Une piste ? Ils avaient une piste. Il faut dire qu’ils n’avaient pas compter leurs heures au cours des mois passés. Qu’est-ce que quelques heures de sommeils en moins par nuit lorsqu’il y avait des vies en jeu. Finalement, même si tout n’était pas sûr et qu’il y avait possibilité qu’ils fassent fausse route, parce que lorsqu’on a envie de trouver quelque chose, tous les indices que l’on trouve vont dans le sens que l’on souhaite, la décision avait été prise de faire un petit voyage, sans aucune garantie de réussite. Bien sûr, Myrna aurait préféré être sûre à 100%, surtout que faire tout ceci, ça demandait des moyens. Personne ne signait sans garantie, il fallait remplir des tonnes et des tonnes de paperasses afin d’avoir les accords pour partir. Ensuite, il y avait autre chose, l’autorisation de sortie de territoire pour Eliael. Si on avait dit à Myrna qu’un jour elle signerait les papiers pour monsieur X sans être menacée, de son plein gré, elle n’y aurait tout simplement pas cru. Et maintenant, elle faisait équipe avec et avec Margaret… Margaret avec qui elle avait partagé des moments plus ou moins sympathique. Margaret dont la curiosité n’avait aucune limite et qui avait toujours envie de toucher à tout comme un enfant. Chose qu’il allait falloir contrôler parce que madame avait beau être ultra sympathique et pleine d’humour, si elle pouvait éviter de les mettre dans la mouise parce qu’elle était attirée par tout ce qui brille, ça arrangerait tout le monde.

Une fois la date arrêtée, les membres de la mission connues par tout le monde. Il avait fallu s’organiser pour la maison, prévenir Leah qu’elle devait partir pour un temps indéfini… ce qui n’était pas génial comme annonce, voir profondément agaçant. Si un de ses enfants avait été aussi imprécis sur tout, elle aurait été prodigieusement agacée mais en même temps, elle ne pouvait pas inventer des choses pour faire plaisir à sa fille. Alors oui, c’était imprécis et certainement que Leah serait inquiète mais pour sûr que rentrer et avoir juste un mot expliquant à la va vite que Myrna avait des choses à faire, mais que oh miracle elle avait laissé des trucs dans le frigo, ça aurait encore moins plu. Là, effectivement, avant de partir, Myrna laissa un papier avec écrit je t’aime dessus et bien entendu, il y avait des choses à manger dans le frigo, mais elles avaient eu une discussion.

A présent Myrna rejoignait le lieu de rendez-vous, un sac à dos pas très grand mais rempli d’habits chaud, pour elle mais aussi pour les autres au cas où certaines personnes n’avaient pas très bien lu les instructions et qu’ils avaient froid, parce que les températures risquaient de passer d’un extrême à l’autre. Non parce que la magie c’est bien sympa mais s’il existait des bonnets et des écharpes, ce n’était pas pour rien. Une fois que tout le monde fut sur place, prêt à toucher un chaudron qui les enverrait bien plus au nord. Tout le monde se regardait en chien de faïence, observant leurs nouveaux partenaires. Il y eut quelques mots, un silence, puis tout le monde toucha le portoloin pour se retrouver sur la neige.
Une rafale de vent glacée fit frissonner la sorcière qui attrapa son bonnet pour l’enfiler sur sa tête, plissant les yeux pour voir à travers la neige. Pourquoi les gens avaient décidé de construire leur base ici, pourquoi pas aux Caraïbes ? Une plage de sable fin, une eau turquoise, c’était beaucoup plus sympa que du blanc à perte de vues et que du froid qui s’infiltrait dans les vêtements.

