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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Plenty in my brain {ft. Poppy Tiberius} / ! \ âmes sensibles :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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INRP
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Jeu 24 Oct - 21:03
15.10.2017

Plenty in my brain
Plenty in my brain {ft. Poppy Tiberius} / ! \ âmes sensibles 039bc0_527dd80aafde42a2844b9552dffd5d0c~mv2


Ce soir, j’avais mal agi. Je le savais très bien, et pourtant… je ne ressentais ni culpabilité, ni honte, ni quoi que ce soit de l’ordre des sentiments négatifs. Que du contraire, bizarrement, je me sentais même plutôt bien.

J’avais approché miss Tiberius pour des raisons très simples : disposer d’une chercheuse en sortilèges et en potions ne pouvait qu’être un atout pour notre cause… et c’était dans le but d’une conversation que j’étais venu ici, au départ.
Je n’avais pas d’autre chose en tête que nos idéaux mangemorts et j’étais arrivé chez la jeune femme, convaincu que la discussion pourrait amener à un accord…

Mais elle m’avait vu. J’en étais convaincu.
Je n’étais pas un ange, je le savais pertinemment… et mon entourage aussi. Mais j’étais peut-être allé un peu loin ce soir.

Amener une ado moldue d’une quinzaine d’années dans cette ruelle n’avait pas été bien difficile. L’imperium restait l’un de mes sortilèges préférés et j’aimais beaucoup utiliser les gens comme des marionnettes… Cette jeune enfant en avait fait les frais, en commettant mon crime à ma place, avant que je ne me la tape et la liquide froidement, avec le célèbre avada qui valait son pesant d’or quand on souhaitait éliminer les gêneurs…

Je n’aurais pas dû, je le savais, mais la situation m’avait mené à avoir une certaine envie de violence, ce qui m’arrivait, je devais le reconnaître, tout de même plus ou moins régulièrement. A mon actif ce soir : deux morts et un viol sur mineure. On ne pouvait pas nier que je vivais ma crise de la cinquantaine à fond…
Seulement, sur le moment, je n’avais pas prévu que j’allais être vu, tout simplement parce que je n’avais pas pensé à vérifier et protéger mes arrières.

J’avais senti sa présence, et je m’étais dépêché de lancer le maléfice pour immobiliser ce témoin gênant. A coup sûr, une délation et je perdais tout. On ne pardonnait pas ce genre de comportement, surtout à l’heure actuelle où régnait la toute-puissance de l’innocence et de la magie blanche…


« Petrificus totalus ! » Mon sort atteignit la cible qui se retrouva couchée sur le sol froid et humide de la ruelle en pavés. Je m’avançai vers la silhouette tandis que l’excitation montait en moi à l’idée de pouvoir m’adonner à une petite séance de torture.
Et c’était là que je l’avais reconnue.
Putain… c’était bien ma veine, ça. Voilà que je tombais précisément sur la jeune femme que je devais rencontrer.
« C’est plutôt… fâcheux. »

Les circonstances ne m’aidaient pas vraiment. J’allais devoir trouver une solution, mais pour réfléchir au calme, je préférais emmener d’abord le corps immobilisé ailleurs, dans la ruelle où la demoiselle m’avait repéré.
Pour bien faire, il fallait qu’elle pût parler, mais pas crier. Il était donc nécessaire que je lève le sort de pétrification pour opter pour autre chose.


« Vous allez pouvoir parler… juste un instant de patience, je vous prie... » Je pointais ma baguette vers elle, pour lui lancer cette fois le sort Incarcerem, pour l’emprisonner, avant de lancer le sort de libération pour lever le Petrificus Totalus.

« Je suis sincèrement désolé, mais vous n’auriez pas dû voir ça…» Ne jamais paraître impoli avec une dame. Même quand vous vous apprêtez à la réduire à néant. C’était l’une de mes règles de base. « Personne d’autre ne vous entendra, ici. J’ai choisi un lieu parfaitement insonorisé par magie.  »

Je sentais le feu monter en moi. Un feu dévorant, des pulsions malsaines que je ne maîtrisais jamais totalement. Des envies de faire couler le sang, encore une fois… Comme si je n’avais pas eu ma dose un peu plus tôt, en déchirant littéralement la gamine… dans tous les sens du terme, si je puis dire.

J’approchai mon visage de celui de la chercheuse.
« C’est amusant que ce soit vous… je venais justement pour vous rencontrer. »

Mon ton était sobre, quoiqu’un peu narquois, sans doute, mais c’était mon rictus naissant qui voulait cela. Je ne pouvais pas rester de marbre, après tout…

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Anonymous
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INRP
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Sam 26 Oct - 17:40
Plenty in my brain
ft. William Ombrage Δ Poppy F. Tiberius.

Home sweet home, dit-on. Mais, encore faut-il y arriver, chez soi. La rousse avait passé la journée à passer d'un bureau du ministère à un autre, dans sa quête d'information sur la potion tue-loup, sur les brevets déposés par Belby lors de la conception, sur les notes que l'homme avait pris et mises sous scellés, et sur tout un tas d'autre affaires reliées aux potions et aux sortilèges, ainsi qu'à la recherche dans ces domaines. C'était bien beau d'être diplômée, mais encore fallait-il avoir des projets précis, à présent. Et des bonnes bases pour démarrer.

Se frottant le front, en quittant le Ministère, la dernière née des Tiberius décida de faire un bout de chemin à pied. Si ce n'était tout le chemin. Marcher l'aidait à trier ses pensées, et elle en avait grand besoin après cette folle journée. Le bruit de ses talons claquait contre les pavés sur le Chemin de Traverse, puis sur le plancher sale du Chaudron Baveur avant de résonner sur le bitume des rues moldues de Londres. Un petit vent frais se levait alors que le soleil disparaissait à l'horizon, et le petit chemisier de cachemire qu'elle portait sous sa longue veste sombre ne lui tenait pas bien chaud. Pas plus que la jupe en cuir qui s'arrêtait au-dessus de ses genoux, malgré les bas opaques qui couvraient ses jambes. Elle aurait peut-être dû garder la robe de sorcier par-dessus au lieu de la ranger dans son sac avec ses notes, même si ça risquait d'alerter les moldus.

