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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Nothing breaks like a heart [Robin] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Dim 12 Jan - 11:51



Sad Birthday

We live and die by pretty lies
C’était une belle journée estivale, une de celle où le commun des londoniens partaient tôt du travail pour profiter de la quiétude du soleil. La plupart mais pas Deirdre, la jeune femme était encore en train de travailler sur ses dossiers quand elle reçu un sms de Robin. Elle l’avait eu ce matin, un message simple et amusant pour lui souhaiter son anniversaire mais elle le pensait très occupé pour le reste de la journée. Visiblement elle se trompait car il souhaitait la voir. Un sourire dérida son visage, elle lui répondit du tac au tac un enthousiaste « avec plaisir » avant de claquer la porte du laboratoire. Finalement le programme du soir sera plus « plaisir & échanges » que « cadavre à la craie et indices éparpillés ». Guillerette à la perspective de sa soirée, elle fit un détour vers un bouquiniste du centre-ville qu’elle aimait particulièrement.

C’était une petite boutique décorée avec un style très particulier, une espèce de mélange de n’importe quoi qui tirait un “waouh” quand on entrait dedans. Ce n’était pas forcément les derniers ouvrages sortis mais il y avait toujours un truc pour lui plaire. Cette fois-ci ne fut pas un exception, elle trouva une bande-dessinée parfaite pour Robin ! Elle ignorait s’il aimait la BD mais c’était pas le plus important, lui offrir “Les Avocats” une espèce de parodie du milieux avec des sketchs grotesques la faisait rire rien qu’à imaginer sa tête en voyant la BD. L’achat fait, elle passa prendre une bonne bouteille dans un supermarché et rentra se doucher, histoire de quitter ses habits de boulot. Un nouveau sweat enfilé, elle fit un détour dans le salon pour prévenir Myrna qu’elle ne resterait pas manger ce soir et, avant qu’elle ne soit assailli de questions, elle prit la poudre d’escampette.

Le sourire aux lèvres, main sur le volant de sa vieille et fidèle bécane, Dee se sentait bien. C’était quand même une chouette vie, un bon boulot, une famille d’adoption et un pote à retrouver, elle n’aimerait pas que cela change. Dommage pour elle, tout allait être bouleversé et, vue son ouverture au changement, ça allait être compliqué à encaisser. En attendant, elle profitait de ces instants de normalité. Voiture garée, elle profita qu’un autre habitant du bâtiment entrait dans l’immeuble pour s’y faufiler. Hop, elle pris les escaliers pour grimper avec entrain jusqu’à l’appartement de Robin. Une fois sur le palier, elle tambourina à la porte pour l’agacer et, quand il ouvrit, entra toute amusée. Elle était discrète et savait rester à sa place - on ne savait jamais qui vous observait - mais, la porte fermée, elle passa ses bras autour de sa nuque et, sur la pointe des pieds car bordel il était grand ce type, posa un léger baiser sur sa bouche. “Bon anniversaire Rob !”, s’exclama t-elle avec un immense sourire avant de le lâcher. “Bah alors ? Tout le monde t’as abandonné ou tu as réalisé que j’étais ta meilleure compagnie pour ce soir ?”, le taquina t-elle en allant poser son sac de course dans la cuisine en un geste d’habitude. “T’as fais un truc de particulier pour l’occas ?”, poursuivait-elle en rangeant la bouteille au frigo. La cadeau, elle le posa sur le plan de travail et, pas discrète pour un sous, mis un torchon dessus pour le cacher. Hm, bon, elle n’aura pas le prix de la meilleure cachette. Elle se tourna, enfin, vers lui et remarqua pour la première fois ses traits tirés. Toute à sa joie, elle n’avait même pas pris le temps de s’arrêter une seconde pour vraiment le regarder. Il n’allait pas bien ? Elle ne posa aucune question, sachant que comme elle il n’était pas du genre à s’étendre sur ses émotions. De toutes façons elle était là pour fêter et ça, qu’il aille bien ou mal, ça ne pouvait que lui faire du bien ! Ca allait être une belle soirée et un excellent anniversaire.
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Robin D. Kane
Robin D. Kane
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Lumos
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Sam 18 Jan - 3:46


Nothing breaks like a heart
Deirdre O'Hara & Robin D. Kane
- Je vous hais ! Je vous hais tous ! Tout le monde ! Tout … le  … J … Je h … ais … tout …

