Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Comment ne pas être ultra emballée par la journée qui se profilait à l’horizon. Bon c’est sûr que le contexte ne prêtait pas vraiment à faire une petite visite chez les voisins moldus. Ces derniers semblent ils étaient un peu chafouin pour quelle obscure raison, ça Maëlle l’ignorait complètement. Ce qu’elle savait en revanche c’est qu’elle avait été coupé de ce monde toute sa vie et qu’elle avait très envie de le découvrir, de comprendre ce qu’ils avaient de si différents des sorciers pour justifier que les deux camps se fassent la guerre de la sorte. Elle n’avait pas vraiment baigné dans un contexte de haine envers les moldus depuis qu’elle était née, ce n’était pas vraiment le genre de sujets que les parents abordaient à table, c’était un peu comme si les moldus n’existaient pas, il ne fallait pas se mélanger avec eux mais sinon, ses parents avaient d’autres chats à fouetter et ne se mêlait pas vraiment de l’autre monde. Du coup Maëlle n’y connaissait pour ainsi dire pas grand-chose. Après, cette envie de découvrir ce monde ne datait pas d’hier, non Maëlle avait toujours été intrigué mais elle avait toujours eu cette légèrement sensation que ça ne plairait que très peu à ses parents si elle y allait, donc ne cherchant pas les ennuis, elle n’avait jamais franchi le cap.
Qu’est ce qui aujourd’hui avait changé et la faisait braver cette espèce d’interdit qui n’était pas vraiment défini par les parents – après s’ils étaient pas clairs aussi, hein est ce qu’ils pourraient vraiment reprocher à Maëlle quoi que ce soit la réponse est oui. Et bien tout avait commencé par une discussion dans la grande salle un matin au petit déjeuner. Elle s’était retrouvée à la table des Gryffondors… bon d’accord en fait au début elle était sur le banc avec les autres Poufsouffles mais la conversation des Gryffondors étaient quand même plus intéressantes, donc elle avait récupéré sa tasse de chocolat chaud, un gâteau parce que c’est bien connu que le matin il n’y a rien de meilleur qu’un bout de gâteau ou une biscotte avec du chocolat chaud qui le rend plus mou et elle avait rejoint la table pour une leçon moldu. Et là mais c’est bien simple outre le fait qu’elle devait avoir l’air un peu perdue à demander des explications pour bon nombre de mots en même temps Barbapapa, c’est pas un peu spécial comme mot ça n’aide pas du tout à imaginer un machin rose comme un nuage et au goût de sucre, DVD, lecteur, internet. Internet étant carrément le pire pour Maëlle ah non là vraiment ça ne passait pas du tout. C’était hyper abstrait et elle ne voyait pas bien à quoi ça servait au juste… les hiboux ça faisait un peu pareil et puis pour les recherches un livre c’est bien. Bon le né moldu était catégorique ça n’avait rien à avoir. Et du coup Maëlle posait des tonnes de questions et comment des gros bateaux ça fait pour flotter sur l’eau alors que c’est très lourd, comment les gens font pour rentrer dans des boîtes en métal, ascenseur avait dit le Gryffondor, et pouvoir monter des étages sans magie. S’il essayait de répondre au mieux aux questions de la Poufsouffle qui vraiment essayait de tout comprendre, ça ne faisait pas tout, c’est difficile de faire comprendre des concepts à quelqu’un qui n’a jamais vu les choses dont il parle, raison pour laquelle elle devait avoir l’air un peu en colère – ce qui n’est pas le cas – à plisser les yeux, en pleine réflexion à chaque fois.
Certainement que tout ces petits éléments furent ce qui poussa Thalia à intervenir et à vouloir – ou se sacrifier au choix, on sait pas trop- lui faire découvrir le moldu. A partir de cette seconde, Maëlle fut aux anges, mais réellement, le sourire jusqu’aux oreilles une motivation à en être tout bonnement insupportable. C’est bien simple du moment où Thalia proposa, jusqu’au jour J, les pensées de la Poufsouffle débutante en moldu, étaient constamment en train de penser à cette journée. Alors par contre, elle avait bien compris le délire, aller chez les moldus, ça n’était pas conseillé. C’était même presque dangereux si les gens pouvaient se douter qu’ils étaient sorciers. Non mais ça par contre ça n’inquiétait pas mais alors pas du tout Maëlle, ne pas faire de vagues, se fondre dans le décor, c’était quelque chose qu’elle gérait à la perfection et il y avait très peu de chance qu’elle se fasse attraper. Elle était retournée voir le Gryffondor qui avait l’air de connaître la ville – bon en vrai tout le monde connaît la ville hein vu qu’ils étaient au cœur de Londres l’an dernier – pour lui demander ce qu’elle pouvait visiter à Londres et nota sur un calepin les idées qu’il donnait : Le palais de Westminster et son abbaye , elle avait aucune idée de ce que c’était mais ça avait l’air cool, London Eye avec sa grande roue – alors pour Maëlle une grande roue c’est genre une grande roue de calèche, c’est pas foufou – Big Ben, il y avait aussi un pont à voir, la tour The Shard. C’est bien simple elle voulait tout voir arpenter toutes les rues – elle croit trop elle aura pas mal aux pieds alors qu’on est d’accord visiter une ville ça fait mal aux pieds –.
Si bien que le jour J, elle était avec sa petite fiche de tous les trucs à visiter – même si en vrai elle suivra Thalia n’importe où avec très grand enthousiasme -. Etant donné qu’il faisait un peu froid, elle avait quand même mis une veste tout en faisant bien attention à prendre des vêtements passe partout qui feraient bien moldus. Une fois au lieu de rendez vous, elle trépignait d’impatience, voulant tout voir, tout connaître tout apprendre de la ville. Bon après, est ce que c’était le bon mois, ça elle en était beaucoup moins persuadée mais se rassurait en se disant que comme il faisait un peu frisquet, les gens seraient moins dehors – alors elles se gèleraient un peu les fesses c’est sûr – mais au moins, il y aurait moins de risque qu’elles tombent sur des moldus parce que Maëlle était pas sûre de savoir comment réagir face à un moldu agressif. Enfin pour le moment, il fallait attendre Thalia et ça mais c’était long, elle faisait quoi la super cousine ? Elle avait quand même pas oublié ? Ah pourvu que non, dans le doute, Maëlle s’apprêtait à aller la chercher lorsqu’elle la vit et la rejoignit pour lui dire avec un grand sourire « T’as pas oublié que c’était aujourd’hui que tu me faisais la visite moldue hein ? Je suis prête ! »
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Ven 31 Juil - 16:51
Je suis prête, je suis tout à fait prête
Maelle & Thalia
« You got a fast car, I want a ticket to anywhere. Maybe we make a deal, maybe together we can get somewhere »
Il y avait bien longtemps que j’avais compris que ma famille était étrange. J’aurais franchement pu utiliser un qualificatif beaucoup plus dur, mais ça reste celui que j’utilise. Pourquoi? Eh bien, mes parents soient à la limite de la déficience mentale… bon je pousse fort encore une fois. Ils n’ont pas de troubles mentaux à proprement parler, disons seulement qu’ils ont une vision particulière du monde qui les entoure. Leur version est la seule qui est valable, bien sûr, et leur but est d’avoir le plus de pouvoir possible sur les sorciers et autres races qui leur sont inférieurs. Est-ce qu’on pourrait sentir là un peu de mégalomanie? Ouais, pourquoi pas! Il y a aussi là-dedans beaucoup d’égocentrisme et du narcissisme. Cependant, ma famille ne s’arrête pas seulement à mes géniteurs. Ma tante Mérédith et son fils entrent dans le même moule, cependant, il y a plus que ces gens-là. Il y a mon cousin Julius qui, j’en avais bien peur, allait se prendre un mur en pleine tête un jour. Avec des parents comme les siens et aucun soutien pour le guider, c’était ce qui allait se produire, je le voyais venir. Il y avait aussi ma cousine Maelle qui, elle, était complètement déconnectée du reste de la famille. On aurait dit qu’elle avait vécu dans une bulle, c’était magnifique. Pleine d’enthousiasme, solaire, elle n’avait pas un mauvais os dans tout son corps. Une personne qui semble fondamentalement gentille, à la limite trop pour que ce soit bien pour elle, vous voyez le genre?
Elle est curieuse et ça pourrait la mettre dans des beaux draps un jour. Sa curiosité l’avait d’ailleurs emmené à la table de ma maison. Elle était bien chez les Poufsouffle, mais pourquoi pas? Il faut bien se mélanger non? Bref, elle s’est jointe à la conversation qui allait bon train à la table. Nous parlions moldu. En fait, objets moldus et, tout en mangeant mon petit déjeuner, je souriais en entendant toutes ses questions et les réponses que les autres lui donnaient. Je pouvais comprendre les questions, une barbapapa n’est pas simple à expliquer, un nuage de sucre qui se mange et qui se tient. Surtout que bon, moi-même à la base quand j’avais entendu que quelqu’un avait mangé une barbapapa, je pensais qu’elle parlait de la barbe de son père. J’ai fini par comprendre que ce n’était pas ça et que sa relation avec son père était dans les limites du normal. J’intervenais de temps en temps, mais c’était surtout les autres qui l’éclairaient sur les mystères de la vie moldue. Franchement, je devais l’avouer, cette conversation sur les mystères d’internet était beaucoup plus intéressante que les cours d’étude des moldus. J’avais appris beaucoup plus pendant mon « immersion » chez les moldus que durant les cours, si vous voyez ce que je veux dire. Notre cher professeur n’était pas très à jour dans sa matière.
Après cette discussion, quand les autres sont partis en cours, étudier ou faire je ne sais pas quoi, je me suis mise à réfléchir. Cette curiosité était franchement mignonne, elle voulait tout voir, tout savoir. Mais il y avait plus, elle pouvait faire et vouloir plus. En tout cas, à sa place j’aurais aimé plus. Je pouvais, aussi, lui offrir plus. C’est pour ça que j’ai fini par proposer à ma cousine d’aller faire une balade d’immersion dans le monde moldu. Le sourire que j’ai vu apparaître sur le visage de la Poufsouffle était à faire fondre n’importe quel bloc de glace. Je ne regrettais pas, sur le coup en tout cas. Par la suite, en attendant le moment tant attendu, j’allais devoir mettre des règles assez strictes. Dans le contexte actuel, une balade chez les moldus n’était pas nécessairement la meilleure des idées. En fait, on était très loin d’une bonne idée. De mon côté, je ne m’inquiétais pas, j’avais l’habitude, je sortais souvent et j’avais vécu près de deux avec eux. Cependant, pour Maelle, tout était nouveau. Ses réactions pouvaient être imprévisibles. Elle avait une bonne tête sur les épaules, elle était même discrète en général, mais j’allais tout de même devoir lui en parler, histoire que nous ne nous fassions pas arrêter. Quand le jour J est arrivé, j’avais quelques idées en tête, mais je comptais tout de même demander à ma cousine si elle avait des demandes spéciales. Après tout, c’était elle la touriste qui voulait faire des découvertes.
Ce jour-là, le froid était assez poignant, j’avais donc enfilé un manteau en tricot laineux, enfilé un bonnet, un foulard et des gants. Un petit sac à main sur l’épaule, j’étais prête à partir à l’aventure. Je suis descendue de ma salle commune tranquillement et quand je suis arrivée au point de rendez-vous, c’est juste si elle ne m’avait pas sauté dessus. C’est qu’elle était enthousiaste la jaune! « T’as pas oublié que c’était aujourd’hui que tu me faisais la visite moldue hein ? Je suis prête ! » Comment l’aurais-je pu? Même si je l’avais voulu, ça n’aurait pas été possible. À chaque fois que je la croisais dans un couloir, elle me pointait un calepin de notes et me disait à quel point elle était excitée. C’était franchement mignon, un peu envahissant, mais surtout mignon. Souriante, prête à partir à l’aventure, j’ai regardé les grands yeux pleins d’espoir de Maelle.
« Jamais je n’aurais pu oublier ça voyons. Je t’ai vu te promener avec ton calepin toute la semaine, tu avais des demandes spéciales pour aujourd’hui ? Des trucs que tu voudrais vois ? Essayer ? »
J’ai mis les mains dans mes poches et plus sérieusement, j’ai regardé ma cousine. Je ne voulais pas éteindre la flamme qui l’habitait, mais ce que j’allais dite était très important pour la suite de la journée.
« C’est super important aussi qu’on se fonde dans la masse, s’il y a du monde dehors. Il ne faut pas qu’ils sachent qui on est. On pourrait vraiment être dans la merde si on se fait coincer pour magie. »
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Maëlle Rosier
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Mer 12 Aoû - 23:19
C'est par où qu'on va ?
