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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Mission Phobos A. Asclépiades & Thalia Carrow :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
L'Augurey
L'Augurey
PNJ Augurey
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Métier : Grand Manitou de GoB
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Date d'inscription : 19/12/2018
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Lumos
Je rp en :
Mon allégeance : moi, moi, et rien que moi
Dim 24 Nov - 21:58
Phobos & Thalia
« Votre mission »

Tous les problèmes du monde ne sont pas liés à la magie

Une journée chaude, très chaude. Ce jour-là, il y avait très peu de gens dans les rues, le thermomètre s’affolait et les autorités avaient invités leurs citoyens à ne sortir de chez eux qu’en cas d’extrême urgence car une vague de forte chaleur allait durer plusieurs jours. Bien évidemment, les gens n’en firent qu’à leur tête et se ruèrent dans les magasins les plus proches pour dévaliser le rayon glace et boisson fraiche. C’est ainsi qu’une petite épicerie se retrouva avec une dizaine de personnes parcourant ses rayons pour faire les stocks de produits frais.
Puis, il y eut le tintement de la clochette et un type louche entra ouai les méchants ils sont toujours louche suivi par deux autres personnes tout aussi charmantes. A l’aide de trois coups de feu tirés en l’air pour effrayer les personnes présentes, ils annoncèrent que ceci était une prise d’otage. Il y en a bien qui expliqua quelles étaient leurs revendications mais étant donné que la grand-mère hurlait, personne n’entendit rien. Afin d’éviter d’avoir des chieurs jouant les héros, ils firent asseoir toutes les personnes contre le rayon chips… toutes sauf deux pas qu’ils étaient plus agaçants que les autres sauf qu’ils détonnaient au milieu des petits vieux, à coup sûr ils allaient poser problème alors zou direction la chambre froide ce qui est pas plus mal vu qu’il doit faire 30 degrés dans le magasin et comme ça pas de problème pour les braqueurs.


Objectif :
Déjà la première étape c’est de réussir à sortir de cette chambre froide ! La seconde étape c’est de réussir à mettre en échec la prise d’otage sans qu’il y ait le moindre mort voir blessé mais ça c’est à vous de voir parce que bien sûr que si tartenpion glisse sur le sol et se pète une dent, vous y pouvez rien

Attention vous n'avez le droit qu'à 3 lancés de dés par personnage. Utilisez les à bon escient.

Rappel des règles :

- Favoriser les rps courts (500 mots environs maximum)
- Vous avez deux mois HRP pour réussir votre mission.

Courage à vous deux !

Game of Blood  Ϟ Tous droits réservés
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Jeu 28 Nov - 3:13
Mission congélation
Thalia & Phobos

« Ice ice baby. Ice ice baby. All right stop. Collaborate and listen. Ice is back with my brand new invention.»
Sincèrement, je commençais un peu à étouffer au camp où nous devions tous rester. Bon, ceux qui habitaient dans leur famille, comme ma sœur par exemple, pouvaient y rester. Mais ceux qui étaient de l’extérieur devaient rester coincés dans Londres. J’étouffais donc parce qu’il y avait du monde partout tout le temps et j’étouffais en plus parce que dernièrement la chaleur était étouffante. Il y avait bien le lac où je pouvais aller nager la nuit pour me rafraichir, mais vu la queue qui remplaçait mes jambes quand j’étais sous l’eau, je devais garder les deux pieds sur terre. Alors que les élèves qui habitaient tout à côté de moi se baignaient, j’ai décidé de partir me promener dans Londres. Aller en ville en pleine canicule? Ce n’était pas du génie et probablement que ma sœur m’aurait dit que j’avais des problèmes de mémoire. C’est la base de savoir où sont les îlots de chaleur. Je lui aurais probablement répondu un truc du genre : « Des troubles de la mémoire immédiate? Han, qu’est-ce qu’il faut pas entendre. » Ma décision était déjà prise, mais quand je suis passée près du lac pour partir et que je me suis fait éclabousser par des deuxièmes années qui jouaient dans l’eau, ça n’a fait que me convaincre davantage, je devais bouger où j’allais vouloir me jeter à l’eau… et ça, il ne le fallait pas. Au moins, mes vêtements étaient trempés, j’étais relativement au frais.

Arrivée en ville, j’ai appris que les autorités disaient aux gens de ne pas sortir de chez eux. J’étais un vrai génie à sortir comme ça. Il n’y avait personne dans les rues, j’étais tranquille. Je crevais de chaud, mais en paix. Histoire de me rafraichir un brin, je suis entrée dans une petite épicerie pour me ramasser une bouteille d’eau et une glace. Soyons fous! Il n’y avait que des vieux partout, bon ce n’était pas gentil, mais ils n’étaient pas hyper rapides. Je voulais seulement payer et partir, mais je n’ai pas pu. Trois coups de feu dans le plafond m’en ont empêchée. J’étais coincée dans une prise d’otage. Je devais faire quoi maintenant? Avec les tensions, je ne pouvais pas me permettre de sortir ma baguette, si? Les mamies hurlaient et je ne comprenais rien. Surtout, je n’ai pas compris pourquoi je me suis ramassée dans un congélateur. J’étais jeune contrairement aux autres? J’avais l’air d’une chieuse? J’avais beau être à demi poisson, je n’étais pas un clown. En fait c’est un préjugé absolument sans fondement. Les poissons-clowns ne sont pas particulièrement drôles. Ça devait paraitre sur ma tête. Avec moi, il y avait un autre homme. Le point positif était j’étais au frais. Le point négatif… c’était que j’étais dans un congélateur avec un inconnu et je ne pourrais sûrement pas sortir ma baguette pour sortir de là. Vu le contexte social, sortir sa baguette devant des moldus n’était pas recommandé. . Inquiète, j’ai fixé l’homme et je lui ai demandé le plus sincèrement du monde :

«Putain on fait quoi ? »

(c) DΛNDELION
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Jeu 28 Nov - 11:50

Lorsque les températures étaient comme aujourd’hui, je me sentais envahi par une certaine nostalgie. La chaleur me rappelait toujours ma terre natale, et plus particulièrement, la belle ville de Chania… A côté d’une telle beauté, l’Angleterre n’était qu’un ramassis de grisaille, même par temps ensoleillé.
Du soleil, un ouzo, de la feta et des olives. Que demander de plus ?

Avec le temps qu’il faisait, j’avais besoin de refaire du stock de certains produits, pour pouvoir profiter pleinement. Alors, un petit passage à l’épicerie s’imposait.

Tout aurait pu aller très vite et très bien, mais c’était sans compter la légendaire poisse qui me collait depuis des années déjà. D’abord, l’épicerie était pleine de vieux… et vu mon âge, quand je dis « des vieux », vous devez vraiment imaginer des septuagénaires en tous sens. Le genre de vieux qui vous ne donnent pas envie de vieillir, parce que vous n’avez pas envie de devenir comme eux – entre Roger qui fait tomber son chou-fleur à la caisse et Germaine qui coince sa canne dans la roue de son caddy, je n’étais pas sorti de l’auberge.
Et comme la poisse n’arrive jamais que d’un côté, il y eut trois coups de feu. Tirés en l’air, certes, mais trois coups de feu tout de même. Ce bruit, assourdissant, n’annonçait rien de bon.

Et sans qu’aucune réaction n’ait eu le temps d’exister ou même d’être envisagée, une jeune fille fut enfermée avec moi dans une pièce gelée où les étagères étaient remplies de toutes sortes de choses à manger. Sans doute étions-nous dérangeants par rapport à la moyenne d’âge ici présente… Mais je me serais bien passé de la violence avec laquelle le moldu costaud m’avait poussé à l’intérieur de la chambre froide.
Le cliquetis caractéristique de la fermeture de la porte de la porte de cette pièce glacée se fit entendre et la jeune fille lâcha une phrase qui me semblait adéquate étant donné les circonstances.


« Sincèrement… » Je regardai la porte de près. « Je pense qu’on n’a pas trop le choix. » La porte était fermée hermétiquement. Je ne voyais pas de façon simple et non magique de l’ouvrir. Surtout que les types louches étaient sans doute occupés dans le magasin.

