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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Visite impromptue || Masha :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Dim 9 Fév - 23:49
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T’avais totalement perdu la notion du temps, c’était un fait. Tu ne savais plus si t’étais avachi, voir même étalé de tout ton long sur ton fauteuil depuis deux ou cinq heures, fixant résolument le plafond, qui était pourtant d’un intérêt extrêmement limité. T’étais totalement perdu dans tes pensées, peu importait le nombre de fois où ton chien était venu poser sa tête sur ta cuisse, ou tiré légèrement la manche, un peu comme s’il voulait te faire sortir de là, te faire sortir de cet état qui était loin de t’être habituel. Si tu ne te souvenais pas avoir pu vivre ou faire preuve d’une explosion de joie particulière depuis qu’Ancha était partie, ne laissant que quelques affaires et une tonne de souvenirs derrière elle, t’avais pas l’habitude non plus t’étaler autant ta morosité. Tu savais pertinemment que ça ne te rapporterait rien, si ce n’était des questions de la part de personnes que tu connaissais à peine et avec qui tu n’avais pas la moindre envie de partager quoique ce soit. Déjà que t’évitais le sujet avec tes proches, tu n’allais pas te mettre à en parler avec un strict inconnu.

D’habitude, t’arrivais à vivre un minimum avec, faisant généralement mine de ne pas y penser, de faire comme si t’avais toujours été enfant unique et préférais te noyer sous le travail quand t’en avais l’occasion, sortant dès que t’avais un peu de temps libre. Tout était mieux que de te retrouver dans cette position, et devenir trop apathique pour faire quoique ce soit d’autre que de boire tu ne savais ta quantième bouteille de la journée, ou de la soirée. Tu n’avais pas pris la peine d’ouvrir ne serait-ce qu’un seul de tes rideaux, laissant ton appartement dans une pénombre qui ne faisait qu’alourdir l’ambiance qui y baignait.

C’était pourtant censé être un jour un tant soit peu festif. Tu l’aimais même quand t’étais jeune, tout simplement parce que vous fêtiez l’anniversaire de ta sœur, que c’était un des rares jour où votre père tentait de prendre congé pour passer un peu plus de temps avec vous, et vous faisiez toujours quelque chose de spécial. Chaque année, t’avais l’impression de la voir plus souriante à l’occasion, vous aviez miraculeusement le droit de passer toute la nuit ensemble si vous le souhaitiez, votre mère daignant ne pas vous imposer le sempiternel couvre-feu qu’elle s’acharnait à mettre alors que vous étiez en vacances. Tu ne te serais en tout cas jamais dit qu’un jour viendrait où tu craindrais presque cette date. T’avais déjà essayé de faire comme si de rien était, d’aller travailler comme tu le faisais plus que régulièrement, mais rien n’y faisait. Les deux seules fois où tu t’étais poussé à te bouger le cul, t’avais même pas tenu la matinée, alors depuis tu prenais automatiquement congé et restais généralement enfermé. Un programme assez peu alléchant, mais t’avais ni la force, ni la foi de faire autre chose, en même temps.

Tes parents avaient bien essayé aussi une fois ou deux de t’inviter à venir manger, pensant sans doute bien faire, mais avec le temps t’avais arrêté d’accepter. Ça te fatiguait plus qu’autre chose, de remarquer qu’ils décidaient toujours de faire comme si de rien était, comme si tout était normal et que personne ne manquait. Puis tu leur en voulais toujours un peu d’avoir décidé de se débarrasser aussi rapidement de ses affaires, de ne pas avoir laissé ne serait-ce que sa chambre d’intacte. T’avais réussi à en sauver quelques-unes heureusement, comme sa baguette, que t’étais inconsciemment en train de faire tourner entre tes doigts de ta main libre. L’autre quant à elle, se contentait de faire le même geste mécanique qui consistait à amener à ta bouche une bouteille que tu vidais bien trop vite pour que ce soit raisonnable. Elles non plus, tu ne les avais pas comptées, mais tu te doutais qu’il devait y en avoir un bon nombre étant donné que lorsque Terebellum s’approchait du fauteuil pour venir te voir ou t’amener un de ses jouets, tu l’entendais régulièrement en bousculer une ou deux de ses pattes. A chaque fois le bruit que ça provoquait te faisait un peu plus mal à la tête, mais tu ne lui en voulais certainement pas, tu savais qu’il ne le faisait pas exprès, et qu’il s’inquiétait sans doute dans un sens de te voir de la sorte.

Ton chat aussi par la même occasion. Elle était un peu plus collante que d’habitude, et avait fini par se coucher près de ta tête en ne bougeant que très rarement. T’arrivais parfois à l’entendre ronronner, mais contrairement à d’habitude, ça ne t’avait pas arraché un seul sourire. T’étais bien trop occupé à te dire que si t’avais été un peu plus attentif à l’époque, un peu moins égocentrique, Ancha serait encore là, vous seriez sans doute en train de vous retrouver en famille pour fêter son anniversaire et non une année de plus sans elle. Tu t’en voudrais sans doute encore longtemps, jusqu’à la fin de ta vie, t’en avais bien conscience. Mais en même temps tu ne voyais pas non plus comment t’aurais pu oublier une telle chose, t’avais beau ne pas être une personne empathique, ou spécialement humaine, c’était d’un autre niveau à ce point-là.

