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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Quand tout devient rouge ♠ Thalia :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Jeu 19 Déc - 4:29


Thalia Carrow & Masha Volk
Quand tout devient rouge.




Pressens-tu le froid de la nuit, le silence nocturne, la mort de la vie ? Entre ces couloirs froids qui te rappellent un déjà-vu énigmatique, un mirage chimérique semble vouloir pourfendre les pourtours de ton esprit ; tu ne te rappelles pourtant pas avoir déjà vu pareille rigole de sang dévaler les sillons de ton ventre : c’était quand la dernière fois que tu as fait exploser quelque chose ?
Le flacon de ton parfum git à un mètre vingt sous tes mains, ta baguette copinant avec son fluide alcoolisé. Ton regard vitreux s’épuise à constater les dégâts de ta colère : toi petite poupée fragile et incendiaire, démone enfermée dans une cage de verre pour mieux plaire aux mortels. Tu avais pourtant bien prévenu cette foutue bouteille de verre de ne pas t’emmerder avec les défauts de son vaporisateur, mais non il a fallu qu’elle n’en fasse qu’à sa tête, qu’elle aiguise ta colère. D’un revers de main tu l’as projetée dans les airs et l’Incendio s’est extrait de tes lèvres ; le joli pompon nacré qui habillait le haut du flacon s’est enflammé puis la bouteille a explosée sous le joug de ton amer Confringo. Ce que tu n’as pas vu arriver, sombre idiote, ce sont les éclats de verre qui sous la violence de ton maléfice, n’ont pas hésités à venir lapider les chairs nues de ton abdomen.

Quittant avec précipitation la salle de bain commune, tu n’as pas omis de récupérer ta précieuse baguette en bois de lierre. Ton soutien-gorge en dentelles t’oppresses, la froideur des esprits farceurs flagelle ton derme, tu tournes court en haut des escaliers qui n’ont pas bougés et te précipites vers le tableau de la grosse dame : salope, elle s’est absentée. Tu grommelles et ton pied nu frappe dans les pierres froides du mur, comme si ça pouvait la ramener.
Te trouver dans les entrailles du collège ne te plaît guère, tu aurais préféré découvrir les artères universitaires et ce même si les rumeurs sonnent que la grosse dame occupe les deux sièges. Ton faciès se tourne vers la fine fenêtre et tu t’oses à deviner l’heure par la simple position lunaire : deux heures environ, trois tout au plus ; à quelle heure l’autre mégère reviendra-t-elle ?

Le temps passe, les minutes s’égrènent et ton corps s’étend contre la dalle froide, le sang coagulant et séchant sur ton ventre. Tu ne comprends pas pourquoi ton regard s’accroche ainsi au noir du couloir, pourquoi tu pourrais presque sentir ta respiration ralentir au point de t’endormir. Mais c’est à ce moment où tes cils battent pour chasser Morphée, que la présence tant désirée se fait enfin remarquer. De sa mélopée de crécelle insupportable, elle te demande le mot de passe. Tu te relèves en lui marmonnant haineusement son mantra et te voilà déjà en train de gravir les quelques marches te séparant de la salle commune.
Ici le feu brûle sans cesse dans la cheminée, les fauteuils sont vides, aucune vie ne s’ose encore à traîner par ici, si ce n’est toi. Tu ne comprendras donc jamais ce qui cloche chez toi, pourquoi tu te sens si différente des autres tout en te sentant mortellement emmerdante. Ta cape bleue marine traîne encore sur le dossier d’un canapé, tu l’as abandonnée là dans ta crise « sortons à la nuit dans les couloirs pour aller prendre une douche » ; inconsciente ou insubordonnée, tu n’as pas un seul instant douté de la légitimité de ta démarche. Regarde maintenant dans quel état tu t’es mise alors que tu t’enveloppes dans ta cape, récupérant un semblant de pudeur pour ton corps et tes plaies.

Bien trop usée pour monter jusqu’à ton dortoir, tu t’allonges en boule sur le tapis, face à la cheminée et accueille Morphée là où il daignera se glisser.

