me faudrait avaler des potions spéciales pour cela ? Ou inhaler des mélanges d’herbes quelconques qui allaient pouvoir m’aider ?
Ce qui était sûr et certain, c’était que tout cela ne pourrait que porter préjudice à mes proches, au Conseil d’Administration, à toutes sortes de projets que nous poursuivions… Quand on songeait qu’il aurait juste suffi de se débarrasser d’une petite avocate importune pour que tout ceci n’arrive jamais, c’était tout de même avoir loupé une belle occasion de tout régler très facilement. Cela dit, un accident était toujours bien vite arrivé, non ?

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Ven 17 Juil - 1:16

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Cette psy, cet endroit, le contexte et son mentor, tout dans cet ici rendait Tobias très à cran. Il n’aurait pas dû venir. Ça n’allait qu’empirer sa relation avec William et clairement il n’avait pas besoin de ça. Il aurait apprécié que les choses se règlent d’elle-même ou qu’elle ne se règlent carrément pas, plutôt que de se faire insulté par une incompétente de service. Surtout que Tobias ne voyait pas comment pardonner à son mentor, alors qu’il n’est même pas venu ici de lui-même. Ses excuses il lui faisait juste pour pouvoir partir en courant et se libérer du fardeau Tobi. Si rien n’était sincère alors rien n’avait d’importance.
Mais une fois ici Tobias devait faire de son mieux pour que les choses avancent. Bon c’est ce qui était prévu au début. Mais plus les choses avancèrent et plus il était difficile pour le jeune homme, de garder son calme. Son mentor était odieux, la psycomage était odieuse. Et même si Tobias était une personne calme et réfléchie, il ne fallait pas non plus se montrer insultant comme ceux-ci envers lui. Alors oui, c’était partie, au moment où on lui son mentor avait évoqué son envie de violer sa Toni, le jeune Towsen c’était froissé et avait gentiment éclater la mâchoire de son aîné. Il n’aurait pas dû. Maintenant il n’avait plus aucune crédibilité, c’était lui le méchant de l’histoire. En toute logique, il préféra ensuite faire comme-ci rien ne c’était passé et se remettre à sa place. Ecoutant les explications de la psy, Tobias ne pouvait qu’acquiescer ses dires. Mais à vrai dire, cela ne le concernait plus tant que cela. Ses problèmes c’était à William de les régler, Tobias ne pouvait rien y faire.
Au fond de lui, il aurait été content que son mentor puisse régler ses problèmes. Tobias aimerait retrouver cet homme qu’il avait tant apprécié à une époque. Sa colère s’estompera sûrement avec le temps, si seulement il William tenait autant à lui, autant que le jeune homme. Mais les choses étaient ainsi et Tobias n’était pas le genre de personne à s’abaisser à courir après quelqu’un qui clairement le méprisait.
La situation devenait presque gênante pour le jeune homme qui se sentait vraiment en trop dans cette consultation. Il manquerait plus que William finisse en larme en avouant que tout cela venait des problèmes qu’il avait avec sa mère. Mais son mentor finit par l’inclure dans ses propos une nouvelle fois. Quand il parla de son père, le jeune homme se figea. Thorfinn était vraiment un sujet qu’il n’aurait pas aimé aborder. Pour lui, le problème que causait son père fut régler lors de leur dernière altercation et Tobias espérait franchement que la Mme Sion n’aborde pas le sujet, cela aurait été tellement cliché !  Face aux confessions de son mentor, le jeune homme ne savait pas réellement comment réagir. Elles paraissaient sincères après tout, mais Tobias aurait aimé qu’elle le soit.
« Ça n’a rien avoir … »
Non ça n’avait rien avoir, il le savait pertinemment. Et s’amuser à les comparaît n’aurait eu peur seul objectif de blesser une nouvelle fois. Mais Tobias en avait assez de lui balancer des remarques cinglantes, il voulait en finir avec cette histoire. Et il était persuadé d’une chose, c’est que sa colère envers William était insignifiante face à la haine qu’il éprouvait pour son père. Une comparaison comme celle-ci aurait été désobligeante pour Tobias, ce qu’il avait subi avec cet homme véreux, qu’était son père, ne serait jamais comparable avec aucune douleur. Cela n’empêcha pas Tobias d’être une nouvelle fois agacé, quand son mentor répéta qu’il n’avait pas fait cela pour le blesser. Franchement c’est la moindre des choses tout de même ! Qu’il ne se soit pas pointé un beau soir au Neverland, on se disant et tiens si j’allais taper sur l’ex de mon ancien disciple ! Ce serait cool comme ça son travail serait fichu et en plus de ça on pourra se prendre la tête pendant un bon bout de temps.
« Mais j’espère bien ! Je ne doute pas une seconde que tu es pu faire ça seulement dans tes propres intérêts. Mais vois-tu, si tu avais le moindre respect pour moi, tu aurais pensé à ce que cela aurait pu me faire. Et si par malheur cela ne t’ai pas venu à l’esprit sur le moment, tu aurais dû venir me voir, t’expliquer et t’excuser. »
Tobias commençait à se demander si son mentor comprenait vraiment le problème, ou s’il était complétement perdu dans les réactions du jeune homme. Pourtant le mangemort avait eu la ferme impression d’être plus que claire dans ce qu’il lui reprochait.
« Je t’ai attendu… Après que Toni m’est prévenu, j’ai attendu que tu viennes me fournir des explications. Mais le truc c’est que tu n’as même pas était capable de t’excuser sans que Meredith t’oblige à faire cette stupide thérapie. »
Tobias avait honte d’avouer qu’il avait attendu innocemment la venue de son mentor, comme un enfant qui attend que son père rentre du travail. Il se sentait ridicule d’avoir mis t’en d’espoir dans un homme pour qui il ne comptait pas vraiment.
« Je suis désolée William, mais malgré tout ce que tu dis, je n’arrive pas à te croire. Tout simplement parce que ce n’est pas ainsi que l’on traite quelqu’un que l’on apprécie. »
Tobias baissa la tête presque gêné par la sincérité de ses paroles. C’était très difficile pour lui d’avouer à un homme qui ne le respect pas, qu’il attendait beaucoup de lui. Et devant cette psycomage, qui n’allait pas louper l’occasion pour les humilier tous les deux une fois encore. Tobias ne savait pas s’il arriverait longtemps à supportait les remarques de cette femme et il n’avait surtout pas envie d’être analyser comme son mentor. Il n’avait pas envie d’être mis à nu, que l’on fouille dans sa tête. Par reflexe il bloqua son esprit, mais il avait la ferme impression que cette femme n’était pas legilimens, juste plus perspicace que la norme.

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Ven 17 Juil - 17:29
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«Mon papa à moi, est un mangement»


Legilimens ? Non… Emma n’était pas là pour violer l’intimité des pensées de ses patients, mais pour les comprendre. Par ailleurs, la legilimancie peut se retourner contre son utilisateur s’il a affaire à un occlumens un tant soit peu compétent. On a tendance à penser que l'occlumancie permettait de fermer son esprit afin d’empêcher qu’on puisse y extraire les informations que l'on recherche… Mais c’est bien plus complexe que cela. Les plus puissant occlumens sont capables de laisser un legilimens pénétrer leur esprit tout en modifiant le contenu afin de laisser échapper des fausses informations et même de rendre le pratiquant de légilimancie fou. Utiliser ce type de magie est, aux yeux d’Emma, non seulement déloyale et immorale envers ses patients, mais aussi dangereux pour elle.

Elle semblait ne pas s’être trompée  pour le cas d’Ombrage. Elle n’avait pas eu besoin d’utiliser de magie pour cela. Seules son expérience, ses études, et l’observation de ses patients lui ont permis d’établir un tel raisonnement.

«Les miracles n’existent que chez les moldus, et le plus souvent, nous en sommes à l’origine… Je suis d’avis qu’il est important pour vous que vous acceptiez que vous avez un problème avec le violence et le pouvoir. Avoir des pulsions… C’est le lot de tout le monde, si nos parents n’avaient pas eu un jour une pulsion sexuelle, nous ne serions pas là. Ce qui est important, c’est de déterminer ce qui est bien… Et ce qui est mal. Je pense… Encore une fois, cela n’engage que moi… Mais je pense que pour vous aider dans cette tâche… Quand vous vous apprêtez à faire quelque chose… Vous devriez penser à votre fille, William.» Devant la mine offusquée de William, la Docteure Sion se reprit «Non pas comme ça… Mais… Un exemple très simple… Si quelqu’un s’était comporté avec elle comme vous l’avez fait avec Miss Santana, en se justifiant comme vous… Comment réagiriez vous ?» Elle ajouta finalement «Comme je l’ai dit, il n’y a rien de miraculeux là dedans… Ça ne dépend que de vous, de votre volonté de vouloir prendre conscience et de vous améliorer.»