« J’ai l’impression que défoncer la porte avec une étagère ne sera pas l’idée du siècle… » Vu l’épaisseur de la porte, ce n’était pas envisageable, et le bruit aurait ameuté les braqueurs. « Au moins, on ne mourra pas de faim. »

De froid, par contre, ça n’était pas impossible… Mais il n’était pas envisageable de faire usage de la magie dans le monde moldu sans risquer d’éveiller des soupçons ou de la haine. Le Blood Circle était partout et il avait des oreilles de tous côtés. Si cette fille était liée aux chasseurs de sorciers, je devais m’en débarrasser… mais si ce n’était pas le cas, je me voyais mal zigouiller cette fille. Il fallait que je m’assure de qui elle pouvait bien être.

« Vu la température de la pièce, il vaudrait mieux éviter l’hypothermie… »
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Lun 2 Déc - 0:18
Mission congélation
Thalia & Phobos

« Ice ice baby. Ice ice baby. All right stop. Collaborate and listen. Ice is back with my brand new invention.»
Le frais de la chambre froide pouvait être confortable pour le moment, mais je me disais qu’à la longue on pourrait avoir des problèmes. Je n’avais pas envie de mourir d’hypothermie pendant une prise d’otage. Le malheur dans les pièces comme celle-là, c’est qu’il n’y avait pas de poignée à l’intérieur. On allait devoir défoncer le truc ou bien j’allais devoir utiliser un petit Alohomora. Il fallait sortir. Je ne voulais pas devenir un morceau de neige mélangé à toute cette viande et tous ces plats surgelés. J’avais plus de valeur qu’un gigot ! J’espérais franchement que l’homme coincé avec moi soit plein de ressource et qu’il puisse nous sortir de là. Je l’aurais sûrement pu avec ma baguette, mais je n’osais pas la sortir, de peur qu’il soit un membre de Blood Circle ou bien seulement un moldu à l’esprit étroit. «Sincèrement… Je pense qu’on n’a pas trop le choix. » Qu’est-ce que ça voulait dire ça ? Il s’était approché de la porte pour la regarder de proche. Peut-être qu’il savait quoi faire pour l’ouvrir. « J’ai l’impression que défoncer la porte avec une étagère ne sera pas l’idée du siècle… » Et moi qui pensait que c’était une idée avec du potentiel. En même temps, ça aurait pu crochir le loquet de la porte, ce qui ne nous aurait pas vraiment avancé. Si seulement j’avais pu sortir ma baguette ! «Au moins, on ne mourra pas de faim. » J’ai regardé l’homme en haussant un sourcil, il se trouvait vraiment drôle ? Putain les gens dehors étaient menacés par une arme et nous allions mourir de froid. Je ne trouvais pas ça drôle du tout. Mon absence de rire et mon air sévère allait probablement lui faire comprendre le message.

«Si vous voulez manger allez-y. Moi, je vais essayer de trouver un moyen de sortir d’ici.»

J’ai regardé autour de moi pour voir ce qu’il y avait pour nous aider. Des guirlandes de saucisses, des gigots, des plats congelés, de la nourriture à n’en plus finir, rien de vraiment aidant en fait. J’ai vu des petites tranches fines de jerky congelé et franchement je ne voyais pas l’intérêt de faire congeler ça. C'est fin, c'est très fin, ça se mange sans faim. C’est de la bouffe pour s’occuper, pas besoin de le congelé de toute façon, c’est hyper séché. Ces moldus étaient franchement étranges. « Vu la température de la pièce, il vaudrait mieux éviter l’hypothermie… » J’ai hoché la tête, d’accord avec ce qu’il disait.

«Là-dessus on est d’accord.»

J’était franchement énervée, je me sentais coincée et j’avais l’impression de n’avoir aucun contrôle sur quoi que ce soit et j’avais de la difficulté à gérer ça. J’ai saisi mon sac qui était en bandoulière sur mon épaule et je l’ai lancé contre une paroi de la chambre froide pour me défouler. Malheureusement pour moi, je n’ai pas réfléchi au contenu de mon sac et surtout à ma baguette qui était à l’intérieur. Moi qui me disais que je devais rester subtile sur mon état de sorcière, je venais de sincèrement me planter. J’ai regardé ma bourse tomber au sol, le bouton se détachant et laissant rouler son contenu, dont ma baguette, sur le plancher. J’ai levé les yeux vers l’homme, attendant une quelconque réaction. Étais-je dans la merde ? Je me suis lancée sur mon sac pour ramasser son contenu en espérant qu’il n’avait rien remarqué.

«Je suis désolée, je devrais mieux me gérer. Je suis sur les nerfs.»

(c) DΛNDELION
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Lun 2 Déc - 10:49
L’avantage de cette pièce était que nous n’allions mourir ni de chaud, ni de faim, mais selon toute apparence, ma camarade de galère n’était pas du même avis, en tout cas, elle prenait la chose avec une gravité qui m’étonna un peu venant d’une si jeune femme.
On ne pouvait donc pas rigoler. C’était noté. Mais bon, si elle souhaitait trouver un moyen pour sortir d’ici, je pouvais aussi très bien la laisser se débrouiller toute seule.
Seulement… j’étais coincé ici avec elle et, à moins de vouloir finir en glaçon, je ne voyais pas d’autre option que de collaborer avec cette fille.

Je n’étais, de base, pas quelqu’un de très causant. Il était tellement facile de parler pour ne rien dire… alors je préférais me taire, pour ne pas risquer de dire des choses que je pourrais ensuite regretter… à l’inverse, j’avais parfois des regrets quant au fait de n’avoir pas dit ce que j’avais à dire en temps et en heure…

Je ne savais pas exactement ce qui avait bien pu traverser l’esprit de la fille, mais elle balança soudainement son sac et mon regard tomba au niveau du sol, comme pour analyser rapidement le contenu. Bingo. Une baguette, du parchemin, une plume… et d’autres trucs. Mais il y avait une baguette, j’étais donc en compagnie d’une sorcière. Elle se hâta de ramasser ses biens, en s’excusant, tandis que je m’accroupissais pour ramasser des bouts de parchemin qui avaient valsé à mes pieds.


« Tenez. » Je ne voyais pas comment les choses auraient pu mieux se passer. Je tendis les parchemins à la jeune femme, et je sortis ma baguette. « Au moins, ça va nous faciliter les choses. »

Si je m’étais retrouvé ici avec une moldue, j’aurais été obligé de me débrouiller pour la réduire au silence le temps d’une intervention. Au moins, puisque nous étions entre gens de notre monde, il y avait plus de chances d’arriver à nous en sortir et ce sans avoir à cacher nos pouvoirs. Un peu de chance dans notre malchance, en quelque sorte.

« Il va falloir que vous retrouviez votre calme, mademoiselle. Si vos nerfs prennent le dessus, la situation sera hors de contrôle. » A mes yeux, la première chose à faire était d’établir un plan. Je n’étais pas le genre d’homme à foncer tête baissée et sans réfléchir, j’aimais analyser toute situation avant de m’y embarquer. Aussi commençai-je :« Nous ne savons pas si les braqueurs ne sont que trois ou s’ils sont plus, ni les otages. De là où nous sommes, nous ne pouvons rien vérifier… mais une fois dehors, il faut faire les choses dans l’ordre. »

Je n’étais pas suffisamment doté d’une intelligence spatiale pour pouvoir estimer où étaient les braqueurs par rapport à nous, pas plus que je ne pouvais évaluer l’orientation de cette chambre froide par rapport au reste du magasin.
Entre nous, peut-être bien que la présence de toute cette nourriture autour de nous m’empêchait aussi un peu de me concentrer, puisque, curieusement, ça me donnait faim, surtout toute cette charcuterie fumée.


