Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
08.02.2019 -Bip... Bip... Bip... Artémis ouvrit les yeux mais les referma aussitôt. La lumière, la douleur, les souvenirs. Elle se sentait faible et totalement désorienté, comme si on lui avait administré de la drogue dans son sommeil. Une grimace apparut sur son visage quand elle essaya de bouger. Rouvrant avec difficulté les yeux, elle leva son bras et vit qu'une perfusion y était accroché, tout comme un oxymètre. Lorsqu'elle voulut se redresser, elle eut le tournis. Instinctivement elle porta ses mains à sa tête. Un bandage. Elle se souvenait alors du sang, son sang. Elle ne pouvait pas rester ici, elle devait partir de cet endroit. Mais elle se sentait tellement faible et elle avait du mal à respirer. Elle essaya tant bien que mal de se redresser et souleva le drap qui la couvrait, elle releva sa chemise d'hôpital et vit alors l'énorme hématome qu'elle avait sur le flan. Côté cassé, le doute n'était plus...
Une semaine, cela faisait une semaine qu'elle était dans cet endroit. Elle n'en pouvait plus, elle voulait sortir. Tôt le matin, on lui avait enfin enlevé le bandage qu'elle avait eu tout autour de la tête. Une dizaine de points de suture. Elle avait repris du poil de la bête, envoyant balader quiconque venait lui rendre visite. Bon sauf peut-être ses amis et sa famille. Les médecins devaient sans aucun doute en avoir assez d'encaisser les remarques et pics que la jeune femme pouvait leur envoyer. Elle n'avait plus sa perfusion, elle pouvait à présent se lever. Il était temps. Posant les pieds sur le sol, elle se redressa. Enfin ! Se dirigeant vers sa penderie, elle comptait bien quittait cette blouse d'hôpital et d'enfin s'habiller. Seulement elle croisa son reflet bien avant d'arriver à la penderie. Faisant marche arrière, elle stoppa sa course devant le miroir. " C'EST QUOI CETTE MERDE ?!! PUTAIN... Mes cheveux... " Elle attrapa une mèche de ses cheveux qui avait été coupé. Elle était facilement reconnaissable étant plus courte que les autres. Elle fut surprise, on venait de toquait à la porte. Une infirmière avait sans doute dû entendre son cri, car l'instant d'après l'une d'elle ouvrit cette dernière et s'engouffra dans la chambre. " Mademoiselle, je vais vous demander de vous rallonger, il faut.... " La pauvre n'eut pas le temps de continuer qu'Artémis lui coupa la parole. " Qu'est-ce que VOUS AVEZ FAIT A MES CHEVEUX ?! " L'infirmière fixait la jeune femme. " Vous êtes arrivée comme ça Mademoiselle, maintenant rall... " Prenant soin de respirer, Artémis commençait à bouillir intérieurement. " DEHORS... MAINTENANT ! " L'infirmière n'avait rien pu faire, Artémis lui avait fermé la porte au nez. " Ils vont me le payer... "
La jeune femme venait de sortir de sa douche, plusieurs infirmiers étaient venus la calmer. Ouvrant sa penderie, elle attrapa l'une de ses tenues qu'elle enfila. Elle devait aller la voir ! Elle le pouvait enfin. Sa famille l'avait mise au courant. Son frère n'avait rien ou presque rien, malheureusement ce ne fut pas le cas de sa cousine ou de sa tante qui avait gravement été brûlé. Fichu sorcier ! Elle était heureuse d'apprendre qu'ils les avaient tous les trois descendus, une balle dans la tête, une fois la démonstration finit. Quittant sa chambre, elle sortit du service de trauma pour se diriger dans celui des grands brûlés. Elle avait du s'équiper d'une blouse, d'un masque et de sur-chaussure. Elle ne voulait pas plus aggraver le cas de sa cousine et de sa tante. Toquant à la porte, elle entra avec prudence. Si Artémis en a rien à faire de ce que les autres peuvent subir, ce n'est pas le cas pour sa famille. Elle apporte une grande importance à la famille. S'en prendre à l'un d'eux revenait à s'en prendre à elle. Elle s'approcha du lit et se posa doucement aux côtés de sa tante. Elle ne savait pas si elle dormait ou bien si elle avait simplement les yeux fermés. Elle devait tellement souffrir. " Ils vont payer pour ce qu'ils t'ont fait tata, j'en fais mon affaire personnelle ! "
