Mission
Eurydice McAvoy & Robin D. Kane

La journée commença bien pour un mois de septembre habituellement chargée en tâches de toutes sortes. Son patron en oublia même de lui rabattre le caquet quant au procès du récidiviste revendeur de drogue depuis 20 ans si ce n’était pas plus. En plus, le soleil perçait au travers des nuages qu’un doux vent automnal faisait presque danser dans le ciel. Robin était à l’extérieur habillé de costume noir, cravate habituelle au moment où la sonnerie de son téléphone retentie. Il retint un juron de colère en écoutant la nouvelle d’un autre membre du Blood Circle à l’ancienne université des Sorciers.

- Ne vous montrez pas ordonna Robin Devin Kane sur un ton guttural voir intimidant. On arrive.

Aussitôt, il pianota sur son téléphone à tous les autres membres du Blood Circle que c’était une alerte rouge. Il se rendrait sur les lieux avec Eurydice McAvoy qui était -malheureusement pour lui – son équipier et stipulait à trois groupes de deux personnes chacun d’entourer le bâtiment à l’arrière et sur les côtés, mais de ne pas attaquer sans son ordre. Robin demanda aussi qu’on trouve une excuse pour barrer la rue de l’université des Sorciers pour éviter tout dommage collatéral : par exemple, un tuyau d’aqueduc brisé. Il appela ensuite Eurydice lui disant de se tenir prête, car il allait passer la prendre.

Et Robin ne perdit pas de temps alors que son sourire, avait disparu lui au moment de l’appel. Le jeune homme se mit à courir jusque dans le garage souterrain ou se trouvait le cabinet d’avocat et déverrouilla les portières de la Tesla. Quelques secondes plus tard, il faisait vrombir le moteur au travers des rues de Londres. Il manqua deux feux rouges que les caméras verraient sûrement, mais il n’en avait cure. Cinq minutes plus tard, Robin trouva Eurydice sur son bout de trottoir.

- Monte et ne discute pas !

Ordonnait-il à nouveau et aussitôt, Robin était repartie vers l’université cette fois. Il ne parlait pas avec Eurydice plutôt concentré sur la route et sur ce qui allait se produire à l’ancienne université des Sorciers. J’aurais du demander une plus forte sécurité aussi songeait-il serrant les mâchoires. Ils ne s’échapperont pas de là morts ou vivants continuait-il tout en omettant de respecter quelques règles de la route. Déjà, il conduisait sa Tesla électrique bien trop rapidement.

Heureusement pour sa partenaire, il arriva à quatre bâtiments de l’université en un seul morceau. Robin stationna la voiture et coupa le contact. Il prit ensuite une grande inspiration l’aidant à se concentrer et se tourna vers la jeune femme.

- C’est ta première mission. Tu vas être servie !

Sur ces paroles qui se voulaient pleines de malice malgré la voix sévère de Robin, ce dernier sorti de la voiture et se dirigea vers le siège arrière. Repoussant les deux sièges, il en prit deux gilets anti-sorcier et un revolver. Il tendit l’un des deux gilets et le revolver à Eurydice. Robin s’empressa d’enlever son veston, sa cravate et de mettre l’autre gilet.

- Il faut les prendre par surprise. Je ne veux, en aucun cas, de combat ouvert observait-il des pieds à la tête la jeune femme tout en parlant. Robin se demandait s’il avait dû prendre un autre coéquipier. Les trois autres équipes devraient bientôt être en embuscade. Viens !

Et il se mit à marcher sur le trottoir vers le bâtiment abritant leur prison.

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Eurydice McAvoy & Robin D. Kane

Ce n’était effectivement pas le moment à Eurydice de parler ni de lâcher une blague pourrie ou on ne savait quoi d’autre. L’heure était grave. Des prisonniers risquaient de s’échapper révélant, par le fait même, les secrets du grand bâtiment appartenant dorénavant au Blood Circle. Et cela, c’était sans compter ceux qui s’infiltraient à l’intérieur et qui feraient de même. Robin réfléchissait et il préférait largement éviter qu’on caquète comme une pie à ses côtés. C’était un énorme bâtiment dont toutes les pièces n’avaient pas encore révélé leurs secrets. Certaines portes refusaient même obstinément de s’ouvrir probablement verrouillées par une quelconque magie. La capture des nouveaux venus – si on nous permettait l’expression – était donc de mise. Ils pourraient s’avérer utile à cette tâche là ou d’autres furent souvent torturés et ne servaient donc plus à rien. Voici la raison pour laquelle Robin Devin Kane détestait la torture.