« Qu’on transplane ou qu’on déverrouille la porte, il faut qu’on ait un plan. » Je n’avais que ces deux idées en tête pour nous sortir d’ici, mais peut-être que la jeune femme allait être plus inspirée que moi.
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mar 3 Déc - 3:15
Mission congélation
Thalia & Phobos

« Ice ice baby. Ice ice baby. All right stop. Collaborate and listen. Ice is back with my brand new invention.»
Si on m’avait plus tôt dans ma vie que j’allais un jour être coincé dans un congélateur géant, je n’aurais pas cru le messager. Franchement, c’était ridicule seulement d’y penser et voilà que j’y étais. Je me retrouvais entre quatre murs, au froid avec un inconnu et un paquet de guirlandes de saucisses et de gigots en tout genre. Ce n’était franchement pas la façon dont j’avais pensé un jour mourir. J’avais eu la réflexion que j’aimerais mourir vieille, ridée comme personne, mes cheveux tout blanc comme les ailes d’un ange et entourée de ma famille. Mon mari, mes enfants, tous les gens que j’aime près de moi. Malheureusement pour moi, si je restais coincée ici trop longtemps, j’allais sois finir ma vie en glaçon et mourir ou bien devenir à cause que j’allais devoir me nourrir de pièces de viande congelée. Ma famille au lieu de m’entourer à la fin de ma vie allait à la place répondre à ce genre de question : à votre avis, que s’est-il passé pour que la reine devienne givrée ? Ils auraient à répondre que rester coincé dans un congélateur avec un moldu m’avait fait perdre la boule.

J’en avais lancé mon sac à main, à bout de patience, et j’avais révélé qui j’étais, ce que j’étais, à l’inconnu. La peur au ventre, j’avais commencé à ramasser mes possessions à toute vitesse, craignant le pire. « Tenez. Au moins, ça va nous faciliter les choses. » J’ai vu l’homme s’accroupir, ramasser un parchemin et me le tendre. Alors il savait ce que j’étais…il l’était aussi ? ou il était seulement très zen avec mon état magique ? C’était la question à mille dollars.

«Vous…vous l’êtes aussi !»

Autant être directe, comme ça je serais fixée et je n’aurai plus à marcher sur des œufs et à me retenir. Ce n’était pas compliqué d’ouvrir une porte avec la magie. Un petit alohomora et le tour était joué… en principe. Je veux dire, c’était la base, on apprenait ça en première année. Une petite confirmation rendrait la situation beaucoup plus simple. « Il va falloir que vous retrouviez votre calme, mademoiselle. Si vos nerfs prennent le dessus, la situation sera hors de contrôle. » Il avait raison, j’avais été sur les nerfs d’être coincé avec un inconnu et de me sentir les mains liées, de ne pas pouvoir utiliser ma magie. Maintenant, la situation semblait changer et ça m’enlevait un poids des épaules. Sa baguette en main, j’ai vu le sorcier se mettre à réfléchir à voix haute et je l’ai suivi des yeux et dans sa réflexion. Je pouvais l’aider, j’en étais certaine. « Nous ne savons pas si les braqueurs ne sont que trois ou s’ils sont plus, ni les otages. De là où nous sommes, nous ne pouvons rien vérifier… mais une fois dehors, il faut faire les choses dans l’ordre. » Il avait raison et la première chose à faire était de sortir le plus silencieusement possible. C’était possible de ne pas faire exploser la porte. « Qu’on transplane ou qu’on déverrouille la porte, il faut qu’on ait un plan.» J’ai hoché la tête, complètement d’accord. Je me suis assise sur une caisse en bois sans regarder ce qu’il y avait dedans, j’ai pris quelques secondes pour réfléchir avant de prendre la parole à mon tour.

« Avec la situation du moment, le Blood Circle et tout le reste, je me dis que ce serait préférable que la porte de la chambre froide soit ouverte. Ça aurait l’air moins suspect à la base pour les gens dans le magasin et pour la suite. À la limite on peut manipuler les caméras, si elles fonctionnent encore, mais je me dis qu’ils ne doivent pas être assez cons pour les laisser fonctionner en ce moment, n’est-ce pas? On peut lancer un alohomora sur la porte pour l’ouvrir ou bien transplaner et l’ouvrir de l’extérieur. Vous en pensez quoi? »

Baguette à la main, je me suis gratté le cuir chevelu et j’ai attendu l’avis de l’adulte responsable. J’étais adulte, certes, mais j’avais si peu d’expérience pour ce genre de chose.
(c) DΛNDELION
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 4 Déc - 18:14
Très sincèrement, je ne savais que penser de tout ceci. Les moldus étaient vraiment les seules personnes dans tous les mondes possibles à utiliser des méthodes aussi ancestrales pour voler la caisse d’un magasin. Parfois, je n’en revenais pas de la profondeur de leur bêtise…
Et puis… qu’avions-nous de si étrange, pour que les braqueurs décident ainsi de nous enfermer dans une chambre froide ? Nous n’étions pas armés et nous n’avions rien de suspect sur nous, du moins, pas à ma connaissance.


« Que voulez-vous que je sois d’autre ?» Avec ma baguette à la main, j’aurais eu l’air bien con si c’était un vulgaire bout de bois qui ne servait à rien. Mais bon, ce n’était ni le lieu ni le moment pour commencer un débat sur les baguettes… Il y avait bien plus important. « On va couper la poire en deux. Je transplane et vous déverrouillez de l’intérieur, cela vous convient ? »

Je n’attendais pas vraiment de réponse, pour moi, la question était purement rhétorique. Et son idée de manipuler les caméras n’était pas mauvaise. Il suffisait d’un sort pour les détraquer, ce n’était pas bien difficile.

« Une fois sortis d’ici, je pense qu’il faut soit qu’on immobilise tout le monde, y compris les moldus prisonniers, soit plonger la boutique dans l’obscurité… La véritable question, c’est… incarcerem ou petrificus ?» Je n’étais pas un grand fanatique des sortilèges de ce genre, mais il fallait bien trouver un moyen de neutraliser les braqueurs et d’éviter que les autres moldus ne viennent nous harceler de questions par la suite.
Ce n’était pas que je n’étais pas d’humeur, mais un peu tout de même. Mon goût de la justice et de la vengeance étant ce qu’il était, j’aurais bien volontiers embarqué un morceau de braqueur avec moi pour le souper de ce soir.


« Vous avez bien en tête la configuration de l’épicerie ? » Pour faire un plan, il fallait tenir compte de certaines données. N’ayant rien sur moi pour écrire, je prenais des objets quelconques sur une étagère givrée pour les poser sur le sol et reproduire, à l’aide de fromages et de charcuterie, les caisses du magasin et les rayons.

« Bien, à ma connaissance, il n’y a pas trente-six entrées dans l’épicerie. Si on arrive à attirer un braqueur dans ce rayon… » Je montrais un rayon proche de la chambre froide. « Nous pourrions le désarmer, l’immobiliser et l’enfermer ici. Ensuite, on procède de la même façon avec le suivant.» S’il ne restait qu’un seul braqueur à éliminer ensuite, ce serait du gâteau.

Je levai les yeux vers la jeune femme, attendant de voir si elle était d’accord avec ce « plan » même s’il était relativement basique… mais il y avait des circonstances où il fallait décider dans l’urgence, sans faire la fine bouche.
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Dim 8 Déc - 14:26
Mission congélation
Thalia & Phobos

« Ice ice baby. Ice ice baby. All right stop. Collaborate and listen. Ice is back with my brand new invention.»
Franchement, ce n’était pas le moment le plus glorieux de ma courte vie. J’étais plutôt sage en général, mais j’en avais fait des conneries. Je me souviens d’un Noel, quand j’étais beaucoup plus petite, Hestia et moi décorions une maison en pain d’épice pendant que nos parents nous ignoraient royalement comme d’habitude. Alors que ma sœur peignait les portes, j’ai essayé de décorer le toit de ma maison de pain d’épice et je l’ai défoncé en n’étant pas assez douce avec la pâtisserie. Qu’est-ce que j’ai donc fait ? J’ai décidé de me reprendre avec la maison de ma cadette et j’ai fait la même connerie. J’ai terminé par apprendre et à ne plus faire la même erreur. Là, j’allais devoir apprendre à ne pas avoir l’air d’un lutin perdu loin de la fabrique du Père-Noel et comprendre que je n’étais pas la seule sorcière qui se promenait du côté moldu. « Que voulez-vous que je sois d’autre ?» Un moldu, pardi ! Je pensais qu’il était un moldu, c’est bien ce que nous croisons quand on se promène dans des quartiers moldus. J’ai tout de même préféré ne rien dire pour ne pas empirer la situation. Nous n’avions pas besoin d’une dispute bidon dans une situation comme celle-là. Il fallait réfléchir, être intelligents et travailler en équipe. J’étais quelqu’un d’assez solitaire à mes heures et c’est bien pour ça que je m’étais retrouvée seule ici en pleine canicule. J’aimais être seule, mais pas comme ceux qui vivent en région éloignée, dans les montagnes par exemple. Généralement les gens qui aiment vivre en montagne aime la solitude. Moi, je préférais être seule, mais entourée. Je voulais de la vie autour de moi…mais pas autant qu’aujourd’hui. « On va couper la poire en deux. Je transplane et vous déverrouillez de l’intérieur, cela vous convient ? »

«Oui, ça me va.»