Un soupir quitta ses lèvres, et elle serra la ceinture de sa veste autour de sa taille, comme pour empêcher la brise de rentrer entre les pans du manteau. Sa baguette était sagement rangé dans le holster sur son avant-bras droit, et rien en apparence ne permettait de dire que Poppy était une sorcière. Les rues défilaient, et ses pensées aussi. Sa crinière flottait dans son dos, et elle remettait régulièrement des mèches derrière ses oreilles quand une bourrasque de vent les faisaient voleter autour de sa tête.

Sa destination approchait à mesure que la nuit s'installait, et elle avait hâte de retrouver Imperatore pour jouer un peu avec lui avant de manger. Et de travailler encore, sans doute jusqu'à très tôt demain matin. C'était bien d'être indépendante, mais il ne fallait pas compter ses heures. Même si elle n'était pas dans le besoin financier, l'italienne aimait les choses bien faites. Et son travail lui tenait à cœur, alors elle mettait d'autant plus d'ardeur à le faire proprement.

Au détour d'une ruelle, elle se figea soudainement. Était-ce l'ombre d'un couple en train de s'envoyer en l'air qu'elle venait d'apercevoir ? Elle n'était pas prude, non. Mais, quand même ! En pleine rue, où n'importe qui peut vous voir ? Elle ne niait pas le facteur excitant de la possibilité d'être surpris, mais elle n'était pas certaine de vouloir l'expérimenter elle-même. Après avoir secoué la tête, chassant les pensées peu orthodoxes qui venaient se mêler à celles sur ses recherches, elle s'apprêtait à reprendre sa route quand un éclair vert trancha l'obscurité.

Un couinement inarticulé sortit sans doute de ses lèvres alors que son souffle se bloquait dans sa gorge. Par réflexe, elle voulu se coller contre le mur, faire comme si elle n'était pas là. Mais elle n'avait pas été assez rapide, et un éclair de lumière la frappa en plein torse. Elle jura mentalement alors que l'effet était immédiat, et qu'elle se sentit se raidir, mains le long du corps et jambes serrées, et tomber sur le sol. Son cœur s'était mis à battre la chamade, et ne semblait pas vouloir s'arrêter. Elle n'était pas une mauvaise sorcière, c'était certain. Mais elle n'avait jamais vraiment été prise dans ses duels ou dans des actions aussi soudaines. Elle se maudit de n'avoir pas été assez rapide, et elle aurait bien fermé les yeux si elle avait été en mesure de le faire.

Tout comme elle aurait bien écarquillé les yeux en voyant une silhouette s'approcher, et se pencher vers elle, si elle l'avait pu. La panique qui commençait à monter, cependant, reflua lors des paroles de l'homme. Facheux ? Songea-t-elle, dans l'impossibilité de l'exprimer à haute voix. Fâcheux ?! Je vais t'en montrer du fâcheux, moi, figlio di puttana ! Elle n'était pas très polie, dans sa tête. Mais le choc, la situation, ça méritait bien quelques insultes. Porca troia, fallait pas faire ça en pleine rue si tu voulais pas être vu... Maugréait-elle mentalement, jurant encore et encore, préférant nettement la colère à la panique. La colère échauffait ses sens et la focalisait sur une chose, alors que la panique lui faisait perdre ses moyens en imaginant tout ce qui pouvait lui arriver.

Les cordes s'étaient enroulées autour d'elles, bien serrées, aussi ne pouvait-elle pas beaucoup plus bouger que si le sortilège de pétrification était encore actif. Toutefois, elle avait l'opportunité de froncer les sourcils et de pincer les lèvres, à défaut de pouvoir saisir sa baguette pour lui montrer quelques maléfices que ses frères avaient adoré lui apprendre, plus jeune. « Un paio du palle. Vous tuer toujours des gens avant d'aller en rencontrer d'autres ? Interrogea-t-elle d'un ton plat, sans pouvoir empêcher ses jurons en italien. De même que son accent ressortait beaucoup plus, ce soir. » Elle fronça le nez en dardant ses prunelles claires dans celles de l'homme. « J'imagine que vous n'allez pas vous contenter de ma promesse de ne rien dire de ce que j'ai vu ce soir, ? Ajouta la rousse après une grande inspiration, cherchant malgré l'impossibilité physique de le faire à attraper sa baguette. »

Elle ne quittait pas le regard de l'homme, presque en défi, et elle finit par serrer les poings alors qu'elle n'arrivait pas à faire glisser sa baguette, fermement coincée dans le holster de son bras-droit, lui-même fermement plaqué contre son corps par les cordes enchantées. Elle avait une de ses envies de crier sa frustration -et sa peur qui flottait non loin, pour le moment submergée par sa colère- mais ça ne servirait à rien. A part la soulager, elle ne pourrait alerter personne, hélas. Elle avait totalement confiance dans l'aptitude qu'avait son agresseur à avoir isolé les lieux par magie. Alors elle souffla par le nez, désireuse d'entretenir les braises de sa rage pour ne pas céder à la panique. « Vous vouliez me rencontrer, donc ? Pour quelle raison ? Mettre l'Avada en bouteille ? Faire une décoction de Doloris ? Un parfum à base d'Imperium ? Je suis navrée, je ne fais pas encore cela. Repassez une prochaine fois, Stronzo. »
© GASMASK
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Anonymous
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INRP
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Dim 27 Oct - 9:48

