Décrivez ici le caractère de votre personnage sous la forme de votre choix ~ (250 mots minimum)
Maëlle c’est le genre de personnes qui passe inaperçue, parce qu’elle le désire ainsi. Elle a conscience de qui sont ses parents mais elle évite d’en parler, ne voulant surtout pas braquer les projecteurs sur elle, c’est une demoiselle modeste, essayant de toujours faire de son mieux pour faire plaisir aux gens. Et pourtant si elle semble aussi calme que l’eau d’un lac, si on la pique à vif ou qu’on attaque ses principes, elle est capable de se rebiffer. Alors bien sûr, dans ces moments-là, elle n’est pas des plus impressionnantes malgré tout et il n’est pas rare de réussir à avoir le dernier mot parce qu’elle n'est pas une experte dans les conflits, loin de là, mais elle sera très contente d’elle parce qu’elle aura réussi à dire qu’elle n’était pas contente comment ça il lui en faut peu, hé ho ça va hein, elle fait de son mieux. C’est sûrement une raison pour laquelle, elle se fait rapidement des amis, ne cherchant pas vraiment le conflit, c’est une personne sur laquelle les gens peuvent compter lorsqu’ils en éprouvent le besoin. En revanche, il y a des limites qu’elle aura du mal à franchir, désobéir aux ordres ne lui pose pas réellement de problèmes en soi, mais elle sait très bien que si ça revient aux oreilles de ses parents, la gueulante qu’elle recevrait ne serait qu’un avant-goût des problèmes qui l’attendraient quand elle rentrerait à la maison. Elle a été éduquée de telle façon que sans les craindre réellement, elle sait très bien où est sa place et qu’elle a plutôt intérêt à y rester, en clair, elle est prudente lorsqu’elle agit. Par contre, lorsqu’elle décide d’aller au bout de ses idées, un non est un véritable non, ah il y en a pas souvent des non mais elle n’en démordra pas quand il y en a un et c’est bien le seul moment où elle est butée et qu’elle ne lâche rien – ce qui est d’ailleurs assez déstabilisant vu qu’habituellement elle est plutôt conciliante.
Depuis sa plus tendre enfance c’est aussi une grande fan de Quidditch, en même temps son père étant un joueur de Quidditch professionnel, elle a été à bonne école. Elle a été contactée par plusieurs équipes aux états unis mais, pour le moment, préfère apprendre un métier, au cas où elle ne serait pas à la hauteur en tant que joueuse professionnelle, et ne pas prendre le risque de ne pas avoir de quoi rebondir. Néanmoins, elle s’entraîne toujours pour ne pas perdre tout sa condition physique Est-ce que je marque ici qu’elle fait du footing ou c’est pas top ?
Que ce soit dans le domaine sportif ou dans ces études – ou dans ses relations hein – elle se bat réellement pour réussir ce qu’elle entreprend, n’étant pas très friande de l’échec, quel qu’il soit s’il lui arrive de blesser quelqu’un, indépendamment de sa volontéoui parce que si elle le fait volontairement, c’est plus la même elle va essayer de réparer ses erreurs. Chose démontrant qu’elle est un brin naïve, elle ne se rendra pas forcément compte que les gens ont parfois des idées derrière la tête et dans ces moments-là, aura bien besoin de l’aide de ses amis pour ne pas se faire marcher dessus.

Sous la forme d'un rp, veuillez nous raconter un souvenir marquant de votre personnage, quelque chose qui a changé/marqué sa vie à jamais. (350 mots miniumum)
Beaucoup, beaucoup de stress, le regard observant son reflet dans le miroir. Si elle avait choisi elle-même la robe et que sur le moment, elle la trouvait magnifique, maintenant, elle doutait. Est-ce que c’était trop ou pas assez ? Comment savoir si c’était le genre de robes qu’il appréciait. Le poids dans sa poitrine ne voulait pas partir, elle était tendue, comment ne pas l’être ? Est-ce que lui aussi était tendu à l’idée de mal faire quelque chose ? La question ne se posait décemment pas et surtout pas d’entrée de jeux, peut être dans dix ans, elle lui dirait la vérité, qu’elle avait craint de mal faire les choses. Cette pensée eut au moins le mérite de la faire sourire avant que la porte ne s’ouvre sur son père qui regarda sa fille avec un sourire bienveillant, empli de fierté « Je suppose que si je t’ébouriffe les cheveux et que je te décoiffe, tu vas me maudire. »  Ce n’était pas peu dire, vu le temps que Maëlle avait passé à se préparer, aidé, il est vrai, de la magie, mais tout de même. Elle se contenta de questionner « Est-ce qu’il y a un effet wouahou quand tu m’as vu ? » Conscient du stress de son enfant, le père évita toute forme d’humour, hochant la tête avant de l’entraîner vers ce que Maëlle appelait depuis quelques semaines, son destin. Elle avait hâte de le rencontrer mais maintenant qu’elle y était, elle était plus stressée qu’une chouette qui va décoller pour la première fois.

