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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Tout acte a des conséquences. Tobias Towsen&Alexander Wilson  :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Lun 6 Avr - 16:25

Tout acte a des conséquences.
Tobias Towsen & Alexander Wilson
De la colère, de la haine même, voilà ce que ressentait Tobias, ce jour-là. Le mangemort savait quand il le fallait, garder son calme, être quelqu’un de posé et de réfléchit, mais là ce n’était pas possible. Ils étaient allés trop loin, le Blood Circle était allé trop loin. Pour Tobias, il y avait des limites à ne jamais dépasser, sa petite sœur en faisait partie. Quelque jour plutôt, il avait revu Amber, quelques jours plutôt il avait appris qu’elle c’était faite agressé par le Blood Circle. Ces cracmols ne c’était pas contenté de l’agresser, il était allé jusqu’à lui volait son sang, leur sang. Il était du devoir de Tobias de régler ça, au nom de sa sœur mais aussi au nom des Towsen. Après tout c’était lui l’aîné, c’était le mangemort, c’était donc à lui de s’occuper de cela, à lui de montrer au monde ce qu’il arrivait quand on s’attaquait au Towsen.
Il avait donc commencé ses recherches, Amber ne connaissait pas son nom mais elle avait été capable de décrire son visage. Cela lui avait suffi pour retrouver l’agresseur, les mangemorts n’avaient certes pas le nom de tous les membres du Blood Circle mais ils avaient quelques noms en tête, dont les dirigeants du Cracmol Circle. Alors avant de retourner aux Etats-Unis, Tobias mena son enquête il n’eut pas à chercher bien loin, l’agresseur était l’un des dirigeants du Cracmol Circle, Alexander Wilson. Leur tête était affichée au quartier général, une simple photo était affichée avec le nom et toutes les informations qu’avaient les mangemorts à son sujet.
C’est avec détermination que Tobias se rendit à ce fameux bar. Habillé comme un moldu, il y avait très peu de chance qu’il se fasse repérer, il se doutait bien qu’il ne faisait pas partie des personnes fichés chez les mangemorts, les chances que l’on connaisse son visage était assez infime. Au coin d’une table, il observait, à la recherche du moindre indice, d’une simple preuve pouvant lui indiquer l’emplacement du fameux Alexander Wilson. Puis il vu cette photo, une simple photo, de deux amis, deux simples amis en train de boire un verre dans ce bar, ici même. Ces deux amis, c’était notre chers Alexander ainsi que le jeune homme qui tenait ce joli petit bar. Un sourire cannacé se dessina sur le visage du jeune Mangemort, il savait comment faire venir Alexander Wilson, car à ce moment même Tobias était persuader d’avoir trouvé le point faible de son ennemi.
La nuit était tombée, la soirée était déjà bien entamée et le bar se vidait petit à petit. C’était le moment parfait, même si Tobias était enragé il ne perdait pas ses moyens, jamais. Le jeune homme avait passé l’après-midi à mettre au point son plan. Tout était prévu, Alexander Wilson apprendrait ce soir-là que tout acte a des conséquences. Comme aurait fait n’importe quelle client, Tobias, s’approcha du barman, avant de lui commander un whisky. Dix, c’est le nombre de moldu, qui restaient encore de ce bar, trop nombreux pour enlever le barman à la vue de tout le monde. Mais assez peu nombreux pour pouvoir lancer un imperium discrètement sans être vue. C’est ce que Tobias fit, sans plus tarder il amena le jeune barman à l’écart avant de transplaner avec lui.
Plus tôt dans la journée Tobias avait cherché un endroit calme à l’écart de tout, où il pourrait faire ce qu’il avait à faire sans être dérangé, mais qui puisse à la foi être trouvé par son ennemie sans trop de difficulté. Il choisit finalement un vielle appartement dans un quartier défavorisé de Londres, qu’il prit soin, d’aménager et d’insonoriser avant d’y amener son otage. Tobias arriva donc comme prévu de ce vielle appartement et ligota le barman avant de soulever l’imperium.

« Tu dois te demander ce que tu fais là hum ? sache que tu n’es qu’une victime collatéral et tous cela, tu le dois à  ton cher amis Alexander Wilson, la prochaine fois choisira mieux tes fréquentations… »

Le barman ne répondit rien, il était intelligent, le jeune homme ne rentrait pas dans le jeu, du mangemort. Tobias soupira, son plan ne s’arrêter pas à vouloir blesser l’ami du Cracmol, non il voulait que celui-ci le déteste pour ce qu’il allait lui faire subir.

