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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Prendre sa revanche || Robert & Lexi :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Alexis Fawley
Alexis Fawley
Sorcier neutre
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Métier : Cheffe du service de médicomagie légale de Sainte-Mangouste || Responsable d'une étude clinique sur le gène sorcier
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Lumos
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Lun 27 Avr - 17:29
J'aurai ma revanche, dans cette vie ou dans l'autre.
Robert & Alexis


Les cheveux relevés en un chignon serré et sophistiqué, habillée d'un tailleur noir chic et élégant ainsi qu’un attaché-case à la main, tu te diriges avec assurance vers le comptoir, le bruit de tes escarpins résonnant sur le carrelage propre. « Bonjour, que puis-je faire pour vous aider ? » demande l’agent d’accueil, caché derrière l’écran de ce que les moldus appellent un « ordinateur ». Tu connais le nom de cet étrange engin électronique car contrairement à bon nombre des sorciers, tu as toujours pensé qu’il fallait en apprendre plus sur ceux qui ne maîtrisaient pas la magie, ceux communément appelés des « moldus ». D’abord en prenant l’option « étude des moldus » lors de tes années à Poudlard, un choix qui en avait surpris plus d’un. Pour autant, ces connaissances s’avèrent encore plus indispensables par les temps qui courent et l’accroissement sensible des membres du Blood Circle. Tu t’évertues à penser que la connaissance des autres est l’unique moyen de mieux les comprendre, et si pour cela il fallait en passer par leur ouvrir le buste, tu n’y voyais pas vraiment d’inconvénient. C’est en tout cas la raison de ta présence ici. Tu manques de matériel. Cela fait quelques semaines que tu es passée cheffe de service à Sainte-Mangouste, te voilà désormais responsable du service de médecine légale. Si cela te confère certains avantages, tu ne pouvais te permettre de voler du matériel dans ton propre service. Alors tu viens ici, au Royal London Hospital. Ce n’est pas la première fois que tu te fais passer pour quelqu’un que tu n’es pas. « Amalia Hawkings, du service d’inspection sanitaire. » avances-tu d’une voix assurée, en tendant ce que les moldus appellent un passeport. Bien entendu, le tien est faux, tout comme ton nom et l’adresse qui y figure. « Ah oui, mais on ne vous attendait pas avant demain. » Tu souris doucement. Bien entendu, puisque tu n’es pas Amalia Hawkings. Ta baguette soigneusement dissimulée dans ta manche pointée vers la cervelle de l’agent, tu lances alors un sortilège de confusion. « Attendez je vais vous trouver votre badge.» Pendant qu’il cherche le précieux sésame, ton regard se perd à observer les autres personnes foulant le carrelage du hall d’entrée. Tu te sens bien parmi toutes ces personnes vulnérables. Les moldus n’étaient rien d’autres pour toi que des sujets d’expérience qui pourraient t’aider à obtenir des résultats scientifiques. Leur vie t’importait peu, mais pas moins que celles d’autres sorciers. Les théories sur la pureté du sang ne t’atteignaient guère. « Tout est en ordre Madame Hawkings.» dit-il en te remettant le badge. Tu relances un sortilège pour qu’il oublie toute trace de ton passage une fois que tu seras sortie de son champ de vision. Cette technique te paraît être plus intelligente que la précédente : tu ne peux plus te permettre de juste tuer l’agent d’entretien ou le médecin qui tombe sur toi pendant que tu fais ton shopping. Au moins, la couverture de l’inspection sanitaire était telle qu’on ne posait souvent que très peu de questions sur ta présence dans les locaux et que tu ne laissais pas des cadavres derrière toi.

