Samedi 17 Novembre 2001

Du haut de ses six ans, les deux poings bien ancrés sur ses hanches et une moue boudeuse venant déformer sa bouille, Roxanne targue son frère d'un regard courroucé. Elle a beau être plus petite que lui, ainsi fichée sur la pointe des pieds, elle ne se laisse pas intimider et tâche même de le toiser de toute sa hauteur. « Tu l'as cassée ! Alors tu vas jouer avec moi ! » De sa bouche, ça semble sonner comme une évidence. Arthur lui, n'a pourtant pas l'air très convaincu. Cette gamine insolente, malgré ses grands airs, n'a rien pour lui faire peur. Néanmoins, sa petite sœur a plus d'un tour dans son sac, elle ne compte pas se laisser abattre et a même l'intention d'obtenir le dernier mot. D'un geste brusque, elle pointe un doigt accusateur en direction de celui qui est de deux ans son aîné. « Sois tu joues avec moi, sois je dis à maman que t'as joué au foot avec ma poupée à coiffer ! » Une moue dépitée commence à prendre forme sur le visage du garçon. Si leur mère apprend qu'il a bousillé le jouet de cette enquiquineuse juste pour le plaisir de la faire râler, il risque d'être puni et d'en entendre parler encore longtemps. Il gonfle les joues puis lâche un soupir bien trop appuyé. Cette gamine est trop dure en affaires. « C'est bon t'as gagné, j'arrive. » Un sourire triomphant sur le visage, Roxanne sort de la chambre pour regagner précipitamment la sienne et préparer tout son attirail. Un moment plus tard et la mine tout a fait concentrée, la plus jeune s'active à appliquer une couleur carmin sur la bouche de son frère, à l'aide d'un rouge à lèvres qu'elle a été réquisitionner dans la trousse à maquillage de leur mère. Les yeux d'Arthur lancent des éclairs, son cerveau tourne à plein régime dans le but de trouver une idée vengeresse, à la hauteur de cet affront. Roxanne admire son œuvre, fière d'elle. Les cheveux de son aîné sont attachés approximativement, à l'aide d'un tas de chouchous. Des chignons, quelques houppettes et même des petites nattes à certains endroits. Ses oreilles sont clipsées par des boucles brillantes en plastique et elle a même réussit à lui glisser un collier de fausses perles autour du cou. Ses cils sont assemblés par paquets à l'aide d'un mascara qui a débordé jusqu'au niveau de ses sourcils et du fard déborde de partout autour de ses paupières. Malgré tout, il semble manquer un petit détail. L'artiste prend le temps de réfléchir, puis se saisit d'un ciseau cranté, qui lui sert habituellement à découper des formes sur du papier cartonné. « Bouge pas ! » Sans crier gare, elle fait passer la frange de son frère entre les lames et taille dans le vif, brusquement et à plusieurs reprises. Après avoir terminé, elle lui tend un miroir, une réplique de celui de la Belle et la Bête que le Père Noël lui a offert l'Hiver dernier. Arthur jette un œil à son reflet et pousse aussitôt un hurlement en constatant le massacre. Sans crier gare, il se jette sur sa petite sœur à grands renforts de cris scandalisés. Alertée par le bruit, leur mère rapplique aussitôt pour les séparer. « Non mais ça va pas, de vous battre comme ça ! » Scandalisé, Arthur se tourne vers sa maman en pointant ce qu'il reste de sa frange. « Mais regarde ce qu'elle a fait à mes cheveux ! » Un regard appuyé et plein d'incompréhension lui répond. « Arthur, ils vont très bien tes cheveux. » Surprise, Roxanne se redresse et jette un œil à son travail. Elle ne comprend pas mais pourtant c'est vrai : ils vont très bien ses cheveux.