« Excuse-moi j’en perd mes bonnes manières, moi c’est Tobias Towsen et toi, quelle est ton nom, moldu ? »


Aucune réponse sa victime restait muet comme une carpe. Tobias n’était pas sadique en tout cas pas autant que la plupart des mangemorts, il trouvait que souvent la torture était une perte de temps. Mais cette fois c’était différent, il devait faire comprendre que on ne marchait pas sur les pieds des Towsen. Sinon on en subissait la conséquence, sinon notre entourage en subissait la conséquence. C’est sans émotion que le mangemort lança le fameux doloris. Le moldu, cette fois ne put retenir sa langue, il criait à en perdre la voix, ses yeux ne reflétaient que de la souffrance, il exprimait la douleur comme il ne l’avait jamais ressenti auparavant. Tobias ne fit pas durer le supplice trop longtemps après tout, il n’avait aucun intérêt à le rendre fou.

« Ah me voilà rassuré ! Moi qui commençais à croire que tu étais muet… »


Sa victime gémissait encore, n’arrivant pas à retrouve son souffle. Tobias du quand même s’avouer qu’il aimait la sensation de puissance qu’il ressentait dans ce genre de moment. Avec un sourire mielleux, le mangemort continua :

« Vois-tu, moldu, Ton cher amis a décidé sans raison particulière de s’attaquer à ma petite sœur une gamine sans défense, il a enlevé et il lui a fait du mal, tu comprends maintenant pourquoi je suis obligé de lui rendre l’appareil ? »

Le barman ne disait toujours rien, mais il allait céder de toute façon.

« Bon, bon tu n’es pas obligé de me répondre, la seule chose que je te demande c’est d’utiliser cette chose, que tu as dans ta poche, et d’envoyer une jolie photo à ton ami, lui demandant de venir te sauver. »


Cette fois, le barman se décida enfin à répondre.


« Jamais de la vie »

Tobias soupira encore une fois, il n’allait tout de même pas passer y la nuit à ça ?

« Alors on est repartie. Endoloris ! »

Le moldu se remit à crier de toute son âme, se tortillant malgré les chaînes qui l’entourait, pourtant à aucun moment il céda, à aucun moment il dénonça son camarade. Pourtant il souffrait, comme il n’avait jamais souffert. Il criait, pleurait sous la douleur, mais jamais au grand jamais il ne préviendrait Wilson. Ça Tobias l’avait compris à la seconde où il lui avait adressé la parole, il ne le ferait jamais de lui-même, mais grâce à la magie Tobias n’avait pas besoin de son consentement.
Mais avant cela il laissa une chance au moldu de faire les choses de lui-même, pendant plusieurs heure Tobias enchaînait les Doloris, les coups dans la poitrine, mais rien à faire le moldu était borné. Quand l’aube commença enfin à se lever, Tobias arrêta tout cette mascarade. D’un simple imperio il pris le contrôle de l’esprit de sa victime, celui-ci pris son téléphone après avoir était détaché par Tobias, et pris une jolie photo de lui, défigurer qu’il envoya à son ami. Avec cette photo il prit bien soin d’y joindre l’adresse et surtout un joli petit message :

« Viens seule, désarmer et sans protection, sinon il me tue »


eden memories
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Anonymous
Invité
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Ven 17 Avr - 1:43
Tout acte a des conséquences
« feat Tobias Towsen »

La nuit a été bien trop courte quand Ange vient tambouriner à la porte de ma chambre, ce matin-là. Comme toujours, alerté au moindre bruit, je me redresse en sursaut et je pousse un grognement dépréciateur. Si je suis très reconnaissant envers mon frère de galère d’avoir eu la gentillesse de m’héberger ces dernières semaines, je dois pourtant bien admettre que ce petit rituel matinal ne me manquera pas. La mine renfrognée, je me masse les tempes, la tête bien douloureuse et encore trop noyée dans les effluves d’alcool consommé la veille. Quelques minutes plus tard, je me traîne hors du lit pour aller chercher mes affaires et m’enfermer dans la salle de bain. Comme à mon habitude, je passe sous la douche bien plus de temps que nécessaire, à frotter tel un forcené sur toutes ces foutues brûlures et cicatrices, comme si j’espérais qu’elles finissent par disparaître à force de m’acharner dessus.