Je n’avais rien à faire par ici, en fait. Certes, il aurait été très intéressant de rallier la chercheuse à notre Cause, mais, en soi, je n’avais, pour cela, aucunement besoin de laisser libre cours à mon envie frénétique de sang.
J’avais tellement apprécié mon idée de génie de manipuler cette petite adolescente blonde en lui ordonnant de commettre un meurtre bien sanglant. Elle avait tabassé le vieillard à grands coups de barre de fer, en visant la tête, encore et encore, jusqu’à ce que le crâne ressemble à de la marmelade. C’était terriblement jouissif pour moi, à point tel que j’avais eu l’envie irrésistible de baiser la fillette.
Ça, ce n’était pas vraiment dans mes habitudes, à vrai dire. Cette fille avait l’âge de mon fils et, très sincèrement, en temps normal, j’aurais abrégé ses souffrances rapidement… mais là, excité comme je l’étais, je n’avais suivi que mon instinct et non ma raison.
Et même si, théoriquement, à quinze ans, une fille était sexuellement majeure, je savais bien que je n’avais aucune bonne raison de commettre un tel acte. C’était comme si je retrouvais le bon vieux temps où, avec Rab et Rodo, on violait impunément tout ce qui était humain et qui bougeait encore au milieu de mares de sang… Après cela, l’avada était obligatoire pour être sûr que rien ne naisse de cet acte. Souvent, nous brûlions tout, ensuite, pour effacer toutes traces et tous fluides corporels, faisant cuire le charnier que nous laissions derrière nous. C’était une bonne vieille époque !

Ce soir, maintenant que je me retrouvais face à la chercheuse en potions et sortilèges, je tâchais de rester aussi serein que possible, sachant fort bien que rien ni personne ne pourrait justifier mes actes. Et, auprès du cadavre de la fillette, la jeune femme, désormais capable de parler, se mit à mélanger l’anglais et l’italien. Et, à sa question, je souris.


« Oh, non, ce n’est pas du tout une habitude. » Elle me fixait du regard, comme si ses yeux allaient être capables de me vriller pour me figer sur place. « Mais vous devez comprendre que je ne peux pas laisser vivre cette fille. Pas après ça. »

C’était presque un cadeau de ma part, au fond, de lui ôter la vie, puisqu’il y aurait forcément un grave traumatisme pour elle, si elle devait vivre avec le souvenir d’avoir été souillée comme ça. « C’est un acte de charité, vous comprenez, une fille de quinze qui devrait vivre avec ça, ce ne serait pas du meilleur goût. Et même sous imperium, j’imagine que le souvenir d’une union non désirée, ça laisse des traces. » Oui, en soi, c’était une faute de goût de ma part, mais voilà, j’avais tout arrangé, comme toujours.

Je ne pus retenir un petit rire en entendant la rouquine évoquer cette idée de promettre le silence.


« Non, effectivement, vous tombez juste. Je ne peux décemment pas vous laisser libre après tout cela. » Penchant la tête de côté, je la dévisageais, comme si je n’en avais rien à foutre de son regard plein de ressentiment. Ce qui, en réalité, était bel et bien le cas.

Même sans parler un mot d’italien, je pouvais aisément deviner que la jeune femme ne me criait pas des compliments. A vue de nez, c’était des insultes et des mots rageurs, mais ce genre de choses n’avait aucun effet pour moi. Mon amour propre ne subissait guère les affres de ces termes peu élogieux à mon égard.
Cela dit, les idées qu’elle avançait n’étaient pas dénuées de charmes et je trouvais cela plutôt sympathique.


« Avant d’en venir au fait, j’aimerais m’amuser un peu… » J’avançai la main pour prendre une mèche de ses cheveux et l’entortiller doucement autour de mes doigts. « Voyez-vous, miss Tiberius, j’ai un petit faible pour cette belle couleur… ça me donne des idées que j’ai un peu de mal à réfréner. » Je ne voulais pas paraître grossier, mais c’était un fait avéré.
Le roux, dans le sang, je trouvais que c’était une association très poétique… Cela faisait comme un dégradé de couleurs chaudes qui me semblait être au summum du bon goût. Et je ne parlais même pas de ce que cela pouvait éveiller au niveau de mon imagination et de mes envies.

Certes, je pouvais être un homme tout à fait correct, poli, gentleman et même attentif aux autres, mais pour ce faire, j’avais parfois besoin d’évacuer certaines choses dans la violence, le sang et autres fluides corporels. Certains de mes amis mangemorts disaient de moi que j’avais un côté psychopathe, à cause de cela, mais je savais bien que je me maîtrisais suffisamment longtemps pour ne pas être ce genre de personne. En tout cas, je ne pensais pas être un psychopathe, c’était aussi simple que cela.


« Vous ne manquez pas d’imagination, à ce que je vois…Vous allez peut-être même pouvoir deviner tout ce que j’ai en tête… » Petit jeu sadique, cela me plaisait bien. Jouer avec cette femme, ça allait faire ma soirée. « Dites-moi un peu, que pensez-vous que je puisse avoir envie de vous faire, en ce moment précis ?»

Oui, je jouais avec elle, ce n’était ni un secret ni une surprise. Je pouvais fort bien lui faire tout ce qu’elle allait énoncer… comme je pouvais également la laisser croire certaines choses et envisager une autre tournure pour les événements. J’aimais beaucoup laisser mes victimes dans l’incertitude face à ce qui les attendait, c’était une façon de faire qui stimulait leur imagination deux à trois fois plus rapidement et, entre nous, j’adorais vraiment les faire devenir complètement dingues en jouant ainsi avec leurs émotions. Cela me donnait un sentiment de puissance qui n’égalait aucun autre. Et ça m’excitait énormément, réveillant en moi des désirs enfouis que je ne laissais que rarement éclore au grand jour.
Ma femme n’appréciait déjà pas beaucoup les jeux de soumission et domination que je lui proposais, car pour elle, ce n’était pas une façon très saine de faire l’amour, mais elle comprenait que j’avais besoin de cela. Alors, elle n’avait rien contre le fait d’être un couple libre, des libertins, comme on disait dans ces cas-là.
Tant que je n’aimais qu’elle, Elianor se fichait pas mal de ce que je faisais et avec qui je le faisais. Je restais un bon mari tout en laissant libre cours à mes pulsions en dehors de notre vie conjugale. Un accord parfait qui nous permettait d’être heureux, en toute simplicité.

