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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Y a quelque chose qu'hier encore n'existait pas の Aeden X :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Lun 4 Mai - 1:15


L’hiver s’était installé depuis plusieurs semaines sur l’Angleterre et j’en venais à regretter de plus en plus le soleil de l’Italie. Si je gardais le sourire grâce à la présence de Jaeden, mon pays me manquait, mes racines. Ma famille. C’était de plus en plus compliqué. Avec cette histoire du Conseil d’Administration, j’avais l’impression d’avoir clairement merdé. Certes, ce n’était pas parce que j’avais fuité une information concernant notre activité. Ombrage était venu par le biais de cette Carrow, qui connaissait mon père et nos procédés. Elle nous avait vendu. Et si pour le moment nous baissions l’échine pour faire bonne figure, la Cosa Nostra n’avait certainement pas dit son dernier mot. Il y avait bien une chose qui ne passait pas : la trahison. Et ça mon père n’était pas près de l’oublier même si cela devait se perpétuer sur des générations. Tous ces problèmes accaparaient mon esprit. Mais Jaeden n’était pas à court d’idées pour me changer les idées. Sa présence à mes côtés me semblait à présent indispensable. II était partout. Dans mon coeur, ma tête, mon corps. Ma vie. J’avais l’impression de ne respirer que par son existence autour de moi. Je n’avais jamais aimé quelqu’un comme lui. C’était étrange tant ce sentiment était fort et puissant. Et aujourd’hui, c’était une journée particulière. J’allais rencontré sa mère. Il m’avait proposé ça un soir alors que j’étais nichée aux creux de ses bras. Dire que l’idée me rendait nerveuse ? Un peu. Je savais à quel point il tenait sa mère. Comment il voudrait l’aider à ce sortir de cet endroit où elle s’accroche pourtant.

J’étais nerveuse. C’était une rencontre officielle mais pas que. Même s’il ne l’avait pas dit, je savais pertinemment où nous allions nous rendre pour ça et je redoutais cet instant où j’allais voir son passé. Je savais qu’il n’avait pas été si… malheureux avec sa mère. C’était tout le reste. Ce qui lui était arrivé. Comment il avait chuté petit à petit dans cet univers qui l’avait tant marqué. Un réel traumatisme quand je repensais au début de notre relation alors que je pouvais à peine le toucher. Je ne comprenais pas comment une mère avait pu laisser ça arriver. Il y avait bien des choses qui m’échappaient dans cette relation entre Jaeden et sa mère. La seule chose dont j’avais conscience c’était que c’était certainement la femme la plus importante de sa vie. Et j’étais en train de me demander comment m’habiller pour la rencontrer. C’était sa mère oui mais on allait quand même dans un bordel. Je me décidais pour aller au plus simple avec un jean noir, le moins déchiré que j’avais, et un débardeur gris chiné. Le pendentif qu’il m’avait offert pour mon anniversaire ne quittait plus mon cou. Il ornait délicatement mon décolleté. Mon ventre dépassait un peu. Etait-ce grave ? Je tirais un peu sur le tissu, pour couvrir ma peau. Je m’apprêtais à le retirer pour changer quand je vis des mains tatouées encercler ma taille dans le reflet du miroir. « Te prends pas la tête, c’est très bien… » Je plongeais mon regard dans le sien et posais mes mains sur les siennes. Je relevais la tête afin de déposer un baiser sur ses lèvres. « Je suis prête alors ! » Je répondais avec un petit sourire. J’avais laissé mes cheveux aux reflets pastels libres courir dans mon dos. Je prenais la main de Jaeden alors que nous quittions ma chambre. Rapidement, nous nous retrouvions devant sa moto, j’avais enfilé mon habituelle veste en cuir et m’installais derrière lui encerclant sa taille de mes bras. Je le laissais nous conduire jusqu’au bordel au vivait encore sa mère. Même si je remontais à moto, j’avais tendance à préféré mes caler dans son dos.

Nous arrivions rapidement devant les lieux et je descendais de la moto pour le laisser la garer. J’observais un instant la bâtisse un frisson parcourant ma chair. Je ne savais pas à quoi m’attendre en passant le seuil de l’établissement. Je n’avais jamais mis les pieds dans un tel endroit. Même si je savais qu’on allait rencontrer la mère de Jaeden, le lieu était quand même chargé. Par ce qu’il s’y passait bien sûr, mais aussi parce que c’était ici qu’il avait grandi. C’était une nouvelle porte qu’il m’ouvrait sur sa vie. Un pan de son passé et pourtant toujours dans son présent. Je frottais mes mains sur le haut de mes cuisses nerveuses. J’avais beau avais eu plusieurs relations avant Jaeden, cela n’avait jamais été officiel au point que je rencontre leurs parents. Et moi… mes parents, pour peu que je reste dans le cercle de la Cosa Nostra, ils étaient connus de tous. Ceci dit je leur avais jamais présenté personne non plus. Même s’ils étaient plutôt ouverts, je n’avais jamais ressenti l’envie de leur présenter qui que ce soit. Quand Luca ne se mêlait pas de venir mettre son nez la dedans… Nous passions le seuil de l’entrée et je me rapprochais un peu plus de Jae, comme pour me sentir plus confiante mes yeux furetant partout. « Merda ! Abbiamo dimenticato i fiori ! » Je m’étais exprimée en Italien. Ce qui montrait que j’étais stressée… Mais ils avaient oublié les fleurs ces idiots…


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Sam 23 Mai - 13:26


Y a quelque chose qu'hier encore n'existait pas

Aeden  X - Décembre 2019
Tu n’y connaissais pas grand-chose en matière de couple, quasiment rien, si ce n’est-ce que tu apprenais de jour en jour aux côtés d’Anjelica. Tu ne connaissais pas réellement les paliers à respecter… Est-ce que c’était le moment de lui présenter ta mère ? Tu n’en savais rien, tu en avais juste eu l’envie, le besoin… Elle commençait à réellement prendre une place très importante dans ta vie et il te semblait normal de la présenter à la femme qui comptait le plus pour toi ! De plus, tu lui avais déjà parlé d’Anjelica la dernière fois que tu lui avais rendu visite et forcément elle avait demandé à la voir… Je veux rencontrer cette femme qui arrive à mettre cet éclat dans ton regard et ce sourire sur ton visage Avait-elle déclaré. Tu avais alors promis, tu avais été un peu anxieux au moment où tu avais osé le proposer à la jeune femme, de peur que ce soit trop tôt, de peur que ce soit trop pour elle… Et en même temps c’était ridicule n’est-ce pas ? Car en général celui qui avait besoin de temps pour ce genre de chose c’était toi. Même si tu te doutais que si Anjelica ne t’avais pas encore proposé de rencontrer ses parents, c’est parce qu’il n’habitait pas du tout le même pays. Peut-être aussi parce que ses parents ne représentaient pas la même chose à ses yeux que ce que ta mère représentait aux tiens ? Dans tous les cas, elle avait accepté et aujourd’hui, c’était le grand jour ! Ta mère t’avait proposé de vous voir ailleurs qu’au bordel, mais tu avais refusé, tout simplement parce que tu n’avais rien à cacher à Anjelica et tu voulais lui faire découvrir cette partie de toi dont elle ne connaissait pas grand-chose en réalité. En revanche, tu savais que vous viendrez à un moment tranquille ou aucune passe n’aurait lieu devant elle, tu ne voulais pas qu’elle se sente mal à l’aise. Alors que tu te décidais pour porter simplement un jean auquel pende quelques chaines et un simple t-shirt, tu portes ensuite ton attention sur Anjelica qui à n’en pas douter ce prenait beaucoup trop la tête sur son apparence… Tu t’approchais alors de la jeune sorcière venant entourer sa taille de tes mains, plaquant ton torse contre son dos avant de lui murmurer que sa tenue serait très bien avec tendresse. Sa main se posait alors sur les tiennes et un doux baiser arriva sur tes lèvres. C’était des gestes si simples qui étaient devenu votre quotidien, si bien que tu te demandais comment tu avais fait pour vivre sans toutes ces années…