Thalia
A la phrase de Thalia quant au fait que Maëlle s’était baladée toute la semaine avec son petit calepin pour noter les idées des uns et des autres afin que le jour J, elles sachent un peu quoi faire, c’était au cas où Thalia n’avait pas d’idées, parce que celle qui dirigeait les opérations, parce qu’elle connaissait bien le monde moldu, ça n’était certainement pas Maëlle. Non c’était une totale découverte pour le coup et elle espérait que tout allait se passer pour le mieux dans le meilleur des mondes et que personne ne viendrait les traiter de sorcière, oui parce qu’alors Maëlle, ça n’était pas la sorcière qui aimait transplaner par excellence. Vraiment moins elle transplanait, mieux elle se portait. Après tout le principe d’avoir inventé le balai c’était bien pour ne jamais avoir à transplaner. Sauf que voilà, si Maëlle était partisane d’emmener son balai partout, dans le monde moldu c’était la pire des idées, c’était directement attirer l’attention sur elle et sur sa cousine qui n’aurait certainement rien demandé et s’il y avait bien une chose que Maëlle ne voulait pas, c’était mettre en danger Thalia.
Afin de pouvoir répondre le plus précisément à la question de la Gryffondor, Maëlle sortit son calepin où il y avait le nom des lieux à visiter mais pas seulement, il y avait des annotations, parce qu’il y avait des endroits où les gens n’avaient pas eu l’air convaincu que l’endroit valait le détour, elle avait noté au cas où mais ça n’était pas la priorité « On m’a parlé d’un musée de cire. » Il y avait marqué quatre petit plus dessiné à côté du terme. Maëlle était d’ailleurs complètement perdue, elle ne voyait pas ce qui pouvait être génial à voir un musée remplie de cire de bougies. Non vraiment, dans sa tête ça ne faisait pas sens mais vu la façon dont la personne en parlait, ça avait l’air de lui tenir à cœur. Maëlle demanda un peu perplexe néanmoins « Tu penses qu’il a proposé ce lieu pour me faire une blague et que ça n’a rien d’intéressant ? » Après tout dépendait toujours de la passion qu’une personne pouvait apporter à un sujet, Maëlle avait détesté aller voir avec ses parents comment étaient fabriqués les livres, il faut dire que ce n’était pas ultra intéressant, c’était tenu par des personnes que Maëlle trouvait âgé, encore plus lorsqu’elle était enfant et en plus, elle n’avait le droit de toucher à rien, la première fois lorsqu’on lui disait ne touche pas, elle pouvait comprendre mais passé la quinzième fois, ça l’agaçait juste parce qu’elle n’avait pas besoin qu’on lui répète sans arrêt la même chose. En revanche, dès qu’il s’agissait de balai, elle n’avait aucun problème à passer des heures dans ces endroits. Mieux encore, les étoiles, on perdait totalement Maëlle lorsqu’elle contemplait le ciel étoilé. Alors, si elle pouvait se perdre sur des choses qui n’avaient aucune valeur pour d’autres personnes, elle pouvait comprendre qu’un né moldu même si son sang pour le coup n’a aucun préjugé pour le coup, c’est juste pour dire qu’il connaît bien le lieu en question puisse se passionner pour ce genre d’endroits qui lui rappelaient son enfance. Enfin, cela ce n’était que dans le cas où il ne s’était pas moqué de la Poufsouffle enthousiaste comme jamais. Dans le cas où ça n’était pas possible, il y avait un lieu où toutes les personnes à qui elle avait demandé un lieu moldu avaient songé ou presque « Les gens m’ont aussi parlé d’une grande roue. » Et là pareil, ils avaient les yeux qui brillaient, ils étaient convaincus tous, sans exception que ça plairait à Maëlle mais alors pourquoi, bonne question, une roue un peu plus grande que la normale c’était excitant ? Elle avait hâte de voir les mystères que réservait ce monde.
Avant toute chose, les deux étudiantes n’avaient pas fait trois pas que Thalia se la jouait maman poule, ce qui était très mignon, attention Maëlle ne prenait pas ça mal, loin de là mais, elle avait bien compris le principe de la bataille que se livrait sorciers et moldus pour des raisons de pureté de sang. Pour le coup, elle ne saisissait pas vraiment l’utilité d’avoir un sang pur, juste que c’était une espèce de tradition, un peu de la même façon que les moldus aimaient nommer leurs animaux domestiques nés durant toute une année civile avec la même lettre au début du nom, ça n’avait pas de sens, mais ils le faisaient et bien pour Maëlle c’était un peu la même chose, ça n’avait pas de sens, mais c’était la tradition et se conformer aux traditions c’était parfait. « Je comprends que tu t’inquiètes mais tu n’as pas à t’en faire Thalia, je sais rester discrète. D’accord, je l’admets, je n’ai jamais été en danger de mort » parce qu’elles le seraient si ça venait à se savoir qu’elles étaient sorcières, n’est-ce-pas ? « Mais me fondre dans la masse, ne pas me faire remarquer, c’est une chose que j’ai appris depuis que je suis toute petite. Je ne nous mettrais pas en danger, je serais discrète je t’assure. » Mais si ça venait à dégénérer, qu’elle n’y parvenait pas ou que quelqu’un braquait son attention sur elle, Maëlle était prête à s’éloigner de Thalia volontairement pour ne pas qu’elle ait le moindre problème par sa faute. Avec un sourire tout ce qu’il y a de plus complice et rassurant – enfin en tout cas elle l’espérait – elle entraîna sa camarade en avançant devant « Tout se passera bien, ça va être une journée géniale et personne ne nous causera le moindre souci ! Allons découvrir le monde moldu ! » Même la morsure du froid n’avait pas la moindre importance pour Maëlle tellement elle débordait d’enthousiasme – bon et elle avait son bonnet vissé sur la tête, ça aidait à se sentir bien -. Elle jeta un coup d’œil à Thalia, attendant que cette dernière les fasse transplaner où elle voulait.
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Sam 29 Aoû - 19:38
Je suis prête, je suis tout à fait prête
Maelle & Thalia
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Oublier ma sortie avec Maelle ce jour-là aurait été comme oublier l’anniversaire de ma sœur ou bien quelle date était Noel. C’était des choses que je ne pouvais pas oublier, c’était impossible. Et puis, advenant le cas où j’aurais été frappé par un sortilège d’amnésie ou bien si j’avais reçu un coup sur la tête et que j’avais perdu la mémoire, ma cousine ne m’aurait pas laissé l’oublier. Cette balade était vraiment importante pour la Poufsouffle et je ne voulais pas la décevoir. C’était pourquoi je lui avais demandé si elle avait des demandes spéciales, des choses qu’elle voulait voir, essayer ou goûter, qu’est-ce que j’en savais. Amusée, je l’ai regardée sortir son calepin avec enthousiasme. J’allais enfin savoir tout ce qu’elle y avait noté. Depuis le temps que je la voyais se balader avec, c’était bien mystérieux et sûrement bien rempli. Je me rappelais encore ma première balade dans le monde moldu, tout était tellement… plat. Rien qui bougeait mis à part les gens et les images sur les écrans. Tout se passait très vite, les gens semblaient pressés, ne se regardaient pas et ne se parlaient pas. J’avais trouvé ça plutôt déprimant, mais d’un autre côté assez fascinant. Après tout, nous vivions presque avec eux, en marge, certes, mais nous n’étions pas très loin et nos vies étaient radicalement différentes. Avec le temps, j’avais appris que ce n’était pas toujours comme ça chez les moldus, il y avait des contextes qui faisaient qu’ils étaient comme ça. Tout avait de l’influence sur eux, autant les saisons que l’heure de la journée. Là, en plein jour, nous ne devrions pas trop attirer l’attention.
J’étais rassurée de savoir qu’avec la température qu’il y avait à l’extérieur et la période de la journée, il n’y aurait peut-être pas trop de moldus dehors, nous pourrions faire nos petites visites sans être dérangée, peut-être. « On m’a parlé d’un musée de cire. » Ah bah ça, c’était vraiment une bonne idée, on allait devoir y aller à la moldu, autant vivre l’expérience complète n’est-ce pas? Par contre, on n’aurait pas à gérer la température extérieure trop longtemps. Le musée serait chauffé et nous serions comme tout le monde, fascinées par les figures de cire présentées devant nous. Probablement que ma cousine n’en connaitrait pas une, mais elle pourrait tout de même se laisser prendre au jeu. Il y avait des statues moches qui ne semblaient pas vivantes, mais d’autres étaient impressionnantes, comme si elles allaient prendre vie devant nous. Sans connaitre les personnalités devant nous, nous pouvions quand même apprécier le talent des sculpteurs. Ma cousine ne semblait pas aussi enthousiaste que moi face à cette suggestion. « Tu penses qu’il a proposé ce lieu pour me faire une blague et que ça n’a rien d’intéressant ? » Là, j’allais devoir la rassurer. Je lui ai souri et j’ai fait un signe de tête que non, son ami ou je sais plus qui qui lui avait parlé du musée de cire ne se foutait pas d’elle. Il lui avait même fait une magnifique suggestion.
« Ah non, c’est pas une blague le musée de madame Tussauds. C’est pas un musée pour en apprendre plus sur la cire. Si on y va, on va voir des sculptures de moldus connus faites en cire. Je te jure, certains on dirait vraiment qu’ils sont vivants et qu’ils prennent la pose. »
J’avais vraiment envie d’y emmener ma cousine, si elle le voulait bien après mon explication. Peut-être que voir des moldus connus qui lui sont inconnus ce n’était pas sa tasse de thé. Après tout, on pouvait regarder des étrangers en se promenant dans la rue, pourquoi payer ? Bref, ce serait à Maelle de prendre la décision quand nous allions quitter les murs de l’école. « Les gens m’ont aussi parlé d’une grande roue. » Une autre bonne idée ça aussi. Je ne savais pas qui étaient les amis qui lui avaient parlé de tout ça, mais c’étaient des gens de goût. La journée se profilait comme étant très intéressante. Bon, la température plutôt froide et la neige de la journée pouvait rendre le tour de grande roue plus difficile, mais ce serait tout de même agréable. Je ne l’avais jamais essayée en hiver, le paysage devait être très bien. J’étais plutôt curieuse.
« Ah ça aussi c’est une super idée. La vue en haut du manège doit être génial en hiver. J’en ai déjà fait un tour en été, mais jamais en hiver. Sans les arbres pour obstruer la vue, on doit encore mieux voir. Ça risque d’être froid en haut, mais ça doit être super joli. »
Malgré mon enthousiasme, je tenais tout de même à ce que la Poufsouffle et moi nous nous comprenions bien. Nous avions l’intention de nous balader en territoire moldu et en ce moment le contexte faisait qu’il fallait être plus que prudentes. Nous ne devions pas nous faire remarquer, surtout personne ne devait comprendre que nous étions sorcières. Nous pouvions nous faire arrêter au moindre soupçon et nos proches aussi, moldus ou sorciers. En n’utilisant pas nos baguettes et en évitant de parler de sujets « sorciers », tout devrait bien se passer en principe. Je tenais tout de même à rappeler tout ça à la sorcière, juste au cas. L’enthousiasme était le bienvenu, mais pas l’imprudence. « Je comprends que tu t’inquiètes mais tu n’as pas à t’en faire Thalia, je sais rester discrète. D’accord, je l’admets, je n’ai jamais été en danger de mort, mais me fondre dans la masse, ne pas me faire remarquer, c’est une chose que j’ai appris depuis que je suis toute petite. Je ne nous mettrais pas en danger, je serais discrète je t’assure.» Je la croyais, je la croyais toujours. Maintenant que le message était passé, nous pouvions passer aux choses sérieuses. J’ai fait un grand sourire à ma compagne pour la journée, répondant au sien. Elle m’entraina à sa suite, continuant toujours à se faire rassurante. « Tout se passera bien, ça va être une journée géniale et personne ne nous causera le moindre souci ! Allons découvrir le monde moldu ! » Avec un enthousiasme aussi contagieux que celui de la jaune, comment penser que la journée allait mal se dérouler ? C’était impossible.