Ce n’est qu’une bonne heure plus tard que je ressors de la pièce trop embuée et embaumée d’une odeur savonneuse et parfumée trop entêtante. Quand je débarque dans le salon, Ange est déjà parti travailler depuis un moment. Seule autre personne présente dans la pièce, Garnet assise en tailleur sur le canapé, à regarder des dessins animés. Enfin, Amber, devrais-je dire plutôt, vu les conneries devant lesquelles elle est en train de s’abrutir. Je passe devant elle sans m’attarder, peu désireux de me retrouver en tête à tête avec la personnalité trop enfantine et innocente de la jeune fille qui a souvent tendance à me mettre mal à l’aise. La voir ainsi ne me rappelle que trop bien les horreurs qu’on a vécu et qui ne cicatriseront jamais véritablement ni complètement.

Je me rends dans la cuisine où je commence par me préparer un café. Sur la table se trouve une assiette remplie de quelques pancakes, restes du petit déjeuner qu’a préparé le propriétaire des lieux au moment de se lever. Un sourire se fiche sur mon visage face à cette petite attention, alors que je mords dans l’une des crêpes épaisses sans même prendre le temps de la garnir. Ange aime la bouffe typiquement anglaise et je me doute bien que ce n’est pas pour lui qu’il les a préparés, mais pour ses deux locataires américains. Tandis que je me remplis le ventre, j’en profite pour jeter un œil à mon téléphone et aux quelques notifications qui s’y trouvent.

Un soupir désabusé franchit mes lèvres quand je m’aperçois que Keith m’a envoyé un MMS, quelques heures plus tôt. Voilà près de deux mois maintenant que nous n’avons plus de contact. Et si les premières semaines il passait son temps à essayer de me joindre et à saturer ma boite vocale, il semblerait qu’il ait fini par se décider à me laisser tranquille. A vrai dire, il fait même silence radio depuis déjà plusieurs semaines. Je suis donc aussi étonné qu’agacé de le voir à nouveau essayer de tenter sa chance. Un tel changement de comportement de sa part pousse néanmoins ma curiosité à vouloir savoir ce qu’il me veut, plutôt que de simplement effacer le texto. Je me décide alors à ouvrir le message. La photo que je trouve et la phrase qui l’accompagne manquent de me faire m’étouffer avec mon café.

Mais qu’est-ce que c’est encore que ces conneries ?! Il n’a sérieusement rien trouvé de mieux à faire pour essayer d’éveiller ma pitié ? Ce n’est pourtant pas son style, ce genre de blagues vaseuses. Rageusement, je commence à marteler l’écran de mon portable des chiffres qui composent son numéro. Après quelques sonneries, je tombe sur la messagerie. « Mais t’es un grand malade ! T’as rien trouvé de mieux, sérieux ?! » Je raccroche en balançant mon téléphone sur la table, encore plus énervé qu’il y a quelques instants. Amber me lance un regard interrogateur et d’un geste empressé, je lui fais signe de retourner à ses débilités. Putain, mais qu’il est con, ce Keith ! Le pire, c’est que son manège fait son petit effet. Après avoir jeté un œil hésitant à mon cellulaire, je l’attrape et j’appelle de nouveau mon ami. Encore une fois, pas de réponse. « Rappelle-moi ! Je vais te tuer, putain ! » Cette fois, je garde mon portable à la main et je commence à faire les cent pas, à l’affût du moindre appel.

Et si c’était pas des conneries ? S’il lui était vraiment arrivé quelque chose ? J’ai quand même du mal à imaginer qu’un type comme Keith ait réussi à se mettre dans une situation pareille. C’est pas le genre à chercher les problèmes, bien au contraire. Malgré tout, je commence sérieusement à m’inquiéter. Une fois de plus, je craque et je tente de le joindre, en vain. Ce coup-là, je n’insulte pas sa messagerie, mais je me précipite dans l’entrée, maintenant déterminé à me rendre à l’adresse indiquée. Si c’est une putain de blague, un moyen désespéré de chercher à reprendre contact, je vais lui refaire le portrait encore plus salement qu’il n’y paraît sur cette foutue photo. A la va-vite, j’enfile ma veste et je me chausse. Je vais récupérer mon arme, laissée jusque là sous mon oreiller. En repassant devant le salon, j’interpelle Amber. « Je dois sortir, fais pas de conneries. » Puis, je quitte la maison précipitamment.