William s’excusait auprès de Tobias… Cette fois Emma sentait qu’il était sincère, que ce n’était pas un subterfuge pour sortir rapidement… Elle comprenait la situation du plus âgé… Ce n’était pas évident de venir s’expliquer après avoir fait un acte aussi impardonnable. Et la réaction de Tobias était normale… Comment pouvait-il pardonner l’homme qui avait ainsi maltraité son amie ? Au cours de leur discussion, Ombrage expliqua qu’il ne voulait pas que le jeune homme le regarde comme il regarde son père. Emma ne releva pas, mais nota tout de même l’information dans un coin de sa tête. Contrairement aux rumeurs, les problèmes comportementaux ne viennent pas nécessairement dès l’enfance et ne touchent pas forcément des personnes qui sont en conflits avec leur parents. Mais ça pouvait être un facteur déclencheur ou aggravant. Tout dépendait de la nature du conflit. Emma Gina Sion réfutait purement et simplement le raccourcis systématique “Problème parents = Problèmes Psy” ; ça ne voulait pas dire non plus que c’était forcément faux, mais ça voulait surtout dire que ce n’était pas forcément vrai, comme on avait tendance à le croire.

«Est-ce la première fois que vous avez l’occasion de parler de ce qu’il s’est passé avec Miss Santana tous les deux ? Tobias, vous dites avoir attendu que William vienne vous en parler. Êtes vous venu le confronter avant aujourd’hui ? Ou vous saviez tous deux que l’autre était au courant et vous vous êtes simplement évités ?»

Emma évitait soigneusement d’expliquer que ce n’était pas forcément facile d’avouer ses fautes, même à quelqu’un pour qui on a énormément d’estime. Elle n’était pas là pour défendre William. Il devait assumer ses propres erreurs et ses propres faiblesses. La question n’était pas de savoir pourquoi William n’était pas venu s’excuser, mais plutôt si Tobias étaient venu voir William pour lui demander des comptes. Et s’il ne l’avait pas fait, pourquoi ?

La Psychomage appuya les dires de Tobias sur le traitement des personnes que l’on aime.

«N’oubliez pas William. Cause et conséquence. Bien, et mal. Au moindre doute, pensez à votre fille. Peut-être qu’au début vous devriez songer à faire le test même si vous n’avez pas de doute.»

Oui, ça ne faisait aucun doute… Le jeune Towsen était blessé par le comportement de son camarade Mangemort. Malgré la colère et la rancœur, il tenait à lui. Emma G. Sion ignorait la nature de la relation entre les deux, elle ne put que supposer certaines choses. Elle tenta tout de même une hypothèse.

«Dites moi Tobias… Avant ces événements, disons… Revenons quelques années en arrière. Est-ce que William était… comme un second père pour vous ? Une figure paternelle que votre propre père n’avait pas su adopter. Est-ce pour ça que vous êtes si déçu par les actions de cet homme. Cet homme que vous admiriez et qui aujourd’hui a vous a profondément déçu ? »

Pour les jeunes garçons, leur père faisait figure de héros. Lorsque le paternel était absent ou pas à la hauteur, c’était souvent le grand frère ou l’oncle qui avait cette figure de héros. Parfois, mais c’était moins courant dans les familles de sang-purs aux traditions un peu machistes, c’était la mère. En l'occurrence, William était peut-être un ami suffisamment proche de la famille pour qu’il adopte cette figure de paternel héroïque. Tobias avait-il rompu les liens avec son deuxième père lors de cet événement ?

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Sam 18 Juil - 7:53
J’avais un problème avec la violence ? Et avec le pouvoir ? Dit comme cela, ça avait l’air à la fois tout simple et quasiment irrémédiable... comme des traits incontournables de ma personnalité... étaient-ce, là aussi, des addictions ? Parce que, je voulais bien coopérer, mais l’expression « avoir un problème avec... » cela était à la fois assez clair et pas suffisamment précis. J’avais un peu l’impression que tout ceci n’allait pas forcément m’aider à y voir plus clair... j’étais parti pour me remettre en question sur de nombreux plans, avec tout ça, et ce n’était pas gagné...
La psy évoqua alors mes pulsions d’ordre plus sexuel, me conseillant de PENSER À MA FILLE quand cela me prenait... ce conseil me consterna pendant quelques instants et, selon toute apparence, cela ne devait pas passer inaperçu, puisque la psychomage précisa sa pensée. Je préférais cela, en réalité. Car penser à Septima au moment où je m’apprêtais à conclure ce genre d’union, cela m’avait tout de même semblé plus que bizarre. Ou alors, la psy était encore plus tarée que je ne l’étais.
Mais ce qu’elle avança comme exemple me fit serrer les dents et les poings. À la vérité, je n’aurais jamais toléré le fait que le moindre garçon ou le moindre jeune homme puisse approcher de ma fille. Elle était bien trop jeune et je ne voulais pas qu’elle grandisse trop vite. Avec ce genre de comparaison, je pouvais dire adieu à ma vie sexuelle, à mes pratiques de mangemort, à mes sorties en dehors de la famille... en clair, j’allais devoir m’arrêter de mener une vie épanouie pour commencer à vivre comme un ascète. À mon âge. J’aurais préféré me faire casser la gueule tous les jours par Tobias jusqu’à ma mort. Et même deux fois par jour.
En attendant... je me sentais con. Encore une fois. Penser à ma fille quand je m’apprêtais à faire quelque chose... c’était tellement vaste...


« Écoutez, je veux bien comprendre que j’ai mal agi dans ce cas-là, mais si je dois penser à Septima avant de... » Avant de coucher avec un homme ou une femme ? Avant de torturer des cracmols dans leurs cellules ? « avant de faire quoi que ce soit... désolé, mais je pense que ça va vite coincer... » Il était clair qu’elle parlait de circonstances où se posait un cas de conscience, mais cela englobait tant de situations ! « Si je ne devais prendre en compte que l’aspect charnel, déjà, il y a un souci. Je veux bien admettre que j’ai un problème d’addiction à ce niveau-là. Plus comme une question de plaisir que de pouvoir, d’ailleurs. Mais je ne peux pas penser à ma fille chaque fois que je trompe ma femme. Ce serait complètement dingue ! »

Car oui, même si Elianor et moi avions un deal... je la trompais. Enfin, disons que malgré notre arrangement, j’avais le sentiment de la tromper. Notamment quand j’étais avec Meredith, sans doute parce que mon épouse était clairement jalouse d’elle...

Par contre, dans d’autres situations, cela fonctionnait. Et plutôt bien. Le tout était peut-être simplement de pouvoir choisir quand adopter cette stratégie... dans quel type de contexte, surtout. Ainsi, quand j’avais appris les procédés utilisés par Thorfinn Towsen sur des enfants, cela m’avait vraiment dérangé et mis en colère. Parce que je ne pouvais pas supporter l’idée que ce type fasse du mal à Tobias et Amber. Ce fut à cette pensée, en fait, que je me rendis compte de ma connerie.
Je fermais les yeux un instant, baissant la tête pour regarder mes mains.


« J’ai parlé un peu trop vite. En fait, vous voulez simplement dire que je dois essayer de me mettre à la place de l’autre, voir comment je réagirais si quelqu’un agissait comme ça avec une personne qui m’est chère ou avec moi... » Tout de suite, cela prenait tout son sens. Je passais pour un con, mais Mrs Sion aurait dû être claire dès le début, aussi. Évoquer ma fille m’avait un peu braqué, je pouvais le reconnaître facilement. Et comme je voulais à tout prix préserver son innocence le plus longtemps possible, il allait de soi que ce n’était pas l’exemple le plus pertinent.

