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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages


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Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi ∞ Théoly VI :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Théo Greengrass
Théo Greengrass
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Dim 18 Aoû - 21:46
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
ft Sely
Vraiment cette journée était catastrophique. Se retrouver à l’hôpital Sainte Mangouste, il avait l’impression d’être revenu en arrière. Voir les gens courir partout, baguette à la main dans l’espoir de venir en aide à des gens blessés. Et lui, il ne servait pas à grand-chose, premièrement parce qu’il était incapable de faire de la magie mais surtout parce que pour une fois il avait été là en tant que visiteur. Tout d’abord, Théo passa quelques minutes à discuter avec sa mère, ne cherchant même pas à ronchonner à l’évocation de son merveilleux surnom. Il faut dire qu’il avait tout un tas de truc à penser et c’était bien la dernière chose qui l’intéressait que de lui rappeler son prénom. Et puis soyons franc, elle était inquiète pour lui, il n’était pas gosse indigne au point de l’envoyer bouler à ce moment-là, quand bien même c’était un peu tendu chez les Greengrass depuis avril. Aujourd’hui ça avait même été encore plus surprenant puisque la génération suivante avait même réussi à se prendre la tête. Tout ça pour que dans les dix secondes qui avaient suivi, être mort de trouille à l’idée qu’il lui arrive quelque chose. Peur qui s’était révélé n’être pas loin de la réalité puisqu’elle avait fini avec une balle dans le ventre. A côté, Théo avait l’impression qu’être privé de pouvoir c’était une chose bien plus facile à gérer, même si c’était un peu douloureux quand il fronçait les sourcils. Ce qui, merci, n’était pas dû au bracelet peu tendance qu’il avait au bras mais bien aux coups qu’il avait pris.
D’ailleurs, à force d’entendre tu as quand même une sale tronche… Chose étonnante tien puisqu’il venait d’assister complètement impuissant à une attaque sur des adolescents, qu’il s’était retrouvé là uniquement parce qu’il avait voulu parler à sa sœur avant de se rendre au ministère. Et quand il regardait les autres, Théo ne trouvait pas qu’il avait une tronche pire que celle des autres… mais les mamans, c’est les mamans, donc il avait pris la potion avant d’aller voir sa sœur.

Une fois cette discussion oh combien intéressante – mais pas trop parce qu’on sait pas du tout ce qui s’est passé – Théo partit à la recherche de Sélénya. Clairement, elle faisait toute fragile dans cet endroit, abattu même. Il la rejoignit donc, n’ayant envie d’être nulle part d’autre qu’avec elle. Cette fois ci contrairement à quelques heures auparavant, il ne l’attrapa pas par surprise, il faut dire que cette fois ci elle n’était pas en danger, terrifiée, sûrement mais pas en danger. Il se glissa donc tout proche d’elle, ne craignant pas spécialement que leurs regards les trahissent, oui l’affection se lisait sûrement dans leurs regards mais ils venaient d’échapper à une situation pour le moins inédite alors ça ne paraissait pas si étrange que ça. Assis sur un banc à côté de sa camarade, sa main étant allée retrouver, tout naturellement celle de Sélénya, Théo restait pour le moins silencieux, ayant besoin de faire redescendre la pression. Puis, à force de regarder les personnes passer devant eux, soit en marchant semblant un peu perdu, le poids de la catastrophe sur les épaules, soit en courant, comme pour rejoindre amis, famille, le sorcier posa son regard sur celui de Sélénya, hésitant quelques secondes parce que ce n’était pas évident de lui demander ça, que quelque part, il avait peur que de son côté, elle veuille retourner chez elle, avec ses parents, sa fratrie. « Est-ce que ça te dérangerait de passer la soirée avec moi ? » Il laissa quelques secondes de silences, comme s’il lui laissait le temps de réfléchir à la question, mais repris la parole tout doucement « J’ai pas envie de rester tout seul. Bien sûr je comprendrais si tu voulais aller chez tes parents mais j’ai… » Il n’arriva pas à terminer sa phrase, comment la terminer : besoin de toi, envie d’être avec toi. Dans les deux cas, autant seul avec elle, il aurait pu lui dire, autant dans un lieu public, même si les gens ne semblaient pas vraiment faire attention à eux. On ne savait jamais.

Après avoir eu sa réponse, un soupir de soulagement s’échappa de ses lèvres, sûrement que si elle avait refusé, il serait resté là, retournant dans la chambre d’Alcyone et aurait maudit à coup sûr tous les potes de la demoiselle qui n’avait même pas été en mesure de la protéger. Même si, la véritable personne à qui il en voulait, c’était lui-même pour lui avoir demandé de prendre une potion. Quoi qu’il en soit, passer la fin de la journée avec Sélénya lui faisait plaisir, alors certes beaucoup moins que les autres fois où ils avaient passé du temps ensemble, parce que l’ambiance était beaucoup moins joyeuse, mais tout de même, il ne pouvait s’empêcher de se réjouir de la ramener chez lui. Enfin pour ça, il fallait d’abord rentrer et parce que c’était un réflexe, qu’il faisait ça depuis plus de dix ans, il tenta de transplaner.

Tout d’abord il y eut l’incompréhension total, à quel moment il n’était plus capable de transplaner, il avait vécu des choses au moins aussi dangereuses qu’aujourd’hui et il n’avait jamais eu le moindre mal à transplaner par la suite. Il cligna des yeux, à quel moment avoir peur pour Sélénya ça l’empêchait de transplaner, non mais c’est la meilleure ça. Ce ne fut qu’en voyant l’éclat de couleur métallique sur son bras qu’il se souvint et se raidit instinctivement. Il était dépendant des autres… il ne pourrait pas se nettoyer d’un coup de baguette magique pour retirer les traces de sang, alors oui il en avait eu conscience dès le début de plus pouvoir faire de magie mais en avoir conscience c’est différent de devoir vivre avec et en l’espace d’une demi-seconde ça assombrit considérablement son humeur. Il eut beau essayer d’être le plus souriant possible en se levant, il suffit qu’il ouvre la bouche pour que clairement, ça devienne une évidence, il était grognon « Viens, on va chercher quelqu’un pour nous faire transplaner » Alors oui, il aurait pu demander à sa mère mais elle allait sûrement s’imaginer des choses – à juste titre – s’il lui demandait de les emmener Sélénya et lui. Il trouva donc un ancien collègue qui accepta de faire la navette pour lui.

Une fois chez lui, il ne rentra pas tout de suite, attendant prudent, que leur taxi gratuit ait de nouveau transplané pour finalement ouvrir et laisser passer Sélénya devant lui – on ne se refait pas après tout. Une fois à l’intérieur, après avoir fermé la porte derrière lui il poussa un soupir mélange de frustration et de soulagement. Puis, il posa un regard sur Sélénya à quelques pas de lui. Distance qu’il franchit en un rien de temps pour venir attraper la demoiselle par la taille et plaquer ses lèvres sur les siennes. Ce n’était pas réellement par envie, enfin il ne faut pas exagérer il y avait toujours de l’envie, là n’est pas le sujet. C’était plus un besoin, celui de la sentir contre lui, de se sentir vivant après avoir craint leurs derniers instants arrivés. Sauf que vite, très vite même, ses lèvres le brûlèrent et ce n’était clairement pas dû à l’excitation parce que sinon bordel que l’excitation c’était douloureux. Pour autant, il n’arrêta pas le baiser, le prolongeant jusqu’à ce qu’ils soient tous les deux à bout de souffle. Il n’avait pas envie de s’écarter, pas envie de la lâcher, ne serait ce qu’une seconde, comme s’il craignait qu’elle ne disparaisse s’il partait se soigner. Du coup il attendait de récupérer assez de souffle pour l’embrasser de nouveau.
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Sélénya Macmillan
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Dim 18 Aoû - 23:20
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
Théoly VI