Si Poppy répare les stigmates de ton âme aussi bien qu’elle le peut en général, cette nuit elle n’est pas là pour s’affoler des marques fraiches et boursoufflées qui arpentent la peau de ton ventre. Non, cette nuit tu es seule en terrain hostile, seule au milieu des anthropoïdes assoupis.
@Thalia Carrow
Koschtiel
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Sam 11 Jan - 18:56
Quand tout devient rouge
Masha & Thalia

« Rouge comme le feu des tziganes quand les violons s'affolent. Rouge comme un phare de signal quand un avion s'envole. Rouge comme les lèvres d'une femme quand l'amour la rend folle. Rouge comme le front du menteur qui trahit sur parole. »
Quand j’étais plus jeune, non pas que j’étais vieille, ce n’est pas du tout ce que je dis, mais quand bien même il y a de ça quelques années, j’avais le sommeil aussi lourd que celui d’un ours en hibernation. La fatigue ne me prenait jamais par surprise, elle arrivait toujours, routinière comme je l’aimais. J’avais le temps de terminer ce que je faisais, me préparer pour mon lit et ensuite je m’y rendais sagement pour dormir du sommeil du juste. Je crois d’ailleurs que c’est ce dernier point qui est mon problème maintenant. Je ne suis peut-être plus considérée comme un juste. Depuis la morsure qui m’avait atteinte au Grèce, j’avais beaucoup de difficultés à dormir. Je réfléchissais probablement trop, c’était ma première théorie sur mon problème. Comment gérer mes besoins en eau, mes baignades obligatoires? J’avais fini par régler ce problème en ayant une entente avec l’école qui me permettait de me rendre au lac en cas de besoin. Mais si quelqu’un me voyait? Je ne voulais pas que ça se sache et ça me coinçait. Mon ex-copain n’en avait jamais rien su. Seulement le professeur Asclépiades et la direction de l’école étaient au courant. Ma soeur venait de l'apprendre et notre rencontre ne s'était pas très bien terminée. Les autres, ça ne les concernait pas.

Le poids de ce secret devait avoir beaucoup à voir avec mes problèmes de sommeil. Le tout conjugué avec mes malaises quand je suis en manque d’énergie et que je dois me rendre au lac m’immerger, j’en avais pour mes gallions. Je n’étais pas toujours exténuée, cependant, il faut bien comprendre. Disons seulement que je n’étais pas souvent complètement reposée. Puisque j’avais le sommeil léger, les moindres bruits un peu plus forts me sortaient de ma torpeur et me ramenaient bien réveillée dans mon lit à regarder le plafond. Cette rentrée était d’autant plus étrange, tout pour m’aider on le voit bien, puisque j’étais de retour entre les murs du château et non plus à l’université. Vu les événements de la fin de la dernière année scolaire, nous avions dû nous replier à Poudlard. Ce n’était pas pour me déplaire, au contraire. Ma vie serait de beaucoup facilitée puisque j’allais pouvoir me rendre directement au lac en prenant une marche. Plus besoin de passer par les cheminées. J’allais avoir la paix de ce côté. J’allais devoir être encore plus subtile qu’avant, mais au moins, il y avait du positif à tout ça. Je me sentais loin de chez moi, mais j’allais probablement reprendre l’habitude de ces murs de pierres et de tout ça. Ça ne faisait tout de même que trois ans que j’avais gradué de cette école, ce n’était pas si loin quand on y pense.

C’est donc avec tout ça en tête que je me suis réveillée au beau milieu de la nuit. Quelque chose m’avait dérangée dans mon sommeil léger. Les yeux restés fermés, j’ai été attentive à tout ce que j’entendais. Quelqu’un bougeait dans la salle commune. Je suis sortie de mon lit, curieuse et soucieuse, pour aller ce qui se passait en bas. Peut-être que la noctambule que j’étais allait se trouver un ou une partenaire d’insomnie. J’ai enfilé des bas de laine et un grand chandail de coton bien épais par-dessus mon t-shirt avant de descendre les escaliers qui tourbillonnaient jusqu’à la salle commune des rouges et dorés. Le plus silencieusement possible, j’ai descendu et arrivée au bas des marches, j’ai aperçu la source du bruit qui n’était plus présent. Il y avait une fille couchée en chien de fusil devant le feu éternellement allumé dans notre cheminée. J’ai haussé un sourcil, me demandant ce qu’elle faisait là. Pourquoi n’était-elle pas allée à son lit plutôt que de rester sur le sol comme ça? Elle était peut-être saoule, ce ne serait pas la première fois que ça arrivait. Je me suis dit que j’allais l’aider à monter à son lit, si c’était le cas. Son sommeil serait beaucoup plus réparateur dans son lit, au chaud et surtout elle serait moins courbaturée demain matin.

Je me suis donc approchée de la jeune Gryffondor à petits pas, me demandant comment j’allais l’aborder. Arrivée dans son dos, je me suis accroupie près d’elle et j’ai placé une main sur son épaule pour la réveiller, si elle l’était bien. Près d’elle, je l’ai reconnue. Je ne savais pas son nom, mais j’avais déjà vu son visage par-ci par-là. Prenait une voix basse, j’ai interpellé la jeune endormie.