Lundi 4 Septembre 2006

Une main toque contre le bois de la porte pour la quatrième fois, de façon plus pressante. Roxanne rabat complètement la couverture sur elle, comme dans l'espoir que ce simple geste lui permette d'échapper à sa triste réalité. Avec rage elle s'époumone, bien que sa voix soit en partie étouffée par la couette. « J'veux pas y aller ! » Un soupir exaspéré se fait entendre côté couloir, avant que son père ne se décide à prendre la parole à son tour. « T'auras pas le choix de toutes façons. Alors viens manger, si tu veux pas que je te sorte de là par les pieds ! » Un instant plus tard, des bruits de pas se font entendre dans les escaliers, signe qu'il a quitté l'étage. Roxanne sort finalement de dessous sa tanière et regarde à travers la fenêtre d'un air morne. Les jambes repliées contre elle, elle les entoure de se bras, pose la tête sur ses genoux et reste à bouder ainsi quelques minutes encore. Lorsqu'elle entend son père hurler son nom à travers la maison, elle se décide finalement à descendre d'un pas traînant. Aussitôt que ses pieds nus rentrent en contact avec le carrelage froid de la cuisine, sa mère se précipite sur elle pour la prendre dans ses bras. Un vague grognement lui répond, avant que la benjamine de la famille ne se fasse installer devant ses céréales. Toujours d'aussi mauvaise humeur, elle croise les bras rageusement en assassinant ses parents du regard, comme si tout était de leur faute. « C'est pas juste. Moi aussi j'veux aller à Poudlard ! » C'est vrai ça ! Pourquoi Arthur mais pas elle ? Elle va se retrouver dans une école toute nulle alors que son frère lui, étudie la Magie tous les jours ! C'est inacceptable. Elle proteste mais aucun des deux adultes présents dans la pièce ne daigne plus lui répondre, après que le sujet ait été abordé au moins une cinquantaine de fois. Sa mère mange tranquillement le contenu de son assiette tandis que son père semble obnubilé par son journal. Scandalisée par l'absence d'intérêt qui lui est porté, Roxanne soupire bruyamment. Puis, avec toute la mauvaise foi du monde, elle commence à mâchonner son petit déjeuner. Un hibou passe par la fenêtre au même instant, qu'elle reconnaît comme celui appartenant à son frère. L'animal laisse tomber un paquet sur la table et se jette aussitôt sur le bol de céréales, pour s'abreuver du lait qui s'y trouve. Cette bestiole manque cruellement d'éducation mais c'est bien le cadet des soucis de la petite blonde, qui s'empare du colis avant que ses parents n'aient le temps de remuer le petit doigt. Avec de grands gestes précipités, elle déchire le papier d'où s'écroulent une multitudes de sucreries, aux formes et aux couleurs aussi diverses que variées. Au milieu du tas se trouve une carte sur laquelle l'écriture griffonnée d'Arthur est tout de suite reconnaissable.
« Pour une rentrée tout en douceur(s). » Un sourire illumine aussitôt le visage de Roxanne. Ce crétin bien trop chanceux ne l'a pas oubliée, au moins. Ses doigts se referment sur une friandise orange en forme de citrouille, qu'elle fourre dans sa bouche. Le goût envahit immédiatement ses papilles. Sa bonne humeur enfin retrouvée ne s'envolera pas de sitôt, cette fois.