Grognant légèrement, t’avais dû un peu te redresser en constatant que ta bouteille actuelle était vide, qu’en plus d’avoir les membres engourdis, ton mal de tête ne faisait qu’amplifier de seconde en seconde. Et que ce n’était clairement pas quelque chose d’agréable. Te voyant sans doute un peu bouger, ton chien avait commencé à remuer un peu de la queue, avant de se rapprocher et de décider qu’il serait quand même bien mieux lui aussi sur le fauteuil, sur tes jambes de préférence, et n’avait pas hésité à s’appuyer dessus en essayant de gagner cette place. Mais à peine s’était-il installé, que ses oreilles s’étaient un peu redressées et il s’était mis à fixer un endroit du salon, comme s’il s’attendait à ce quelque chose ne se passe.

Toi par contre, tu ne t’étais absolument pas attendu à voir et entendre quelqu’un transplaner directement à cet endroit-là. Atria avait été la première à réagir, détalant extrêmement rapidement du fauteuil pour aller courir sous une des armoires, ne laissant que ses yeux vert d’encore un peu visibles. Terebellum lui, content comme à son habitude de voir quelqu’un avait un peu aboyé avant d’aller près de la parfaite inconnue pour venir lui faire la fête. Il avait beau être un berger allemand, tu n’avais jamais connu de chien aussi inoffensif que lui, prenant généralement avantage de sa taille et de sa force uniquement pour pouvoir venir lécher le visage des gens. Même des intrus qui pouvaient potentiellement être dangereux et qui n’avaient rien à faire chez vous aussi, visiblement.

Par réflexe, t’avais resserré la baguette d’Ancha entre tes doigts, la pointant vers la jeune femme qui venait d’arriver. Tu sentais bien que le bout de bois en question ne t’obéirait pas comme le ferait ta baguette, qu’elle rechignerait sans doute à lancer quoique ce soit comme sort, mais l’intention était là. Tu t’étais un peu plus redressé dans le fauteuil, même totalement, pour un peu mieux regarder la nouvelle venue, que tu ne reconnaissais définitivement pas. Elle ne faisait pas partie du personnel de Sainte-Mangouste, et tu te serais souvenue d’elle un minimum si t’avais pu la croiser dernièrement dans un bar, ou qu’il s’agissait d’une de tes anciennes patientes.


« ▬ Qu’est-ce qu’vous foutez là ? »


T’as la bouche pâteuse alors que tu sens ta main trembler un peu. Peut-être à cause de la fatigue, du fait que t’aies pas pris la peine de manger aujourd’hui, ou encore d’autres possibilités. T’essayes de la stabiliser au mieux, tout en ne quittant pas ta nouvelle interlocutrice des yeux. Elle n’avait pas l’air d’être totalement menaçante, mais ce n’était pas une raison non plus pour l’accueillir à bras ouverts là tout de suite.


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Lun 10 Fév - 17:20


Regor Nott & Masha Volk
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Le frisson est aussi long que la chute est douce, lentement tu te laisses glisser contre le mur, ton monde tombant en déconfiture. Poppy suspend le temps autour de toi, alors qu’une énième fois tu réclames après papa qui dans ta mémoire n’existe pas. Tu l’as tué voudrait hurler ta conscience, ton esprit est aussi pourri que le fruit tombé de l’arbre depuis trois mois, mais personne ne le voit. C’est fort la magie d’un elfe de maison, le sais-tu ? Combien elle est douée cette petite bestiole qui te couve encore et toujours de ses grosses prunelles vert bouteille. Basculant ta tête en arrière, tu voudrais encore pouvoir faire la fête, te retourner toujours un peu plus cette foutue tête que tu ne comprends guère ; bien entendu Poppy t’en empêches, suspendant ton enveloppe charnelle dans l’air comme une vulgaire serviette. Tu voudrais la sommer de te reposer par terre, à la place de quoi tu dégueules tes tripes à l’air. Elle était belle j’espère, la fête ? Parce que maintenant t’es aussi fraîche qu’une grand-mère.
Un sortilège et te voilà presque à nouveau parfaite, petite poupée mensongère, meurtrière. Ta tête tourne et la lucidité te fait toujours défaut, mais tu ressens presque la terre sous tes pieds ; à moins que ce ne soit la pesanteur de l’atmosphère ?

- Paupiette ?

Tu grommelles plus que tu ne parles, on dirait un chat trempé jusqu’à l’os qui observe une souris faire des claquettes.