(c) DΛNDELION
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Dim 31 Mar - 19:41
Une blessure est plus vite faite que guérie
ft. Artémis
8 Février 2019 Six jours. Six jours que tu es bloquée dans ce lit. Enfin tu n’as pas vu les cinq premiers, ce qui est plutôt pas mal en fait. A ton arrivée ici, tu as été plongée dans un coma artificiel. Parce que tu souffrais atrocement, parce que tu avais toute une partie du corps brûlé. Et tu n’as pas de pouvoir magique, tu n’as que la médecine moderne pour te remettre sur pieds. Heureusement pour toi, la greffe de peau a fait d’énorme progrès. Quelques heures à peine après ton arrivée, tu as eu tes premières greffes. Tu ne sais que trop bien qu’il faut être rapide dans ce genre de situation. Tu ne sais en revanche pas combien de temps tu as passé au bloc et tu t’en moques. Tout ce qui compte, c’est que tu sois en vie. Evidemment, on t’a tout expliqué et tu as eu droit à tous les termes médicaux. Mais en gros, on a pris un morceau de peau au niveau de ton cuir chevelu pour pouvoir te faire une autogreffe. Malheureusement, on ne pouvait pas prendre toute la peau de cette zone et la peau a beau être travaillée pour bien s’étirer, il n’y en avait pas assez. Et la cicatrisation, ça ne se fait pas en quelques minutes ! Alors, on a protéger les dernières zones encore fragile. On a veillé à laisser respirer les parties les moins endommagées de ta peau, dans l’espoir qu’elles se rétablissent sans aide médicale. Pour le reste, une partie de tes cellules a été envoyé en culture. Enfin là encore, cela ne se fait pas en une journée. Alors tu sais déjà que tu vas subir une intervention dans une petite semaine maintenant. Mais puisque ton état était stable, ils ont décidé de te sortir du coma. Mais quelle bonne idée…
Evidemment, tu ramasses pour le coup. A ton réveil, tu étais vaseuse. Ta gorge te fait encre souffrir mais ça pourrait être pire. Tu as droit à la fameuse petite pompe à morphine, à utiliser quand la douleur devient insupportable. Tu oscilles entre somnolence et souffrance. Tu n’es pas douillette en temps normale mais là, les choses ne sont pas normales. Une partie de ton corps a été brûlé par magie. Tu as eu une greffe, tu as été plongé dans le coma… Que tu ais mal est finalement la chose la plus normale dans toute cette histoire ! Dans ta torpeur, tu entends toquer à la porte mais tu peines à ouvrir les yeux. Les infirmières ne s’embêtent plus à toquer à la porte ici, c’est sans doute un membre de ta famille qui vient te voir. De toute manière, aujourd’hui tu as vu une blouse blanche passer au moins trois fois. Mais tu es connue dans cet hôpital à force donc cela ne te choque pas plus que cela. Tu sens le matelas s’affaisser légèrement mais tu peines toujours à ouvrir les yeux. Bordel qu’elle est forte cette morphine, elle te fait pioncer dès que tu en prends un peu trop ! Tu vas devoir te retenir d’en prendre de trop. Ce serait dommage de finir avec une dépendance en prime… La voix d’Artémis… Ces mots te feraient sourire si ce n’était pas aussi difficile. Tu te forces à émerger, tu luttes contre cette fatigue qui continue de t’envahir. Ta voix est faible, encore un peu rauque. « Arté… Artémis… » Tu arrives enfin à ouvrir un œil. Tu voudrais rassurer la jeune femme mais ton état ne doit pas être très reluisant. Tu serais même incapable de te redresser si tu le voulais. Mais cela ne va pas t’empêcher de forcer pour parler.
