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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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It's up to you & it's up to me || Phobos :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
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Mar 28 Jan - 1:41
You kick me down 'cause you need it
So dead inside I can feel it.
On ne pouvait pas dire que t’aies passé énormément de temps de ta nuit à dormir. Pourtant, ce n’avait pas été dans ton idée de base, t’avais commencé ta formation depuis quelques semaines et t’avais envie de donner le meilleur de toi-même. Ce qui incluait généralement d’essayer d’être en forme. Mais t’assumais totalement, et la fatigue ne t’avait pas encore gagné. Heureusement, parce que tu venais à peine de mettre les pieds à l’hôpital. T’étais même en avance, mais au moins ça te laissait le temps de passer rapidement à la cafétéria et de grignoter quelque chose, histoire de ne pas avoir le ventre totalement vide non plus. Ce serait totalement irresponsable de combiner les deux, et t’avais pas non plus l’habitude de l’être.

Sauf que la veille, par curiosité, tu avais commencé par faire des recherches sur les propriétés de la griffe de dragon. T’avais déjà pu le voir partiellement en cours il y a un petit temps, mais t’avais eu envie d’aller plus loin, et l’occasion s’était présentée. Tu t’étais dit que ça ne te prendrait que quelques heures, tout au plus. Sauf que t’avais totalement perdu le fil du temps et lorsque t’avais relevé la tête pour vérifier l’heure, t’avais été surpris de remarquer qu’il ne te restait qu’une grosse heure avant de te rendre à Sainte-Mangouste. Un peu à contrecœur tu t’étais relevé en fermant tes bouquins, avant de céder à la tentation de t’y replonger. A la place, t’avais préféré prendre une douche pour pouvoir totalement te réveiller et être assez présentable par la même occasion. T’allais pas te laisser aller non plus, c’était hors de question.

Ça ne t’avait absolument pas empêché de continuer de penser à ce que t’avais pu lire et aux idées qui avaient germées dans ta tête. T’avais toujours été attiré par le domaine des potions, depuis que t’étais tout petit, mais maintenant que t’avais grandi et que tu pouvais nettement plus toucher à tout sans t’embarrasser de quoique ce soit, c’était encore un tout autre niveau. Qui plus est, t’avais l’impression que les possibilités de découvertes et de pouvoir satisfaire ta curiosité étaient infinies, ou presque. Et t’aimais cette sensation d’avoir le cerveau en ébullition, de ne presque plus savoir où donner de la tête parce que les idées fusaient, mais t’essayais de te contenir, en tout cas tant que tu serais ici. Tu savais te recentrer et c’était d’ailleurs ce que tu faisais là tout de suite, en profitant du café que tu t’étais servi.

Tu t’étais empêché d’en prendre un deuxième avant de te diriger là où tu pourrais retrouver ton formateur. Ça serait quand même bien plus pratique pour commencer au mieux ta journée. Tu n’avais pas mis extrêmement longtemps à le trouver. Si tu ne le connaissais pas encore plus que ça, t’avais déjà pu te faire une idée de son caractère et te rendre compte que la plus grande crainte que t’avais pu avoir avant de commencer ta formation n’avait pas lieu d’être. T’avais simplement eu peur de tomber sur quelqu’un qui aurait pu un peu trop te couver, ou aurait voulu faire trop de choses à ta place. Ce qui n’était pas son cas, et tu ne pouvais que l’en remercier. Certes, tout pouvait changer et basculer, mais t’essayais d’être plutôt confiant, et pourquoi pas positif. Ça ne pourrait pas te faire de mal.

T’étais arrivé en souriant auprès de lui, ne serait-ce que par politesse et que tu n’avais franchement aucune raison de commencer à lui tirer la gueule non plus. Puis ce n’était pas non plus comme si t’étais ici par contrainte ou encore en y traînant les pieds. Puis avec un peu de chance, ta motivation ferait oublier le début de cernes que tu pouvais arborer.


« ▬ Bonjour ! il y a une tâche spéciale à accomplir pour aujourd’hui ? »


Tu lui tends la main d’un air confiant pour pouvoir le saluer, gardant ton sourire, impatient de savoir ce que la journée pourrait vous réserver. Après tout, même si ça ne touchait pas spécialement à ton domaine de prédilection, tu savais que t’étais capable de t’y intéresser et de tout donner pour que ça se passe au mieux. Parce que non seulement envieux de renvoyer une bonne image, t’avais envie de réussir tout simplement au mieux, et de montrer l’étendue de toutes tes capacités si l’occasion se présentait. Sauf que c’est plus fort que toi, à force d’essayer de repousser le naturel, il revient encore plus rapidement qu’un hippogriffe qu’on aurait insulté.