Et puis voilà, Tobias me reprocha, au final, de ne pas être venu lui parler de tout cela directement. Alors, c’était tout ? Il aurait juste fallu que je me pointe pour lui parler de cette histoire ? Il disait clairement qu’il prenait le fait que je n’aie pas fait cette démarche comme un manque de respect envers lui et, d’une certaine manière, je pensais pouvoir comprendre ça.
Mais le fait était que j’ignorais que l’avocate était allée vers le jeune homme. Tout comme j’ignorais à ce moment-là que leur relation dépassait le cadre de la mission confiée à notre ambassadeur. Il était évident que si jamais eu connaissance de ces éléments, j’aurais sans doute agi différemment… j’aurais analysé la situation, plutôt que de céder à l’aspect pulsionnel de ma colère… avec le recul, ça tenait la route, et je me sentais bien mal embarqué pour pouvoir arranger quoi que ce soit : même avec un retourneur de temps, je n’aurais jamais pu retourner changer la situation pour faire en sorte que les choses aillent pour le mieux…
Emma G. Sion s’avérait plus perspicace qu’elle n’en avait l’air, en vérité, et quand elle nous demanda si nous avions eu l’occasion de parler de tout cela auparavant, vu ce qui avait suivi dans ses propos au sujet de l’immobilisme de Tobias, je pris le parti de prendre la faute sur moi.


« Tobias n’aurait pas pu venir me voir, je pense. La fin d’année a été particulièrement chargée. Je n’ai même pas pu être vraiment disponible pour ma famille. » Oh, j’avais essayé, par tous les moyens, de faire en sorte de rallonger un peu les journées, mais au bout d’un moment, cela avait été pire que mieux. « Mon médicomage m’a déconseillé de continuer à ingérer autant de potions de l’œil vif. Alors, il a fallu trouver un autre rythme. Et je n’arrive pas à être aussi disponible que je le voudrais. Nous ne nous sommes pas évités, mais ce n’est pas un sujet qu’on aborde en trois minutes au détour d’un couloir… »

Voilà, comme ça, les choses étaient claires, c’était ma faute si Tobias n’avait pas pu venir me voir avant. Et c’était ma faute aussi si je n’étais pas allé le voir avant. Quant à cette idée de chercher à comprendre comment pourrait se sentir la personne face à mon comportement, je me demandais un peu à quel moment cette femme allait nous demander de nous faire un câlin pour "faire la paix" comme le faisaient les mômes dans les cours de récréation. En fait, quand nous avions ce genre de discussions houleuses, ma femme et moi, nous nous réconcilions toujours sur l’oreiller. Il en allait de même avec Meredith, quand nous avions un désaccord, nous partagions un moment un peu plus bestial et cela avait tendance à calmer les choses. Mais comment gérer dans la situation actuelle ? C’était là une belle difficulté à surmonter… et je ne voyais pas trop comment faire.
Si Tobias avait été mon fils, cela aurait été vraiment différent, me semblait-il. Déjà parce que j’aurais sans nul doute eu connaissance de la nature de sa relation avec la petite avocate, mais aussi parce que je n’aurais jamais pris le risque de faire ce que j’avais fait. Quand l’un de mes gosses me demandait quelque chose, je ne pouvais que tout faire pour essayer de lui octroyer cela. C’était ainsi, c’était plus fort que moi. Sur ce point, donc, la psy avait peut-être raison. Et c’était à moi de jouer pour que cela puisse fonctionner. J’opinais donc.


« D’accord… je ferai ça. »

Je ne savais pas trop si c’était une méthode qui allait s’avérer facile et utile, mais peut-être qu’il valait mieux essayer cela pour mieux recoller les morceaux. Enfin, s’il était possible de réparer la relation.
Je ne voulais pas entrer dans les détails, mais je n’appréciais que moyennement les sous-entendus que faisait la psychomage à l’égard de mon ancien apprenti. Le travail que nous devions faire sur nous-mêmes était important, certes, mais je connaissais suffisamment le jeune homme pour savoir qu’il n’apprécierait pas le côté intrusif des questions de la psy. Devais-je m’interposer ? une partie de moi le voulait, comme pour défendre Tobias, mais d’un autre côté… n’était-ce pas, aussi, une étape nécessaire pour que les choses puissent avancer, finalement ?
Elle parlait d’un sujet fort personnel, et même si elle parlait de moi à Tobias, je ne voulais pas qu’elle le force à avouer des choses qu’il n’avait pas envie d’aborder.
« Attendez, on s’éloigne du sujet, là, non ? » C’était maladroit, mais je ne voyais pas ce que je pouvais faire d’autre. Les soucis que Tobias pouvait avoir avec son père ne regardaient pas cette femme. Et d’après ce dont j’étais au courant concernant le conflit intergénérationnel chez les Towsen, ce n’était pas un sujet dont la famille pouvait parler ouvertement. Alors, même si, au fond, j’aurais sans doute aimé pouvoir connaître le fond de la pensée de mon ancien élève par rapport aux questions qui venaient de lui être posées, j’avais préféré opter pour cette stratégie. M’interposer. Faire en sorte de recentrer la conversation pour éviter que Tobias n’ait à parler de choses difficiles. A sa place, j’aurais gardé le silence et j’aurais fait en sorte que la psy se lasse de ces questions hors sujet, mais ça, seul Tobias pouvait le faire et je n’allais pas lui prendre la parole une seconde fois.
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Mar 28 Juil - 0:16

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William & Garnet



Tobias et William … Une relation compliquée entre deux personnes compliquées. Tout deux tenaient énormément l’un et à l’autre mais aucun n’avait été capable de l’avouer. Et voilà où cela les avait amenés, l’un blessé, incapable de croire ce qui sortait de la bouche de son mentor et l’autre rongé par la culpabilité. Méredith Carrow avait pensé qu’une bonne thérapie pouvait arranger les choses. Peut-être qu’elle avait raison après tout. Mais Tobias trouvait de plus en plus de cette Mme. Sion avait une case en moins. Déjà elle commence à jouer les petites chefs et même humilier deux mangemorts réputé, comme-ci elle attendait juste qu’on lui saute à la gorge. Mais bon le jeune homme avait préféré, mettre cela sur le compte de sa propre irritabilité. Il devait bien avouer que cette situation le rendait un peu susceptible, après tout il n’avait pas vraiment envie de se retrouver là. Pourtant les paroles de son mentor, arrivait à le toucher sur le moment. Mais la psycomage était partit beaucoup trop loin dans son délire. Franchement pener à Septima à chaque fois, qu’il veut s’amuser, mais elle était complétement folle. Tobias appréciait beaucoup la jeune fille et l’idée qu’elle puisse être la proie d’un délire malsain entre la psycomage et William ne lui plaisait guère.
« Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de mêler Septima à tout ça … »
Tobias ne voulait pas trop se mêler à cela, mais bon après tout, la cadette des Ombrage ne méritait pas d’avoir le poids de la folie de son père sur ses épaules. Mais toute cette histoire passa très vite au-dessus de la tête du jeune homme quand la psycomage vient à aborder un sujet qu’il ne lui plus guère. Comment considérait-il William ? Comme un père, en tout cas c’est comme ça qu’il avait vu pendant longtemps. Comme le père qu’il aurait aimé avoir à la place de Thorfinn. Mais ça il ne l’avait jamais avoué à personne et encore moins au concerné. Après tout leur situation était bizarre et Tobias doutait fortement que ses sentiments soit réciproque, il n’avait pas vraiment envie de se faire humilier une fois encore. Mais apparemment la psy n’était pas de cet avis. Entre les moqueries immondes de la plume à papote, les sous-entendus douteux sur la fille de William et ça, ses intentions étaient claires aux yeux de Tobias : elles voulaient que les deux mangemorts soit réduit à des moins que rien, les humilier pour mieux les manipuler. Le jeune mangemort avait du mal à concevoir qu’une femme puisse se donner autant dans sa vie, pour simplement régler les petits problèmes de ses camarades. Il devait y avoir quelque chose en plus, quelque chose de beaucoup plus sombre mais de beaucoup plus logique. C’était peut-être une taupe pour le Blood Circle, un moyen parfait pour soutirer des informations à l’ennemis en toute discrétion. D’ailleurs Tobias remarqua qu’il n’avait pas encore vu la baguette de cette femme.
Le jeune homme fut interrompu dans ses réflexions quand son mentor pris sa défense. Tobias fut plus que touché par sa réaction malgré tout ce qui c’était passé entre eux, il était toujours près à le protéger. Peut-être qu’après tout il était sincère, que tout cela n’était qu’une erreur.
« William a raison, ce ne sont pas vos affaires. »
Tobias se leva doucement pour faire face à la psycomage. Il en avait plus que marre de tout ça, clairement cette Mme. Sion allait trop loin et ne servait pas à grand-chose, tout ce qu’il venait d’accomplir avec William il aurait très bien pu le faire dans son aide.
«[color=#0099ff] D’ailleurs je vous trouve un peu trop curieuse à mon goût. Vous feriez mieux de vous calmer un peu si vous ne voulez pas avoir de problème. »
Tobias avait pris son air menaçant, il tenait à prendre les choses en main et en avait marre de se faire balader par-ci par-là, par cette pauvre femme. Enfaite il espérait pleinement que son mentor le soutienne dans sa démarche, cela prouverait peut-être qu’ils étaient encore tout deux sur la même longueur d’onde.
« Je ne sens vraiment pas cette femme, William. Je n’ai pas confiance en elle, elle est trop sûr d'elle à mon goût. »
Tobias ne put s’empêcher de remarquer qu’il n’avait pas parlé aussi calmement à son mentor depuis un bon bout de temps, c’est bien la preuve que si la psycomage aurait été un peu plus compétente les choses auraient été réglé depuis bien longtemps.