Samedi 19 Juin 2010

A peine Arthur a-t-il le temps de poser ses valises que déjà, Roxanne se précipite dans sa chambre et effectue un vol plané jusqu'à son lit. Il la regarde faire en secouant la tête, avant de libérer son hibou de sa cage. Puis il commence à défaire ses bagages, sous les yeux émerveillés de sa sœur qui ne cesse de le harceler de questions au fur et à mesure qu'il range ses affaires. « Et ça, c'est quoi ?! » Le grand brun soupire de lassitude face à la réaction de cette boule d'énergie qui malgré les années passées, est toujours bien incapable de tenir en place. « Une balance, Roxanne. C'est juste une balance. » Un sourire d'excuses fend la bouche de la concernée, qui a néanmoins conscience que son frère ne lui en tient pas vraiment rigueur. Ce monde auquel elle n'appartient pas l'a toujours fascinée, depuis qu'ils en ont découvert l'existence. Arthur est pour elle le seul moyen d'en apprendre davantage et elle lui sera toujours reconnaissante d'accepter de se prêter ainsi au jeu, chaque fois qu'ils se retrouvent. Un petit paquet vole à travers la pièce, s'échoue contre son front et la tire de ses pensées par la même occasion. Ses doigts se referment sur la boîte qu'elle ouvre aussitôt, d'où s'échappe une Chocogrenouille. Surprise, Roxanne tente de la rattraper entre ses mains mais l'amphibien chocolaté est bien trop rapide et bondit à l'autre bout de la pièce. Elle n'y prête pas davantage attention et préfère jeter un œil à la carte qui se trouve dans sa paume. Une moue déconfite déforme ses lèvres. « Mais je l'ai déjà au moins cinq fois celle-là ! » Depuis plus de six ans maintenant que son frère lui envoie ces cartes de façon régulière, elle n'a toujours pas réussit à compléter sa collection et elle trouve ça franchement frustrant. N'y accordant déjà plus aucun intérêt, elle laisse Hengist de Woodcroft s'échouer misérablement au pied du lit. Puis, d'un bond elle se redresse, prise d'une illumination soudaine. « Au fait ! Maintenant que t'es majeur, t'as le droit de jeter des sorts, non ? Steuplé steuplé steupléééééé ! » La plus jeune fixe l'aîné de ses grands yeux suppliants. Il râle pour la forme mais elle sait déjà qu'il va céder. Après tout, elle attend ce moment depuis tellement longtemps. Arthur récupère la baguette posée sur son bureau et se tourne elle. « Un seul, ok ? Je devrais même pas faire ça ici. » Elle hoche la tête avec vigueur et ne le quitte plus des yeux. D'un mouvement de poignet, il effectue un geste avec le morceau de bois, d'où s'échappent aussitôt des étincelles. « Orchideus. » Un bouquet de fleurs apparaît aussitôt sur la couverture, à côté de sa sœur. Elle s'en empare immédiatement, bouche béante, comme pour s'assurer qu'il est bien réel. « T'auras qu'à les offrir à maman, elle sera contente. » Les yeux émerveillés, Roxanne reporte son attention sur son frère, prête à réclamer un nouveau tour de magie. Mais la Chocogrenouille échappée plus tôt et désormais située près de la porte, accapare aussitôt toute son attention. « Je l'ai retrouvée ! » Sans crier gare, elle se jette en avant et échoue lamentablement au sol, tandis que la friandise animée bondit plus loin, avant même que les mains de la jeune fille n'aient le temps de se refermer.