J’ai hoché la tête à ce que le capitaine de la mission disait. J’allais sûrement me laisser guider par son assurance tout au long de notre évasion. Je n’avais jamais vécu un truc du genre alors évidemment j’allais faire de mon mieux. « Une fois sortis d’ici, je pense qu’il faut soit qu’on immobilise tout le monde, y compris les moldus prisonniers, soit plonger la boutique dans l’obscurité… La véritable question, c’est… incarcerem ou petrificus ?» J’ai réfléchi quelques secondes à la question qui était assez pointue. Voulions-nous les figer seulement ou bien les lier. Pour le bien des moldus coincés ici qui étaient probablement déjà traumatisés de la situation qui se déroulait sous leurs yeux, j’aurais probablement opté pour le petrificus. Vous me direz bien qu’être figé n’était pas mieux et je vous l’accorderais. Mais entre des cordes et rien, je dirais rien.  

« Personnellement, je dirais qu'un petrificus serait suffisant. Sincèrement, les moldus innocent sont sûrement assez choqués comme ça de la situation, je ne crois pas que ça aiderait à la panique s’ils étaient liés. Avec le petrificus, en plus, ils ne pourront pas parler. On serait plus en paix…non ? Un petit oubliette à la fin de tout ça et c’est réglé…»

J’ai regardé l’homme se pencher au sol en prenant quelques objets autour de lui et j’ai fini par comprendre qu’il faisait un plan avec le matériel du bord. « Vous avez bien en tête la configuration de l’épicerie ? » J’ai hoché la tête doucement en ne lâchant pas les fromages et charcuteries des yeux. « Bien, à ma connaissance, il n’y a pas trente-six entrées dans l’épicerie. Si on arrive à attirer un braqueur dans ce rayon…Nous pourrions le désarmer, l’immobiliser et l’enfermer ici. Ensuite, on procède de la même façon avec le suivant.» Tout ça me semblait avoir beaucoup de sens, mais pour ça nous devions réussir à ouvrir la porte du congélateur. Sinon, à la limite, on pouvait transplaner avec les moldus à l’intérieur, non ?

«Ça me semble être un bon plan. Et si je n’arrive pas à déverrouiller la porte, on n’aurait qu’à transplaner avec eux ici. Je dirais, à la limite, que ce serait sûrement plus simple ainsi, il n’y aurait aucun risque pour qu’il sorte d’ici s’il y avait un problème avec le petrificus. Il ne reste plus qu’à passer à l’acte, c’est ça ?»

J’étais très nerveuse à penser à tout ça. Je n’étais qu’une gamine, une adulte, mais quand même. Je n’avais jamais fait ça. J’allais enfin voir si mes entraînements avec Eliael et le sang-froid que j’aime dire que je possède étaient aussi bons que je le pensais.

(c) DΛNDELION
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Lun 9 Déc - 21:00
J’étais un Méditerranéen, moi, je n’aimais pas trop le froid, pour son côté piquant, mais aussi et surtout pour son côté terriblement triste. La froidure était comme la froideur, insensible, dure… Je me sentais ici comme un animal pris au piège, pas à ma place, tout simplement.
Alors, la coexistence avec cette jeune sorcière, dans cette chambre froide, n’était certainement pas le moment où je fus le plus chaleureux durant toute ma vie… Mais bon, compte tenu des circonstances, je n’étais pas très chaud pour continuer quoi que ce soit ici, même avec une demoiselle aussi jolie que ma compagne de galère.

Bref, nous avions fini par nous mettre d’accord sur une procédure. Et la jeune femme me suivit même sur mon idée pour la suite, comme si j’étais un type qui s’y connaissais assez en situations de crise comme celle-ci… A croire que mes cheveux poivre et sel me conféraient un air d’expert…
Mais soit.

Puisque nous étions d’accord, je finis par envisager le transplanage, mais avant ça, je tenais à me réchauffer un minimum, sachant pertinemment que le froid ne me favorisait pas au niveau de mes qualités magiques, puisque j’étais plutôt un homme du sud…

Au cas où vous l’ignoriez, la chance n’est guère quelque chose qui m’accompagnait au quotidien. J’avais même plutôt la poisse, comme on dit…
Tandis que mes doigts commençaient à bleuir, je constatais :
« Je pense que le froid enraye ma magie… » J’essayais tout de même de transplaner, mais cela ne fonctionna pas non plus. Le froid allait avoir raison de moi sans que je ne puisse rien y faire… « Miss, je suis désolé, mais je suis coincé… »

Le bout de mes doigts me faisait mal. Les doigts blancs, les ongles bleus… Il était plus qu’évident qu’à ce rythme-là, j’allais avoir du mal à me réchauffer !
J’essayais de contracter mes doigts, de les faire bouger sans arrêt… mais il ne fallait pas être débile : par une journée de canicule, tout le monde était vêtu de fringues légères… Et si je devais geler sur place, j’espérais au moins que ma compagne de galère allait s’en sortir.

Dans un souffle laissant s’échapper de la vapeur, je m’adressai à elle :
« J’espère que vous êtes en veine ces temps-ci… » Dès que la poisse s’abattait sur moi, c’était la loi des séries…
Tenez, il suffisait de regarder ce qu’il restait de ma famille, celle que j’avais fondée… Nous n’étions plus que deux… Deux survivants sur cinq… Sans compter toutes les mésaventures qui nous étaient tombées dessus au fil du temps… Si j’avais fait partie des gens faibles, j’aurais peut-être cédé à la tentation de la facilité, en choisissant l’option du suicide… Mais je tenais grâce à Agrios. Mon fils me donnait la force de continuer et l’espoir pour l’avenir… Le reste n’avait pas ou plus d’importance.

En cet instant précis, je me sentais inutile… aussi vide qu’une coquille d’œuf et aussi inepte qu’un simple détail. J’étais comme un sorcier raté, en somme. Incapable de transplaner ou de lancer un simple sort de soin lorsque le froid me paralysait… J’étais figé dans une situation sur laquelle je n’avais aucune prise réelle… Et cela me torturait l’esprit.
Je fulminais contre moi-même, contre cette incapacité à gérer le froid, contre cette fragilité face aux températures inhabituelles… et me retrouver dans un congélateur, en vêtements légers, ne me semblait pas une raison suffisante pour me trouver des excuses. J’avais envie de frapper dans quelque chose, mais je savais que faire cela pouvait, le froid aidant, me bousiller la main… alors je me contentais de serrer les dents et les poings.



Lancer 1 : réussite (oui) / échec (non) du sort anti-hypothermie
Lancer 2 : réussite (oui) / échec (non) du transplanage
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Sam 21 Déc - 17:47
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« Ice ice baby. Ice ice baby. All right stop. Collaborate and listen. Ice is back with my brand new invention.»
J’ai attendu que mon compagnon de cellule nous sorte de là. Il était « l’adulte responsable » après tout. Quand on nous regardait tous les deux, c’était facile de prendre sa décision, il avait le pouvoir des cheveux blancs, le pouvoir de la sagesse. C’était logique. Et puis bon, il fallait se le dire, en situation de crise, on faisait toujours plus confiance à la personne la plus âgée parce qu’elle a plus d’expérience normalement. C’est pourquoi j’avais laissé l’homme s’occuper de tout. Malheureusement pour nous, cette expérience d’apparence n’était pas un gage d’efficacité. Alors que je m’attendais à voir le sorcier disparaître, il restait là, seconde après seconde, comme si ça magie avait disparu ou bien qu’il portait les maudits bracelets briseur de magie, comme ma sœur avait portés. Sauf que ce n’était pas le cas, il n’y avait rien qui pouvait le bloquer, mis à part la nervosité ou bien la température. « Je pense que le froid enraye ma magie… » Encore quelques essais qui semblaient encore infructueux, une seconde, deux secondes, trois secondes…toujours rien. « Miss, je suis désolé, mais je suis coincé… » J’ai baissé les yeux vers le sol gelé, réfléchissant à toute allure. Nous devions sortir d’ici si nous ne voulions pas mourir de froid. J’allais devoir transplaner à sa place. J’allais devoir être l’adulte responsable et essayer de nous sortir de là. Je voulais faire mes preuves, eh bien c’était le moment. « J’espère que vous êtes en veine ces temps-ci… »

«Pour être très franche, à être coincée ici, je ne dirais pas que je suis en veine. Je vais essayer à mon tour, je le serai peut-être un peu plus que vous.»

