Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Quelle est votre allégeance ? T’as beau ne pas être une personne violente de base, tu ferais un peu tout et n’importe quoi pour défendre tes idéaux, voir même les imposer. Depuis que t’es tout petit, t’entends parler de la suprématie du Sang, on n’a jamais manqué une occasion de répéter que tu valais bien mieux que ces gens au sang-mêlé, à force, t’as bien fini par le croire et en même temps, ça t’arrangeait. Si à la base tu te contentais de mal les regarder, que tu n’avais pas grand-chose contre eux non plus, ça a bien changé, t’es persuadé que le monde irait bien mieux sans eux. Sans compter que t’as bien remarqué qu’être un Mangemort ne t’apporte pas seulement une sensation supplémentaire de confiance ou de pouvoir, mais une impression de pouvoir revivre autant qu’être utile. D’agir plutôt que d’attendre en te tournant les pouces pour arriver à ton but.
« I don’t wanna see what’s inside »
Derrière l'écran Pseudo ϟ Belywiel Age ϟ Un quart de siècle Scénario ou inventé ϟ Inventé ! Comment as-tu connu le forum ? ϟ Ca faisait un petit temps que je traînais dessus Dernier mot ϟ mot
« crédit; Belywiel »
Dossier ministériel n°9778
Le nom de ma famille est Nott et mes parents ont décidés de me nommer Regor Unuk. Je suis né(e) le 27 novembre 1984 dans cette belle ville qu'est Bangor , ce qui fait que je suis aujourd'hui âgé(e) de 34 ans. Je suis un sorcier et de ce fait le sang qui coule dans mes veines fait de moi un sang pur . Lorsque j'étais enfant, je suis allée à l'école de sorcellerie de Poudlard, et j'étais dans la maison des Serdaigles, ce qui m'a permis de devenir aujourd'hui Médicomage au service de l’empoisonnement par potions et plantes. Cette situation me permet également de gagner ma vie de manière aisée et de vivre à Londres. Je suis célibataire et d'ailleurs, j'ai autant de préférence pour les femmes que pour les hommes physiquement parlant, sinon je suis demiromantique. Je me suis procuré il y a de ça quelques années une baguette magique et la mienne est faite en bois d’ orme avec un cœur en ventricule de dragon et elle mesure 34,6 cm. Elle ne m’aide pas spécialement à combattre mon épouvantard qui prend la forme de ma sœur me faisant des reproches n’arrivant pas à lui lancer de riddikulus. La dernière fois que j'ai pu sentir une potion d'amortentia, elle avait la douce odeur du parfum de ma sœur, du pétrichor, de pin et de bouquins neufs . Je n'oublie évidemment pas mes rêves et lorsque je me place devant le miroir du rised, je vois ma famille entière réunie et plus souriante que jamais. Il se trouve que j'ai également une particularité magique, je suis legilimens. Ah j'ai failli oublier, les êtres qui m'accompagnent aujourd'hui sont un un berger allemand de trois ans et une jeune persan chinchilla de 10 mois, ils se nomment Terebellum et Atria. Et pour finir je prête mon allégeance aux Mangemorts.
Caractère
Tu parais énormément, c’est sans doute une des choses que l’on remarque en premier chez toi. Tu fais extrêmement attention à ton apparence, peut-être même un peu trop mais tu ne peux pas t’en empêcher. Tu ne supporterais pas de sortir sans que tout ne te paraisse parfait. Dans un sens, tu te dis que ça peut aider à faire oublier ou excuser une partie de ton caractère. De ton point de vue, il est loin d’être exécrable, mais en même temps, est-ce que t’arriverais à être objectif ? On ne peut pas dire que ça fasse partie de tes qualités. T’arrives pas à l’être envers toi-même ou avec tes proches. Tu pourrais facilement les compter sur les doigts d’une main, mais qu’est-ce que tu ne ferais pas pour eux. T’es d’une loyauté exceptionnelle envers ces rares gens, une qualité que t’es loin de reprendre avec les autres, préférant de loin te montrer égoïste lorsque t’en as l’occasion. S’ils n’ont pas assez de valeur à tes yeux, c’est pour une bonne raison.
T’as des idées assez arrêtées sur beaucoup de choses, et t’es persuadé qu’elles sont meilleures que celles des autres. Tu sais pertinemment ce que tu vaux et t’as un certain excès de confiance en toi qui ne t’a pas encore trop causé de tort jusqu’à présent. T’as même plutôt l’impression qu’il t’a aidé à quelques reprises à te surpasser et faire de ton mieux. Si t’as rien de bien courageux, ce n’est pas pour autant que t’es un couard de première, t’as atteint plus ou moins un juste milieu, avec un bon instinct de survie se manifestant au besoin, te poussant à prendre la fuite en dernier recours.
T’es pas du genre à te laisser marcher sur les pieds, même si t’es muni d’une grande patience, t’aimes te faire respecter. T’es franchement pas une personne qu’on énerve facilement. Agacer, c’est différent, mais il y a peu de chances pour que tu ne t’emportes suite à des remarques qu’on puisse te faire. Tu gardes un ton et une attitude assez posés et généralement peu agressifs. Tu n’as strictement rien contre la violence physique, ou en tout cas en voir, mais t’aimes vraiment pas te salir les mains, si t’en veux à quelqu’un, tu préfères clairement le lui faire payer par des moyens plus subtils.
T’es une personne assez curieuse, qui a un besoin constant de stimuler son esprit et que ne supporte pas du tout l’ennui. Sans doute ton pire ennemi avec la solitude. Y a beaucoup de chance lorsqu’on te croise que tu sois affairé à une chose ou l’autre. Et lorsque tu ne fais rien, t’as tendance à t’occuper au moins les mains, que ce soit avec une plume ou juste les pianoter sur le bureau, t’y fais même plus attention à force. Mine de rien, t’es une personne sociable, t’hésites pas à aller vers les autres, voir même faire le premier pas. T’arrives à parler de tout et de rien, à t’intéresser momentanément à tes interlocuteurs, t’as aucun mal à faire semblant et tout oublier quelques heures plus tard.
T’as bien compris que l’hypocrisie pouvait s’avérer utile, que si t’as tendance à préférer tirer ton plan de ton côté, t’es bien obligé de supporter d’autres personnes de temps à autres et t’en faire un minimum apprécier, même si généralement ça t’agace, d’avoir quelqu’un dans tes pattes, te ralentissant plus qu’autre chose. Mais si t’es exigeant envers les autres, tu l’es tout autant envers toi-même, voir bien plus. Tu ne supportes tout simplement pas l’échec, t’y as bien évidemment déjà été confronté, et ce ne sont certainement pas des moments que t’aimerais réitérer.