« Très bien, dans ce cas, ma chère, direction le musée de madame Tussauds. »
J’ai pris la main de la sorcière et d’un pas, je nous ai fait transplaner dans coin reculé du Regent’s Park qui n’était pas très fréquenté, dans le Queen Mary’s Rose Garden. Ce n’était pas si en retrait que ça, mais à la température qu’il faisait, ce secteur était peu fréquenté. Et puis, nous n’apparaissions pas en pleine rue de Londres. Le reste du chemin, il allait se faire à pied. J’ai jeté un coup d’œil autour de moi, amusée. Le musée était tout près, j’ai fait signe à ma cousine de me suivre. Il valait mieux bouger avant de rester gelées sur place.
« Bienvenue à Londres Maelle, j’espère que tu es prête pour notre voyage. On va se rendre à pied musée, il est tout près. »
Après quelques minutes de marche, nous sommes arrivées devant la porte du musée et j’avais plutôt hâte d’y entrer pour me réchauffer. J’ai jeté un coup d’œil encourageant à ma cousine pour l’inciter à ouvrir la porte.
« À toi l’honneur ! Et t’en fais pas pour la facture, c’est moi qui régale. »
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Dim 13 Sep - 14:18
C'est par où qu'on va ?
Thalia
Au sourire de Thalia quant à la question de Maëlle sur le musée de cire, cette dernière se douta que ce n’était pas un endroit où seuls les passionnés de cires – ce que Maëlle n’était pas le moins du monde – trouvaient leur bonheur. Le musée était donc fait de personnes célèbres chez les moldus, en cire. Difficile d’imaginer à quoi ça pouvait bien ressembler, comment des morceaux de cires issues d’une ou de plusieurs pouvaient avoir l’air vivant ? Prendre la pose, oui ça elle pouvait le concevoir, avec des objets, les spécialistes pouvaient faire des merveilles mais vivant, non, il fallait qu’elle puisse voir pour comprendre « Allons y alors. La façon dont tu en parles me fait dire que j’aurais tort de ne pas aller voir ces sculptures de plus prêt. » et si contrairement aux autres visiteurs, Maëlle n’en reconnaîtrait aucun, elle resterait discrète et ne ferait pas le moindre commentaire qui pourrait les trahir elle et sa cousine.
Un grand sourire démontra sûrement à Thalia que le compliment faisait plaisir à Maëlle. C’était une bonne idée, alors d’accord, ça n’était pas l’idée de la demoiselle Rosier au départ mais parmi toutes les idées que les gens lui avaient proposées et il faut admettre qu’ils étaient nombreux à se prêter au jeu de bon cœur pour que Maëlle passe une journée digne de ce nom avec sa cousine. Il n’empêche que s’ils avaient proposé, c’est elle qui derrière avait fait une sélection, bien entendu, Thalia se révélait capitale dans cette épreuve puisque c’est elle qui tranchait pour savoir si l’idée était bonne ou mauvaise. Pour le coup, être en hauteur c’était beaucoup plus le domaine de Maëlle qui n’avait rien trouvé de plus passionnant encore que de voler au-dessus d’une étendue d’eau la nuit et de contempler les étoiles qui se reflétaient sur la surface argentée. Autant dire que de pouvoir monter dans un manège – même si c’était un peu flou pour elle ce terme – qui à la façon dont Thalia en parlait était haut dans le ciel et de pouvoir observer les arbres gelés et d’autres spectacles à couper le souffle, sans avoir à craindre le vent, la météo, comme sur un balai, ça la ravissait. Pour le froid, rien de trop grave, à moins que ça dure des heures et des heures mais sinon elles étaient habillées assez chaudement pour tenir au moins une heure dans le froid et après, elles rentreraient au chaud pour boire une boisson qui leur brûlerait les lèvres mais qui réchaufferait leur corps à merveille. Non, vraiment le froid n’allait pas tout gâcher. « Tu me diras une fois dans la grande roue quelle vision tu préfères. Si l’été a ta préférence, il faudra que tu m’y emmènes l’été prochain. » Si c’était possible bien entendu et que ça n’était pas trop dangereux. En réalité, dangereux, ça l’était sûrement déjà, Maëlle n’était pas certaine de faire ce qu’il fallait. Elle observait Thalia, si ça avait été trop dangereux, sa cousine aurait refusé de s’y rendre, ça n’avait pas l’air d’être une tête brûlée mais bien au contraire, quelqu’un de sensé.
Preuve en est, le fait que Thalia veuille mettre un point d’honneur à ce que Maëlle n’agisse pas comme une écervelée, ça n’arriverait jamais. Quand bien même, elle aurait été enthousiaste, enchantée et avec une envie de tout voir, tout connaître, Maëlle n’aurait pas mis en danger sa cousine, ni personne d’autres. Elle voulait croire que ce que faisait deux jeunes filles en plein Londres ne poseraient de problèmes à personne. Des tenues banales, des activités qui pouvaient faire penser qu’elles voulaient oublier les batailles, il n’y avait rien de surprenant à cela. Si le musée était ouvert, si les restaurants étaient ouverts et si la grande roue pouvait rouler, c’est que les autorités permettaient cela et donc qu’elles passeraient pour des moldus ordinaires. Se fondre dans la masse, ça allait être du gâteau. La main de Thalia vint s’emparer de celle de Maëlle qui prit une grande bouffée d’air frais, pour se préparer au transplanage. Elle ne s’habituerait donc jamais à cette sensation qui lui retournait l’estomac à chaque fois. Durant quelques secondes, elle resta immobile, respirant doucement pour s’habituer, essayant de donner le change, tout allait bien. Un regard tout autour d’elle lui apprit qu’elles étaient dans le Londres moldue, l’architecture semblait un brin différente. Alors que sa cousine lui souhaitait la bienvenue, Maëlle la rejoignit en quelques enjambées, son estomac semblant être remis « Merci. » Ce n’était pas seulement un merci pour le bienvenue mais aussi pour le fait de l’accompagner alors qu’elle avait dû voir les horreurs de la guerre puisqu’étant tout proche des évènements. Ses parents avaient demandé à Maëlle de n’évoquer cela avec personne, elle était là pour ses études – sûrement aussi pour se rabibocher avec Tristan dans leur tête – et une fois ces fameuses études terminées, elle irait loin des moldus. Ne pas en parler, faire comme si de rien était… et prier pour que ça ne dégénère pas, auquel cas, Thalia serait sa sauveuse.
Une fois devant le musée de cire, Maëlle ne s’attendait pas mais alors pas du tout à ça. Le bâtiment formait une grosse cloche dans les tons verdâtres, sous cette cloche, une espèce de liseré rouge. Si le bâtiment était un peu spécial, du point de vue de la Poufsouffle, ce n’était pas sa structure. C’était surtout qu’il détonnait beaucoup des bâtiments rectangulaires. Sa spécialité le rendait charmant aux yeux de Maëlle qui s’élança rapidement lui passant la porte d’entrée, savourant la chaleur qui venait se poser sur ses joues. Elle retira son bonnet, puis son écharpe les gardant dans ses mains tandis que Thalia soulevait le problème de la facture. Durant quelques secondes, elle regarda Thalia comme si elle était tombée sur la tête, régler la facture ? Mais enfin, Maëlle ne manquait pas d’argent. Elle s’apprêtait à le lui dire avant qu’elle ne regarde la devise utilisée ici. Effectivement, après réflexion il valait mieux que ça soit Thalia qui régale. Elle se présenta donc au comptoir en sautillant presque « Bonjour madame, nous voudrions deux places pour visiter votre musée de cire. » Une fois les deux places en mains et Thalia ayant réglé leurs petites affaires, les deux filles s’avancèrent et Maëlle fut captivé dès la première statue. Bon déjà parce qu’elle manqua de lui rentrer dedans avant de s’apercevoir qu’il ne clignait pas des yeux. C’était ça une statue de cire, elle tourna autour trois fois, les plis de la peau, la position, c’était impressionnant. « Comment tu as découvert cet endroit toi ? » C’est vrai, Thalia venait d’une famille conservatrice elle aussi, Maëlle doutait fortement que ses parents la laissent se promener dans les rues moldues, surtout qu’elle n’avait pas l’excuse du je faisais connaissance avec ma cousine.
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Lun 12 Oct - 4:37
Je suis prête, je suis tout à fait prête
Maelle & Thalia
« You got a fast car, I want a ticket to anywhere. Maybe we make a deal, maybe together we can get somewhere »
Au début de la journée, j’étais plutôt nerveuse quant à la journée que j’allais passer avec ma cousine dans le monde moldu puisque je me disais que ce n’était peut-être pas une bonne idée d’aller se balader à travers ces gens dans un contexte où les relations n’étaient pas faciles du tout. En plus, la météo était loin d’être idéale, ça allait probablement être bien froid et humide. Le genre de journée qui nous prend dans les os. Par contre, maintenant que j’étais avec Maelle, tout semblait devenir de plus en plus positif à mes yeux. La météo, on pouvait la tourner à notre avantage puisqu’il y aurait probablement moins de genre en train de se balader. Et puis, à voir l’enthousiasme de la Poufsouffle, je ne pouvais pas résister. Elle semblait tellement heureuse d’être là et prête à tout voir et tout entendre. Rien ne pourrait mal aller dans cet état d’esprit, si? C’était un peu de la pensée magique, mais ça ne faisait jamais de mal à personne d’être dans un bon état d’esprit tout en étant prudent. En tout cas, pour moi, ça allait me faire du bien. Les idées de la jeune sorcière me plaisaient bien alors j’ai rapidement approuvé sa planification, après quelques règles de sécurité de base qu’elle connaissait probablement déjà. J’en faisais probablement trop en ce qui a trait à la sécurité, mais je voulais tellement que tout se passe bien que j’essayais de couvrir tous les coins possibles où le danger pouvait percer. Nous allions en territoire risqué après tout. « Allons-y alors. La façon dont tu en parles me fait dire que j’aurais tort de ne pas aller voir ces sculptures de plus près. » Alors là, elle avait tout à fait raison. En voyant le grand sourire de ma sorcière, je ne pus que sourire à mon tour. La pression que j’avais mise sur mes épaules commençait à me quitter. Maelle avait un effet apaisant sur moi ce jour-là. Je jouais le guide, mais elle, elle me calmait et allait m’aider à passer une belle journée en sa compagnie.
Nous avons ensuite un peu parlé de la grande roue, histoire de nous préparer avant de partir. Je me disais qu’en hauteur, le vent pourrait être assez saisissant, mais la vue en valait probablement la peine. Comme je l’avais expliqué, j’étais déjà montée en haut de la roue et ce que j’y avais vu valait de l’or. Je ne m’étais jamais rendu compte que Londres était une si belle vie avant ce moment. Du sol on ne voit pas ça, mais en prenant de la hauteur, on peut tout voir. Moi qui n’étais pas une admiratrice des balais, c’est une méthode moldue qui m’avait permis de voir tout ça. On avait beau les juger pour leurs méthodes simplistes de plus lentes de faire les choses, mais elles étaient rudement efficaces. « Tu me diras une fois dans la grande roue quelle vision tu préfères. Si l’été a ta préférence, il faudra que tu m’y emmènes l’été prochain. » J’anticipais de devoir répondre à cette question. J’étais convaincue que les deux vues seraient aussi impressionnantes l’une que l’autre. Les contextes étaient tellement différents que la comparaison serait difficile.
« Ouch, ça sera pas facile ça je pense. Ça doit être aussi beau en hiver qu’en été, mais je te dirai tout à l’heure. Et puis, c’est pas parce que l’hiver serait mieux qu’on peut pas y retourner l’été prochain. Ça vaut la peine, on fera la roue estivale et une balade sur le fleuve, t’en penses quoi ? »
Nous étions maintenant prêtes à partir. La main de la Poufsouffle dans la mienne, je l’ai entrainée à ma suite dans un petit coin tranquille de Londres où notre transplanage ne serait pas remarqué. Arrivées sur place, nous avons pris quelques secondes pour bien prendre pied et regarder autour de nous. J’ai fait un clin d’œil à Maelle qui analysait ce qu’elle voyait, son premier coin de Londres moldu. Un sourire en coin, j’ai souhaité la bienvenue à la jeune sorcière en la regardant. « Merci. » Ce simple petit mot me fit encore plus sourire. J’avais pris la bonne décision de venir ici avec ma cousine. Sur ce petit intermède, nous avons pris la route du musée de cire de Madame Tussauds. Il avait été facile à repérer par son architecture particulière et à voir la tête de la Poufsouffle, elle ne s’était pas du tout attendue à ça. Suivant mon conseil, la sorcière s’est précipitée vers la porte et aussitôt que nous en avons passé le cadre, la chaleur nous est tout de suite montée au visage et aux doigts. Ça faisait un bien fou vu la température. Ayant préparer de l’argent moldu à l’avance pour pouvoir profiter de notre journée sans soucis, j’ai annoncé que je payais et que la sorcière n’avait qu’à passer la commande, ce qu’elle fit avec un enthousiasme contagieux. « Bonjour madame, nous voudrions deux places pour visiter votre musée de cire. » Nous avions l’air d’un vrai duo de touristes, la couverture était parfaite. J’ai tendu quelques pièces à la caissière et, billets en main, nous sommes entrées. J’ai déboutonné mon manteau, dénoué mon foulard et enlevé mes gants que j’ai glissés dans mes poches. Ma cousine était partie à toute vitesse, cherchant probablement ce qu’il y avait à voir et c’est très surprise qu’elle s’est mise à dévisager la première statue. C'était plutôt amusant de la voir tournée autour d'un membre de la famille royale comme ça. Elle en a fait le tour quelques fois pour la regarder sous toutes ses coutures et moi je la regardais, amusée et contente de l’effet du musée sur la sorcière. Mission accomplie! « Comment tu as découvert cet endroit toi ? » Alors ça, c’était une histoire amusante dans un certain sens. Ça avait commencé par bien de la peine, mais ça s’était plutôt bien terminé, si on y réfléchissait bien.
