Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
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| | Invité INRP IRL | Jeu 21 Nov - 13:31 Un temps pourri… on ne pouvait pas appeler ça autrement. Des averses pareilles, ça n’existait qu’en Grande-Bretagne ! Je ne connaissais guère toutes les régions du monde, mais nous n’étions jamais épargnés par la météo, c’était un fait.
La ville de Londres n’était pas réputée pour être une cité lumineuse et claire, tout le monde la voyait plutôt comme étant relativement grise et sûrement aussi terne que l’ambiance générale de ces derniers temps… Aucun faste, aucune fête… Aucune mission digne de ce nom… Je n’avais pas grand-chose à me mettre sous la dent.
Les autorités surveillaient tout le monde, nous étions sans cesse fliqués, comme en temps de guerre et il était rare que nous puissions sortir sans être rapidement détectés. Nous étions surveillés et la frontière entre notre monde et celui de ces moldus pouilleux était sous haute surveillance également, ce qui n’arrangeait pas vraiment mes affaires, puisqu’il me fallait régulièrement faire l’une ou l’autre incursion de l’autre côté pour mener à bien des projets que nous avions.
Bref, dans ce contexte, vous comprendrez aisément que la situation me fit l’effet d’un suppositoire imposé sans prévenir. Vous savez, cette sensation que quelque chose cloche et pourrait tout ruiner en moins de deux ? C’était clair comme de l’eau de roche, il y avait une faille quelque part… et bien sûr, cette faille allait me ralentir et permettre à cette foutue pluie de me mouiller jusqu’au boxer.
Un type, jaillissant de nulle part, hurlant comme un dingue en pleine crise de lépidophobie au beau milieu d’une serre à papillons. La seule différence étant que nous étions dans la rue et que ce gars en vêtements moldus semblait plutôt du genre à vouloir nous défoncer…
Heureusement, peut-être, la rue n’était pas très animée, nous n’étions, somme toute, que trois perdus sous la pluie… la faute à cette chère météo. Je sortis ma baguette rapidement, bien décidé à ne pas laisser ce fou furieux faire des dégâts, car ce type semblait clairement vouloir faire de nous de la ratatouille, et encore, vu sa tête de ce demeuré, c’était sans doute un euphémisme.
« Diffindo ! » J’avais crié le sort sans réfléchir, le premier sortilège qui m’était passé par la tête. Encore heureux, ce n’était pas un sortilège impardonnable. Même si, je devais le reconnaître, l’Avada Kedavra me démangeait tout de même.
Et maintenant ? Je pouvais transplaner, certes, ça aurait été très pratique de partir vite fait d’ici, mais je ne savais rien ni de l’intrus, ni de l’autre sorcier qui avait été menacé en même temps que moi…
L’autre sorcier était plus jeune que moi, je pouvais certainement l’utiliser comme bouclier en cas de besoin, mais je me fiais surtout à la magie, en pareilles circonstances.
Moi qui étais du genre à éviter les combats, je ne pouvais faire autrement. J’étais un stratège, après tout, je n’avais rien d’un combattant, alors je comptais bien utiliser mon cerveau et permettre à mon compatriote magique de me montrer à quel point il pouvait être doué. Alors, j’avais couru vers lui, comme pour lui faire comprendre qu’à deux, c’était toujours mieux. « Par Merlin, dites-moi que êtes bon en combat… »
Belle entrée en la matière… Mais je savais bien que je ne devais pas débouler en lui criant de gérer l’autre furie parce que je ne voulais ni me salir ni rentrer trempé chez moi. Vous imaginez le tableau ? Je n’étais pas connu comme étant un homme de terrain, alors, autant me protéger comme je le pouvais, en l’occurrence, en cherchant un allié qui allait pouvoir, au moins pour quelques minutes, nous permettre à tous deux de nous débarrasser de cette brebis galeuse moldue.
La pluie me trempait jusqu’aux os, je sentais mes orteils refroidir dans mes chaussettes humides et, très franchement, je n’aspirais qu’à une chose… ou deux : être chez moi, près d’une bonne flambée qui crépiterait dans l’âtre, avec à la main un mug d’un excellent earl grey avec du miel.
« VOUS NE PASSEREZ PAS ! » Mon Diffindo d’un peu plus tôt n’était clairement pas suffisant pour arrêter le fou furieux et, mon esprit avait beau fonctionner à toute vitesse, je songeais surtout à une façon pas trop lâche de m’éclipser vite fait.
Baguette levée, je regardais l’homme avancer vers nous, toujours aussi sûr de vouloir nous taillader en deux, comme les Français le font avec les grenouilles. Je ne m’imaginais pas être coupé en deux, ni criblé de balles… avec tout ça, je n’avais même pas pensé à le désarmer… fallait-il vraiment que le stress m’envahît à ce point ?
Je perdais un peu trop vite mes moyens en situation réelle, je le savais bien. Enfin, disons surtout que si j’avais été seul avec ce moldu, mon Avada aurait déjà jailli depuis un moment. Mais on n’utilisait pas les sortilèges impardonnables en public, pas quand on occupait, comme moi, une fonction publique. « Expelliarmus… »
C’était à peine si je regardais ce que je faisais…
| | | Invité INRP IRL | Jeu 21 Nov - 19:03 Mais qu'est-ce qu'il a ce péquenot? ft. Heimir & William Le temps est maussade, aujourd’hui. Mais ce n’est rien à côté de ce que j’ai pu traverser par le passé, lorsque je vivais encore avec ma mère ou avec Alexei. Un peu de pluie? Ca n’a jamais effrayé un Karjalainen. Je me souviens encore des nombreuses fois où ma mère m’a traîné dehors étant gamin sous des trombes d’eau, une tempête de neige voire même un typhon...cette femme était folle, tout le monde le disait mais encore aujourd’hui je dois avouer que je n’aurais certainement pas été si loin sans elle. Après tout, moi aussi je suis devenu magizoologue...moi aussi je reste dehors alors que les éléments se déchaînent, bravant le froid et le vent. L’orage qui s’acharne sur nous aujourd’hui n’a pourtant rien à envier aux tempêtes de neige de Sibérie...quoique, j’exagère sûrement un chouïa. C’est peut-être à cause de mes vêtements du jour que je trouve le temps déplorable...je n’ai pas franchement fait attention à la météo avant de sortir, mais qu’importe! Après tout, comme on dit dans le sud de je ne sais même plus quel pays, “la cagole n’a jamais froid”. C’est une façon de parler, évidemment. Je caille un peu, je dois bien l’avouer...ça doit être l’anorexie, comme aime le rappeler Chang quand j’ai le malheur de frissonner un peu. Ca me fait penser que je ne l’ai pas vu depuis un moment, celui-là…ou alors c’est simplement parce qu’avec mes fringues moldus près du corps, mes baskets et mon T-shirt sous un manteau certes épais et chaud mais unique dans son rôle je ne suis certainement pas fringué pour la saison. Bah, quelle importance! Je n’ai jamais attrapé froid de toute façon, pas même en Sibérie.