« ▬ Je sais que ce n’est pas votre spécialisation mais…Vous vous y connaissez en potions ?  Je…regardais hier les propriétés de la griffe de dragon, vous pensez qu’on pourrait essayer d’en mettre dans une solution de force ? Il n’y a pas de raison que ça réagisse mal avec les ongles de griffon ou le sang de salamandre et…ça pourrait la renforcer ? »


Peut-être qu’il t’enverrait balader, mais tu t’en remettrais assez rapidement, t’avais déjà vécu bien pire que ça.


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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 29 Jan - 12:28
It's up to you & it's up to me || Phobos 5950746
Sainte-Mangouste, 2003.

Former les jeunes, ça n’avait pas été mon premier choix de vie. Loin de là. Si j’avais eu l’occasion de choisir sur toute la ligne, j’aurais sans doute opté pour quelque chose apportant un tantinet plus d’adrénaline. Mais les cas pathologiques liés à des sortilèges ratés, en ce moment, ce n’était pas ce que l’on voyait le plus et j’avais donc sous mon aile un apprenti médicomage du nom de Nott.
Un jeune homme au sang pur et à la lignée sans la moindre tache, à part, peut-être la réputation de certains membres de la famille, mais cela, mon apprenti n’y pouvait rien. Moi aussi j’avais dans ma famille des êtres qui méritaient de mourir pour le simple fait qu’ils ne soient que souillure et impureté…

Peut-être que cette histoire de pureté du sang m’avait poussé à accepter la demande de former le jeune homme, en tout cas cela avait sans doute joué en faveur d’une réponse positive… et peut-être était-ce aussi pour cela que je le respectais sincèrement.

J’étais arrivé à Sainte-Mangouste à sept heures trente ce matin, pour prendre mon service. Mon apprenti commençait près d’une heure plus tard, ce qui me permettait généralement d’avoir déjà préparé certaines choses.
Ce matin, j’étais affecté aux diagnostics. Rien de très inhabituel, c’était ici que venaient les cas urgents et moins urgents qui avaient besoin de savoir rapidement ce qu’ils avaient. Il était rare que les patients arrivent très tôt, mais certains attendaient déjà, je pris donc mon café avec moi dans la salle d’examen, pour commencer sans trainer.

Ma première patiente était une femme d’une quarantaine d’années, un peu potelée, qui souffrait de douleurs intenses depuis la veille, au niveau de la céphalée. J’examinai son crâne attentivement, passant les mains en certains endroits stratégiques, son cuir chevelu était d’un rouge vif, comme si la peau avait été brûlée, et c’était pareil sur ses paupières.
« Et que faisiez-vous quand cela a commencé ?» Elle m’expliqua qu’elle s’était démaquillée la veille avec sa baguette, en utilisant un sort qu’elle avait découvert dans la rubrique « Conseils Beauté » d’un magazine quelconque. Je levai les yeux au ciel. « Vous n’avez pourtant pas besoin de conseils beauté ! »

J’avais trente-cinq ans, j’étais veuf et père doublement orphelin… alors, franchement, voir des femmes se malmener pour avoir l’air plus jolies, ça me dépassait un peu. Risquer sa santé pour paraître… très sincèrement, je ne voyais pas l’intérêt.
Mais une fois que je connaissais la manière dont tout avait commencé, il n’était pas bien difficile de trouver la parade. Il s’agissait de ma spécialité, en plus, puisque c’était un sortilège mal conçu qui avait tout fait déraper.
Bref, le diagnostic fut très facile à poser et je soignais rapidement cette femme, non sans lui conseiller d’arrêter de suivre les conseils à deux noises que prodiguait son magazine.
Et quand elle s’en fut, j’allais à la rencontre de mon apprenti. Ou stagiaire. Je ne savais jamais exactement comment j’étais censé appeler le jeune Nott.

Ce dernier me tendit la main et j’observais son visage avec attention. Le teint un peu pâlot, peut-être, un peu de gris sous les yeux. C’était léger.
« Bonjour Regor… Aujourd’hui, nous sommes au département des diagnostics. Vous allez en voir de toutes les couleurs… » Les gens étaient assez idiots pour se faire mal tout seuls, après tout, alors, autant que le jeune homme sache d’emblée que ce n’était pas l’endroit le plus épanouissant de l’hôpital.

« Entre ceux qui essaient de concocter des potions d’un niveau trop haut, ceux qui lancent des sortilèges qui ne sont pas au point et ceux qui se blessent aussi bêtement que des moldus, vous allez avoir une fameuse dose…» Je préférais prendre tout cela avec le sourire.

Dans l’hôpital, avant d’être des spécialistes, nous étions tous des médicomages et nous avions donc, chaque semaine, à assurer des consultations d’urgence, pour désengorger Sainte-Mangouste et prodiguer des soins immédiatement. Cela fonctionnait plutôt bien pour la plupart des cas urgents, qui ne nécessitaient pas une hospitalisation.