Tu empruntes l’ascenseur et descends au sous-sol. Pourquoi les services de médecine légale sont-ils si souvent relégués aux pièces tristes et sans fenêtre ? Avec un léger sourire, tu imagines des cadavres dans les frigos à la vue de la populace. C’était une des raisons pour lesquelles les services de médecine légale étaient si peu visibles au public. Te concernant, cela te rassurait. Les morts parlent, les morts peuvent expliquer énormément de choses. Un corps transpercé de balles moldues ne ment pas, tout comme un corps criblé de coups. L’humain peut mentir sur la façon dont il a obtenu ses coups, mais jamais il ne pourra mentir sur la taille des hématomes ou sur leur emplacement improbable. Elle est tombée dans les escaliers. disait souvent papa alors-même que les marques violacées dans ton dos ne trompaient personne. Pour autant, personne n’avait jamais remis en cause sa parole alors même qu’elle ne dupait aucun membre du corps médical. C’est à ce moment-là que tu as compris en quoi l’influence d’un nom avait de l’importance dans la hiérarchie des hommes. Ce nom qu’on t’avait donné à la naissance, n’était que le reflet d’une ancienne notoriété, le prestige d’avoir eu dans la famille quelqu’un de célèbre. C’est dans ce sens que tu préférais les défunts : moins de considération, moins de privilèges, plus de vérité, plus d’exactitude.

Tes pensées divaguaient bien loin ce matin tandis que tu te rendais dans la réserve. Quelques instruments moldus te seraient bien utiles pour ta salle d’expérimentation personnelle. En plusieurs aspects, la médicomagie légale était proche de la médecine légale moldue, à tel point que la plupart du matériel utilisée dans ton service de Sainte-Mangouste se retrouvait également ici, dans ce simple hôpital moldu, qui était pourtant le plus grand de la capitale. Tu rentres dans la pièce où est entreposé ce dont tu as besoin. Puis, tranquillement, tu verrouilles la porte pour ne pas être dérangée. Plusieurs coups de baguette plus tard, grâce à un sort de téléportation, le matériel t'attendait déjà bien au chaud chez toi. Tu as presque tout trouvé. Peut-être que ce qui te manque se situe un étage plus bas. La mine réjouie, tu sors doucement de la pièce et continues ton périple à travers le dédale des couloirs. La tête dans les nuages, tu ne fais pas attention où tu mets les pieds et fonces dans quelqu’un. Furieuse, tu te forces à rester polie. « Excusez-moi, je ne vous avais pas vu ! » t’excuses-tu en relevant la tête. Ton souffle se fait soudainement bien court tandis que ta gorge s’assèche et que ton cœur cesse de battre. L’objet de tous tes cauchemars de trouve devant toi. Entre mille tu reconnaîtrais ce visage. Mais qu’en est-il de lui ? Se souviendra-t-il de ton visage cette fameuse nuit-là ? L’obscurité camouflait tes traits et tes cheveux n’étaient pas coiffés comme aujourd’hui, peut-être cela suffirait-il pour qu’il passe son chemin et ne te reconnaisse pas. Tu l’espérais de toutes tes forces, tu ne voulais pas griller ta couverture ici, et puis surtout, tuer un homme au beau milieu d’un hôpital moldu n’était pas très discret. Tu réfléchissais à toute vitesse à toutes les possibilités qui s’offraient à toi. Tu choisis la plus simple : la fuite. « Bonne journée. »

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Jeu 30 Avr - 23:06
Si le London Hospital était véritablement ma deuxième maison, ce n’était pas pour rien. Je travaillais ici depuis déjà un certain nombre d’années, j’avais mérité ma place et je me sentais à la fois craint et estimé, bref, c’était parfait.
Je n’étais pas un chef de service très ennuyeux avec le personnel. J’avais toujours aimé que les choses soient bien faites et je cherchais toujours à avoir un petit mot gentil pour chacun, en bon chrétien, en somme. Je ne voulais pas paraitre médisant, mais à côté de certains de mes confrères, je me trouvais tout de même plutôt bien sympathique. Parfaitement dans l’esprit des Évangiles, en réalité, j’allais vers les petites gens, je me montrais serviable et doux avec ces personnes, j’étais à l’écoute, comme tout bon diacre… Et lorsqu’il arrivait qu’un patient devant se faire opérer du cœur me faisait part de ses inquiétudes, je lui disais toujours de remettre sa confiance en Dieu. Je me montrais bienveillant, parce que c’était ce qu’il y avait de bien à faire pour permettre aux bons côtés de chacun de rejaillir.