Rapides, nos deux équipiers passèrent par une porte dérobée près du bâtiment voisin et entraient. Aussitôt les quelques couloirs passés Robin sortie son revolver, l’arme des Kane hérité de son père puis, de son grand-père et ainsi de suite. On arriva dans ce qui était la plus grande pièce du bâtiment hormis le hall et ou se prenait sûrement les repas auparavant. Aujourd’hui, elle servait d’entrepôt d’objets en tout genre ou de grandes dimensions pour le Blood Circle.

Aussitôt que Eurydice avait attrapé brutalement un de leur collègue, Robin la força à se cacher derrière une caisse. Il semblait alors, au début, plus se parler à lui-même et non répondre à sa coéquipière.

- Les prisonniers sont dans la cave. Ils vont sûrement tenter d’y aller. Faufile-toi hors d’ici pour t’y rendre et arrête-les comme tu peux sans les tuer. Il me les faut vivants. Il y a quelques couloirs et un escalier avant la cave. Si tu vois quelqu’un bouger, cache toi aussitôt et signale-le moi en me textant n’importe quoi !

Son regard semblait aussi froid alors que son ton de voix n’amenait pas à rire. Robin venait littéralement de lancer un ordre.

Alors qu’Eurydice allait sûrement s’occuper de sa besogne, Robin se chargea d’attraper deux autres hommes par la manche et leur ordonna d’ouvrir la caisse dans laquelle se trouvait un arrivage récent de revolvers. Ils devaient les utiliser dès qu’ils verraient l’ennemi, mais en tentant de ne pas tuer quiconque.

Quant à lui, Robin se faufila de caisse en caisse, de table en table. Plus près de la porte, à moitié caché derrière une caisse, il éleva la voix. Oui, Robin souhaitait prendre le pouls de la situation soit attirer l’Ordre du Phénix à eux pour les éloigner des prisonniers et d’Eurydice soit, tout bonnement, lui donner une idée de leur situation réelle. Ils ne pouvaient pas être bien loin ni dans les étages supérieurs.

- Eh les emplumés ! Je sais que vous êtes ici ! Montrez-vous !

Cria-il avec les mains en porte-voix autour de sa bouche.

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Eurydice McAvoy & Robin D. Kane

Quand vous saviez parfaitement que votre coéquipier allait faire foirer tout le plan, mais vous ne vouliez pas l’avouer. Robin avait entendu un coup de feu et lâcha un juron mal contenu. Quelques secondes plus tard, il reçu un SMS de la part d’Eurydice. On avait l’impression d’un codage surtout parce qu’il terminait par cr. Le jeune homme fronça les sourcils se demandant ce que cr signifiait réellement. Du code morse ? Comme s’il avait mémorisé tout le code morse. Non mais, Eurydice commença-il à pester intérieurement contre la jeune femme. Il soupira supposant que dorénavant les Sorciers n’allaient plus venir jusqu’à eux, ici.

- Restez ici ! ordonna-il à ses collègues du Blood Circle. Si les Sorciers tentent de sortir du bâtiment, ils pourraient passer par la même porte dérobée que nous avons utilisée.

Les deux hommes ne se firent pas priés. Ils n’étaient pas des hommes de terrain et rester cachés derrière des caisses contenant des revolvers leur convenaient parfaitement. Levant des yeux au ciel pour avoir autant de poltrons dans les rangs, Robin se félicita d’avoir quand même demander à d’autres groupes de se tenir prêts à l’extérieur.