En chemin vers la salle qui nous était assignée, j’écoutais mon apprenti me parler de son historie de griffe de dragon et de potions.
« Il me semble que la griffe de dragon a la réputation de stimuler le cerveau avant tout… mais à votre place, je n’essaierais pas cela sur moi. Il vous faut un cobaye volontaire, et certainement un minimum de bézoard à portée de la main…» Au fond, son idée se tenait. Mais l’ingrédient était rare et cher, expérimenter sur une telle base pouvait être à double tranchant.
Cela dit, je pouvais fort bien comprendre que mon jeune stagiaire cherchât à améliorer ce qui existait déjà. N’était-ce pas le rêve de tout jeune homme ambitieux que de découvrir quelque chose qui pouvait révolutionner le monde magique ? En tous les cas, je savais bien que Regor ne s’arrêterait sans doute pas en si bon chemin.


« Je peux faire en sorte que nous ayons accès au laboratoire d’expérimentation en fin de semaine, si vous le souhaitez. Vous pourrez alors concocter votre potion. Et si vous souhaitez la tester, je préfère être dans les parages. » On ne savait jamais ce que pouvait provoquer une potion sur laquelle on faisait des recherches… il suffisait de tellement peu de choses pour que rien ne fonctionne comme prévu… Et à vrai dire, je ne tenais pas à laisser mon apprenti faire ses expériences seul, il valait mieux se montrer prévoyant et éviter tout risque avant que ne survienne le moindre problème.
Dans le laboratoire, je savais qu’il y aurait tout le nécessaire pour préparer les potions de remède, ainsi que celles, généralement assez demandées, conçues pour améliorer les performances diverses des sorciers et sorcières.


« Cela dit, si je puis me permettre un conseil… N’abusez pas de potion de l’œil vif pour alimenter votre réflexion et vos recherches, sur le long terme, c’est déconseillé et je n’ai pas très envie de vous retrouver installé dans un lit du troisième étage. » Je me doutais bien qu’il ne ferait pas de connerie, mais la jeunesse était parfois trop fougueuse pour garder à l’esprit les conséquences possibles de certains choix… Et dans l’histoire, j’étais tout de même censé être l’adulte responsable.
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 29 Jan - 16:12
You kick me down 'cause you need it
So dead inside I can feel it.
Jamais t’aurais vraiment pensé te retrouver à Sainte-Mangouste il y a quelques années. Tu t’étais dit que t’allais sans doute suivre le chemin de ton père, trouver quelque chose au Ministère sans vraiment te prendre la tête. T’aurais continué de t’intéresser au domaine des potions lors de ton temps libre. Mais t’avais énormément changé, pas seulement avec la disparition d’Ancha. T’avais déjà cessé de céder à la facilité lorsque t’en avais le choix, comme t’avais cessé d’agir comme l’enfant pourri gâté que t’avais pu être, qui se disait automatiquement que tout lui était dû et que les autres pouvaient et devaient se bouger pour lui. T’étais bien content aussi d’avoir trouvé quelque chose qui te passionnait en général, de t’être lancé dans la médecine qui t’offrait bien plus de challenge qu’une autre formation. Où chaque jour tu pouvais presque découvrir quelque chose de nouveau, et vous faisiez quelque chose de différent. T’avais ce besoin de ne pas tomber automatiquement dans une routine maussade, autant dans tes études que dans ton temps libre. Maintenant si tu pouvais quand même garder une place pour le sommeil, ça pourrait être pas mal.

Tu ne t’en faisais pas trop, parce que tu savais que tu faisais attention généralement, sans compter que tu étais ce genre de personne qui en plus de ne pas spécialement aimer dormir n’avait heureusement pas besoin de trop d’heures de sommeil à son actif pour pouvoir vivre correctement la journée. Tu voyais plutôt ça comme une perte de temps, bien que nécessaire. Mais si tu n’appréciais pas tant dormir que ça, t’appréciais encore moins de ne pas être en forme ou malade, alors même si la tentation serait forte sans doute ce soir de continuer tes recherches, t’essayerais d’être raisonnable et de te coucher assez tôt.

De toute manière tu préfères te concentrer sur ce que peux te dire ton aîné, tu ne voulais pas avoir l’air de ne pas faire attention à ce qu’il disait. Parce que ce n’était pas le cas, du tout. C’était intéressant et même si ça ne l’avait pas été, tu te serais forcé, parce qu’en plus de vouloir faire bonne impression, t’étais parfaitement déterminé à donner du meilleur de toi-même et ne pas avoir de regrets par la suite. Sans doute une des pires sensations possibles, dont tu n’avais vraiment pas besoin. Tu souris un peu lorsqu’il t’énonce la tâche du jour et donne quelques exemples.