- Tais-toi Masha, tu vas encore faire n’importe quoi. Poppy est bougonne, elle parviendrait presque à te faire passer l’envie de rigoler.
- Repose-moi ! Mais toi tu te comportes en vrai lionne, ordonnant à cet elfe de maison de te reposer au sol, comme si elle allait faire abstraction de toute la bièraubeurre et la vodka que tu t’es enfilée…
- Jamais, plutôt mourir que de te laisser vagabonder partout comme une furie ! Tu ne comprendras jamais pourquoi elle se comporte comme ça avec toi, pourquoi parfois elle t’empêche de vagabonder librement et de croiser de sales individus. Le grand frisson et le danger, ça t’intéresse ; pire, l’idée te fait parfois vibrer.
- Vilaine Poppy…

La moue qui point à la commissure de tes lèvres est plus contrariée que boudeuse, tu capitules parce que tu ne rivalises pas contre la magie de Poppy, déjà pas sobre alors dans cet état… Te rendre à Pré-au-Lard ce soir avait été une idée presque bonne, tu avais réussie à t’amuser un moment. Bien entendu, tout ça avait manqué de partir en feu et c’est bien pour ça que Poppy était soudainement apparue pour te contrôler. Tu sais Masha, tu es parfois semblable à une boule de feu incontrôlable et tu ne le vois même pas : c’est normal pour toi d’avoir soudain envie de tout faire exploser, mais ça ne l’est pas.
La lumière bleue jaillie des doigts de Poppy qui se trouve à deux mètres au-dessous de toi, dessinant un chemin lent en direction de ton crâne. Tu sens ce léger air glacial qui passe par ta tempe et tu ne te débats pas : tu connais cette sensation, ce n’est rien de grave.
Une trentaine de secondes plus tard, tes pieds retrouvent la terre ferme et Poppy te gratifie d’un fin sourire avant de t’adresser :

- Mademoiselle va-t-elle mieux ?

Croisant tes bras sous ta poitrine, tu relèves ton faciès dans les airs, dédaigneuse au possible. Tu vas quand même pas nous faire un caprice ?

- J’irai bien mieux si tu voulais bien m’emmener ailleurs que dans cette rue miteuse qui pue l’urine de troll.
- Ah, te revoilà ! Bien, où puis-je déposer madame dans ce cas, dans sa chambre à Poudlard peut-être ?
- Certainement pas ! T’indignes-tu en dévisageant Poppy ; la soirée n’est pas encore finie !
- Oh si elle l’est jeune fille, tu as bien manqué de faire des miracles ce soir donc c’est terminé, il est l’heure d’aller se coucher, tu as cours demain !

Le rouge te monte à la tête, tu n’as aucune envie de rentrer te coucher. Le contraste de ta personne est saisissant dans cet instant qui précède le moment où tu te jettes sur Poppy et où elle vous fait transplaner vers l’oubli de ton esprit. Tu es vaporeuse dans cette robe, presque irréelle et angélique ; mais dans tes yeux brûle encore cette foutue flamme sombre, se connectant étrangement avec la brûlure du tatouage à l’intérieur de ton avant-bras, cette foutue sensation qui le rend presque frais alors que tu ne saurais même pas dire depuis quand tu l’as fait.
Tu ne sais même pas ce qu’il est, ni que tu n’as pas décidé de ton plein gré de le porter.

Tu récupères la sensation de tes membres bien accrochés à ton buste dans un lieu sombre qui pue la litière de chat et l’alcool. Tes sourcils se froncent alors que tu fixes Poppy, t’apprêtant à ouvrir la bouche pour lui demander où diable vous vous trouvez cette fois-ci, mais une voix aussi grave et masculine qu’ensuquée par les excès te coupe dans ta vivacité.

- Qu’est-ce qu’vous foutez là ?

Un peu sonnée sur le coup, tu tournes lentement ton faciès vers l’intéressé qui gît lamentablement un peu plus loin dans son canapé. Un sourire joueur se pointe à la commissure de tes lippes alors que Poppy se met à pousser de petits cris, le molosse s’étant visiblement pris d’amour fou pour son invisibilité qui commence à se dissiper… Tu sens le corps massif de l’animal glisser contre le tissu vaporeux de ta robe, juste à l’arrière de tes jambes et à aucun moment tu ne t’inquiètes pour ton amie, elle prend même le temps de claquer des doigts pour expédier la baguette que tient le gars au plus loin de sa fulgurante incapacité.

- Nous chassons les papillons, c’est évident voyons !

Enjouée et tout sourire, tu t’approches de l’homme maintenant désarmé pour apparaitre un peu plus dans la lumière mais pas trop non plus, il n’est pas question de se faire attraper par un inconnu. Un sourcil arqué et l’autre froncé, tu l’analyses au plus vite avant qu’il ne se remette à aboyer.
Alcoolisé, des bouteilles alignées au sol comme un bowling qui aurait mal tourné…

- On fête quelque chose peut-être ? Ironises-tu avec un timbre presque parfaitement interrogatif.