Il tituba sous l’effet de l’alcool et la seconde suivante se retrouvait au sol, au beau milieu du salon, une bouteille de vin à la main. Deux autres bouteilles jonchaient le sol près du canapé une de vin et l’autre de whisky. À l’évidence, Robin Kane avait trop bu. Beaucoup trop alors qu’un rayon de lumière perçait les rideaux de sa fenêtre éclairant la nuit de ces phares : un appartement au 2e étage pouvait avoir aussi des inconvénients. Et elle l’avait quitté aujourd’hui. Elle l’avait laissé tomber pour la seule et bonne raison qu’il fut le fils du Premier Ministre George Kane. Mais ce n’était pas tout. Oh que non. Il y avait aussi ses secrets quant à ses activités comme membre du Blood Circle. Elle en avait assez qu’il ne lui fasse pas confiance. La pensait-il comme une incapable ? Elle en avait eu assez d’être laissé de côté et blablabla … Mais je ne faisais que te protéger. Si tu savais avait-il tenté de lui expliquer. VLAM ! Robin Devin Kane avait dorénavant un vase en moins dans son bel appartement 4 ½. Et c’était son anniversaire. Son cadeau avait alors disparue tout comme elle. Puis, c’était quoi encore son cadeau ? Il ne s’en rappelait plus. Il ne se rappelait guère ce qui se passa dans les deux dernières heures en fait.

Oh ! Et puis, zut ! Il s’en fichait d’elle. Il se fichait de tout le monde même. Il détestait, il haïssait ce monde ! Il détestait son père ! Oh qu’il le détestait, il le haïssait même. Ça, c’était après avoir bu les deux premières bouteilles. Maintenant, Robin traînait ses muscles avachis vers le sol en proie à des larmes et faisant pitié tel un enfant. Il se laissa choir contre le tapis séparant le canapé de la télévision, les bras en croix, la bouteille dans sa main gauche et la droite bandée jusqu’à avoir disparue. Il ne l’avait plus revue depuis le mois de mai en fait, depuis l’avoir vu ensanglantée. On pensait qu’il pouvait y avoir des effets secondaires au sortilège. Comme quoi ? Luire dans le noir ? Devenir invisible ? Ressentir de la douleur jusqu’à sa mort ? Au moins, il ne ressentait plus de douleur ce soir. Plus du tout et c’était grâce à l’alcool.

- Papa. Oh papa ricana-il parlant au plafond de son appartement. Je crois que tu serais fier de moi eh. Là. Oui. Je n’suis pas sûr quand même. Il ricana encore. T’é l’maître du Royaume-Uni maintenant. À quand l’maître du monde dis-moi. T’sais que tout ce que j’voulais c’que tu m’aimes. Rien que ça. Mais t’es ou ? Sais pas. Qu’eque part. J’en ai assez p’a. Assez … Je veux … J’sais pas en fait. J’veux vivre … Que t’u me laisse vivre …

Puis, Robin eut une furieuse envie de vomir et se dirigea aussitôt vers les toilettes ou il alla déverser l’alcool ingérée. Cinq minutes plus tard, il se sentit mieux … Ou pas. Il se sentait si fatigué. Il ne sut même pas comment il réussit à rejoindre son lit, à se déshabiller avant de tomber comme une larve.

* * *

À son réveil, il faisait jour et un mal de tête cognait affreusement dans son crâne. Lendemain de veille songea-il tout en tentant de se rappeler la nuit précédente. Ah ouais, elle m’a laissé réussit-il uniquement à se remémorer. Il chercha son téléphone à tâtons tentant de … De quoi ? De s’excuser ? Nah … Pas question. Pas envie. Trop fier pour ce faire. À la place, il envoya un texto à Deirdre lui écrivant que c’était son anniversaire. Pourquoi elle ? Il haussa les épaules tout en jetant le téléphone derrière. Aucune idée. Il vit son nom dans ses contacts et elle le fit sourire. C’était la première fois que Robin souriait depuis hier en début de soirée.

- Faudrait quand même que je fasse un peu de ménage …

Malheureusement, pour cause d’un tamtam incessant dans sa tête et une certaine douleur au-delà du bandage de sa main droite, cela prit 10 minutes de plus pour qu’il sorte du lit. Il eut, au moins, la décence d’avaler deux comprimés avant d’entrer dans la douche. L’eau lui fit un grand bien. Il aimait l’eau. Il lui faudrait quitter Londres cet été. Cela lui ferait du bien, car nous n’étions qu’en juin et il se sentait tellement éreinté. Il avait eu à peine le temps de sortir de la douche et d’enfiler un t-shirt et un jeans qu’on tambourina à la porte.

- C’est ça casse la porte !