« ▬ On ne risque pas de s’ennuyer au moins ! Même si ce n’est pas très sympathique pour eux, j’ai presque hâte de voir ce à quoi on devra faire face ! J’imagine qu’il y a aussi les personnes qui n’ont presque rien mais qui préfèrent venir voir ici alors que ça aurait pu se régler avec une potion Wiggenweld. Vous y êtes souvent assigné ? »


Il fallait croire que ta curiosité ne se tarissait pas au fil des années par contre. Ce n’était pas quelque chose dont tu allais te plaindre non plus. Ça te permettait de t’intéresser un peu à tout. C’était peut-être aussi ça qui te tenait autant éveillé actuellement, à moins que ça ne soit la caféine qui commençait à faire effet, ou encore un mélange des deux. Enfin. L’avantage de bien t’entendre avec ton formateur était que tu pouvais lui parler d’un peu de tout sans commencer à te prendre la tête sur la manière de le dire, et quoi dire aussi. Tu savais que t’aurais réagis différemment si on t’avait assigné un supérieur qui n’aurait pas été du même rang, ou n’aurait pas su se montrer aussi ferme que lui lorsqu’il le fallait. Ce n’était pas que t’aurais profité de la personne, mais t’en aurais encore plus fait à ta tête et tu n’aurais pas daigné écouter ce qu’elle aurait pu te conseiller.

Lorsqu’il te répond, t’es tout ouïe. T’es plutôt certain de ce que t’avance, en tout cas des recherches que t’as pu faire jusqu’ici. T’aurais été prêt à tout exposer en long en large et en travers s’il avait été réticent à l’idée. Ce qui n’était pas le cas actuellement, il semblait réfléchir à l’idée en te mettant en garde sur certaines choses, ce qui n’était pas du tout stupide en soi. Tu te doutais qu’il était loin de l’être, en même temps.


« ▬ Oui ! Je me disais que ça pouvait être fortement utile dans une potion de force. Certaines personnes ont du mal à se rendre compte de ce décuplement, même si ce n’est que pendant quelques minutes et pas mal d’accidents se produisent à cause de ça. La griffe de dragon pourrait potentiellement pallier ça si on arrive à trouver le bon dosage. Oh, je ne risque pas, ne vous en faites pas pour ça, ce serait bien trop imprudent de ma part. C’était ce que je me disais, mais je ne sais pas vraiment où en trouver un, un minimum fiable. Oui, on est jamais trop prudent ! Même si j’ai déjà commencé à regarder pour une potentielle antidote, ce n’est pas encore au point non plus. »


En même temps, ce serait difficile tant que tu n’aurais pas une potion de base qui se tenait totalement, alors qu’au moins avec le bézoard, c’était un peu plus simple. Tu t’en voulais presque de ne pas avoir pris avec toi ton carnet de recherches, si jamais tu avais une idée fulgurante d’un coup, mais dans un autre sens tu savais très bien pourquoi tu l’avais délibérément laissé chez toi et ainsi éviter d’avoir la tentation d’y toucher et de te déconcentrer de ce que tu devais faire lors de ta formation. T’étais déjà bien content de pouvoir lui en parler et avoir son avis.  Tu le fus encore plus en l’entendant parler de pouvoir utiliser le laboratoire. Certes tu ne t’y étais pas vraiment attendu, mais ce n’était clairement pas une proposition à côté de laquelle t’allais passer.


« ▬ Si c’est possible, ce serait avec grand plaisir ! Ce sera bien plus pratique et propice que sur le bureau de mon appartement. Merci beaucoup, je suis certain que votre présence serait bien plus qu’utile si ça ne vous dérange pas de trop. »


Tu te savais minutieux et extrêmement sérieux, surtout lorsque tu devais préparer une potion, mais quand même. La prudence était toujours de mise et vous ne seriez pas trop de deux pour mener à bien à cette confection. Ça te permettrait aussi d’éviter de commencer à faire totalement l’expérience chez toi, qui n’était vraiment pas le meilleur des endroits. Autant être correctement installé, quand même. Tu relèves la tête vers ton aîné reprenant la parole, souriant un peu. T’y avais fortement pensé, et rien n’assurait que tu ne cèderais pas à la tentation le soir même d’en prendre une.


« ▬ C’est toujours bien de le rappeler. Je n’en avais pas encore pris jusqu’ici, mais je devrais trouver un endroit qui me dissuaderait d’y recourir et d’y accéder trop facilement. C’est tellement tentant, particulièrement lorsqu’on est certain de tenir quelque chose ! Je vous assure, j’en ai très peu envie aussi, je préférerais nettement plus y travailler que d’y être comme patient ! Vous avez déjà amélioré ou…créé une potion ? »


T’étais curieux, c’était toujours bon à savoir, particulièrement s’il avait des anecdotes qui pourraient t’empêcher de faire trop de conneries. Tu continues de marcher le long des couloirs, gardant ton léger sourire aux lèvres.