Je laissais tranquille la mèche de cheveux roux, puis je me redressais.
« Vous êtes bien installée ? » J’avais dans l’idée d’utiliser le cadavre de l’adolescente comme oreiller pour la rouquine, ou comme dossier, c’était selon.

En attendant, dans cette ruelle insonorisée, je fis apparaître de jolis bracelets et chaines en fonte, fixés directement au mur.
« Je vous promets de faire les choses proprement. Vous ne garderez presque pas de traces de tout ceci, miss Tiberius. »

Pour le moment, les cordes de mon sortilège suffisaient pour notre conversation, mais je n’avais évidemment pas l’intention d’en rester là. Et il me semblait que la demoiselle devait en être parfaitement consciente, vu l’expression rageuse qui illuminait ses traits depuis quelque temps déjà.
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INRP
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Dim 27 Oct - 20:16
Plenty in my brain
ft. William Ombrage Δ Poppy F. Tiberius.

Un tressaillement dans la mâchoire serrée de la rousse indiquait sa frustration, surtout quand il confirma ne pas pouvoir la laisser partir après ce qu'elle avait vu. Elle aurait essayé, au moins. Même si elle doutait que cette pensée la console beaucoup. Elle avait une assez bonne imagination, et les menaces contenues dans les paroles de l'homme étaient plus qu'à même de la laisser vagabonder, débridée, pour imaginer les pires scénarios. Elle eut même une pensée pour sa famille, songeant à ce qu'ils feraient si elle venait à disparaître, mais elle avait conscience que si tel était le cas, son agresseur ferait en sorte de maquiller l'affaire.

Un gémissement de frustration, de panique et de rage mêlée voulait sortir, mais elle le refréna en se mordant férocement la langue. Si fort qu'elle grimaça légèrement et que l'arrière-goût métallique du sang submergea ses papilles. Elle s'efforçait de rester droite, fière, alors même que la main qui jouait avec la boucle de ses cheveux la terrifiait. Non, pas de panique, il fallait se concentrer sur sa colère. Elle durcit son regard, mais l'impression de défi ne devait pas être totalement convaincante quand elle déglutit difficilement. Elle finit par fermer les yeux, quand il demanda ce qu'elle imaginait qu'il pourrait lui faire. Elle voulait chasser les horribles images de sa tête. Horribles, parce que c'était elle la victime. Horrible, parce que les pires tortures vues dans les films d'horreurs moldus prenaient vie dans son esprit, avec elle-même en actrice principale.

Toutefois, elle rouvrit les yeux peu après, déglutissant à nouveau, incertaine de pouvoir se concentrer sur sa colère avec ces images en tête. Mais elle pouvait toujours essayer. Et avec un effort immense, elle affecta un ton détaché. Sa voix était basse, et dure, mais l'effet désinvolte qu'elle cherchait n'était pas forcément là. « Je ne sais pas, je ne suis pas dans la tête des psychopathes, lâcha-t-elle simplement. Mais vous savez, j'imagine qu'il existe des serments, ou des contrats à signer pour ne révéler aucune information. Un serment inviolable ? Un serment comme celui des Langue-de-Plomb du Ministère ? On n'est pas forcément obligé de passer par d'autres options... » Elle détesta l'impression désespérée que devait donner ses paroles, mais elle ne pouvait rien y faire. Elle n'avait vraiment, vraiment, mais alors vraiment, pas envie d'être portée disparue sans laisser de traces, comme disent les moldus. Elle n'avait pas non plus envie de se faire torturer, à vrai dire.

« J'ai connu mieux, répondit-elle toutefois quand il s'enquit de son confort. Je ne donnerais même pas une étoile à cet établissement, ajoute-t-elle. » Ce n'était pas forcément la meilleure idée du monde qu'elle avait, de répondre comme cela. Mais elle faisait ce qu'elle pouvait pour ne pas se laisser gagner par la peur. Elle tremblait légèrement, à présent, mais espérait que ça passe inaperçu. « Oh, vous voulez dire que vous allez me soigner après m'avoir torturée ? Je pensais plutôt que vous maquilleriez mon décès. Parce qu'il n'y aura peut-être pas de marque physique, mais je serais toujours capable de me rappel- Merda ! S'interrompit-elle en jurant. » L'homme lui avait paru familier, mais elle ne s'était pas attardé sur ça plus tôt. Sauf qu'elle venait de se rappeler où elle l'avait déjà vu. C'était le big boss des Oubliators du Ministère. Ça n'augurait rien de bon pour la suite des événements. Mais... Peut-être ne serait-elle finalement pas morte, démembrée, privée de ses dents, avec ses empreintes brûlées, et donnée à nourrir aux cochons. « Vous savez, que vous soyez un psychopathe, ça ne me dérange pas, tant que vous ne me faites rien, je ne dirais rien... Je ne prends pas non plus vraiment de parti, en général, tant que ma famille n'est pas concernée, vous pourriez bien être un mangemort que ça ne me ferait ni chaud ni froid, tente-t-elle, désespérée, en ayant compris que, même si elle n'allait probablement pas mourir, elle avait quand même passer un sale moment. En plus, les chaînes ne s'accordent vraiment pas avec mon teint, ça serait un fashion faux-pas. »

La voix de Poppy n'était plus qu'un murmure, sa gorge étant trop serrée pour qu'elle parle plus fort. Elle avait lâché prise pour la colère, la réalisation de qui était son agresseur l'ayant trop perturbée. Il ne restait que la peur, et un soupçon d'attitude bravache. Parce qu'une Tiberius n'allait pas supplier, quand même. N'est-ce pas ?