Que ce soit dans ta manière d’être, de parler ou de penser, t’as un ego assez mal placé qui transparaît rapidement aux yeux des autres. Tu ne cherches même plus spécialement à le cacher depuis presque une vingtaine d’années, depuis que t’as compris que ça ne servait pas à grand-chose de vivre pour les autres, ou de trop se soucier de ce qu’ils pourraient dire sur toi. Que de toute manière au final c’était ta vie, et que t’étais le seul à en pouvoir donner le ton.
Une chose que t’apprécies encore, c’est bien de sortir le soir, ou lorsque t’as un peu de temps libre. En plus de ne pas savoir rester en place, tu ne supportes tout simplement pas de rester seul chez toi, sûrement à ruminer tes pensées. Tu te fiches un peu de l’endroit, que ce soit un bar où tu pourrais potentiellement faire de nouvelles rencontres, ou plus simplement un parc où promener ton chien, mais tu donnerais un peu tout et n’importe quoi pour te retrouver dehors qu’être enfermé.
Pensine
Tu fixes résolument le mur juste en face de toi, comme s’il venait de t’insulter, laissant la pièce peu familière dans un silence lourd, ne daignant pas répondre à la question que ton père venait de te poser. Tu sentais pertinemment que t’allais regretter de ne pas avoir pris la peine d’ouvrir la bouche, qu’il semblait déjà à bout de patience, comme tu remarquais les coups d’œil assez réguliers de ta mère que tu ne relevais absolument pas non plus. A quoi bon, si ce n’était que t’étais presque certain que ça te ferait encore un peu plus de mal. Et t’étais loin d’en avoir besoin, surtout actuellement. Ça devait bien faire deux mois que t’avais plus osé la regarder dans les yeux. La dernière fois tu n’y avais retrouvé que de la pitié et tu n’avais absolument pas apprécié. T’avais seize ans, c’était la première fois que t’étais convoqué dans le bureau du directeur et la première fois qu’on avait cru bon de faire venir tes parents jusqu’à Poudlard à cause de ton comportement. Ça n’avait rien d’une partie de plaisir, et tu ne faisais absolument rien pour arranger la situation. Les bras croisés sur ton torse, le regard toujours accroché au mur, bien au-dessus de l’épaule de ton supérieur. Ton manque d’efforts pour quoique ce soit était cruel, t’en avais bien conscience et t’avais aucunement l’intention de changer ça. T’avais le visage aussi fermé que ta posture les sourcils légèrement froncés, comme si quelque chose te décevait ou t’ennuyait.
En réalité, t’en avais des tonnes de raisons, pour froncer les sourcils de la sorte. Tu ne faisais pas juste un caprice passager et t’étais bien loin des ennuis banals dû aux hormones ou quoique ce soit d’autre. T’aurais clairement préféré. A la place tu te retrouves sur cette chaise à cause d’un effondrement assez pharaonique de tes notes, alors que jusqu’ici t’avais plutôt été bon élève, et surtout à cause de ton comportement dernièrement. L’année avait à peine commencé depuis quelques semaines et t’avais déjà sauté à la gorge de ce sang-de-bourbe qui avait pour habitue de beaucoup trop fréquenter ta sœur à ton goût. T’avais pas l’habitude t’en prendre physiquement à qui que ce soit. Déjà parce que t’avais tendance à trouver ça ridicule et inutile, puis surtout parce qu’il y avait de grandes chances que tu ne fasses pas le poids. Ce qui avait totalement été le cas l’autre jour. Grâce à l’effet de surprise, t’avais réussi à lui asséner un coup à la mâchoire mais c’était bien le seul que t’avais réussi un tant soi peu correctement. Pour le reste, t’avais surtout multipliés gestes inutiles et à la limite quelques griffures involontaires, mais t’avais bien du admettre qu’il avait des bons réflexes et soit plus l’habitude de se battre que toi, soit plus de force. Tu t’en étais quand même plus ou moins bien sorti pour la simple raison qu’on vous avait rapidement séparés et depuis t’avais plus daigné faire usage de la parole.
Ton père répétant sa question te sort de tes songes, t’étonnes même durant quelques secondes. Tu ne l’avais jamais entendu se répéter ne serait-ce qu’une seule fois de ta vie. L’agacement dans sa voix avait été plus fort, t’avais noté un certain resserrement inhabituel de sa mâchoire lorsqu’il avait fini de parler et surtout, il clignait des yeux par deux reprises. La dernière fois que t’avais pu apercevoir ce phénomène, t’avais eu à peine le temp de le relever que sa main avait fait une rencontre frappante -et bruyante- avec ta joue. Tu te rappelais très bien l’avoir méritée, cette gifle, avoir dépassé les bornes et lui avoir répondu sans trop réfléchir. Tu ne lui en avais jamais voulu, parce que tu savais parfaitement qu’il n’avait pas spécialement la main lourde et qu’il n’en abusait pas non plus. Comme tu savais qu’il était certainement à deux doigts de réitérer le geste, mais qu’il ne se déciderait pas à le faire. En tout cas pas ici, ni même maintenant. Il ne se donnerait jamais en spectacle devant une personne extérieur à votre famille. Peut-être que t’en profitais un peu, du coup.
T’en retires absolument aucune satisfaction, tu continues de juste ressentir ce vide immense qui s’était installé depuis la disparition de ta sœur. Ce vide qui n’a pas l’air de vouloir bouger ou changer. Ce vide que t’as envie d’accuser pour toutes tes dernières actions. Sans lui, tu n’aurais sans doute pas agi de la même manière, t’aurais pas cherché de toutes les manières possibles et inimaginables de ressentir quelque chose. Ton père soupire résolument, les poings de ta mère se resserrant te font croire qu’elle a peur à ta place. T’admires cette capacité que t’as de rester attentif à leurs faits et gestes tout en ayant cette impression de ne même pas être présent dans cette pièce. Cette fois-ci, le directeur prend la parole, ils ont l’air de se parler entre eux et tu ne prends pas la peine d’écouter. A quoi bon. Si tu finissais avec une quelconque sanction, on te le répéterait d’une manière ou d’une autre. Tu ne sais pas combien de temps ça dure – bien trop pour toi-, tu préfères te replonger dans tes pensées, jusqu’à ce que tu ne sentes une légère pression sur ta jambe. Ta mère y a posé sa main, t’es un peu étonné parce que vous n’aviez jamais vraiment été démonstratifs dans la famille, t’en oublies même de continuer de regarder le mur, et porte ton regard dans le sien. T’es pas certain de ce que t’y décèles, mais tu te décides de ne pas y faire plus attention que ça.