Et lorsque j’étais de garde, comme aujourd’hui, il était évident que je prenais mon rôle très à cœur… c’était la moindre des choses pour un chirurgien cardiaque et le contraire aurait été un véritable comble. Mais je n’étais pas de ces médecins qui se prenaient de haut, non, j’aimais à croire que mon humilité de croyant s’alliait à merveille avec mon poste à responsabilités, que ce soit ici, au sein du London Hospital, ou en dehors, dans notre belle organisation du Blood Circle.

Régulièrement, je me rendais dans les couloirs, en cardiologie, pour rencontrer mes patients, ceux que j’avais opérés, mais également ceux que j’allais opérer. Le but de cela était de répondre à leurs questions et de tenter, autant que faire se peut, de calmer leurs angoisses très légitimes. Je prenais le temps d’expliquer concrètement ce en quoi consistait l’opération, ce que j’allais faire, avec des termes simples, pour permettre à la confiance de naître. C’était un des rôles des médecins que de rassurer les patients, et c’était important pour le bien-être de chacun que cela puisse se passer pour le mieux.
Bien sûr, j’avais déjà perdu des patients, aussi, pour des raisons diverses, Dieu avait préféré les rappeler auprès de lui plutôt que me laisser essayer de les sauver… Je n’allais pas à l’encontre de Ses décisions. Dans certains cas, tenter l’impossible était une cause perdue et il ne servait à rien de prier sainte Rita pour essayer de sauver une vie condamnée… Mieux valait prier pour le repos de son âme et pour la paix de sa vie éternelle dans le Royaume de Dieu.

Le cas qui me préoccupait ces derniers temps était celui d’un jeune garçon, un adolescent de dix-sept ans, souffrant d’une malformation du myocarde depuis sa naissance. Il arrivait à l’âge adulte, là où une transplantation pourrait améliorer sa vie quotidienne de façon plus que significative. En effet, la cardiopathie congénitale ne pouvait pas être véritablement traitée avant que la croissance du patient soit terminée. Alors, je pourrais agir.
Nous avions, dans l’hôpital, la chance de disposer d’une morgue où il n’était pas impossible de trouver un donneur compatible. Et je vérifiais régulièrement les listes de la morgue, pour vérifier si le don d’organes n’avait pas été refusé par le patient décédé, puis pour vérifier les données du dossier. Je savais qu’on avait amené dans l’après-midi un accidenté de la route, un motard qui était mort sur le coup. Son corps reposait au sous-sol et j’avais donc opté pour une petite visite dans ce service pour vérifier si ce motard pouvait être le sauveur potentiel du jeune Jeremy.

Et c’est là qu’eut lieu le choc. Oh, ce n’était pas grand-chose, bien sûr, une simple petite bousculade, dans le couloir, mais mon sang ne fit qu’un tour. Ce ne fut pas tant le visage qui m’interpela, mais avec la voix en prime, je ne pouvais pas nier les faits. Je connaissais cette personne. Et ce n’était pas de l’hôpital, non, pas du tout même.
Elle s’excusa, puis s’éloigna aussitôt, me souhaitant une bonne journée…
Je fronçais les sourcils. Je ne pouvais pas me tromper, cela n’arrivait pour ainsi dire jamais. Alors je l’appelais :


« Eh, attendez une minute… Ne soyez pas si pressée ! » Une minute… ou plus, car si je ne me trompais pas, cette femme n’avait rien à faire ici. Et son attitude de fuite semblait corroborer mon idée première.
Elle avait beau porter une blouse blanche comme la mienne, si elle avait été une de mes collègues, je l’aurais reconnue. Aussi tentais-je une petite ruse, pour vérifier mon hypothèse.
« Vous êtes la nouvelle responsable du service ? »

Je ne tenais pas à ce que nous soyons en conflit ouvert sans aucune raison, aussi me semblait-il essentiel de ne rien laisser au hasard. Et comme la morgue changeait de responsable dans les jours à venir, cela pouvait aussi être une simple coïncidence… Douglas avait terminé sa carrière, nous devions fêter son départ à la retraite sous peu, mais il y avait déjà une remplaçante pour son poste, et c’était quelqu’un d’extérieur. Alors, cela pouvait correspondre.