Bref, tout ça pour dire que je me retrouve dans une ruelle déserte au milieu de ce qui normalement devrait être bien plus animé que cela. Est-ce l’heure tardive? Le temps? Les anglais sont donc tous des poules mouillées! Ah, ce n’est pas en Finlande qu’on verrait ça, dites-moi! Mais qu’importe ces frileux. Emmitouflé dans mon manteau en vraie fourrure, un foulard couvrant soigneusement mes longs cheveux roux, je presse le pas pour traverser cette allée qui ne semble plus en finir...quand soudain des hurlements attirent mon attention. Qu’est-ce donc que tout ce vacarme? Est-ce un fou furieux? Un simple idiot qui a trop bu? Ah...il semblerait que ce soit la première solution. Et comme par hasard, le voilà qui me fonce dessus! Enfin...nous fonce dessus? Visiblement je ne suis pas si seul dans cette rue…
“Qu'on leur coupe la tête ! Abominations! Horreurs de la nature!”
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce type a un vocabulaire et une imagination bien riches. Mais après ce que je viens de vivre, je dois avouer que ces moldus me tapent sérieusement sur le système. Un sourire mauvais étire mes lèvres, je sors ma baguette avec la ferme intention de lui clouer le bec…
Mais je n’ai même pas le temps de sortir quoi que ce soit que l’autre type a déjà attaqué. Ah, au moins il a des réflexes celui-là! Même s’il semble avoir un âge canonique. Ce n’est pas beau de juger sur le physique, mimi...surtout que tu t’es tapé bien pire que ça dans tes années folles, et que toi aussi tu commences à prendre sérieusement de l’âge…
“Pas de souci. J’ai une revanche à prendre.”
Mon sourire s’élargit, et un éclair de cruauté passe dans mon regard. C’est peut-être à force de côtoyer Bobos que je me retrouve à avoir des pensées radicales, presque proches de celles des mages noirs qui gangrènent ce pays. Mais ces foutus moldus me débectent à un point tel que je voudrais tous les buter. Un simple expelliarmus désarme le bougre, qui perd donc du temps à aller chercher son arme blanche. Au moins, il ne possède pas un de ces satanés canon à feu! Enfin je ne sais même plus comment ça s’appelle, cette merde. Ca fait mal visiblement, c’est tout ce que je sais.
“Diffindo!”
Ma baguette levée, j’imagine très bien le type être découpé en mille morceaux gisant dans une mare de sang au milieu de la rue. Personne ne nous voit, personne ne nous entend, merci à la brume épaisse levée grâce à la pluie. Si meurtre il y a, on aura aucun moyen de savoir qui en est responsable, n’est-ce pas? Malheureusement pour moi, le sortilège n’a certainement pas l’effet escompté: au lieu de découper cet idiot, il découpe ses vêtements et le révèle nu comme un ver à mes pauvres yeux agressés par cette vision. Ah...mais...sérieusement...pourquoi…?
“Je ne veux plus jamais voir un homme nu de ma vie. C’est définitif.”
Enfin ça, c’est ce que je dis à l’instant T, mais ne me prenez pas trop au mot. Je ne pourrais pas supporter de rester moine toute ma vie, eh! En attendant, le type semble particulièrement énervé d’avoir ainsi perdu ses magnifiques (horribles) vêtements. Le voilà qui revient avec son arme...et…
“PETRIFICUS TOTALUS!”
Voilà, là au moins ça a eu l’effet escompté! J’ai voulu lui balancer un bon vieux sortilège de torture sorti d’un grimoire du Moyen ge, mais finalement les bons vieux sorts sont toujours plus efficaces car plus spontanés. Nous voilà donc à deux avec un type à poil sur les bras, qui va sûrement choper la mort au milieu de toute cette flotte.
“Bon travail d’équipe. Maintenant...doit-on le laisser là ou appeler les autorités? A moins que vous veuillez l’interroger vous-même pour savoir si ce n’est qu’un seul illuminé ou l’éclaireur d’une armée...avec tout ce qui se passe ces derniers temps, il serait avisé d’être préparés...non?”
Nous ne sommes certainement pas qualifiés lui comme moi pour mener un interrogatoire, mais j’ai envie de m’amuser un peu aujourd’hui. A moins qu’il fasse justement partie de ces autorités, auquel cas j’ai sûrement bien fait de ne pas agresser ce type plus que cela...hmm...c’est à voir. De quoi je parlais déjà? Ah oui! De m’occuper de l’interrogatoire. A en juger par sa tronche, le moldu est tout bonnement furieux d’avoir été pris pour cible. Je le serais aussi je pense, à sa place...qui a envie d’être forcé au strip tease en public, après tout?