« Eh bien, quand je suis partie de chez mes parents, je me suis pris une chambre sur le chemin de Traverse, j’ai vidé mon compte contrôlé par mes parents à Gringotts, je m’en suis ouvert un nouveau…j’ai agi rapidement. Mais quand j’ai réglé les détails importants, je ne savais pas quoi faire. J’avais pas prévu d’avance partir en voyage, c’est venu après deux jours à réfléchir. Je me suis occupée en me promenant dans les quartiers moldus pendant ce temps-là. En voyant de quoi avait l’air la bâtisse, j’ai voulu voir c’était quoi un musée de cire. »
C’était une version très écourtée de mon départ de chez mes parents. Je ne me suis pas étendue plus qu’il le fallait. Ses parents lui avaient peut-être racontée la version de l’histoire de mes parents. Peut-être que ça ne l’intéressait pas. Et puis, on ne se fera pas de cachettes, ce n’était pas du tout le but de la question. J’ai regardé Maelle, toujours à côté de la statue et j’ai lâché un petit rire. C’était vraiment marrant comme activité de venir ici.
« Dis, tu sais t’es à côté de qui ? C’est une statue de quelqu’un de très célèbre ici. »
Ça c’était peu dire. Nous avions la famille royale devant nous après tout !
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Maëlle Rosier
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Jeu 22 Oct - 23:24
C'est par où qu'on va ?
Thalia
Si de son côté Maëlle songeait que ça ne devait pas être une partie de plaisir qu’être en sa compagnie pour Thalia, parce que cette dernière se trimballait la cousine qui n’y connaissait pas grand-chose en moldu est ce que ce ne serait pas la faute des parents ? Mais si mais si et que ça pouvait être un peu agaçant. Et pourtant, il semblerait que ça ne soit pas le cas, Thalia ayant l’air d’être une personne tout à fait sensée, qui n’avait pas à cœur de se sacrifier pour les beaux yeux de quiconque. Par conséquent, si elle proposait à Maëlle de revenir, peu importe que la grande roue dévoile une vue plus sympathique en hiver qu’en été, elle proposait à la Poufsouffle une prochaine sortie l’été prochain, accompagné d’une balade sur le fleuve. Sans hésiter une seule seconde, Maëlle hocha la tête « Je pense que c’est une excellente idée et je serais ravie de retourner sur cette grande roue dans quelques mois et de faire une balade sur le fleuve. » Il faudrait qu’elle mandate d’ici là quelques personnes afin de savoir quelles autres activités elles pourraient faire. Quoi qu’en toute franchise, Thalia avait l’air de bien connaître son sujet, la jeune Carrow semblait être en mesure de leur trouver des activités pour une après midi complète, il suffisait de lui faire confiance. Faire confiance aux gens, c’était une seconde nature chez Maëlle, elle pouvait donc se reposer les yeux fermés sur la Gryffondor, elle n’en doutait pas une seule seconde.
Sûrement une des raisons pour laquelle, elle glissa si rapidement sa main dans celle de Thalia pour permettre à cette dernière de les faire transplaner. L’autre raison étant l’aversion de Maëlle pour le transplanage, quand c’était elle qui transplanait c’était bien pire, parce qu’elle devait se concentrer sur la destination. Quand elle subissait, elle pouvait se concentrer sur son estomac, ce qui était beaucoup mieux, ça permettait de mieux le vivre, en tout cas pour Maëlle, pour les autres, elle n’en savait rien mais ils semblaient ne pas souffrir de quoi que ce soit, l’habitude sûrement, la Poufsouffle était plus habituée à utiliser d’autres moyens de transports que se faire transplaner et pour cause, ça faisait un an à peine qu’elle s’exerçait… autant dire que si elle pouvait éviter, elle le faisait.
Après avoir pris deux places, enfin demandé et s’être fait inviter par Thalia qui était la seule des deux à avoir de la monnaie moldue – mais Maëlle trouverait bien le moyen de lui payer un coup à boire en échange – la novice se dépêcha d’aller voir ce que les gens entendaient par statue de cire. Elle ne fut pas déçue du voyage, c’était tout bonnement impressionnant, impressionnant que des gens qu’elle avait toujours vu comme ayant des lacunes, parce que la nature les avait dépourvus de magie, soient capable de faire des œuvres aussi splendides. Tout en tournant autour de la statue, elle avait soif de savoir, elle voulait essayer de comprendre comment Thalia qui avait dû avoir une éducation semblable à la sienne, si ce n’est encore plus sévère – d’après les dires de papa Rosier – avait pu mettre les pieds ici.
La réponse était pourtant évidente, elle l’avait fait sans leur accord. Maëlle savait que toutes les familles n’étaient pas comme la sienne et que tous les parents ne débordaient pas d’amour à l’égard de leurs enfants, voir même que les enfants en question pouvaient avoir un peu plus de caractère que Maëlle qui essayait d’éviter au maximum les prises de tête, quitte à se faire un peu écraser. Thalia de son côté avait quitté sa famille, Maëlle avait beau le savoir, elle ne pu s’empêcher de cligner des yeux en imaginant une petite fille oui non mais après Maëlle dans sa tête, Thalia est partie quand elle avait dix ans seule sur le chemin de Traverse. Il en fallait du courage pour aller à la banque, réussir à récupérer son argent, du courage et de l’intelligence à revendre. Maëlle était subjuguée, elle qui ne prenait aucune décision sans l’accord de ses parents, elle trouvait Thalia remarquable. Elle fit néanmoins la moue en constatant à travers ce que Thalia ne disait qu’à demi-mot qu’il lui avait fallu deux jours pour se remettre de son action, quitter sa famille n’étant une mince affaire pour personne. Pour le coup, ces deux jours avaient été bénéfiques puisqu’ils lui avaient permis de découvrir le monde moldu et cet endroit pour le moins dépaysant. Au milieu de toutes ces statues, le temps ne semblait pas avoir d’emprise, c’était grisant « Je peux être un peu intrusive sur ta vie privée et ton enfance ou tu préfères ne pas en parler ? Non parce que j’aimerais savoir ce qui t’a poussé à partir ? » Sans qu’elle n’émette le moindre jugement par ailleurs, ce n’était pas le genre de la maison mais elle voulait savoir comment ça se passait chez ses cousines, pourquoi avoir besoin de partir pour pouvoir vivre et non pas survivre. Encore fallait il que Thalia veuille bien raconter, c’était elle qui choisissait, Maëlle n’insisterait pas pour la convaincre.
Loin du sujet initial qui concernait Thalia, cette dernière demanda à Maëlle si elle savait à côté de qui elle était. La jeune Poufsouffle regarda la silhouette un peu grisonnante avec une couronne sur la tête. Franchement, elle ne voyait pas le moins du monde qui ça pouvait être « Je crois qu’ils ont des histoires avec des rois et des reines, peut être est ce le personnage principal d’une de ces histoires ? » Naturellement, ayant vécu une enfance avec une mère qui écrivait des tonnes et des tonnes d’histoires, c’était ce qui venait en tout premier lieu à l’esprit de Maëlle. Elle avait une autre idée « Pour Halloween ils se déguisent en prince et princesse et c’est une célébrité de chez eux, une ancienne joueuse d’un quelconque sport qui s’est déguisé en monarque ? » Voilà, c’était les deux seules idées qui venaient à l’esprit de Maëlle, autrement dit ça n’était pas spécialement fameux, mais elle faisait de son mieux pour essayer de deviner. Elle finit par dire après une moue « Je donne ma langue au troll. »
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Mar 8 Déc - 3:06
Je suis prête, je suis tout à fait prête
Maelle & Thalia
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Si au départ je pensais que c’était une mauvaise idée de sortir en compagnie de Maëlle en plein territoire moldu, à partir du moment où nous sommes arrivées à Londres, cette idée est tout de suite sortie de mon esprit. Elle ne connaissait rien du monde moldu et franchement, en faire découvrir les bons côtés était franchement amusant. Et puis, autre avantage de l’avoir avec moi, il n’y avait rien de négatif autour de nous. Tout était positif, tout le temps. Tout était beau et paisible. Déjà, à peine étions-nous arrivées sur place que nous avions déjà une deuxième visite de prévue l’été suivant pour pouvoir comparer les deux vues du haut de la grande roue. Laquelle serait la plus jolie ? Je n’en savais rien. Je me disais que la plus agréable serait évidemment celle en été, vue la température qui serait assurément plus chaude. La vue serait probablement magnifique en été, mais je redoutais que l’expérience soit, disons, glaciale. Mon idée sembla plaire à la Poufsouffle. « Je pense que c’est une excellente idée et je serais ravie de retourner sur cette grande roue dans quelques mois et de faire une balade sur le fleuve. » La balade sur le fleuve, en plein été, serait magnifique. Je sentais déjà l’air frais sur mes joues, la brise dans mes cheveux et le soleil réchauffant ma peau. Ce serait un moment merveilleux à partager avec Maëlle, je nous y voyais déjà.
Mais avant de faire cette activité qui aurait lieu dans un bon moment, nous devions passer à travers cette journée froide et enneigée. Nous nous sommes donc dirigées vers le musée de madame Tussauds où nous pourrions voir des figures moldues et célèbres en cire. J’ai donné quelques pièces à la dame à l’accueil et nous sommes entrées. Maëlle semblait vraiment aux anges en regardant les figures autour de nous. Elle semblait voir, peut-être même comprendre que les moldus avaient beaucoup plus de ressources qu’ils n’y paraissaient. Je dirais même qu’ils avaient plus de ressources que nous. Les sorciers avaient leur baguette et leur magie qui pouvaient tout faire pour eux. Les moldus, eux, devaient utiliser leurs méninges, être ingénieux, réfléchir pour trouver des solutions à leurs problèmes Ils inventaient toutes sortes de procédés pour se faciliter la vie. C’était incroyable tout ce qu’ils pouvaient faire, surtout avec si peu. C’est pourquoi je ne me permettais pas de les juger aussi facilement que mes parents. C’est aussi pourquoi j’avais quitté le nid familial après ma septième année. Non pas que je voulais découvrir le monde moldu, mais bien parce que je voulais m'épanouir et faire ce qui me plaisait, que ça implique des moldus ou non. Alors que je racontais tout ça à la brunette, j’ai vu son visage changer un peu. Une moue est apparue sur ses lèvres. Était-elle triste d’entendre cette histoire ? Peut-être. « Je peux être un peu intrusive sur ta vie privée et ton enfance ou tu préfères ne pas en parler ? Non parce que j’aimerais savoir ce qui t’a poussé à partir ? » J’ai regardé ma cousine avec surprise. Pourquoi ? Parce que personne ne m’avait jamais vraiment posé cette question. Les gens supposaient connaître la réponse, ne se posaient pas de question et parlaient. Sans plus. Elle, elle me demandait vraiment mes motivations. C’était beau et je lui ai souri.