Tu observes la demoiselle, même si elle te semble un peu floue. Elle n’a pas l’air trop mal en point comparé à toi. Elle a sans doute échappée aux flammes, ce qui est une bonne chose de ton point de vue. Tu en oublies partiellement ton propre état. « Je dois ressembler à un vieux pruneau fripé. » Tu tentes une petite plaisanterie. Après tout, tu es la mieux placer pour plaisanter de ton état non ? Un simple sourire te fait mal. Tu lâches un léger grognement, luttes pour ne pas appuyer sur le bouton qui délivrera sa petite dose d’antidouleur. « Dis-moi qu’on les a buté… »C’est la première chose qui t’importe : de savoir si on a buté ceux qui ont causé cette hécatombe. Certes, vous vouliez montrer aux gens. Mais tu es la preuve qu’il y a eu un petit imprévu. « Comment vont les autres ? Tes parents ? Ton frère ? Et Lyrae ? » Oui, alors que tu es sur ton lit, à souffrir comme jamais tu n’as souffert, tu t’inquiètes pour ta famille. Toi, tu t’en fous un peu. Tu as fais ta vie, tu n’as plus rien à prouver. Mais ta famille… Ton frère qui doit veiller sur tout le monde. Et les jeunes qui ont encore tant à vivre.
08.02.2019 - Artémis n'en revenait pas. Cette fête était censée être une bonne chose pour le monde et non pas envoyer la moitié des membres du Blood Circle à l'hôpital. Les choses ont vite dérapé. Ils n'ont pas réussi à contenir la puissance de cette sorcière, la laissant lancer un sort des plus dévastateurs. S'ils avaient su bien sûr qu'ils se seraient mis à l’abri, bien sûr qu'ils auraient neutralisé la menace et bien sûr que cette histoire n'aurait pas fini aussi tragiquement. Le but du Blood Circle n'était pas de tuer simplement pour le plaisir de tuer et encore moins de mettre en danger des personnes innocentes. Pour le coup certains dirons qu'ils s'agit de victimes nécessaires, d'autres ne seront pas d'accord ou seront sans doute sous le choc qu'un tel événement soit survenu. Peut-être bien que certains seront réticents pour la suite des événements... Artémis a quant à elle un avis partagé. Elle ne va certainement pas pleurer les morts, mais elle n'a jamais souhaité une telle chose ! Pour le coup, elle ne voit qu'un point positif à tout cela : Ce feu lui a permis de connaître l'identité de cinq sorciers ! Connaissant à présent leur visage, elle prendrait un malin plaisir à se mettre en chasse et de débarrasser ce monde de cette vermine !
Elle n'avait pas hésité une seule seconde, elle qui était en état de marcher, elle qui en avait assez de sa chambre, elle n'allait certainement pas rester dans son lit à rien faire ou à faire les cents pas dans sa prison chambre. Elle n'avait plus ce bandage autour de la tête, bien que celui autour de ses côtés soit encore nécessaire. Elle avait l'impression qu'on lui arrachait les côtes les unes après les autres. Lorsqu'elle respirait elle pouvait les sentir se toucher et se frotter les unes contre les autres, l'empêchant de prendre une bonne bouffée d'air frais. Dans son malheur elle avait tout de même eu de la chance, son poumon n'avait pas été touché et son traumatisme crânien aurait pu être bien pire. Elle ne pouvait pas en dire autant de sa tante. Entrant dans la chambre elle s'assit au bord du lit et regarda cette femme allongée sur ce lit d'hôpital. Cette femme représentait beaucoup pour Artémis. Une femme, qui depuis toute petite, à toujours été présente pour notre rousse. Étant l'épaule sur laquelle elle pouvait se reposer. Cette femme qui est et restera sa seconde maman. Celle qui la soutiendra qu'importe la situation et à qui elle pouvait se confier. La voir dans cet état lui brisé le cœur. Elle la voyait bouger, elle avait appris depuis son propre lit d'hôpital que sa tante avait été plongé dans un coma artificiel. Elle ne prêtait donc pas plus d'attention aux mouvements qu'elle pouvait faire, sûrement dû à ce coma. Elle ne savait pas qu'elle avait été sorti du coma, qu'elle pouvait l'entendre, alors quand elle entendit sa tante prononcer ces quelques mots, son cœur se réchauffa instantanément. « Arté… Artémis… » Elle était réveillée ! Aussitôt elle se redressa. Elle ne voulait pas la toucher de peur de lui faire mal. Autant la jeune femme pouvait se montrer intransigeante et brute avec les autres, autant avec sa famille, elle devenait un agneau tout ce qu'il y a de plus doux.