Il se faufila donc hors du réfectoire de la même manière qu’Eurydice précédemment. Puis, il se mit à courir arme au poing prêt à tirer au moindre mouvement des intrus. Troisième couloir ? Quel couloir … Le troisième que je rencontre probablement marmonnait-il avec agacement. C’était à ce moment qu’il aperçut l’un des intrus, probablement celui de garde, au fond du corridor sertis de lampes, auparavant de torches.

- Eh ! L’emplumé ! Revenez !

Robin s’apprêta à tirer, mais il vit aussi un rayon de lumière fondre sur lui.

Citation :

2 à 7 : Le sortilège de stupéfixion l’atteint directement et Robin est Stupéfixé, dans un état second. Il n’arriva pas à tirer.
8 à 12 : Le sortilège de stupéfixion l’atteint partiellement et seuls ses bras son maintenant inopérants pour quelques minutes. Il tire, mais rate complètement sa cible.
13 à 17 : Le sortilège de stupéfixion l’atteint partiellement et seul son bras droit est maintenant inopérant pour une minute. Il tire et atteint partiellement sa cible.
18 à + de 23 : Le sortilège de stupéfixion rate sa cible et Robin atteint la sienne, mais ne la tue pas.

Il ne resta évidemment pas à le regarder et tira une balle avant de se cacher derrière le mur du couloir. Il entendit un corps s’effondrer plus loin, mais n’en avait cure pour le moment. Son attention était dirigée vers la première porte derrière laquelle il entendait des … Couinements.

Il fronça les sourcils, mais n’y pensa pas plus défonçant la porte de son corps se retrouvant aussitôt propulsé à l’intérieur, car oui la porte n’était pas verrouillée. – Oups. - C’était alors un Robin médusé, statufié qui aperçu la horde de niffleurs au sol, Eurydice au centre et un homme, probablement un Sorcier, K.O. tout prêt.

- Eh ! Mais … Qu’est-ce que c’est que ça ? Des rats irradiés ?

Aussitôt, un niffleur tenta de s’emparer de son revolver brillant d’un gris argenté provenant d’une autre époque. Vous vous rendrez compte que le combat entre Robin et le nifleur était bien plus épique que celui contre le Sorcier précédemment. Il se débattait de toutes ses forces pour garder le revolver entre SES mains. Non mais !

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Eurydice McAvoy & Robin D. Kane

Elle l’énervait. Oh qu’elle l’énervait avec son petit air se croyant supérieur spécifiant d’étudier le monde des Sorciers pour mieux les avoir par la suite. Non mais, si Eurydice pensait qu’il ne se renseignait pas, elle pensait mal. Il passait des heures seul, avec les autres membres du Blood Circle, parfois en famille même, à réfléchir sur les Sorciers. Il n’avait juste pas pensé à réfléchir aux rats irradiés ou plutôt de Nifleurs. Tout en serrant son revolver à sa ceinture, il observa les boules de poils à bec de canards fondre aussitôt sur la médaille dorée. Il eut un petit sourire tout comme un soupir sarcastique. Beaucoup de gens en ce monde pourraient se comparer à ses petites bêtes. Il en frissonna non seulement pour l’aspect de rat, mais surtout pour le lien entre le brillant et le matérialisme mondial.

- J’aurais pu le faire !

Lâcha-il impulsif tout en pointant un doigt vers l’homme toujours au sol. Il fallait avouer qu’Eurydice avait raison. Certes, Robin savait lui-même avoir pu lancer cet appel et il n’aimait absolument pas se faire dire ce qu’il se passait tel à un enfant. Encore moins lorsque sa collègue semblait dirigée par une impatience qui pourrait la faire tuer … Les faire tuer. Elle ne pensait pas, elle ne faisait qu’agir. Il se surpris du violent geste l’amenant vers l’avant puis, hors la pièce remplie de Nifleurs. Il n’avait même pas eu le temps de refermer la porte qu’il se sentit plaqué contre le mur. Cette fois, il soupira frustré et désespéré d’être bardassé dans tous les sens comme un vulgaire sac de patates.