« Allons-y. » Répondais-tu alors qu’elle t’indiquait qu’elle était prête. Tu déposais un baiser dans son cou avant qu’elle n’attrape ta main et que vous vous rendiez ensemble au garage où se trouvait ta moto. Tout comme elle, tu enfilais ta veste avant de monter et d’attendre sa présence dans ton dos. Ça aussi c’était devenu une nouvelle habitude, elle semblait apprécier monter avec toi et tu devais bien admettre que tu aimais sa présence contre toi. Avoir ses mains autour de ta taille, tu apprenais à découvrir une nouvelle manière de voler à ses côtés et si tu pensais avant cela que c’était un plaisir que tu préférais seul, ce n’est plus le cas à présent. Tu aimes ces petits moments où vous êtes rien que tous les deux et que le reste du monde ne semble pas exister. Une fois arrivés sur place, tu gares la moto non loin de la maison close où tu as grandi, tu laisses Anjelica descendre avant de couper le moteur et de la rejoindre. Alors qu’elle frissonne, tu passes un bras autour de ses épaules avant de la conduire vers l’intérieur. Tu serrais un peu plus Anjelica contre toi lorsque tu la sentis se rapprocher alors que vous faisiez quelques pas dans le vestibule. La décoration et les murs avaient se petits côtés vieillots, le bordel était un peu constitué comme une auberge mais en plus élaborée, il y avait une réelle entrée, plusieurs salons, les chambres étaient évidemment à l’étage, tu allais te diriger vers l’accueil pour dire que tu passais voir ta mère lorsque Anje’ s’exprimait en italien et tu avais beau t’être vachement améliorer après tous ces mois à la Cosa Nostra et surtout en sa compagnie, il y avait encore des choses qui t’échappais ! Quoique, Merda ça tu avais bien compris tout de même.

« Il y a un souci ? » Demandais-tu alors en fronçant un instant des sourcils. Mais tu avais à peine le temps d’entendre sa réponse qu’une présence vous avait finalement déjà rejoint. « Jaeden, vous voilà enfin. » Disait alors sa mère en venant vers vous deux, te prenant évidemment dans ses bras avant de déposé un gros bisou sur ta joue, cassant toute crédibilité que tu pouvais avoir au passage. Tu la serrais un instant contre toi avant de répondre. « Bonjour maman. » Puis alors qu’elle s’écarte, son regard se pose évidemment sur la jeune femme qui t’accompagne, mais tu n’as pas le temps d’ouvrir la bouche pour faire les présentations que ta mère prend déjà la parole. « Eh bah dis donc tu ne m’as pas menti, elle est vraiment très jolie. » Merci maman… Manquerait plus que tu lui dise que ta copine est moche en même temps… Tu souris un instant regardant ta mère, puis Anjelica avant de prendre la parole. « Maman, je te présente Anjelica, Anje’, voici ma mère. » Finissais-tu par simplement dire afin de les présenter l’une à l’autre. Une chose était certaine, Anjelica n’allait pas être dépaysé avec ta mère, elle était sans doute aussi tactile qu’elle pour le coup ! « Voici donc la jeune femme qui a réussi à faire sa place dans le cœur de mon fils, bienvenue mademoiselle. » Légèrement gêné, tu te contentais de lever les yeux au ciel, te demandant si elle allait continuer à en faire des tonnes.

« Venez, j’ai dit à Zeepy de nous apporter le goûter dans mon salon, évidemment, elle en a fait pour tout un régiment ! » Disait alors ta mère en vous faisant signe de la suivre. Je glissais alors à l’oreille d’Anje que Zeepy était un elfe de maison. Cette dernière n’appartenait pas à ma mère d’ailleurs, elle avait tout simplement toujours servi la maison et elle ne désirait pas faire autre chose, elle était donc restée une fois qu’elle avait été libre. Nous arrivions dans le salon qui était celui de ma mère, ou personne d’autre en générale sauf les personnes qui y étaient invité mettaient les pieds. Elle vous faisait rapidement signe de nous installer et évidemment elle ne tardait pas non plus pour mettre les pieds dans le plat. Tu n’avais pas beaucoup parlé de ta mère à Anjelica, mais elle allait vite se rendre compte que c’était une vraie pipelette et qu’au final tu ne tenais absolument pas ton caractère d’elle ! « Alors, racontez-moi tout, vous vous êtes rencontré comment ? Ce petit n’a rien voulu me dire. » Ronchonnait-elle pour la forme. « Maman… », « Quoi ? » Répondait-elle. « Ose dire que je n’ai pas eu besoin de te tirer les vers du nez ? » Tu levais les mains, signe que tu capitulais, pas besoin d’essayer d’avoir raison face à elle de toute façon. « Servez-vous. » Ajoutais-t-elle à votre attention, tu ajoutais alors le sourire aux lèvres, à l’attention d’Anjelica. « Bois et mange quelque chose ou sinon elle ne te laissera jamais repartir. » Annonces-tu fièrement et cette fois, ce fut ta mère qui ne cherchait pas répliquer, chacun savait très bien lorsque c’était l’autre qui avait raison et qu’il n’y avait pas à discuter. Doucement, ta main vient chercher celle d’Anje’, ne sachant pas à quel point elle était à l’aise ou pas du tout, tu cherchais donc à te montrer rassurant et réconfortant au cas où elle en aurait besoin.