En moins d’une minute, les différents groupes se séparèrent. La mission commençait, Myrna sortit donc sa baguette, observant les alentours, ses deux coéquipiers, leurs démarches, le bruit des pas qu’ils faisaient et le rythme de ceux-ci. Dans l’hypothèse où ils étaient plongés dans le noir par magie, ce serait le fait de les connaître au mieux qui les aideraient, afin de ne pas viser sur ses partenaires.
Finalement ils attendaient qu’on leur ouvre la porte pour pouvoir se jeter à corps perdu dans ce sauvetage. Eliael, à la manière d’un adolescent découvrant les joies des missions, expliquait des choses à Margaret mais des choses qu’elle était censée savoir en tant que membre de la mission, ça d’accord. En revanche, ça prouvait une fois de plus qu’elle n’était pas uniquement la barmaid qui avait entraîné Myrna dans leur passé, mais bien qu’il y avait autre chose, parce qu’un barmaid sachant faire ce que demandait Eliael, c’était pour le moins difficile à comprendre. Il y avait donc quelque chose de louche chez Margaret. Quoi, difficile à dire, Myrna n’avait pas enquêté sur cette fille, déjà parce qu’elle se disait qu’elle savait des trucs sur elle qu’elle n’aurait jamais dû savoir, encore moins voir de ses propres yeux, mais qu’en plus elle faisait parti de l’équipe et on n’enquête pas sur les membres de l’équipe.

Il y eut un Sifflement, un très joli sifflement ressemblant un peu à celui d’une marmotte. C’était donc le signal. Myrna inspira un grand coup, expirant avant de dire à ses partenaires, enfin surtout à Margaret vu que c’était à elle d’agir. « Je te protège, concentre-toi sur l’ouverture du système, il ne t’arrivera rien. » Ah ça, ce serait pour le moins très compliqué d’atteindre Margaret vu les deux anges gardiens qui lui veillait dessus à cet instant.

Papa Ours ? Myrna regarda les deux protagonistes, intriguée. Le fameux papa ours ne rétorqua pas la moindre phrase, seul son regard semblait montrer que ça ne lui plaisait pas spécialement ce sobriquet. Est-ce que c’était dû au fait qu’il avait l’habitude qu’elle lui dégote ce genre de surnom ou alors était-il trop stressé pour rétorquer la moindre parole, son attention uniquement focalisée sur la réussite de cette mission et sur la demoiselle qui se trouvait potentiellement, d’après les informations qu’ils avaient eues en tout cas, derrière ces murs. Seul Eliael pourrait répondre à cette question.
Bon, si Myrna essayait de rassurer Margaret en lui disant qu’elle n’avait pas à craindre pour sa vie, qu’elle serait protégée, cette dernière fit preuve d’un humour oh combien déplacé dans ce genre de situation. Alors non, justement le principe de dire cela, ce n’était pas pour qu’elle envisage de mourir ici… et puis encore moins si son fantôme se radinait pour leur casser les pieds. Si Myrna s’apprêtait à répondre dans l’optique d’arrondir les ongles et lui dire que non vraiment, elle ne comptait pas la laisser mourir ici, Eliael prit la parole. Alors lui, les angles, il ne les arrondissait pas du tout, c’était plutôt du genre gros buffle et puis déjà qu’il faisait pas spécialement chaud, sa voix refroidissait encore plus l’atmosphère. Puis alors il les regardait comme pour les défier de faire le moindre commentaire. Alors outre le fait que Myrna avait l’impression d’avoir de nouveau quatre ans… décidément fréquenter Margaret ça la rajeunissait drôlement. Elle n’avait jamais eu l’intention de mourir, ici ou ailleurs qu’importe, elle voulait vivre.