Robin prit au moins soins de fermer correctement la porte se promettant d’y revenir bientôt. Il revient vers Eurydice qui venait, sans crier gare, de tirer sur le Sorcier au sol et … déjà ligoté comme un saucisson par on ne savait quel miracle. Il savait qu’elle était plus axée vers la violence pure et simple et oubliant de penser. Il le voyait à chacun de leurs entraînements. Robin se forçait à ne pas regarder le Sorcier lorsque subitement, il attrapa sa collègue par le poignet le serrant lourdement tout en observant directement dans les yeux, la jeune femme. Sa voix était basse pour ne pas ameuter les autres, mais claire.

- Tu arrêtes tout de suite. Je n’ai pas l’intention de me faire bousculer et tiré par la manche pendant les 30 prochaines minutes. Tu continues et tu vas nous faire tuer. Réfléchis. Analyse. Ils sont chez nous. Ce sont eux, les intrus. Ce sont eux qui devraient être nerveux.

Sur ce, il la lâcha et poursuivit sa route dans le couloir alors que sur ces entrefaites deux hommes vinrent s’enquêter du Sorcier dans la pièce à Nifleurs. En même temps et continuant à marcher d’un pas décisif, Robin envoya un appel à tous sur son téléphone.

- À toutes les unités. J’exige que vous vous rendiez tous dans les caves et empêchez quiconque d’en sortir. Les prisonniers ne doivent pas s’échapper !

Sans plus de manière, Robin sortie à nouveau son revolver et descendit les escaliers quatre à quatre. Il devrait rester deux ou trois Sorciers tout au plus. Ils n’ont pas du amener l’escadron. Il commençait déjà à entendre les pas des autres aux alentours rendu au rez-de-chaussée.

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Eurydice McAvoy & Robin D. Kane

Blablabla ! Évidemment, elle avait rétorqué. Pourquoi réagit-il aussi fortement aussi ? Il n’aurait pas pu se la fermer oui ? Maintenant, elle est en rogne songeait-il subitement. Il ne lui donna donc pas loisir à rétorquer de nouveau en ne disant rien à son tour.

Tout en courant dans les escaliers, Robin entendait Eurydice sur ses arrières. Il ne se retourna point, mais il retint aussitôt ses pensées précédentes. Parfois, il s’agissait simplement de mettre quelqu’un en colère pour le voir sortir les crocs. Mal entraînée, cette personne ferait n’importe quoi bien sûr. Bien entraînée, ce serait bien tout le contraire.

Il n’avait aucun sourire, de glace, alors qu’on arriva aux escaliers de ce qui avait été le grand hall d’entrée de l’université Poudlard. Il accéléra même le pas rendu maintenant sous terre. Il avait entendu le mot transplaner. Non ! Il eut un soupir de surprise. Ils ne s’échapperaient pas aussi facilement. Jamais !

Et donc Robin n’arrêta point sa course et au moment ou Eurydice lui demandait pour les autres, trois hommes armés les suivaient. Robin ne voyait, pourtant, plus que les deux Sorciers plus loin dans un couloir obscurci. Il ne se fit pas prier pour attirer leur attention.

- Eh ! Vous ne vous échapperez pas comme ça !

Citation :

2 à 7 : Robin saute sur l’un des deux Sorciers, mais ce dernier réussit à transplaner hors du bâtiment avant laissant le jeune homme face contre terre.
8 à 12 : Robin saute sur l’un des deux Sorciers, mais le Sorcier réussit à transplaner un peu plus loin, car le jeune homme l’avait déconcentré.
13 à 17 : Robin saute sur l’un des deux Sorciers, ce dernier réussit à transplaner un peu plus loin dans le couloir, mais emmène le jeune homme avec lui. Robin est décontenancé, mais réussit à faire une jambette au Sorcier pour l’empêcher d’aller plus loin.
18 à + de 23 : Robin saute sur l’un des deux Sorciers et le plaque solidement contre le mur de pierre.

Ces paroles furent dites dans une rage non feinte tel un dragon venant de se réveiller. Oh oui. Il ne fallait pas venir titiller Robin Devin Kane sous le nez, car vous risquez gros. Il espérait que Eurydice allait s’occuper de l’autre homme et qu’on avait des bracelet anti-magie à portée de main.