Elle décida tout de même d'attraper la main de sa tante qui semblait avoir échappé aux flammes. Caressant délicatement le dos de cette dernière elle l'écoutait attentivement. « Je dois ressembler à un vieux pruneau fripé. » Un petit rire s'échappa d'entre les lèvres de la jeune femme. Toutefois elle remarqua la grimace de la femme qui se tenait devant elle. " Même dans ton état tu oses plaisanter ! Regarde-toi, regarde ce qu'ils t'ont fait ?! " Artémis fronçait les sourcils, elle n'était pas contente, elle n'avait qu'une envie, tous les buter les uns après les autres. Alors sans faire attention à ce qu'elle faisait, elle pressait la main de Leona dans la sienne. La colère commençait à s'insinuer en elle. « Dis-moi qu’on les a buté… » Si seulement... Quelques uns avaient été attrapés, mais la plupart avaient réussi à s'enfouir. "On a buté les trois qu'on tenait et qui ont servi à la démonstration, ceux qui ont causé ce chaos ! Une balle dans la tête... bien trop rapide à mon goût, vu ce qu'ils ont fait vivre à ma famille ! Pour le reste on n'a pas réussi à en capturer autant qu'on le souhaitait... Mais j'ai des têtes sur mon tableau et je compte bien m'en occuper le plus vite possible ! " S'ils les avaient butés plus tôt peut-être qu'il n'y aurait jamais eu autant de problème... Mais d'un autre côté, ce chaos avait permis de montrer le niveau de danger que de telles créatures pouvaient représenter. Les sorciers ne pouvaient pas continuer de vivre comme si de rien n'était parmi eux sans en subir les conséquences ! Artémis comptait commencer par le groupe qu'elle avait surpris dans ce train fantôme. Leurs visages ancrés dans sa mémoire, elle ne comptait pas les oublier d'aussitôt !
« Comment vont les autres ? Tes parents ? Ton frère ? Et Lyrae ? » Elle avait appris que ses parents n'avaient eu que de petites brûlures, rien de méchant, son frère avait utilisé un sorcier comme bouclier si elle avait bien compris et Lyrae... " Lyrae va mal... Elle a aussi été touché par le feu. Peut-être pas autant que toi, mais tout de même assez pour être alitée ! Nicolas a su se protéger, mes parents ça va aussi, rien de méchant. Mais toi et Lyra... " Une nouvelle fois elle pressait la main de sa tante. Elle ne faisait pas attention à ce qu'elle faisait. Seul la colère parlait." Nana, on ne peut pas les laisser s'en tirer aussi facilement ! " Petit surnom affectif, elle devait sans doute être l'une des rares personnes à l'appeler comme ça. Elle ne s'imaginait pas la souffrance que sa tante pouvait ressentir, tout comme sa cousine. Elles avaient été toutes les deux injustement touchées, elles ne méritaient pas un tel châtiment !
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Une blessure est plus vite faite que guérie. | Leona & Artémis
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