Bien sûr, tu t’attends à la demande sempiternelle du « quittez mon domicile, c’est de la violation de propriété, je vais appeler les autorités ! » et tu prendras la poudre d’escampette avec celle qui se faufile maintenant sous ta jupe pour se cacher de l’énorme truffe. Mais avant que ça n’arrive, tu comptes bien essayer quand même un peu de t’amuser, parce que tu ne veux pas encore rentrer te coucher.
@Regor U. Nott
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Lun 10 Fév - 22:26
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Tu fronces un peu plus les sourcils, essayant toujours malgré la pénombre de reconnaître la personne. Mais ça ne te dit absolument rien. Pourtant, t’as une bonne mémoire, un peu trop à ton goût. La seule chose qui t’es familière, c’est bien les quelques aboiements de ton chien et sa bonne humeur indestructible. Vous seriez dans la rue, tu l’aurais déjà repris, sachant que tout le monde n’appréciait pas spécialement se retrouver avec de la bave de chien sur lui. Tu pouvais comprendre aussi qu’on puisse en avoir peur, mais ce n’était pas ta priorité là tout de suite. Surtout que la baguette de ta sœur venait de voler plus loin. T’as l’esprit encore trop embrumé que pour comprendre directement ce qui se passe. Tu l’avais fixée s’écraser un peu plus loin, soulagé en voyant qu’elle ne semblait pas s’être cassée. Encore heureux, tu t’en serais voulu toute ta vie. Et t’avais franchement pas besoin de ça. Comme t’avais aucunement besoin d’être interrompu dans cette journée ô combien productive. Encore moins par une inconnue et son elfe de compagnie, que tu venais de remarquer. Tu tiques un peu, t’as pas besoin d’être au meilleur de tes capacités pour te faire la réflexion que les personnes ayant le loisir d’avoir un elfe de maison, sont généralement de sang pur. Génial, la première impression que tu venais de leur donner. T’espérais seulement qu’ils n’étaient pas envoyés par tes parents pour une quelconque sombre raison, t’avais ni la foi, ni le temps de supporter des remontrances de ta mère, que ce soit ce soir, ou même dans quelques jours.

Ceci dit, sa réponse assez déconcertante pour le coup te fait de suite oublier l’idée que tes géniteurs lui aient possiblement demandé de venir directement te voir, peu importe la raison. T’observes son sourire, cette espèce de joie de vivre qu’elle semble détenir, qui contraste totalement avec l’intérieur ou encore ton humeur pour le moment. Tu cherches à comprendre, alors que t’es bien conscient que tu ne trouveras pas la réponse si facilement. Peut-être que t’as juste beaucoup trop bu et que t’as fini par t’endormir. Que ton inconscient essaye de te faire passer un message, ou que tu rêves tout bonnement. T’en doutes quand même assez fortement, préférant rester un tant soit peu sur tes gardes. Tu te dis que même dans le pire des cas, elles te penseraient désarmé, alors que t’avais encore ta propre baguette sur toi, fort heureusement.

Elle se rapproche de la source de lumière, et tu finis par resserrer les dents, remarquant sa chevelure brune accompagné de son regard clair. T’es con ; totalement con. T’en as bien conscience, tu te baffes mentalement, des tonnes de personnes présentaient ces deux aspects physiques, pourtant à chaque fois, tu ne peux t’empêcher de repenser à Ancha, ne serait-ce que quelques secondes.


« ▬ Vous avez bien l’air assez mal équipée pour, désolé de vous en informer. Tout comme du fait que vous ne risquez pas d’en croiser un seul par ici. »


Tu soupires un peu, comme si tu finissais par accepter ton sort. Tu te laisses retomber dans le fauteuil en passant machinalement une main dans les cheveux, peut-être dans une tentative un peu désespérée de les recoiffer un minimum. Toi qui avais l’habitude de passer des heures à te préparer, il fallait bien évidemment que le seul jour où t’aies décidé de tout abandonner, quelqu’un ne se pointe chez toi, sans prévenir. T’en profites pour passer une main sur tes paupières, les frottant un peu. T’en étais donc bel et bien arrivé là. A laisser une stricte inconnue rentrer chez toi, commenter avec une ironie presque bien cachée, plutôt que de la rembarrer. Au fond, t’es plus à ça près. Tu te dis que ça ne peut être que mieux que de te morfondre dans ta solitude, à continuer de boire jusqu’à ce que tu ne t’endormes ou perdes connaissance.


« ▬ Ouais, un d’mes seuls jours de congé. Vous avez d’la chance, je suis magnanime aujourd’hui, y en encore au frais…Je crois. Ou du jus de sureau si vous préférez. Ça m’arrangerait, j’trouve ça beaucoup trop sucré et immonde, mais paraît que ça peut plaire. »


Si tu pouvais t’en débarrasser, t’allais saisir l’occasion hein, autant essayer le tout pour le tout. Tu finis par siffler un peu, chose qui fait relever les oreilles de Terebellum, qui penche la tête vers toi, et finit par lécher une dernière fois l’elfe de maison avant de revenir vers toi, prenant au passage une de ses balles en gueule et s’asseoir devant le fauteuil en essayant de te la mettre en main. En même temps, lorsque tu rentrais d’habitude, tu passais le plus clair de ton temps à jouer avec lui, pas à te morfondre avec la même énergie qu’un veracrasse pourrait avoir en lui. Tu la lances pas trop loin, ça a l’air de le satisfaire, il dérape un peu avant de la rattraper et vient te la rapporter. Si tu la relançais, t’allais t’enfermer dans un cercle vicieux. Mais t’es bien incapable de lui refuser quoique ce soit quand il te regarde de la sorte, alors tu cèdes et la renvoies.