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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Lumos
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Dim 24 Mai - 2:10


Je ne sais pas vraiment pourquoi j’étais nerveuse à ce point. Le fait de découvrir l’endroit de débauche dans lequel il avait grandit ? Ce lieu de perversité qui l’avait tant marqué au point de ne plus se laisser toucher ? Ou le fait de rencontrer sa mère qui sonnait comme une invitation officielle. Une étape que chaque couple entreprenait une fois qu’ils étaient ensemble sérieusement. Sérieusement. Ben je n’étais pas en couple pour la première fois mais… il était rare que cela en vienne jusqu’à rencontrer les parents de l’autre. Mais il fallait reconnaitre que depuis le début c’était différent avec Jaeden. Notre rencontre, notre vie. La façon dont nous nous étions rapproché. Lentement comme pour mieux s’apprivoiser. Cela n’avait rien à voir avec ce que j’avais connu jusque là. C’était plus fort, plus intense. C’était comme s’il était fait pour être dans vie mais que j’avais mis du temps à le comprendre. Comme quoi j’aurais du faire davantage confiance à Luca. S’il avait été si proche d’un type, il était étrange qu’il en soit différent me concernant. Je n’expliquais toujours pas cette révulsion que nous avions l’un pour l’autre avant même de nous connaitre. Toujours était-il que lorsqu’il passa ses mains autour de ma taille pour me dire que ma tenue faisait très bien l’affaire, je soupirais soulagée. Il fallait vraiment que je me calme c’était ridicule. Je profitais de cet instant pour l’embrasser doucement et puis nous filions jusqu’à sa moto. J’aimais à présent m’installer derrière lui. J’avais beau reprendre mes marques, voler de mes propres ailes, de coller à lui alors qu’il conduisait était devenu pour moi comme un moment de douceur dont je profitais. J’avais cette impression d’être en sécurité. C’était lui qui avait mis fin à cette peur maladive que j’avais développée et avec lui je me sentais plus à l’aise que jamais sur une bécane à présent.

Devant la bâtisse, je me sens toute petite. Un frisson à l’idée de franchir les portes de cet endroit. Le seuil franchit, je me collais un peu à lui alors qu’il m’encerclait de son bras. Un geste bienvenu alors que je ne savais plus trop quoi faire de mon côté pour arrêter de me stresser. Puis d’un coup je repensais aux fleurs. Evident Jae ne comprit rien de ce qu’elle raconta et lorsqu’elle voulut lui rappeler qu’ils avaient oublié de prendre le bouquet, elle n’en eu pas le temps. Une femme d’une quarantaine d’année se dirigea vers eux. Mince et élancée. Plus petite que Jaeden mais plus grande que moi, même si me dépasser n’était pas le plus compliqué tant je n’étais pas bien grande… Les traits de son visage ressemblaient à ceux de Jaeden en plus doux, plus féminin. Mais son regard était d’ambre et n’avait rien à voir avec les belles prunelles de Jaeden. Par contre, je ne pus m’empêcher de sourire en la voyant le prendre dans ses bras pour l’embrasser sur la joue. Le petit bonjour maman qui glissa d’entre les lippes de Jaeden était adorable. Bon le mâle fier qu’il pouvait être parfois en prenait pour son image. Quand elle porte son regard sur moi, la phrase qu’elle prononce, j’aurais presque pu rougir. Jaeden nous présente alors mais sa mère est encore une fois plus rapide. « Sinon, en dehors de maman, les autres personnes autres que mon fils m’appelle Helena. Enchantée Anjelica ! » Elle s’approche alors pour me prendre à mon tour dans ses bras et m’embrasser. « Enchanté Helena. » Je finis par répondre alors qu’elle me relâche. C’est alors qu’elle reprends en me désignant comme la jeune femme qui avait fait sa place dans le coeur de Jae. Je jette un coup d’oeil en coin à ce dernier et étouffe un petit rire faisant mine de tousser devant sa tête. Je crois que je vais adorer sa mère. Dans deux heures on va finir par regarder des photos de bébé nu de Jaeden.

Nous nous rendions alors dans un petit salon où un goûter gargantuesque était déposé. Tes yeux observèrent les sucreries et les boissons. Ils n’allaient pas mourir de faim. La mère de Jae finit alors pour poser un tas de question. Jaeden contrecarra avec le gouter et je finis par attraper une assiette avec un gâteau au chocolat. « Mange aussi, tu adores les desserts en plus. » Décretais-je amusée. Une phrase innocente mais j’avais voulu le mettre mal à l’aise un peu plus, lui rappelant alors le tiramisu et comment cela s’était terminé. « C’est délicieux. » dis-je après avoir croquer un morceau de ma part. Je finissais par revenir sur la question d’Helena. « En fait, mon frère, Luca et Jaeden sont de très bons amis. C’est comme ça que nous nous sommes croisés la première fois. Quand je suis venue d’Italie pour travailler avec mon frère. » Bon… je ne dirais pas que je ne pouvais pas l’encadrer. Ni que quelques semaines plus tard il avait deux tués deux types car l’un d’entre eux avait percé mon ventre de son couteau. Déjà à l’époque, alors que je ne pouvais pas le voir, je lui en devais beaucoup. Mais Jaeden n’avait sûrement pas envie que sa mère soit au courant de ça. Je les savais très proches, mais je ne savais pas à quel point il pouvait lui raconter les détails de sa vie. Ni même s’il avait pu lui raconter les affaires de la Cosa Nostra… « Et comme nous sommes tous les deux mécanos au Thestral Motor, on se fréquentait presque tous les jours depuis qu’il avait été embauché » C’était simple. La vérité avec quelques omissions. Si Jaeden voulait en dire davantage, je le laisserais faire. Je ne voulais pas dévoiler quoi que ce soit qui ne devait pas l’être. C’était pas mon genre de trahir un quelconque secret encore moins devant la mère de celui avec qui je partageais à présent ma vie. Et autant le dire, nous étions quasiment toujours fichu ensemble. On travaillait ensemble. Les appartements à l’étage n’étaient qu’à nous. Même si celui de Luca restait inhabité alors que j’attendais son retour qui n’arrivait pas, nous vivions chez l’un et chez l’autre sans vraiment se soucier du lit qui nous accueillerait pour la nuit. Je resserrais doucement ma main autour de celle de Jaeden alors qu’il venait de s’en saisir.


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Mar 26 Mai - 16:35


Y a quelque chose qu'hier encore n'existait pas

Aeden  X - Décembre 2019
Cette situation te dépassait un peu tu devais bien l’avouer. En même temps c’était la première fois que tu présentais une femme à ta mère, alors tu n’étais pas certains de ce qu’il fallait faire ou non, ou comme les choses étaient censés se dérouler. Fort heureusement, ta mère avait beau être ultra protectrice envers toi, elle n’était que bienveillance et gentillesse envers Anjelica, elle ne faisait pas partie de ces femmes qui se montrent méchante et repousse la femme que leur fils a choisi sous prétexte que quelque part, elles ont la sensation que leur enfant ne leur appartient plus. Tu en étais reconnaissant envers ta mère de se montrer aussi chaleureuse envers celle que tu avais décidé d’amener dans ce qui fut ta maison pendant de très longues années. Cela comptait pour toi, tu avais besoin que cela se passe bien, tu avais besoin que ta mère et ta copine s’entendent bien, s’acceptent l’une et l’autre car elles feront toutes les deux parties de ta vie. Avant que ta mère ne vous invite à la suivre dans le salon, tu n’étais pas dupe et tu savais bien que ce qu’Anjelica semblait vouloir passer par une quinte de toux n’était rien d’autre qu’un rire. Tes prunelles croisaient alors les siennes dans une promesse silencieuse, celle que si elle se moquait elle allait finir par avoir des problèmes, évidemment rien de méchant, tu te vengerais à ta façon bien entendu. Une fois arrivée dans le salon, ta mère posait déjà des questions, à croire qu’elle était bien décidée à te mettre mal à l’aise et si tu pouvais te venger si Anjelica te cherchais, te venger de ta mère allait être bien plus compliqué. En revanche, tu ne perdais pas un instant pour la taquiner toi aussi, intimant alors à Anje’ de manger si elle voulait pouvoir un jour quitter cet endroit, un petit sourire en coin, fier de ton petit effet, mais le retour de bâton tu ne le vis pas venir et pour cause, tu l’attendais venant de ta mère, certainement pas de ta copine, même si c’était fait avec beaucoup plus de subtilité, si bien que ta propre mère n’avait sans doute même capté que cette phrase était emplie de sous-entendu… Tes prunelles glacées croisèrent encore une fois celle d’Anjelica avec un petit air de défis d’aller encore plus loin dans ses propos. Alors qu’elle reconnaissait, tu ajoutais sans la quitter des yeux un seul instant