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés | | | Invité INRP IRL | Jeu 21 Nov - 20:08 Les choses se passaient très vite et je devais reconnaître que j’étais plutôt bien tombé : la chance avait mis un sorcier doué dans cette rue, avec moi. Je répétais toujours à qui voulait bien l’entendre que je n’étais pas un combattant… Ce n’était pas tout à fait vrai, puisqu’en tant que mangemort, vous devez bien vous doutez que ce n’est pas l’imagination ni la violence qui me feraient défaut. Peut-être juste le courage, ce qui me semblait normal, n’ayant jamais rien eu en commun avec les Gryffondors. Le grand et maigre sorcier, qui se lançait dans le combat, me laissant profiter du spectacle comme je l’aurais fait dans toutes circonstances, arborait une chevelure digne d’une jeune et belle cagole française : cheveux ondulés, d’une longueur qui semblait irréelle… le genre de coupe qui aurait permis à n’importe quel être humain d’être nu et uniquement couvert par une telle chevelure. Il avait quelque chose d’androgyne, qui lui conférait un charme certain. En vérité, si nous avions été dans un autre contexte, disons juste un contexte un peu moins pluvieux, un peu moins au beau milieu d’une rue avec un moldu enragé, j’aurais très bien pu avoir certaines envies. En l’occurrence, actuellement, ce n’était pas le cas, il y avait bien plus urgent à faire que de s’imaginer des scènes torrides pour échapper à la monotonie de la météo londonienne.
Je regardais donc faire l’autre sorcier, puisqu’il s’en sortait plus que bien, et je songeais que le moment était peut-être venu pour moi de m’éclipser. Nous n’étions que trois dans cette rue, alors, un de plus ou un de moins… Pour ce à quoi je servais, je me sentais réellement facultatif. Et j’hésitais très sérieusement sur l’attitude à adopter. Me barrer d’ici avant de faire une connerie, ça me semblait ne pas être une trop mauvaise idée… Mais si vous commencez à me connaître, vous vous dites certainement que je n’étais pas à une mauvaise idée près… Mon regard glissait sur le corps du moldu, désormais nu comme un ver, tandis que mon comparse s’exclamait ne plus jamais vouloir voir un homme nu de sa vie. Drôle d’idée. Certes, ce moldu grassouillet semblait fait de chair molle et terne… mais de là à évincer une telle éventualité…
« Définitif ?» Il allait falloir ôter tous les miroirs de chez lui, en ce cas. « Si vous me permettez… »
J’approchais du moldu pétrifié et appuyais du bout de ma baguette sur le gras de son ventre. C’était terriblement flasque, tout cela. Voilà un homme qui aurait dû choisir une alimentation plus saine, du genre cinq fruits et légumes par jour, mais qui n’avait jamais pris conscience qu’il devenait une sorte de tas de gélatine ambulant. Je fis le tour, analysant son postérieur.
« Ses fesses sont tellement énormes, qu’il lui faudrait un sortilège de réduction pour trouver son anus ! » Oserais-je ? Non, ce n’était pas correct. Et puis, même si j’aimais torturer les gens, ce n’était pas quelque chose que je faisais devant le premier inconnu venu. Ma baguette se pressa contre la fesse gauche du type.
« En fait, je me disais qu’on pourrait peut-être l’interroger un peu… » Ma petite voix intérieure me soufflait de le torturer, de faire jaillir le sang pour recouvrir les murs avoisinant avec ce liquide vermillon et chaud. Je savais où trancher pour que cela coule vite et bien, question d’expérience. J’avais saigné assez de gens comme des cochons pour apprendre à viser là où il le fallait.
« Vous n’êtes pas vite choqué, j’imagine ?» Je disais cela sur un ton badin, pour ne pas laisser sous-entendre trop clairement ce que j’avais en tête, mais mes intentions étaient claires pour moi. Je tâtais les fesses molles et flasques du moldu, imaginant déjà ce que je pouvais en faire… « Sur une échelle de 1 à 10, tu vaux au moins 11 ! » Mon goût pour la torture ne pouvait que se lire sur mon visage, je sentais l’excitation monter en moi, comme lors de nos raids anti-moldus, par le passé.
« N’est-il pas croquignolet, ce moldu potelé ? » Mon bras gauche vint enlacer le cou de l’homme, comme si je m’apprêtais à l’étrangler purement et simplement. « Aurais-tu des choses à me raconter, mon petit ? »
La situation me donnait très envie de me lâcher. Le spectacle aurait été magnifique ! Un bon bain de sang, en pleine rue, sous une pluie battante… Cela flattait mon âme de poète d’envisager le côté artistique de la situation. Je pointais ma baguette dans le dos de l’intrus, à présent, et je me tournai vers l’autre sorcier. « Si vous voulez l’interroger, je me charge de le faire parler. Qu’en dites-vous ?»
Au fond de moi, j’espérais bien que ce sorcier allait me laisser le champ libre, j’avais l’impression que ma baguette chauffait dans ma paume, comme si elle n’attendait que ça, elle aussi, pouvoir laisser libre cours à sa puissance et à mon imagination. Pulsions de violence et de mort, c’était ainsi que je prenais mon pied, dans ce genre de circonstances. Et je savais d’ores et déjà que si cela pouvait se faire, j’allais rentrer chez moi terriblement excité et j’allais me taper ma femme comme si je sortais de quinze ans de prison… Alors, elle me demanderait, sur l’oreiller, ce qui m’avait excité comme ça, je lui raconterait tout, l’excitation remonterait en flèche et nous remettrions la chose, encore et encore. Putain, j’adorais ces moments. Une bonne baise après un bain de sang… je ne connaissais rien de mieux pour oublier la météo pourrie de notre pays. Je me surpris à penser à tout cela, à tout ce qui suivrait et il me sembla que j’avais été bien con, quelques instants auparavant, de laisser l’idée de me casser vite fait m’effleurer mon esprit. Torturer du moldu, c’était tout bénéfice. Et je savais que si l’on obtenait des informations dignes de ce nom, nous allions être félicités par le Ministère pour service rendu au monde magique.
| | | Invité INRP IRL | Ven 22 Nov - 20:44 Mais qu'est-ce qu'il a ce péquenot? ft. Heimir & William
Définitif? Non, évidemment! Pourquoi m’empêcherais-je de profiter des charmes d’un comparse masculin simplement à cause d’un vulgaire moldu? J’esquisse un sourire amusé, et secoue simplement la tête. J’ignore qui est ce type, mais il m’intéresse. Pas dans l’habituel sens sexuel, mais...j’aime bien sa tronche, et ses petites réflexions.