« mai 2019»
Le regard perdu dans le vide de sainte-mangouste, j’étais assise sur l’un des bancs attendant de savoir ce qui m’attendait pour la suite. De l’extérieur je pouvais paraître calme, perdu même… Mais de l’intérieur j’étais juste dévastée par tout ce qui venait de se passer. Je ne pouvais même pas essayer de ne pas y penser, les images défilaient sous mes yeux, je revoyais l’attaque se rejouer encore et encore… J’entendais de nouveau les détonations, je voyais encore et encore les corps tomber sous leur impact… Je revoyais mon camarade mourir sous mes yeux à chaque instant, je revoyais ces regards fous de ces moldus qui avait attaqué notre monde par pure monstruosité… Je pouvais sentir l’odeur du sang et je savais pourquoi, je n’avais pas encore pu me nettoyer, mes vêtements en avaient été imbibés, le sang avait également séché sur mes mains, mon visage, partout où je pouvais en avoir… Je ne cherchais même pas à me regarder dans un miroir. Oh non je n’étais pas calme, j’étais très loin d’être calme… Mais je ne pouvais pas exploser, pas ici, pas maintenant… Je devais être forte encore un peu, maintenir le cap plus ou moins et ne pas laisser mes démons m’engouffrer totalement. J’avais été voir la liste des admis à Sainte-Mangouste, j’avais été soulagée de ne pas y voir le nom d’Elise dessus. Soulagée de ne voir aucun nom de mes amis d’ailleurs, sauf Alcyone…  

C’était pour cela que nous étions-là d’ailleurs. Pour elle. Pour que Théo puisse savoir comment est-ce qu’elle allait. N’étant pas de la famille, je ne pouvais pas la voir, j’attendais donc sur ce fameux banc. Sans bouger, regardant le mur sans savoir depuis combien de temps… Je ne sursautais pas à l’instant où Théo s’installait à côté de moi, mais j’eus un mouvement de recul tout de même, très léger avant de comprendre qu’il s’agissait de lui et que je n’étais pas en danger. Ma main accueillait la sienne avec plaisir et je serrais cette dernière comme un naufragé s’accrochant à sa bouée. J’avais tant besoin de lui. J’avais l’impression que chaque fois que je commençais à me remettre de quelque chose, un autre drame survenait… Aucun de nous deux ne disaient quoique ce soit pendant un moment, pourtant nous étions connectés, chacun conscient des horreurs qui s’étaient déroulés aujourd’hui, chacun conscient qu’ils avaient de la chance d’être en un seul morceau à présent et ensemble, j’avais tellement eu peur pour lui… A son regard, je savais qu’il hésitait et me demandais à propos de quoi avant d’entendre sa question. Lisait-il dans mes pensées ? Savait-il combien il me serait difficile de le quitter la si je devais rentrer chez moi ? Certes, j’avais envie de voir ma famille, de savoir qu’ils allaient bien, mais savoir déjà qu’ils n’étaient pas sur la liste était assez encourageant et je n’étais pas prête à m’éloigner de Théo pour le moment. Mais je n’avais pas le temps de répondre à sa question que sa seconde phrase venait me surprendre. Ce n’était pas le fait qu’il ne veuille pas être seul qui me surprenais, mais plutôt le fait que c’était sans doute la première fois qu’il me laissait voir une faille chez lui.

« Mes parents vont bien. Bien sûr que je veux rester avec toi. » Murmurais-je alors avec ce besoin de l’embrasser, mais je ne le pouvais pas, je me contentais de serrer un peu plus ses doigts dans les miens. Il n’avait pas besoin de finir sa phrase pour que je la comprenne et mon regard n’était pas en reste, moi aussi j’avais besoin de lui. Moi aussi j’avais besoin de me retrouver seule avec lui, de le sentir me serrer dans ses bras et tenter d’oublier ce qui venait de se passer même si cela me semblait impossible… J’avais du mal à réaliser que j’allais enfin voir sa maison, je n’arrivais pas à m’en réjouir totalement non plus, j’aurais aimé que ce soit dans un autre contexte que celui-ci, mais j’étais déjà soulagée de pouvoir rester avec lui. Privé de nos pouvoirs à cause de ce fichu bracelet, voilà à quoi servait ces trucs que les moldus avaient réussi à nous mettre au bras, ils nous étaient alors impossible de transplaner nous-même. J’étais inquiète que quelqu’un nous aide, j’avais peur que la personne trouve cela étrange de m’emmener chez Théo, mais apparemment il ne se posait même pas de question… Ses traits étaient tirés signe que la journée avait été rude pour lui aussi… Si bien qu’il ne devait même pas faire de lien et puis… Théo était de toute façon un ami de la famille, ce n’était pas si étonnant qu’il veille sur moi.

Le voyage fût rapide et une fois que nous avions remercié l’ancien collègue de Théo et qu’il fût reparti, nous entrions dans sa maison. En temps normal, j’aurais été curieuse de tout, j’aurais regardé partout autour de moi. Là j’avais du mal à réaliser, les événements d’aujourd’hui m’empêchait de profiter et de savourer ce moment, pourtant j’étais là, chez lui, chez Théo. Je n’eus pas le temps de me poser plus de question que cela que je sentis alors des bras agripper ma taille et des lèvres se plaquer contre les miennes. Ma bouche s’ouvrait instinctivement tandis que j’étais mue par ce même besoin de l’avoir contre moi. Je répondais à son baiser, je crois même sentir un léger goût de sang dans ma bouche, mais le besoin de le sentir contre moi se faisait plus fort que le reste. Mes mains tremblantes s’accrochaient à sa chemise, plus il m’embrassait et plus je sentais la pression redescendre, je ressentais la sensation d’être en sécurité m’envahir, je sentais ce besoin d’être forte s’effondrer en m’abandonnant dans ses bras et alors que je n’avais quasiment plus de souffle, un sanglot s’échappait de ma bouche, tremblante, je n’avais aucun moyen de contenir le flot de larme qui s’échappait alors de mes yeux. Je quittais alors ses lèvres légèrement honteuse en baissant la tête afin de fuir son regard.

« Pardon. » Murmurais-je dans un souffle tandis que je posais ma joue contre son épaule. J’avais tout maintenu en moi jusqu’ici et mes barrières venaient de céder. Je relâchais tout d’un coup, toute la pression que je retenais depuis des heures, c’était le contre coup… Et j’avais l’impression que jamais je ne pourrais m’arrêter de pleurer… Pourtant il le fallait… « Ça va passer… » Je ne sais pas qui j’essayais de rassurer, lui, moi… Mais j’avais vécu beaucoup trop de chose en une seule journée, beaucoup trop que ce que mon esprit pouvait supporter…

(c) DΛNDELION






☽☽ Aujourd'hui mon coeur est un phare qui éclaire l'obscurité et je l'allumerai pour toi je ne l'éteindrai jamais ☾☾

(c) champi




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Théo Greengrass
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Lun 19 Aoû - 19:00
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
ft Sely
Comme bien souvent lorsqu’il s’agissait de Sélénya, elle avait réagi à la présence, intrusive d’une personne s’installant à côté d’elle, en ayant un mouvement de recul. Encore que, aujourd’hui il était léger et ce n’était ni dû à la présence de Théo, ni dû aux améliorations qu’elle aurait pu faire. Non, c’était surtout une bonne grosse fatigue de la part de la jeune fille. Malgré tout, elle ne se déroba pas lorsqu’il glissa sa main dans la sienne. Heureusement d’ailleurs parce qu’il en avait réellement besoin pour être serein, pour se raccrocher à une présence amicale et essayer tant bien que mal d’effacer de son esprit qu’Alcyone allait mal, parce qu’il n’avait pas tenté de la retrouver, essayant, tant bien que mal d’aider Sélénya. Le résultat n’était pas celui escompté, elle était couverte de sang, pas le sien bien sûr mais c’était malgré tout quelque chose qu’il aurait préféré ne jamais voir sur Sélénya.
Il voulait s’éloigner, l’éloigner aussi au passage, de toute cette agitation, qu’ils puissent se reposer, parce qu’ils en avaient besoin. Elle le regardait, ce qui le poussa à demander avant qu’elle n’ait une lueur différente, la surprise ? dans le regard. Ça voulait dire quoi au juste ? Elle était surprise qu’il veuille être avec elle ? Pourquoi douter à ce point de lui et de ses sentiments ? S’il n’avait pas la réponse à cette question, au moins, elle répondit par la positive à son autre question et c’était le principal. Il lisait à travers son regard qu’elle aussi avait besoin de s’éloigner de tout ça et probablement de sa présence à lui. Il ne prétendrait pas être la personne la plus rassurante aujourd’hui mais il serait présent pour elle et s’isoler un peu, c’est tout ce dont il avait besoin. Ses parents allaient bien, bonne nouvelle, il esquissa un sourire bien que comprenant clairement le sous-entendu, si ça n’avait pas été le cas, il aurait eu un refus.