Et puis, qui sait, ça pourrait peut-être mener à ce qu'elle ne soit pas torturée, et à ce que son esprit ne soit pas modifié. Ou ça pourrait complètement mener ça, en fait. Un violent frisson la parcourut à cette pensée. Ne pas être capable de se rappeler avoir été torturée ? Violée peut-être ? Et croiser son tortionnaire comme si de rien n'était, peut-être même être gentille avec lui, devenir son amie ? C'était vraiment, vraiment, une idée atroce.
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INRP
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Dim 27 Oct - 21:23

J’étais un peu salaud, j’en avais bien conscience, mais que voulez-vous, j’avais toujours aimé jouer avec les gens… Alors quand j’en avais l’occasion, je laissais mon imagination vagabonder au gré de ses envies, comme si elle était douée de sa propre conscience et que je n’étais que l’instrument… Et ça me faisait un bien fou.
Cette fille rousse, elle avait un petit quelque chose de très enivrant, pour ne pas dire bandant. Rien que ses cheveux comportaient plus d’intérêt que la fillette blonde qui gisait sur le sol. Et puis, la texture du cheveu était douce… j’aimais cela.
Je regardais son visage pâle, tandis que pouvaient se lire sur ses traits toutes sortes d’émotions par lesquelles la jeune femme devait être en train de passer. J’eus un rictus. A vrai dire, cela me plaisait bien d’inspirer autant d’émotions à une personne, ça avait quelque chose d’excitant. Même ce regard noir qu’elle me lançait, ça me donnait surtout envie de profiter d’elle. Je me sentais bien, en cet instant précis, la dominant sans la moindre difficulté… Et puis je ne pus retenir mon rire face à ses quelques paroles.


« Je pense que vous n’avez pas bien compris… » Je me penchais de nouveau vers elle, approchant ma bouche de son oreille. « J’ai juste envie de passer par ces autres options…»

Je ne pouvais pas être plus clair. Mais connaissant la jeune femme de réputation, je savais pertinemment qu’elle n’était ni idiote ni attardée. Elle allait très vite savoir où je voulais en venir. Et ça allait me changer, sans nul doute, de pouvoir faire tout cela avec une fille comme elle. Mais il était vrai que son idée du serment inviolable n’était pas mauvaise. J’y songerais pour une prochaine fois…

« J’aimerais vous faire découvrir des choses dont vous avez à peine idée… Miss Tiberius, vous devriez considérer cela comme un véritable honneur. » Bien sûr, une ruelle, ce n’était pas aussi pratique qu’un donjon, pour faire ce que j’avais en tête, mais je faisais avec ce que j’avais.

« Si cela peut vous faire plaisir, alors, oui, je peux vous soigner par après. » J’eus à nouveau un petit sourire, au moment où elle lâchait son juron en italien. « En fait, je peux tout aussi bien vous dire la vérité, si cela vous intéresse, mais je doute que vous puissiez voir précisément où je veux en venir. » Je fis courir ma main le long de sa cuisse, tandis que je m’apprêtais à lui montrer ma marque des ténèbres, en remontant ma manche gauche. « Je suis rompu à ce genre de petit jeu, vous n’arriverez à rien avec vos propos. Je n’ai pas besoin d’informations de votre part… Peut-être de votre savoir-faire, plus tard, mais pour l’instant, je voudrais tout simplement prendre mon pied.»

Et pour ça, je ne connaissais rien de mieux qu’un peu de torture, en bonne et due forme. J’aimais utiliser le Doloris, bien évidemment, mais parfois, certains sortilèges permettant de brûler et de couper me plaisaient aussi.
Quoi qu’il en soit, je pointais ma baguette vers le beau visage.


« Désolé pour ce fashion faux pas, dans ce cas, mais je préfère vous avoir debout, pour avoir plus de marge de manœuvre, vous voyez ?» Je sentais une vague de chaleur m’envahir, inondant mes entrailles de tout un tas de sensations. Mon corps anticipait déjà le plaisir que j’allais prendre, n’était-ce pas merveilleux ?
Il me suffit d’un petit Imperium pour contrôler la jeune femme. Alors, je pus la libérer des cordes pour lui attacher les poignets, en hauteur, la forçant à se tenir debout sur la pointe des pieds. Alors, je levais le sortilège impardonnable, car une victime qui n’offrait aucune résistance, cela ne m’intéressait pas.


« Vous permettez ? » A vrai dire, elle n’avait pas le choix, mais j’aimais prendre mon temps et tenir un semblant de conversation avec mes petits hobbys.
Je commençais à palper tout son corps, à la recherche de sa baguette. Car s’il y avait bien un objet que je devais subtiliser à tout prix si je voulais avoir la paix, c’était bien celui-ci. Au passage, je ne me gênais pas pour palper des parties de son corps qui ne cachaient assurément pas la moindre baguette mais qui me faisaient juste de l’œil.
Je finis par trouver le précieux instrument, que j’avais aperçu lorsque la manche du long manteau s’était un peu retroussée avec la position du bras. Je subtilisais donc la baguette que je rangeai dans une de mes poches.
« Vous n’en aurez pas besoin. »

Désarmée et vulnérable, elle était à présent une victime idéale, tout à fait comme je les aimais.
Du bout de ma baguette, je tirais doucement la ceinture de ce long manteau, pour en défaire le nœud plus facilement.
J’eus un nouveau sourire en voyant la petite jupe de cuir.
« Tiens, vous aimez le cuir ? Cela nous fait un point commun, miss Tiberius… »