C’est fou quand même ce pessimisme. Pourquoi ça ne pouvait pas bien se passer leur mission ? Où il était écrit que chaque mission devait mal se passer ? Et puis alors, c’était fou mais les deux semblaient convaincus que c’était trop simple. Myrna  haussa les épaules « Et où est le problème, si ça se passe bien, tant mieux non ? »
D’accord, il n’y avait personne mais ça ne voulait rien dire, ils étaient peut être en pause repas après tout, avec le décalage horaire, c’était fort probable. Eliael semblait déterminer à prouver que danger il y avait, il fit léviter un objet. Les trois paires d’yeux étaient posés sur cet objet qui se posa sur une dalle sur le sol, rien ne se passa, une seconde dalle, même résultat. Et alors que Myrna allait lui signifier qu’il n’y avait pas le moindre danger, l’objet vacilla sur la troisième dalle avant de s’enfoncer dans le vide et de disparaître de leur vue. D’accord, tout compte fait, ils avaient raison, c’était dangereux.
Ce serait beaucoup trop beau que Margaret puisse tout désactiver. D’ailleurs Eliael n’avait pas l’air d’y croire beaucoup, il s’interrogeait à haute voix pour savoir quelles dalles étaient piégées et lesquelles ne l’étaient pas. Sans parler du fait que certaines pouvaient réagir au poids comme celle qu’ils avaient vu disparaître, mais d’autres pouvaient réagir autrement. La patience, ce n’était pas le fort de leur associé du jour. Tien, pourtant Myrna aurait juré que celle qui se mettrait bêtement en danger, ce serait Margaret, il faut croire que les deux c’était la même. Elle l’observa tandis qu’il s’avançait, hésitant sur les dalles. Première dalle, rien ne se passa, elle poussa un soupir de soulagement avant de le voir enchainer sur la seconde. Il recula précipitamment tandis qu’une flèche fendait l’air pour aller se ficher dans le mur. Il en avait fallu d’un cheveu pour qu’elle le transperce et l’accroche au mur comme un vulgaire insecte de collectionneur.

Il était en vie, ils savaient à présent que c’était dangereux en l’air, mais aussi par terre. D’après Myrna c’était une très bonne chose mais il semblerait que ça ne convienne pas forcément à tout le monde puisqu’Eliael râla que ça allait être long de parcourir toutes les salles. C’était pas lui qui se plaignait juste avant que c’était trop facile ? Le karma l’avait entendu et s’était empressé de lui faire plaisir et de rehausser la difficulté. Elle ne dit rien, après tout, certaines personnes ont besoin de râler pour avancer, ça leur permet de se détendre et ça les aide à réfléchir. Preuve en est, il revint vers les demoiselles, le plan des lieux à la main, émettant l’hypothèse d’une seconde entrée. Myrna attrapa le plan à son tour pour le regarder, non pas que ça la dérangeait qu’Eliael le tienne, loin de là, mais comme ce dernier ressemblait à un lion en cage, pour peu qu’il fasse les cent pas, mieux valait il récupérer le plan avant. Son doigt dessinait consciencieusement les différentes salles qui menaient à l’endroit où ils pensaient devoir aller. Son regard relisant pour au moins la cinquantième fois les annotations griffonnées dessus avant de regarder autour d’eux. Aucune personne saine d’esprit ne s’amuserait à jouer avec sa vie à chaque fois qu’elle allait nourrir des captifs. Là, il suffisait d’une toute petite erreur d’inattention et c’était la mort, aucun captif ne valait la chandelle qu’on risque sa vie quotidiennement. C’était peut-être une illusion d’optique, elle se déplaça jusqu’à la flèche qu’elle toucha avant d’essayer de forcer un peu pour la retirer du mur, impossible, trop bien fichée. La puissance de tir était donc telle qu’au moment de l’impact contre le mur la mort serait immédiate… Raison de plus pour se dire que ça ne collait pas. « Probablement que c’était un leurre. Margaret a désactivé l’alarme du lieu en règle général. Mais je pense qu’on a fait une erreur sur où aller après. Dans nos têtes, nous nous sommes dit, elle désactive l’alarme, on rentre dans la pièce derrière… Mais au vu de la disposition des éléments… Impossible qu’il faille se prendre autant la tête en tant que ravisseur pour atteindre une dizaine de personnes enfermées. »