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Jeu 6 Aoû - 13:06
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«Très bien, un instant»


Ombrage finit par se montrer bien plus coopératif qu’il ne l’était initialement. Il y avait probablement des choses qu’il devait cacher, il y avait toujours quelque chose à cacher. Mais William n’était pas là pour suivre une thérapie sur son comportement violent. Il était nécessaire qu’il prenne conscience de son problème pour se rapprocher à nouveau de Tobias, qu'il comprenne pourquoi le jeune homme avait été blessé. Toujours garder en tête les raisons pour lesquelles un patient vient vous consulter. Si un patient venait chez un médicomage pour un soucis de dragoncelle et qu’on lui soignait son mal du portoloin, pas sûr qu’il soit ravi. En psychomagie, c’était pareil. Elle avait soulevé un problème, pour aider son patient à résoudre son problème initial, mais en fin de compte il était libre de vouloir, ou non, résoudre ce nouveau problème.

C'était pour çapour ça que le portrait de la célèbre médicomage Mercure O’Crom manifestait des signes de désapprobations à l'encontre d'Emma lorsque cette dernière commença à parler de la famille de Tobias. La psychomage ignora les avertissements du portrait. Elle savait exactement ce qu’elle faisait, elle était en train de mettre en avant le liens fort qui unissait William et Tobias par le passé. Ce n’était pas un tableau de pacotille qui allait lui dicter sa conduite, ils étaient souvent bien utile, mais leur ingérence était souvent pénible. Towsen était bien moins réceptif que son compagnon mangemort. Était-il plus méfiant ? Plus fougueux ? Est-ce qu’il cherchait à cacher le fait que ce qui a été dit le touchait vraiment ? À vrai dire, tout ça n’avait aucune forme d’importance. La seule chose qui importait, c’est que les deux hommes étaient d’accord sur un fait : Emma Gina Sion allait trop loin ! Ce n’était pas exactement comme ça qu’elle comptait s’y prendre, mais l’objectif était atteint, les deux hommes se reparlaient et se montraient solidaires.

«Très bien. Un instant.»

Emma se leva, et murmura une phrase inaudible à l’immense portrait de Kath Hakomb, l'archélomage,  qui se situait derrière son fauteuil. Le passage secret s’ouvrit et la psychomage laissa les deux hommes seuls. Vu la tournure des choses, ils étaient sûrement occupés à médire d’elle. C’était parfait. Ça allait être un peu long de tout préparer. Elle posa sa baguette sur la table et avec l’aide d’une deuxième qu'elle gardait exprès dans cette salle, elle en créa une copie dénuée de magie.

«Gemino»

Elle récupéra sa véritable baguette, qu’elle pointa vers un lapin en cage.

«Impero»

La Psychomage n’était pas une experte en imperium, mais c’était tout de même facile de manipuler ce type de victime. Par contre, ce qu’elle maîtrisait davantage, c’était la métamorphose. Elle sortit le lapin de cage et murmura la formule. Elle devait canaliser le sort en se concentrant sur ces propres forme. Après quelques minutes, elle avait en face d’elle une copie parfaite d’elle même. Enfin… Presque parfaite. Elle n’aurait pas encore maigri ?! Peu importe. La psychomage créa une copie de ses vêtements pour habiller son clone. Et glissa sa fausse baguette dans la poche de la robe du lapin. Elle plaça ensuite un objet moldu dans le col de l'animal. Un objet qui permettait de reproduire un son, mais à distance. Elle avait juste à parler dans un appareil. Elle calibra le volume, pour que la supercherie puisse être crédible.

«Test ? Test ? Test ? Ah parfait.»

Tout était prêt. La mise en scène pouvait commencer. La Fausse-Emma sortit du repère.

«Après un long instant de réflexion sur votre cas Messieurs, j’en ai conclus que vous êtes un danger pour le monde sorcier. Je n’ai d’autres choix que de vous mettre à mort. Je n’aurais aucun mal, je pense, à faire passer ça pour de la légitime défense !» L'imitation de la sorcière leva sa fausse baguette «AVADA KEDA… Aaaah»

La marionnette trébucha. Cela pouvait passer pour de la malchance, ou de l’incompétence. Mais c’était parfaitement calculé. Si le clone allait au bout de sa formule, les deux hommes se seraient rendu compte que la baguette n’avait rien de magique. Mais en faisant trébucher le pantin à ce moment là, ça laissait le temps à William et Tobias de réagir. Elle savait qu’ils auraient largement le temps de récupérer leur baguette dans leur écrin de verre et de neutraliser sa copie. Le plus dur dans cette partie, c’était de garder une cohérence entre les paroles et les gestes. Pour s’aider, Emma Gina Sion simulait les gestes qu’elle avait ordonné de faire au lapin, elle avait simulé une vrai chute, pour rendre le plus crédible possible sa surprise lors de sa chute planifiée.

Désormais, elle n’avait plus qu’à attendre que le portrait de Jacques Huze vienne lui annoncer que les deux hommes avaient travaillé de concert pour neutraliser un dangereux lapin.

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Sam 8 Aoû - 11:42

La renommée de la psychomage devait sans doute bien se baser sur quelque chose de concret, mais pour l’heure, nous avions surtout pu constater qu’elle était d’une curiosité assez malsaine et que ses conseils ne l’étaient pas moins. Oh, elle n’avait pas tort, pour certains points, elle avait même visé très juste, mais cela n’excusait pas tout.
Quelle était la limite du professionnalisme dans ce métier ? Jusqu’où pouvait allait cette Emma G. Sion ? Certes, son job était de nous aider, mais ses dernières réactions laissaient penser qu’elle poursuivait un autre but, bien moins louable au demeurant.

Déjà sa manière d’impliquer ma fille dans tout cela... Tobias avait raison, Septima devait rester en dehors de toutes ces affaires. A son âge, elle devait vivre dans l’insouciance, à ne se préoccuper que de choses comme l’amitié, les histoires de filles, les cours, la coupe des quatre maisons, celle de quidditch...
Je ne l’avais jamais impliquée dans mes affaires, qu’elles soient d’ordre professionnel ou non, parce que je tenais à la préserver. Cela m’avait toujours semblé être la chose à faire en tant que père. Pas besoin d’ajouter quoi que ce soit. Même chose pour mon fils, d'ailleurs. Il n'était pas nécessaire d'empêcher des enfants de vivre leur jeunesse pour correspondre à ce que leurs parents pouvaient vouloir. En tout cas, je ne cautionnais pas ça.
Évidemment, j’avais essayé de comprendre pourquoi cette femme me parlait de ma fille, où elle voulait en venir et ce qu’elle comptait faire de tout cela, mais mon ancien apprenti avait raison. Septima devait rester en dehors.