Jeudi 8 Août 2013

Roxanne ouvre de grands yeux exorbités et plaque la main contre sa bouche dans un geste réflexe, par peur de recracher tout l'alcool qu'elle vient d'ingurgiter. Choquée, elle observe Agrios et Darius à travers les flammes du feu de camp. Le premier rit aux éclats, tandis que le second tâche quand même de garder un minimum de contenance. « Mais vous êtes des malades ! C'est super fort, votre truc ! » Elle se redresse pour tendre la bouteille de Firewhisky a Darius. « On t'avait prévenue. » Il la réceptionne avec désinvolture, en targuant la jeune fille d'un sourire ravageur. Cette dernière se met aussitôt à rougir jusqu'aux oreilles. Elle qui jusqu'à maintenant ne s'était amourachée que de quelques filles, voilà qu'elle se met à fondre comme neige au soleil, chaque fois que ce bellâtre lui accorde son attention. Ce serait d'ailleurs mentir que de prétendre qu'elle ne s'est pas sentie pousser des ailes, à l'instant même où leurs regards se sont croisés. « Passe-moi les Chamallows » lâche-t-elle à l'intention d'Agrios. Il lui lance aussitôt un paquet aux couleurs vives, qu'elle réceptionne et s'empresse d'ouvrir. Elle fouille à l'intérieur du sachet, fourre deux guimauves dans sa bouche et en pique une troisième au bout d'un bâton, qu'elle s'empresse d'agiter au dessus du feu. Tandis que les deux autres discutent, Roxanne en profite pour jeter un coup d’œil circulaire à l'horizon. Pas de traces d'Arthur ni de Betty, qui semblent avoir déserté la plage depuis déjà un bon moment. Elle lève les yeux au ciel à cette pensée. Dire qu'ils sont venus camper ici tous les cinq dans le but de passer un été du tonnerre et qu'au final, son frère et sa copine sont constamment aux abonnés absents. Enfin, le but c'est que tout le monde s'amuse, comme on dit. L'odeur de brûlé ramène subitement Roxanne à la réalité. Elle lance un regard noir à son Chamallow carbonisé, comme si c'était lui le fautif de son état. Après l'avoir jeté dans le feu, elle réitère l'opération et ne cesse de se goinfrer qu'après avoir vidé presque la totalité du paquet. Agrios finit par se lever et lui tend à nouveau la bouteille. Elle la prend et y boit quelques gorgées, avec plus de modération cette fois. Le plus âgé du trio prend le temps de s'étirer longuement, avant d'ouvrir la bouche. « Bon ben moi, j'vais me coucher. » Il salue les deux derniers survivants de la soirée puis s'éloigne tranquillement, en longeant le bord de mer. Roxanne l'observe discrètement du coin de l’œil, jusqu'à ce qu'il se retrouve hors de portée de vue. Alors seulement elle se lève, époussette le sable qui lui colle à la peau et contourne le feu pour rejoindre Darius. Au moment où elle vient pour s'asseoir à côté de lui, il se positionne de manière à pouvoir la laisser se mettre entre ses jambes. Installée dos à lui, elle le sent se saisir de son menton et amener son visage contre le sien, pour pouvoir l'embrasser.


Vendredi 29 Avril 2016

Cassandre fiché dans ses bras, Roxanne le penche en avant pour l'inciter à souffler avec elle sa deuxième bougie. Elle gonfle les joues pour montrer au petit bonhomme comment s'y prendre et recrache l'air de ses poumons. Après plusieurs tentatives et un peu d'aide, il parvient à faire s'éteindre les flammèches sur les bâtonnets de cire. Un éclat de rire franchit les lèvres du garçon, sous les yeux émerveillés de sa mère et les applaudissements bruyants d'Agrios. « Le gâteau, le gâteau ! » Roxanne installe le petit dans sa chaise haute avant de s'affairer à la tâche. A l'aide d'un couteau de cuisine, elle découpe trois parts qu'elle dépose ensuite devant chacun d'entre eux. Elle s'assoit et commence à manger tranquillement, pendant que Cassandre fait son possible pour appliquer plus de chocolat autour de sa bouche qu'à l'intérieur. La jeune femme rigole en voyant sa tête puis se tourne vers son ami. « On va faire l'anniversaire de Cassandre chez mes parents, ce week-end. Tu veux venir ? » Le concerné hausse un sourcil, surprit. Il prend le temps de finir sa bouchée avant de répondre. « Tu sais bien que tes parents n'ont jamais vu cette coloc' d'un très bon œil. Je doute qu'ils aient particulièrement envie de me voir.  » Roxanne roule exagérément des yeux. Ses parents ne voient rien d'un très bon œil dès que ça la concerne et ce, depuis un bout de temps déjà. Depuis qu'elle s'est retrouvée enceinte et a décidé de le rester, en fait. « C'est toi qui vois. Mais j'suis sûre qu'Arthur serait super content de te revoir. » Maintenant qu'elle y pense, tous les deux n'ont pas eu l'occasion de se recroiser depuis plusieurs mois. La dernière fois que son frère s'est présenté ici commence à remonter, Agrios était au travail en plus de ça et n'a donc pas pu profiter de sa venue. « Bon, les cadeaux ! » Roxanne se lève et emmène Cassandre avec elle dans la salle de bains, qui a bien besoin d'être débarbouillé. Une fois nettoyé et changé, elle le ramène au salon pour qu'il puisse déballer la pile presque aussi haute que lui. L'enfant s'extasie au milieu de tous ces paquets, sous le regard amusé des deux adultes. Chaque jouet qu'il découvre le rend totalement euphorique, il y accorde toute son attention quelques secondes durant puis le délaisse ensuite aussi rapidement pour se concentrer sur un autre. Après avoir finit d'ouvrir tous ses cadeaux, il s'en désintéresse complètement pour aller s'amuser avec les papiers d'emballage. En voyant ça, Agrios éclate de rire et Roxanne fronce les sourcils. « Bon, ben on saura quoi lui offrir l'année prochaine ! » Les rires du brun redoublent plus encore, bientôt suivit par Roxanne et le petit bonhomme se tourne vers eux pour s'esclaffer à son tour, sans se douter une seule seconde qu'il est l'instigateur de ce fou rire général.