A peine ai-je démarré la voiture que je me lance sur la route sans même prendre le temps de faire chauffer le moteur. J’ai l’habitude de conduire vite, mais là, on pourrait presque penser que je suis sur un circuit de course. Je grille tous les stops, les feux, les priorités. Je manque d’emboutir un bon nombre de véhicules en chemin et même de renverser quelques piétons. Quand finalement, j’arrive à destination, je me gare presque entièrement sur le trottoir dans ma précipitation. Je me jette hors de ma voiture et je cours jusqu’à l’entrée du bâtiment. Sans prendre la peine de m’arrêter devant l’ascenseur qui de toutes façons semble hors service, je me précipite dans les escaliers que je gravis quatre à quatre, jusqu’à l’étage souhaité. J’arrive essoufflé devant la porte mais ne prends même pas la peine de reprendre mon souffle. L’appartement est ouvert et je rentre à l’intérieur sans même essayer de toquer. Je passe la tête dans chaque pièce jusqu’à tomber sur une qui est occupée.

Mon sang se glace et je me fige d’horreur l’espace d’un instant. La vision d’un Keith ligoté, amoché et même dans un piteux état me fait pâlir et même presque défaillir. Putain, mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ?! Passé ce moment de perdition, ma main fouille aussitôt à la recherche de mon arme, que je pointe en direction de l’enfoiré qui menace mon ami à l’aide d’une baguette sur la gorge. Un putain de Sorcier … Cet enfoiré n’espérait tout de même pas réellement que j’allais venir les mains dans les poches, n’est-ce pas ? Mon regard quitte un instant celui du ravisseur pour aller se ficher dans les yeux de mon ami de toujours qui visiblement, aurait préféré que je me retrouve partout ailleurs qu’ici. « Mais qu’est-ce que t’as foutu, putain ?! » Il ne me répond pas et fait même en sorte de fuir le contact visuel.

Quelque chose cloche, même si je ne comprends pas bien quoi. Mes yeux ahuris vont de l’un à l’autre, comme si j’espérais trouver dans leurs réactions un début de réponse à ma question. Incapable de deviner, je me mets alors à fixer l’autre homme avec hargne. « Et t’es qui, toi ?! Un de ces malades qui prennent leur pied à torturer des Moldus sans défense ?! » Les mains tremblantes sur mon pistolet, je tâche de faire de mon mieux pour ne pas laisser transparaître l’angoisse qui commence à percer à travers ma voix. Voir Keith se retrouver à la merci d’un de ces foutus mages, comme ça a pu être mon cas l’année précédente, me retourne le bide et me soulève le cœur. « Relâche-le ! Maintenant. »Hors de question que je le laisse subir de telles horreurs, bien qu’en vue de son état, je me doute que l’autre type a bien eu le temps de s’amuser avant mon arrivée. A toute vitesse, je me mets à réfléchir à un moyen de nous sortir de ce pétrin, encore bien loin de me douter que je suis le fautif de cette situation merdique.
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Anonymous
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Ven 1 Mai - 16:31
Tout acte a des conséquences
Feat. Tobias & Alexander
Les jours s'égrenaient sans hâte, étirant dans le ciel Londonnien les premiers effluves d'un hiver qui allait être rude. Rude et solitaire. Keith ouvrit le bar plus tôt qu'il n'en avait l'habitude, et ce jour-là, il fut pris d'assaut par les clients qui affluaient, peu importe l'heure qu'il était. La journée arrivait tout juste à sa moitié que toutes les chaises et tables étaient occupées, ici une bière, là un café. Tout était prétexte à passer le temps même si, selon lui, temps passait trop lentement.
L'inquiétude qui n'avait plus quitté Keith depuis le départ précipité d'Alexander s'était lentement muée en une aigreur qu'il ne cherchait plus à dissimuler. Bien sûr, il était inquiet, bien sûr il se demandait jour après jour si rien de terrible n'était arrivé mais... Parfois, lorsque la culpabilité était trop grande, il lui arrivait de s'énerver, pestant contre cet abandon infâme d'égoïsme et il lui était difficile de se calmer.
Quand l'étrange client entra, en fin d'après-midi, Keith était trop préoccupé pour le remarquer. C'est Caitlyn, la serveuse qu'il avait récemment embauchée et qui assurait le service minimum du jour avec lui qui vint le trouver. Étrange, observateur, froid et distant; voici en quels mots elle vint lui décrire. Il n'était pas rare que des hommes étranges affluent dans le bar et il était fréquent que Caitlyn s'inquiète. Elle avait tout juste vingt ans et travaillait avec Keith pour payer sa future école de droit. Elle était jeune, jolie, enthousiaste et souriante et attirait à coup sûr les personnalités un peu étonnantes ou même carrément dangereuses, comme un papillon attiré par la flamme d'une bougie. Keith était souvent intervenu et il ne tergiversait jamais. Si son employée était mal à l'aise, le client partait, c'était aussi simple que cela.