J’ai pris quelques secondes pour me concentrer et je pensais à ma destination, juste de l’autre côté de la porte, près de l’allée des pains et autre item de la boulangerie. Une seconde, deux secondes, trois secondes…et toujours rien. Nous étions franchement tous les deux dans la merde. Si le transplanage ne fonctionnait pas, nous allions devoir ouvrir la porte avec un alohomora.

«Je suis désolée aussi monsieur. Nous allons devoir utiliser nos baguettes. Un alohomora ferait peut-être l’affaire…n’est-ce pas ?»

Ma voix était pleine d’espoir, je voulais vraiment que la baguette fonctionne, que nous puissions sortir d’ici et partir de ce lieu moldu au plus vite. Il fallait que ça fonctionne, autant pour nous que pour les moldus qui attendaient avec la crainte dans le regard et dans les tripes.
(c) DΛNDELION



Oui = Transplanage ok
Non = Pas de transplanage
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Ven 10 Jan - 17:35
La première chose qui me venait à l’esprit était que nous étions franchement mal barrés. Imaginez un peu : coincés dans une chambre froide, à se les geler en essayant tant bien que mal de trouver une solution… Si je devais mourir ici et de cette façon, je songeais que tout le monde trouverait cela terriblement ridicule, surtout pour un sorcier.
Je n’aimais pas me sentir impuissant, tributaire de températures extrêmes auquel je n’avais jamais été habitué, alors, forcément, la situation commençait sérieusement à me taper sur les nerfs.

A moins qu’il n’y ait ici quelque protection anti-magie, issue du Blood Circle – ce qui, en fin de compte, ne m’aurait étonné qu’à moitié – je ne voyais que le froid comme explication à notre incapacité à tous les deux à faire face à cette dramatique situation. Car, oui, effectivement, ma partenaire de galère avait, elle aussi, échoué dans le transplanage.

Je pris une grande inspiration. Aucune envie de me figer ici dans la glace. Je ne voulais pas d’une mort ridicule, j’avais encore plusieurs vengeances à assouvir avant d’envisager de quitter ce bas monde et je ne voulais pas mourir ailleurs que sur ma terre natale.
Penser à Chania, à la Crète et ses magnifiques paysages, cela me donna du baume au cœur. J’eus l’idée d’entasser quelques caisses entre la jeune femme et moi et, après avoir frotté mes mains l’une contre l’autre pendant quelques instants, je pointais ma baguette vers l’amas de cartons, avant de me raviser et de la pointer sur la porte.


« Alohomora. » J’en fus étonné, mais cette fois, mon sort fonctionna ! Le cliquetis caractéristique de la porte qui s’ouvre me donna un sourire immédiat. Je m’approchais de l’ouverture, pressais lentement la lourde porte, puis j’enjoignis ma comparse de faire vite. « Venez, il ne faut pas que votre température corporelle descende trop. »

Cette fois, nous étions libres de quitter cette fichue chambre froide. Mais il était évident que pour quitter le magasin, il allait maintenant falloir se débarrasser des braqueurs, ou en tout cas, les neutraliser.
Afin de garder mon statut de sorcier secret, je cherchais une arme possible, quelque chose qui puisse servir à assommer un homme. Si nous avions été dans un magasin de sport, j’aurais opté pour une batte de base-ball, mais ici, à part de l’alimentaire, il était difficile de trouver quelque chose qui puisse se rapprocher d’une batte.

Je ne me voyais pas me servir d’un gigot, ni d’un jambon entier. Encore moins me transformer en lanceur de conserves… Alors, je finis par aller chercher deux poêles à frire en téflon. Avec ça, il devait être possible d’assommer un homme.


« Je ne vous laisse pas le choix de l’arme, mais je pense qu’il faut garder secrète notre nature, miss. » C’était plus judicieux.

Pour l’heure, nous n’étions pas tirés d’affaire. En dehors du frigo, nous étions toujours des proies faciles pour les preneurs d’otages, il fallait trouver un moyen de les approcher sans se faire prendre. Ma comparse voulait opter pour le Petrificus… alors, j’allais lui laisser l’honneur de faire cela.



Dé  : Oui : Alohomora ok

(euh oups pour le 2e, c'était pas voulu :-/ )
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Ven 10 Jan - 17:35
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Sam 1 Fév - 4:12
Mission congélation
Thalia & Phobos

« Ice ice baby. Ice ice baby. All right stop. Collaborate and listen. Ice is back with my brand new invention.»
Tous mes espoirs reposaient sur cet homme dont je ne savais même pas le nom. Nous étions tous les deux gelés et nous semblions tous les deux avoir de la difficulté à utiliser nos pouvoirs. Je savais que nos émotions pouvaient influencer notre magie, mais je ne croyais pas que la température pourrait nous affecter à ce point. Ça aurait aussi bien pu être les Blood Circle. Ils avaient bien créé des bracelets pour empêcher les sorciers d’utiliser la magie. Par contre, je ne voyais pas du tout l’intérêt d’avoir une épicerie ou bien un congélateur coupe magie. Des endroits moldus importants, des postes de police, le parlement, des musées à la limite. Une épicerie, aucune chance. Mais bon, je pouvais tout de même me tromper, je n’étais pas infaillible. Ma queue de poisson à temps partiel prouvait que je faisais des erreurs. J’espérais seulement maintenant être plus sage. Sur ce, j’ai observé mon compagnon de congélation et j’ai espéré que ça fonctionne. « Alohomora. » Enfin ! Nous avions de la chance. J’ai entendu le cliquetis de la serrure qui se mettait en marche et la porte s’est ouverte, doucement, juste assez pour nous laisser voir la lumière de l’extérieur du congélateur. « Venez, il ne faut pas que votre température corporelle descende trop. » J’ai hoché la tête rapidement et je me suis approchée de la porte pour suivre l’homme en dehors de ce sarcophage glacé. Suivant le sorcier, j’ai saisi la poêle à frire qu’il me tendait, me sentant complètement ridicule, à la hauteur des vieilles comédies moldues.« Je ne vous laisse pas le choix de l’arme, mais je pense qu’il faut garder secrète notre nature, miss. » Dans d’autres circonstances, j’aurais probablement ris, mais mes nerfs me contrôlaient et me disaient de rester sérieuse et de focusser sur ce qui se passait autour de nous.

«Je suis d’accord pour le moment, mais si ça dégénère, je vais l’utiliser. Je ne veux pas qu’il y ait de morts…je n’y arriverais pas. Et maintenant…qu’est-ce qu’on fait ? Ils ne sont pas trop nombreux, vous pensez que si on se sépare on y arriverait ? On les assomme avec nos poêles sans se faire voir et on fait sortir tout le monde ? Si les moldus ne nous grillent pas, je crois que ça pourrait se faire. Au pire, si on est seulement capable de leur enlever leur arme à coup de poêle on pourrait s’en sortir aussi…Mais si ça va pas, je me carte un accio pour tout ramasser.»

J’étais nerveuse et quand j’étais nerveuse j’avais tendance à parler, beaucoup. Surtout en situation où nous devions agir vite et réfléchir. Verbaliser ce qui se passait dans ma tête me permettait de mieux réfléchir, de mieux comprendre, d’analyser. Là, j’analysais comme jamais. Ils étaient trois…c’Était possible n’est-ce pas?