« ▬ Si vous voulez vous installer, j’vous promets que les autres fauteuils sont parfaitement propres. Sérieusement, quelqu’un vous a envoyé ici ou c’est une…habitude de transplaner chez des gens au hasard ? »


Une occupation comme une autre. T’aurais pu juge et t’aurais sûrement jugé si tu ne t’étais pas rapidement rendu compte que c’était déjà bien mieux que de passer la journée entière dans un fauteuil à repousser absolument tout ce que t’avais à faire. Tu sens Terebellum revenir écraser un peu son museau contre ta main, dans l’espoir d’attirer ton attention, mais tu te contentes cette fois-ci de lui caresser un peu la tête et de lui gratter l’arrière des oreilles. Il a l’air d’apprécier et en laisse même retomber sa balle, qui finit par un peu couiner avant de rouler jusqu’aux pieds de la jeune brune.

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Mar 11 Fév - 3:39


Regor Nott & Masha Volk
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Il répond à ta tirade, le type qui tangue au plus près du macadam. Toi, sourcil arqué, l’air clairement interloquée, tu ne t’en formalises pas encore. Après tout, il semble vraiment bourré alors que toi t’as presque commencé à décuver. Poppy tremblant sous ta jupe chatouille le derme de tes cuisses, elle te fait remuer les jambes et tu finis par réussir à la chasser, même si elle reste accrochée au tissu de ta robe, un œil unique dépassant d’un côté de ton jupon. Tu observes l’homme jouer avec son chien, mais ton attention reste distraite : tu ne sais pas où tu es ni avec qui tu es et lorsqu’il t’invite à prendre à boire, tu en viendrais presque à t’indigner.

- Ah vraiment, vous pensez que je suis assez sotte pour aller me servir dans vos placards ? Qui sait quel genre de poison vous cachez pour vous saouler, je ne fais pas confiance aux étrangers !

T’es tellement mal placée pour parler, tu le sais ? On pourrait croire que tu as déjà oubliée que tu es entrée ici par transplanation et sans la moindre invitation. Bientôt tu vas lui expliquer comment se faire à manger et qu’il devrait éviter de laisser les jouets de son chien traîner partout et puis que, franchement, le jogging ça fait négligé ; ne parlons surtout pas du tee-shirt troué.

- Qui êtes-vous ? Jettes-tu d’une désinvolture affligeante.

Tu t’en tapes de ce qu’il baragouine, tout ce qui te choque là c’est qu’il ne t’ait toujours pas mise dehors : bordel mais d’où il sort ?
Poppy tire sur ta robe, certainement pour tenter de te dire quelque chose dans le genre : « Tu veux bien qu’on reparte ? », mais toi tu te contentes d’un :

- Attends, pas maintenant.

Tu contournes l’individu avachi dans son fauteuil, Poppy suivant chacun de tes pas avec une attention toute particulière : parce qu’elle aussi fixe autant le maître que la bête, mais clairement pas avec le même regard que toi. Elle, transpire la panique et la méfiance alors que toi, toi Masha… Tu as l’œil noir et joueur de celle qui s’apprête à tester les limites d’un inconnu.

- Je ne vais pas m’installer, non, pas plus que je ne vais boire le contenu de vos placards. Mais puisque nous en sommes aux questions, j’en ai une pour vous : c’est dans votre habitude de recevoir des gens par transplanation, qui plus est des inconnus ?

Celle-là, elle te brûlait les lèvres avec une acidité toute particulière, parce que vraiment : qu’est-ce que c’est que ce spécimen ?

- Masha… Geint Poppy derrière-toi.
- Toujours pas. Réponds-tu du tac-o-tac sans décrocher tes mirettes de la disgrâce.

La balle qui roule à tes pieds, tu ne la vois même pas et tu ne vas certainement pas te mettre à jouer avec le chien de ce type à l’attitude encore plus dérangeante que celle d’un troll qui voudrait t’écraser avec ses pieds. Non, il ne faut pas pousser… Le plus ironique c’est que tu le penses vraiment, parce que tu sais quand tu fais quelque chose d’anormal et de stupide, c’est intentionnel de jeter de la poudre d’escampette au monde entier, de ne surtout pas montrer qu’en réalité tu es paumée sur celle que tu es.

- On ne m’envoie nul part si vous voulez savoir au moins ça, je ne réponds aux ordres de personne, j’ai horreur qu’on puisse imaginer que je suis malléable telle de la pâte. Et vous, vous aimez être une poupée ?

Piquante, tu veux déjà tester de voir s’il appartient à un camp particulier ou si, lui aussi, à décider de laisser les chiens s’entretuer. Mais par-dessus tout méfiante, tu gardes toujours des distances parfaitement étudiées pour observer le moindre de ses mouvements, le moindre tressautement d’expression dans les traits creusés et fatigués de son visage.
Parce que c’est peut-être toi qui est l’intruse ici, mais tu as toujours l’impression d’être en terrain hostile.
@Regor U. Nott
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Mar 11 Fév - 10:40
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C’était bien la première fois que ce genre de choses t’arrivait. Encore heureux, parce que t’étais pas certain d’apprécier à la longue. Peut-être que tu devrais regarder pour mettre une ou plusieurs protections contre le transplanage. Ça pouvait toujours être utile, même si tu serais obligé de te bouger jusque dans le couloir pour pouvoir aller au travail tous les matins. Un sacrifice pour pouvoir être parfaitement tranquille lorsque t’étais chez toi. Même si ça avait l’air de faire toujours autant plaisir à Terebellum qu’il y ait des nouveaux venus. Malgré son jeu et les caresses que tu peux lui faire, il ne peut s’empêcher de régulièrement regarder les deux autres, prêt à venir jouer avec elles à la première occasion qui se présenterait. Tu laisses échapper un léger grognement en entendant sa réponse, ça t’apprendrait à vouloir te montrer un minimum sympathique avec les gens. Tu t’en passerais la prochaine fois et ils se démerderaient, point final. Même si en y repensant elle n’avait pas totalement tort, il y avait bien quelques poisons et potions dans tes armoires, pas du tout au même endroit que tes boissons, mais soit.