« Ce n’est pas du tout un problème. J’apprécie que tu poses la question. En fait, je suis partie parce que je ne m’entendais pas avec les idées de mes parents. Ils étaient trop rigides, trop fermés d’esprit… trop traditionnels. J’ai accumulé et je me disais qu’à la fin de mes études j’allais pouvoir faire ma vie comme je l’entendais. C’était sans compter qu’ils m’ont fiancée à un sang-pur que je ne connaissais pas. C’était la goutte de trop, j’ai ramassé mes affaires et je suis partie. »
J’ai souris à ma cousine pour montrer que j’étais en paix avec ma décision. C’était même une des meilleures décisions de ma vie. J’avais vraiment commencé à vivre à ce moment-là. J’avais voyagé, rencontré des gens, fait des expériences et maintenant j’étais de retour aux études pour faire quelque chose de ma vie. Le droit, j’étais convaincue que c’était la voie que je devais suivre pour aider d’autres sorciers dans ma situation. Je n’étais pas la seule, j’étais convaincue, à avoir des parents rétrogrades ou bien à avoir une particularité qui pouvait causer des problèmes. J’étais investie dans mes études et j’étais sur le bon chemin. Ce qu’il me restait à faire, c’était de continuer mes efforts et d’attendre. Là, j’étais en phase d’attente. J’avais interrogé Maëlle sur les statues de cire à côté de nous. Qui étaient-ils ? Le savait-elle ? Elle regarda avec attention la tête de la reine, remarquant probablement la couronne. Il y avait peu d’options pour porter un accessoire du genre. « Je crois qu’ils ont des histoires avec des rois et des reines, peut-être est-ce le personnage principal d’une de ces histoires ? » Elle était sur la bonne voie et je lui ai sourit en hochant la tête. Elle avait probablement déduit tout ça de la couronne de la reine et de son entourage. Je l’ai laissée continuer sans l’interrompre. « Pour Halloween ils se déguisent en prince et princesse et c’est une célébrité de chez eux, une ancienne joueuse d’un quelconque sport qui s’est déguisée en monarque ? » Ouais, non, là elle s’éloignait de l’objectif. Elle l’avait presque atteint avec son hypothèse de monarque. J’avais grimacé un peu après son idée de déguisement d’Halloween, de joueuse de je ne sais plus quoi qui s’est déguisée en vieille dame couronnée. Maëlle, elle-même, fit une moue en me voyant grimacer. « Je donne ma langue au troll. » J’ai lâché un petit rire, au moins elle avait essayé et elle était arrivée tout de même proche de la bonne réponse.
« Eh bien, ta deuxième option est un peu moisie et je dois t’avouer que je la comprends pas. Tu trouves que la vieille dame ressemble à une sportive dans un costume ? Par contre, ta première idée, t’es sur le bon chemin. La dame juste là est un monarque, c’est la reine de notre pays. C’est la reine Elisabeth. Les gens autour d’elle sont les membres de sa famille. »
Maintenant que nous avions résolu ce mystère, nous pouvions continuer notre balade dans le musée pour voir d’autres grandes personnalités moldus.
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Mer 16 Déc - 21:46
C'est par où qu'on va ?
Thalia
Ouf, ça n’était pas un problème. Maëlle s’en serait voulu de gâcher leur sortie en étant trop curieuse, s’intéresser aux gens ce n’est pas toujours une bonne chose, il y a certaines personnes qui n’aiment pas parler d’elle. Thalia n’était donc pas de ces gens-là, acceptant sans problème de se confier à sa cousine qui la regardait désireuse d’en savoir un peu plus sur cette cousine et elle ne fut pas déçu du voyage. Sans avoir forcément rencontré personnellement les parents de la demoiselle qui l’emmenait dans le Londres Moldu, pour ce que Maëlle en savait, leurs idées étaient plus qu’arrêtés. Dans la tête de la Rosier, ils étaient encore pire que son oncle, c’est dire. En tout cas, c’était le portrait peint par le père de la demoiselle qui s’il en parlait en terme plutôt courtois ne semblait pas vraiment adhérer à toutes leurs idées. Aussi, elle ne fut pas étonnée d’entendre que Thalia n’avait pas spécialement envie de rester avec des gens fermés d’esprit, oh Maëlle ne doutait pas une seconde qu’elle n’aurait jamais fait ce que la Gryffondor avait été capable de faire mais leurs vies différaient en tout point, preuve en est les parents de Thalia lui avaient menti. Peut être pas directement et verbalement mais ils l’avaient laissé espérer qu’elle pourrait être tranquille une fois les études terminées et au final, ils lui avaient sorti un fiancé. Maëlle frémit, déjà qu’elle avait très mal vécu le fait d’avoir un fiancé tout pourri – si si je suis désolée Tristan est nul comme fiancé – mais si en plus elle n’avait jamais su qu’elle serait fiancée à lui, elle n’aurait pas apprécié du tout et sûrement qu’elle y aurait mis de la très mauvaise volonté. Elle comprenait fort bien que sa cousine soit partie, en revanche, elle ne parvenait pas à comprendre le cheminement de pensée des parents Carrow « Pourquoi ont-il essayé de te fiancer à un sang pur que tu ne connaissais même pas ? Surtout à la fin de tes études ? Pourquoi ne t’ont-ils pas laissé choisir ton fiancé, tant que tu choisissais un sang pur qu’est ce que ça pouvait leur faire ? » Forcément, elle comparait à elle parce qu’elle avait été plus ou moins dans cette situation, elle avait dit non pour le fiancé, un non assez clair, ses parents n’avaient pas cherché à la fiancer de force, la laissant tranquille. Alors oui, elle savait très bien qu’elle n’était pas libre pour autant et qu’elle ne pouvait épouser qu’un sang pur mais au final, elle faisait bien ce qu’elle voulait et c’était le principal. Elle ne comprenait donc pas pourquoi les parents de Thalia n’avaient pas réfléchi ainsi. Néanmoins, d’après le sourire de Thalia, elle n’avait pas trop l’air de souffrir de sa décision, définitivement leurs familles n’étaient pas les mêmes puisque Maëlle aurait souffert de leur absence sans le moindre doute possible.
Alors qu’elle s’était mise à tourner autour d’une statue de cire, Thalia lui demanda si elle savait qui c’était. Les lacunes de Maëlle sur le monde moldu furent pour le moins clair puisqu’elle fut dans l’incapacité de dire qui était cette personne. Elle se contenta d’un sourire en entendant Thalia lui dire que sa deuxième option était moisie. Au moins les choses étaient dites. Elle regarda de nouveau la statue suite à la question de sa cousine et fronça les sourcils. « Je crains qu’une fois âgé, les sportifs ne soient pas différents du commun des mortels. » Pour avoir rencontré d’ancien joueurs de Quidditch, ne serait ce que l’entraîneur de son père, d’accord il faisait un peu moins vieux que la statue de cire et elle ne l’avait jamais vu avec une couronne sur la tête mais ça aurait pu être possible … ou alors l’imagination de Maëlle était trop fertile, c’est possible aussi.
La première idée était donc mieux, il faudrait que Maëlle dise à sa mère que grâce à ses histoires, Maëlle avait presque pu deviner l’identité d’une statue de cire. Euh non rectification, ne jamais dire à sa mère qu’elle était allée dans le monde moldu, sinon elle allait en entendre parler jusqu’à son mariage – et vu qu’elle a pas prévu de se marier tout de suite ça risque d’être long – de son imprudence et que si les gens parlaient du monde moldu ça voulait bien dire ce que ça voulait dire, que c’était un endroit pour les moldus. Ah les parents parfois, des rabats joies. La dame donc, revenons au sujet principal de tout cela, c’était un monarque. Donc quelqu’un qui avait régné, oui Maëlle avait suivi un tout petit peu l’histoire du Royaume Uni, déjà que ça n’était pas son pays, en plus c’était l’histoire moldu, il était rare d’avoir des professeurs lui en parlant, ses connaissances à ce sujet étaient donc très vagues. Preuve en est il n’y avait pas de passé dans les propos de Thalia, pas de passé donc le sujet était actuel, c’était la reine actuelle. Ils avaient donc encore des monarques ? Maëlle avait complètement loupé cette partie de l’histoire. « La reine Elizabeth… » ça faisait drôle de se dire qu’elle observait un monarque, même si c’était une statue de cire, c’était un peu impoli. Elle se concentra donc sur les autres membres de la famille royale… ils étaient nombreux. « Lequel d’entre eux sera le prochain monarque ? » Il fallait bien qu’elle sache à quoi ressemblait le futur roi tout de même, bon même si ça ne lui servirait pas à grand-chose n’ayant pas spécialement prévu de le rencontrer mais ça faisait un peu de culture et que ça soit culture sorcière ou culture moldu, c’était toujours bon à prendre.
Le reste de la visite fut tout ce qu’il y a de plus intéressant, Maëlle s’arrêtait presque devant chaque statue pour demander qui c’était, maintenant qu’elle avait compris que toutes ses personnes existaient… ou avaient existé puisqu’il y a des fois où ils étaient décédés. Ce qu’elle retenait de tout cela, en plus du fait que c’était génial et qu’elle s’amusait, c’est que la culture de Thalia était impressionnante, réellement impressionnante, elle connaissait tout sur tout, Maëlle était admirative. Elle aurait d’ailleurs pu rester toute la journée dans le musée mais après avoir fait le tour deux fois – oui oui tu as bien compris elle t’a fait faire deux fois la visite pour tout retenir, une reloue ta cousine – il fallait bien s’arrêter pour faire autre chose.
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Mer 3 Mar - 4:16
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Maelle & Thalia
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Ma cousine m’avait interrogée à propos de la raison de mon départ de la maison et j’avais été surprise. Je pensais que ses parents lui avaient probablement tout expliqué, lui disant que j’étais un exemple à ne pas suivre et tout ça. En fait, heureusement, ils semblaient avoir fait comme si l’événement n’avait jamais eu lieu et que je n’existais plus. Maëlle n’était donc pas biaisée à mon sujet. Je crois que même si ses parents lui avaient tout dit, elle aurait eu assez de jugeote pour ne pas m’en tenir rigueur et venir s’informer directement. comme elle le faisait à ce moment. C’était l’une des raisons pour lesquelles j’appréciais la Poufsouffle autant que ça. Tout était simple, il n’y avait pas d’arrière pensée, juste des moments agréables. Comme ce jour-là, malgré la neige, le vent et le froid, nous nous baladions du côté moldu et regardions des statuts de cire. « Pourquoi ont-il essayé de te fiancer à un sang pur que tu ne connaissais même pas ? Surtout à la fin de tes études ? Pourquoi ne t’ont-ils pas laissé choisir ton fiancé, tant que tu choisissais un sang pur qu’est ce que ça pouvait leur faire ? » La question de ma cousine m’a prise par surprise, je devais l’avouer. Je n’avais jamais réellement réfléchi à ce point. J’avais toujours supposé que mes parents n’avaient pas réfléchi à mes envies et qu’ils voulaient tout contrôler, sans plus. J’avais fréquenté un sang-pur pendant ma première année universitaire, j’aurais pu, effectivement, rencontrer un sang-pur convenable, selon mes critères. Un sorcier avec une tête sur les épaules, qui ne se laissent pas mener par le bout du nez et qui veut avoir une vraie sorcière près de lui, pas un bibelot comme ma mère. Est-ce que ça existait seulement ? J’étais peut-être trop exigeante, ou bien je ne cherchais pas aux bons endroits. Je devais avouer qu’après Ezechiel, je n’avais plus cherché, j’avais laissé tombé. Je n’avais pas besoin d’un sorcier pour me définir de toute façon. Si un jour je rencontrais quelqu’un, ce serait ça. Sinon, tant pis. Pour répondre à Maëlle, je l’ai regardée en haussant les épaules et en plaçant mes mains dans les poches de mon manteau.
« J’en sais rien, j’y ai jamais réfléchi. J’aurais pu rencontrer un sang-pur, c’est vrai. C’est passé proche une fois. Mais bon. Je crois qu’ils voulaient surtout quelqu’un d’une famille avec qui mon père peut faire des affaires. C’est toujours une question de business avec lui. Et puis bon, quand c’est pas leur décision, c’est jamais bon. Tu vois le genre ? »
Regardant autour de moi, j’ai réalisé malgré tout que je m’en sortais très bien. J’avais un toit à Poudlard et j’y étais nourrie. J’étais tout de même heureuse, malgré quelques problèmes avec Hestia que je voulais régler. Ce serait fait bientôt, j’y travaillais très fort. Il fallait seulement que j’arrive à lui prouver que je ne profitais pas d’elle, que je l’aimais, que ce n’était pas une relation seulement utilitaire. Elle était humanitaire, j’en avais besoin, elle était vitale. J’avais besoin de ma sœur comme j’avais besoin d’air. Cependant, à ce moment-là, je n’y pensais pas beaucoup, même si ce problème était toujours en péripĥérie dans ma tête. Nous tournions autour de la famille royale, version cirée bien sûr, et la Poufsouffle participait à un pop quizz qui n’a pas été très bien réussi. Bon, normalement, à moins de venir d’une famille moldue, les connaissances sur le monde des sans-magies n’étaient pas utiles alors n’existaient pas vraiment chez les sorciers. Donc, dans ces circonstances, Maëlle ne s’en était pas si mal sortie.« Je crains qu’une fois âgé, les sportifs ne soient pas différents du commun des mortels. » Elle n’avait pas tort quand on y pensait. N’importe quelle femme âgée dans un costume de princesse pouvait ressembler à la reine d’Angleterre au final. Une permanente grise ou blanche, une couronne, un ensemble chapeau, robe, manteau et chaussures assorti et c’était gagné. Et puis, pour ce qui est des sportifs, ça restait la même chose. Sportif ou pas, avec le bon costume on peut faire ce qu’on veut.