« …Reg’ ? »
La dernière fois qu’elle t’avait appelé par ton surnom, tu ne devais pas avoir plus de huit ans. Peut-être était-elle fatiguée des formalités, ou profitais du fait que vous soyez apparemment désormais seuls dans la pièce. Tu n’avais même pas remarqué le départ de ton père, ni même celui de ton supérieur, mais tu ne t’étais pas focalisé très longtemps sur ce manque cruel d’attention. Le vide, il avait un peu changé, et t’arrivais à ressentir un peu d’espoir en fixant ces yeux que tu savais semblables aux tiens. T’avais l’espoir qu’elle trouve des mots pouvant apaiser un minimum ton esprit, l’espoir qu’elle vienne chercher un contact un peu plus fort que cette main sur ta jambe, qu’elle avait déjà retirée. L’espoir qu’elle comprenne un minimum la situation dans laquelle tu te retrouvais. T’avais senti tes bras se dé-serrer, toutes les barrières que t’avais pu te mettre s’abaisser, et tes yeux s’embuer petit à petit. T’avais d’un coup l’impression d’être redevenu cet enfant de huit ans ayant besoin de sa mère à la première occasion où il fallait le réconforter. D’être cet enfant ayant un cruel manque et besoin d’affection. T’avais dégluti alors que t’avais juste une envie, qui était d’aller se réfugier dans ses bras, de retrouver une étreinte chaleureuse et de ne pas en ressortir avant un bout de temps. De te laisser totalement aller. T’avais été à deux doigts de le faire et tu t’y serais certainement décidé si elle n’avait pas repris la parole.
« …Tout va bien ? »
L’espoir effrite en un rien de temps, alors que tu te rends compte qu’il y a un énorme fossé entre vous, peut-être d’incompréhension, peut-être d’autre chose. Tu la trouves stupide, sa question, comment tu pourrais bien aller dans un moment pareil. C’était ridicule en plus d’être beaucoup trop utopiste de sa part. Tu restes encore quelques secondes à la regarder silencieusement, attendant peut-être qu’un miracle se produise, qu’elle finisse par faire un geste vers toi, mais rien n’arrive, t’es juste confronté à ses yeux brillants tandis que les tiens s’assèchent. Plutôt que de faire le premier pas à sa place, que de lui expliquer clairement ce que t’attendais d’elle tu préfères te relever et partir de la pièce toujours aussi avare de mots. Tu ne te retournes pas lorsque tu l’entends laisser échapper un sanglot, t’acquiesces à peine en recroisant les deux autres hommes et qu’on t’annonce que t’es momentanément privé de sorties à Pré-au-Lard en plus d’avoir un avertissement et des heures de colles. T’avais juste l’envie de retourner dans ton dortoir, qu’on te foute la paix et de ne plus jamais ressortir de ce lit qui était encore un des seuls endroits où tu te sentais un minimum bien.
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Invité
INRP
IRL
Jeu 16 Jan - 23:05
Votre histoire
« We shall meet in the place where there is no darkness. »
Lorsque tu vois le jour en ce 27 novembre, t’es pas le premier enfant de la famille. T’as une sœur d’un an ton aînée, Ancha de son prénom. Vos parents n’avaient jamais fait réellement de différence entre vous, vous donnant la même éducation, que t’avais parfois trouvée un peu stricte lorsque t’avais été en mesure de le comprendre, mais fallait dire que t’étais ce genre d’enfant à ne jamais réussir à tenir en place, qui essayait de toucher absolument à tout et posait des milliards de questions à la suite sans même attendre d’avoir la première réponse. T’avais tendance à prendre pas mal de place, à parler plus fort, à essayer d’imposer tes choix lorsqu’il fallait en faire un, mais on te remettait parfois à ta place, pour laisser un peu ta sœur s’exprimer, qui avait un caractère beaucoup plus calme et réservé. Malgré vos différences, tu t’étais toujours bien entendu avec elle, à un point presque fusionnel. Il était devenu impensable de voir l’un sans l’autre, tu la suivais un peu partout et inversement. T’étais toujours prêt à faire des conneries et elle était toujours là pour faire en sorte que ça se passe bien voire même essayer de te freiner. Tu ne comptes plus le nombre de fois où elle a pu t’éviter de te casser quelque chose, ou juste des ennuis. Vous passiez une bonne partie de votre temps libre dehors, que ce soit dans votre jardin, ou dans la forêt qui le longeait. Ca ne dérangeait pas tant que ça vos parents tant que vous ne reveniez pas pleins de boue et que vous étiez présents lorsqu’ils vous le demandaient.
Ceci dit, plus vous grandissiez, moins ils vous laissaient de temps. Si votre père travaillait la plupart du temps, votre mère restait à la maison autant pour s’occuper de vous que pour vous essayer de vous inculquer les bonnes manières et bien d’autres choses. Tu t’en serais bien passé, mais tu savais que c’était important et que tu n’avais pas vraiment le choix non plus. T’avais rapidement eu envie que tes parents puissent être fiers de toi, d’un peu toutes les manières. T’aimais avoir leur attention, tout comme t’aimais les compliments. Tout s’était relativement bien passé, jusqu’au jour de la rentrée de ta sœur à Poudlard. Même si vous en parliez depuis un petit temps, tu n’avais jamais pensé une seule fois que vous puissiez être séparés pendant quelques jours, alors plusieurs moins ? Inconcevable. T’avais adopté pour la méthode de l’autruche jusqu’au jour où vous aviez dû aller à Londres jusqu’à la gare, accompagnés de ses énormes valises. T’avais été étonnement silencieux ce matin-là et tu n’avais pas pu t’empêcher de prendre sa main avant de partir du manoir. Une main que tu n’avais lâchée qu’à contrecœur, à la dernière seconde parce qu’apparemment t’avais pas le droit de monter avec Ancha dans le train. Ça n’aurait tenu qu’à toi, tu t’y serais incrusté sans plus de questions. T’étais certain que t’étais assez intelligent pour suivre les cours et assez mature pour la suivre à Poudlard. Pas pour rester seul derrière elle, par contre.
T’avais commencé à chouiner dès que le train s’était mis en marche. Ta mère avait essayé de te consoler assez silencieusement pour ne pas attirer l’attention des personnes autour de vous. Chose à laquelle tu n’avais pas vraiment fait attention, t’avais même continué un peu plus fort, t’étais motivé à ne jamais t’arrêter, du moins pas tant que ta sœur ne serait pas revenue. Que ta mère te fasse un commentaire, c’était une chose, que ton père s’y mette en était une autre. Il était un peu plus imposant et te faisait un peu plus peur aussi au fond. Alors t’avais daigné prendre sur toi et essayé d’intérioriser. Certes, vous pourriez vous écrire pour avoir des nouvelles, mais ça ne serait absolument pas la même chose que de pouvoir vivre avec elle quotidiennement. C’était tellement vide sans elle, vide et horrible. Même si tu connaissais parfaitement l’endroit, t’avais un peu l’impression d’être perdu. Tu ne savais plus quoi faire, tu ne savais plus non plus exactement vers qui te tourner lorsque t’avais envie de parler. T’essayais de toute mettre sur parchemin sans rien oublier, mais t’aimais pas le fait de devoir toujours attendre la réponse. T’étais pas du tout patient à cette époque et lorsqu’elle était revenue pour les vacances de Noël, t’avais été incapable de fermer l’œil de la nuit, beaucoup trop impatient de pouvoir la revoir. T’avais insisté pour que vous partiez plus tôt, sait-on jamais que le train n’ait de l’avance. Vous vous étiez retrouvés comme trois péquenauds sur le quai à l’attendre, mais l’avantage était que vous étiez les premiers sur place.