Et plus tard, cela avait été à mon tour de m’interposer quand la psy avait interrogé le jeune Towsen. Depuis le début de cette séance, le jeune homme était bien plus réfractaire que moi, mais peut-être avait-il juste eu plus d’intuition que moi, ce ne serait pas impossible, j'avais toujours tendance à me fier plus à mon esprit qu'à des impressions...
Je n’avais pas voulu que la psychomage creuse des sujets n’ayant rien à voir avec ce qui nous poussait à venir ici, simplement parce que je ne tenais pas à ce que cette bonne femme force le jeune homme à dire des choses qu’il n’avait pas envie de lui dire.

Tout s’enchaîna lorsque Tobias se leva. Il avait décidé que c’en était assez et le faisait très clairement savoir à Mrs Sion. D’une façon quelque peu cavalière, peut-être, mais chacun son style, après tout...
Alors, il me prit à parti. Comme il ne l’avait pas fait depuis pas mal de temps... si, au tout début de la séance, j’aurais eu tendance à trouver des excuses à cette femme, je gardais un peu en travers de la gorge ses dernières questions et ses derniers sous-entendus, mais ce qui me donna envie d’agir, ce fut surtout l’attitude du jeune Towsen...
Je n’aurais jamais pu laisser Tobias seul dans n’importe quelle situation. J’avais, depuis six ans, ce sentiment d’avoir la responsabilité d’être toujours là pour l’épauler et le soutenir, à mes yeux, cela allait de pair avec le rôle de mentor que j’avais accepté. En effet, je n’étais pas de ceux qui considéraient qu’il suffisait d’apprendre aux jeunes à utiliser les sortilèges impardonnables... il y avait bien plus que cela dans le rôle de précepteur et j’avais toujours essayé et voulu me montrer à la hauteur pour être un véritable allié pour Tobias Towsen. Et je ne voulais pas perdre cela.


« Tu as raison. » Trois mots, rien de plus, pour confirmer à mon ancien apprenti que je choisissais de me ranger de son côté, comme toujours. « Je te suis. »

Mais déjà, la psychomage s’éclipsait pour faire Merlin sait quoi derrière le mur de son cabinet. Durant un instant, je regardais Tobias, puis le bureau de la psy, près de lui, là où nos baguettes n’attendaient plus que nous et notre intervention pour être libérées de leurs écrins de verre longilignes. « Je ne t’ai pas souvent vu aussi méfiant... qu’est-ce que tu ne sens pas chez elle ? Elle peut être sûre d’elle dans son job, non ? »

Peut-être que je n’étais pas assez méfiant, en réalité. Mais je me fiais à la réputation de cette femme. Peut-être à tort, car j’avais tendance à penser qu’elle n’avait pas pu usurper cela. Sa façon de faire avait bien dû faire ses preuves à un moment ou à un autre, mais je n’avais pas de certitude à ce sujet. « Écoute, elle s’absente un moment, il faut en profiter... elle va finir par revenir et elle devra rendre un verdict. »

Elle était sans doute en train de préparer de la paperasse pour nous déclarer aptes ou pour nous prescrire des potions, ou quelque chose dans ce genre-là. Cette pièce en arrière devait être une sorte de prolongement de son bureau, un endroit où elle stockait les dossiers et les archives, elle allait sans doute y prendre des parchemins officiels pour les compléter à notre sujet...

« Que veux-tu qu’on fasse ? Tu veux lui faire passer l’envie de poser des questions ? »

Cela pouvait être assez sympathique, en somme... elle nous avait interrogés comme des aurors pouvaient questionner des prisonniers suspectés de pratiquer la magie noire, alors, si l’on pouvait lui mettre un peu de pression à notre manière, cela pourrait être une belle apothéose pour cette séance de thérapie.

Et puis, au bout de quelques minutes, la vieille femme réapparut. Je me demandai si elle buvait en cachette, au vu de sa démarche un peu titubante, cela ne m’aurait même pas étonné, à vrai dire, mais ce furent surtout ses propos qui me firent arborer un rictus.
Voilà que nous étions des hommes dangereux. Elle-même n’était pas moins un danger que nous, quand on la voyait. Son faciès était tellement hideux qu’il y avait de quoi renverser trop d’explosine dans un chaudron. Je déportai mon regard vers Tobias et me levai enfin de ce canapé pour avancer vers elle, tandis que la psy s’écroulait sur le sol.


« Légitime défense, hein ? On connaît aussi. » De mon talon, je lui écrasai la main pour neutraliser sa baguette, que je lui pris ensuite avant de la balancer en direction de la poubelle. « Vous devriez éviter ce genre de menaces envers vos patients. »

Surtout si lesdits patients n’étaient autre que nous. Je me penchai vers elle, l’empoignant par le col de sa robe pour la forcer à se relever et je la poussais sur son fauteuil, sans aucun ménagement, malgré le fait que ce soit une femme, pour une fois, je laissais de côté mes beaux principes de respect de la gent féminine.

« Vous allez encore me dire de penser à ma fille quand je m’occupe de vous, c’est ça ? » Je n’aimais pas du tout que cette femme puisse nous considérer aussi peu et aussi mal pour penser qu’elle pourrait nous avoir aussi facilement.
Je sortis un mouchoir en tissu de la poche de ma veste, je m’en servis pour prendre le coupe-papier sur son bureau et j’approchai la lame de sa gorge.


« Tobias, vas-y. À toi l’honneur. » Je l’avais laissé s’occuper de nos baguettes et à présent, je lui faisais confiance pour décider du sort de cette vieille harpie. Evidemment, la chute de cette vieille femme avait eu quelque chose de risible, tant il était ridicule de se ramasser de la sorte en essayant de lancer un sortilège impardonnable aussi facile à maîtriser que l'Avada Kedavra.

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Sam 15 Aoû - 18:23

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Depuis le début Tobias sentait qu’il y avait quelque chose d’anormale, en cette psycomage. Ou peut-être que ce qui était anormale c’était leur présence ici. Mais le fait est, le mangemort n’était pas à l’aise du tout. Comment faire confiance à une femme, qui vous prend de haut, avant même que vous soyez entré ? Non, Tobias avait du mal à se dire qu’elle était une professionnelle, malgré sa réputation, il y avait quelque chose qui clochait. Dès le début il aurait dû partir de cet ignoble endroit, dès l’instant ou son instinct lui avait dit de fuir. Le mangemort savait reconnaître quand quelque chose n’allait, pas quand ça allait mal tourner.  Pourtant le jeune homme avait pris sur soit, il était resté, de son côté à laisser sa chance à cette horrible bonne femme. Mais il se passa exactement ce à quoi c’était attendu Tobias : Ema Gina Sion laissa entrevoir sa vraie nature. Tout d’abord en proposant à William de violer sa propre fille, puis en essayant de faire la même chose avec Tobias. Mais le jeune homme ne ce n’était pas laissait avoir, une fois que son mentor pris sa defense, Tobias compris qu’il devait agir. Agir car Mme. Sion s’attaquer à William depuis le début, allant jusqu’à le menacer de l’envoyer à Askaban. Et malgré tout le ressentiment qu’il avait put avoir à l’égard de son mentor, Tobias de pouvait pas l’abandonner face à cette pauvre folle. Comme toutes les fois où il avait été là pour lui, Tobias devait le protéger, lui et Septima. Mais le jeune homme avait encore peur, peur que William le trahisse une nouvelle fois. Pourtant ce ne fut pas le cas, en quelque mots, le mentor appuya Tobias. Le jeune homme sourit. Cela lui faisait du bien, d’avoir à nouveau le soutien de son ami. Comme-ci les choses pouvaient redevenir comme avant. Tobias s’apprêter à continuer son interrogatoire, quand la psycomage s’éclipsa, que pouvait-elle encore préparer ? C’est alors que William, pris la parole La première discussion normale qu’il avait eue depuis bien longtemps.
« Je ne sais pas. Dès le début, elle a joué les fortes têtes, jouer les petites chefs. Une psycomage n’est pas censé gagner la confiance des patients ? Elle, elle essais plutôt de jouer à qui a la plus grosse, nan mais pour qui elle se prend, je vais lui montrer moi ! »
Son mentor, le croyait-il parano ? Pourtant les fait étaient là, Ema Gina Sion, les avaient menacés, privé de leur seul moyen de défense ? Il était piégé avec un monstre dans un nid de souffrance et de dégout de soi, voilà à quoi ressemblait cet endroit.
« Tu veux que l’on se barre ? Pourquoi pas on dira à Mme. Carrow que la séance c’est bien passé, elle n’y verra que du feu. »
Tobias réfléchissait, puis se dirigea vers le bureau pour reprendre sa baguette et celle de son mentor. Le jeune homme pouvait bien sûr partir maintenant sans un mot, mais il avait le sentiment de s’être fait avoir. Elle venait de les humilier, s’il partait ainsi elle croirait avoir gagner et ça c’était hors de question.
« Oui ! Montrons-lui qui nous somme vraiment ! »
Tobias allait donner sa baguette à William, quand la psycomage revint. A ses paroles le jeune homme aurait dû bouillir de colère mais ce ne fut pas le cas, bien au contraire, il était content. Content d’avoir eu raison, c’est avec un sourire carnassier presque sadique qui s’approcha d’elle. Enfin il allait pouvoir lui montrer, qu’ils n’étaient deux bouffons, deux banales idiotes, à qui on pouvait régler leurs problèmes de façon aussi banales. Ils étaient Tobias Towsen et William Ombrage, deux grand mangemort, à présent tout les psycomage tremblerait à l’idée de les prendre en thérapie.
« Avec plaisir William, avec plaisir. » Comment une idiote pareille avait pu rater son coup, cela était bien la preuve de son incompétence ! « Vous avez vraiment put croire que vous allez nous avoir de la sorte ? Après tous ce que vous venez d’apprendre sur nous, vous vous êtes cru en capacité de nous tuer ? » C’était femme était complétement folle, ça n’en faisait plus aucun doute. Tobias leva doucement sa baguette avant de la placer sur la gorge de sa victime. « Je pourrais vous torturer pour les heures à venir, mais voyez vous William et moi avons des choses bien mieux à faire que cela. » Déjà que sans grimace son visage était bien laid, alors Tobias ne voulait pas imaginer ce que cela pourrait être sous la douleur et la torture, il ne préférait pas essayer, même pour ses yeux de mangemort, il y avait encore des choses qu’il n’était pas près à voir. « Laisser-moi vous montrer comment une mène une exécution en règle. » Tobias recula d’un léger pas, avant de pointer sa baguette et pris soit d’articuler comme-ci il était en train de faire une démonstration. « AVADA KEDAVRA ! » L’éclair vert sortie de sa baguette pour finir frapper la veille en pleine poitrine. Tobias allait se retourner victorieux vers son mentor, quand son regard s’arrêta : le cadavre prenait petit à petit une toute autre apparence, celle d’un lapin. Tobias pâlit d’un seul coup : il n’avait encore jamais tué de lapin.