« ▬ Désolé, je…m’emporte un peu avec ça, mais ce serait tellement incroyable si ça fonctionnait. »

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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Sam 8 Fév - 17:16

Si on m’avait dit, il y a quelques années, que j’allais encadrer de futurs médicomages, j’aurais sincèrement bien rigolé. Je ne pensais pas avoir la patience, ni la fibre nécessaires pour encadrer des stagiaires comme il se devait… Et, j’en étais persuadé, ma chère femme en aurait ouvertement ri avec moi… Il lui avait suffi de me voir, juste une fois, aider Charon Et Erebos à faire leurs devoirs chez nous pour se rendre compte que non, décidément, ce n’était pas du tout mon fort.
Alors, évidemment, les stagiaires en médicomagie étaient déjà assez âgés et assez mûrs, en toute logique, pour que je n’aie pas besoin de m’énerver trop vite. Enfin, c’était en songeant à cela que j’avais fini par accepter de prendre en charge un aspirant médicomage.
Au final, je pouvais m’estimer heureux d’être tombé sur Regor Nott. Le jeune homme était assez consciencieux pour ne pas me faire regretter d’avoir dit oui. C’était un garçon sérieux et travailleur, qui ne se dispersait pas dans cinquante directions différentes. Il avait le souci de bien faire et était suffisamment perfectionniste pour que le contact passât relativement bien entre lui et moi.

De fait, il était clair, de mon point de vue, qu’un stagiaire n’étant pas à la hauteur de mes exigences n’aurait pas fait long feu à mes côtés. J’aurais volontiers chassé tout élément importun, quitte à m’en débarrasser un peu plus définitivement s’il venait à s’accrocher… Mais le jeune Nott ne faisait pas partie de ce que je pourrais qualifier d’ « élément importun ». Je m’habituais à sa présence et, si au début j’avais peut-être eu tendance à être particulièrement dur avec lui, pour lui faire comprendre que cette profession n’était pas que de la théorie à appliquer, depuis quelque temps, je remarquais moi-même que je m’adoucissais quelque peu avec lui.
Je me posais souvent bon nombre de questions sur ce qu’aurait été la vie de mon fils, s’il avait vécu… Aurait-il suivi la voie de la médicomagie, lui aussi ? Aurait-il fait honneur à notre nom et à notre sang en s’illustrant d’une façon admirable dans un domaine particulier ? Je ne pouvais qu’imaginer… et rêver de cette existence que mon fils aurait pu mener… Mais ce n’était pas suffisant pour un père que de vivre cela d’une façon purement fictive…

Bref, en compagnie de Nott, donc, je rejoignais la salle d’examens qui nous était attribuée pour la matinée. Je lui avais vaguement touché un mot de ce qu’il allait pouvoir découvrir comme cas dans cet environnement tout particulier qu’était le département de diagnostic des urgences médicomagiques.


« On y passe tous, en réalité… Une fois par semaine quand on est spécialisé dans un domaine particulier… un peu plus quand on est médicomage généraliste. » J’eus un léger sourire en entendant les propos de mon apprenti. « Vous avez visiblement tout compris !»

Si nous nous travaillions ensemble depuis plus longtemps, rien que pour cette phrase, je l’aurais volontiers laissé se débrouiller avec une salle d’examens, seul, pour voir comment il s’y prendrait. Mais il était encore un peu tôt pour cela, surtout dans un département qu’il ne connaissait pas encore.
Dans ce métier, il était parfois nécessaire de prendre des risques, mais ceux-ci devaient être des risques mesurés, exclusivement. Il était hors de question de mettre en péril une vie, par exemple. Je ne voulais certainement pas penser que mon stagiaire pouvait faire des conneries, mais nous ne pouvions jamais être sûrs de rien, dans la vie.
Dans notre domaine d’activité, il était important de conserver une part de curiosité importante, car, et j’en étais depuis toujours intimement convaincu, c’était la curiosité saine qui pouvait permettre les progrès divers de notre civilisation et de nos avancées dans les différents sujets de recherches.
Ainsi, j’écoutais attentivement les idées du jeune homme, non sans un certain intérêt. En réalité, améliorer les choses existantes, c’était un excellent moyen de montrer sa valeur et ça, il était évident que Nott l’avait compris. Il se creuserait sa place au sein de la communauté médicomagique avec de telles idées, c’était une certitude.

Ma proposition d’utiliser le laboratoire de Sainte-Mangouste n’était donc pas pour lui déplaire, puisque le jeune homme aurait alors un endroit bien équipé où pouvoir mettre en pratique ses idées et prouver au monde son intelligence et sa sagacité. N’était-ce pas là le rêve de tout jeune premier ?
A son âge, tout jeune sorcier prometteur souhaitait sans aucun doute creuser sa place et se faire un nom… enfin, donner un peu plus de lustre à un nom déjà bien connu dans notre monde, dans le cas de mon apprenti.