Il ne pouvait plus penser, il courut jusqu’au premier Sorcier et le plaqua solidement contre le mur de pierre de toutes ses forces. Cela lui fit un grand bien. C’était peut-être Eurydice elle-même qui avait éveillé le dragon avec sa propre fierté précédemment. On n’en avait aucune idée. Seulement, une chose était certaine : le Sorcier était dorénavant hors d’état de nuire.

Tremblant de tous ses membres, il laissa même échapper sa baguette que Robin brisa de son pied, dans un crac, comme un vulgaire insecte. L’instant suivant, le Sorcier s’effondra de douleur comme une poupée de chiffon, Robin ayant appuyé sur un point de pression sur son corps.

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Eurydice McAvoy & Robin D. Kane

Alors qu’il observait encore le Sorcier au sol, Robin reprenait peu à peu sa respiration pour voir alors l’autre Sorcier donner quelques problèmes à Eurydice. Dans un geste rageur, le jeune homme sortit alors son arme et visa le Sorcier en pleine tête pour en finir une bonne fois pour toute et éviter de voir Eurydice blessée. En fait, non. C’était plutôt pour s’empêcher d’entendre les insultes et les moqueries s'ensuivant de cette dernière si elle était blessée.

Mais il sentit aussitôt son bras trembler.

Aussitôt, la frayeur reprenait dans tout son être l’empêchant de tuer un vulgaire Sorcier et avoir honte de lui. Il déglutit et tacha d’appuyer doucement sur la détente. Sa main gauche tremblait beaucoup trop et Robin se sentit faiblir lorsque Eurydice réussit finalement à mettre le Sorcier au tapis. Soudainement las, il rangea l’arme aussitôt à sa ceinture avant que sa collègue se rende compte de la supercherie : il avait le Sorcier en joue, mais la laissa se battre avec lui.

- Oui … Je crois.

Étrangement calme mais froid, Robin alla chercher la baguette cassée la prenant entre ses doigts. Il fit une grimace de dégoût. Dans sa rage, le jeune homme avait cassé la baguette magique. Toutefois, on aurait pu l’étudier et comprendre le fonctionnement de la magie. Peut-être même pourraient-ils réussir à créer eux-mêmes des Sortilèges ? On ne savait guère comment fonctionnait la magie. Plusieurs pensaient que c’était un gène, mais il voudrait s’en assurer, confirmer cela.

- Vous quatre. Mettez des bracelets anti-magie à ses deux-là et emmenez-les vers les prisons pointait-il vers les quatre hommes les plus baraqués du groupe. Les autres, veuillez s’il vous plaît ranger le désordre.

Robin soupira las tout en posant finalement un regard de satisfaction sur Eurydice. Ils retournaient alors tranquillement vers la surface. Robin Devin Kane réfléchissait. Les Sorciers n’avaient pas été nombreux, mais maintenant ils savaient comment et ou se cachaient les prisonniers ici.

- Ils vont revenir Eurydice et avec probablement plus d’entres eux. Il va falloir les arrêter à nouveau. Je vais mettre tout le monde au courant pour qu’on soit mieux préparer à les recevoir si besoin est.

De nouveau dans le hall d’entrée, Robin se déchargea de son gilet anti-magie et attrapa les clés de la Tesla dans sa poche. Il eut alors son premier sourire depuis les cinq dernières minutes.

- Tu t’es bien débrouillé. Moins bien que moi, mais bon c'est vrai que tu es encore une noob la taquinait-il. Je t’offre ma tournée ce soir. Ce week-end, je ne suis pas libre pour travailler, mais lundi on ira voir plus en profondeur la pièce avec les rats iradiés ou ... Niffles, je crois.

Termina-il sur un air intrigué ce qui résumait bien son humeur pour le reste de la journée. Dorénavant, Robin savait que les Sorciers n'allaient point arrêter de venir et revenir ici. Déjà, ce fut leur Université avant le mois de juin. Quelque chose lui disait qu'on avait mis les deux pieds dans les plats en reprenant ce bâtiment, mais ses opinions le jeune homme les garda évidemment bien pour lui.