Trouver une personne pour les emmener ne fut pas bien compliqué et le transplanage ne durait pas longtemps, la personne perdait quoi une minute, deux aller puisqu’il fallait demander avant. L’instant d’après, ils étaient tranquilles. Personne excepté le sorcier ne savait qu’ils seraient là, personne ne viendrait donc ici pour parler à l’un ou l’autre, ce qui était une très bonne chose parce que Théo n’était pas certain d’avoir envie de converser avec quelqu’un, sauf Sélénya, bien entendu. Encore que, parler ne fut pas sa priorité, il voulait ses lèvres. C’était un besoin plus fort que tout le reste, néanmoins, Sélénya était partante, ses lèvres s’entrouvrirent afin de laisser libre accès à la langue de Théo, ce dernier ne se faisant d’ailleurs pas prier. Il sentit qu’elle l’agrippait de son côté comme si elle avait peur de s’écrouler, oh clairement, elle n’avait pas à s’en faire, il ne la lâcherait pas.

L’électrochoc et le retour à la réalité fut extrêmement brutal pour Théo. Alors qu’il voulait plus, qu’il avait besoin de plus, la ré action de Sélénya fut aux antipodes de sa volonté à lui. Un frisson glacer s’insinua en lui tandis qu’il la regardait fuir ses lèvres, puis son regard, les larmes faisant briller ses joues et le pire dans tout cela c’était qu’elle s’excusait. S’il s’attendait à ce qu’elle s’écarte de lui, la réalité fut tout autre, elle restait contre lui, s’appuyant doucement sur son épaule. Pendant quelques secondes, cette peur sournoise dû à la différence d’âge, à cette peur immense qui ne le quittait jamais qu’elle se rende compte que ce n’était pas sain pour elle cette relation, emplit son esprit, son cœur se serrant douloureusement à cette idée. Il parvint à se rassurer tout seul en se disant que si c’était le cas, elle se serait écartée et ne resterait pas contre lui. C’était plutôt le contrecoup de cette journée de merde qui la faisait réagir ainsi, il n’était pas responsable de sa tristesse. Il chuchota avec douceur « Tu n’as pas à t’excuser. » Essayant, tant bien que mal de l’apaiser, il caressait son dos. En réalité, elle avait raison d’extérioriser de la sorte et ce n’était pas lui qui allait lui demander d’arrêter, acceptant sans problème d’être l’épaule sur laquelle elle s’appuyait pour panser ses plaies, mentales.
A la phrase suivante, il posa un regard plein de compassion sur elle, observant, au passage, le sang qui avait séché. Ouai, avant d’espérer que ça passe, il pouvait au moins lui filer un coup de mains. Avec précaution, il la souleva et dû faire preuve de beaucoup de sang froid pour ne pas la relâcher immédiatement, la douleur irradiait dans chacun de ses muscles suite aux coups. Ses yeux s’écarquillèrent même tellement il fut pris au dépourvu. Et pourtant, il ne la lâcha pas, la menant jusqu’à la salle de bain, silencieusement parce qu’il faut pas se mentir non plus, son corps ne le vivait pas bien mais alors pas bien du tout, qu’il devait se concentrer pour aller au bout. Et que de toute façon, il était bien trop occupé à pester contre les escaliers et le fait que la maison ne soit pas de pleins pieds, pour pouvoir s’exprimer.

Une fois dans la salle de bain, il déposa délicatement bien que très rapidement, la demoiselle sur le meuble où était rangé les serviettes. Il resta quelques secondes immobiles, reprenant son souffle et attendant que ses muscles cessent de le faire souffrir, tout en la regardant. Ce fut la chose la plus étrange qu’il effectua de sa vie, prendre une serviette et l’imbiber d’eau fraiche afin de la passer en douceur là où il y avait du sang sur Sélénya. Dire qu’habituellement c’était avec la magie qu’il faisait ce genre de chose et bien physiquement c’était quand même beaucoup plus intrusif à ses yeux, même s’il essayait vraiment d’aller en douceur. Il murmura « Je suis désolé de pas avoir réussi à t’épargner tout ça. » Etrange aussi d’être présent mais de ne pas avoir de contact physique avec elle. Et, même si, pour sa part, il voulait rester avec elle, il demanda « Tu veux prendre un bain ou une douche ? Je te ramène des affaires propres. » Un regard sur sa silhouette plus tard, il proposa « Si je prends des affaires à Alcy, ça devrait t’aller non ? » Ouai, compliqué à juger de cela, peut être parce qu’il ne matait pas sa sœur – manquerait plus que ça tient – bon après Sélénya devait pas la mater non plus… espérons en tout cas, mais les filles c’était toujours au courant de ce genre de choses, un sixième sens qui marchait du tonnerre… Ah non mais leurs supériorités n’étaient même plus à prouver, c’était une évidence.

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Sélénya Macmillan
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Lun 19 Aoû - 22:20
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
Théoly VI

« mai 2019»
Ses lèvres, ses bras, son souffle, sa présence… Je me sentais entourée et en sécurité tout à coup, cela avait été si fort que je n’avais pas su me contrôler, mes barrières étaient tombées laissant libre court à mes larmes qui menaçaient de coulés depuis des heures… J’avais été obligé de prendre sur moi lorsque nous avions enfin pu quitter l’université… L’université… Cet endroit où je me sentais plus en sécurité que chez moi… Jamais je n’aurais cru qu’il puisse se passer de telles horreurs, certes il y avait déjà eu la grande bataille à Poudlard, mais là ce n’était pas pareil, des moldus étaient rentrés chez nous, ils étaient entrés dans notre monde à l’aide de sorciers… J’avais alors cette sensation de ne pouvoir être en sécurité nulle part ailleurs… Sauf dans ses bras, c’était le seul endroit où je pouvais déposer les armes et mon corps avait alors sauté sur l’occasion. Je m’en voulais de réagir ainsi, je ne voulais pas fondre en larme ainsi alors que nous étions en train de nous embrasser mais je n’avais rien contrôlé du tout. Restant contre lui, ma tête sur son épaule il me disait que je n’avais pas besoin de m’excuser, pourtant si… Ce n’était pas très agréable d’embrasser quelqu’un et que cette personne se mette à pleurer, ce n’était pas réellement l’effet rechercher normalement. Alors si je voulais m’excuser. « Je ne voulais pas pleurer… » Chuchotais-je alors tandis que j’assurais que ça allait passer sans en avoir aucune certitude, mais je ne voulais pas passer la soirée à pleurer alors que lui aussi avait besoin de moi, je me le refusais, même si je savais aussi que j’en avais besoin. C’était ma manière à moi d’extériorisé ce que je pouvais ressentir. Sa main dans mon dos m’apaisait et je ne comprenais pas tout de suite ce qu’il voulait faire, si bien que je me retrouvais soudainement dans ses bras. Mais je n’étais pas idiote, si physiquement je m’en sortais bien et je n’avais rien, ce n’était pas son cas à lui. Avec douceur, mon front venait se poser contre sa mâchoire.