Elle ouvrit donc la marche pour sortir, de nouveau dans le froid mordant de l’extérieur. Grâce à l’épaisseur de ses habits, elle n’avait pas froid mais comme la neige tombait continuellement et abondamment, voir plus loin que cinquante centimètres c’était compliqué. Elle se tourna vers ses deux partenaires « Je pense qu’il existe accoler à la pièce où l’on était une espèce de conduit, très fin et certainement pas très haut pour que ça ne soit pas visible, pas noté sur les plans mais pour que les ravisseurs puissent se déplacer sans craindre pour leurs vies, tout en empêchant leurs victimes d’avoir conscience de cet endroit, dans l’éventualité où ils s’échapperaient. Il faut donc chercher à notre hauteur,  mais aussi un peu plus haut, ou un peu plus bas, ils ont pu être ingénieux. » Ils l’étaient d’ailleurs, ils avaient bien réfléchi à leur truc. Myrna décida de montrer l’exemple, s’agenouillant pour toucher le mur glacé proche du sol avant de monter petit à petit « Faites pareil mais ne nous éloignons pas trop et restons à portée de voix les uns des autres, au cas où on trouve, mais aussi au cas où il y a des indésirables qui décident de venir nous embêter. » Autant s’attendre à toute éventualité. En attendant, elle fouinait espérant trouver une ouverture rapidement parce que sinon la mission allait être un fiasco.

Papa Ours ? Dites donc messieurs dames, c’est que Margaret, elle n’était pas mais alors pas du tout rassurante comme fille. Outre le fait que pour Myrna, il n’y avait rien de plus important que la vie humaine, ça  démontrait au passage qu’elle avait des fréquentations pas vraiment des plus sympathique. Non, il valait mieux ne pas poser la question du comment tu sais ça, la réponse ne plairait pas à Myrna. Déjà que ne pas enquêter sur quelqu’un qu’elle savait faire des trucs pas très légal, ce n’était pas du tout sa conception de la vie, pour peu qu’elle sache trop de choses, Myrna ne serait plus capable de faire comme si de rien était. Mieux valait-il alors ne rien savoir et croire qu’elle avait suivi une formation pour sécuriser les systèmes de sécurité. Voilà, tout dans la légalité. Bon sauf qu’elle n’aidait pas du tout, voilà qu’à présent elle parlait de se terrer dans un endroit avec des issues de secours. Cette fille le faisait exprès ce n’est pas possible, c’était suspect, voilà c’est ça, elle était suspecte et Myrna ne faisait rien pour révéler au grand jour ses petites combines… c’était vraiment pas bien… Il y avait du laissé aller avec l’âge.

Quoi ? Comment ça ils se séparaient beaucoup beaucoup ? Non mais déjà que cet endroit ça faisait film d’horreur moldu, oui avec le titre panique sur la banquise, ça passe. Qu’à tout moment ils pouvaient avoir de gros problèmes parce qu’ils n’y voyaient pas grand-chose à cause de la neige. Et Margaret trouvait le moyen de faire de l’humour en parlant de rester à cri de marmotte… Non mais c’est possible d’avoir une discussion sérieuse avec elle ? Dans une bourrasque de vent, ses deux partenaires s’éclipsèrent et elle était sûre qu’ils allaient loin, beaucoup trop loin mais comme ils étaient adultes, et bien Myrna n’avait rien à redire n’est-ce pas ? Elle fouillait sa zone mais il faut dire ce qui est, elle était tout sauf attentive, guettant plus un son de la part de ses partenaires qu’une trappe, une ouverture, une entrée secrète. Et effectivement, elle avait raison de s’inquiéter madame O’Malley parce que Margaret avait des ennuis. Alors, non au son de sa voix ça ne s’entendait pas du tout qu’elle venait de faire une mauvaise rencontre. Ce n’est qu’en arrivant sur les lieux où elle se trouvait et en la voyant, non pas la tête dans la neige, ça encore ça n’était pas trop étonnant pour Myrna, glisser ça arrivait. C’est en l’entendant que Myrna eut la confirmation qu’il aurait mieux valu ne jamais se séparer, il aurait pu arriver n’importe quoi à Margaret. Un peu naïvement, elle observa à droite, puis à gauche, pour vérifier qu’il n’y avait personne.