C’était une matière qui était très connotée mais qui permettait d’imaginer beaucoup de choses. Petite jupe moulante… c’était tout à fait à mon goût et, de nouveau, cela éveillait mon appétit.
Je faisais trainer les choses volontairement, avec en tête le fameux adage « Plus c’est long, plus c’est bon », mais je finis par écarter ses cheveux sur le côté, pour ensuite ramener ma bouche près de son oreille, pointant ma baguette vers elle, et je murmurais directement :
« Endoloris. »

Ma voix s’était faite sensuelle, comme si je lui avais murmuré des mots d’amour, mais en réalité, je me délectais déjà, simplement, par avance de sa souffrance imminente… Et je savais que la regarder se tordre de douleur allait produire sur moi un effet grisant qui ne tarderait pas à se somatiser. J’avais envie de voir cette jolie rousse souffrir, juste pour le plaisir des yeux, parce qu’il n’y avait rien de plus beau qu’une jolie fille luttant pour sa survie dans la douleur, une jolie fille qui ne pouvait rien faire pour se tirer de là et qui, somme toute, ne pouvait que subir son sort, soumise à ma propre volonté.

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Anonymous
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INRP
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Jeu 31 Oct - 14:14
Plenty in my brain
ft. William Ombrage Δ Poppy F. Tiberius.

Poppy avait du mal à ravaler ses répliques acerbes. Mais la vue de la marque, sur l'avant-bras de l'homme, Ombrage se remémorait-elle, la paralysa. Non pas qu'en temps normal elle ait vraiment peur d'eux -selon elle, tant qu'ils la laissait en paix, elle s'en fichait- mais ce soir était autrement différent. Craignant que son cœur ne sorte de sa cage thoracique à force de battre aussi fort, aussi rapidement, elle se mordit férocement la langue pour étouffer un cri de panique. Encore une fois, le sang inonda ses papilles, et elle frémit. Elle était vraiment en face d'un psychopathe, selon elle. Et il n'y avait vraiment aucun moyen de s'en tirer. Pour l'instant.

L'Imperium la contrôla totalement. Le sortilège impardonnable la libéra, un instant, de ses peurs, le temps de se lever, et de se placer comme l'homme le voulait. Elle aimerait dire qu'elle luttait contre l'enchantement, mais à part quelques secondes avant qu'il ne le lève, son esprit était totalement subjugué. Et quand elle reprit conscience, quand elle reprit le contrôle de son esprit, de son corps, il était trop tard pour songer à s'échapper. Les chaines emprisonnaient ses poignets aussi sûrement que l'Impardonnable avait emprisonné son libre-arbitre. Et sa position aurait été des plus inconfortables si ça n'avait été pour ses chaussures à talons qui la forçaient déjà à être sur la pointe des pieds. S'estimant heureuse pour ce petit bonus, elle s'effraya elle-même.

La rousse ne s'embarrassa pas à répondre, à lui donner la permission qu'il demandait, puisqu'elle se doutait que ce n'était qu'une façade. En plus, elle n'était vraiment pas sûre de sa voix, et elle aurait détesté paraître faible avec un ton suppliant. Après tout, le chef des Oubliators le lui avait bien dit. Elle n'avait rien qui puisse le détourner de ses projets. Il voulait juste s'amuser. Prendre son pied, comme il l'avait si bien formulé. Alors elle serra les dents, faisant attention à ne pas se mordre la langue encore une fois, tandis qu'il portait les mains sur elle. Elle s'efforçait de maintenir un regard ferme, et furieux, vers Ombrage. Sans pouvoir empêcher la frayeur de s'y lire. Sans pouvoir s'empêcher de tressaillir à chaque fois qu'il s'attardait un peu trop sur un endroit où, clairement, sa baguette n'était pas cachée. Elle ne put pas non plus empêcher un petit cri étranglé quitter sa gorge alors qu'il repérait l'instrument et qu'il le subtilisait. Sans sa baguette, elle était vulnérable. Pas plus forte qu'une simple moldue. Elle était à sa merci, et elle avait même l'impression d'être violée alors qu'il attrapait le bout de bois pour le ranger sur lui.

« Si j'avais su, commença-t-elle à murmurer, après sa remarque sur sa jupe en cuir -sa préférée !-, mais sa voix s'étrangla dans sa gorge alors que la voix de son agresseur murmurait un autre sortilège impardonnable. » Elle crut que son coeur s'était arrêté, sur le moment, avant que tout son corps ne se cabre, parcourut d'une douleur intolérable. Comme si des milliers de petites aiguilles chauffées à blancs transperçaient ses muscles, ses nerfs, sa chair. Elle hurla, sûrement, car la souffrance était intolérable. Elle poussait contre le mur avec un pied, comme pour espérer s'éloigner. Elle tirait sur ses poignets enchaînés, ne réussissant qu'à meurtrir sa chair. Arquée, puis au contraire essayant de se rouler en boule, se contorsionnant comme elle le pouvait pour espérer se soustraire à cette torture, Poppy criait à s'en éclater les cordes vocales. Jamais elle n'avait expérimenté une telle souffrance. Jamais elle n'avait souhaité la délivrance de la mort pour ne plus la ressentir.

Elle avait l'impression que ça durait des heures. Des jours. Elle avait l'impression de devenir folle. Une pensée incongrue réussi à se frayer un chemin dans son esprit, songeant aux potions pour contrer les effets de l'exposition au Doloris qu'elle avait en stock chez elle, avant de se disperser, avant que la torture de l'Impardonnable n'envahisse à nouveau pleinement son esprit. Son corps.