« J’ai besoin du dossier du jeune motard arrivé début d’après-midi. »

C’était la vérité, bien sûr, sans son dossier, je ne pourrais rien prévoir pour une transplantation sur Jeremy, mais je tenais beaucoup à aider ce jeune garçon, il me faisait confiance et je me voyais mal lui annoncer qu’une fois encore, la greffe ne serait pas possible pour lui… Il fallait souvent que je me démène pour parvenir à obtenir des organes en bon état et, bien que cela puisse sembler un peu déplacé, les accidents de la route offraient souvent de belles opportunités pour récupérer des cœurs humains en bon état. Surtout si le donneur était jeune et non fumeur. C’était là des petits détails qui pouvaient tout changer pour un patient en attente d’une greffe. Et des cœurs, on n’en trouvait pas à tous les coins de rue, malheureusement.

Comme je m’adressais à elle, je l’avais suivie, en me disant qu’elle allait bien s’arrêter et me faire face, pour que l’on puisse discuter entre personnes civilisées…

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Alexis Fawley
Alexis Fawley
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Lumos
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Sam 23 Mai - 12:57
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Robert & Alexis


C’est un putain de cauchemar. Mais tu ne te laisses pas intimider et tu conserves ton allure de guerrière ; fière, droite, une femme forte et indépendante. C’est ce que tu es devenue depuis trois ans, depuis cette fameuse nuit. Trois années durant lesquelles tu t’es battue comme une lionne pour ne plus jamais dépendre de qui que ce soit ou même de quoi que ce soit. Tu avais trop laissé le confort que procurait la magie te faciliter les choses… Tu ne peux t’empêcher d’y songer tandis que tu t’éloignes d’ici à petites enjambées, le bruit énervant de tes talons hauts cliquetant sur le sol. De trop grands pas risqueraient d’attirer l’attention et ce n’est pas ce que tu veux. Du moins, pas aujourd’hui. Il est là, il est l’homme de tes tourments, celui qui a tout fait basculer. Mais cette expérience t’a permise d’être plus aguerrie, plus … préparée. Alors que la lune éclairait les ruelles où il t’avait massacrée, tu t’étais jurée d’être plus méfiante et de ne plus laisser une telle chose se reproduire. L’intelligence ne suffisait pas pour réussir, il fallait aussi se montrer maligne, résistante et d’une force herculéenne. Plus jamais tu ne ferais la même erreur. Tu as la force désormais. L’intellect, tu l’as toujours eu. Et aujourd’hui, ton esprit vif et éclairé te suggère de partir. Partir pour mieux revenir, partir tout en sachant où il travaillait désormais. Cette lueur dans ton regard ne pouvait présager aucune des choses que tu aimerais lui faire : le tuer non pas dans l’immédiat, le faire souffrir oui. Lui faire ressentir la peur, l’angoisse, la crainte, l’épouvante. Le bourreau qui devient victime, la victime qui devient bourreau. Oui, il avait été la victime lors de votre première rencontre mais tu n’avais pas été assez rapide, pas assez forte. Il avait su retourner la situation en quelques secondes et tu étais devenue la proie, la traque avait alors pris une autre tournure. Tu avais cru voir la mort en face même si tu avais finalement réussi à t’échapper. La peur était l’unique émotion qui te faisait encore réagir. C’était ce sentiment qui t’avait poussé à t’entraîner si fort. Tes muscles s’étaient développés, ta force s’était décuplée, et ta rage s’était multipliée. Tu n’étais plus la jeune femme d’il y a trois ans, tu n’étais plus cette faible petite chose dépendante d’un bout de bois. Tes couteaux dissimulés sous ta ceinture, tu étais prête à les dégainer à la moindre occasion. Tout comme ta baguette, tranquillement à l’abri dans une poche de ta chemise à la hauteur de ton avant-bras. Tu pouvais l’utiliser à tout instant. Mais pour le moment, tu préférais faire profil bas.