« J’aurais pu marcher tu sais… » Murmurais-je alors, mais je n’essayais pas de me défaire de ses bras, parce que je ne voulais pas lui faire plus mal que ça devait déjà être le cas et puis Théo pouvait être du genre têtu lui aussi, je savais que j’avais peu de chance de gagner… Je n’avais aucune idée de l’endroit où il m’emmenait mais, j’avais une confiance aveugle en lui. Et puis peu après je découvrais alors ce qui devait être sa salle de bain. Ah… Je devais vraiment avoir une mauvaise mine alors. Ceci dit je n’étais pas contre me nettoyer un peu, je n’en pouvais plus de sentir le sang de mon camarade quasiment mort dans mes bras sur ma peau, j’en avais assez de me sentir poisseuse… Je finissais alors assise sur un meuble et mon regard se posait sur lui tandis qu’il avait l’air de reprendre son souffle, ce n’était pas la première fois qu’il me portait, jamais cela n’avait eu l’air de lui coûter autant d’effort, alors évidemment que je finissais par m’inquiéter. « Est-ce que ça va ? » Demandais-je avant qu’il ne prenne finalement une serviette et l’imbibe d’eau, je fronçais un instant des sourcils en me demandant ce qu’il comptait faire jusqu’à ce qu’il vienne doucement nettoyer ma peau. C’était… Assez étrange, nous n’avions pas l’habitude de faire ainsi habituellement… Pourtant mon regard s’accrochait au sien, quelque part, j’aimais qu’il prenne soin de moi de cette façon, j’aurais juste aimé encore une fois que ce soit pour des circonstances différentes que celle-ci, je m’en voulais de me réjouir de quoique ce soit après le massacre qui avait eu lieu quelques heures plus tôt… A sa phrase, mon cœur se serrait, je ne comprenais pas tellement pourquoi il s’excusait, il n’y était pour rien…

« Ce n’est pas ta faute, ne sois pas désolé… » Murmurais-je alors avant de retenir sa main un instant je la portais à ma joue posant cette dernière tout contre, fermant les yeux je profitais quelques instants de son contact avant qu’il ne me propose un bain ou une douche. Mon premier réflexe était de refuser et puis alors je me rappelais dans quel état j’étais, je ne pouvais pas vraiment rester ainsi, mais cela voulait dire être éloignée de lui pendant un moment et je ne voulais pas… Pourtant je ne me voyais pas lui demander de la prendre avec moi… Cela demandait un degrés d’intimité que nous n’avions pas encore et je n’osais pas poser la question malgré ma peur d’être toute seule… « Je veux bien une douche, merci. » Finissais-je par répondre alors car un bain cela voulait forcément dire y rester plus longtemps n’est-ce pas ? Et je ne voulais pas restée éloignée de lui plus que nécessaire, quant à sa deuxième question en réalité je n’en savais rien, je ne m’étais jamais demandé si je rentrais dans les affaires de sa sœur. Je haussais simplement les épaules. « Je… Je ne sais pas, oui peut-être. » au pire des vêtements amples suffirait au cas où n’est-ce pas ? Je culpabilisais de ne pas pouvoir l’aider beaucoup mieux, nous étions réellement démunis sans notre magie… J’avais envie de lui dire de ne pas me laisser seule, mais nous n’avions pas beaucoup le choix. Il partit donc le temps de trouver ces fameuses affaires et de les ramener, m’indiquant ensuite où tout se trouvait avant de finalement me laisser seule dans la salle de bain. Descendu du meuble, je me regardais un instant dans son miroir me reconnaissant à peine… Certains de mes cheveux avaient collés à mon visage et étaient plus rouge que blonds… Les larmes qui coulaient sur mes joues se mêlant au reste du sang que Théo n’avait pas pu nettoyer totalement. J’aurais pu rester des heures ainsi à me perdre dans ma contemplation, mais il y avait cette partie de moi qui n’avait qu’une hâte, le retrouver. Alors je trouvais la force d’enlever mes vêtements les posant par la suite sur le meuble ou j’avais été assise avant de me glisser sous la douche. Je me sentais faible, ne sachant pas tellement comment mes jambes faisait pour me maintenir encore debout… Laissant l’eau chaude glissé sur ma peau, je pouvais voir l’eau qui coulait devenir légèrement rouge au moment de s’évacuer… Je levais la tête sous le jet, les yeux fermés je laissais l’eau laver les larmes, laver le sang, j’aurais presque aimé pouvoir être lavée de l’intérieur… Je craquais, plusieurs fois de nouveau… Et pourtant je luttais contre l’envie de simplement me mettre en boule sous le jet, je me forçais à me laver et à avancer parce que je savais que Théo attendait, parce que je savais que ce qu’il me fallait c’était ses bras, alors c’était ce à quoi je m’accrochais et finalement après m’être lavée le corps et aussi les cheveux, je fus prête à sortir de la douche m’enveloppant dans une serviette. N’ayant aucune idée du temps que j’avais pu mettre j’espérais ne pas être trop longue…

Point numéro un, j’avais enfin cessé de pleurer, j’espérais juste que j’arriverais à me contenir par la suite. Point numéro deux, je n’avais plus une trace de sang et je ressemblais enfin à quelque chose. Point numéro trois… Eh bien, c’était son gel douche que j’avais utilisé et bon sang ce que j’aimais pouvoir sentir son odeur partout sur moi. Une fois sèche, mes sous-vêtements n’ayant pas été touchés je pouvais les remettre, quant aux affaires d’Alcyone, je regardais si je pouvais rentrer dedans puis mon regard s’attardait sur le t-shirt que Théo m’avait donné au cas où les affaires de sa sœur n’iraient pas… La tentation était beaucoup trop grande et je n’y résistais pas, c’était son t-shirt que j’enfilais tandis qu’il m’arrivait un peu plus bas que les fesses, parfait. Je séchais également mes cheveux avec l’aide de ma serviette et démêlais ces derniers avant de sortir enfin de la salle de bain. Un soupire lorsque ma main se pose sur la clenche essayant de laisser mes larmes sous cette douche. Ne connaissant pas la maison, je me contentais de faire le chemin inverse descendant doucement les escaliers par lesquels nous étions montés quelques instants plus tôt. Arrivant dans le salon, je cherchais du regard l’endroit où il pouvait bien être avant d’apercevoir de la lumière dans une pièce, je m’approchais alors de cette dernière et le découvrait alors dans la cuisine. Mon cœur se réchauffait sur place et soudainement je me sentais légèrement gênée d’avoir choisi le t-shirt, mais je n’allais pas me dégonfler maintenant pas vrai ? De toute façon il était trop tard, son regard se posait sur moi. J’avançais alors désireuse de retrouver ses bras. Arrivant tout contre lui, je le serrais contre moi un instant et venait chercher un baiser avant de le regarder un instant, je venais alors doucement embrasser la blessure qu’il avait sur sa lèvre.