« Excellent oui. » Si la couleur de tes yeux était proche de la glace, pourtant en cet instant ils flambaient presque tant ils reflétaient le feu qui t’habitais. Si elle voulait jouer à ce jeu-là, vous alliez être deux, par la suite tu prenais également un morceau de gâteau et sous le regard d’Anjelica tu en prenais un morceau dans ta bouche, chose assez anodine s’il n’y avait pas eu ce petit échange quelques instants auparavant, fort heureusement, ta mère elle n’avait aucune idée de ce qui était en train de se jouer entre vous, d’accord elle était loin d’être une sainte, mais tout de même… Finalement la jeune femme à tes côtés finissait par répondre aux questions de ta mère, cette dernière connaissait Luca d’ailleurs, enfin tu lui en avais déjà parlé même si tu ne l’avais jamais amenée ici. Je savais qu’Anjelica taisait certaines choses et tu lui en étais reconnaissant car évidemment il y avait des choses que tu ne voulais pas forcément dire à ta mère, comme cette histoire de double meurtre pour la sauvée. « Oh, vous êtes donc la sœur de Luca ? » Demandait ma mère, oui bon effectivement, tu n’avais vraiment rien dit à ta mère, en revanche, cette dernière vous regarda avec un sourire en coin, comme si elle seule était au courant d’un secret qu’elle ne voulait pas révéler. A vrai dire elle était au courant qu’au départ entre Anjelica et moi ce n’était pas le grand amour, seulement elle ne connaissait pas son prénom et n’avait donc pas pu faire le lien jusqu’à ce qu’Anjelica la mette sur la voie, si tu avais peur que ta mère se mette à sortir toutes les insultes que t’avais pu sortir à ce moment-là, elle n’en faisait rien. Et en même temps… De quoi avais-tu peur ? Qu’avait-elle entendu que tu n’avais pas déjà jeter à la figure de Zabini à l’époque où vous ne pouviez pas vous blairez finalement ? Sans doute pas grand-chose… Mais cette histoire était derrière vous désormais et tu n’avais pas envie de gâcher ce moment avec d’anciens souvenirs…

« Il nous a fallu un peu de temps pour nous apprivoiser l’un et l’autre… » Ajoutais-tu tout de même avec un regard empli d’émotion lorsque tu le posais sur celle que tu aimais. Serrant toi aussi ses doigts en sentant sa prise autour des tiens que tu avais glissé dans sa main. La conversation continua encore un moment tandis que les deux femmes échangeaient, tu intervenais que rarement, les laissant alors faire connaissance l’une avec l’autre, le temps c’était bien écoulé et les assiettes avaient commencé à diminuer lorsque finalement tu reprenais la parole. « Je voulais faire visiter la maison à Anjelica. » Bien entendu pas toute la maison, elle n’avait bien entendu pas besoin de voir toutes les chambres de toutes les femmes qui vivaient ici. « Bien sûr. » Répondait alors ta mère. « De toute façon il est temps pour moi de retourner à mes occupations, revenez tout de même me voir lorsque vous partirez d’accord ? » Tu hochais bien entendu la tête par l’affirmative, tu ne comptais quand même pas partir comme un voleur. « C’est un plaisir d’avoir fait votre connaissance Mademoiselle. » Ajoutait-elle alors dans un sourire à l’attention d’Anjelica tandis que tu te levais et tu tendais ta main à cette dernière pour qu’elle te suive. Lorsque vous étiez enfin tous les deux et que tu la dirigeais dans les couloirs, tu lui glissais à l’oreille. « Tu lui plais, sans doute même un peu trop. » Disais-tu dans un sourire amusé. Tu lui faisais alors faire un tour de la maison, passant par les pièces qui avaient réellement compté pour toi. La cuisine évidemment, une petite pièce derrière l’un des escaliers de la maison qui t’avais longtemps servi de salle de jeux lorsque tu étais petit, ainsi tu évitais de trainer dans les pattes du tout le monde. Tu lui montrais également l’envers du décors, l’endroit ou en générale les hommes viennent pour choisir celles avec qui ils allaient passés quelques heures… La pièce n’était pas vraiment occupée pour le moment, une ou deux femmes étaient en train de vaquer à leurs occupations, les hommes ne viendraient qu’un peu plus tard, tu n’aurais pas amené Anjelica dans cette maison en pleine heure de passe il en était hors de question. Tu désignais également l’étage de toutes ces femmes où se trouvaient leur chambre sans t’étendre sur le sujet. Avant de et bien… Venir finalement à la seule pièce qui était réellement importante pour toi, celle où tu avais passé de nombreuses heures et qui n’avait pas changé depuis un bon moment.

« Voici ma chambre. » Finissais-tu par dire. Tu ne parlais pas au passé, parce que quelque part c’était toujours la tienne, personne d’autre n’avait dormi ici depuis que c’était ta chambre et tu savais que si pour une raison ou une autre tu devais revenir, elle le serait toujours. Rempli avec tous ses souvenirs, pas tous réellement heureux d’ailleurs, c’est même un peu le contraire, mais c’était l’endroit où tu te sentais le mieux à l’époque, comme si des remparts étaient construites autour et que personnes ne pouvait t’atteindre à l’intérieur, ce qui était faux bien entendu, mais tu avais eu besoin de ces mensonges sinon probablement que tu serais devenu totalement fou…

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Anjelica Zabini
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Sam 30 Mai - 13:26


Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre quand Jaeden m’a proposé de rendre visite à sa mère. Une forme d’anxiété s’était agrippée à ma carcasse. Inquiète de ce que j’allais découvrir dans cet endroit. Stressée de faire connaissance avec sa mère. Mais finalement ce que je redoutais peut-être le plus, c’était le lieu en lui-même. L’histoire chargée de cet endroit pour Jaeden et peut-être moins imagination qui faisait des siennes. Mais qu’est-ce que j’allais découvrir la dedans ? Je m’attendais presque à voir des femmes nues un peu partout en train de copuler à chaque endroit. Et pourtant, je me retrouvais dans un salon en compagnie de la mère de Jaeden. Cela n’avait rien à voir avec ce que j’avais pu imaginer de pire. Sa mère avait l’air charmante, assez normale finalement. Ce que je ne comprenais pas c’est comment elle avait pu laisser son fils faire ça ? C’était quelque chose qui m’échappait profondément et j’aurais aimé avoir la réponse à cette question. Tenter de comprendre ce qui avait pu se passer à cette époque pour qu’une mère laisse son enfant se faire former par des femmes dans un bordel. Pour lui même reproduire ce qu’il avait appris… Oui c’était quelque chose qui m’échappais et que je n’assimilais pas. Mais ce n’était pas à moi d’en vouloir à cette femme quand je voyais l’amour que Jaeden pouvait lui porter. Je n’avais jamais oser lui demander. Comment cela avait commencé. Quand ? Pourquoi ? N’était-ce pas un viol ce qui lui était arrivé enfant ? Je me posais peut-être trop de questions qui n’avaient pas lieu d’être.

Mais finalement, j’étais assez à l’aise pour répondre à sa mère et aux questions que toutes mamans auraient pu poser. En évitant bien sûr les sujets épineux qui les reliaient. Car dire à sa mère que la première fois que nous avions parlé presque normalement tous les deux, c’était quand il m’avait soigné car je m’étais faite tabasser, ce n’était pas l’idée du siècle. J’en profitais même pour me moquer à couvert de Jae, pour la deuxième en mentionnant les desserts. Mes yeux observèrent ses lippes se refermer autour de la cuillère alors qu’il goutait enfin au gateau faisait un parallèle bien moins chaste de mon esprit. Imaginant ses lèvres se poser sur ma chair. Je souriais agacée et détournais le regard de lui pour écouter sa mère qui me demandait de lui confirmer que j’étais bien la soeur de Luca. « Oui, c’est mon grand frère même pour être précise. » Je répondais avec un sourire rêveur. Luca et sa présence protectrice me manquait. Son absence commençait à peser lourd dans ma vie de tous les jours. La dernière fois que nous avions été séparés ainsi… c’était lors de ce maudit accident. Je remarquais le regard de la mère de Jae vers son fils. Visiblement il avait du lui parler de moi. Et si c’était à l’époque… il n’avait pas dû être flatteur. Mon regard eut une étincelle amusée. A sa phrase je ne pus retenir un sourire tout en le regardant. Ca, pour s’apprivoiser, il en avait fallu du temps. Je resserrais également ma prise sur sa main sans ajouter un mot. Il n’y en avait pas besoin. Il proposa alors de visiter la maison et ma main se crispa un instant. Comme si tu avais peur de ce que tu allais découvrir. « Le plaisir est partagé Madame Evans. » Je me levais en attrapant la main de Jaeden et commençais à le suivre. Quand il me dit que je plaisais à sa mère j’eu un petit rire. « Elle a l’air gentille. » Je profitais qu’il se soit approché de mon oreille pour déposer un baiser sur sa joue.

Je le suivais tout en observant les lieux avec curiosité. La cuisine simple derrière des escaliers. Une salle beaucoup plus grande presque vide. Je comprenais rapidement que c’était la pièce centrale lors des soirées chargées. J’imaginais sans difficulté ce qu’il pouvait se passer ici et plus encore dans les chambres qu’il me désignait. Puis finalement, nous nous arrêtions dans une pièce en particulier. Alors qu’il ouvrait la porte me disant qu’il s’agissait de sa chambre, j’entrais d’un pas timide à l’intérieur. Observant les murs et ce qui y était accroché. Le bureau de son enfance, son lit… « Tu étais heureux ici ? » Je finissais par lui demander doucement cette question qui me taraudait tant. Je faisais quelques pas dans la pièce pour observer ce qu’il y avait sur les étagères, les meubles. Ce qui décorait partiellement les murs. C’était comme une chambre d’enfant mais… que cela ne pouvait clairement s’afficher. Il y avait quelques photos. C’était une autre facette de Jaeden que je découvrais ce soir. « Est-ce que c’est ici que cela a commencé ? » Je regardais le lit ne pouvant m’empêcher d’imaginer ce dont il avait pu être témoin. C’était un pan de l’histoire de Jaeden qui ne me dérangeait pas. Mais je n’osais jamais vraiment le questionner à ce sujet qui était un peu particulier. De peur de le mettre mal à l’aise. Et pas que ma curiosité soit mal placée… Je m’inquiétais juste de son passé, de son histoire et du trouble que cela avait pu lui causer. Après tout, il refusait tout contact avec une femme au début que nous nous connaissions. Je jouais volontairement à le choquer de vulgarité sexuelle à l’époque car j’avais bien compris que cela le mettait mal à l’aise. Loin de me douter qu’elle en était la véritable raison… « Tu n’es pas obligé de me répondre si cela te met mal à l’aise… Je ne veux pas te blesser. C’est juste que… Je n’ose pas trop te parler de tout ça mais je me suis toujours demandé si tu le vivais bien à présent. Si tu n’en gardais pas un certain traumatisme en quelque sorte… » Je ne voulais pas le gêner avec mes questions bien sûr. Mais le lieu me poussait à délier ma langue à ce sujet. Même si je n’osais clairement pas poser cette question qui était toujours la même : comment une mère avait pu faire ça à son fils ? Sans juger la situation. Je ne connaissais sûrement que la partie supérieure de l’iceberg sans en savoir l’essence même. Mais je voulais savoir. Je voulais tout connaitre de lui.


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Lun 1 Juin - 21:44


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Aeden  X - Décembre 2019
Cette visite se passait plutôt bien, même trop bien si quelqu’un voulait ton avis, manquerait plus que ta mère raconte comment tu étais petit sorte deux, trois photos et la se serait le pompon et à coup sûr Anjelica n’en perdait pas une miette, les femmes pouvaient être fatale quand elles se liaient entre elles n’est-ce pas ? Et tu sentais qu’il n’y avait qu’un pas pour que ce soit le pas ici. Fort heureusement il vint l’heure de passer à autre chose, l’heure avançait et tu voulais faire visiter les lieux à la jeune femme qui t’accompagnais. De plus comme le disait ta mère, elle devait retourner à ses affaires, parfait ! Tu souris alors qu’Anjelica dis que ta mère à l’air gentille avant de hocher la tête et de répondre « Elle l’est. » Affirmais-tu alors. Bien sûr qu’elle était gentille, tu l’aimais plus que tout au monde, même si doucement Anjelica venait gagner une très haute place dans ton cœur également. A son baiser sur ta joue, tu portais sa main à ta bouche et déposais à ton tour un baiser sur cette dernière avant de lui faire visiter les lieux. Evidemment pour certains tu ne rentrais pas dans les détails, elle n’avait pas besoin de dessin pour savoir comment ça se passait dans une maison close n’est-ce pas ? Et encore tu avais fait en sorte de choisir un moment particulièrement calme, tu ne voulais pas la choquer, elle avait déjà vue pas mal de choses dans sa vie bien entendu, mais le monde dans lequel tu avais grandi était vraiment quelque chose qui était à part… Dont elle pouvait imaginer, mais elle serait très vite loin du compte bien évidemment et tu préférais que cela reste comme ça. Tu finissais bien entendu par ta chambre, un endroit chargé en souvenir… Il s’en était passé des choses ici, ces murs refermaient nombre de secret et même si Anjelica ne pouvait pas les deviner, tu avais l’impression qu’en regardant cette chambre, elle pourrait lire en toi et voir les méandres de ton passé… Sa question t’étonne finalement, est-ce que se serait celle que tu aurais choisi ? Tu n’étais pas certain, tu réfléchissais néanmoins à la réponse…