Il y a deux ans, lorsque tu avais eu la force et le courage pour confronter l’homme qui t’avait fait perdre ton assurance et tes repères, tu l’avais cherché. Tu avais dans un premier temps désirer ardemment le tuer, uniquement dans le but ultime de reprendre le contrôle ; éliminer la menace, faire taire l’effroi. Mais tu n’avais jamais pu trouver sa trace. C’était même à se demander si tu y avais mis toute la bonne volonté. Inconsciemment, tu savais que si tu ne l’avais pas trouvé avant, c’était peut-être parce que tu ne le voulais pas. Tes anciens démons ressurgissent avec une telle violence que tu serres doucement les poings pour ne pas sombrer.

Il était là, juste derrière toi. Il portait la blouse des personnes qui travaillaient ici. Tu étais même étonnée que vous ayez des « intérêts communs », un « médecin » comme les moldus appelaient les individus qui les soignaient. Il travaillait lui aussi dans un hôpital donc… Un plan commence à se construire dans ton esprit et avec ingéniosité, tu songes à comment tu reviendras le chercher. Car désormais, tu es prête. Prête pour une revanche. Mais pas maintenant. Pas tout de suite. Pour le moment, il faut partir. Mais lui, ne semble pas en avoir décidé autant et se lance à ta poursuite. « Eh, attendez une minute… Ne soyez pas si pressée ! » Putain.   « Vous êtes la nouvelle responsable du service ? J’ai besoin du dossier du jeune motard arrivé début d’après-midi. » La fuite n’était plus une option, peut-être valait-il mieux jouer le jeu. Après tout, tu étais également passée maîtresse dans l’art de la manipulation. Tu te demandes si tu vas réussir à garder ton sang-froid avec ses yeux fixés sur toi. Tu te retournes tranquillement vers lui en expliquant, tout sourire : « Du tout ! Je suis employée par l’état pour vérifier vos installations et effectuer une inspection sanitaire. » Tu pointes ton badge épinglé sur ta poitrine, celui que t’a donné la femme de l’accueil. Se fondre dans la masse est l’unique solution que tu envisages désormais. « Amalia Hawkings. » déclares-tu en lui tendant la main pour la serrer. Il ne peut rien contre toi. Ce prénom est inventé, tout comme tout ce que tu viens de dire. Tu pouvais toujours prétendre être une nouvelle salariée. Tu espères néanmoins qu’il décline son identité à son tour. S’il le fait, cela serait encore plus facile de retrouver sa trace la prochaine fois que tu reviendras. « C’est la première fois que je viens ici, j’avoue que je suis un peu perdue ! C’est si grand ! » ajoutes-tu, toujours le sourire aux lèvres. « Je travaillais à Oxford avant, je viens d’arriver dans la capitale. Pas facile de s’y retrouver ! » Voilà deux ou trois bobards servis sur un plateau. Tu es convaincante, du moins tu l’espéres. Tu avais toujours été douée pour le mensonge. Tu ne poses pas de questions. Tu ne demandes pas son nom, ni son emploi. Le but de la manœuvre est simple : terminer cette conversation le plus rapidement possible. Partir pour mieux revenir. « Sur ce, je vais vous laisser travailler, j’ai moi-même encore beaucoup à faire à cet étage. » Tu ne sais pas pourquoi, mais tu sens que cette conversation va mal tourner. Peut-être parce que ton cœur bat la chamade et tente de sortir de ta poitrine. Pourtant, tu ne laisses rien paraître.


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