« Et si on s’occupait de toi maintenant ? » Disais-je avec douceur en plongeant mon regard dans le sien, parce qu’il n’y avait pas que moi qui avait souffert aujourd’hui, parce qu’il n’était pas le seul à s’inquiéter, moi aussi je voulais prendre soin de lui…

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Théo Greengrass
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Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
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Bien sûr qu’elle ne voulait pas pleurer, sauf que son corps avait besoin de lâcher toute la pression que cette journée avait été. Théo préférait donc ne rien dire, ne pas la contrarier et la laisser faire ce qu’elle souhaitait, qu’il s’agisse de sécher ses larmes ou au contraire de les laisser couler jusqu’à ce que ça aille mieux. Parce que ça irait mieux après, n’est-ce pas ? Elle ne fuirait pas son regard éternellement, il l’espérait du fond du cœur. En attendant, que pouvait il faire d’autre que d’apporter son soutien et d’essayer d’apaiser ses états d’âme par des caresses pleine de tendresse.
Enfin ça, c’était avant qu’il ne s’aperçoive de la quantité de sang qu’elle avait sûr elle. Même dans l’hypothèse où elle arrivait à se calmer rapidement, il suffisait qu’elle baisse les yeux sur sa propre main et pour sûr que ça déclencherait une nouvelle crise. Non, le passé ne s’effacerait pas avec la disparition du sang mais il ne serait pas là pour empêcher Sélénya de se tourner vers l’avenir. A l’instant où il la souleva, il sentit une légère pression au niveau de sa mâchoire. Signe qu’elle avait beau avoir super mal vécu la chose, elle resait malgré tout connectée à la réalité et à lui. Le temps des embrassades avait beau être terminé, elle était néanmoins présente et s’il n’avait pas eu mal partout, il aurait presque réussi à sourire. Sourire qui serait mort dans l’œuf la seconde d’après puisqu’elle protesta contre le fait d’être porté. Oh que c’était vexant, alors là c’était bien la première fois qu’elle lui sortait une phrase pareille. Sûrement que ça aurait été plus prudent d’écouter Sélénya, plus sage même puisqu’elle était capable de marcher et que ça épargnerait ses muscles endoloris mais par orgueil Théo ne la déposa pas. Puis alors il fallait pas non plus rêver pour qu’il réponde à sa phrase, il était vexé, tout simplement.

Ce qui ne s’arrangea pas du tout en arrivant dans la salle de bain. D’accord il reprenait son souffle, c’était une grande première mais est ce qu’elle était obligée de le faire remarquer. Très clairement, il avait envie de se servir du fait que c’était la première fois qu’il montait les escaliers en la portant, pour expliquer le fait qu’il était essoufflé. Sauf que ce serait clairement la prendre pour une idiote et il avait aussi conscience qu’elle n’était pas responsable de son état et que ce serait injuste de l’envoyer sur les roses parce qu’il souffrait et qu’elle le remarquait et le faisait remarquer. C’est donc plus las qu’agacé que Théo marmonna « Disons que je ne vis pas ma meilleure journée. »
Constat qui ne l’empêcha pas de tenter de lui enlever le sang qui maculait son visage et ses mains. Le regard de la blondinette chercha le sien, est ce qu’il allait trop loin et elle n’était pas prête tout simplement a accepté ceci ? Pourtant, elle ne se déroba pas, son corps ne frémissait pas comme si elle était mal à l’aise, son regard même qui était souvent le portail de ses émotions ne laissait entrevoir aucune gêne. C’était juste, étrange et il en avait conscience aussi mais les bracelets les obligeaient à s’adapter. Il était tellement désolé qu’elle aille à vivre toutes ses épreuves, il aurait tellement voulu qu’elle soit tranquille maintenant. Elle répondit à ses propos en lui rappelant que ce n’était pas sa faute, qu’il n’avait pas à être désolé pour quelque chose dont il n’était pas responsable « Je sais mais j’aurais aimé pouvoir t’épargner toute cette galère. » Il l’observa prendre sa main pour un contact tout ce qu’il y a de plus innocent mais qui, à lui tout seul, rappelait à quel point, elle était importante pour lui. Il esquissa un sourire comme pour la remercier d’être là, avant de se souvenir qu’il était l’hôte et qu’il ne se comportait pas vraiment de la meilleure des façons avec elle ce soir.

Elle accepta la douche qu’il lui proposa, bien que ça se sentit qu’elle n’était pas des plus emballés. Peut être était ce parce qu’elle avait peur que ce qu’il propose c’était une douche ensemble. Oh non pas du tout, ce serait totalement mesquin d’essayer de gratter sa compagnie de la sorte. Il avait pourtant proposé des vêtements dans ce seul but, la rassurer sur ses intentions. Bon… le sixième sens et Sélénya, ce n’était pas vraiment ça. Est-ce que pour autant il la trouvait naze, pas le moins du monde, mettant ça sur le compte de la fatigue. Il fila donc dans la chambre qu’occupait miss Alcyone quand elle passait et récupéra des affaires au pifomètre avant de se dire que si ça n’allait pas, Sélénya n’allait clairement pas supporter de se balader en sous vêtement et qu’elle allait songer qu’il le faisait exprès, il passa donc dans sa propre chambre pour attraper un t-shirt à lui, ce serait toujours mieux que rien.

Une fois de retour dans la salle de bain, il déposa tout son paquet à côté d’elle, lui donnant toutes les instructions nécessaires et les emplacements de tout ce dont elle aurait besoin avant de la laisser en paix, sortant sûrement plus vite que nécessaire mais ne voulant surtout pas qu’elle pense qu’il essayait de profiter de quoi que ce soit ou qu’il avait des intentions étranges.

Et maintenant, il était seul, pour la toute première fois depuis le début de catastrophe. Lui qui n’avait rien contre la solitude, habituellement, n’était pas certain d’apprécier aujourd’hui. Le problème c’est que s’il ne faisait rien pour occuper son esprit, il ressassait, essayant de faire les choses différemment dans son esprit mais ça ne servait strictement à rien, il ne reviendrait pas en arrière. Oh sans doute que s’il avait eu un retourneur de temps, il aurait tenté le coup mais ils avaient tous été détruit normalement, ce qui l’obligeait à vivre dans le temps présent et il fallait s’occuper. Avant de descendre les escaliers, il observa les différentes portes dans le couloir, est ce qu’il devait préparer un lit pour Sélénya, au cas où elle voulait être tranquille ? Il ne pu s’y résoudre, ils avaient déjà dormi ensemble et il n’avait pas très envie d’être séparé d’elle. Au pire, il lui poserait la question directement.
C’est donc sur ce verdict qu’il descendit les escaliers pour essayer de faire un truc à manger. Et là, mais ce fut un grand moment de solitude. Déjà allumer les plaques à induction sans magie… Oh la galère et puis en plus elle avait beau être allumé pour Théo ça ne chauffait pas – et bah oui c’est pas instantané – et puis pareil l’eau ne se mettait pas à bouillir instantanément sans magie. Donc il fallait prendre son mal en patience et peut être que Théo n’aidait pas à soulever la casserole approximativement toutes les trois secondes pour vérifier si ça chauffait bien. Ah non mais ça allait être une torture si c’était tous les jours comme ça et puis des pâtes ou du riz, ce n’était pas non plus ce qu’il y avait de plus foufou mais impossible de transplaner pour aller récupérer quoi que ce soit et puis, c’est fou, mais pour le moment, il n’avait pas spécialement envie de bouger de chez lui, donc ce serait des pâtes et puis voilà. Même mettre la table c’était une entreprise fastidieuse et longue surtout longue, par rapport à d’habitude mais bon, il n’avait guère le choix pour le coup.

Au moins, il faut dire ce qui est, ça occupa Théo le temps qu’il fallu à Sélénya pour se doucher. S’il entendit vaguement, très vaguement, un bruit, il ne se tourna pas, trop occupé à veiller sur ses pattes… S’il trouvait qu’un Occamy c’était long à naître… les pâtes sans magie mais c’était la loose. Ce ne fut qu’en sentant une présence dans la cuisine qu’il daigna laisser la cuisson des pâtes pour se tourner afin d’observer la nouvelle venue. Et bien, il faut reconnaître ce qui est, le blond lui allait beaucoup mieux au teint que le rouge sang. Bon ça, c’était peut-être pas le truc à dire à haute voix. Et puis il y eut ce moment où son regard descendit sur les vêtements que portait Sélénya. Alors, est ce qu’à la base ce n’était pas pour regarder si les vêtements d’Alcyone lui allaient, probablement que si, mais alors sincèrement, heureusement qu’elle bougea pour venir se coller à lui parce qu’il serait resté à la regarder sans faire le moindre geste. Non mais aussi à quel moment, un simple t-shirt ça lui allait aussi bien et puis à quel moment ça lui faisait autant d’effet à lui. Ça va c’était pas non plus la première fille à prendre un t-shirt à lui, mais c’était la première qui le rendait dingue en faisant ça. Ce n’est qu’en la sentant l’enlacer qu’il répondit à cette étreinte en passant tout doucement ses bras autour de sa taille. Ce geste le ramenant à la réalité et puis il y eut le baiser, le premier qu’elle lui donnait réellement ce soir. Elle allait donc un peu mieux ? Elle y allait tout doucement et il avait bien du mal à se retenir et ne pas prolonger le baiser, comprenant bien que ce n’était pas le moment.