T’avais passé une bonne partie des vacances à te plaindre du fait qu’elle te manquait beaucoup trop et lui poser des tonnes de questions sur le château aussi. Tu savais que tu te faisais un peu de mal, mais t’avais envie de savoir ce qui pouvait t’attendre. Sans grand étonnement, t’avais eu du mal à la laisser repartir, mais t’étais déjà un peu mieux préparé que la dernière fois, puis en plus de ça, tu te disais que plus les jours défilaient, plus ta rentrée approchait aussi, comme les grandes vacances, deux mois que tu comptais bien rentabiliser le plus possible en compagnie d’Ancha.
Sauf que tout ne s’était pas passé totalement comme prévu. T’avais bien entendu à plusieurs reprises tes parents parler au sujet de ta sœur, même si tu n’arrivais pas totalement à saisir de quoi il s’agissait, tu comprenais que c’était quelque chose de négatif. A peine rentrée, ton père l’avait prise à part et elle avait eu les yeux rouges pour toute la soirée. Tu n’avais pas osé poser plus de questions que ça, préférant essayer de lui changer les idées à la place. En plus t’avais tellement de choses à lui raconter. T’avais appris par la suite qu’elle avait raté sa première année, ce qui t’avait étonné étant donné qu’elle avait toujours été une personne consciencieuse. T’avais pas osé le dire devant tes parents, mais au fond, t’en étais heureux. Extrêmement heureux. Parce que si elle devait refaire son année ça signifiait qu’elle serait dans la même que la tienne, que vous alliez pouvoir passer votre scolarité ensemble. T’étais même prêt à passer tout ton temps libre à l’aider à étudier s’il le fallait.
Vint le jour de ta rentrée. T’avais été intenable là aussi, que ce soit la veille ou même encore dans le Poudlard Express. T’étais resté collé le plus possible à Ancha, jusqu’à l’heure de ta répartition. Une des seules choses qui te stressait. Et si tu ne te retrouvais pas dans la même maison que la sienne ? Ca ne serait pas la fin du monde, mais un peu quand même. Dès le moment où on avait posé le Choixpeau sur ta tête, t’avais prié pour qu’on te répartisse à Serdaigle. Et ça avait été le cas. T’avais jamais été aussi heureux que d’aller t’asseoir sur un banc, juste à côté de ta sœur.
Tu t’étais rapidement rendu compte avec les cours que ta sœur ne semblait pas avoir trop de mal, mais peut-être que c’était simplement parce qu’elle avait déjà vu les matières ou qu’elle avait envie de te montrer l’exemple et travaillait un peu plus. On ne pouvait pas dire que ça marchait extrêmement bien si c’était le cas, parce que tu passais plus de temps à t’intéresser à cette nouvelle liberté que tu pouvais avoir, essayer de te faire de nouveaux amis que de rester le nez dans les livres. Tu réussissais plutôt bien sans fournir de gros efforts, alors ça t’allait totalement. T’essayais de rester plus ou moins calme en cours pour écouter et retenir le plus de choses possibles sans devoir rouvrir tes cahiers par la suite.
Ta première année s’était vraiment bien passée et t’avais été encore plus excité à l’idée d’entrer en deuxième. Tu t’y sentais vraiment bien, tu pouvais passer encore plus de temps avec ta sœur, t’as pas tardé à te faire un groupe d’amis, faut dire que t’as jamais été très difficile. Tu vivais tranquillement ta vie, et franchement d’un point de vue externe, tu te fondais dans la masse. T’excellais qu’en Potions et Divination, le reste était plutôt assez moyen, voire même médiocre lorsqu’il s’agissait de la Métamorphose. A un tel point que lorsque vous deviez travailler en binôme, t’avais du mal à en trouver un, et tu finissais généralement par te retrouver avec Ancha. Il t’était arrivé à quelques reprises d’avoir des retenues, rien de bien grave mais t’avais parfois un peu de mal à garder un comportement parfaitement exemplaire. Et à part quelques heures de colle, ça n’avait pas abouti à grand-chose. Si, une fois une beuglante de la part de tes parents qui t’avait été adressée à toi et Ancha, que t’avais réussi à traîner avec toi dans cette histoire. Si tu l’avais plutôt bien pris, que t’avais réussi à en rire un peu après, ça n’avait pas du tout été le cas de ta sœur. Elle avait eu l’air vraiment mal pendant quelques jours et était devenue nettement plus réticente lorsque tu lui proposais de faire quelque chose. Ça ne t’avait pas empêché de continuer de la traîner régulièrement dans ce que tu pouvais et voulais faire.
Ta vie se passait vraiment bien, même plus que ça, et t’aurais aimé que ça puisse continuer de la sorte. Mais tu t’étais rendu compte qu’après quatre ans sans fournir de gros efforts pour étudier, ça n’allait pas vraiment le faire pour les BUSEs. Du tout. Au final, tu n’avais jamais appris à étudier de ta vie, et durant un bon moment tu t’étais dit que ça n’allait pas t’être utile, que comme les autres années t’allais réussir sans faire trop d’efforts. Mais plus les examens arrivaient, moins tu le sentais. Et tu t’étais retrouvé deux semaines avant la première épreuve, complètement paniqué avec tes manuels bien trop gros pour que tu ne retiennes tout. T’avais été assez insupportable à ce moment, parce que t’envoyais bouler un peu tout le monde en essayant de retenir un peu de tout en même temps, et tu finissais juste par faire un énorme melting-pot.
La seule personne que tu laissais encore plus ou moins t’approcher calmement, c’était bien ta sœur. Surtout qu’en voyant ton état, elle t’avait proposé de te donner les résumés et fiches qu’elle avait faites, en te disant qu’elle les connaissait déjà, qu’elle n’en avait plus besoin. Tu l’avais remerciée tu ne savais pas combien de fois, mais pour le coup elle avait encore sauvé ta vie. C’était bien plus simple de retenir de cette manière et t’avais même eu l’impression d’avoir bien réussi la plupart. T’avais dû attendre les résultats, mais t’étais confiant. Et t’avais profité du mieux que tu pouvais du début des vacances. Tu profitais le plus possible aussi de la présence d’Ancha, parce qu’elle allait passer quelques jours officiellement chez une de vos amies, officieusement chez son copain. Vous n’aviez rien dit à vos parents, pour la simple et bonne raison que ce n’était pas un Sang-Pur et que tu savais parfaitement comment ils prendraient la chose. Tu ne le connaissais pas plus que ça, il faisait partie de votre groupe d’amis, t’en étais pas proche, mais au fond tu te disais que toute manière, ça ne durerait pas spécialement, que c’était passager. Puis bon, elle avait tout à fait le droit d’avoir sa vie privée et de s’amuser, même sans toi.