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«Vous voulez le garder en souvenir ?»


Le plan d’Emma Gina Sion et sa mise en scène était presque parfaits. Le seul soucis c’est qu’elle ne pouvait entendre ni voir ce qu’il se passait de l’autre côté du tableau ; elle ne pouvait pas non plus penser à tout. Et même avec l’aide que pouvaient lui apporter les différents portraits de son cabinet, elle ne pouvait pas avoir de rapports en temps réel de comment se déroulait.Tout ce qu’il restait à faire maintenant, c’était d’attendre que Jacques Huze vienne lui faire un rapport.

L’avocat apparut finalement dans le portrait vide du bureau secret. Elle n’avait pas vraiment besoin qu’il vienne lui annoncer la nouvelle, elle avait bien senti que son sortilège de manipulation avait été rompu et elle doutait très fortement que le lapin puisse avoir une force mentale suffisante pour sortir de l’emprise d’un Impérium suffisamment bien exécuté. Mais elle le laissa tout même lui raconter.

«Tout semble s’être déroulé comme vous l’aviez prévu, ils ont coopéré pour anéantir le dangereux animal… Mais… Ne risquent-ils pas de tenter de vous massacrer maintenant qu’ils sont remontés contre vous ?»

C’était envisageable effectivement. Ils risquaient de se sentir humiliés après une telle manipulation. Leur égo devaient sûrement avoir pris un coup et les deux mangemorts n'appréciaient probablement pas ses méthodes.

«Possible. Mais les résultats sont là et ce sont des hommes intelligents. Ils comprendront.»

Intelligents. C’est précisément ce genre de personnes qui risquaient de réagir le moins bien sur ce type d’actions. Les gens qui étaient et se savaient intelligents détestaient vraiment se faire piéger par quelque chose qu’ils n’avaient pas prédit.

«De toutes façons. Ils ont besoin de moi pour les bricoles administratives attestant que j’estime que leur soucis relationnel l’un envers l’autre a été réglé.»

Emma ouvrit le passage pour retourner dans le cabinet.

«Et bien. Tout ceci me semble bien concluant.»

Elle passa devant les deux hommes sans même leur laisser le temps de réagir et s’assit à son bureau comme si de rien n’était.

«Je pense que vous n’avez plus besoin de moi. Du moins pour votre différend. Vous avez su prouver que vous êtes toujours capable de travailler de travailler ensemble. Pour la suite ça ne dépend que de vous.»

Elle agit comme si les deux hommes n’avaient pas cherché à la tuer juste avant. Elle sortit un rouleau de parchemin qu’elle commença à remplir.

«Mrs Carrow a-t-elle des exigences pour ce qui est du côté administratif ou une attestation standard suffira ? Oh, est-ce que vous souhaitez reprendre un rendez vous pour qu’on voit ensemble un autre problème ou vous préfériez attendre. Mon agenda se remplit rapidement donc vaut mieux éviter d’attendre. À moins que vous ne jugiez ne pas en avoir besoin et ne vouliez gérer seuls.»

La psychomage se retourna ensuite vers les deux Mangemorts qui ne semblaient pas trop comprendre ce qu’il venait de se passer. Elle jaugea les deux sorciers ; William Ombrage semblait avoir quelques difficultés à se contrôler quand il laissait certaines pulsions s’exprimer tandis que Tobias Towsen toisait le cadavre du lapin, sous le choc, et était d’un pâleur maladive. C’est plus ce que c’était l’élite des mangemorts… Emma sortit son agenda et commença à le feuilleter.

«Non, mais je pense que ça serait bien quand même. J’ai deux créneau d’une heure pour Mardi dans deux semaines. Mais si vous préférez venir ensemble, j’ai un créneau de deux heures de disponible le jeudi. Je vais vous bloquer le jeudi. Je pense c’est bien.»

Elle regarda Tobias, puis le lapin, puis de nouveau Tobias.

«Vous… Vous voulez le garder en souvenir ? Oh et pendant que j'y pense il devrait y avoir une baguette fictive aussi qui a du rouler quelque part. Vous pouvez la garder aussi si vous voulez.»

Elle tendit ensuite les attestations à William.

«Ça suffira comme rapport, ou vous souhaitez que je précise ou supprime certaines choses avant de signer ?»

Il était bien connu que tous les parchemins officiels qui touchaient de près ou de loin au médical étaient enchantés à l’aide de veritaserum ainsi que d’autres potions et sortilèges. Ordonnances, dispenses, attestations… Tout ce qui demandait l’avis du thérapeuthe sous forme écrite était extrêmement sécurisé. Même sous Imperium ou la contrainte physique, il était impossible de forcer une médicomage ou un psychomage d'écrire quoi que ce soit qui ne soit pas contre son réel avis. Cela permettait également d’éviter à ces personnes de prescrire volontairement des mauvais traitements à des patients.

«Saluez Meredith de ma part. Que devient Hélios d’ailleurs ? Ça fait longtemps que je ne l’ai pas vu.»

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Mar 1 Sep - 20:36

Tout cela commençait à bien faire. Tobias avait raison et j’avais fini par le soutenir et le suivre dans son idée. Ensemble, nous étions capables d’accomplir de grandes choses, depuis le temps que nous travaillions ensemble, nous étions assez habitués pour connaître les points forts de l’autre, ce qui nous permettait d’être en parfaite coordination.
Ainsi, avant même de récupérer ma baguette, j’avais attaqué, pour désarmer la vieille et laisser mon ancien apprenti lui régler son compte, ce qu’il ne tarda pas à faire, mettant en pratique les leçons que je lui avais prodiguées six ans plus tôt. Ce qui était assez inattendu, ce fut la suite : bientôt, le corps défunt changea de forme, prenant l’apparence d’un ravissant lapin blanc, un peu trop raide pour donner envie de le caresser... je portai mon regard sur le jeune Towsen, qui avait pâli en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire.