A sa question, il roula des yeux, bien que sentant son regard sur lui et protesta « Sely, c’est rien. » Néanmoins, il avait bien conscience qu’elle allait le gonfler, s’il ne l’emmenait pas sur un autre sujet, il savait aussi que les baisers pour l’emmener à penser à autre chose, ça ne fonctionnait pas vraiment sur elle, elle n’oubliait pas et serait capable de revenir à la charge dans la minute qui suivait. Il s’écarta donc d’elle pour aller s’occuper des pâtes « J’ai fais à manger en t’attendant… Bon, c’est pas vraiment le repas du siècle parce qu’il y a rien dans ces placards et que de toute façon, je pense que même les placards remplis, j’aurais eu du mal ce soir, non pas que j’aille mal, plutôt que c’était ma première fois sans magie et c’est une catastrophe… » Avec un sourire, il la regarda dans les yeux avant de dire « J’espère que ce sera quand même meilleur que mes potions sinon tu vas finir par plus vouloir venir ici. »

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Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
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« mai 2019»
A son silence, je savais que je n’aurais pas gain de cause, il ne me reposerait pas. Je ne cherchais pas non plus à discuter… A quoi bon ? Je trouvais juste cela dommage qu’il force sur ses muscles alors que j’étais parfaitement capable de marcher. Pas que je ne voulais pas de ses bras, bien au contraire j’étais la fille la plus heureuse lorsque j’étais dans ses derniers, mais je ne voulais pas que ce soit à son détriment à lui. Surtout qu’en me reposant dans la salle de bain, je voyais bien que ça n’avait pas été aussi simple qu’avant et je ne pouvais pas m’empêcher de m’inquiéter pour lui. A sa réponse, je ne pouvais que comprendre… Moi aussi cette journée ne comptait pas parmi mon top dix des meilleures journée… Je me sentais alors désolée d’avoir posé la question, bien sûr que ça n’allait pas… Comment aurait-il pu en être autrement ? Mais il ne semblait pas m’en vouloir plus que cela puisque finalement il venait doucement nettoyer le sang que je pouvais avoir sur ma peau et je le laissais faire même si je savais qu’il faudrait certainement bien plus pour me nettoyer complètement. Comme une douche, ce qu’il ne tarderait pas à proposer juste après s’être excusé pour une chose dont il ne pouvait rien. Ce qui était inutile, ce n’était pas à lui de s’excuser pour tous les maux du monde…

« Oui mais, tu n’as pas t’en vouloir pour ça… »
Il devait déjà s’en vouloir assez pour sa propre sœur, même si là encore ce n’était en rien sa faute… Il n’était pas un surhomme il ne pouvait pas non plus faire de miracle et je ne l’aimais pas moins pour cela bien au contraire. Sa main contre ma joue, son contact me faisait un bien fou, c’était tout ce dont j’avais besoin en ce moment. Lui et rien d’autre… Quoique me sentir propre aussi, enlever tout ce sang, comme pour tenter d’effacer tout ce qui avait pu se passer aujourd’hui même si je savais que ce serait probablement impossible. L’idée d’être seule m’effrayais mais je n’avais pas tellement le choix. Il m’avait donc laissée dans cette salle de bain le temps de prendre cette fameuse douche et d’en sortir simplement vêtu de son t-shirt. Ce n’était pas aussi efficace que ses bras, mais je me sentais tout de même bien à l’intérieur, j’avais cette douce impression de l’avoir avec moi. Mais il n’y avait aucune comparaison possible avec la réalité, lorsqu’enfin j’avais pu rejoindre ses bras dans la cuisine. J’avais essayé d’ignorer le fait que son regard m’avait sondé de haut en bas mais, je n’avais pas pu m’empêcher de me demander s’il aimait ce qu’il regardait. J’envoyais mes doutes au loin et venait retrouver le confort de ses bras avant de l’embrasser, certes plus doucement que la première fois lorsque nous étions arrivés chez lui, mais je ne voulais pas lui faire mal et lorsque je lui proposais qu’on s’occupe désormais de ses blessures, ma remarque fût accueillie avec un simple roulage des yeux. Mes sourcils se fronçaient alors qu’il mettait fin à cette discussion en une simple phrase. C’était rien ? Vraiment ? J’allais répliquer, ouvrant la bouche mais c’était à ce moment-là qu’il s’écartait de moi et je ne comprenais pas ce que j’avais fait de mal avant de comprendre finalement son manège, il tentait alors de changer de sujet et mes bras se croisaient alors sur ma poitrine… J’attendais qu’il finissait de parler et avant de lui répondre, je tenais tout de même à mettre une certaine chose au clair.

« Alors tu as le droit de prendre soin de moi, mais pas l’inverse ? »
Demandais-je alors simplement légèrement vexée en haussant un sourcil. Mon ton en revanche était calme et sans reproche dans la voix, ce n’était qu’une question innocente car je ne comprenais pas pourquoi il agissait ainsi et je ne demandais qu’à comprendre… Il n’avait pas besoin de se montrer fort à tout bout de champs, je ne l’aimerais pas moins juste parce qu’il pouvait avoir une faiblesse… Mais je ne comptais non plus insister non plus, mon but n’était pas que nous nous prenions la tête, je trouvais juste ça dommage qu’il n’est pas suffisamment confiance en moi… Certes je n’étais pas forcément douée en médicomagie, mais j’étais capable d’écouter… Je soupirais m’approchant alors de lui et de la fameuse casserole, je ne pouvais pas l’aider malheureusement, je n’avais jamais fait à manger de cette façon-là non plus… En revanche, il n’avait pas tellement à s’inquiéter, se serait certainement meilleur à manger que ce que j’avais pu avoir à manger pendant deux ans enfermés dans un sous-sol, tout devait paraître mieux que ce avec quoi j’avais été nourris, quoique ses potions… Mais le problème n’était pas là… Le problème était plus tôt que je n’étais pas certaine d’avoir faim pour le moment… Mais je ne voulais le vexer alors qu’il s’était donné tout ce mal…