Il lui promit de s'en occuper et, lui adressant un sourire encourageant, il s'en vint prendre la commande du client. "Un whisky". Et puis, les ténèbres.

...

Quand l'inconnu leva le sortilège, Keith ne revint pas immédiatement à lui. Il eut l'impression futile de devoir dans un premier temps traverser des couches épaisses de conscience avant de pouvoir sortir la tête de l'eau. La tête lui tourna, une céphalée horrible lui vrillait les tempes mais il finit par ouvrir les yeux. Il se trouvait dans un appartement sordide, de ceux qui sont bâtis par dizaines similaires et loués aux plus pauvres à des prix exorbitants. De ceux qui tentent d'enfermer les rêves et les espoirs dans une boîte trop petite pour tous les contenir. « Tu dois te demander ce que tu fais là hum ? ». Non, il avait compris. La voix s'était élevée dans son dos, faisant battre son cœur trop rapidement. Tentant de se tourner vers elle, il se rendit compte qu'il était assis sur une chaise à laquelle il était ligotée. Les liens autour de ses poignets étaient d'ailleurs si fermement ancrés qu'ils avaient commencé à en dévorer la peau, brûlant Keith. « Sache que tu n’es qu’une victime collatérale et tout cela, tu le dois à  ton cher ami Alexander Wilson. La prochaine fois, tu choisira mieux tes fréquentations… ». Keith ferma les yeux un instant. Ainsi donc, voici ce qui lui était réservé. Il garda le silence, déterminé à ne rien céder. L'homme passa de son dos à devant lui et il le reconnut. Son client. Une futile seconde le conduisit à se dire qu'il lui faudrait augmenter Caitlyn pour ses dons de voyance. Et puis il fut rattrapé par la gravité de ce qu'il se passait.« Excuse-moi j’en perds mes bonnes manières, moi c’est Tobias Towsen et toi, quel est ton nom, moldu ? ».
Le silence s'étira entre eux, alors que Keith lui jetait un regard décidé. Il avait évoqué Alexander; il n'aurait rien de lui. Tobias leva sa baguette vers Keith et le monde ne fut plus que souffrance. Chaque centimètre de son corps réagissait au sortilège de torture lancé et il lui sembla que chacune de ses cellules criait à la mort. Il prenait conscience de tout son corps dans une douleur aussi terrifiante que durable et tout son corps hurlait avec lui. Ses yeux semblaient sur le point d'éclater, sa peau n'était plus qu'une plaie béante et sanguinolente et ses organes lui donnaient l'impression de chauffer et d'exploser, tout en même temps. Son cœur battait à ses oreilles et tempes et chaque os de son être craquait, comme brisé sous l'effet du sortilège. Le monde était souffrance, et Keith lui criait sa rage. « Ah me voilà rassuré ! Moi qui commençais à croire que tu étais muet… Vois-tu, moldu, Ton cher ami a décidé sans raison particulière de s’attaquer à ma petite sœur, une gamine sans défense, il a enlevé et il lui a fait du mal, tu comprends maintenant pourquoi je suis obligé de lui rendre l’appareil ? Bon, bon tu n’es pas obligé de me répondre, la seule chose que je te demande c’est d’utiliser cette chose, que tu as dans ta poche, et d’envoyer une jolie photo à ton ami, lui demandant de venir te sauver. »
La plupart des mots échappèrent à Keith, encore sous l'effet du sortilège. Son cœur battait plus vite que jamais et il peinait à reprendre une respiration efficace. Cependant, jamais l'esprit de Keith n'avait fonctionné plus rapidement qu'en cet instant. "Jamais. Tu ne sauras jamais rien de moi." Gardant le silence, son regard n'était que promesses et haine à l'encontre de son ravisseur et, lorsqu'il les posa sur Tobias, il espéra que son message filtre au travers de ses yeux. "Jamais."