« Oui… Non… Un peu des deux, cet endroit était à la fois mon repère et mon refuge mais aussi une prison… »
Du moins c’était comme cela que tu la voyais, tu n’avais pas été emprisonné à proprement parlé, mais tu avais été le prisonnier de ta vie, celle que tu menais ici. Ton regard se pose sur la silhouette d’Anjelica qui regarde autour d’elle, tu ne la lâche pas du regard te demandant ce qu’elle pouvait voir, quel effet cela lui faisait… Et puis vint une autre question, celle-ci tu pouvais t’y attendre après tout, c’était logique qu’elle y pense, tu allais t’asseoir sur le lit avant de touché une peluche que tu aimais beaucoup quand tu étais gamin. « Non. » Répondais-tu tout d’abord sans rien ajouté de plus et puis après quelques secondes, le temps pour toi de faire le tri dans tes pensées, tu reprenais la parole. « Cela a commencé dans une des chambres des filles d’ici. Mais avec le temps… Il arrivait parfois que je n’ai d’autre choix que d’emmené quelques clients ici. » C’était plutôt rare, mais des fois il y avait trop de monde, toutes les chambres étaient prises et alors tu n’avais pas eu vraiment le choix. Alors que tes souvenirs dérivaient un instant, ce fut la voix d’Anjelica qui te ramenait à l’instant présent. Sa voix était… Particulière dans cette chambre, comme si elle venait d’ailleurs, la voix d’un ange dans un endroit empli de pêcher… Et elle te faisait tellement de bien, tu aurais tellement aimé l’entendre lorsque tu étais plus jeune, peut-être t’aurait-elle sauvée de tes démons ? Tu te levais avant de répondre, délaissant cette peluche qui appartenait au passé, venant vers elle… Tu lui prenais alors les mains et ton regard s’accrochait au sien.

« Je ne veux pas que tu es peur de me poser la moindre question. Demande et je répondrais, je ne veux pas te cacher quoique ce soit et tu as le droit de savoir. » Il y à une époque où tu n’aurais pas desserré les dents, une époque où tu aurais refusé de parler. Mais à présent c’était différent, tu avais confiance en elle, tu te sentais prêts à lui raconter ton histoire aussi sombre soit-elle, parce qu’elle avait gagné cette place particulière dans ton cœur, tu n’avais plus peur de la façon dont elle pourrait te voir désormais… Elle t’avait déjà accepté malgré ton passé. Tu liais tes doigts avec les siens avant qu’un léger sourire se dessinent sur tes lippes. « Lorsque tu m’as connu, tu ne pouvais même pas poser tes doigts sur moi, alors je pense que oui, j’en garde un certain traumatisme très certainement… J’étais jeune, sans doute trop, je n’ai pas eu tout de suite des clientes, j’ai dû apprendre d’abord, mais… Chaque fois qu’on me touche, une femme en particulier, j’ai eu des clients homme aussi mais c’était moins… fréquent. Cela me ramène à ce qui se passait dans cette maison… A toutes ces femmes qui ont pu me toucher, me caresser, prendre le plaisir que je leur donnais… Et je ne le supportais pas. Je ne me supportais pas jusqu’à… Toi. » Levant sa main tu venais la poser sur ton torse. « Tu as commencé à me toucher et au lieu d’être totalement révulsé, une partie de moi te désirais, une partie de moi en voulait plus… » Tu serrais ses doigts entre les tiens. « Je ne sais pas ce qui était différent, mais… Tu m’as sauvé Zabini… Tu es la lumière qui a éclairé la pénombre dans laquelle j’étais… » murmures-tu alors en la vénérant du regard « Ma lumière. » Ajoutes-tu avant de te laisser tomber à genoux devant elle et de lâcher ses mains avant de venir encercler sa taille, collant le côté de ton visage contre son ventre. Tu ne voulais jamais être séparé d’elle…

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Anjelica Zabini
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Mar 2 Juin - 23:46


Finalement, échanger avec la mère de Jaeden n’avait pas été difficile. Elle s’était montrée avenante et surtout curieuse de la relation que nous avions tous les deux. Il fallait croire que le Evans n’était pas le plus bavard quand il s’agissait de parler de son couple. Et en même temps, je  n’en avais même pas vraiment parlé à mes propres parents. Nous échangions de façon courante des parchemins mais je n’entrais pas réellement dans les détails de ma vie privée. Cela avait tendance à rester assez professionnel. Par cheminée, nous parlions un peu plus de tout et de rien. Ma mère venait s'enquérir de ces choses là avec curiosité. Parfois Luca passait sa tête mais il ne restait que très peu. Il semblait ne plus réussir à me parler. Je le connaissais assez bien pour savoir qu’il s’en voulait de tout cela mais je n’avais pas vraiment les moyens d’échanger avec lui. Il répondait peu à mes lettres. S’éclipsait des réunions via cheminée… La famille et la distance, ne faisaient pas bon ménage en ce moment. Jae semblait très proche de sa mère malgré tout ce passif et cela faisait plaisir à voir. Même si je continuais à me poser beaucoup de questions. Je lui souriais alors qu’il me confirmait qu’elle était gentille et lui lançait un regard doux alors qu’il embrassait ma main.

Je le suivais sagement de pièce en pièce cherchant à ne pas m’imaginer le pire à chaque qu’il pouvait ouvrir une nouvelle porte. Jusqu’à la dernière, celle qui donnait sur sa chambre. J’avais observé le lieu, curieuse de voir ce qui constituait son enfance. Mais il fallait reconnaitre que la pièce était assez simple. Il aurait vu la mienne… Pleine de posters des chanteurs à la mode de ma jeunesse, des photos de tes amis, des mots, des dessins. Une folie qui avait souvent fait hurler ma mère avant qu’elle ne finisse par abdiquer. Ici, c’était presque austère pour une chambre où un petit garçon avait grandi pour devenir un homme. Mais il était certainement devenu un homme bien trop vite. Des tas de questions se bousculaient dans mon esprit mais je n’osais pas en poser la moitié. Je finissais malgré tout par demander s’il avait été heureux ici. S’il n’en souffrait pas encore de tout cela. Je l’écoutais avec attention et le regardais s’asseoir sur son lit, cette peluche entre les mains. Un frisson parcouru ma chair alors que je l’imaginais enfant dans cette posture. Seul au milieu de cette orgie. La chair de poule parcourut mes bras alors que je me le représentais entrer ici avec une cliente.