Tu te souviens tellement bien du jour où les hiboux sont arrivés. T’étais seul dans le salon, accoudé à la fenêtre, prêt à réagir au premier mouvement un tant soit peu suspect. Ton père travaillait, ta mère était allée voir des amies et Ancha était dans votre chambre, en train de préparer sa valise, pour son futur voyage. Fallait dire que t’avais rien de mieux à faire que d’attendre et à la limite faire passer le temps en donnant de l’attention au chien de la famille ou jouer avec lui encore.
Quand les volatiles étaient arrivés, t’avais eu du mal à ne pas leur arracher l’enveloppe des mains. D’ailleurs sur le coup, tu n’avais pas compris, mais le hibou détenant la lettre de ta sœur restait résolument devant toi, en te tendant la patte, alors que tu lui avais dit qu’elle était en haut. T’en avais déduit qu’il était juste débile hein, ou sourd, ou qu’il ne comprenait pas l’anglais en fait. Alors t’avais pris sa lettre au passage, avant d’ouvrir la tienne en appelant Ancha presque assez fort pour que tout le village ne soit au courant, mais t’avais entendu aucune réponse. T’étais sans doute trop absorbé par la lecture de tes notes, ou elle par son rangement. Etonnement, t’avais réussi à avoir non pas deux O, mais trois, en plus de tes matières de prédilections, t’avais réussi à en dégoter un en Botanique. Le reste était un doux mélange de E et de A, sauf pour l’Histoire de la Magie. Un beau P y trônait. Mais t’allais plutôt l’oublier et faire comme si de rien était.
Puis l’enveloppe d’Ancha t’avait intrigué. Elle était plus lourde. Et ta curiosité t’avait poussé en deux secondes à l’ouvrir à son tour. Le poids fut vite expliqué par l’insigne de préfète qui s’y trouvait. T’avais beau essayé te dire d’être heureux pour elle, t’en avais juste retiré une certaine jalousie. Une certaine envie aussi. Pourquoi elle particulièrement, et pas toi ? Voir même, vous deux ? T’avais songé un instant le garder pour toi, mais c’était ridicule, la direction devait avoir des papiers prouvant que c’était à elle. T’avais aussi regardé son relevé de notes. Lui par contre, était un peu moins bien que le tiens. Un soulagement, même une certaine fierté, vu que tu t’y étais pris au dernier moment contrairement à elle. Et comme elle ne venait pas, t’avais décidé d’aller directement la trouver, avec presque la ferme intention de te vanter de tes notes, tout en essayant de minimiser ce que le poste de préfet pouvait lui apporter.
Sauf qu’Ancha, elle n’a jamais su tout court qu’elle était nommée préfète.
Elle n’a jamais su non plus qu’elle avait réussi sa cinquième année.
Ancha était bien dans votre chambre, le corps inerte, retenu par une corde accrochée à une des poutres. Le sourire que t’avais s’était figé, l’information avait mis du temps à monter. T’avais quand même fini par percuter, après une poignée de secondes. T’avais tellement pas su quoi faire, à part l’appeler, en espérant qu’elle pourrait te répondre. L’idée de la détacher t’étais passé par la tête, mais quelque chose t’empêchait très clairement de l’approcher. De la peur ? Sans doute. Jusque-là, t’avais jamais eu aucune expérience avec la mort. Mais t’avais eu la présence d’esprit de prendre son hibou, pour pouvoir écrire une lettre à tes parents, en espérant qu’ils la lisent assez rapidement. Puis t’étais tombé aussi sur un cahier qui t’était étrangement familier. Normal, t’avais eu exactement le même à ton entrée à Poudlard, d’une couleur différente cependant. C’était son journal intime, chacun étant protégé par un certain sort d’invisibilité. Sauf que tu voyais clairement quelque chose d’écrit. Sans doute que le sort s’était brisé avec sa mort. Tu t’étais dit que t’y trouverais peut-être des réponses, de toute manière t’avais jamais eu autant de mal à réfléchir qu’à cet instant, de toute ta vie. Tu ne savais plus trop ce que tu faisais, et une fois le hibou parti, t’étais de nouveau allé te réfugier dans le salon, à la différence que tu t’étais installé presque prostré dans un des fauteuils, gardant un coussin près de toi, et ce journal. T’étais trop paniqué pour pleurer, et même pour faire quoique ce soit d’autre que de lire ce que t’avais en main. T’aurais jamais dû faire ça, pour ton propre bien. T’aurais jamais dû faire ça, pour respecter son intimité, sa mémoire.
Des réponses, t’en a eues. Pas vraiment celles que t’aurais espérées. T’avais mis un temps à le lire, plusieurs jours même, lorsque tes parents étaient revenus, t’avais juste eu le réflexe de le garder sur toi, le leur cachant délibérément. Tu t’étais dit qu’une fois que t’aurais fini de le lire, tu prétendrais l’avoir retrouvé par hasard. Au final, tu ne le leur as jamais montré, encore aujourd’hui il est dans tes affaires, au milieu d’une multitude de bouquins traitants de sujets tout aussi divers les uns que les autres. Tu sais très bien qu’il est là, mais comment t’aurais pu le leur donner de ton plein gré.
Ancha, elle n’avait jamais eu aucun problème avec ses études, même lors de sa première année. A force de lire tes lettres, de t’entendre te plaindre à propos du fait que vous ne seriez jamais dans la même classe, elle avait fini par prendre la décision de rater le plus de choses possibles pour que tu ne te retrouves pas seul en première année, et que vous puissiez faire même toute votre scolarité ensemble.
Votre groupe d’amis dans lequel tu l’avais entraînée ? Ce n’était pas qu’elle ne le supportait pas, mais elle n’avait aucun atome crochu avec eux. Elle avait réussi à en avoir d’autres, à côté, mais n’osant jamais décliner les propositions de sorties que tu pouvais lui faire, elle avait fini malgré elle par les délaisser. Ta médiocrité en Métamorphose ? Elle l’avait sans doute nettement plus subie que toi, s’était retrouvée par moment avec des malformations temporaires desquelles t’avais toujours ri, après tout, ça partait au bout de quelques heures. Mais si t’en riais de bon cœur, ce n’était pas vraiment le cas de tout le monde. Les remarques, les regards, elle les avait tous notés, en espérant que ça passerait mieux si elle s’exprimait par écrit. Mais plus les jours passaient, plus son style changeait, plus morne, plus sombre. Elle se remettait en doute, tout le temps.