« Eh bah, t’as raison. J’y avais jamais pensé à ça aussi. Toutes les mamies peuvent être des reines si elles le veulent. »
J’ai fini par présenter la famille royale à ma cousine. En fait, je lui ai présenté la reine et je lui ai expliqué rapidement qu’autour elle, c’était la famille royale. Je n’ai pas pris le temps de présenter tout le monde parce que ça ne l’intéressait probablement pas. Il faut que ça ne m’intéressait pas énormément non plus. « La reine Elizabeth… » J’ai souris en regardant la Poufsouffle qui semblait analyser ce qu’il y avait devant elle. « Lequel d’entre eux sera le prochain monarque ? » Je me suis approchée pour pointer les gens dont j’allais parler. Alors, là c’était le fils de la reine et celui-là c’était son petit-fils. Il ne fallait pas que je me trompe.
« Alors, le monsieur que tu vois là, c’est le fils de la reine. Mais à l’âge qu’il a, la plupart pense que ce sera son fils qui sera le prochain roi. Celui qui n’a plus beaucoup de cheveux, il s’appelle William selon le panneau. Le rouquin à côté est son frère. »
Nous avons continué à nous balader dans le musée de madame Tussauds et je n’ai pas été déçue de ce que nous pouvions voir autour de nous. La jolie blaireau regardait toutes les statues, posait des questions et j’essayais d’y répondre du mieux que je le pouvais. Je ne connaissais pas tout, mais au moins je pouvais lire les panneaux et faire des liens avec ce que je connaissais déjà. Après avoir tout analysé à deux reprises, oui oui, on avait tout regardé et l’avions fait à nouveau, au cas où nous aurions manqué quelque chose. Nous sommes finalement arrivées à la sortie du musée. Avant de sortir, nous nous sommes arrêtées près de la porte pour nous préparer à sortir, c’était plus que nécessaire.
« T’es prête à aller essayer la grande roue ? Il va faire froid, mais ça va être cool, on va voir toute la ville. »
Bonnet sur la tête, manteau bien attaché et les mains dans mes mitaines, j’étais prête à partir. J’ai donc ouvert la porte du musée pour faire sortir Maëlle et je suis partie à sa suite dans le froir qui régnait dans la rue. Prochaine destination : le London Eye.
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Maëlle Rosier
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Sam 17 Avr - 23:41
C'est par où qu'on va ?
Thalia
Le regard brun de Maëlle se posa sur sa cousine tandis qu’elle disait ne jamais y avoir réfléchi. C’était une chose qu’elle n’y ait pas réfléchi, forcément c’était sa vie qui était toute chamboulée puisqu’elle n’arrivait pas à trouver la place qu’elle souhaitait avec des parents semblant pour le moins oppressant. En revanche, qu’eux n’aient pas essayé de faire des efforts pour leur enfant, ça la dépassait totalement. Enfin, même elle, alors que son père tenait vraiment à ce mariage avec le fils de son meilleur ami, avait accepté sans trop broncher que sa fille refuse les fiançailles, certes avec des arguments, en même temps, si elle n’avait rien eu contre Tristan, Maëlle n’aurait pas dit non pour le plaisir d’embêter tout le monde, ah ça non, être sous le feu des projecteurs pour cette raison, ça ne l’avait pas amusé du tout. Elle adressa un sourire désolée à Thalia, ouai ce n’était même plus un mariage d’entente entre les deux fiancés, Thalia était juste un objet, le moyen d’obtenir de nouvelles choses, c’était triste. Elle hocha la tête « Je vois le genre en effet. Ils sont différents de mes parents. » et ça avait dû être infernal de vivre avec eux en réalité « Ils sont pareils avec Hestia ? » Oui non mais ça n’était pas parce que son autre cousine ne l’appréciait pas forcément, sans que Maëlle ne comprenne ce qu’elle avait fait de mal au juste, sa méthode pour l’approcher peut être ? que Maëlle ne s’intéressait pas à elle non plus. C’était un membre de sa famille après tout et il faut dire ce qui est Maëlle était très famille et ravie d’être sur le même continent que ses cousines, en revanche le tonton et la tata, vu la façon dont Thalia les dépeignait, ça ne donnait pas envie à Maëlle de leur parler, mais elle savait que tôt ou tard ça viendrait.
Une fois devant une statue de cire, le manque de connaissance du monde moldu de mademoiselle Rosier fut pour le moins évident. Ah l’histoire des sorciers célèbres, elle connaissait, pas de problèmes mais alors des moldus. Non c’était vraiment quelque chose qu’elle ne maîtrisait pas. Pourtant, elle se prêta au jeu, essayant de deviner qui était cette personne et ce fut un échec critique. Ce n’était donc pas une sportive. Il n’empêche que selon elle, tout le monde pouvait porter une couronne, ça ne reflétait pas grand-chose mais peut être était-ce dû au fait que Maëlle n’avait pas vraiment rencontrer de roi et reine, qu’elle ne se rendait pas forcément bien compte de tout. Elle esquissa un sourire en entendant sa cousine reconnaître que toutes les mamies pouvaient être des reines, Maëlle hocha la tête « J’aimerais bien voir ma grand-mère avec cette même couronne, je suis certaine qu’elle aurait l’air d’un monarque elle aussi. » et ça ferait de Maëlle une princesse, il n’y a pas de doute, l’idée lui plaisait pas mal. Bon par contre, la personne en face n’était pas seulement une grand-mère déguisée en reine, c’était une vraie reine, celle du pays dans lequel les deux filles évoluaient. Impressionnant, Maëlle trouvait ça passionnant en réalité, à la façon dont cette dame avait été représenté, il semblerait que les moldus vouent un véritable culte à cette personne. Est-ce que Thalia connaissait assez la famille britannique pour pouvoir dire qui était le prochain monarque. Maëlle suivi du regard ce que Thalia montrait, donc celui-ci c’était le fils de la reine mais il serait probablement trop vieux pour régner. William donc le prochain monarque, d’après Thalia, il avait l’air plutôt solennel mais ça devait être dû à la statue de cire. Cet endroit était magique, enfin, il n’y avait pas la moindre trace de magie sous ces statues de cires, bien sûr que non, mais il permettait d’apprendre tellement de choses sur le peuple anglais et sur tellement de siècles que ça en devenait magique. Si Maëlle n’était pas certaine de tout pouvoir retenir du premier coup, trop d’informations, elle invita sa cousine à faire une deuxième visite pour emmagasiner le plus de connaissances possibles et aussi parce que ça lui plaisait beaucoup.
Une fois la seconde visite terminée, les deux files s’arrêtèrent devant la porte d’entrée afin de remettre convenablement leurs vêtements, bien enfoncé sur leur tête afin de ne pas attraper froid. Bien sûr que Maëlle était prête à aller essayer la grande roue, elle avait même hâte de voir ce que cela donnait, impatiente de voir toute la ville à leurs pieds. « Je suis prête ! » Les deux filles avancèrent donc en direction de la grande roue, effectivement, il faisait plutôt frisquet mais ça n’avait rien de grave, Maëlle étant tellement motivée qu’elle ne ressentait pas vraiment le froid, se demandant à quoi ça ressemblait au juste une grande roue, se retenant de poser à chaque fois que Thalia et elle croisaient quelque chose de nouveau si c’était ça une grande roue. A l’instant où elles arrivèrent face à la grande roue, Maëlle n’eut d’ailleurs pas besoin de poser la question, le nom parlait de lui-même, c’était grand et c’était une roue. Elle observa la hauteur avec un frémissement de joie, ayant hâte de grimper dans… hum ça ressemblait à des petits paniers. Dire que ça marchait sans magie, Maëlle était impressionnée par cette faculté qu’avait les moldus à inventer des choses. Sans les envier pour autant, elle devait admettre qu’ils étaient talentueux. « Impressionnant. » Durant tout le temps où elles firent la queue, elle avait le regard rivé sur les paniers « Il n’y a aucun risque que les paniers se retournent lorsqu’il y a du vent ? » Chose qui ne l’effrayait pas le moins du monde. Le fait de tomber ne changerait pas que ça soit d’un panier ou d’un balai, il ne tiendrait qu’à elle de réagir et d’utiliser la magie pour s’en sortir. Non très franchement elle avait hâte et c’était limite si elle ne trépignait pas d’importance, jusqu’à ce que miracle, ce soit leur tour, elle se tourna vers sa cousine les yeux brillants d’excitation « C’est à nous, on peut monter ensemble ? » ça et avec personne d’autres si possible mais bon, elle ne savait pas vraiment comment ça se passait sur ce point, il valait mieux attendre l’avis de l’experte.
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Mar 6 Juil - 20:26
Je suis prête, je suis tout à fait prête
Maelle & Thalia
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C’est dans des moments comme ça que je réalisais que Maelle et moi avions eu des enfances complètement différentes. Nos parents, à la base, venaient de lignées au sang pur et tout ça. Par contre, leur vision de la vie était bien différente. Certes, les parents de ma cousine étaient strictes. Par contre, je ne crois pas qu’ils seraient allés jusqu’à bannir leur fille de la maison parce qu’elle refusait de leur obéir. La brunette sembla elle-même le réaliser puisqu’elle le verbalisa littéralement. Franchement, vivre dans ce manoir n’avait pas été une partie de plaisir. En vivant à l’extérieur j’en avais pleinement pris conscience. Je jetai un œil à la Poufsouffle qui me posa une question. Agissaient-ils de la même façon avec ma petite sœur ? Pour ce que j’en savais oui. La seule différence était que j’étais l’ainée, donc pour certains trucs je passais en premier. Mais depuis que j’étais partie de là, je ne savais pas trop comment ça se déroulait pour Hestia quand elle était là-bas. Je savais que ma cadette n’appréciait pas trop Maelle, pour une raison que je ne comprenais pas. Bon, clairement le caractère des deux sorcières étaient radicalement différents, ça devait découler de ça. Mais quand même. Quelqu’un de la famille que je n’avais pas envie de balancer en bas d’une tour, il fallait y faire attention.
« Je dirais que oui. Vu qu’elle est plus jeune que moi, il y a des étapes que j’ai franchies avant elle, mais elle a pu les passer elle aussi. Un peu plus tard, tu vois ? Je t’avoue qu’après être partie, ça a pu changer, mais ça me surprendrait. »
La visite du musée de cire continua tranquillement. J’expliquai la famille royale et j’hochai la tête en souriant quand ma cousine me dit qu’elle aimerait voir sa grand-mère avec une couronne sur la tête.Si vous voulez mon avis, la plupart des gens qui portent une couronne, qui ont une belle posture bien droite et qui sont habillés en conséquence pourraient avoir l’air de monarques. Tout était dans l’apparence, pas dans le sang. Je montrai le successeur de la reine du doigt et donnai quelques explications supplémentaires sur la suite des choses. Nous fîment le tour du musée, à deux reprises,pour enfin arriver à la sortie qui allait nous mener vers notre prochaine destination, c’est-à-dire l’oeil de Londres, la grande roue. Vu la température, nous dûment nous habiller convenablement pour ne pas mourir gelées. Maelle m’indiqua qu’elle était prête et c’est là-dessus que nous quittâmes madame Tussaud et que nous commençâmes à marcher vers la grande roue. La température était assez froide, mais c’était moins pire que je l’aurais cru. Les vents avaient diminué de force, ce qui aidait pas mal à notre avancée. Alors que je guidai ma cousine vers notre destination, elle me demandait souvent si c'était « ça » la grande roue. Tout ce qu’elle ne connaissait pas semblait être la roue. Je compris donc qu’elle ne savait pas du tout vers quoi nous allions et ce que nous allions faire. Elle allait rester surprise et ça me fit sourire.