Je m’approchais de lui et, compatissant, je posai la main sur son épaule.


« Tobias... ce n’est pas ta faute... » J’avais envie de l’enlacer, le soutenir dans cette épreuve pour qu’il ne s’en veuille pas de façon excessive... car ce genre de remords pouvait foutre en l’air tut le restant d’une vie. Or, concrètement, le jeune homme n’avait été que la main qui avait tué, la véritable coupable n’était autre que cette Emma G. Sion qui avait fomenté ce plan machiavélique pour nous piéger ! « C’est cette psychomage qui a indirectement envoyé ce lapin au paradis des animaux ! »

Je ne l’avais pas pris dans mes bras, parce que je ne savais pas si Tobias allait accepter un tel geste de ma part, surtout que c’était typiquement le genre de moment où j’avais pas mal de difficulté à ne pas avoir les mains baladeuses. Ce n’était ni le lieu, ni le moment pour ce faire.

D’ailleurs, bientôt, la psychomage réapparut et reprit place derrière son bureau, comme si de rien n’était. Pire : toutes ses paroles ne faisaient qu’attiser la colère qu’avait fait naître la mort du lapinou.
Je commençais sérieusement à bouillonner intérieurement. Cette bonne femme m’énervait, il n’y avait pas d’autre mot.
J’en étais arrivé à un point où sa voix, ses rides, ses cheveux, toute sa hideur de vieille femme et son attitude supérieure provoquaient des réactions quasiment épidermiques en moi.
Sa tronche me donnait envie de vomir. Elle me rebutait tellement... et comme elle parlait, encore et encore, l’énervement ne pouvait que monter en moi...


« Vous savez où vous pouvez vous la mettre, votre paperasse ? » Meredith n’avait rien demandé en termes de papiers. Ce qu’elle voulait, c’était que Tobias et moi nous nous retrouvions comme avant. Qu’aurait-elle eu besoin de parchemins venant de cette psychomage alors que le jeune homme et moi pouvions prouver concrètement que nous pouvions travailler ensemble ? « Et, faites-moi plaisir, mettez ça vraiment bien profond. Le plus possible. »

Je n’avais pas lâché Tobias et quand la vieille peau eu terminé ses histoires de rendez-vous avec elle, je lui lançai un regard noir.

« Nous nous passerons de vos services, je pensais que c’était clair. »  Cette femme avait dû usurper sa place. Elle était complètement idiote, ce n’était pas possible autrement.

« Si vous étiez amie avec Meredith, vous n’auriez pas besoin de poser la question. »  Elle essayait de m’amadouer, j’en étais sûr, mais cela relevait peut-être simplement d’une forme d’instinct de ma part. J’avais besoin de protéger Mrs Carrow de cette harpie. Je ne voulais pas qu’elle vienne emmerder ma belle amie. Pas besoin de se casser la tête à chercher des excuses, je ne voulais juste pas que cette psy à deux noises se mêle de nos affaires.

« Je ne pense pas que parler d’Helios soit de votre ressort non plus. » Surtout avec ce que j’avais appris à son sujet. Hors de question de laisser cette bonne femme s’en approcher. Et si jamais elle avait été la psy d’Helios, c’était un peu contraire à son code déontologique. Rien que pour cela, on aurait pu déposer contre elle une plainte auprès de l’ordre des médicomages.

Je ne pris jamais les parchemins qu’elle me tendait depuis tout à l’heure. J’avais bien envie de les lui faire bouffer. Ou de les lui mettre moi-même bien profond dans une certaine partie de son corps, bien que j’aie le sentiment que la déculotter risquait de le faire virer totalement gay d’un seul coup. Et là, ce serait Meredith elle-même qui pourrait très mal le prendre...
D’une manière ou d’une autre, donc, la psy était acculée.


« Tobias, si tu veux punir la coupable de la mort du lapin... je t’en prie. »

Il ne fallait pas avoir fait l’université de magie et de sorcellerie en filière de divination avancée pour savoir ce qui risquait de se passer par la suite... ce n’était pas quelque chose de bien méchant, de mettre un terme à l’existence d’un être aussi abject. Nous allions rendre service au monde sorcier.


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Anonymous
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Mer 2 Sep - 15:24

Shared psycosis
William  & Garnet



Tobias n’entendait plus rien, il c’était comme coupé du monde. Que venait-il de se passer ? Ce n’était pas possible. Dans son travail il avait toujours eu à faire des choses plus ou moins légal, mais il c’était posé des limites à ne jamais franchir. La maltraitance animale. Il se rappelle ce jour avec sa sœur, c’était un samedi soir, une belle journée d’été. A cette époque, ils étaient encore jeunes et innocents. Ils jouaient à la cachette, tout les deux, dans le grand domaine des Towsen. Tobias était plus âgé que sa sœur et il devait l’avouer, ne jouait que pour lui faire plaisir. Il était alors en train de déambuler dans leur petit bois, quand il entendit des sanglotements. Ni une ni deux, il suivit les pleurs en courant. Amber c’était-elle blessé ? Était-elle en danger ? La panique commençait à envahir le garçon, pourtant ce sur quoi il tomba était bien pire, que ce qu’il n’aurait jamais pu imaginer : Amber, agenouillé en larme sur … pepette. Pepette, était le lapin qu’il avait recueilli quelques années plutôt. Jamais Tobias n’aurait cru vivre assez vieux, pour le voir mourir, après tout il est bien connu que les mangemort dépasse rarement la quarantaine. Mais pourtant c’était arrivé, pepette était là par terre, sa robe blanche salit par le sang écarlate, qui suinté d’un trou causé par …. Un tir de balle ! Des moldus c’étaient introduit jusqu’ici, pour assassiner sa famille. Ce jour-là, fut décisif dans la vie de Tobias, car à ce moment précis il prit une décision qu’il le changera à jamais : plus jamais les moldus, ne devront commettre ce genre d’horreur, il allait s’enrôler chez les mangemorts et il vengerait pepette, quoiqu’il en advienne, les moldu paieraient pour cette abomination.
Pourtant, devant ce lapin mort, Tobias avait l’impression d’avoir échoué. Il était devenu comme eux . Un tueur de lapin. Que penserait Amber de tout cela ? Elle avait fini par accepter, les tortures, les meurtres, les séquestrations mais un lapin … Jamais elle ne pourrait lui pardonner. C’était comme-ci il venait de perdre sa sœur en plus de son âme. Il sentit à peine la main de son mentor venir se poser sur son épaule. William, que pouvait-il bien penser de tout ça. . La psycomage, la responsable ? Pourtant c’était bien lui qui avait lancé le sortilège ? Mais, son mentor avait encore une fois raison, il n’en savait rien. Tobias ne pouvait pas savoir que cette sale chienne, était en vérité qu’un lapin. C’était elle qui avait orchestré la mort, de ce pauvre animal à la fourrure de neige. Elle devait payer. Il ne pouvait en être autrement. Ema Gina Sion, devait payer pour ses crimes comme tout les moldus. C’était à présent la seule chose qui comptait pour Tobias. Il ira pleurer dans les bras de William, plus tard, pour l’instant il devait rendre justice à ce pauvre animal.
Le mangemort serra les points à l’arriver de la meurtrière. Elle n’avait aucun remord face à la mort de cette réincarnation de pepette, c’était un monstre ! La colère était si forte que le jeune homme n’arriva plus à parler. Il laissait ce boulot, à son mentor, après tout il avait toujours été plus charismatique que lui.  Ses paroles étaient justes, propre et précises. Tobias n’aurait pas fait mieux. Quelle soit une amie de sa patronne ou pas ne changerait rien à son sort. Personne ne pouvait faire ce qu’elle venait de faire et s’en sortir indemne, pas devant lui en tout cas, pas devant Tobias Towsen. Il avait fait une promesse à lui-même à sa sœur, mais aussi au monde entier. Maintenant il était temps, d’aller jusqu’au bout des choses : Ema Gina Sion, allait mourir aujourd’hui. Pour le plus grand bien, pour un avenir meilleur, Tobias devait l’empêcher de continuer d’assassiner ses pauvres lapins.
« C’était le dernier crime que vous commettiez, Ema. » La colère se ressentait dans sa voix, mais il n’en avait que faire, il allait rendre justice à toute les pepettes mortes au combat.
« AVADA KEDAVRA ! » L’éclaire vert jaillit de sa baguette, pour une nouvelle fois aller s’écraser sur la poitrine immonde d’une femme immonde. Tobias craint un moment que celle-ci se retransforme une nouvelle fois en lapin. Mais ce ne fut pas le cas.
« Je crois que la thérapie est finie William, on peut rentrer à la maison maintenant. »

eden memories
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Anonymous
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Sam 5 Sep - 15:18

La mort du lapin réveillait des souvenirs profondément enfouis chez Tobias. Le jeune homme était tellement affecté par ce décès que je n’avais qu’une envie : essayer de le consoler et de le rassurer.
Cette vile psychomage ne perdait rien pour attendre ! C’était terriblement injuste d’utiliser un innocent petit lapin blanc pour tromper les patients qui venaient la consulter... et elle n’hésitait pas à mentir et à essayer de nous faire commettre des erreurs.