Pour l’heure, ses recherches n’étaient que théoriques, mais je songeais qu’il se pouvait fort bien que le jeune homme eût raison. Ses réflexions tenaient la route et je me voyais bien l’encourager dans cette quête d’une potion améliorée.


« Je suis certain que vous trouverez votre bonheur dans notre laboratoire. Laissez-moi juste le temps de faire une demande officielle à la direction. »

Mais oui, en attendant, il allait clairement falloir que le jeune homme puisse trouver un minimum le sommeil. Ce n’était pas pour rien que l’on avait toujours noté l’importance d’avoir un nombre minimum et correct d’heures de sommeil. Moi-même, j’avais vécu le manque de sommeil, comme lui, mais pour d’autres raisons. Je n’étais pas le genre d’homme à avoir besoin de plus de sept heures de sommeil par nuit, la plupart du temps, cinq à six heures me convenaient largement.
Quant aux potions de l’œil vif, il était évident qu’il valait mieux ne pas en abuser. D’abord pour de simples raisons de santé, ensuite parce que, comme pour toute chose, l’excès était nuisible.


« En attendant, Regor, il va falloir patienter et nous occuper de quelques patients… même si ce sera sans doute moins intéressant que l’amélioration des potions. » Je lui adressai un bref sourire, et j’invitai la sorcière suivante à entrer dans la salle d’examen. A première vue, elle avait quelques symptômes rappelant une dragoncelle mineure, soit le teint verdâtre et le visage grêlé, mais cette maladie était à présent très vite sous contrôle. Il ne serait pas difficile de gérer ce cas.

« Entrez, madame… Et installez-vous. Regor, à vous de jouer. Je vous laisse commencer par l’anamnèse. »
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Anonymous
Invité
INRP
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Dim 23 Fév - 21:04
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En y pensant, t’aimais cet endroit, pas comme une maison ou quoique ce soit, mais il y avait quelque chose qui t’apaisait. Étrangement t’avais l’impression que c’était ce côté où tout pouvait arriver n’importe quand, ce stress ambiant qu’il pouvait y avoir à cause d’une urgence, et ne jamais savoir ce qui pouvait nous attendre, tout simplement. Un doux mélange qui te promettait généralement de ne pas t’ennuyer. En tout cas tu ne t’y étais jamais retrouvé à te tourner les pouces, et ça te changeait pas mal des bancs d’école, où certains sujets t’endormaient plus qu’autre chose. Au moins ici, tu savais que ce que tu faisais était utile, et en plus de ça, t’aimais aussi ce que tu pouvais y faire. Puis avoir un formateur était bien différent d’un enseignant pour toute une salle de classe. Au moins ici, il pouvait totalement se pencher sur ton cas, et voir ce qui conviendrait le mieux à ton niveau, plutôt que de devoir s’adapter à une moyenne de classe. Puis en plus, t’avais réellement l’impression d’apprendre quelque chose d’intéressant, de nouveau en plus d’être utile, la pratique avait un tout autre goût que la théorie, et t’allais certainement pas t’en cacher, t’en avais pas vraiment besoin. Même pas du tout.

T’étais toujours aussi heureux de ne pas être accompagné par le premier sorcier venu non plus. Sans doute quelque chose qui augmentait ta motivation, qui t’en étais certain, ne pourrait jamais être trop grande. Ou alors, elle ne gênerait pas plus que ça dans ce que tu pourrais dire ou faire. Tu te doutais bien que ça se calmerait avec le temps, que tu ne serais peut-être pas toujours aussi positif et à vouloir tout faire en même temps, mais autant vivre dans l’instant présent et faire correctement ce qu’on te demandait, voir même mieux que ce qu’on te demandait si possible. T’avais toujours un peu de mal à faire la différence entre ce qui pourrait être une bonne initiative et un excès de zèle qui pourrait porter préjudice. Alors souvent t’optais pour garder l’idée mentalement et aller demander à ton aîné par la suite s’il jugeait que c’était quelque chose de bien ou non. Au moins avec son aval, t’étais certain de ne pas faire n’importe quoi non plus.


« ▬ C’est vrai que tout le monde n’a pas la chance d’avoir autant de médicomages spécialisés qu’ici. C’est dommage aussi que certaines personnes viennent bloquer des places aux urgences pour presque rien, mais j’ai entendu dire que dernièrement les médicomages généralistes de quartiers étaient surchargés eux aussi. Vous pensez que plus nos méthodes peuvent avancer, plus les gens s’informeraient facilement et se trouveraient des problèmes ? »


Tu te l’étais déjà demandé plusieurs fois, maintenant, peut-être que tu te trompais lourdement. C’était parfaitement possible, même si t’aurais un peu du mal à l’avaler. Mais tu le savais ouvert au dialogue, tu savais qu’il n’allait pas t’écouter d’une oreille pour mieux te remballer. Et t’étais heureux de pouvoir avoir ce genre de lien avec ton supérieur. Un lien qui te permettait déjà d’évoluer en tant que stagiaire et futur médicomage d’ailleurs. Puis il n’était pas non plus réticent à l’idée de t’entendre t’exclamer sur tes recherches alors qu’il aurait simplement pu te dire que vous aviez autre chose à faire et de te concentrer sur les patients que vous alliez voir dans quelques instants. A la place, t’allais sans doute avoir la chance de pouvoir utiliser le laboratoire pour les continuer. Ce serait bien plus sûr, et plus pratique pour avancer par la même occasion. Ce qui était certain, c’était que ton sourire ne te quitterait plus de la journée.