“Ca monsieur, ce n’était pas très gentil.”
Il n’a pas tort, évidemment. Ce type est dégueulasse sous toutes les coutures. Je fais mine de réfléchir à sa proposition, et aussitôt une lueur malveillante passe dans mon regard. Je ne suis pas un bon garçon, loin de là. Je suis même terrible comme type, et je songe depuis plusieurs mois maintenant au fait que les moldus sont vraiment tous aussi pourris que ces extrémistes. Qu’il faudrait les surveiller, voire les contrôler...ah, Thaddeus ne serait pas fier de moi. Sören non plus, d’ailleurs.
“Choqué? Moi? Il m’en faut beaucoup pour être choqué…”
Ok, ce type était définitivement bizarre. Non pas à cause de ce qu’il racontait et qui ne me faisait ni chaud ni froid, mais parce qu’il se mettait maintenant à peloter cet énergumène au physique ingrat. Comment? Pourquoi? Je laisse entrevoir une grimace de dégoût, et détourne le regard pour ne pas observer davantage cette scène. Je ne suis pas sensible, non, mais j’ai quand même envie de préserver mes rêves de cette nuit! Je n’ai aucunement envie de faire des cauchemars peuplés de moldus et d’hommes dégoûtants, hein!
“Faites ce que vous voulez avec lui, oui...je ne suis pas acteur, plutôt spectateur. Ca me convient. Mais...nous devrions trouver un endroit tranquille, vous ne pensez pas? Histoire de ne pas être interrompus par n’importe qui…”
Par n’importe qui, et surtout par des membres du ministère qui ne devraient pas tarder à débarquer. Je suis persuadé qu’on nous a entendus, au moins nous, si ce n’est le taré encore assommé dans les bras de mon partenaire du jour. Ses hurlements couverts par le vent et la pluie sont peut-être tombés dans l’oreille d’un sorcier ici, qui aura prévenu les autorités...non, vraiment, il faudrait s’en aller.
“Si vous connaissez un coin sympa ici, je suis votre homme! Peut-être vers l’allée des embrumes? Personne ne nous emmerdera là-bas, c’est sûr…”
Tout en réfléchissant sur notre futur mouvement, je m’emmitoufle davantage dans mon manteau. J’aimerais bien retrouver une pièce close pour faire un bon feu, et pourquoi pas y faire griller notre cher moldu. J’ai toujours aimé le barbecue après tout...enfin de là à manger du moldu, il ne faudrait pas exagérer!
“Je crois qu’il y a une vieille maison abandonnée là-bas, je ne l’ai jamais vue ouverte...emmenons-le.”
Je presse volontairement ce type dans l’espoir qu’il ne fasse pas de connerie au milieu de tout le monde. C’est pas que ça me dérangerait, mais j’aimerais bien ne pas finir en tant que fugitif pour simplement avoir été témoin d’une telle agression sans rien tenter contre lui! Je suis déjà recherché dans un pays, autant ne pas me mettre en porte à faux dans un autre, hein!
Je me rapproche de la scène et fais léviter le moldu toujours incapable de bouger, et mène le tout vers l’allée désignée. Je ne devrais pas autant connaître cet endroit, mais...c’est ici que je peux avoir un peu de calme, et surtout qu’on ne peut pas me reconnaître. Lorsque je devais éviter bébé, je venais dans les parages. C’est terrible, quand on y pense...de vouloir à tout prix éviter l’homme qu’on aime.
La maison est toujours là, aussi sombre et croulante que je l’imaginais. En même temps à quoi m’attendais-je? Elle n’allait pas disparaître en l’espace d’un mois! Je laisse mon partenaire la déverrouiller, et m’engouffre dedans avec soulagement. Ici au moins on est à l’abri de la flotte. C’est pas que je déteste la pluie, mais je préfère mille fois l’observer que la subir!
“Voilà, personne ne nous fera chier ici. Vous avez tout votre temps, monsieur…?”
Ah, il s’appelle comment, celui-là? Je me rends compte qu’une fois de plus, j’ai laissé de côté les présentations. Ce n’est pas très poli, mais étant donné la situation, je pense qu’on pouvait largement s’en passer!
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés | | | Invité INRP IRL | Sam 23 Nov - 15:58 A partir de quel moment avions-nous tacitement décidé que ce moldu allait payer cher son incursion en solitaire dans notre monde ? Très sincèrement, je ne m’étais pas réellement rendu compte, au départ, que nous avions là un morceau de choix. Quant à l’homme maigre, à vrai dire, je me disais qu’il me suffirait de lui nettoyer la mémoire pour qu’il oublie instantanément tout ce qui allait se passer… Alors, bon, franchement, il n’y avait pas de quoi en faire un plat. Le moldu grassouillet, ou plutôt devrais-je parler du thon qui était entre nos mains, n’avait rien d’exceptionnel, hormis sa couche de gras. Et puisque l’autre sorcier semblait me laisser le champ libre pour m’occuper de ce gros tas, je n’allais pas me faire prier…
Cependant, là où le grand type avait raison, c’était que nous étions peut-être dans une rue un peu trop fréquentée. Alors, d’accord, la pluie avait tendance à pousser la plupart des gens à rester chez eux, mais… la plupart ne signifiait pas tous les gens. Et, effectivement, nous ne pouvions décemment éliminer un moldu sur la voie publique.
« Vous avez raison…» Je ne devais pas me laisser guider par des pulsions, je le savais bien, mais j’avais, heureusement, une personne pour me ramener les pieds sur terre tandis que je rêvais déjà de sang et de blessures en tous genres… « Je vous suis. »
Il y avait toujours eu des situations où je me sentais comme un gosse le matin de Noël. Et tomber par hasard sur un moldu, dans le monde magique, faisait partie de ces contextes où je me sentais envahi par une inspiration quasiment divine. Mon imagination avait toujours été d’une incomparable fertilité dans certains domaines et la torture en était un. Il n’y avait pas si longtemps que cela, j’avais pris plaisir à enfoncer des cure-dents sous les ongles d’un jeune moldu… Avec celui-ci, j’avais d’autres idées en tête.