Vos quelques heures de colles, tu les avais aussi prises à la légère, te disant que ça faisait partie d’une scolarité normale, tant que vous n’en aviez pas constamment. Vos parents vous avaient fait aussi quelques remarques, auxquelles t’avais simplement acquiescé, promettant un peu trop légèrement que tu ne recommencerais plus. C’était tout autre chose pour ta sœur, même si elle en avait eu moins que toi, chaque paragraphe suivant une de ses retenues semblait être un concentré de manque de confiance en soi, de remise en question, elle venait à se demander ce qu’elle faisait là, pourquoi elle n’arrivait pas à passer au-dessus comme tu pouvais le faire. A se dire qu’elle n’était qu’un boulet pour toi, que tout irait mieux si elle disparaissait.
Tu t’étais dit que ça ne pourrait qu’aller mieux une fois qu’elle se serait retrouvée avec son copain. Et même si ça n’avait pas spécialement duré, il te restait un nombre assez important de pages. T’étais vraiment trop naïf, et trop con. Bien évidemment, il y avait eu vos examens. Elle avait passé un bon moment à s’inquiéter pour toi, ton état deux semaines juste avant les épreuves. Elle avait décidé de passer absolument tout son temps libre à compléter le plus possible ses notes en se renseignant à la bibliothèque, et auprès de plusieurs enseignants. Si t’avais sacrifié quelques heures de sommeil pour étudier, elle avait passé de nuits blanches sur ces cours qu’elle te donnait, qu’elle n’avait même pas le temps de relire pour elle-même. Elle se disait qu’elle avait de toute façon déjà commencé ses révisions, et que réécrire tous les renseignements l’aiderait aussi. Sauf qu’elle finissait par s’endormir n’importe où, n’importe quand, ne pensait même plus à manger, trop obnubilée pour t’aider dans ta réussite.
Quant à sa relation, si elle avait été heureuse au début, elle s’était rapidement rendue compte que de devoir la cacher à vos parents était un peu trop lourd pour elle, qui avait toujours été quelqu’un d’honnête. Elle avait essayé de lui en parler mais il n’avait rien voulu entendre. Alors il l’avait poussée à continuer et elle n’avait pu faire qu’accepter. Elle ne s’y sentait absolument pas bien, mais elle restait plus par devoir que par choix.
Elle était totalement perdue, pire que ça, elle cherchait de l’aide, mais ne savait pas où en demander, ni même à qui. Et ces quelques jours qu’elle allait devoir passer en compagnie de son copain, elle les craignait plus que tout. Et elle en était arrivé à un stade où elle avait pris la décision de tout arrêter, d’arrêter de vivre, d’être un poids pour tout le monde, même pour elle-même. Dire qu’elle se haïssait était un euphémisme. Et t’avais bien dû te rendre à l’évidence que tout ce que t’avais fait pour Ancha, c’était l’enfoncer. L’enfoncer et passer à côté de son désespoir. Ne pas lui tendre la bonne main. Ça t’avait fait beaucoup réfléchir sur toi-même. Bien la seule et unique fois où t’as daigné le faire. T’essayais de comprendre comment t’aurais pu l’aider, avant de te rendre à l’évidence que tu ne saurais rien changer.
Tu t’en voulais énormément, comment t’aurais pu ne pas le faire. Et les mois qui suivirent furent les pires de ta vie. Tu la cherchais inconsciemment, tu te cherchais aussi, certain d’avoir raté quelque chose, certain que si c’était arrivé, c’était par ta faute, qu’il fallait que tu trouves ce qui clochait en toi. Tu ne comptais plus le nombre de nuits où tu te réveillais, persuadé de l’avoir entendue, ou sentie. Même après qu’on t’ait fait changer de chambre, ne supportant plus du tout l’ancienne.
Avec tout ça, le début de ta sixième année avait été une véritable catastrophe. Une chute libre dans la totalité de tes matières, en même temps tu ne trouvais même plus la foi de faire tes devoirs, dès que tu finissais les cours, t’allais directement dans ton dortoir, et t’y restais jusqu’au lendemain matin. T’avais du mal même à parler encore à tes proches, parce que t’avais peur de tout empirer. T’étais prêt aussi, à tout abandonner. La seule chose qui t’avait fait réagir, ça avait été de revoir l’ancien copain d’Ancha. T’avais directement vu rouge et t’avais pas pu t’empêcher de lui sauter à la gorge et d’essayer de le frapper. On avait dû vous séparer et t’avais été convoqué, avec tes parents pour en parler. Pas la meilleure de ses idées, très clairement. T’avais juste fini par t’énerver. Et en ressortant t’étais même plus spécialement triste, mais rancunier, t’en voulais à tout le monde, pour le moindre problème. T’avais été violent inutilement à plusieurs reprises, t’avais de nouveau été convoqué, mais seul cette fois-ci. Et on t’avait bien fait comprendre que si tu ne changeais pas d’attitude, t’allais droit dans le mur. Que soit tu allais rater ton année, soit tu risquais d’être renvoyé temporairement si tu continuais de t’attirer autant d’ennuis.
Ça t’avait réfléchir sur toi-même, et un enseignant s’en était mêlé essayant de t’aider, même si tous ses conseils n’étaient pas franchement utiles. Vous vous voyiez régulièrement, et petit à petit, il t’avait aidé à aller mieux, à utiliser cette espèce de colère correctement. Elle n’était plus restée très longtemps. Parce que t’avais pris une décision. Celle de d’abord penser à toi. A ton avenir. Te prendre en main. Recommencer à zéro, ou presque. T’en avais marre de te lamenter, de passer des heures à te poser des questions. Tu voulais changer et t’allais changer. L’altruisme que t’avais essayé d’avoir n’avait pas fonctionné ? T’allais plutôt pencher pour l’égoïsme, qui était mieux placé que toi-même pour savoir ce qui te ferait plaisir, ce qu’il te fallait ? T’as enlevé tout ce qui pouvait être négatif dans ta vie. Absolument tout. T’as décidé de tout prendre assez légèrement. De profiter aussi du fait que t’aies délibérément des facilités en Potions, et qu’en plus ça te plaisait. C’est aussi vers ce moment-là que t’as commencé à lire pas mal de choses sur la legilimancie. Si t’avais décidé d’être égoïste, t’avais pas envie de l’être avec les seuls proches qui pouvaient te rester. T’avais envie de pouvoir un peu mieux les comprendre, ne serait-ce qu’un minimum. Eviter le plus possible que ce qui avait pu se passer avec Ancha ne se réitère. Alors même si tu te disais que ça allait prendre des années, que ça allait être long et non sans encombre, tu t’étais tourné vers la legilimancie en commençant par lire le plus de livres possible que t’avais à ta disposition.