Mardi 3 Décembre 2019

A peine réveillée et les yeux absolument pas en face des trous, Roxanne s'aventure dans le couloir dans le but de gagner la cuisine. En chemin, son pied s'écrase sur un lego. Elle crie autant de surprise que de douleur, puis elle glisse et tombe au sol avec fracas. Le bruit alarme aussitôt son colocataire qui passe la tête par l'embrasure de la porte de sa chambre, pour connaître les raison de tout ce vacarme. A la vue de son amie étalée lamentablement au sol, il éclate de rire aussitôt. Elle se redresse et se masse l'arrière du crâne, en lui lançant un regard accusateur. « T'es un enfoiré ! Aide-moi à me relever, plutôt que de te marrer. » Toujours aussi amusé, Agrios lui tend néanmoins une main secourable. Une fois qu'elle la saisit, il la tire et l'aide à se remettre sur ses pieds. Un bruit les fait se retourner à l'unisson, alors que Cassandre sort de sa chambre à son tour, sans doute réveillé par tout ce remue ménage. Roxanne le fixe en fichant ses deux poings sur ses hanches. « Ah bah tiens, le petit monstre qui laisse traîner ses jouets partout ! » Le garçon se frotte les yeux d'un air ensommeillé puis regarde sa mère, sans avoir l'air de comprendre ce qui se passe. « Bonjour. » La jeune femme soupire bruyamment avant d'embrasser et de câliner son petit. Les trois prennent ensuite la direction de la cuisine, où Agrios et Roxanne s'activent à préparer le petit déjeuner. Il est encore tôt mais si chacun d'eux traîne trop, tout ce petit monde risque de finir par se mettre en retard. Les effluves du repas à venir ne tardent pas à emplir la pièce. Tout en s'affairant à mettre la table, Roxanne installe son fils devant un bol de céréales, les même qu'elle mangeait quand elle était plus jeune. « Au fait ! T'as quelque chose de prévu ce soir ? » Elle lève la tête en direction de son ami, dans l'attente d'une réponse. Il lui jette un rapide coup d’œil avant de reporter son attention sur ses préparatifs. « Non, pourquoi ? » La jeune femme se serre un verre de jus d'orange et prend le temps d'en boire quelque gorgées avant de répondre. « Y'a Leah qui joue ce soir, j'vais aller voir ça avec des copines. Du coup j'me demandais si t'aurais envie de jouer les nounous où si tu préfères que j'emmène Cassandre avec moi ? » A l'entente de son prénom, le susnommé les observe avec intérêt, le regard interrogateur. Un sourire aux lèvres, Agrios se tourne vers lui en tendant son poing. « Tope là, mon pote. Ce soir c'est burgers, frites ET jeux vidéos ! » Les yeux du plus jeune s'émerveillent face à un tel programme. Il frappe de son petit poing celui du plus âgé et trépigne déjà d'impatience. « Ouiiiiiiii ! » Amusée, Roxanne les regarde faire tout en remerciant son ami. Après tout c'est bien connu, lorsque le chat est de sortie, les souris dansent n'est-ce pas ?