Aussi étonnant que ça puisse paraître, en tout cas dans le moment présent, t’étais quelqu’un d’ordonné, voir même parfois un peu trop maniaque, mais t’avais appris à l’être au fil des années, c’était presque indispensable lorsqu’on travaillait dans un domaine comme le tiens. Comme c’était assez important que tu sois un minimum sociable, avec les patients, mais c’était une autre histoire. T’étais pas dans tes heures de travail là tout de suite.


« ▬ Si vous préférez vous dessécher par vous-même, grand bien vous fasse. Vous ne leur faites pas confiance, mais vous vous incrustez chez eux sans aucun problème, c’est vrai que c’est moins dangereux. »


Pourquoi tu t’acharnes à continuer cette conversation, alors qu’en toute logique, tu devrais la sortir d’ici, le lui demander au moins, ne serait-ce qu’une seule fois. De toute manière, ton chien vient de se décider à monter totalement sur le fauteuil pour venir se coucher sur toi et poser sa tête contre ton torse. Même si t’avais eu ne serait-ce qu’un peu envie de te lever et de te bouger, elle serait partie directement en le sentant sur toi. C’était bien plus intéressant de laisser courir tes doigts le long de sa fourrure et lui faire une espèce de câlin que de te préoccuper d’autre chose.


« ▬ Nicolas Flamel, ça se voit non ? »


Qu’il puisse reposer en paix et ne t’en veuille pas d’une manière ou d’une autre d’usurper de son identité quelques secondes, sans que cela ne puisse être sérieux une seule seconde. Mais si décliner ton identité n’aurait strictement rien changé à ta vie, ni même à celle de son interlocutrice sans doute, t’as aucune raison de lui faire confiance et de répondre à ses questions alors qu’elle s’est décidée à ne pas répondre aux tiennes. Tu vois bien que son elfe de maison semble mal à l’aise et ait l’air de vouloir repartir. Chose qui lui est directement refusée, ou en tout cas repoussée. Tu la vois et la sens s’avancer dans la pièce, si visiter lui faisait plaisir, tant qu’elle ne commençait pas à fouiner partout, tu t’en fichais un peu, même énormément. T’avais rien de gênant ou quoique ce soit d’autre qui pouvait traîner, si ce n’était ces nombreuses bouteilles qu’elle avait déjà dû voir, donc bon. Au moins tu peux lui accorder une chose, qu’elle est arrivée à te distraire en cette soirée qui s’annonçait plutôt mal, et t’arraches même un léger rire face à sa question, dont tu n’avais même pas spécialement la réponse. En temps normal, sans doute que tu n’aurais pas laissé rentrer qui que ce soit de la sorte, et tu l’aurais encore moins laissée s’avancer et faire sa vie comme si de rien était parmi tes affaires.


« ▬ Donc si je comprends bien, vous n’êtes ni ici pour boire, ou vous attarder pour parler. Je vous préviens directement que ce n’est pas à louer ici et ça ne le sera sans doute pas avant un long moment, désolé si vous espériez pouvoir vous installer là. Pas vraiment non, je vous avoue que c’est la première fois qu’un inconnu débarque à l’improviste ici, et je n’ai pas envie de passer de mon temps ou de ma voix à vous chasser, la porte est assez visible d’ici si vous avez envie de sortir. »


Ou elle pourrait encore transplaner, elle avait l’air de bien savoir s’y prendre. T’entends vaguement un bruit plus loin, et vois rapidement passer ce qui semble être une boule blanche, sans doute que ton chat bien plus craintif s’est senti menacé en la voyant se rapprocher un tant soi peu du meuble sous lequel elle était cachée pour pouvoir aller trouver un autre refuge au choix dans la cuisine ou ta chambre. Mais à sa nouvelle réponse, tu fronces un peu les sourcils. Ses réponses ont le don de te laisser assez perplexe. Tu comprends totalement ce qu’elle entend par être une poupée, t’es à deux doigts de soupirer. T’allais pas commencer un quelconque débat sur le camp à avoir ou à défendre. Tu savais déjà où ça mènerait, comme tu savais que ça n’avait absolument aucun intérêt de crier sur tous les toits que t’étais un mangemort.


« ▬ Soyez donc libre comme l’air si ça vous chante, ce n’est pas moi qui vous en empêcherai. Votre elfe qui a l’air de vous accompagner partout, c’est pour vous empêcher de faire n’importe quoi et garder un tant soi peu un contrôle sur vous ? Pas vraiment non, pourquoi, quelque chose vous fait dire que j’en serais une ? »


T’avais hésité pendant un instant, à utiliser la legilimancie, mais t’étais pas du tout certain que ça en vaille la peine. En tout cas, pas là tout de suite, et t’avais pas envie de te fatiguer pour rien, sans compter que ta concentration n’était pas ce qu’on pouvait appeler à son meilleur. Tu finis par t’étirer légèrement, en profitant pour te redresser tant bien que mal un minimum et garder un meilleur œil sur elle.