«Eh, tu veux que je t’aide pour remonter à ton lit ? »
(c) DΛNDELION
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Lun 10 Fév - 23:56


Thalia Carrow & Masha Volk
Quand tout devient rouge.




Tu sais ce qu’il se passe dans ta tête en cet instant ? Tu te souviens de certains points ; bien évidemment quand tu seras en mesure de revenir à toi, tu ne te souviendras plus de rien mais pour l’instant, dans les ténèbres sombres et froids de ton inconscience, tout se bouscule. L’éclair vert jaillissant de ta baguette, ton père s’écroulant par terre dans un fracas du tonnerre, ta baguette qui se brise à l’image de tes chaînes. Poppy saisie ta main alors que les pas de ta mère martèlent le couloir et alors que la porte s’ouvre sur ta mère, ton enveloppe charnelle disparaît quelques instants de la surface de la terre.
L’instant d’après tu te vois marcher dans le jardin, haute comme trois pommes, courant après un hérisson qui bientôt se retrouvera sur le dos ; tu n’auras jamais compris ce qui l’a tué si subitement, la provenance de cet éclair vert et du sourire satisfait trônant sur le visage de ton paternel. Trop petite pour comprendre vraiment ce qui venait d’arriver, tu te désintéresses le plus simplement du monde de l’animal mort : une façon comme une autre de travailler le début de ton manque d’empathie.
A présent, tes yeux s’ouvrent sur une montagne pleine de neige et tes pas s’alignent les uns devant les autres sans que tu n’en sois maîtresse. Dans ton dos, tu entends siffler la baguette de ta mère qui te manipule comme une vulgaire poupée de chair. Les larmes refusent de s’échapper de tes lacrymales et pourtant l’arrière de ton âme s’enflamme ; la révolte qui te consume de l’intérieur est bien réelle, tout autant dans ton rêve que sur la terre.
Mais tu ne reprends pas plus les rênes de ton corps dans tes rêves que sur la terre, tu restes inerte au sol comme dans l’atmosphère, incapable de choisir qui vie et qui crève.
Chienne.

Cette fois-ci tu es assise dans ta chambre, cul contre plancher, Poppy tient un jouet. Elle te tend ta poupée et tu la saisie violemment, lui arrachant la tête avec les dents. L’elfe de maison fait jaillir la poussière d’un bleue lumineux du bout de ses doigts et tu l’observes faire, fascinée du haut de tes cinq ans. Elle répare la poupée, te la retend et tu réexécutes le même manège avec tes dents. A cet instant maman entre dans la chambre, Poppy disparait à coups de pieds et une fois la porte refermée tu te mets à pleurer.
Dans le monde tangible, des larmes dévalent tes joues alors que la plaie de ton ventre saigne encore, commençant à tâcher le tapis sur lequel tu t’es assoupie. Tu ne sens pas la main qui te touche, tu n’entends pas la voix qui te parle, tout ce qui fait ton monde est noir et froid.
Tu voudrais tant que tout ceci n’ait jamais été. Ne pas être véritablement celle que tu es.

Si ton ventre est en sang, ce n’est pas parce que tu t’es battue avec quelqu’un, sauf si on considère que tu formes deux entités distinctes. Cette fiole de parfum n’y est pour rien quand on y réfléchit bien, inconsciemment tu voulais que ça arrive, tu voulais la sentir : la douleur sourde et froide, la déchirure et le sang chaud et épais qui s’écoule de la plaie. Tu es aussi dangereuse qu’instable, lorsque parfois le soir tu te retrouves seule avec toi : face à la réalité de ton ignorance, face à l’oubli complet de ton passé, tu cherches toujours un moyen de te rappeler, de faire jaillir les souvenirs de n’importe quelle plaie ; mais il semblerait que les bandages qui gardent tes souvenirs dans l’oubli soient plus épais que toutes les entailles et les explosions que tu peux créer.
@Thalia Carrow
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IRL

Lumos
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Lun 10 Fév - 23:56
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#1 'Oui/Non' :
Quand tout devient rouge ♠ Thalia D12-icon
#1 Résultat :
Quand tout devient rouge ♠ Thalia 190111024111707007

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#2 'Oui/Non' :
Quand tout devient rouge ♠ Thalia D12-icon
#2 Résultat :
Quand tout devient rouge ♠ Thalia 190111024111707007
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