Quand enfin ça s'arrêta, elle haletait. Ses yeux s'étaient révulsés, et la douleur dans ses nerfs -optiques ou pas- était encore fraîche. Non, brûlante. Tout son corps tremblait. Elle remarqua qu'elle pleurait, quand une petite brise souffla dans la ruelle. Tout son être semblait parcourut de spasme, comme une de ses maladies moldues dont elle avait oublié le nom. Rien que penser lui faisait mal, en fait. Ravalant un sanglot, elle se rendit compte qu'elle s'était encore mordue la langue. La lèvre aussi. Sans doute dans une vaine tentative de ne pas crier. Sa gorge lui faisait mal. Le simple fait de vouloir relever la tête semblait un effort surhumain. « Moi qui... Qui pensait que les mangemorts... Avait un but autrement p-plus noble... Que d-de simplement t-torturer... D'innocentes s-sorcières... Souffla-t-elle d'une voix brisée, à peine audible, chevrotante. » Oh, c'était vraiment une mauvaise idée de vouloir provoquer quelqu'un qui venait juste de la soumettre à deux -oui, deux !- sortilèges impardonnables. A quelqu'un qui lui avait pris sa baguette, et qui la maintenait attachée dans une ruelle d'où ses cris ne sortaient pas. A quelqu'un qui pouvait jouer avec sa mémoire, qui pouvait même la rendre aussi inutile qu'un légume sur un lit d'hôpital avec ces charmes de modifications de mémoire. Ou avec le sortilège Doloris maintenu plus que quelques minutes.

Mais, à vrai dire, elle préférait encore ça que de se retrouver à supplier. Tout en sachant que ça se terminerait sûrement comme ça.
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Jeu 31 Oct - 18:43

Ce que j’aimais par-dessus tout, dans les petits jeux comme celui-ci, c’était que l’autre était à ma merci. Je pouvais en faire ce que je voulais et quand je le voulais. C’était ma chose, mon objet… Réifier une personne, c’était avoir tout pouvoir sur elle. Et ça, c’était le meilleur moyen pour moi de m’amuser vraiment.
Je ne voulais pas spécialement blesser la jolie rousse, non, mais la voir se tordre de douleur, voir ses traits se déformer sous les effets de ma baguette, la regarder alors qu’elle est au bord du gouffre… Tout ça m’excitait. Tout comme les frémissements qui lui parcouraient le corps. Cette fille était terriblement sexy lorsqu’elle était en proie à mes petits jeux.

Ma petite marionnette du jour était voluptueuse, sous mon Imperium, je la vis ondoyer comme une sirène, sous le seul effet de ma volonté. Et quand ses poignets furent enserrés par la fonte froide de mes chaînes, je dus serrer le poing et penser à quelque chose d’un peu moins érotique, pour ne pas me retrouver à l’étroit dans mon pantalon. J’avais tout le loisir de mater, de toucher, de goûter, même, et je me faisais violence pour ne pas céder trop rapidement à la tentation, afin de faire durer le plaisir sybaritique qui m’animait.
Si je ne devais me focaliser que sur le regard de Poppy Tiberius, en cet instant, précis, j’aurais eu l’impression d’être encore un pire salaud que ce que j’étais réellement. Sous mes mains, sentir les tressaillements et les frémissements, cela ne faisait qu’alimenter mon aphrodisiaque euphorie.

Quant au Doloris… ce petit bijou de sortilège impardonnable me faisait encore et toujours cet effet. La jeune femme au corps tendu par les chaînes se tortillait en tous sens, comme si cela allait faire s’arrêter net mon sort… mais j’aimais beaucoup trop regarder la scène pour tout arrêter aussi vite. J’étais conscient de ne pas pouvoir faire durer cela bien longtemps, mais deux minutes étaient amplement suffisantes pour affaiblir une victime ayant quelques résistances.
Deux minutes de pure beauté… le spectacle auquel j’assistais me remplissait littéralement d’allégresse. On sous-estime bien trop les effets de la douce torture. J’aurais pu lui bander les yeux, mais son regard, tantôt fiévreux, tantôt rageur, ne me laissait pas indifférent.
Je savais bien que mon admiration pour la souffrance n’était pas le genre de loisirs à pratiquer n’importe où, n’importe comment ou avec n’importe qui. Et si j’avais jeté mon dévolu sur la jeune rousse ce soir, c’était un peu par hasard, au départ. Mais quoi qu’il en soit, la regarder me procurait une sacrée émotion, que je ne pourrais bientôt plus dissimuler.

Je finis par faire cesser le Doloris, parce que je ne voulais pas que la demoiselle perdît complètement la tête ni qu’elle ne fût plus en état de continuer notre petit jeu.
Je la laissai tranquille quelques secondes, la laissant récupérer un peu, puis elle parla, d’une voix légèrement différente de celle employée plus tôt. Et je lui pris le menton dans la main, pour qu’elle me regarde.


« Je ne suis pas ici en tant que mangemort, miss Tiberius. » Ses paroles ne m’atteignaient pas vraiment. Certes, elle avait raison dans le fond, mais cela ne correspondait pas tout à fait à ce qui m’animait ce soir. « Je ne suis qu’un homme en quête de plaisir. »

Et la voir comme ça, le visage bouffi par les larmes, les lèvres gonflées d’avoir été mordues, ça avait un petit quelque chose de poétique. Oui, c’était le mot juste, esthétiquement, une femme attachée, le corps tendu, fébrile, le visage baigné de larmes… c’était une véritable œuvre d’art, dont j’étais le créateur.
Magnifique scène, magnifique moment…
Je vins me placer contre la jeune femme, me collant à son corps pour mieux atteindre son oreille.
« Qu’est-ce que je vais faire de vous, à présent ? »

Faire semblant d’être hésitant, alors que je savais très bien ce que j’avais envie de lui faire, ce n’était qu’un peu d’épices sur le plat que constituait cette jeune femme. Elle devait bien sentir que je n’étais pas insensible à tout cela, et commettre un deuxième viol sur la soirée n’était pas une idée déplaisante. Et puis, avec mon don de métamorphomage, j’avais depuis longtemps appris à utiliser mon membre avec excellence : il n’était pas une seule partie du corps humain dans laquelle il ne s’introduisait. Certes, dit comme cela, c’était un peu cavalier, aussi préférais-je garder ce genre de pensées pour moi.