« Ce sera très bien je suis sûr. » Répondais-je alors dans ce qui se voulait être un sourire, le problème était qu’avec tout ce qui s’était passé aujourd’hui, malgré mon réel plaisir à être avec lui, je n’y arrivais pas tellement… J’avais l’impression de ne pas avoir le droit de sourire, pas alors que nous avons subi de nombreuse pertes… « Mais je… Pour être honnête, je ne sais pas si j’arriverais à avaler quoique ce soit… » Murmurais-je alors en mordillant ma lèvre inférieure pendant quelques secondes tandis que mon regard allait chercher le sien. M’en voulait-il ? Je profitais de sa tentative d’humour pour rebondir doucement dessus. « Et tu sais… » Commençais-je alors avec un air légèrement taquin dans le regard. « De toutes les potions du monde, aucune ne m’empêcheras d’être ici… » Avouais-je alors sur le ton de la confidence, tandis que je laissais transparaitre ce que je ressentais pour lui sans aucune barrière profitant du fait que nous étions seuls ce qui n’arrivait pas si souvent… « Si tu voulais te débarrasser de moi, il va falloir que tu cherches autre chose je crois. » Ajoutais-je alors légèrement amusée avec cette envie de l’embrasser à nouveau, j’avais cette impression que ce soir, il serait la seule personne qui pourrait arriver à me faire penser à autre chose qu’à toutes les horreurs auxquelles nous avions assistés aujourd’hui…
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Mer 21 Aoû - 16:41
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
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Son regard dans celui de Sélénya, il comprenait bien ce qu’elle disait. Et oui, il n’avait pas à s’en vouloir pour quelque chose dont il n’était pas le responsable, il n’aurait jamais pu prévoir ce genre de choses. Mais c’était probablement normal qu’il espère le meilleur pour elle et non pas qu’elle termine avec du sang sur elle et dévastée par le chagrin. D’un hochement de tête, il accepta ses dires. De toute façon, il avait fait de son mieux et quelque fois, faire de son mieux ne suffisait pas. Elle n’était pas blessée, l’aurait-elle été s’il n’avait pas été là, il ne saurait le dire avec précision. Néanmoins, il était sûr d’une chose, elle avait pu agir et son esprit avait toujours été alerte, elle ne s’était pas écroulée avant d’être ici et il était fort probable que cet exploit pouvait être lui imputé en grande partie. Si ses pensées pouvaient être négatives, ou plutôt qu’il n’avait pas l’impression d’avoir été la personne sur qui Sélénya avait pu se raccrocher tout le temps, non pas qu’il est délibérément choisi de se faire castagner par un idiot, faut pas exagérer. Il n’empêche que sa peau, son contact, ça permettait à Théo d’être pour le moins apaiser et de se dire que c’était la meilleure décision qu’il ait pu prendre de la journée, que celle de lui demander de venir chez lui.

Bien sûr, lorsqu’il avait imaginé la ramener en ces lieux, chose qui était arrivé une bonne vingtaine de fois depuis qu’ils étaient ensemble – voir même avant – il n’avait jamais envisagé que ce serait pour une cause si négative. Il s’était imaginé la faire visiter toutes les pièces, certes la salle de bain aussi mais pas si vite, pas parce qu’elle serait couverte de sang. En fait, c’était même désolant pour lui de se dire que la première fois qu’elle avait vu sa maison, elle en garderait forcément un très mauvais souvenir. Nul doute qu’elle s’en souviendrait mais pour quelle raison, la journée de merde qu’ils avaient passé. Il aurait dû lui montrer avant, mais il n’en n’avait jamais eu l’occasion, ce n’était d’ailleurs pas faute d’avoir eu envie de dormir avec elle ici mais là aussi, ils le feraient sûrement mais dans quel contexte, pas parce qu’ils en avaient envie, pas parce qu’ils étaient amoureux l’un de l’autre, uniquement parce que la présence de chacun aidait l’autre à ne pas sombrer totalement. Super nuit en perspective, mais à qui en vouloir… si ce n’est les moldus qui gâchaient tout… comme toujours. Même s’il n’oubliait pas aussi que c’était aussi ce qui leur avait permis de se connaître réellement mais est ce qu’il pouvait vraiment être reconnaissant auprès de ces gens d’avoir traumatisé Sélénya pour cela ? Certainement pas et si on lui avait donné le choix entre cette histoire d’amour et le fait de rayer cette histoire mais que Sélénya n’ait jamais eu à vivre toute cette merde, il l’aurait fait, sans la moindre hésitation. Quelle importance ça avait tout ceci par rapport à son bien être à elle. Et quelque part, n’était-ce pas cela l’amour ? Faire passer les besoins de l’autre, avant les siens.

Il s’essayait à mettre un cadre de normalité autour de cette soirée qui n’avait rien de normal. A commencer par cette nouvelle façon, complètement ringarde, de faire des pâtes. Il ne se faisait pas d’illusions, aucun n’avait faim, sûrement qu’aucune personne ayant vécu cette journée n’avait très envie de manger, sauf que vu le nombre de calories qu’ils avaient brûlé, le fait que le moral était en berne, il valait mieux se forcer un peu.
Le retour de Sélénya dans son espace vital fut accueilli avec un véritable soulagement de la part de Théo. Avant qu’elle ne commence par l’enquiquiner avec des soins. Bien sûr qu’il essayait d’emmener la conversation sur un terrain bien plus agréable que les blessures. Si les baisers ne fonctionnaient pas le moins du monde sur Sélénya, visiblement le changement de sujet, ce n’était pas mieux. Il tourna la tête vers elle lorsqu’il entendit le son de sa voix et sa posture démontrait très bien qu’elle était mécontente, vexée même. Est-ce que ce n’était plus sain de faire l’autruche et de ne pas répondre à cette phrase ? ça éviterait de l’envoyer bouler, ça éviterait un conflit.

Elle soupira avant de le rejoindre, la journée était bien assez rude comme ça, qu’elle lui fasse la tronche, ça l’inquiéta fortement. Il ne disait donc plus le moindre mot, évitant aussi de la regarder pour ne pas voir dans son regard à quel point elle était déçue. Heureusement, elle reprit la parole ne s’emmurant pas dans un silence pesant. Un sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu’elle essayait de le rassurer sur sa cuisine. Elle rajouta néanmoins qu’elle n’avait pas faim, oh ça, il n’en avait pas douté une seule seconde « Je sais.» Il posa un regard plein de douceur sur elle, son expression contrecarrant parfaitement le doute dans celui de sa partenaire.

Puis, son regard s’éveilla d’une lueur qu’il connaissait bien pour être certainement la lueur qu’il voyait le plus souvent. Oui, il s’attendait à ce qu’elle le taquine en retour. Pourtant, elle commença par se montrer adorable, vraiment adorable. Là, elle ne plaisantait pas, ça rendait la soirée moins noire aux yeux de Théo, elle n’était pas dégoutée à l’idée d’être en ces lieux. Ça voulait dire qu’elle reviendrait, probablement, une prochaine fois. Et cette pensée le fit sourire, avant qu’elle ne le taquine. Le naturel revenait au galop, certainement que ça permettait à chacun de décompresser, un peu. Faisant mine de réfléchir en regardant le plafond, il finit par pousser un soupir plein d’exagération avant de dire « Mais qu’est ce qu’il faut que je fasse alors ? » Comptant sur ses doigts il énuméra « J’essaie de te décourager en voulant te porter comme un sac à patate, ça ne marche pas. Je me force à te faire des potions ignobles, mais tu reviens me voir quand même. Je prends des potions à Sainte Mangouste, en me disant que ce sera pire, mais là encore tu reviens. J’essaie de te donner à manger à mon Occamy, tu veux bien y retourner avec moi. Et là je te fais des pâtes, laisses tomber même un rat les refuserait… mais tu me dis que tu reviendras ? » Il posa son front contre le sien tout doucement avant de sourire amusé « Je déclare forfait, je crois que je vais devoir m’habituer à ta présence. Ça va être dur mais tu es trop persévérante pour moi. » Il déposa un léger baiser sur ses lèvres, prudent avant de murmurer « En vrai » il la regarda dans les yeux continuant sur la même tonalité de voix « Je suis bien avec toi. » Il hésita quelques secondes sur la formulation de sa phrase avant de reprendre « Tu me rends heureux. » Il avait quand même l’impression que tout était plus simple depuis le dix avril, qu’ils n’étaient pas sans cesse en train de se battre contre leurs propres sentiments, et pour le coup c’était bien plus agréable.