(c) DΛNDELION
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Sam 8 Fév - 10:59

En réalité, je ne savais pas trop à quoi était due cette panne de magie… le froid me semblait être tout indiqué pour être la cause principale de cela. Et pour un Méditerranéen comme moi, autant dire que la période hivernale n’était pas la meilleure période de l’année pour moi… alors, forcément, être coincé dans une chambre froide, ce n’était pas l’idée du siècle.
Mais comme même les pires choses ont une fin, mon Alohomora avait fini par nous libérer de ce froid. Et sans vouloir être dithyrambique à mon propre sujet, je pouvais reconnaître tout de même que j’avais eu l’esprit d’à propos sur ce coup-là…

Alors, une fois dehors, armés de poêles à frire, il était temps d’établir le plan d’action. Et puisque la magie devait rester secrète, j’acquiesçais aux paroles de ma comparse.


« Eh bien, ça me semble être un plan cohérent. » Pour la suite, j’allais laisser la jeune femme gérer. Puisque je ne voulais pas révéler que j’étais sorcier, je tenais à ne plus faire usage de mes pouvoirs en ce lieu. « Vous prenez à droite, je prends à gauche ?»

Se séparer, c’était sans doute la meilleure possibilité que nous avions pour nous en sortir. Et je n’avais aucune difficulté à imaginer la scène de désarmement. Il allait falloir être précis et rapide. Comme en médicomagie, en fait. A la différence qu’ici, il n’était pas possible de ne rien laisser au hasard, puisque nous étions en grande partie dépendants de la bonne volonté des moldus… Pas des preneurs d’otages, bien sûr, mais il fallait absolument que les otages se taisent et nous laissent agir… et ça, ce n’était pas gagné. Il est connu de tous, après tout, que les êtres humains, sorciers ou moldus, sont tout simplement incapables de se taire et de ne pas paniquer dans les moments où il est justement conseiller de garder le silence et de rester calme.

Je me baissais pour passer dans le rayon d’à côté, le plus discrètement possible, tenant fermement le manche de ma poêle Tefal. La publicité au-dessus du rayon vantait la solidité de ces ustensiles, j’allais pouvoir vérifier la véracité de ces propos.
Galamment, j’avais laissé la jeune sorcière prendre le chemin le plus court, me dévouant pour passer par plusieurs rayons et tenter de prendre les braqueurs à revers. Le principe de l’encerclement aurait été parfait, mais pour cela, nous aurions dû être un peu plus de deux.

Dans le rayon des produits d’hygiène, où régnait une odeur âcre de détergent moldu, je finis par me caler derrière une étagère, caché de la vue de tous. Je m’avançai légèrement, pour tenter de voir où en était ma jeune équipière. Il fallait absolument que nous soyons parfaitement synchronisés, elle et moi, et que nous puissions calquer nos actions l’un sur l’autre, sans que cela ne soit trop calculé – on ne savait jamais, les réactions des gens sont bien souvent imprévisibles. Bref, j’attendais son signal pour me lancer. Car il était évident que désormais, avec sa jeunesse et la vivacité de cette période de la vie, elle serait plus rapide et plus dynamique que moi.

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Jeu 5 Mar - 21:54
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« Ice ice baby. Ice ice baby. All right stop. Collaborate and listen. Ice is back with my brand new invention.»
Alors que je terminais mon monologue à voix basse, j’ai vu la concentration dans les yeux du sorcier qui m’accompagnait. Pensait-il que j’étais une folle ou bien me prenait-il au sérieux. Je n’étais qu’une étudiante après tout. Lui, il avait l’expérience de la vie que je n’avais pas. Au chaud, une poêle à frire à la main, je n’attendais qu’un signe de sa part pour m’activer. Je me sentais ridicule avec cet outil à la main, mais à cheval donné on ne regarde pas la bride. « Eh bien, ça me semble être un plan cohérent. » Je n’ai pas pu retenir mon sourire, j’étais prête, j’étais prise au sérieux et j’étais dans une situation assez précaire. Ils étaient trois, nous étions deux, ce n’était pas une mission impossible. Nous allions devoir être rapide sur le troisième, mais après que les deux premiers soient mis hors d’état de nuire, nous aurons l’avantage sur le troisième. Il fallait seulement que tout se passe bien avec les deux premiers. « Vous prenez à droite, je prends à gauche ?» J’ai hoché la tête, montrant que j’étais d’accord avec la proposition du sorcier aux cheveux poivre et sel…surtout sel en fait. Tout allait se jouer dans les prochaines secondes.

«Ok, je vais faire ça…bonne chance. Je vais vous donner le signal quand je vais être en place.»

Poêle à la main, je me suis mise à marcher lentement le long de l’allée en faisant attention pour ne toucher à rien, mis à part le plancher avec mes chaussures. Encore là, je déposais mes pieds avec beaucoup de délicatesses pour ne pas faire le moindre son. Arrivée au bout de l’allée, j’ai pris une grande inspiration pour calmer la nervosité qui commençait à me ronger le cerveau. Et si on se faisait voir ? Et si nous ne pouvions réussir ? Et s’il y avait d’autres méchants moldus dehors qui nous empêcheraient d’atteindre notre but ? Et si, et si et si… Je devais arrêter de penser à tout ça. Nous avions de bonnes intentions et même si l’enfer en était pavé, nous allions atteindre notre but. Qu’est-ce qui pouvait mal se dérouler… Question à ne jamais se poser en situation de crise. J’ai passé la tête rapidement au bout pour voir si le vieux sorcier y était et c’était le cas. Un pas dans la bonne direction. J’ai fait un décompte subtil avec ma main, descendant cinq doigts, quatre doigts, trois doigts, deux doigts, un doigt… les mains maintenant sur mon manche de poêle, je me suis élancée.

Malheureusement pour moi et heureusement pour le moldu, je n'ai pas tenu compte du poids de la poêle et je n’ai pas atteint mon objectif. Moi qui voulais l’assommer, je lui ai seulement foutu un coup dans l’épaule qui lui a fait mal, mais sans plus. J’allais être dans la merde.

[OUI J'ASSOME LE VILAIN, NON J'Y ARRIVE PAS]

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Jeu 5 Mar - 21:54
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Mer 11 Mar - 16:51

La situation était un peu délicate. Je me demandais comment mon frère aurait géré un truc pareil, lui qui avait l’art de réagir dans des situations de crise… Nous étions là, avec nos poêles à frire, à imaginer comment nous allions bien pouvoir nous débarrasser de ces moldus qui étaient venus créer ce contexte ici.
Avec la fille, nous nous étions répartis dans les deux côtés, afin de ne pas perdre notre temps et notre énergie en étant déstructurés. Mieux valait avoir une sorte de plan pour arriver à s’en sortir sans causer ni subir trop de dégâts.

Je fis donc le tour, le plus discrètement possible, pour arriver de l’autre côté des preneurs d’otages. La jeune femme était à l’opposé de moi, c’était plus facile pour les prendre en tenaille, bien plus efficace comme technique que de foncer dans le tas tête bossée.
J’attendais le signal de mon acolyte pour me lancer, mais elle s’était déjà avancée, la poêle à la main, pour frapper le premier type près d’elle. Mais c’était peut-être une mauvaise idée, ces poêles à frire, finalement… en tout cas, je n’avais pas bien évalué sa force ou le poids des ustensiles… mais quoi qu’il en soit, le coup de poêle n’atteignit jamais la tête du moldu.

Difficile de savoir quoi faire, à présent, mais il fallait agir, et vite.
Au point où nous en étions, je n’avais plus vraiment le choix. Je n’avais pas d’autre possibilité que d’essayer de sauver la situation, mais la fille était découverte et moi, planqué dans mon rayon de fruits et légumes, je ne savais pas du tout ce que j’allais bien pouvoir faire.
Je visais le type près de moi, puisqu’il me tournait le dos, et je m’avançais, mon "arme" à la main, pour essayer de lui exploser le crâne à grands coups de poêle. Je n’avais pas d’autre choix. Alors, je levais mon ustensile pour le claquer violemment sur le cuir chevelu du gars.
Alors j’abaissais la poêle d’un mouvement vif, sans vraiment faire attention à ce que je faisais. Pas besoin, au fond, une poêle, un crâne, il suffisait d’associer les deux…

Rien de bien sorcier, il me fallait juste agir. C’était obligatoire à présent.
Le deuxième, évidemment, hésita une seconde de trop. Il s’approcha de la jeune fille, et je lui sautai littéralement dessus, le ceinturant dans le dos avant de le mordre dans le cou. De toutes mes forces. Je voulais juste l’immobiliser le temps que Thalia puisse reprendre son courage – et la poêle – à deux mains, pour finir le premier homme. Moi, je ne desserrai pas les dents, ni les bras. Je le tenais de toutes mes forces, coinçant ses bras le long de son corps, tandis que ma mâchoire de prédateur ne lâchait pas prise.