« ▬ J’en suis plus que convaincu ! Bien évidemment, autant faire les choses correctement. Je vous remercie encore pour la proposition, je vous assure que vous ne regretterez rien. »


Si on te donnait cette chance, t’allais te donner entièrement pour être le plus réactif possible et que ce soit le plus productif pour tout le monde. De toute manière, c’était bien beau de découvrir quoique ce soit, mais si c’était pour le garder pour soi-même, ça ne servait pas vraiment à grand-chose. T’avais de nouveau un regain d’adrénaline, un peu inexpliqué, mais tu le voyais de manière positive, tu pourrais peut-être réfléchir plus rapidement grâce à ça. T’allais essayer de calmer la légère impatience qui se pointait à l’idée de pouvoir avoir ce laboratoire, ne serait-ce que pour quelques heures. T’avais un peu ri en entendant sa remarque.


« ▬ Je pourrais difficilement dire le contraire, mais j’imagine que ça a des points positifs aussi de…s’occuper de patients. Vous en avez déjà eus qui étaient…totalement hors de contrôle ? »


Tu ne vous souhaitais pas ça, c’était certain, mais en même temps tu te disais que ça pouvait être intéressant. T’avais souri à ton tour à la patiente, la laissant rentrer ainsi que ton aîné que t’avais suivi d’assez près, ton carnet en main, prêt à prendre des notes. Tu ne t’étais pas vraiment attendu à ce qu’il te demande directement de faire quelque chose, mais ça n’était vraiment pas pour te déplaire. Tu préférais pouvoir être actif et avoir la chance de prouver que tu savais ce que tu faisais. Tu t’étais un peu redressé en souriant un peu plus. Tu l’avais remercié avant de ranger ton carnet pour pouvoir avoir tes deux mains de libre, ce qui serait bien plus facile, et lui poser quelques questions basique. Ca semblait être une dragoncelle, mais tu préférais ne pas faire de décision trop hâtives non plus. Au moins si c’était le cas, elle n’était pas encore trop âgée donc c’était un peu moins dangereux. Ceci dit, tu n’avais même plus eu à te poser de questions quant à ce que pouvait être sa maladie, lorsqu’elle avait éternué et que quelques étincelles étaient sorties de ses narines. Tu t’étais tourné vers ton formateur pour pouvoir faire une espèce de rapport et voir si tu ne faisais pas non plus fausse route.


« ▬ Pas d’antécédents médicaux grave, quelques démangeaisons, un léger eczéma et quelques étincelles au moment d’éternuer, je pense bien qu’il s’agit d’une Dragoncelle pas encore trop entamée, mais ce serait peut-être plus sûr de garder madame quelques jours pour éviter de contaminer son entourage. »


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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mar 7 Avr - 20:27
Sainte-Mangouste était un excellent hôpital, bien réputé dans notre monde, on y trouvait tout ce qu’il fallait pour soigner et guérir à peu près tout ce qui existait comme maladies et blessures… et lorsque ce n’était pas le cas, le département de recherche s’avérait plutôt efficace pour régler ce genre de soucis…
Passer du temps ici, pour moi, c’était une façon de perpétuer la tradition familiale de la médicomagie et de la magie de soin, avant tout. Nous étions une lignée d’Herpo l’Infâme qui s’était consacrée corps et âme à la guérison… et, d’ailleurs, j’avais toujours trouvé notre nom de famille bien proche du nom du dieu grec de la médecine, Asclépios.
Former de jeunes médicomages, ce n’était pas quelque chose que je faisais depuis très longtemps… à vrai dire, je n’aurais jamais pensé avoir la patience nécessaire, mais c’était pourtant une fonction qui, au final, ne me dérangeait pas. J’y prenais même un certain plaisir, en fait. Mais j’étais peut-être tombé jusque là sur des stagiaires motivés et compétents.

Et Regor n’échappait pas à cette règle. Il y avait chez ce jeune homme un potentiel réel. Il faisait preuve d’un réel engouement pour la profession et d’une curiosité qui le poussait à se surpasser. J’aurais sans doute aimé pouvoir avoir un collègue de sa trempe avec qui travailler et faire des recherches dignes de ce nom. Mais peut-être ne serait-il pas impossible de partager cela avec mon apprenti, vers la fin de sa formation ou lorsqu’il obtiendrait son accréditation en tant que médicomage attitré…
D’ailleurs, vu la rapidité de compréhension du jeune homme, je ne pouvais qu’approuver ses dires. Il y avait dans ses mots une analyse du sorcier lambda qui me semblait tout à fait judicieuse.