Finalement, nous arrivâmes devant la roue et je vis au regard de ma cousine qu’elle venait de comprendre ce qu’était la grande roue. Mesurant plus de 400 pieds de haut (précisément 443 pieds, c’est-à-dire 135 mètres, mais y’a pas moyen que Thalia sache ça par cœur donc on fait comme si), il n’y avait pas moyen que qui que ce soit se trompe sur ce que nous voyions. Maelle dit pour elle-même que c’était impressionnant et je ne pus que lui sourire en la regardant.
« Ça ouais, ça l’est. »
Nous fîmes la queue et bien que nous papotâmes un peu, je voyais que quelque chose chicotait la Poufsouffle. Elle finit par me demander s’il y avait des risques à embarquer dans les nacelles. Les vents étaient plutôt forts, je compris très bien d’où son inquiétude venait. Et puis, c’était sa première fois en plus, il y avait de quoi être nerveuse à la base sans le vent, alors là avec, c’était une autre paire de manches.
« Ah non, t’as pas à t’en faire, elles sont solides les nacelles. Et puis, ils ont un protocole de sécurité. S’il y avait trop de vent, ils auraient fermé la roue, juste pour être certains que tout se passe bien. On est en sécurité. »
En jetant un coup d'œil à ma cousine, je vis que finalement, elle ne semblait pas inquiète tant que ça, c’était surtout de l’excitation que je vis sur son visage. Tout en discutant, nous avançâmes à petits pas vers le début de la file et finalement, ce fut à nous. La jaune et noir me regarda pour me demander si nous pouvions monter ensemble. Comme si j’allais la laisser seule !?! Elle me prenait pour qui ?
« Bien sûr qu’on va monter ensemble. Et puis, y’a pas foule, on ne sera sûrement pas beaucoup dans le panier comme tu dis. On peut être une vingtaine dedans, mais je crois qu’on sera autant. »
Arrivées devant les grandes cabines, nous y sommes entrées et je me suis tout de suite dirigée vers le fond pour regarder à travers la parois en verre le grand Londres. Quatre personnes sont embarquées à notre suite, mais elles se sont installées du côté opposé de la cabine. elle était assez grande pour nos deux groupes. La nacelle a commencé son ascension et je ne pus me retenir de sourire en regardant ma cousine. J’espérais qu’elle allait apprécier l’expérience. Je m'approchai de Maelle pour lui parler à voix basse dans l’oreille.
« Alors, comme tu trouves ça de voler sans balai ? Personnellement, je préfère ça, je suis nulle et si ça plante, c’est pas ma faute. »
Je n’avais jamais été très bonne pour maîtriser un balai. Hestia y avait goûté l’été dernier quand nous étions allées « jouer » au Quidditch. En fait, nous n’avions pas tant joué qu’essayer de me faire tenir sur un balai en gardant un souafle dans les mains. Je pouvais faire les deux, mais pas en même temps. J’avais d’autres talents et Hestia avait bien rit. C’était au moins ça.
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Maëlle Rosier
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Mer 14 Juil - 18:27
C'est par où qu'on va ?
Thalia
Le problème d’être l’aîné, elle avait dû essuyer les pots cassés. Ça, Maëlle connaissait la pression sur les épaules et le fait d’avoir des responsabilités mais la ressemblance s’arrêtait là, Thalia ayant beaucoup plus morflé que sa cousine. Est-ce que c’était rassurant de savoir qu’Hestia vivait la même chose quelques années après ? Oui pour ce qui était de l’équité mais ça s’arrêtait là, est ce que l’on souhaitait l’équité quand c’était une chose négative ? Elle ne pensait pas. Ce qu’elle notait c’est que les gens pouvaient avoir du sang Rosier sans qu’ils agissent de la même façon. Elle aurait bien aimé savoir ce que son père – et sa mère – pensaient des Carrow mais il y a fort à parier qu’ils ne répondent pas avec honnêteté, préférant faire comme si tout le monde s’entendait bien alors qu’il était évident que non.
La visite du musée étant terminée… il fallut la recommencer parce que Maëlle voulait tenter de mémoriser chaque détail. Elle était fan, totalement fan de cet endroit et il faut aussi admettre que Thalia était le meilleur guide qui soit. Elle prenait le temps de laisser Maëlle tout découvrir, enrichissait ses connaissances – pauvres – sur les moldus, des siennes. Après avoir fait le tour du musée plusieurs fois, elles partirent à la découverte de la grande roue. Là encore, Maëlle regardait partout, ralentissant le pas quand elle découvrait quelque chose de nouveau, tout en cherchant la grande roue. Ce n’est que lorsqu’elle fut face à cette structure métallique imposante (merci pour les informations, c’est haut :D) qu’elle sut qu’elles venaient de trouver la grande roue. Enfin trouver, ça n’était pas un hasard, Thalia savait parfaitement ce qu’elle faisait. La novice en monde moldu observait le tout, trouvant cela impressionnant, il faut dire que c’était gigantesque et que ça avait l’air trop bien, au passage.
Tandis qu’elles faisaient la queue, Maëlle voulait apprendre de nouvelles choses, à savoir comment ça se passait par grand vent ? Parce qu’autant elle si danger il y avait arriverait à se débrouiller, avec de la magie, autant les moldus ça lui paraissait pour le moins compliqué et il n’y avait pas de coussin amortisseur au cas où ça arrivait. Ils n’avaient pas prévu ce cas de figure ? Il semblerait que si d’après Thalia, c’était donc assez solide pour ne pas être secoué dans tous les sens. Bon à savoir et il y avait même un protocole lorsqu’il y avait du vent, prévoyant donc les moldus. Peut-être que les sorciers devraient en prendre de la graine parce qu’il y a certains matchs où la Poufsouffle avait vraiment cru que la journée allait se solder par une catastrophe. « Heureusement qu’ils ne l’ont pas fermés, nous aurions dû revenir. » mais sûrement qu’elle aurait demandé à Thalia si ça avait été le cas.
Lorsque ce fut leur tour de monter, Maëlle voulut partager cette expérience avec sa cousine, c’était toujours plus sympathique à plusieurs et ça leur permettrait de parler. Thalia confirma cela et Maëlle lui fit un grand sourire toute contente, un regard derrière elles et elle constata que la queue n’était pas très importante, effectivement ils ne seraient pas vingt dedans. Hop elle grimpa dedans et suivit la cousine vers la fin du panier, observant sans grand intérêt, pas inquiète pour un sou, les gens qui se glissaient à leur suite. Chaque groupe à l’opposé l’un de l’autre. Bien vite ses yeux étaient rivés sur l’extérieur, un brin surprise par cette sensation de décoller tout en étant parfaitement stable sur ses pieds. Si la sensation était surprenante, car nouvelle, elle était plaisante. De toute façon, il semblerait que dès que Maëlle soit dans les airs, ça lui plaise. Elle tourna la tête pour constater que Thalia s’approcher d’elle et la laissa glisser quelques mots à son oreille. Vu le sujet qu’elle abordait, il était tout à fait logique qu’elle soit discrète. Raison pour laquelle, Maëlle fut tout aussi discrète, ne souhaitant pas leur attirer d’ennuis, ni se faire remarquer – oulalah non elle se ferait tuer par ses parents – « Et bien, ça demande beaucoup moins d’efforts et j’ai l’impression que c’est beaucoup plus stable. » Pour mêler le geste à la parole, elle tapota du pied sur la surface dur et rien ne bougea – heureusement – « Mais je crois que j’aime beaucoup trop mon balai, pour préférer voler à bord d’une grande roue. » Elle contempla le paysage qui se faisait de plus en plus petit « Nous sommes plus abrités à l’intérieur de ce panier cependant. » Ah ouai ça c’était certainement la chose qu’elle aimait le moins avec son balai lorsqu’il y avait du vent et qu’elle se prenait ses cheveux dans la tête. Elle devait admettre que Thalia avait raison sur un point, si ça plantait ça ne serait pas de sa faute, mais c’est justement ce qui faisait la magie d’un vol sur un balai, le fait d’être maître, tout à fait maître de sa destinée. Elle eut un petit rire en entendant sa cousine dire qu’elle était nulle « Avant que tu me dises ça, je dois reconnaître que je pensais qu’être douée sur un balai c’était un don que possédait toutes les personnes ayant du sang Rosier dans les veines, je suis un peu déçue. » Ses yeux brillaient trop pour que ça soit crédible et elle n’avait jamais vu son oncle et sa tante sur un balai, c’était donc signe que ça n’était pas pour tout le monde. Elle observa de nouveau l’extérieur, trouvant le paysage vraiment magnifique et cette sensation de ne rien avoir à faire pour que ça fonctionne vraiment sympa oui en gros elle apprécie d’être une feignasse « Après notre visite de la grande roue tu veux m’emmener où ? » ou peut être qu’elles devaient rentrer, elle se fiait à Thalia pour tout n’ayant pas la moindre idée de l’heure qu’il était et s’en moquant un petit peu pour être parfaitement sincère.
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Mar 19 Oct - 2:46
Je suis prête, je suis tout à fait prête
Maelle & Thalia
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Sortir avec Maelle, même dans le milieu moldu où nous étions, était une bouffée d’air frais. Passer du temps en famille de façon saine me manquait. Il fallait le dire, je n’avais jamais vraiment eu de bon temps avec mes parents. Ça n’avait été que lourdeur et déception. Avec Hestia par contre, nous avions recommencé à passer du bon temps ensemble. Prendre le temps de prendre le temps, c’était ce que j’aimais et là, c’est ce que nous faisions la Poufsouffle et moi. La température n’était pas nécessairement des nôtres, mais nous avions eu une visite merveilleuse au musée et la grande roue était plus que respectable. Bon, en soi, le musée n'était pas une nouveauté pour moi, mais juste regarder ma cousine s’émerveiller devant ces statues de cire m’emplissait le coeur et le corps de chaleur malgré les grands froids de la journée. J’oubliais le reste, je vivais le moment présent et ça me faisait du bien. Pas de problèmes de sang, de nom de famille ou bien d’ascendance. C’était Maelle et Thalia, pas une Rosier et une Carrow. Je m’en foutais et elle aussi. La vie aurait dû être comme ça. Simple, à ne pas regarder les origines des gens, mais seulement leurs valeurs, leur attitude générale. Du gros bon sens au final. Mais non, tout devait être compliqué...saleté.
Après avoir marché dans le froid, nous sommes arrivées face au London Eye, avec un peu de retard par rapport à ce que j’avais pensé. La Poufsouffle regardait partout, s’abreuvait des nouveautés et je suivais son rythme. Cette sortie n’était pas pour moi après tout, mais bien pour elle. Finalement arrivées face à la roue, Maelle sembla réaliser ce que nous faisions. Moi-même, je regardai la hauteur d’acier de haut en bas. C’était impressionnant. On était très loin de la «grande» roue que nous pouvions trouver dans une fête foraine. Je répondis du mieux que je le pus à quelques questions de la part de ma cousine. Pour ce que j’en savais, la structure devait être sécuritaire, ils la fermeraient autrement, non ? Pour ce que j’en savais, c’était le cas alors je transmis l’information. Comme la jaune me le fit remarquer, on avait de la chance que ce soit ouvert par cette température.
« T’as raison, ça aurait été dommage de rebrousser chemin. Ça ne nous empêche pas de revenir plus tard, au printemps ce serait bien. Imagine, un peu de soleil, un peu de chaleur et un peu plus de monde au bord de l’eau. »
Nous fîmes la file quelques instants, le temps qu’une cabine arrive à nous et nous grimpâmes dans le panier. Nous nous dirigeâmes vers un bord pour pouvoir avoir une bonne vue sur ce qui se passait autour, en bas. C’était le but de prendre de la hauteur après tout. Quelques personnes grimpèrent à notre suite, mais restèrent tout de même à distance. La cabine était assez grande pour nous tous sans que nous soyons coincés. C’était l’avantage de sortir à cette température. Bonnet sur les oreilles et le foulard bien enroulé autour de mon cou, j’étais plutôt bien. Je fis une petite remarque à propos de la stabilité de notre cabine par rapport aux balais et ça me fit sourire. Ce que je détestais les balais. Je laissais ça à Hestia qui avait bien vu mon manque de talent l’été dernier. Une vraie catastrophe ambulante. Bon, j’exagérais. Je savais voler, mais je n’avais aucun plaisir à le faire. Transplaner était bien mieux. En plus, Maelle le disait elle-même, ça prenait beaucoup moins d’efforts ce que nous faisions là que de voler. Elle donna quelques petits coups au sol pour montrer la stabilité supérieure du panier. Malgré ça, elle préférait son balais.