Ah ? Elle avait trouvé un truc ? Pas le temps de savoir quoi que Xanielov pensait avoir trouvé, lui aussi, quelque chose. Hum, et Myrna, de son côté, n’avait rien trouvé du tout. De son point de vue, Myrna se disait qu’ils étaient au courant de leur arrivée bien avant que Margaret tombe nez à nez avec l’éclaireur. D’ailleurs, juste après le supertransplanage pour aller voir ce que Xanielov avait trouvé, Myrna questionna la sorcière « Il est possible de mettre un dispositif dans la sécurité pour qu’on sache, s’il y a du monde qui a pénétré des lieux ou une fois que tu as désactivé, personne ne peut rien savoir ? » Oui, elle s’était promis de ne pas poser de question mais c’était utile pour la mission, indispensable même.
Tandis que le seul garçon de l’équipe s’occupait de dégager l’issue, prouvant par cette action que les personnes ayant conçu cet endroit étaient réellement des petits malins, la neige recouvrait leurs traces à chaque fois. Myrna observait autour d’eux, ce serait dommage que l’éclaireur de Margaret revienne leur casser les pieds avec des renforts. Une fois l’entrée dégagée, Myrna s’approcha, étant donné qu’on lui posait une question il valait mieux. Et bien, c’était un peu serré, ça faisait très boyau tout cela. Il ne fallait pas rencontrer quelqu’un lorsqu’on était dedans sinon ça faisait bouchon. Il devait y avoir un système pour ne pas avoir de problèmes mais étant donné que les instructions n’étaient pas fournies avec l’entrée de secours, ils allaient faire comme ils pouvaient. Néanmoins, se lancer à l’aveugle là-dedans, l’idée ne lui plaisait pas vraiment. Sauf qu’il fallait bien bouger et ces deux jeunes gens avaient encore une longue vie devant eux, bon pas Margaret si elle continuait de toucher à tout, tous le temps mais en théorie elle avait une vie longue. Myrna s’élança donc la première. Au début, ça allait, comme c’était assez étroit, elle avançait sans mal, ses pieds l’aidant à se maintenir contre les parois. Sauf que l’architecte ayant élaboré ça, mais c’était un emmerdeur fini, il s’était dit tout d’un coup que ça serait très drôle d’agrandir et de pencher le tuyau pour que ça fasse toboggan… Bon en vrai, il est vrai que ça glissait bien et que c’était plutôt drôle…

Une fois arrivée en bas en un seul morceau et après avoir vérifié que ce n’était pas un piège, Myrna annonça « C’est bon c’est sans danger ! Vous pouvez descendre, laissez-vous glisser. » Pour sûr que ça allait plaire à Margaret de faire du toboggan. En attendant qu’ils arrivent, elle s’avança les sortes d’écrans géant représentant les différentes pièces du complexe. C’était beaucoup plus grand que ce qu’elle avait pu constater avec les plans, l’endroit semblait immense et disposé ça et là. Ils allaient s’éclater à devoir trouver des portes secrètes un peu de partout. Lorsqu’elle entendit des bruits de pas derrière elle, elle chuchota aux deux sorciers qui l’accompagnaient « On dirait qu’on est dans une sorte de salle des caméras, c’est génial, on a vu sur tout. » Elle montra les petites diodes représentants le système d’alarme qui était éteint. « L’avantage c’est que quand tu as bidouillé tout à l’heure, tu as fait sauter le système d’alarmes de partout. » Le problème c’est qu’il fallait trouver quelle salle correspondait au captif et le plus important, comment y aller. Ça étonnerait beaucoup Myrna s’il fallait à chaque fois se geler les fesses dans la neige pour voyager d’une salle à l’autre. Ici, ça semblait être un peu le point central… Elle l’espérait en tout cas,