Le grand et maigre sorcier s’occupa de véhiculer le paquet, par lévitation, tandis que je laissais mon esprit divaguer entre mille et une idées. Je regardais de temps à autre derrière nous, vérifiant que nous n’étions pas suivis, et j’avais ensuite l’impression d’être une truite remontant le courant pour rejoindre les autres. L’homme avait dégotté une vieille bâtisse qui n’avait pas dû abriter d’habitants humains depuis un bon bout de temps, vu la couche de poussière qui trainait partout ici. Mais c’était parfait pour s’occuper d’un gros phoque échoué en dehors de son milieu naturel.
« Alors vous, vous avez un talent certain pour choisir les décors appropriés. » Nous n’étions certes pas dans un théâtre, mais je n’avais aucune difficulté à visualiser les possibilités de cet endroit.
La pluie battante ne cessait pas, ce qui était parfait pour réduire aisément les bruits d’une petite séance de torture. Je fis le tour des lieux, agitant ma baguette de temps à autre pour insonoriser le bâtiment. Je n’avais pas répondu grand-chose jusqu’à présent, j’étais bien trop occupé à penser à toute sortes de choses, mais maintenant que nous étions à l’intérieur, je trouvai une chaise à peu près correcte en terme de stabilité et je lançai un récurvite dessus, afin de pouvoir me débarrasser de mon manteau et de ma veste, que je pliai soigneusement pour les poser sur le dossier. Pour l’heure, en chemise, j’évitais de remonter mes manches, préférant garder bien cachée la marque de l’Augurey sur mon avant-bras… et la marque des Ténèbres qui s’y trouvait aussi. Je tendis la main droite au sorcier.
« William. Et vous ? » Je préférais ne pas dévoiler mon patronyme directement, et puis, vu ce que nous nous apprêtions à faire, il valait peut-être mieux que nous n’en sachions pas trop l’un sur l’autre… « Je vous laisse l’honneur d’attacher notre invité comme il se doit. »
Je me comportais toujours en véritable gentleman, c’était de cette manière que j’avais été éduqué et c’était une façon d’agir qui me correspondait fort bien. Même si l’on pouvait parfois en douter, enfin, c’était surtout une question de perception des choses, après tout, je savais bien ce que je faisais et je savais aussi comment je le faisais, c’était tout ce qui importait. Je m’approchai de l’âtre où se trouvaient quelques bûches et je lançai un sortilège d’incendio dessus, afin de réchauffer un peu l’atmosphère.
« Donc, vous êtes plutôt spectateur… J’ose espérer pour vous que cette vérité n’est pas vraie en toutes circonstances… » Le pauvre, sinon… Il n’y avait rien de pire, à mes yeux, que d’être un simple spectateur du théâtre de l’existence… Car le statut de spectateur sous-entend d’office qu’on ne peut avoir aucune prise sur ce qui se passait…
Cette pensée m’inspira une idée ma foi fort sympathique pour notre moldu graisseux. Le rendre spectateur de sa propre souffrance… Transférer sa conscience pour qu’il soit à la fois victime et témoin… sans qu’il ne puisse agir, condamné à une impuissance totale…
| | | Invité INRP IRL | Dim 24 Nov - 13:09 Mais qu'est-ce qu'il a ce péquenot? ft. Heimir & William
Il est évident que ce moldu inconscient et certainement pas tout seul dans sa tête ne sortira pas vivant de sa petite escapade dans notre monde sacré. N’y a-t-il en effet pas plus terrible que de laisser entrer la vermine chez soi? Je commence à me dire que derrière leurs idées anti-sorciers, les Mangemorts n’ont pas tout à fait tort de les chasser comme des rats. Ce type semble lui aussi penser comme moi...et je dois avouer que ça me plaît bien. Certes, je n’ai pas les tripes pour supporter la torture pendant des plombes, mais elle me calme, met de l’ordre dans mon esprit. Elle me rappelle de douloureux souvenirs, mais étrangement voir quelqu’un d’autre subir des horreurs me permet de faire la paix avec ces pensées intrusives.
“Heimir.”
Il ne veut pas me donner son nom? Peu importe! Je suppose qu’il a une réputation à tenir, et a peur que je la lui détruise. Nous ne connaissons rien l’un de l’autre, et c’est tant mieux! Comment faire confiance à un type rencontré dans la rue qui nous propose de passer nos nerfs sur un moldu? D’ailleurs...c’est une question légitime, ça. Est-ce qu’il est neutre dans cette guerre? Est-il du côté des Mangemorts? Du pouvoir? Est-ce un piège qu’on me tend ici? Auquel cas, ma passivité pourrait me sauver la vie. Peut-être est-ce une opération des Aurors russes...je sais qu’ils sont plus violents que ceux d’ici, j’en ai fait les frais il y a des années. Mais...bon, on va dire qu’il y a prescription, non? Et de toute façon, il n’y a aucune raison pour que ces types viennent jusqu’ici pour me choper!
Comme j’ai été si gentiment invité à le faire, je lance un incarcerem silencieux en direction du moldu qui se retrouve attaché en un rien de temps à sa chaise miteuse. En un sens, je participe à cette torture, mais...si je me fais choper dans cette situation, étant donné que je n’ai aucun antécédent ici, je pense m’en sortir avec un simple “j’étais sous le sortilège de l’Imperium”. Ca devrait le faire, non? Je prends le temps d’allumer un feu dans un bocal dégoûtant trouvé sur place, ce qui donne une bonne odeur de moisi à toute la pièce déjà peu fraîche. Je ne serais même pas surpris de trouver un cadavre pourrissant dans cette bâtisse, tant elle me paraît glauque! Mais William a raison, c’est le décor parfait pour nos exactions du jour. Je me sens différent, un nouveau Heimir, celui que j’aurais dû devenir si je n’avais pas rencontré Alexei.