Je resserrais doucement mes mains autour des siennes alors qu’il venait me rejoindre. Alors qu’il liait ses doigts aux miens, je tirais doucement ses bras dans mon dos pour qu’il m’enlace, posant ma tête contre son torse. « Je ne veux pas que tu replonges dans ces mauvais souvenirs à cause de moi. » Je répondais doucement alors qu’il me disait que je pouvais lui demander n’importe quoi. Lorsqu’il reprenait la parole, je m’écartais un peu pour l’observer dans les yeux. Je me souvenais parfaitement de cette période où il ne supportait pas que je le touche. Cette soirée où il m’avait rejeté sur la moto m’avait particulièrement marquée sans que je ne puisse réellement comprendre ce qu’il se passait dans sa tête à cette époque. Vous en aviez fait du chemin depuis. « Il a fallu que tu tombes sur une Italienne clichée à souhait qui passait son temps à te toucher… » Par des gestes parfois du quotidien, innocent au départ. Plus nous nous prenions la tête, plus j’avais joué sur cette corde sensible juste pour l’emmerder… loin de me douter de ce qu’il se tramait dans son esprit. Mon coeur s’emballait à mesure qu’il parlait. Ses paroles, ses mots me touchaient au plus profond de mon myocarde. Il battait à tout rompre au creux de ma poitrine, c’en était presque douloureux. Quand il m’appela sa lumière, j’en eu le souffle coupé. J’appelais moi même Luca, mia Luce… Je savais pertinement l’importance que cela me donnait dans sa vie et j’en avais presque le tournis.« Jae… » Je laissais un murmure s’échapper d’entre mes lippes alors qu’il tombait au sol devant moi, sa tête venant se poser sur mon ventre, m’encerclant de ses bras. Je passais doucement mes mains dans ses cheveux pour le caresser. « Je me souviens de tout, tu sais ? Même des fois où je jouais de ça pour te blesser. Je suis désolée pour ça d’ailleurs…. Mais Jae… » Doucement mes mains venaient encercler son visage pour le relever légèrement afin de plonger mes prunelles dans ses belles iris si claires. « Est-ce que tu te rends compte de tout ce que tu as fait pour moi Evans ? » Je souriais en reprenant son nom de famille comme il avait repris le mien. « Je ne sais même pas comment j’aurais résisté à ces derniers mois sans toi. J’ai toujours considéré que mon unique pilier dans ma vie était Luca… Jusqu’à ce que tu arrives en bousculant tout ce que je pensais acquis. Tu es devenu mon autre pilier… Tu as compensé tellement de vide en moi… » Lui dire qu’il prenait autant de place que Luca, c’était pour moi quelque chose de très significatif. Il savait à quel point mon frère et moi étions fusionels. A quel point son départ m’avait affecté. Et puis, il n’y avait pas que ça… Il m’avait tellement cernée alors qu’il avait su pour Andrea. Tellement épaulée, accompagnée, guidée… Je ne voulais pas lui voler ses mots mais lui aussi avait été une lumière mais il n’avait pas fait qu’éclairer ton chemin. Il avait été ce bâton sur lequel on s’appuie pour avancer. Ce tuteur qui permet de se redresser, de grandir. D’avancer. « Ti amo più della vita. Je t’aime plus que la vie. » J’avais repris en anglais mon accent roulant sur mes mots mais ils ne semblaient pas assez forts, ni assez puissant pour lui exprimer à quel point je pouvais le porter dans mon coeur.


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Dim 28 Juin - 13:59


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Aeden  X - Décembre 2019
« Ces souvenirs sont en moi Anje’, ils ne disparaitront pas comme ça, que j’en parle ou non, ça ne change pas grand-chose. » Et puis quelque part tu ressentais ce besoin qu’elle sache. Tu sentais qu’il était temps de lever le voile sur cette partie de ton passé qui était bien sombre. Si quelqu’un devait savoir jusqu’au moindre recoins c’était bien elle. Elle était en droit de savoir… Tu répondais donc au mieux à ses questions, te dévoilais sans retenue, tu n’en avais plus besoin, quelque part elle avait fait tomber les barrières qu’ils pouvaient y avoir entre vous. De ton côté il n’y en avait plus une seule en tout cas. Alors tu lui explique comment grâce à elle tu as évolué, comme grâce à elle tu n’étais plus le même homme qu’il y a quelques mois… Alors que je parlais de nos débuts qui n’avaient pas été si simple que cela, sa remarque t’arrachait un sourire. « Oui, on aurait pu croire que le destin se fichait de moi et mettant sur mon chemin, mais au contraire, je crois qu’il m’a permis de rencontrer la femme qu’il me fallait. » Admettais-tu tout en continuant de sourire avant de continuer sur le ton de la déclaration. Bon sang ce que tu pouvais l’aimer. Tu ne l’avais pas vu venir, tu ne l’avais pas sentis prendre autant de place et à présent tu avais cette sensation que si ton myocarde battait en cet instant ce n’était que grâce à elle, comme si c’était elle qui le faisait battre avec son amour. Tu te laissais tomber à genoux, inversant volontaire cette domination que tu imposais sans même le vouloir dû à ta carrure, la plaçant au haut de ton piédestal, parce qu’elle représentait tellement à tes yeux. Elle t’avait sauvé de la noirceur de ton passé. Elle t’apportait de l’espoir, une vie meilleure… Tu savourais chaque caresse qu’elle passait dans tes cheveux, ne craignant plus à aucun instant son contact loin de là. Quand elle reprit la parole, c’était pour s’excuser de son comportement avant que vous soyez ensemble et qu’elle connaisse ton passé, elle avait trouvé ta faille et avait appuyé là où ça faisait mal, chose que n’importe qui aurait fait, tout comme toi d’ailleurs… Tu haussais donc les épaules, il y a longtemps que tu avais oublié tout cela, que tu n’y pensais même pas.