Eut-il un petit sourire ironique sachant parfaitement qui se trouvait de l’autre côté. Justement, car aussitôt Robin l’ouvrit et Deirdre se rua sur lui et l’embrassa doucement en lui souhaitant joyeux anniversaire. Merci. L’avait-il dit ? Probablement murmuré. Elle continuait à parler l’ignorant lui et ses véritables raisons de ne pas fêter aussi dignement. Suivant Deirdre jusqu’à la cuisine, Robin se rendit compte s’en ficher totalement. La main gauche dans la poche de son jean, le bandage enveloppant la droite vint se poser sur le comptoir de la petite cuisine penchant la tête curieusement pour voir ce qui se cachait sous son linge.

- Si j’ai fait un truc ? Bah, tu as raté une soirée de rêve Deedee. Je me suis saoulé la gueule jusqu’à je ne sais quelle heure parce que ma copine a décidé que c’était le meilleur jour de l’année pour me laisser tomber.

Il était sarcastique tout en ayant même le petit sourire là-dessus sans compter ramener sa foutue fierté pourtant fausse. Il se sentait las, agacé, frustré même. Il pourrait aller s’entraîner toute la journée sans arrêter une seule seconde puis, pratiquer son tir dans les salles du QG. Les bras appuyés contre le comptoir, un tic nerveux le pris à la bouche. Il n’allait pas à dire que sa vie était une merde, mais presque.

Codage par Emi Burton


 
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Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.

anaphore
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Dim 19 Jan - 18:24



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“Pas touche c’est pour quand on trinquera !”, lui rétorqua t-elle en lui donna une petite tape sur l’épaule quand il se mit à vouloir voir sous le torchon. Non mais, on ne gâche pas la surprise.

Elle s’arrêta net, haussant un sourcil étonné, en l’entendant déballer qu’il s’était bourré la tronche parce que sa princesse avait fait ses valises. Bon. Vu sa tête c’était pas une soirée pour fêter son départ, oui oui c’était tout à fait envisageable à ses yeux d’aller en boîte ou d’ouvrir une bouteille parce que le mec collant s’était enfin carapaté. Cela expliquait l’état de l’appartement, c’était pas un désordre de joyeuse folie mais plutôt de tristesse. Il ne s’épanchait pas mais bon, ce qu’il lui dit et sa tête, elle devinait qu’il ne le vivait pas au mieux. Elle reporta son regard sur la main bandée. Sa rage de la rupture avait été si forte que ça ? “T’as défoncé un mur ?” demanda t-elle en désignant la main d’un signe de tête. Là, clairement, elle ne méritait pas qu’il en vienne à se faire du mal. C’était ridicule, il avait de jolies mains, fallait pas les gâcher.

“Le jour de l'anniversaire c'est moche, ça s'fait pas mais... bon, au moins t'as plus de temps pour toi, c'est si dramatique son départ ?” Pas de “oooooh mon pauvre c’est affreux”, pas de “La garce ! Tu ne la méritais pas de toute façon !”. Rien de tout ça, pas de jolies phrases et encore moins de compassion, Deirdre n’était pas trop portée sur la chose. Les sentiments ça ne servaient à rien pour résoudre un problème, il fallait l’affronter, le résoudre - ou le surmonter en l’occurrence - et basta. Le pire c’était pour les sentiments amoureux, son opinion était totalement arrêtée sur le sujet et, Merlin, qu’est-ce qu’elle était butée. L’équation était simple : amour + humains = emmerdes. Voilà. Tu finis toujours par pleurer, par être déçue, par souffrir… ou à finir ta soirée avec une bouteille pour Rob. Comment elle, si jeune, avait pu finir avec cet opinion qui la fera finir vieille fille ? Oh, elle avait juste été élevé à la sauce Disney et, si ça avait rendu sa frangine pleine d'allant pour l’amour, elle, ça lui avait juste fait un gros effet inverse. En vrai, les relations c’est pas des disney… Bon, après ce beau discours ne l’empêchait pas d’avoir des sentiments pour son meilleur ami mais ça c’était la faute aux hormones, c’était purement chimique… un mal à combattre comme n’importe quelle maladie.

“Pourquoi elle s’est barrée ?” finit-elle par lui demander, tout simplement, avant d’ajouter, “Tu veux que je jette un oeil ?” lui proposa t-elle, revenant à la main. C’était un mec, peut-être qu’il était trop douillet pour s’en occuper lui-même ? Ils se connaissaient depuis longtemps mais elle n’avait pas encore eu l’expérience du Robin blessé, qui sait, il allait peut-être chouiner ?