Tu ne t’es plus jamais rien refusé. Ni à toi, ni à ta curiosité d’ailleurs. T’avais commencé à t’intéresser aussi à toutes les sortes de magies. La noire plus particulièrement. Simplement parce qu’on ne vous en parlait que très rarement, qu’on vous l’interdisait à l’école, et que t’estimais que désormais le seul à pouvoir te donner des règles, c’était toi-même, en fait. Surtout que tu ne faisais rien de mal, tu te renseignais. C’était assez difficile à expliquer, mais tu t’en sentais plus proche, t’avais toujours envie eu d’en savoir plus, aussi. Ce qui ne t’a pas empêché de te concentrer sur tes études. De te recentrer. T’avais une idée bien en tête. Tu voulais suivre une formation bien particulière, celle de Médicomagie, et pouvoir plus te concentrer sur les potions. Une matière qui ne cessait aussi de te fasciner et avec laquelle il était impossible de s’ennuyer ou de tomber dans une certaine routine. Tout ce qu’il te fallait. Tu savais que ce serait quelque chose d'assez long, mais t’étais clairement motivé pour.
Avant même de finir tes études à Poudlard, t’avais choisi ta spécialisation ; les remèdes. Non pas pour avoir la satisfaction de sauver des vies, des gens. Parce que ce qui t’intéressait le plus étaient les poisons, et les plantes qui pouvaient causer un empoisonnement. Voir l’effet qu’ils pouvaient avoir sur le corps humain. Et aussi, la satisfaction de pouvoir se dire que t’étais plus fort que ça. Ta scolarité s’était finie assez tranquillement, bien que t’aies commencé à développer une certaine haine, ou en tout cas mépris envers les gens qui n’étaient pas du même rang que le tiens. Grâce à ça, ça t’évitait de t’attacher à pas mal de monde déjà, et t’étais persuadé de te protéger, au moins un minimum. Puis te donner à corps perdus dans tes nouvelles passions t’aidaient à un peu mieux maîtriser le reste de colère que t’avais, et te prenait absolument tout ton temps libre, ne te laissant plus trop le temps de commencer à désespérer sur ce qui avait pu se passer.
Ta formation pour devenir Médicomage avait été loin d'être une partie de plaisir. Si t’étais motivé, que t’avais totalement les capacités, tu n’aimais pas spécialement devoir apprendre sous la direction d’une personne, qui te disait constamment quoi faire au départ. Qui te mettait des limites aussi, se permettant de te dire que telle ou telle chose était peut-être trop difficile ou dangereuse pour toi. T’étais bien forcé de l’écouter, si tu voulais réussir, mais rien ne t’empêchait côté de continuer de te renseigner sur tout et n’importe quoi. T’essayais de te dire que plus tu avancerais, plus ce serait intéressant, plus on te laisserait faire des choses seul aussi. Au début, le Médicomage qui t'accompagnait - Phobos Asclépiades - et te formait ne te laissait presque pas de liberté, puis c'est venu, petit à petit au fil des mois et des années.
Tu continuais de te renseigner et t’entraîner à la legilimancie, tu commençais à avoir un peu de résultat. Rien de bien grandiose, mais c’était toujours un début, et un bon. Une fois que t'eus fini ta formation à Sainte-Mangouste, tu t'étais spécialisé dans ce qui concernait l'empoisonnement. C'était l'aile que t'avais trouvé être la plus intéressante de l'hôpital, et t'avais voulu creuser un peu plus le sujet, même si tu ne comptais pas forcément y travailler, ça faisait une corde de plus à ton arc, et ton intérêt n'était pas des moindres. Mais après ces années de formation, t’avais pris une année sabbatique. T’avais pas eu envie de te lancer directement dans la vie active, tu t’étais posé, tranquillement, en profitant pour te poser un peu, regarder aussi toutes les possibilités qui pouvaient s’offrir à toi. Et parfaire tes connaissances en Magie Noire, maintenant que tu n’avais plus personne pour t’en empêcher. Au début c’était un peu comme une fascination morbide. Puis ça ne s’est tenu qu’à la fascination. T’étais bien conscient que tu ne pouvais délibérément pas en parler librement à n’importe qui. Mais tu l’utilisais. Ça t’allait. Totalement.
Il a bien fallu que tu finisses aussi par te bouger, et trouver un travail. T’as même un peu galéré, parce que certes, il y avait des postes à Sainte-Mangouste, mais ce n’était pas assez bien pour toi. Qu’est-ce qui était assez bien pour toi, même. Après quelques refus à gauche et à droite, t’as bien dû mettre ta dignité de côté, et te rabattre sur l’hôpital. Vu ton parcours, t’avais pu devenir médicomage, au service d’empoisonnement, autant par les potions que par les plantes. T’étais plutôt doué, même pour le côté relationnel. De base, t’aimes pas les gens, et pourtant, ça ne t’empêche pas de parler énormément, de faire connaissance sans pour autant t’y attacher.
Ça fait même maintenant plusieurs années, que tu travailles à Sainte-Mangouste, que tu t’ennuierais presque comme un rat mort par moment. T’aimerais trouver quelque chose qui casserait totalement ta routine. Quelque chose qui puisse pimenter ta vie, y redonner un peu plus de couleurs. T’es fatigué de te lever, d’accomplir presque toujours les mêmes gestes, de passer tes soirées hors de ton appartement, dans l’espoir de faire une rencontre intéressante, qui pourrait venir te sortir de là. T’arrêtes pas de te dire que tu pourrais te rendre plus utile que ça et que tu pourrais accomplir plus de choses sur un plan personnel. Que tes envies de grandeur, de pouvoir ne doivent pas être si difficiles à assouvir. Alors dernièrement, tu t’es de plus en plus intéressé aux Mangemorts, à leur retour. Pourquoi tu resterais les bras croisés ? Tu savais que t’avais du potentiel, que tu pourrais leur être utile. Alors t’as tout fait pour qu’ils te remarquent. T’es généralement doué pour ça. D’ailleurs ça a fini par fonctionner et franchement, rejoindre leurs rangs fut une des meilleures des choses qui ait pu t’arriver. Tu te sens bien mieux et déjà un peu plus à ta place. T’es déterminé à donner absolument tout de ta personne là-dedans, c’est ce que tu fais actuellement d’ailleurs.
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Nymphéa E. Chang
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Jeu 16 Jan - 23:35
Bienvenue beau Mangemort,
C'est dur parfois de résister au charme des méchants quoi.
Courage pour ton histoire et amuses-toi bien avec nous !!!
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Spoiler:
Invité
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Ven 17 Jan - 5:59
Bienvenue parmi nous
Par Salazar, j’adore voir débarquer de nouveaux Mangemorts !
Tu me garderas un petit lien ? Non, mieux que ça : un lien avec chacun de mes perso ? (car Phobos est un collègue médicomage et Thomas a 35 ans et était à Serdaigle aussi) bref, hâte de lire ta fiche complète et de te voir à l’œuvre !
Bonne rédaction à toi !