« ▬ Vous avez l’air d’être une étudiante, vous n’avez pas des cours auxquels assister demain pour être de sortie à cette heure ? »

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Mar 11 Fév - 15:07


Regor Nott & Masha Volk
Salut, moi c'est touriste.




D’aussi loin que tu t’en souviennes, le comportement de la plupart des humanoïdes t’exaspères et te laisse toujours ce même sentiment d’insatisfaction personnelle ; tu ne sais pas dire pourquoi, identifier la source de cette haine ou de ce dégoût pour l’essentiel de tes pairs, pour peu que ce soit vraiment ça. Tu es capable de savoir lorsque tu es en colère, lorsque tu trouves un soupçon de paix dans ta tête ou encore lorsque tout devient trouble autour de toi, lorsque tes émotions se mélangent pour ne plus former qu’un immense cyclone dans ta conscience. Poppy pince la peau de ton mollet et ça te fais tressauter ; elle ouvre de grands yeux humides en t’observant, tu la vois maintenant, elle semble paniquée, une attitude bien loin d’être dans ses habitudes. Tu as envie de lui demander ce qui la met dans cet état mais tu ne peux pas, l’autre sorcier de bas étage est trop près, il pourrait tout entendre si c’est à son propos qu’elle s’en fait.

- Je n’ai pas peur des inconnus ni même des êtres vivants, plus largement. Etre prudente ne signifie pas être trouillarde, l’amalgame est d’ailleurs pathétique. Tu le dévisages on ne peut plus clairement, il va te faire sortir de tes gonds si ça continue, t’as une veine qui commence à pointer son nez le long de ta tempe, tu la sens ? Bien sûr que non, t’es bien trop occupée à continuer de bavasser. Je pourrais dire que vous êtes un déchet certainement doublé d’un pervers mais vous êtes peut-être juste dans un jour de merde. Quoi qu’il en soit, il est inutile de juger les gens sur un simple agissement ou une apparence, c’est une démonstration de non-intelligence.

T’aurais bien envie de lui cracher à la gueule pour ponctuer ta phrase et transplaner avec Poppy par la suite, mais il est inutile de laisser ton sang chaud de fille de l’Est gicler aux quatre coins de ta patience. Puis t’as bien envie de voir s’il va réussir lui aussi à bousculer tellement tes émotions qu’une explosion ou les flammes se pointeront autour de toi sans que t’aies besoin de ta baguette, encore une fois. Ça pourrait devenir drôlement dangereux, d’être la géhenne sur terre et surtout très satisfaisant pour tous ces bipèdes qui se croient en droit de te juger, de t’analyser, de te soumettre au moindre caprice de leur volonté.
Tes yeux se sont plissés et ton sourire s’est fait avaler, tu tiens la main tremblante de Poppy au creux de la tienne alors qu’il parle d’elle, qu’il ose.
Tes sourcils se froncent instantanément et les mots qui sortent de tes lèvres sont pareils à des lames de rasoirs incandescentes ; si on pouvait les symboliser, ils couperaient des trachées.

- Je vous interdis de parler de mon elfe de maison et de sa fonction de la sorte, elle n’a rien d’une nounou ou d’un larbin assujetti à une fonction ordonnée par un quelconque gros con. Elle est libre d’être qui elle le souhaite et de faire ce que bon lui semble alors si elle veut coller à mon cul pour m’empêcher de vous faire cramer, elle le fait.

Si de la fumée pouvait sortir de ton nez, soit sûre qu’elle le ferait. Une chance que tu ne sois pas déjà en train de broyer la main de Poppy qui, en réalité, laisse échapper un peu de magie du bout de ses doigts pour calmer tes ardeurs. Bien sûr qu’elle reste près de toi pour te canaliser, pour éviter que quoi que ce soit puisse réveiller tout ce qu’elle s’applique si bien à te cacher, pour ne pas éveiller la chose qu’ils ont fait de toi ; cette chose que même Poppy ne pourrait pas regarder dans les yeux si on y réfléchit bien.
Qu’il se soit payé ta tête sur son identité, tu t’en moques, c’est évident qu’il n’allait pas te dire qui il était, limpide comme de l’eau de roche que toi aussi si tu devais répondre à cette question, tu répondrais certainement avec un incendiaire « Merlin l’enchanteur ». Mais que maintenant il t’envoie presque au lit comme une enfant à qui on rappelle qu’elle a école le lendemain, ça… C’est peut-être la goutte de trop.
Tu allais clairement te jeter sur lui et peut-être l’étriper à mains nues, mais avant que n’importe lequel de vous deux ait pu lever sa baguette ou y songer, Poppy te rendit si raide que même tes yeux n’eurent plus le pouvoir de bouger.

- Toutes nos excuses de vous avoir dérangé, messire. Passez une agréable fin de soirée.