Il faut dire qu’il y avait cette sensation d’immensité, lorsqu’ils arrivèrent avec ses parents au lieu de la réception. Maëlle sentit une boule se former dans sa gorge et une envie de se cacher sous la banquette de la calèche tirée par des sombrals… qu’elle ne voyait pas. Si enfant, elle se serait précipitée, pleine de curiosité, là, elle était planquée entre ses parents, se servant d’eux comme d’un rempart, sa main dans celle de sa mère, elle suivit le mouvement avec un mélange d’inquiétude et de curiosité. Niveau cible des regards, Maëlle n’avait jamais eu l’impression de l’avoir autant été… que ses parents le soient, oui, elle était habituée, son rôle à elle, c’était de ne pas faire de vagues, ne pas se faire remarquer et ça lui allait très bien. Sauf que là, les regards à tous, elles pouvaient les sentir sur son dos, elle était la cible. Son père accéléra le pas, nettement, tout heureux de voir ses amis et ce ne fut que lorsqu’il parla en Néerlandais que Maëlle se souvint que l’anglais serait banni pour ce soir. Elle aurait dû faire croire qu’elle n’était pas à l’aise avec les langues, ça l’aurait peut-être sauvé et elle n’aurait pas eu encore plus l’impression d’être mise en échec directement. Elle regarda les hôtes de la soirée quelques secondes, disant même bonjour, même si, au final, ce qui l’intéressait réellement c’était leur fils. Elle tenta bien de lui faire un sourire mais en fut incapable, trop crispée. Ce n’est que lorsqu’il s’adressa à elle que Maëlle répondit, en un mot « Merci. » Oui, elle savait qu’elle aurait dû dire enchanté de faire votre connaissance, son père lui lança un regard l’air de dire mais qu’est ce que tu fais ? Elle regarda donc sa mère en désespoir de cause, comme si elle allait lui souffler des choses à dire, aucun soutien ne viendrait d’ici, elle se pinçait les lèvres pour ne pas rire aux dépens du stress de la pauvre Maëlle. Le soulagement fut quand, finalement, les parents s’éloignèrent et qu’il ne resta que son fiancé. Elle cherchait ses mots pour dire quelque chose de gentil, lorsqu’il l’invita à danser. Le sourire cette fois-ci vint, oui il y était obligé, mais elle n’y pouvait rien à cette réaction physique, c’était plaisant.

Ce n’est qu’une fois à table que Maëlle se rendit compte qu’elle n’avait pas décroché tant de mots que ça, il allait se dire qu’elle ne faisait aucun effort. C’est décidé, elle allait lui poser des questions, quand il reviendrait. Sauf que voilà, il ne revenait pas. Sans arrêt, elle sentait le regard de ses parents sur elle, un peu stressant comme situation. Elle finit donc par se lever pour aller le chercher, peut être qu’il était tout simplement aussi tendu qu’elle et qu’à l’abri des regards, ils pourraient faire un peu connaissance. Oui ça serait mieux avec le temps mais il fallait bien un début à toute histoire. Elle était naïve, elle le su à l’instant où elle tomba sur la silhouette de son fiancé avec une fille. Elle resta immobile, son cœur se serrant doucement dans sa poitrine, il ne lui avait pas laissé la moindre chance. Leurs regards se croisèrent, assez longtemps pour que le message passe très bien dans l’esprit de Maëlle, IL faisait ce qu’il voulait. Elle savait bien que le risque de tout couple, c’est qu’un jour, on soit trompé mais pas si rapidement. Normalement, les gens ont aussi la décence de s’écarter lorsqu’ils se font prendre, pas lui, il détourna même le regard de Maëlle comme si elle n’était qu’une poussière pour mieux embrasser la demoiselle. Alors, c’était ça son avenir ? Devoir subir un con qui dès le jour de leur rencontre faisait voler en éclat tous ses espoirs.

Maëlle détourna les talons sans dire un mot, revenant dans la salle de réception, retournant à sa place, haussant même les épaules lorsque sa mère lui lança un regard appuyé. Elle observa tout, attentivement, pesant le pour et le contre. Puis, finalement, sa décision fut prise, tant pis pour les répercussions, elle ne voulait pas être un pantin. Lorsque l’adorable fiancé revint dans la pièce, le regard de Maëlle était rivé sur lui, cherchant quelque chose sur sa personne qui le trahirait, un vêtement froissé, du rouge à lèvres… mais rien… tant pis. Côte à côte, ce n’était à présent plus du stress qui envahissait Maëlle mais une profonde colère, couplée à de la tristesse, il est vrai parce qu’elle avait conscience de l’espoir de chacun ici, qui se traduisit par les propos de son futur-ex beau père. Elle prit la parole « Malgré tout le respect que je vous dois monsieur, jamais je n’épouserais votre fils.  » Si tout le monde la regarda, ce n’était pas dû à sa prononciation ni rien, mais bien à la bombe qu’elle lançait. Elle soutint le regard du maître des lieux, sentant celui brûlant de colère de son ex fiancé sur elle. En même temps, qu’espérait-il celui là ? Maëlle reprit donc la parole puisqu’on lui demandait des explications. « Cette alliance n’aura pas lieu.  » Et, pour la première fois de sa vie Maëlle imposa sa décision à ses parents, ne leur laissant pas le choix. Elle aurait des comptes à rendre, elle le savait mais tant pis, elle se leva avant de dire « Partons.  » et de filer, qu’il aille au diable cet idiot.