« Jamais de la vie »

Sa voix forte ne tremblait pas, et il fut heureux d'entendre plus d'assurance qu'il n'en avait réellement. Et puis les enfers se déchaînèrent. Pendant des heures, des siècles, les coups de poing, de pied, succédèrent aux sortilèges de torture qui eux, cédèrent la place à de nouveaux coups. Le monde était souffrance et il n'avait jamais été plus que cela. Keith passa par de nombreux stades durant ces quelques heures. Sa conscience s'éclipsa à de multiples reprises, trop horrifiée pour le laisser vivre pleinement ce qui lui arrivait. Il revenait fréquemment à lui, tuméfié, blessé, endolori, pour finalement sombrer à nouveau dans les ténèbres de l'inconscience, salvatrices à bien des égards. Lorsqu'il s'éveilla, cette ultime fois, chaque centimètre de son corps lui était douloureux; il avait quelques côtes brisées et il saignait abondamment du visage. Il comprit que son vis-à-vis en avait assez et son cœur s'apaisa soudainement. La mort était là, et avec elle, il pourrait se soustraire à cette douleur. Car, si à aucun moment il n'avait songé vendre son ami, son frère à cet inconnu, plus d'une fois il l'avait supplié de l'achever, sa voix se brisant avec ses dents sous de nouveaux coups. Les ténèbres l'envahirent à nouveau, alors qu'un sortilège d'Imperium résonnaient dans les murs de cet appartement redevenu silencieux et il finit par s'évader de l'appartement, volant sur un nuage de brume.

Les volutes de brouillard l'entouraient encore lorsqu'il entendit une voix familière. Alexander. Le rêvait-il, ou était-il tout simplement enfin mort? Les mots hurlés ne parvenait pas à se frayer un chemin à travers la douleur et il resta là un moment, le menton appuyé contre la poitrine, luttant pour remonter à la surface. Il aurait aimé hurler, hurler à son cœur d'arrêter de battre à Alexander de partir, à Tobias de l'achever. A sa mère de le pardonner, à Caitlyn qu'elle avait eu raison, à son père combien il le détestait. Il ne parvint qu'à chuchoter.

« Alexander, va-t-en.»

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Anonymous
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Lun 4 Mai - 22:34

Tout acte a des conséquences.
Tobias Towsen & Alexander Wilson


Il est important que se rappeler que les mangemorts n’étaient pas tous détraqués, certes ce n’étaient pas des gens bien pour autant, mais les psychopathes qui aimaient torturer autrui sans raison, ne faisait pas forcément la majorité, de nos jours en tout cas. Tobias faisait partie de ceux qui était capable de se salir les mains sans remords, mais qui ne ressentait aucun plaisir particulier à la torture. C’était assez étonnant d’ailleurs, après tout il était l’apprenti de William Ombrage, pour qui son sadisme n’était un secret pour personne. Pourtant il n’avait pas transmis son goût pour la torture à son élève. Non, Tobias n’avait jamais pris un grand plaisir à la torture, même si la puissance que cela procure, était jouissif, le mangemort n’aimait pas attaquer des moldus, sans raisons particulière, juste pour le plaisir. Quand bien même, ses actes pouvaient être horrible rien n’était jamais gratuit, dénué de penser, Tobias n’hésitait pas à faire ce qu’il avait à faire quand il devait le faire.
Ce jour-là ses actes étaient poussés par la vengeance, la colère, Tobias ne supportait pas que qui que se soit fasse du mal à sa petite sœur. Amber, n’avait au grand jamais levé la main personne, même un simple animal, s’il y avait une personne qui ne méritait de subir les horreurs du Blood Circle, c’était bien elle. Tobias était rongé par la culpabilité de ne pas avoir pu le protégé, de ne pas pouvoir la protéger de toutes les horreurs du monde. Un soir, il avait été réveillé par les cries de terreur de sa petite sœur, son enlèvement, l’avait changé, lui qui avait tout fait pour qu’elle garde son innocence, de voir que ce fameux Alenxander était venu lui voler sans aucun scrupule le révolter. C’est pour cela qu’il devait payer, il devait souffrir, non pas simplement physiquement mais aussi psychologiquement, Tobias voulait qu’il se rende compte, qu’il souffre des ses propres actes. Certes il ne pouvait attendre une quelconque forme de culpabilité venant, d’un être pareil, en tout cas pas envers sa sœur, mais peut-être qu’il ressentirait quelque chose, pour son ami, le moldu.