[Sorry, pas le choix, je ne peux plus utiliser de dés XD]
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Jeu 2 Avr - 19:53
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« Ice ice baby. Ice ice baby. All right stop. Collaborate and listen. Ice is back with my brand new invention.»
Poêle à la main, j’ai regardé le moldu qui semblait avoir bien mal au bras, mais qui était encore debout. Putain de poêle trop lourde. J’avais voulu jouer les héroïnes, mais ça n’avait pas été à la hauteur de mes attentes. Nous étions relativement organisés, mais vu les circonstances je nous trouvais plutôt bons. Je veux dire, nous avions un plan. Il était improvisé, certes, mais il était tout de même là. On voulait faire de notre mieux et nous allions voir, plus tard, comment nous allions régler la situation, si seulement on pouvait la régler. J’ai levé les yeux vers le moldu qui me fixait avec colère et derrière lui, j’ai vu l’autre sorcier assommer un acolyte avec sa poêle. Clairement, il était plus efficace que moi.

J’allais lever ma poêle pour donner un coup en pleine tête de l’homme blessé quand le sorcier aux cheveux poivre et sel s’est élancé sur un deuxième homme. Stupidement, le dernier assaillant et moi l’avons fixé alors qu’il mordait l’homme au cou et lui retenait les bras. Ça, c’était impressionnant et je ne m’y étais pas attendu du tout. Franchement, je pensais qu’il était prêt à se battre, à se défendre, mais jamais dans mille ans je n’aurais cru qu’il aurait pu en arriver là. Mon adversaire semblait terrorisé quand j’ai tourné ma tête vers lui. C’était le moment! J’ai levé ma poêle bien haut et j’ai essayé de frapper l’homme.

Enfin, la chance me souriait, il s’est pris la poêle en pleine tête. Un filet de sang s’est mis à glisser le long de son crâne et l’homme est tombé au sol. Nous étions sauvés ! Je me suis élancée vers le sorcier qui ne lâchait pas l’homme qui n’en pouvait plus de vivre. J’ai pris un rouleau de corde à poulets sur une étagère et j’ai regardé les gens autour de nous.

«Sortez tous d’ici maintenant, go go go ! Quelqu’un pourrait appeler la police ? Histoire que quelqu’un s’occupe de ces gars-là ? Monsieur, vous pouvez le lâcher je crois. On pourrait le ligoter avec de la corde à poulet…vous en pensez quoi ?»

J’ai commencé à attacher les pieds de l’homme assommé le plus proche en attendant de voir le sorcier lâcher le dernier vilain. J’étais déjà plus rassurée alors que je voyais certains moldus paniqués sortir d’ici.
(c) DΛNDELION


Oui : Coup de poêle en pleine tête, il est assommé
Non : Coup de poêle sur son autre bras, il est pété
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Jeu 2 Avr - 19:53
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Ven 3 Avr - 14:42
D’un seul coup, c’était comme si l’atmosphère s’allégeait. Ma jeune comparse avait repris les choses en main et elle s’avérait d’une efficacité redoutable. En tout cas, elle me sembla tout à fait capable de maîtriser le troisième homme tandis que je mordais à pleines dents dans le cou de l’autre moldu. Nous n’étions pas de grands héros, mais nous avions fini par nous débrouiller.
Peut-être que mon attaque surprise avait fait mouche, en réalité, vu l’absence de réactivité du troisième type, donc j’estimais avoir eu la bonne réaction et la bonne tactique. Une façon de faire un peu cavalière, certes, mais qui s’avérait porter ses fruits.

Le goût du sang chaud ne tarda pas à envahir ma bouche, la saveur métallique, comme je l’aimais, qui attisait mon envie de chair, mais je ne pouvais pas me servir ici, évidemment. Il y avait trop de témoins et, de plus, il n’était pas possible de cacher un corps de cette taille pour l’embarquer ensuite chez moi, où il aurait été bien plus simple de le découper.
La jeune femme prit alors la direction des opérations, appelant les otages moldus à sortir et à prévenir la police. Et moi qui me délectais déjà à l’idée d’embarquer un morceau de chair humaine bien fraîche, je fus rappelé à la raison.

Je relâchais la pression qu’exerçait ma mâchoire sur le cou de l’homme, sans cesser de le ceinturer pour autant. Si cela ne tenait qu’à moi, les trois malfrats auraient pu tout aussi bien finir en ragoût, mais puisqu’il fallait se plier aux règles de la société…


« Si vous serrez bien, cela devrait convenir. » Elle commença à nouer des liens aux chevilles de l’homme assommé, mais mon bonhomme, lui, était toujours bien lucide. « Si vous pouviez venir ligoter celui-ci, histoire que je puisse le lâcher… »

Oui, car c’était bien beau de pouvoir immobiliser un type, mais s’il était déjà assommé, c’était sans doute un peu moins urgent que celui que je ne lâchais pas, là, et qui gesticulait tout de même assez bien. J’allais devoir le mordre à nouveau, si cela continuer, mais on pouvait déjà bien voir mes empreintes dentaires dans son cou. J’opterais donc pour son oreille, quitte à la lui arracher si cela s’avérait nécessaire.
Je serrais toujours bien fort pour l’empêcher de bouger trop, mais je savais bien que je ne tiendrais pas éternellement. Et si un sourire carnassier se peignit sur mon visage, ce n’était certainement pas un hasard : le meilleur moyen de mettre à terre un ennemi, c’est de manger son cœur, après tout.

Si au moins j’avais pu avoir une main de libre, j’aurais fait en sorte de cogner l’homme au visage, pour essayer de l’assommer comme cela, mais j’avais trop besoin de toute ma force pour maintenir ce moldu et l’empêcher de bouger.

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Dim 12 Avr - 5:22
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Thalia & Phobos

« Ice ice baby. Ice ice baby. All right stop. Collaborate and listen. Ice is back with my brand new invention.»
Fière. C’est ce que j’étais. Il y avait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi bien. Je me sentais utile et sincèrement, dernièrement, je ne me sentais pas du tout utile. Le plan n’avait pas été comme sur des roulettes, mais au moins notre objectif était presque atteint. J’avais pu saucissonner deux des trois moldus qui étaient armés quelques minutes plus tôt. Nous les avions assommés pour la plupart et il y en avait un qui se retrouvait avec une morsure assez troublante au cou. Le sorcier m’avait saucé la vie. S’il n’avait pas réagi aussi rapidement, le moldu m’aurait sûrement jetée au sol ou bien il m’aurait tiré dessus. Je n’osais pas du tout imaginer ce qui aurait pu se produire. C’est pourquoi j’essayais d’être le plus efficace possible pour rendre les choses le plus faciles possible. C’est aussi pourquoi j’avais pris l’initiative de ligoter les deux assaillants comme des rôtis. Maintenant que c’était fait, j’étais face au sorcier aux cheveux poivre et sel, attendant de voir ce qu’il allait faire alors que j’exigeais que les moldus sortent et qu’ils appellent la police. Il était accroché au dos du moldu, comme un koala sur sa branche, mais avec beaucoup plus d’agressivité. Ça avait sûrement à voir avec la marque de dents qu’il avait au cou. « Si vous serrez bien, cela devrait convenir. » J’ai hoché la tête, montrant que j’avais compris ce qu’il avait dit et j’ai essayé de bien serrer la corde autour des pieds de l’homme. Je ne voulais pas qu’ils puissent s’enfuir ou bien qu’il tue quelqu’un à cause d’une maladresse débile. Surtout après tout ce que nous venions de faire. Quand les chevilles du bonhomme furent bien liées, je me suis tournée vers le sorcier qui était toujours agrippé à l’autre malfrat. « Si vous pouviez venir ligoter celui-ci, histoire que je puisse le lâcher… » J’ai sursauté, comme si j’avais oublié ce que l’homme était en train de faire.