« Miss Tiberius, je pense que je ne vais pas pouvoir n’être que spectateur… » Et puis, que serait un simple petit viol de rien du tout après un Doloris ? Franchement, je lui faisais vraiment une fleur en cet instant. Elle avait le choix entre ma baguette ou ma queue. Même si son avis m’importait bien peu, en toute honnêteté. A mes yeux, qu’elle soit torturée plus longuement, c’était à mon goût, ça allait continuer à m’exciter et, à un moment, je ne pourrais juste plus tenir, il me faudra tout simplement passer à l’action… Quant au sexe… eh bien, si elle acceptait, cela faisait d’elle une partenaire consentante, ce qui était un peu moins excitant, mais la rousseur de ses cheveux, sa peau claire, sa jupe de cuir et sa jeunesse auraient tôt fait de me convaincre.

L’une de mes mains se perdit de nouveau sur ses cuisses, sous sa jupe.
« Vous m’avez mis en appétit, miss… »
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Lun 11 Nov - 16:25
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ft. William Ombrage Δ Poppy F. Tiberius.

La respiration sifflante, Poppy laissa l'homme lui redresser la tête, n'ayant pas la force de résister. Même son regard, qui se voulait revanchard, devait manquer de force. Les larmes n'aidaient pas à paraître menaçante, à vrai dire. Un frisson désagréable courut le long de son échine, alors qu'il avouait n'être pas là pour les mangemorts. Tant mieux, d'un côté. La rousse ne voulait certainement pas se retrouvée visée par des terroristes. Mais le genre de plaisir qu'il recherchait, ce n'était pas non plus à son avantage, apparemment. Une grimace déforma ses traits à la pensée de ce qu'il pourrait faire. De ce qui allait lui arriver, fort probablement, puisqu'elle n'avait aucun moyen de filer d'ici. De se soustraire à ces chaînes qui mordaient la chair tendre de ses poignets. A ce corps qui se plaquait contre elle, et dont elle sentait parfaitement l'excitation contre ses hanches.

Un nouveau frisson la parcourut. Ou bien c'était un autre spasme, un vestige du sortilège Doloris. Quoiqu'il en soit, ce n'était rien d'agréable. Ses muscles brûlaient, ses nerfs étaient encore si sensible, c'était une vraie torture après la torture. La dernière née des Tiberius ferma les yeux alors qu'Ombrage chuchotait à son oreille. Sans vraiment pouvoir retenir ses mots, elle souffla : « Me laisser vous... Trouver un médicomage ? Pour aider... Vos troubles... Mentaux... » Elle parvint même à lâcher un petit rire sans joie, cassé, d'autodérision. De cynisme peut-être bien. « Je ne suis pas... Certaine que vous soyez... Tout à fait sain d'esprit... Après tout. » Elle se mordit la langue, fort, une nouvelle fois, amenant des larmes à noyer son regard de plus belle. Le goût du sang devenait un peut trop familier à son goût, mais il fallait vraiment qu'elle apprenne à retenir ses piques. Elle n'était pas vraiment en position de faire la maline hélas.

Reniflant légèrement, elle tenta de carrer les épaules, de redresser la tête et de se coller au mur pour toiser le chef des Oubliators. Elle essayait de paraître plus sûre d'elle qu'elle ne l'était en réalité. De ne pas penser à ce qui risquait certainement d'arriver par la suite. Sans vraiment réfléchir, d'ailleurs, la rousse agit rapidement -stupidement !- alors qu'il passait une main sous sa jupe, que ses doigts jouaient avec la dentelle de ses bas. Elle appuya tout son poids sur une seule jambe, enroulant l'autre autour de l'une des jambes du mangemort, et elle appuya férocement son talon aiguille sur le pied. Si elle pouvait l'atteindre, bien sûr. Sinon, elle prenait avec joie n'importe quelle surface de son agresseur qu'elle pouvait atteindre. « Vous aimez infliger... la douleur. Mais est-ce que... Vous aimez la ressentir ? Marmonna-t-elle, avant de s'auto-enguirlander pour un tel acte stupide. »

Un nouveau spasme parcourut son corps, et elle perdit presque l'équilibre, mais elle essaya de ne pas perdre la face. « Vous me voyez flattée de votre intérêt, commença-t-elle, s'interrompant juste pour s'éclaircir la voix, mais je ne suis pas vraiment dans le même état d'esprit, actuellement. [i]Fanculo... Per piecere, termina-t-elle en fronçant les sourcils. » Elle n'était pas souvent vulgaire, mais elle n'était pas non plus souvent torturée. Au moins avait-elle ajouté une formule de politesse. Par désespoir, sans aucun doute. Ou en espérant qu'il cherche une autre victime. Elle ne savait pas ce qui était le pire entre imaginer -et sûrement subir- ce qui allait se passer ce soir, ou de se réveiller le lendemain sans aucun souvenir de ces sévices. Elle n'arrivait vraiment pas à se décider. Et, de manière incongrue, une pensée traversa son esprit. Ou peut-être l'a-t-elle pensé tout haut ? « Je suis bien contente d'être sous potion contraceptive... »

Elle secoua la tête, comme pour clarifier son esprit, essayant de rester droite, de ne pas vaciller, de ne pas faire tinter les chaînes contre le mur. Essayant de rester digne, de ne pas craindre les représailles, ou la suite de la soirée. Essayant de fuir son corps, peut-être, sachant que fuir ses entraves se révélait être impossible actuellement. Essayant d'ignorer les spasmes de ses muscles torturés. Les signaux de douleur que lui renvoyaient ses nerfs. D'ignorer la protubérance masculine du corps de son agresseur.

Sans grand succès.

Poppy déglutit difficilement, tremblant à nouveau contre le mur.
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Lun 11 Nov - 17:51
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Lun 11 Nov - 21:03
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