« Oui, l’être humain est un éternel angoissé… On a parfois des patients qui n’ont strictement rien, un bilan tout ce qu’il y a de plus normal, mais qui sont persuadés qu’ils vont mourir de quelque chose de grave…» Enfin, c’était le cas pour les personnes hypocondriaques qui passaient par ici. Généralement, on les repérait assez vite et on leur administrait un traitement avec effet placebo, pour leur faire plaisir. Et eux, eh bien… ils réglaient la facture. « Vous vous souvenez du livre qui a été un best-seller, il y a quelques années, Comment j’ai survécu à la goulite aigue d’un certain M.J. Curare ? Les semaines qui ont suivi la sortie de ce torchon, on a eu une véritable invasion des urgences avec un tas de patients qui avaient les symptômes de la goulite aigue… Enfin, c’était ce qu’ils disaient… Mais après vérification, ils avaient surtout besoin d’un tour chez un psychomage compétent. »

C’était souvent un peu comme cela. Un phénomène de mode : les gens lisaient les symptômes de la maladie et se persuadaient qu’ils étaient concernés directement. Il y a quelques années, j’avais pensé que ce genre de phénomène n’existait que chez les moldus, mais non, même des sorciers de haut rang pouvaient avoir des pensées aussi ineptes. Comment pouvait-on décemment se laissait convaincre par un livre, après tout ? Où était la limite du raisonnable ? Et puis non, décidément, il n’y avait pas de limite… et l’être humain pouvait être con, qu’il soit sorcier ou moldu. Ce n’était pas qu’une question de rang ou de sang.

Donc, pour ses recherches, je m’étais engagé à m’arranger pour mettre à la disposition de mon stagiaire un laboratoire où il pourrait tout à loisir mener ses expériences et disposer du matériel et des ingrédients pouvant servir son projet. Il me suffirait de demander cela à Perséphone, aux ressources logistiques, elle ne pouvait rien me refuser, alors, autant en profiter…
En soi, il y avait de grandes chances pour qu’il ait raison, mais au fond de moi, je ne faisais jamais confiance totalement aux autres, bien conscient de ne pouvoir compter que sur moi-même, depuis des années. Et tout doué qu’il soit, ce jeune homme n’échappait pas à la règle.

Quant aux patients hors de contrôle… j’arquai un sourcil à sa question. Je ne savais pas si c’était de la maladresse de sa part ou s’il demandait cela pour me mettre à l’épreuve.
« Il ne faut jamais aller jusque là. Vous devez toujours garder le contrôle. Surtout si le patient semble perturbé. C’est votre rôle de le maintenir sous contrôle. »

En tout cas, c’était comme cela que je fonctionnais, depuis des années… et je n’étais pas prêt à me laisser marcher sur les pieds, et certainement pas par des patients. Ce n’était pas demain la veille que cela allait arriver, j’étais bien trop professionnel pour que cela arrive sous ma surveillance.

Soit. Puisque nous avions une patiente, il fallait que nous nous occupions d’elle correctement, et je laissais mon apprenti prendre ce cas en main, sous ma supervision. Je notais mentalement que Nott se montrait souriant et affable avec cette femme, ce qui était déjà une bonne chose. Je savais bien que je l’avais un peu pris au dépourvu en lui demandant de prendre l’initiative, mais cela faisait déjà quelque temps que Regor était stagiaire, il avait déjà assisté à je ne savais combien d’entretiens diagnostics, alors, j’estimais qu’il pouvait bien essayer de voir si ses observations et toute la théorie qu’il avait potassée jusque là lui servaient à quelque chose.
Et il émit sa première hypothèse. Une dragoncelle. Je haussai à nouveau un sourcil. La patiente n’avait pas du tout le teint verdâtre. Et les éternuements d’étincelles ne me faisaient pas du tout penser à une dragoncelle. Les éternuements m’auraient davantage fait penser à une forme du syndrome de Squabbs, mais cette maladie n’affectait habituellement pas les humains… quant aux démangeaisons, peut-être un début d’éclabouille…
Regor me fit son petit rapport, et proposa de garder la patiente en observation quelques jours.


« Une semaine de mise en quarantaine, oui. Cela me semble tout indiqué… mais revoyez bien votre diagnostic, car ce n’est pas une dragoncelle, que nous avons là. Prenez soin de ne pas toucher directement la patiente, mais vérifiez sa température corporelle. » Si l’hypothèse que j’avais en tête s’avérait exacte, il y aurait des variations importantes dans la température, passant d’une température trop élevée à une trop basse, sans vraiment que rien ne justifie ces changements intempestifs.
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