«Mais oui ! Bien sûr, je suis désolée. Et moi je prenais mon temps…»

Je me suis jetée aux pieds des deux hommes qui se débattaient encore un peu. Le sorcier le maintenait du mieux qu’il le pouvait, mais il ne pourrait pas rester accroché à lui comme ça encore bien longtemps. J’ai ligoté les pieds du méchant individu en serrant bien fort et j’ai fait pareil aux genoux. Je ne voulais pas prendre de chance. Je me suis relevée rapidement, m’étourdissant presque avec l’adrénaline qui commençait à redescendre. Un sourire étrange est passé sur le visage de l’homme, mais je me suis dis que c’était simplement un mélange de fierté et de dégoût face aux hommes que nous avions pu maîtriser.

«Vous pouvez le relâcher un peu. Je vais attacher ses bras. Et merci pour ce que vous avez fait, vous m’avez sûrement sauvé la vie…je m’appelle Thalia Carrow. Et vous ? »

Je me suis installée à côté du sorcier et j’ai passé de la corde entre son torse et le dos du moldu pour lui ligoter les bras contre le reste de son corps. Alors que je terminais le rôti de moldu bien serré, j’ai entendu des sirènes au loin. Ça allait enfin se terminer.
(c) DΛNDELION
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Anonymous
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Mar 14 Avr - 14:45
Toute cette histoire touchait à sa fin. Enfin. Et je devais reconnaître que la présence de la jeune fille était un hasard véritablement salvateur pour les moldus présents ici. En unissant nos forces, nous étions finalement parvenus à gérer une situation qui aurait pu mal finir pour plusieurs personnes…
Je n’avais jamais été le genre d’homme à me poser en héros dans des circonstances de ce style. Non, j’étais plutôt de ceux qui n’avaient pas pour habitude de foncer dans le tas et qui laissaient d’autres gérer les crises et les altercations. Se préserver avant tout, quand on était d’une lignée comme la mienne, faisait partie des tâches incontournables.

Je devais avouer que mordre ce moldu n’était sans doute pas la façon la plus élégante d’agir et que, si j’avais porté des vêtements plus clairs, les elfes de maison m’auraient maudit pour les taches de sang que tout ceci impliquait… Mais la jeune femme finit par me rejoindre et par attacher solidement le moldu. Une bonne chose de faite, puisque j’étais désormais de nouveau libre de mes mouvements.
Je m’époussetais un peu, comme si je venais d’être roulé dans la poussière, et j’écoutais la jeune fille, relâchant peu à peu mon emprise sur le moldu, tandis qu’elle venait pour lui ligoter les bras.


« Vous n’auriez pas non plus laissé cet homme faire, je pense. » Elle se présenta donc et j’arquais un sourcil en entendant son nom de famille. Carrow… c’était donc une sorcière de sang pur qui se trouvait ici avec moi. C’était assez étonnant. D’autant que sa famille était loin d’être méconnue dans notre monde. « Phobos Asclépiades. »

Je restais assez distant, malgré tout. Parce que les jeunes femmes avaient souvent tendance à me mettre en appétit et que ce n’était pas une bonne idée. Elle termina de saucissonner l’homme et, au loin, on pouvait déjà entendre les sirènes caractéristiques des véhicules moldus destinés à secourir.

« Je ne sais pas vous, mais je préfère ne pas m’attarder ici. Les malfrats sont neutralisés et les secours arrivent. » Quitter les lieux me semblait être la chose à faire pour éviter d’avoir à répondre à des questions. Il était préférable que les témoins moldus nous voient comme un duo de justiciers comme ils en imaginaient dans leurs récits de fiction. Je ne voulais pas faire parler de moi et je ne tenais pas non plus à être interrogé en détails. La morsure dans le cou du moldu était déjà un indice assez incriminant comme cela… D’ailleurs, si j’avais pu, j’aurais sorti ma baguette pour le soigner, pour qu’il n’ait pas de marques… parce qu’avec une dentition comme la mienne, l’empreinte dentaire pouvait facilement être faite…

« Vous venez ? » Je m’approchais de la porte, prêt à la franchir, avec ou sans miss Carrow. Avec tout cela, je n’avais rien acheté, mais je préférais rentrer et pouvoir me poser tranquillement, pour ne plus penser à tout cela. Cette histoire ne m’avait pas spécialement fatigué, mais elle démontrait, une fois encore, que certains moldus ne valaient pas grand-chose.

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Anonymous
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Jeu 16 Avr - 2:03
Mission congélation
Thalia & Phobos

« Ice ice baby. Ice ice baby. All right stop. Collaborate and listen. Ice is back with my brand new invention.»
Nous avions atteint notre objectif. Bon, je disais le nôtre alors que c’était le mien, mais le sorcier avait accepté de passer à l’acte avec moi et cela avait été la clé du succès de notre mission. Sans lui, je serais peut-être encore coincée dans ce foutu congélateur. S’il n’avait pas été là, les moldus auraient sincèrement été dans la merde aussi. J’aurais fait ce qu’aurais pu vu le contexte, mais en étant coincée dans ce congélateur, je ne serais pas allée bien loin. Mon but n’était pas d’attirer la gloire sur moi. Oui bon, je disais que je voulais redorer le nom de Carrow dans le monde sorcier. Par contre, dans un établissement moldu comme cette épicerie, mon nom n’avait aucune importance. Je faisais seulement ce qui était la chose à faire selon moi. Si j’avais été une moldu coincée ici en pleine canicule, j’aurais voulu que quelqu’un vienne à ma rescousse. Bon, ils ne sauraient probablement jamais que c’étaient des sorciers qui les avaient sauvés, mais bon, ce n’était pas ça qui était important. Ça aurait fabuleux pour montrer aux moldus que les sorciers n’étaient pas seulement des gens méchants et effrayants. Maintenant, les méchants étaient ligotés ou bien tout près de l’être. Je me suis relevée après avoir saucissonné le voleur. « Vous n’auriez pas non plus laissé cet homme faire, je pense. » J’ai regardé le sorcier qui s’est épousseté, gardant sa classe qui semblait ne jamais le quitter. Il avait raison et j’ai hoché la tête, lui montrant qu’il venait de faire un point. Alors que je me présentais, j’ai vu le sourcil du sorcier s’arquer. Clairement, il connaissait mon nom. Pas nécessairement qui j’étais personnellement, mais il connaissait ma famille. Comme tout le monde. « Phobos Asclépiades. » Ce nom me parlait plus que de raison. Mon sourcil s’est arqué à son tour. Je connaissais son frère, j’en étais certaine. Les Asclépiades ne devaient pas courir les rues, j’en étais certaine.

«Merci beaucoup pour votre aide Phobos.»

Vu les circonstances, je crois que c’était approprié qu’on s’appelle par nos prénoms. Nous venions tout de même de faire équipe pour vaincre de vilains moldus. Ça créer des liens ce genre de truc. Ça ne m’était pas arrivé souvent, en fait jamais. Mais je me disais que c’était le genre de chose qui arrive. Les sirènes de police s’entendaient en loin. Ça signalait que tout était terminé. « Je ne sais pas vous, mais je préfère ne pas m’attarder ici. Les malfrats sont neutralisés et les secours arrivent. » J’avouais que je n’avais pas vraiment envie de me faire interroger par la police. Je tenais à garder l’anonymat. Répondre aux questions n’était peut-être pas une bonne idée vu le contexte dans lequel nous étions. « Vous venez ? » J’ai regardé autour de moi et j’ai vu qu’il n’y avait plus personne mis à part les malfrats. Et puis merde, nous en avions fait assez pour la journée.

«Oui, allons y. Ils ont tout ce qu’il faut pour la suite.»

J’ai donc emboîté le pas de Phobos pour enfin sortir de ce foutu magasin.

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Mission Phobos A. Asclépiades & Thalia Carrow
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