Invité
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Ven 17 Jan - 9:01
Ouuuuuh un vilain gobeur de mort... Ouaiiiiiiiis de nouveaux ennemis pour Eury (Elle en avait pas assez, clairement XD)
Je sens que c'est un perso que je vais adorer détester Je suis déjà fan du caractère XD
Bon courage pour finir la fichoune
Invité
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Ven 17 Jan - 9:58
Bienvenue ! Je suis totalement fan du choix d'avatar !
Invité
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Ven 17 Jan - 10:29
Merci à vous tous pour l'accueil !
@Nymphéa E. Chang Ne résiste donc pas, viens donc avec nous, on s'amuse bien promis !
@William Ombrage Et he sens que ce sera un réel plaisir de venir rejoindre les rangs Et je t'en réserves autant que tu veux ! En plus on ne risque pas d'avoir trop de mal à en trouver avec chacun d'entre eux !
@Eurydice McAvoy On a jamais assez d'ennemis de toute manière Et merci beaucoup ! De toute manière tant que tu lui donnes de l'attention il est content
Bienvenue parmi nous! Oh un médicomage et avec une chouette spécialité! Bon courage pour ta fichette!
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Raphaël Millet
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Sam 18 Jan - 10:41
Oh non, pas un mangemort
Bienvenue à toi, j'espère que tu es un mangemort gentil avec les moldus (oui oui je suis sûr qu'ils sont nombreux )
Spoiler:
Invité
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IRL
Sam 18 Jan - 11:15
@Regor U. Nott Carrément ! et je peux t'assurer que quand @Meredith Carrow va voir ce jeune mangemort élégant, elle va sans doute craquer aussi (enfin, je dis "aussi" parce que Will pourrait le trouver à son goût, mais c'est déjà tout à fait à son goût que Regor soit un mangemort )
@Raphaël Millet Mais bien sûr, viens donc par ici, on va te montrer comme on est gentils
Invité
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Sam 18 Jan - 12:32
Même âge, même clan, y a moyen de se faire un p'tit lien
Bienvenue ici
Soledad Velasquez
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Sam 18 Jan - 12:40
Bienvenuuuue
Je vois que tu déchaines les passions dis donc c'est bon signe tout ça
Je te souhaite bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de voir ce que tu as en réserve pour nous
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Leah O'Malley
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Sam 18 Jan - 13:26
Bienvenue parmi nous
Moi je trouve que tu t'es trompé d'allégeance, après tu vois... Ce n'est qu'une question de point de vue
@Raphaël Millet , ne sois pas triste on peut être sympas quand on veut On est tous des énormes fans, on veut juste vous rendre la vie un peu plus simple
@William Ombrage C’est parfait ça Tous ces compliments, tu vas finir par me faire rougir ( Ça c’est parce que Will est un homme bien )
@Marius Bulstrode A ce point, c’est presque un devoir d’avoir un lien ! Et merci !
@Soledad Velasquez C’est un plaisir ! Vous êtes tous adorables Merci, je vais essayer de la finir ce week-end !
@Leah O'Malley Merci beaucoup ! Les goûts et les couleurs ça se discute, on pourra toujours en parler au détour d’une bièraubeurre ! Ou autre si ça peut te faire changer d'avis
Invité
INRP
IRL
Dim 19 Jan - 17:17
Ouuuuuuuh cette fiche promet, c'Est intéressant tout ça ! Bienvenue par ici
Invité
INRP
IRL
Mer 22 Jan - 12:39
Merci beaucoup Thalia
Invité
INRP
IRL
Mer 22 Jan - 21:14
Bienvenue !
Franchement ta fiche est bouleversante en plus d'être super bien écrite.
Bon courage pour la validation :)
Invité
INRP
IRL
Jeu 23 Jan - 0:22
Merci !
Ça me touche beaucoup, je suis content qu'elle t'ait plu !
Adèle de Lestang
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IRL
Lumos Je rp en : #666699 Mon allégeance : Neutre
Jeu 23 Jan - 17:37
Et me voilà! @Regor U. Nott Alors ta fiche est très sympathique à lire avec une histoire très intéressante! Il y a juste un petit détail embêtant. Tu dis que Regor est allé à l'université or si je ne me trompe pas il a terminé Poudlard Collège en juin 2003. Sauf que sur GoB l'université a ouvert en 2009, du coup ce n'est pas possible qu'il se soit formé de cette manière. Avant l'université les gens étaient formés directement sur le terrain. Donc dans le cas de Regor directement à Sainte Mangouste en tant que "stagiaire" par un médicomage déjà qualifié, je dirais, pendant un certain nombre d'années pour être à son tour titulaire. Voilà voilà, il y a donc juste ce passage a modifier et ce sera tout bon!
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Invité
INRP
IRL
Jeu 23 Jan - 18:04
Merci !
Autant pour moi, je me suis emberlificoté avec les dates Merci aussi d'avoir relevé, et je pense avoir tout modifié ( La partie entre " Avant même de finir tes études [...] [...] petit à petit au fil des mois et des années. " )
Invité
INRP
IRL
Jeu 23 Jan - 18:40
@Regor U. Nott Si tu veux, tu peux prendre Phobos comme formateur Regor fera sa spécialisation après, mais ça te permettra de combler les premières années après Poudlard ;) (et on aura un lien!)
Invité
INRP
IRL
Jeu 23 Jan - 19:55
Avec grand plaisir ! Je l'ai mentionné du coup ( sans m'attarder c'est quand même plus drôle de voir en mp/rp/tout ce qu'on veut pour mieux creuser le lien ! )
Adèle de Lestang
INRP
Métier : Etudiante en médicomagie
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IRL
Lumos Je rp en : #666699 Mon allégeance : Neutre
Jeu 23 Jan - 20:10
C'est tout parfait!
Bienvenue chez les ...
Sorciers
Félicitation à toi te voilà fraîchement validé !!!
Tu vas pouvoir parcourir le forum de fond en comble et pouvoir rp à gogo ! Nous te conseillons tout de même de passer ouvrir ta fiche de lien et aussi ton hiboux afin de recevoir ton courrier. N'oublie pas de remplir ton profil, si un lieu te manque où si tu souhaites obtenir ton logement, c'est par ici que ça se passe. Tu peux dès à présent remplir ce formulaire après d'ajouter ton personnage dans l'annuaire des personnages du forum, et comptabiliser tes points de combat. Afin de t'intégrer au mieux sur le forum, tu peux participer à ces petits défis exclusivement réservés aux nouveaux. Tu peux également demander d'être parrainer sur le forum, pour obtenir un parrain ou une marraine, rendez-vous sur ce sujet N'hésite pas aussi à te détendre dans la partie flood et même à venir nous faire un petit coucou sur la chat box Si tu as une question ou même une suggestion tu peux venir dans ce sujet et n'oublie pas que nos boîtes à mp sont toujours ouvertes
Amuse-toi sur GoB !!!
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Invité
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IRL
Jeu 23 Jan - 20:54
Merciiii !
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