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Robin D. Kane
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Mer 22 Jan - 3:08


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Deirdre O'Hara & Robin D. Kane
- Bon, bon, bon. Si elle ne voulait pas qu’il regarde sous le torchon, Robin n’allait pas en faire un plat. Heureusement aussi qu’elle tapa sa main gauche et non la droite. Déjà, le jeune homme ressentait une étrange sensibilité physique que l’expression à fleur de peau résumait assez bien. Sa courte nuit puis, cet énorme mal de tête devait sûrement y être pour quelque chose. Il retint alors un bâillement plaquant la main devant sa bouche tout en regardant ailleurs. Il avait déblatéré machinalement le pourquoi du comment sa fête d’anniversaire était un fiasco. Eh mais ! C’était aujourd’hui. Pas hier ! Robin Devin Kane n’avait pas envie de penser au fait de fêter surtout qu’il pourrait y avoir de l’alcool. Ohhhh ! Par pitié, ne me parlez pas ni de vin ni de bière ou de whisky pour les deux prochaines semaines maugréait-il en pensé tout en penchant la tête vers l’arrière, le coude gauche appuyé contre le comptoir.

Heureusement, la cuisine était l’une des deux pièces ou la tornade alias son ex petite copine – on pouvait l’appeler comme ça maintenant, non – et lui-même, larve traînante ne furent pas passés. Il y avait plusieurs vêtements tout comme les trois bouteilles au sol dans le salon puis, le lit était défait dans la chambre. De là ou il se trouvait, Robin pouvait aussi voir les débris du pot de fleur éclaté par la furie qu’était l’ancienne femme de sa vie. On avait vraiment eu l’impression de voir une créature fantastique sortie de vos pires cauchemars détruire tout autour d’elle. Cela en donnait des frissons. Il eut justement un petit sourire à la remarque du mur par Deirdre. Comme si elle avait pensé aux dommages collatéraux en même temps que lui.

- Non, mais elle, elle a défoncé mon vase en tout cas.

Robin pointa du menton vers le couloir et las, le jeune homme se retourna sur les coudes. Il tombait toujours pour le même truc. Il pensait avoir trouvé la bonne, son âme sœur, mais non. Il soupira blasé de la vie et des femmes en général écoutant Deirdre tenter de le consoler. Tenter était un bien grand mot en fait. Il haussa des yeux au ciel. En tout cas, elle n’était pas comme toutes les femmes. Un bon point. Elle n’était vraiment pas sentimentale. Est-ce que je devrais me sentir mieux ? Étrangement oui, car le peu de répartie qu’avait Deirdre le fit rire et même un soubresaut passa d’une épaule à l’autre et vice versa. Elle sera toujours la même : aussi sèche qu’un raisin sec.

- Fais-moi promettre une chose. Si on te propose une carrière en psychologie un jour, refuse.

Sarcastique dans ses paroles, Robin s’imagine qu’avec Deirdre O’Hara psychologue, il faudrait faire surveiller le Pont de Londres jour et nuit pour éviter une augmentation du taux de suicide en ville. Tentant sûrement de passer pour une personne qui avait du cœur ou tout simplement pour le contrarier, son amie s’intéressa à sa rupture tout comme à sa blessure.

- Ne touche pas. Je me suis blessé lors d’un combat et non hier. Je n’ai ni frappé un mur ni éclater un vase. Il faudrait que je change les bandages justement.

Sur ces mots déblatérés comme s’ils étaient fatigués d’être pensés toujours depuis le dernier mois, Robin se déplaça jusqu’à la salle-de-bain pour aller prendre la boîte et revint vers la cuisine. Il la posa sur le comptoir.

- Pour te dire la vérité Deirdre, elle voulait … Faire beaucoup plus partie de ma vie. Elle refusait d’être mise de côté pour quoique ce soit. Moi, le mot que j'aurais c'est envahissant. Elle avait eu l’impression que je lui cachais des choses. Elle l’a vraiment mal pris d’apprendre que mon père était devenu Premier Ministre par les médias et non plus tôt, par moi.

Machinal, il parlait tout en faisant deux fois le tour du comptoir revenant à sa position originale avec la paire de ciseaux pour gaucher entre les doigts. Robin n’avait pas non plus l’intention de tout déblatérer à Deirdre. Le Blood Circle devait rester secret peu importe ce que son ex petite copine en pensait. Cela pouvait être très dangereux de révéler ce secret. Dangereux pour lui comme pour ses amis et amies. Aussi forte que Deirdre le prétend, il n’avait pas l’intention de vouloir la laisser avoir à faire avec un Sorcier.