Le jeune Towsen avait été bien plus clairvoyant que moi dans le jeu de cette vieille psy. Mon cher petit Tobi avait tout de suite compris que cette femme n’était pas nette... moi... il avait fallu qu’elle essaie de m’inciter à penser à ma fille lorsque je comptais baiser pour que je me rende compte que c’était vraiment trop bizarre.
Alors, pour venger la mort du lapinou, je laissais mon ancien apprenti supprimer cette garce de psychomage. Ce qu’il fit sans le moindre souci. Le jeune homme était une force de la nature et, en plus de cela, il gérait particulièrement bien les sortilèges impardonnables.

Après que l’éclair vert ait jailli de la baguette du jeune Towsen, je regardai Emma Gina Sion s’effondrer, comme une petite poupée de chiffon. Je resserrai la main sur l’épaule de mon ancien apprenti.


« Tu as fait ce qu’il fallait, Tobias. » Il avait posé un acte dans le sens de la justice. C’était précisément ce qui était le mieux pour tout le monde. « Viens là. »

Je lui ouvrais mes bras, parce que tout ceci, ce n’était tout de même pas rien. Il y avait une fameuse charge émotionnelle dans cette situation... je sentais bien que mon cher Tobias allait avoir besoin de moi. Plus que jamais, peut-être.
Un câlin, c’était la moindre des choses, le minimum dans de telles circonstances.


« Laisse-toi aller... tu dois te débarrasser de cette pression... »  Bon, là, comme ça, cela me rappelait tout de même cette fois où nous nous étions rapprochés, lui et moi. Étrangement, cela nous avait apporté bien plus que juste le plaisir charnel.
Ici, c’était très différent. Je ne voulais que soutenir le jeune homme.


« On va rendre un dernier hommage à ce petit lapin... Il mérite une vraie cérémonie. »  Après un câlin durant lequel j’avais serré le jeune homme contre moi comme je ne l’avais jamais fait auparavant.
Et puis, je le relâchai avant d’aller chercher une boîte de rangement de dossiers qui était sur le bureau de la psy. Je la vidai à même le meuble, étalant des dossiers comportant des noms qui ne m’étaient pas toujours inconnus : Helios Carrow, Phoebus Malefoy, Sebastian Lestrange... cette psychomage détenait des informations sans doute au moins compromettantes sur des sorciers contre lesquels j’avais quelques reproches et quelques pensées négatives à faire valoir. L’idée me traversa l’esprit de piquer ces dossiers pour utiliser ces informations contre ces personnes... ou juste le dossier de Phoebus, ce qui aurait été un juste retour des choses pour cette enflure... mais je m’abstins.
J’avais quelque chose de bien plus important à faire. La boîte à la main, je m’approchais demi cadavre du lapin. Je le pris délicatement pour le placer dans la boîte qui serait son dernier refuge.

Jusqu’à preuve du contraire, assister à un enterrement n’a jamais plu à personne. Je n’échappais pas à la règle. Le décès de ce petit lapin, l’un de mes animaux préférés, ça m’avait fait un choc. Je ne voulais pas le montrer trop à Tobias, mais il était important pour moi de faire cette cérémonie.

Je n’avais jamais imaginé devoir un jour mener une célébration de ce genre. C’était une chose à laquelle je n’avais jamais pensé, quelque chose d’inimaginable et de plus qu’horrible… Oui, cela dépassait l’entendement.
Au fond, j’avais l’impression d’avoir été abandonné, un peu comme un chien galeux. Avec Tobias, j’avais toujours formé un duo d’enfer… mais là, avoir vu ce petit corps de lapin descendre lentement sous la terre, cela me faisait pleinement réaliser que dans notre histoire, il ne restait plus que Tobias et moi... nous ne pouvions pas sauver le lapin, il était trop tard... et tout cela était dû à la méchanceté de la psychomage.

Lors de l’inhumation, vêtu de noir, comme tous les autres, j’avais choisi de rester auprès de mon ancien apprenti. Le pauvre petit bonhomme… à son âge, il devait être capable de comprendre que la mort signifiait que ce petit lapin ne reviendrait plus… jamais… La vie était une garce. Aucun gosse ne méritait de voir mourir un si joli petit animal. Ce jeune homme, d’habitude toujours fougueux et enjoué… aujourd’hui il avait l’air complètement anéanti, à côté de ses pompes et carrément ailleurs. Je lui avais pris la main dès le début de la cérémonie et je l’avais pas lâchée.

Ça avait vraiment l’air d’être de la merde, la vie, quand on y pensait… On faisait des projets, on essayait de faire son mieux pour que sa vie soit une œuvre d’art ou au moins quelque chose de bien… et puis tout se terminait par la mort. Une fin pourrie qu’aucun scénariste digne de ce nom n’aurait proposé pour un film. Qui donc était l’enfoiré qui avait décidé que la vie devait se terminer par un truc comme ça, tout à fait inconnu et pas du tout marrant ? Si je le tenais celui-là, je lui ferais une belle tête au carré ! La vie était injuste, la mort l’était aussi. C’était aussi simple que cela.

Les obsèques d’une personne, c’était déjà dur… mais celles d’un mignon petit lapinou, c’était pire que tout. Ce n’était pas pour rien que j´avais besoin que sa main étreigne celle de Tobias. Face à la mort, tous les êtres humains sont égaux, tant les enfants que les adultes. Ici, je me sentais fragile. J’avais la très désagréable impression de ne pouvoir rien faire… et ce sentiment d’impuissance avait quelque chose de terrifiant.
Ne rien pouvoir faire, être désarmé, inutile… cela faisait perdre beaucoup de sa saveur à la vie, comme cela faisait perdre confiance en soi. J’aurais voulu pleurer, me laisser aller un peu, faire tomber ce masque d’insensibilité, me révéler tel que j’étais… mais voilà, je ne le pouvais pas. Je devais être fort, avoir l’air d’avoir la tête sur les épaules…

Pour les obsèques du petit lapin, j’avais beaucoup pris part à la préparation de tout cela. Je m’étais investi pleinement dans l’organisation et j’avais même pris la parole lors de la cérémonie de souvenir. Je n’avais pas eu la force d’écrire moi-même l’hommage au petit lapin et j’avais déclamé un texte qui m’avait semblé être tout à fait adapté aux circonstances et au sentiment qui m’avait envahi avec tous ces événements…

Je m’étais senti envahir par un tas de frissons, j’avais eu cette impression de froid dans tout mon corps et n’avais pas eu une seule fois envie d’éviter cette épreuve, parce que c’était important pour moi…

Et maintenant que la boîte était dans le trou, que chacun avait jeté une poignée de terre sur le petit cercueil de carton, le moment était venu de recevoir les condoléances de toutes les personnes présentes… serrer des mains… faire la bise… remercier tout le monde… étreindre des épaules…
C’était du cirque, tout cela. J’avais toujours eu l’impression que les gens qui venaient dire "Sincères condoléances" comme ça, c’était quelque chose de tellement bateau, sans aucune profondeur et sans la moindre sincérité… Je ne supportais pas. Il fallait attendre que ça passe, il fallait essayer de rester droit, de ne pas flancher… tout en gardant un œil sur Tobias, pour être sûr qu’il tienne bon.



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