Le fameux Alexander Wilson était arrivé en trombe dans l’appartement où Tobias retenait son ami. Il était armé, cet imbécile n’avait suivi les instructions, le cracmol n’avait donc pas compris que tout ce qu’il faisait aller retomber sur son ami ? Tobias se demandait comment le Blood Circle arrivait à être si organiser avec des personnes à leur tête, aussi impulsif. Qu’est ce que ce pauvre homme avait foutu ? C’était très ironique de sa part, avait-il à faire à un petit rigollot ? Wilson pointa son arme sur le jeune Towsen, en l’accusant, d’être ici juste pour le plaisir, enfaite le fait que l’agresseur de sa sœur ne comprenait pas ce qui se passait réellement, était beaucoup plus plaisant pour Tobias. Comme ça il allait pouvoir avoir le plaisir, de regarder ses ennemis dans ses yeux, et de voir au fur et à mesure de ses paroles, Alexander devait comprendre, qu’il est l’unique coupable de ce qui arrivait à son ami. Tobias avait beau avoir un flingue pointé sur la tête, il restait souriant, faisant comme si tout était normal, mais ses yeux reflétaient son envie de faire mal, de lui faire mal. La victime essaya de faire fuir son ami, c’était une perte d’énergie inutile, toute personne un peu expérimentée de ce genre de situation, l’aurait su, mais bon l’amour rendait stupide après tout.
« Qu’est-ce qu’il a fait ? Mais rien du tout voyons ! C’est toi qui es responsable de tout ça »

Tobias éclata de rire, pas qu’il s’amusait non, en vérité il bouillonnait de colère, son rire était cassant, moqueur, sa vengeance, allait enfin arriver.

« Je n’ai pas l’habitude, de faire ce genre de chose, je ne fais jamais rien gratuitement sans raison. »

Le mangemort se leva, et marcha dans la pièce, ignorant totalement son ennemi qui était en train de le menacer, de toute façon il perdra très vite les armes. Tobias détaillait cet homme, il était tremblant, ne s’attendant sûrement pas à se retrouver dans ce genre de situation. Il n’avait pas l’air méchant, vu comme ça, plutôt d’un pauvre type complètement perdu. De vue, on n’aurait jamais pu pensait qu’il faisait partie du genre de personne à enlever des étudiants pour les torturer et faire des expériences dessus. Et pourtant, il c’était attaqué à sa petite sœur, cette fille, qui était en vérité une femme, qui n’aspirait qu’à s’occupé d’animaux. A cette pensés Tobias éclata :

« Tu croyais vraiment que tu pouvais enlever des gamins, sans en assumer les conséquences ? »

Ce que Tobias ne supportait pas chez ces gens du Blood Cricle, c’était leur manie de se croire supérieur aux lois, de son monde, comme-ci leur cause était tellement au-dessus du monde, comme-ci, leur actes n’auraient jamais de conséquence.

« Tu croyais vraiment que tu pouvais attaquer MA SŒUR, sans en subir les conséquences ? »

Le mangemort hurlait comme un fou, ils allaient les écraser tous les deux,  personne ne touchait à sa sœur. Tobias essaya de se calmer, il devait garder le contrôle de la situation, tranquillement il retourna à sa place, s’asseyant tranquillement sur son fauteuil. Le jeune homme avait repris le contrôle de soi-même, il se retourna vers sa victime, Keith, il devait comprendre, savoir qu’elle genre d’ami était Alexander.

« Tu entends ce que on te dit moldu ? Ton ami torture des gamins lors de ses temps libres. »

Le Cracmol pointait encore son arme sur Tobias, mais celui-ci préféré attendre, ce Xander se sentait puissant, mais aux yeux de Tobias il n’était pas un danger, il le désarmerait quand il en aurait marre de ce petit jeu. Pour l’instant, il regardait le drama qu’il venait de créer, la douleur qu’il avait ressentie, quand il avait appris ce qui était arrivé pour sa petite sœur, il voulait faire ressentir à Alexander, culpabilité de ne pas avoir était capable de protéger les gens que l’on aime, et même pire d’être la cause de leur souffrance.  


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Tout acte a des conséquences. Tobias Towsen&Alexander Wilson
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