Codage par Emi Burton


 
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Dim 1 Mar - 19:06



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Elle l’écouta raconter combien son ex compagne était une folle furieuse qui ne méritait pas son air las et sa courte nuit. Oui, bon, il n’avait peut-être pas dit cela comme ça mais c’est ainsi que ses mots furent compris par l’irlandaise. Une femme qui vous quitte en jetant un vase c’était pas quelqu’un de très sain d’esprit et, Dee qui ne la connaissait aucunement, se mit à avoir une opinion très arrêtée sur elle. Bon vent la psycho ! Elle se retint de lui dire que c’était exactement pour ça qu’il fallait qu’il arrête de s’entêter à avoir des relations : ça ne sert à rien, à part casser des vases ce qui peut être utile uniquement si vous n’avez jamais de fleurs.

J’y penserai, rigola t-elle en l’entendant évoquer qu’elle était la pire psy du Londres.

Ah c’était pas faux mais on ne la changera pas ! Au moins elle le faisait rire et c’était le plus important. Avoir cet air-là ne lui allait pas du tout, il était beaucoup plus mignon et sympathique avec son sourire aux lèvres. Quand il refusa qu’elle regarde sa blessure, elle haussa un sourcil en reculant sa main mais ne dit rien, le laissant faire. Okay, il était visiblement bien autonome pour la tâche, aussi, faute de jouer les infirmières Deirdre se cala mieux contre le plan de travail pour l’écouter et le regarder s’affairer tout à la fois. Elle pouvait comprendre la curiosité de l’ex-copine mais cela ne justifiait pas qu’elle le largue pour ça. Si elle n’était pas fichue d’accepter ses secrets, c’était qu’elle ne l’aimait pas tant que ça ! C’est bon quoi, elle aurait voulu qu’il lui fasse un compte-rendu de ses journées et de celles de son vieux ? N’importe quoi. Décidement l’ex était une psycho ET une espèce d’envahissante, mouais, la gueule de bois est dure mais elle est mieux qu’une mauvaise relation. Oui, oui, elle allait continuer longtemps dans le jugement…

Ben heureusement qu’elle t’a largué car ça aurait fini par être invivable, grogna t-elle sur le bon du “bon débarras !”.

Il avait parlé de son père, elle tiqua car pour le coup elle avait eu vent de la nouvelle - forcément c’était le genre de truc qui se racontait vite dans un commissariat - mais elle n’en savait pas plus. Faudrait qu’elle se renseigne quand même un minimum sur les projets de notre cher ministre, surtout en matière de sécurité.

Ah oui ton père, j’ai entendu ça ! Félicitation à lui, lui dit-elle avec un sourire léger, s’imaginant que ça ne pouvait qu’être une source de fête dans la famille. En même temps qu’elle parlait, elle prit son téléphone pour regarder des infos à ce sujet. Ca va changer des trucs pour toi ou pas du tout ? Continua t-elle sur le sujet par curiosité, regardant son portable, ne pensant même pas que cela puisse gêner Robin. Depuis le temps qu’ils se cotoyaient, il savait qu’elle et son téléphone c’était une grande histoire d’amour. Combien de fois l’avait-elle sortit quand il parlait d’un truc qu’elle ne connaissait pas et dont il fallait qu’elle voit le sujet dans la seconde ? Un milliard de fois ! Ah, un article sur le paternel ! Elle le lu avec attention, il n’était pas très long….pour le moment ça lui allait, la sécurité c’est important…. Il a également informé de son désir de coopération entre le gouvernement et l’organisation du Blood Circle, qui a été la première à mettre en lumière la menace du monde magique.. Deirdre relu la phrase plusieurs fois, refusant de l’assimiler. De….quoi ? SON gouvernement se ralliait à ces tordus ? Son sang ne fit qu’un tour, elle se sentit pâlir et éprouver une tonne d’émotion en même temps. Elle était fière d’être une moldue, fière d’être membre des forces de l’ordre et là… ceux qui les gouvernait, la tête du panier, baffouait ces droits qu’elle avait juré de défendre ? Non, non….

Rob… ton père désire qu’on coopère avec le Blood Circle…., commença t-elle d’une voix blanche. Son esprit fusait à toute vitesse, est-ce que cela signifie que les unités de police serviront le Blood Circle ? Va t-il les intégrer au gouvernement ? Tu crois qu’il va réquisitionner la police ? Vous, comme qu’avocat, vous allez devoir les défendre dans ces histoires contre les sorciers ? Il prévoit quand même pas une guerre contre les sorciers ? Elle se tut, sentant que son inquiétude était beaucoup trop évidente. Pour se donner contenance, elle alla se servir un verre d’eau puis se retourna vers son ami. Désolée pour mes questions, je me doute qu’il ne te dit pas tout mais… rassure moi, il dit ça pour faire de la politique ? Il ne veut pas vraiment qu’on fasse du mal aux sorciers ?
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