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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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La brebis agonisante ne s'effraie pas du loup ft. Kesabel :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mar 18 Fév - 6:53
La brebis agonisante ne
s'effraie pas du loup
« feat Kesabel Greyback »

18.10.2018

La soirée est plutôt calme, y'a pas foule ce soir et franchement ça m'arrange bien. Je commence à en avoir ma claque de passer mon temps à servir tous ces cons, je me serais sans doute tiré de là depuis quelques temps déjà si ce boulot ne me donnait pas la possibilité de pouvoir dépérir paisiblement dans un coin, sans qu'on vienne m'emmerder outre mesure. Je suppose que c'est l'un des avantages de vivre avec le patron et de le connaître depuis si longtemps, même si je dois bien admettre que Keith est de plus en plus souvent sur mon dos, ces derniers temps. Heureusement qu'il ne passe pas beaucoup en salle, sinon je n'aurai même plus le plaisir de pouvoir me bourrer tranquillement la tronche.

Un client se pointe en m'agitant son verre sous le nez. L'un de nos habitués avec lequel il nous est parfois arrivé de faire quelques soirées bien arrosées. Je lui arrache le contenant des mains pour aller le balancer dans l'évier, avec en tête une idée bien différente que celle de lui resservir une bière. « Je m'emmerde. Alors lâche ta bibine et fais moi plutôt le plaisir de m'accompagner ! » Un rire traverse sa gorge tandis que je me retourne pour faire face au trop plein de bouteilles alignées. Mon regard se perd un peu au hasard, avant que je finisse par jeter mon dévolu sur une bouteille de Tequila. Je m'empare de six shooters que je dispose les uns à côté des autres et que je tâche de remplir du liquide transparent, à l'odeur aussi atypique que reconnaissable. Je m'éclipse un moment pour aller chercher du sel et un citron en cuisine. Une fois de retour, je m'évertue à trancher l'agrume en fines rondelles que je coupe ensuite en leur milieu, avec une minutie toute particulière.

Après avoir terminé de mettre mon office en place, on s'active à saupoudrer le dos de notre main, sur laquelle on verse ensuite quelques gouttes de citron. Chacun de nous s'accapare un shooter, le frappe brutalement sur le comptoir et se l'enfile d'une traite, avant de croquer dans la pulpe du fruit. L'opération se répète plusieurs fois, les shots se remplissent aussitôt qu'ils sont vidés et la soirée se poursuit dans les effluves de la Tequila. Quand les derniers clients quittent le bar et qu'arrive l'heure de fermer boutique, je suis tout juste en état de faire le tour du comptoir. D'une démarche mal assurée, je met tout de même un point d'honneur à raccompagner mon collègue de beuverie jusqu'à la sortie. Je repousse la porte derrière lui après qu'il ai disparu dans l'obscurité de la rue, puis je tourne distraitement le panneau indiquant la fermeture du lieu.

Tout en me servant un verre du premier alcool qui me passe sous la main, je tâche de ramasser le vaisselle qui traîne sur quelques tables pour aller tout nettoyer. Non sans de nombreuses difficultés, je fais ensuite mon possible pour retourner les tabourets sur le bar et empiler les chaises dans un coin de la salle. L'esprit bien trop embrumé, je m’avachis contre l'un des murs pour essayer de me donner le courage de passer un coup de balais avant de rentrer. C'est à ce moment là que la porte s'ouvre et je m'en veux aussitôt d'avoir toujours la mauvaise habitude de ne fermer à clés qu'au moment de partir. « Désolé, on est fer ... » La fin de ma phrase se meurt à l'instant même où je tourne la tête pour faire face à mon interlocuteur. Pris au dépourvu, j'ouvre et je referme plusieurs fois la bouche sans qu'aucun son ne se décide à en sortir, dans une parfaite imitation de la carpe. Mon regard se perd un instant sur la silhouette de Kesabel, je ferme les yeux et je me maudis immédiatement pour ce moment de perdition. « Je peux savoir ce que tu fous ici ?! Les putes, c'est dans la rue d'à côté. Dégage, on est fermé j'te dis. » Mes joues s'empourprent subitement et je me détourne furieusement pour faire mine de chercher ce foutu balai, tout en priant intérieurement pour que ma réaction soit mise sur le compte de l'alcool. Après tout, le ton désagréable de ma voix devrait lui passer l'envie de s'attarder davantage, n'est-ce pas ?

Plusieurs mois se sont écoulés depuis la dernière fois que cet enfoiré est venu ici. Si à cette époque, je l'aurai accueillit à grands renforts de sourires, sans doute trop heureux qu'il m'accorde un peu de son temps, aujourd'hui il en est tout autrement. Trois ans. Trois putain d'années que ce salopard et sa belle gueule se pointent quand ça leur chante, simplement pour tirer un coup puis disparaître encore plus rapidement qu'un souffle de vent. Il est grand temps que je cesse d'espérer voir autre chose qu'une partie de jambes en l'air naître de cette relation tout aussi foireuse que douteuse. Hors de question que je le laisse continuer à me prendre pour un con, je suis bien déterminé à le sortir de ma vie et plus vite que ça d'ailleurs.
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