« Faut dire qu’ici on ne va pas très loin, sur ton balai, t’as pas mal plus d’options. Malgré que moi, c’est ce que je fais quand je vole, je tourne en rond… Je peux comprendre. Mais en vrai, moi et les balais, ça fait deux. Plus j’ai les pieds au sol, mieux je porte. Je préfère transplaner, ça je maîtrise bien. »
Ma cousine me glissa un mot sur la protection contre les intempéries qui était à peu près inexistante sur un balai. En tout cas, ça n’avait rien à voir avec notre nacelle. Maelle lâcha un petit rire quand je lui parlai de mon incompétence à voler. Elle en rajouta une couche en parlant de sa déception face à ce que ça amenait à notre sang. J’haussai les épaules en pouffant.
« Je suis une honte à mon sang de toute façon, tu devrais le savoir. T’es pas la première à être déçue et je m’en excuse. tu vas voir, j’ai d’autres qualités. Je crois… »
Je vis les yeux de ma cousine pétiller de malice et je lui fis un clin d’oeil. Il m’en fallait plus que ça pour m’offusquer et surtout, venant de sa part et en sachant que ce n’était pas sérieux. Je la connaissais mieux que ça tout de même. Si c’était venu de quelqu’un d’autre, ma réaction n’aurait pas nécessairement été la même, mais là tout allait bien. C’était Maelle. Je concentrai mon regard sur le paysage au loin, ne réfléchissant à rien de précis. J’inspirais et j’expirais profondément, absorbant l’air frais qui me revigorait. Je me demandais ce que faisais Hestia en ce moment. Est-ce qu’elle étudiait ? Et Jonas ? Il était à la salle de sport ? Je devais y passer le lendemain avec lui, mais ça ne l’empêchait pas d’y aller là. Je repoussai cette idée plus loin en entendant la question de ma cousine. L’emmener où après ? Là, elle me prenait un peu de cours. Je n’avais rien prévu de plus, je devais l’avouer. Le froid me laissait penser à une bonne tasse de thé bien chaud. Vu la température, ça pourrait être pas mal. C’est donc ce que je décidai de lui proposer.
« Je t’avoue que j’avais rien en tête après ça, mais à la température qu’il fait, je te proposerais bien une bonne tasse de thé bien chaude. T’en penses quoi ? »
Notre tour de roue n’était pas encore terminé, nous avions le temps de nous décider d’ici à ce que nous arrivions en bas.
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C'est par où qu'on va ?
Thalia
Oui, c’eut été dommage de devoir rebrousser chemin à cause d’une météo peu clémente. Mais il faut croire que les moldus avaient confiance en leur technologie, sûrement à juste titre, puisqu’ils n’avaient pas fait fermer la grande roue. Si elle ne savait pas ce qu’était une grande roue avant de venir sur cette place, Maëlle était convaincue à présent qu’elle aurait manqué quelque chose si elle n'avait pas pu monter à bord des nacelles de voir le monde d’en haut comme le voyait les moldus. Elle était néanmoins d’accord avec Thalia, revenir pendant le printemps, lorsqu’il ferait un peu plus chaud et qu’elles ne seraient pas emmitouflés dans leurs blousons, ça serait certainement plus agréable. Son regard se posa sur le bord de l’eau en question, effectivement, il n’y avait personne d’installé sur une couverture, ni même sur leur blouson mais ça c’est quelque chose que Maëlle avait un peu de mal à concevoir, ça salissait les vêtements de faire ça et ses parents n’auraient pas apprécié du tout qu’elle revienne ainsi enfant, donc c’était naturel pour elle de faire attention à ses affaires depuis.
Une fois dans le panier volant, la comparaison se fit entre ce que les demoiselles préféraient entre le balai ou la grande roue. Si niveau stabilité, la grande roue remportait la palme, Maëlle donnait malgré tout sa préférence à son balai, logique. Elle eut un sourire devant le portrait que faisait Thalia d’elle-même sur un balai. Autant le dire tout de suite, ça n’était pas folichon et oui, dans ces cas là, ça faisait deux, voir même trois ou quatre parce qu’il fallait le faire pour tourner en rond sur un balai. Pour le transplanage, Maëlle fit la moue, est ce qu’elle maîtrisait ça elle de son côté, absolument pas. Lorsqu’il fallait transplaner, elle préférait demander à l’elfe de maison qui était toujours partant pour lui filer un coup de main ou, si elle en avait la possibilité, utiliser son balai. Vraiment le permis transplanage elle l’avait mais il ne lui servait pas des masses. « Alors que moi, je ne maîtrise pas vraiment, je déteste ça. J’ai la nausée à chaque fois que je transplane. » L’instructeur avait dit que la seule solution c’était l’habitude, à quoi bon s’habituer quand elle avait son balai sous la main qui faisait tout aussi bien ? On se le demande bien.
Si elle avait parlé de Thalia comme d’une honte à son sang, il faut dire ce qui est, ça n’était pas crédible de la part de Maëlle. Tout d’abord parce que ça ne voulait rien dire pour elle et personne ne pouvait être une honte parce qu’il ou elle ne savait pas voler sur un balai. Elle haussa les épaules comme pour montrer qu’elle s’en moquait éperdument de le savoir ou non, ce n’était pas le sang qui définissait la personne. Sauf pour les mariages éventuellement mais c’était plus une question de traditions selon elle qu’une question de pureté de sang. Déjà parce que ça ne se voyait pas sur le visage des uns et des autres et qu’en plus tout le monde avait la même couleur de sang dans les veines… enfin elle supposait, elle ne s’amusait pas à faire saigner tout en chacun pour vérifier la couleur de son sang et encore heureux. « Je crois que je ne vais pas me fier à tes parents pour me faire mes idées, je ne suis pas certaine qu’ils adorent mes parents de toute façon. » et comme Maëlle trouvait que ses parents étaient parfaits, son choix était vite fait. En plus ils lui avaient dit de bien s’entendre avec ses cousines donc c’est qu’ils n’avaient pas honte de Thalia « Bien sûr que tu as d’autres qualités ! Tu connais des endroits formidables dans Londres, c’est bien plus important que tout le reste selon moi. » De toute façon, ça suffisait les Rosier excellents sur un balai, ça faisait de la concurrence et comme Thalia était à Gryffondor, c’était ENCORE une adversaire et déjà qu’à Gryffondor il y avait Ana qui était excellente sur son balai, Maëlle ne pouvait que remercier Thalia de ne pas apprécier se retrouver sur un balai.
Elle n’avait rien en tête après cela. Hum, elles pouvaient rentrer aussi, Maëlle ne sentait plus ses doigts dans ses gants, même après les avoir mis dans ses poches. Sa cousine devait être un peu dans le même état qu’elle, à savoir un glaçon vivant puisqu’elle proposa une tasse de thé. Ah, voilà qui était une excellente idée « La tasse de thé me va ! Tout ce que tu veux pour me réchauffer ça m’ira. » Le manège fit trois tours en tout. Le paysage qui s’étendait sous les yeux de Maëlle était splendide, il parvenait même à lui faire oublier le froid qui l’envahissait. Toutes les bonnes choses ayant une fin, il fallut descendre de la nacelle et les deux demoiselles partirent en direction d’un café, à moins que ça soit un salon de thé, c’est pas Maëlle qui dirigeait donc elle n’en savait rien, afin de se réchauffer un peu autour d’une bonne tasse.
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Moi aussi je t'aime ma chérie d'amour
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Ven 19 Nov - 3:33
Je suis prête, je suis tout à fait prête
Maelle & Thalia
« You got a fast car, I want a ticket to anywhere. Maybe we make a deal, maybe together we can get somewhere »
Autant au début de mon aventure avec Maelle je me disais que ce que nous faisions était risqué, que j’allais devoir rester sur mes gardes, juste au cas où quoi que ce soit se produirait. Cependant, avec la température et l’après-midi qui se déroulait sans anicroche, j’oubliais globalement que nous étions en territoire ennemi. Je ne voulais pas utiliser de nom, car je savais très bien que certains moldus, je dirais même la majorité d’entre eux, ne se souciait pas plus que ça de notre existence. Malheureusement, il y avait des extrémistes qui pouvaient nous faire la vie dure si nous n’étions pas prudentes. Au fur et à mesure, je réalisai que nous nous en sortions très bien, nous nous fondions toutes les deux dans la foule éparse qui se promenait dans les rues de Londres. Après le musée et notre balade dans la rue vers l'œil de Londres, nous montâmes, ma cousine et moi, dans la grande roue dont nous parlions depuis longtemps. Alors que nous prenions de la hauteur, je me mis à expliquer que je préférais garder les pieds sur Terre, à tout le moins sur quelque chose de solide. J’essayai d’illustrer à la Poufsouffle mon absence de talent sur un balai et ça sembla la faire rire. La blonde, de son côté, m’expliqua qu’au contraire de moi, elle n’aimait pas transplaner. Je fis une grimace alors qu’elle me parlait de ses nausées quand elle s’y mettait. C’était vraiment pas de bolle.
« Ah merde, je suis désolée, c’est nulle. C’est tellement plus rapide en plus. En même temps...chacun son truc. Je te laisse ton balai avec plaisir. »
Je lâchai un petit rire amusé et je ne perdis pas le sourire qui venait avec. La jaune induisit que j’étais encore plus nuisible, si je pouvais me permettre cette expression, en ne sachant pas voler comme il se doit sur un balai. Une honte de plus ou de moins à ma feuille de route ne me faisait pas friser les cheveux. À l’inverse, j’en étais presque fière. Et puis, je savais très bien que l’intention de Maelle n’était pas de me choquer, au contraire. Elle s’amusait un peu à mes dépends et voulait sûrement me faire rire un peu. C’était loin d’être son genre de vouloir rabaisser les autres, surtout pour des questions de sang. Elle n’était qu’amour et sourire cette sorcière. Elle ne pouvait pas faire autrement. Pour ce que j’en savais en tout cas. Elle haussa les épaules pour montrer que ça lui importait peu. Elle ajouta que l’avis de mes parents n’était probablement pas fiable et elle avait raison. J’aurais même dit que c’était un euphémisme si on se mettait de mon côté de la clôture. Alors que ma cousine mentionna que mes parents n’aimaient probablement pas les siens, je lâchai un petit rire.
« Je vais en rajouter une couche, mais mes parents n’aiment pas grand monde, surtout s’ils ne leur apportent rien ou bien s’ils n’ont pas le même avis qu’eux, donc bon… il ne faut pas qu’ils le prennent personnellement. Mes parents sont de vrais cons. On ne choisit pas ses géniteurs, mais on peut choisir ce qu’on en fait. Une fois loin, ça va mieux. »
Je restai pensive à ces mots et mon regard se perdit dans l’horizon. On ne pouvait effectivement choisir la parentée que nous avions, mais on pouvait choisir la famille que nous voulions avoir plus tard. Je choisissais maintenant qui je voulais garder près de moi et qui je voulais loin. Je m'étais offert ce luxe en quittant la maison familiale et je m’en portais bien mieux. Maelle me ramena à la réalité en me disant que j’avais d’autres qualités pour balancer mon manque de talent sur un balai. Je me mis à sourire avec plaisir en retournant mon regard vers la Poufsouffle. Je connaissais le Londres moldu, c’était pas faux. De la à dire que c’était plus important, il ne fallait pas exagérer.
« T’es gentilles, mais y’a clairement plus important. Par contre, je suis d’accord avec toi pour dire que c’est bien pratique. »
Alors que nous faisions nos trois tours de grande roue, je proposais une tasse de thé à ma cousine, histoire de nous réchauffer. Nous avions assez bien gérer la température qui n’était pas idéale, mais il y avait des limites aux plaisirs hivernaux. La sorcière sembla ravie de ma suggestion et me dit que tout ce qu’elle voulait, c’était de se réchauffer. Je profitai de nos derniers instants en l’air pour regarder, comme Maelle, au loin. Il avait beau faire froid, la vue était superbe. À la fin de notre dernier tour, nous sortîmes de la cabine où nous avions pris l’air et nous partîmes d’un pas assez rapide pour éviter de passer plus de temps que nécessaire au froid.
« Alors, chère apprentie, je vais te montrer un dernier qui sort de mon sac de la vie moldue. Il y a un petit salon de thé pas trop loin. Tu vas voir, il fait chaud à l’intérieur, le thé est succulent et les pâtisseries sont géniales. »
Sur ces belles paroles, j’entrainai la jaune à ma suite pour bien finir notre après-midi de moldu avant de retourner à Poudlard. Toutes les bonnes choses ont une fin. Nous savions déjà, par contre, que nous allions recommencer cette expérience au printemps, par temps plus chaud diantre !
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