« Il n’y a rien à pardonner mon amour. » Murmures-tu alors pour simple réponse, les derniers mots roulant sur ta langue. Ses doigts viennent relever ta tête et tu te laisses faire docilement, ses prunelles viennent alors chercher les tiennes et tu te noies un instant dedans. A sa question tu fronces les sourcils sans comprendre avant qu’elle ne continue sur sa lancée, tu ne t’étais pas forcément rendu compte que tu étais aussi important pour elle. Certes tu l’aidais, tu faisais au mieux, tu savais qu’elle t’aimait, mais tu… Quelque part tu n’étais pas rendu compte que toi aussi tu avais pris autant de place dans sa vie. Tu te relèves alors sans quitter son regard un seul instant venant doucement poser tes lèvres contre les siennes dans un baiser tendre. « Et je continuerais, tant que tu en auras besoin. » Répondais-tu alors dans une promesse que jamais tu ne la laisserais seule, jamais. Tu savais que la perte de Luca l’avait affectée, tu ne voulais pas être celui qui l’achèverait pour de bon avec un énième obstacle à surmonter. Lorsqu’elle reprit la parole, c’était en italien et si tu en comprenais les premiers mots, la suite de la phrase en revanche était un peu plus flou pour toi, du moins… Jusqu’à ce qu’elle traduise et parce que ce que tu n’avais pas de mot assez fort pour exprimer ce que tu ressentais, tu t’approchais une nouvelle fois de sa bouche. En prenant ton temps, savourant ce petit instant ou tous les deux vous saviez que vous allez vous embrasser et ou cette attente devenait de plus en plus frustrante, jusqu’à ce que tes lippes s’emparent des siennes. Si la passion animait ce baiser en revanche, il n’y avait pas l’envie, le désir qui faisait comprendre que vous alliez aller plus loin. Qu’on ne se méprenne pas, faire l’amour à Anjelica, tu en avais toujours envie, mais pas ici, pas dans cette chambre, pas avec tout ce que ces murs avaient vu de toi. Non ce baiser avait quelque chose d’encore plus précieux que tout le désirs que tu aurais pu ressentir pour elle en cet instant. Ce baiser contenait tout ton amour que tu déversais à travers ses lèvres, que tu exprimais avec ta langue qui venait étreindre la sienne, tu l’embrassais à en perdre haleine, tu la serrais avec force contre toi, délivrant un message qui devait être criant, tu l’aimais et tu ne voulais pas la perdre, jamais… Lorsque ta bouche quitte la sienne, tu poses ton front contre le sien tandis que tes doigts cajolent sa joue.

« Est-ce que tu veux qu’on rentre chez nous ? »
Demandais-tu en utilisant nous parce qu’à présent il n’y avait plus que vous deux au-dessus du garage. « Ou peut-être as-tu d’autres questions ? » Elle pouvait aussi les poser en chemin si elle préférait, en tout cas tu ne reviendrais pas sur ce que tu avais dit, elle pouvait poser toutes questions qu’elle désirait…


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Anjelica Zabini
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Sam 4 Juil - 13:57


Mes yeux se perdent dans l’ambre de ses iris. Jamais un homme ne m’a semblé si important dans ma vie. Lorsqu’il me dit que ces souvenirs seront à jamais en lui, ça me fait mal. Car je voudrais pouvoir effacer cela de sa mémoire. Ces choses qu’il a du faire durant une période de sa vie qui l’ont tant marqué, aujourd’hui encore. Au bien sûr, un simple coup de baguette permettrait de tout oublier. Mais que serions-nous si nous y avions recours à chaque fois ? Que serais-je aujourd’hui si j’avais retiré Andrea de ma vie ? Si je l’avais estomper, si j’avais oublié ces derniers instants avec lui ? Jamais je ne serais ici avec Jaeden. C’était certain. Il fallait apprendre à se construire. Se reconstruire. Les embuches nous construisaient. Nous fortifiaient. Elles faisaient de nous ce que nous étions. Et si la douleur, l’absence, le manque étaient toujours présent, je savais que j’avançais avec ce lot de souffrances. Il en était de même pour Jaeden. « Mais si en parler peut te faire du bien, saches que je suis là pour t’écouter… »

Lorsqu’il parla du destin qui se fichait de lui, je laisse un sourire étirer les traits de mon visage. Oui clairement quand il avait débarquer dans ma vie, je m’étais dit la même chose. Je ne sais pas ce qui a fait qu’on s’est tout de suite autant détesté. Il me rendait folle de rage avec ses remarques. Je le rendrais sans la moindre pitié. Parce que je suis comme ça. C’est dans ma nature. Cette impulsivité qui m’anime, qui m’amène parfois à faire les pires conneries. Et puis Luca semblait ne jurer que par lui et cela me rendait dingue qu’il se fiche de mon avis. Pire quand il m’a sauvé la vie… Je la haïssais de lui être redevable. Pourtant malgré tout, il m’avait aidé… De la même façon qu’il m’avait aidé alors que j’étais revenue blessée de m’être battue avec Eliael. Tout comme je l’avais ramassé également… A tour de rôle. Petit à petit. Dévoilant mes faiblesses comme lorsque j’avais pété littéralement un câble lors de cette course. Que j’avais fini chez lui et qu’il avait semblé me comprendre mieux que quiconque. Lentement, nous nous étions apprivoisés. Nous avions appris à nous faire confiance. Farouches au départ. Et pourtant si complémentaires. Si différents mais tant en harmonie. Je ne saurais expliqué ce qui avait été différent de toutes mes autres aventures. Mais le coeur à ses raisons que la raison ignore… Le cerveau ne commande plus, il n’a plus le contrôle. Seuls les sentiments viennent guider tout le reste. Chaque geste, chaque pensée. « Ce destin fait bien les choses il faut croire. » Ma main glisse sur son visage, lui rappelle tout ce qu’il a pu faire pour toi depuis que nous nous connaissons. Il se relève sans lâcher mon regard un seul instant. C’est étrange de confesser à quel point je l’aime dans un tel endroit. Vestige de passé trouble. Doucement, il s’approche, lentement. Nos iris sont accrochées. Nos coeurs dans l’attente de ce baiser synonyme de promesse. Symbole de notre engagement l’un pour l’autre. Ses lippes rencontrent les miennes avec une saveur différente. Comme si nous venions de franchir un autre cap. Un tournant dans notre vie. Je repondais à son baiser qu’il m’imposait avec passion le laissant prendre le dessus sans réellement le réaliser. Le laissant s’exprimer à travers ce baiser que je réceptionnais le coeur battant. Il pulsait dans tout mon corps, se diluant dans mes veines. Son amour pour moi m’envahissait à travers ce qu’il me faisait ressentir, sa langue cherchant la mienne. Il ne le disait pas, mais je ressentais tout. Le silence plus puissant que n’importe quel mot qu’il aurait pu prononcer. Mes bras s’accrochent à ses épaules pour lui rendre avec vigueur la force de cette étreinte. Ma respiration est entrecoupée alors que le baiser prends fin. Son front contre le mien. Nos regards l’un dans l’autre. Mon palpitant bat un rythme abrasif dans ma poitrine. Je hochais doucement la tête alors qu’il proposait de rentrer chez nous. Acquiesçant silencieuse, trop émue et emportée par ce qu’il venait de me transmettre. « J’ai tout mon temps pour te poser des questions. » Soufflais-je alors lui disant implicitement que je ne comptais pas le lâcher de si tôt. Il faisait parti de ma vie à présent. Et cela me semblait à ce jour impossible qu’il en sorte. Il était devenu trop important pour moi. Trop centrale. Je ne me voyais plus avancer sur le chemin de la vie sans lui à mes côtés. C’était virale. Je l’avais en moi. Dans toute ma carcasse. Je me mouvais avec lui. C’était presque angoissant d’aimer quelqu’un à ce point. Si fort. Pourtant je réalisais en cet instant que c’était bel et bien le cas. Il était devenu ma chair, mon sang. Ma vie.


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