Comme l’air s’est réchauffé en vitesse, je retire mon manteau et mon foulard pour dévoiler un peu plus de mon apparence. Malgré les efforts que bébé me demande, je reste désespérément frêle et maigre. Il faudrait que je me mette sérieusement au sport maintenant, à défaut de pouvoir gagner en graisse...mais c’est une autre discussion à avoir, ça. Pour le moment, je dois prouver un minimum ma valeur face à la torture.
“Hmm...je ne saurais dire. Je suis loin d’être passif dans une chambre, mais pour ce qui est de la vraie vie, je me contente d’observer. Qu’y a-t-il de mal à ça?”
Détendre l’atmosphère, faire quelques allusions sexuelles entre mecs, je trouve ça amusant. Et puis...chassez le naturel, il revient au galop, n’est-ce pas? Mon vis-à-vis ne me laisse pas indifférent, et je sais que si je l’avais rencontré dans un autre contexte, je l’aurais dévoré sur place. Mais...ça, c’était dans une autre vie. Enfin c’est ce que j’aimerais croire, à vrai dire. Difficile de modifier dix ans d’habitudes en quelques mois...j’ai promis à bébé de ne pas le trahir, pourtant ce serait mentir que de dire que je n’ai plus rien fait avec personne d’autre depuis que nous avons officialisé notre relation. Je suis volage, c’est dans ma nature, et personne ne me changera. Enfin...je ressens un peu plus de culpabilité maintenant qu’avant, c’est déjà bien, non?
“Je vais lever le sortilège, vous pouvez commencer quand vous le désirez, William.”
Ah, c’est plus fort que moi...ma voix s’adoucit lorsque je suis en présence d’un beau mâle viril. Mais je dois rester concentré! Un coup de baguette suffit à lever le petrificus, et le moldu tente immédiatement de s’enfuir. Dommage pour lui, il ne pourra jamais se libérer de ses liens. L’avantage de la magie, c’est que dans la plupart des situations, les moldus n’ont aucune chance de nous échapper. Un sourire cruel se dessine sur mon visage, mes yeux brillent de curiosité et d’excitation. Je m’effraie moi-même, je dois l’avouer. Est-ce un vestige des sévices d’Alexei? Est-ce qu’une partie de son esprit a élu domicile dans mon cerveau? Heureusement que bébé ne me voit pas dans cet état, il prendrait immédiatement peur. Mais c’est pour lui que je fais ça. C’est à cause de lui que mon animosité envers les moldus s’est aggravée...
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés | | | Invité INRP IRL | Dim 24 Nov - 19:23
Cette petite maison abandonnée et insalubre, je n’y avais jamais mis les pieds auparavant, mais pour ce que nous avions à y faire, à vrai dire, n’importe quel endroit aurait pu être parfait. J’avais déjà étripé des moldus en pleine rue, par le passé, alors s’il fallait ménager quelque sensibilité avec celui-ci, cela n’allait pas changer ma vie. J’appris donc que mon partenaire du jour s’appelait Heimir. Un prénom original et peu commun, aux consonnances nordiques. Il y avait eu un garçon prénommé comme cela, dans mon clan à Durmstrang, il y a bien longtemps, mais je ne m’étais jamais lié avec lui, puisqu’il n’était qu’un traître à son sang. Danielev était son nom de famille, si je me souvenais bien. Nous aimions l’emmerder, avec mes potes… Bref, tout cela relevait d’un passé révolu qui remontait à beaucoup trop loin. Hic et nunc. Voilà ce qui importait.
« Croyez-le ou non, je suis ravi de faire votre connaissance, Heimir. » Ou plutôt, j’étais ravi d’avoir un complice pour cette petite sauterie qui s’annonçait. Au fond de mes tripes, je sentais l’habituelle pieuvre qui m’enserrait les entrailles à chaque occasion de plaisir coupable de ce genre. J’avais beau faire cela depuis de nombreuses années, l’adrénaline était toujours là, intense et puissante.
Le pauvre moldu sur lequel nous nous apprêtions à nous acharner avait tout d’une parfaite victime. Son gras qui tressautait dès que l’on en approchait d’un peu trop près me faisait penser à de la graisse de phoque, comme on en utilise dans mon pays natal pour soigner les infections cutanées, dans certaines circonstances. D’ailleurs, si j’avais été seul, j’aurais peut-être essayé de reproduire les techniques pour obtenir la graisse la plus pure de ce type, mais il me semblait que ce n’était peut-être pas une idée de génie de faire cela devant un spectateur.
Mon « associé » s’occupa donc d’emprisonner le moldu comme il se devait, l’immobilisant par un sort de saucissonnage, comme je l’aurais sans doute fait. Et nous nous mîmes à bavarder, comme si de rien n’était, puisque mon acolyte m’expliquait, à mots couverts, ses activités de chambre. « Vu le thon que nous avons à gérer, j’imagine bien que vous ne ressentirez pas la moindre excitation à profiter du spectacle. » Contrairement à lui, je ne faisais pas de distinction entre une chambre et la vraie vie, puisque, sexuellement, le lieu m’importait bien peu. « Le voyeurisme, ce n’est pas trop mon truc… »
Qu’il s’agisse de sexe ou de torture, j’aimais dominer. Soumettre les êtres inférieurs, les réduire à néant… ça me faisait bander comme un cheval. A condition que la personne soumise soit un minimum attirante, bien sûr, ce qui n’était absolument pas le cas avec le gros porc que nous avions entre nos mains.
Heimir leva le sortilège de pétrification, et je perçus comme un changement dans sa voix, bien que je n’en dise rien. Je hochais la tête, avec un sourire en coin, et je vins me placer derrière le moldu qui était toujours nu comme un ver. « Voyez-vous, cher ami, nous avons là un spécimen rare d’intrus… » Le moldu gesticulait de son mieux, mais vu l’Incarcerem auquel il était soumis, cela ne servait pas à grand-chose, sinon à rien.
Je repris, d’une voix doucereuse qui ne laissait planer aucun doute sur mes intentions… « Quand un moldu s’aventure dans notre monde, nous n’avons pas le choix… Nous devons le faire parler. » Je fis glisser lentement l’extrémité de ma baguette le long de la tempe du moldu, non sans savourer par avance les futures souffrances que nous allions infliger à ce gros porc.