Et la seconde d’après, la transplanation vous avez emportées.
@Regor U. Nott
Koschtiel
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mar 11 Fév - 22:13
You kick me down 'cause you need it
So dead inside I can feel it.
En tout cas, toi qui te plaignais de la monotonie de tes journées, même soirées, t’étais servi pour le coup. Et franchement, c’était bien mieux que de traîner seul dans ce fauteuil. Même si seul était un peu faux étant donné que t’étais quand même entouré par Atria et Terebellum, mais ce n’était pas vraiment la même chose qu’un humain ou même un elfe qui était doté de parole. Ça te changeait, même si t’étais pas certain que ce soit totalement positif. Elle s’énervait de plus en plus, un énervement qui n’arrivait pas à t’atteindre. T’avais jamais été une personne qui était rapidement atteinte par les émotions des autres, et t’avais du mal à t’énerver déjà de base. Tu te braquais généralement et préférait t’éloigner plutôt que de jeter de l’huile sur le feu. T’as l’impression d’être dans un tout autre monde qu’elle ou encore de la créature qui l’accompagne, qui a l’air paniquée par contre. Elle te faisait un peu penser à un de ses gosses à qui tu devais faire des prises de sang, ou autre. Le semblant d’insulte te fait lâcher un léger rire à nouveau, pas spécialement moqueur, plutôt approbateur, parce que franchement tu ne pouvais pas te voir autrement là tout de suite qu’une espèce de déchet.


« ▬ Vous avez l’air d’être Gryffondor dans l’âme, histoire de continuer d’être dans les clichés, vous avez l’air de les apprécier énormément. Je n’en doute pas un seul instant, j’aurais même pu continuer de déblatérer avec vous là-dessus si j’en avais la foi. Alors autant le déchet je vous l’accorde, mais pervers ? J’ai plus de mal. Mmh, vie de merde vous voulez dire, oui. Peut-être, mais au moins c’est généralement…distrayant, ça fait du bien de temps en temps d’arrêter de réfléchir. »


T’allais bien vite changer d’idée et de discours une fois que tu serais un minimum reposé et que t’aurais les idées plus claires.Tout comme t’arriverais peut-être à comprendre avec un peu plus de recul pourquoi elle réagissait de la sorte. Peut-être que t’avais été insultant à l’égard de l’elfe sans t’en rendre compte. T’avais un peu la flemme, même énormément d’y réfléchir, alors t’avais accepté la chose, une légère moue sur le visage. T’aurais aimé qu’elle baisse d’un ton, mais t’étais encore assez conscient pour te faire la réflexion que ça la pousserait à réagir d’autant plus, et que pire que tout, elle se mettrait peut-être réellement à crier. T’avais pas besoin que ça n’alerte tes voisins, ou que ça te donne d’autant plus mal à la tête non plus.


« ▬ Eh, j’faisais que poser une question, faut respirer un peu. Vous avez l’air d’avoir de la chance de l’avoir et inversement j’imagine. Bien gentil de sa part, parce que tout aussi étonnant que ça puisse paraître, je n’ai pas envie de finir incinéré là tout de suite. »


Une bien triste fin que tu n’avais pas envie de subir. T’avais beau être au fond du trou, ou ce qui y ressemblait le plus, t’avais pas plus envie de mourir que ça. Pas immédiatement, alors que t’avais enfin trouvé quelqu’un avec qui converser ce soir. Dommage qu’elle ne semble pas si enthousiasmée que ça et que son esprit semblait s’échauffer de plus en plus alors que t’étais bien incapable de faire quoique ce soit te demandant un minimum d’énergie. Déjà que t’en trouvais pour lui répondre, elle pouvait s’estimer bien heureuse. T’étouffes même un bâillement tant bien que mal, détachant quelques secondes ta main du dos de ton chien pour la mettre devant ta bouche. T’avais quand même des restes de politesses qui étaient présents. C’était plutôt bon signe, autant essayer de voir le positif.

T’entends un bruit un peu bizarre avant que l’elfe ne prenne la parole. Les informations avaient vraiment du mal à monter là tout de suite. Et mettaient encore plus de temps à être traitées. T’arrives quand même à la conclusion qu’elle l’a stupéfixiée ou quelque chose dans le genre. Intéressant. Au moins elle ne risquait plus de s’énerver ou d’hausser le ton. Mais ça risque d’être compliqué par contre pour continuer de lui parler. Ca reviendrait un peu à la même chose que de parler au mur tout au long de la soirée. Tu balances ta main d’un geste approximatif comme pour annoncer que tu ne leur en voulait pas spécialement, du tout même.


« ▬ Mmh, c’rien franchement, même si c’toujours plus agréable quand les gens toquent avant d’entrer, ça évitera pas mal de quiproquos et de –»


Tu tournes un peu la tête, parce que t’as l’impression que le silence est un peu plus lourd qu’avant. Ce qui peut s’expliquer facilement par l’absence d’interlocuteurs dans la pièce. Ah bah d’accord, super, ça partait aussi rapidement c’était venu. T’avais encore un peu soupiré ne finissant de constater que t’étais de nouveau totalement seul. A moins que tu ne l’aies toujours été et que ce soit ton esprit qui t’avait joué un tour parfaitement stupide et absolument peu hilarant. Au moins, réel ou non, ça t’avait fait lâcher ta bouteille et t’avais la flemme d’en reprendre une. Peut-être que tu ferais mieux directement d’aller dormir après avoir pris une douche si possible.

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