Comme très souvent lorsque je lançais ce sortilège impardonnable, ma voix se fit murmure, comme si ce sort était le plus sensuel des mots que je pouvais prononcer :« Endoloris. »
Je ne savais pas ce qui était le pire : voir ce sale moldu se tortiller dans tous les sens, tandis que l’indicible douleur s’insinuait dans chaque partie de son corps, ou voir la terreur qui se mit à habiter son regard vide, ou encore voir sa graisse qui bloblottait comme une traditionnelle jelly anglaise. Je laissais agir mon sortilège deux minutes environ, puis je le stoppais, invitant mon camarade de jeu à s’approcher.
« Mettez-lui donc votre bocal sous les pieds, jusqu’à ce que l’odeur de porc grillé vienne envahir la pièce. » Oh je pouvais bien m’amuser tout seul, mais puisque nous étions deux, il aurait été dommage de ne pas laisser Heimir profiter, lui aussi, de cette belle opportunité. Ce n’était pas tous les jours que l’on pouvait torturer un moldu dans le monde sorcier et, même si nous étions près de l’allée des Embrumes, ce n’était pas forcément le comportement que le monde magique encourageait en cas d’incursion moldue chez nous… J’étais censé le savoir mieux que personne… Bon, je le savais, bien sûr, mais pour ce que j’en avais à foutre…
| | | Invité INRP IRL | Lun 25 Nov - 18:06 Mais qu'est-ce qu'il a ce péquenot? ft. Heimir & William
Il m’amuse ce type, même si c’est peut-être un peu déplacé de songer ainsi. Je laisse même échapper un rire très peu viril alors qu’il insulte sans aucune douceur notre victime du jour. Voyeur, moi? Ca dépend pour quoi, en effet...maintenant que mes souvenirs me reviennent petit à petit, je me rappelle de certains moments passés avec Alexei qui auraient dû me faire me rendre compte de l’ordure avec laquelle je vivais. Lui aussi, aimait torturer des gens. Des moldus, mais aussi ses amis. Lui aussi, a tué un nombre incalculable de fois. Je comprends pourquoi les aurors russes ont cherché à me faire parler, mais mon cerveau s’est entièrement verrouillé de lui-même. Pourtant, je me souviens ne pas avoir ressenti de peur...de dégoût...ou même de révolte lorsqu’il faisait ses affaires. Pas autant que lorsque j’étais sa victime, par exemple. Ah...je ne devrais pas y penser. Ca me donne la gerbe, ça m’affaiblit considérablement et ce n’est certainement pas le moment! Du calme, Heimir. Pense au présent.
Je trouve ses gestes incroyablement sensuels, pour un vieux timbré qui s’éclate avec un pauvre moldu. Dans un autre contexte, j’aurais aimé passer du temps avec lui, profiter de ses charmes comme je lui offre les miens. Nous aurions bu un verre dans un bar random de Londres, à se draguer mutuellement pour savoir qui de nous deux sautera sur l’autre...nous serions allés dans une chambre d’hôtel prise à la dernière minute où nous aurions enfin laissé libre court à nos pulsions bestiales...ah, mais je divague encore. Quelle idée d’imaginer tout ça, enfin! Je dois être en manque, c’est pas possible. Il faut dire que depuis que je suis avec bébé, ma vie sexuelle est un désert de Gobi...c’est terrible, quand on y pense.
Alors qu’une fois de plus mon cerveau n’arrivait pas à se focus sur le présent, les cris de goret du moldu me ramènent brutalement à la réalité. Ah? Un sortilège doloris? Etant donné la tronche de William, j’aurais cru qu’il s’amuserait de manière moins subtile. Certes, c’est efficace...j’en sais quelque chose, j’ai déjà pu l’expérimenter plus d’une fois malheureusement. Peut-être est-ce pour ça que j’ai quelques problèmes de mémoire...? Ah, je devrais me pencher là-dessus un peu plus tard. Pour le moment, j’admire avec fascination ce qui se passe sous mes yeux. Les cris me vrillent les tympans, mais ça fait partie du jeu, je suppose...je lui lancerais bien un silencio, mais je ne suis pas sûr que William l’apprécie. Autant ne pas contrarier un bourreau.
“Vous voulez le manger?”
J’avoue que cette idée me fait doucement rire. Faire un barbecue de moldu? Pourquoi pas. Je ne pense pas être assez fou pour oser consommer de la viande humaine, mais je peux bien aider un confrère à s'atteler à cette tâche. Enfin pour le moment, il s’agit surtout de le faire parler. Je m’exécute donc, augmentant légèrement les flammes pour qu’elles viennent aisément lécher les pieds de notre victime. Sa peau ne tarde pas à rougir, puis cloquer. Je l’empêche de retirer ses membres de l’endroit et garde les yeux rivés sur l’action, alors que mon estomac commence à me jouer des tours. Il ne faut pas que je me mette à vomir, là tout de suite. Je ne dois pas me montrer faible. Il me fait confiance pour ça, il veut que je sois assez fort pour l’assister. N’est-ce pas?
“Alors, comment es-tu arrivé ici, petit moldu? Qui t’a montré le chemin?”
Nous sommes en plein interrogatoire, après tout. Si je suis plutôt passif dans la torture, je compte tout de même récolter des informations. Si le ministère est incapable de protéger ce monde, nous allons devoir nous en charger nous-même, non? Alors autant commencer quelque part. Je retire finalement le bocal lorsque l’odeur devient insoutenable, et réprime difficilement un haut-le-coeur. Je ne suis définitivement pas fait pour ça. Je suis un brave homme de la société, ou une simple tapette accro aux hommes en fonction de qui me décrit...mais certainement pas un tortionnaire comme je veux le faire croire aujourd’hui. Je m’éloigne du type pour chercher un peu d’air, la tête me tournant terriblement. Bon...je dois me ressaisir. Je n’ai rien mangé encore aujourd’hui aussi, ça doit y jouer beaucoup.
“Ah...ce type me dégoûte plus que je le croyais. “
Je me rapproche de la scène, ayant finalement retrouvé mon sourire. Bon, c’est vrai, je joue la comédie un peu, là. C’est pour me convaincre moi-même que je ne devrais pas avoir de problème avec cette scène. Qu’une fois sorti d’ici, je serai un homme changé, mais que personne ne doit le savoir. Et...certainement pas bébé. Si par malheur mon amant apprenait ce que j’avais fait ici, il retournerait à Sainte Mangouste en soins intensifs. Malgré moi, mes poings se serrent à cette idée. C’est à cause de ces foutus moldus que mon Thaddeus a fait un séjour à l’hôpital...c’est de leur faute s’il a failli ne jamais s’en remettre. Rien que pour ça, ce cher moldu va payer.
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés | | | Invité INRP IRL | Lun 25 Nov - 21:10 Je n’avais aucune idée de qui étaient ces deux types. Le grand maigre m’était d’emblée sympathique – sans doute simplement parce qu’il me laissait gentiment m’amuser avec l’autre – et le petit gros faisait un jouet très correct. La situation aurait pu être bien pire, après tout. Je ne cherchais pas à en savoir plus sur mon acolyte, puisqu’il était hors de question d’en révéler moi-même plus sur ma personne. Cet homme n’avait pas besoin de connaître mon nom, mon job ou ma situation familiale. Ce qui était évident, c’était que j’étais bien plus habitué que lui pour faire ce genre de choses. Mes gestes étaient d’une précision chirurgicale, ils étaient assurés et nets. Mais je ne pus m’empêcher de rire franchement aux paroles d’Heimir.
« Manger du moldu ? Certainement pas… » Je donnais un coup de pied dans le mollet du gros tas. « Je tiens à manger équilibré, vous savez… Et je ne veux pas savoir ce qu’il y a sous cette graisse. »
Il m’était déjà arrivé d’être très excité, dans tous les sens du terme, lors de séances de tortures, mais mes victimes étaient autrement plus attirantes… Rien que Poppy Tiberius, par exemple… J’avais clairement pris mon pied avec elle… et pourtant, c’était aussi une improvisation totale… mais voilà, je ne pouvais simplement pas résister à une telle tentation… Je m’étais enfoncé en elle, tout naturellement, et la suite n’avait pas été déplaisante ni désagréable. Je ne pouvais pas comparer les deux situations. En soi, ce sale moldu n’avait rien d’un apollon et je n’avais aucune envie de lui faire autre chose que le faire souffrir. Et même si j’aimais torturer, sincèrement, je n’en retirais pas de plaisir incommensurable. J’aurais tout aussi bien pu torturer un porc, l’effet était le même, ma queue restait bien sagement à sa place.
Je ne saurais dire à partir de quel moment les cris du gros lard me tapèrent sur le système, mais ma main partit d’un trait, pour atterrir sur le visage de ce con. Il beuglait comme un attardé et à un moment, cela devenait vraiment insupportable.
« Je crois qu'il essaye de nous parler, il prononce des mots. » Heimir l’avait interrogé, mais ce moldu avait un quotient intellectuel avoisinant avec les algues protozoaires des abysses. Ou alors, il cherchait juste à nous énerver.
Tandis que mon coéquipier s’éloignait un instant, je vins faire face au moldu. « Alors, parle. Si tu ne nous dis pas comment tu es arrivé ici, je fouillerai moi-même ton esprit pour trouver les réponses que je cherche. » Je n’étais pas legilimens, mais ça, il ne le savait pas.
Le moldu geignit quelque chose d’incompréhensible, des bruits qui se perdirent entre ses râles et ses larmes… et ses insultes.
« Des troubles de la mémoire immédiate ? Han, qu’est-ce qu’il faut pas entendre…»
Heimir revint et je lui jetai un bref coup d’œil. Il n’était pas bien épais, de base, mais là, son teint était plus pâle encore que tout à l’heure. « J’ai du chocolat dans ma veste, servez-vous, Heimir… » Ce n’était pas grand-chose, mais quand je me sentais au bord du gouffre, le chocolat était toujours salvateur, alors, pourquoi pas ?
Dans ma poche, je pris un couteau à la lame en argent finement ciselé. Un cadeau de ma femme, dont elle pensait qu’il me servirait sans doute pour tout à fait autre chose. J’approchais la lame tranchante du corps du graisseux, et je l’y fis lentement glisser, toujours avec cette délicatesse qui semblait signifier qu’une issue de secours pouvait toujours se présenter… alors que ce ne serait jamais le cas.
« Alors, moldu… Par où es-tu passé ? Je compte jusqu’à trois, puis je commence à couper. » De la main gauche, je pris son oreille, dont j’approchais la lame.
Faire couler le sang, ça n’avait jamais été un problème pour moi. J’essayais juste d’éviter de m’en mettre partout, car c’était du plus mauvais effet sur les vêtements, mais hormis ce détail, le liquide chaud et rougeâtre ne me dérangeait pas le moins du monde. Il m’arrivait parfois d’en apprécier même le goût métallique, mais je n’allais pas faire cela avec du sang de porc, ça aurait été complètement déplacé. Le moldu tremblait, sa graisse tremblait et cela me dégoûtait, sans doute autant que cela dégoûtait Heimir. Au fond, je le comprenais, ce type était tout simplement dégueulasse. « Tu as perdu ta langue, moldu ? Pourtant, je n’y ai pas encore touché.» Le rictus qui se trouvait sur mes lèvres était un véritable rictus mauvais. Le genre de sourire carnassier qui annonçait clairement qu’il n’y aurait pas la moindre opportunité de répit ou de secours. Ce moldu périrait ici et on ferait disparaître son corps, c’était une certitude. Jamais je ne laisserais un sous-être évoluer dans notre monde. Et je n’étais sans doute pas le seul.
Je me mis à presser la lame sur la peau tendue, la faisant glisser pour couper la peau et entamer le cartilage de l’oreille. Le type hurlait, je coupais doucement, en prenant bien mon temps.
« Toujours rien, moldu ? »
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Mais... qu'est-ce qu'il a ce péquenot ? [ft. Heimir] |
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