Lentement, plus dû au fait que ses muscles protestaient, dû au fait qu’il n’avait pas bougé depuis quelques minutes, qu’au fait qu’il hésitait à bouger, il l’entraîna vers la table – têtu Théo ? Mais pas du tout – n’oubliant néanmoins pas ce qu’elle lui avait dit auparavant, il s’adressa à elle tandis qu’il écartait la première chaise de la table. « J’ai un deal à te proposer le bébé. » Il fit le tour de la table – ça va c’est pas une grande table dans ma tête sinon ça fait très austère et j’aime pas – écarta la seconde chaise avant de la regarder, posant ses mains à plat sur la table « Tu n’as pas envie de manger, j’ai compris. Te faire changer d’avis est mission impossible, j’en ai conscience aussi. Et j’ai parfaitement saisi que ça t’enquiquinait que je n’accepte pas vraiment les soins. » Il évita de grogner qu’en même temps il n’en avait pas besoin et qu’elle se prenait la tête et lui prenait la tête pour rien, que demain ça irait mieux. Ce serait complètement contreproductif que de faire la remarque maintenant qu’il essayait d’obtenir un compromis. Il reprit donc « Faisons donc un marché, je te laisse perdre ton temps et me faire perdre le mien t’occuper de moi, si tu acceptes de manger un peu. » Non mais vraiment, ce qu’il ne fallait pas faire. C’était du grand n’importe quoi… mais bon, c’était ça aussi les relations, il fallait composer avec le caractère de l’autre qui n’était pas toujours d’accord, et puis même avec son petit caractère qui pouvait l’embêter sur le moment, ça n’enlevait absolument rien au fait qu’il la trouvait toujours aussi mignonne. Voir même plus que d’habitude… merci au t-shirt pour cette délicieuse torture.

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Mer 21 Aoû - 19:24
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
Théoly VI

« mai 2019»
Alors c’était ça ? J’aurais le droit au silence chaque fois que je ferais allusion à ses blessures ? Mais pourquoi ? Qu’avais-donc fais de mal pour qu’il n’ait pas confiance en moi ? Pour qu’il me tienne éloigné ainsi ? Qu’il ne veuille même pas en discuter… Qu’est-ce qu’il ne me disait pas ? Je ne comprenais pas et face à son silence je me sentais encore plus blessée… Je n’avais jamais agi ainsi envers lui, je l’avais toujours laissé prendre soin de moi, je l’avais toujours laissé me soigner, même si au début, même avec lui les contacts physiques étaient tout de même assez compliqué jusqu’à ce que je lui fasse de plus en plus confiance. Alors quoi ? Pourquoi ? Sauf que je comprenais bien que ce n’était pas le moment d’insister… Nous avions tous les deux passés une mauvaise journée, je ne voulais pas en plus gâcher ce moment où j’étais enfin chez lui, je ne voulais me créer d’aussi mauvais souvenir de ma première fois entre ces murs… J’avais alors pris sur moi, ce qui était assez rare dans un cas comme celui-là. J’étais plutôt du genre têtu, il était rare que j’abandonne, une qualité qui me valait mes bons résultats au quidditch ou encore dans mes notes… Mais ce soir, qui ne me mènerait à rien si ce n’est une dispute et je le savais. Le fait qu’il évite mon regard n’aidait pas non plus à ce que je me sente mieux ou sereine mais pourtant je venais vers lui, répondant à propos des pâtes qu’il était en train de faire, cherchant à la fois à le rassurer et aussi à être honnête même si j’étais désolé qu’il se donne du mal pour rien au final… Il savait ? Pourquoi alors ? Pourquoi se donnait-il tout ce mal ? Pourtant son regard me réchauffait le cœur, si bien que j’en oubliais presque son silence d’il y a quelques instants. Là, tout de suite c’était de ça dont j’avais besoin et c’était à son regard que je me raccrochais avant de répondre avec un peu d’humour à mon tour. Après tout cela avait toujours été notre moyen de communiquer et sans doute que nous en avions bien plus besoin aujourd’hui que n’importe quel autre jour. Evidemment, il ne se faisait pas prier pour rentrer dans mon jeu et comme d’habitude il ne m’épargnait pas forcément. Je commençais à sourire un peu plus en l’entendant comme si au fur et à mesure il arrivait à soigner mes plaies intérieures. Il énumérait alors toutes les fameuses fois où soit disant il aurait essayé de se débarrasser de moi, bien sur aucun de nous deux n’y croyons réellement et heureusement. Il posait son front contre le mien et je répondais également amusée.

« Ouais je sais… Faut croire que je suis une véritable sangsue ou masochiste… Ou peut-être que je t’apprécie un peu ? »
Lâchais-je alors avec le sourire avant qu’il ne déclare forfait pour mon plus grand plaisir ! Je riais légèrement avant de le mettre au défis. « Peut-être que tu t’y es mal pris ? Tu aurais pu simplement pu me dire de te laisser en paix. » Lâchais-je alors avant de sentir ses lèvres sur les miennes captant alors rapidement que le ton de la conversation venait de changer et son honnêteté venait me réchauffer le cœur. N’étais-ce pas le plus beau ? Entendre la personne qu’on aimait dire qu’on le rendait heureux ? Surtout dans de telle circonstance ? Un sourire se format sur mon visage, celui-là était vrai, grand, je ne pouvais pas le contenir, j’irradiais tout à coup et c’était grâce à ses mots. Cette fois c’est moi qui venait chercher sa bouche avec douceur parce que je n’oubliais pas ses blessures en revanche, je le faisais durer un peu plus longtemps que le premier. « Moi aussi, je suis bien avec toi. » Murmurais-je alors, mais je pense que ça se voyais plutôt bien en réalité. « Je ne regrette rien de notre décision. » Ajoutais-je alors mes prunelles plongées dans les siennes. On aurait pu croire que très vite nous nous rendrions compte que nous avions fait une bétise, pourtant pour le moment, tout nous prouvait le contraire, à croire que la bétise avait été de nous repousser pendant tous ces mois… Finalement je le sentais m’entrainer à sa suite et je me laissais faire jusqu’à ce que je comprenne que l’on se dirigeait vers la table et là je fronçais les sourcils, du moins jusqu’à ce qu’il me cherche de nouveau, je haussais un sourcil en l’entendant m’appeler le bébé…

« Je t’écoutes papy ? » Répondait-elle alors sur le même ton avant de le regarder faire le tour de la table tentant de suivre son petit manège. Quel genre de deal exactement ? Les mains de l’infirmier se posait sur la table comme pour appuyer ses propos alors qu’il reprenait la parole. Bien il avait compris que je ne voulais pas manger et savait que je n’étais pas du genre facile à convaincre, alors pourquoi étions-nous là ? En revanche je tiquais lorsqu’il parlait de ses soins, tiens donc… Il voulait bien en discuter à présent ? Oui bon d’accord je voyais le deal arriver de loin… Voulait-il vraiment à ce point-là que je mange ? Un seul repas de sauter, était-ce vraiment très grave ? En l’entendant reprendre la parole, un sourire s’installait sur mes lèvres. Il était donc fourbe ? Je prenais doucement mon temps pour venir le rejoindre de l’autre côté de la table sans rien dire, seulement mon regard taquin dans le sien. Je m’arrêtais qu’une fois que je me trouvais à quelques pas de lui… « Tu t’inquiètes de mon alimentions à ce point-là ? » Demandais-je alors légèrement moqueuse je devais bien l’avouée. C’était bien joué d’une certaine façon, j’avais le choix, je pouvais dire non, mais dans ce cas il ne soignerait pas ses blessures, c’était une façon de laisser chacun prendre soin l’un de l’autre… Encore quelque chose qui prouvait que nous nous ressemblions beaucoup… Lorsque je me hissais doucement pour atteindre ses lèvres, il n’y avait plus aucune trace de plaisanterie dans mon regard, seulement une infinie tendresse à son égard.

« C’est d’accord. » Acceptais-je alors avant de me serrer doucement dans ses bras le temps d’une étreinte avant d’aller trouver ma place autour de cette table. Chacun gagnait en réalité et j’aimais beaucoup cette façon de fonctionner, même si… Et bien j’espérais que j’allais pouvoir avaler quelque chose… Parce que moi j’avais accepté le deal, je n’étais pas certaine que mon estomac lui soit d’accord…
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Théo Greengrass
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Jeu 22 Aoû - 12:12
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
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Cet humour et cette façon de se chercher et d’être toujours prêt à répondre à l’autre, ça semblait permettre à chacun de faire abstraction de tout ce qui s’était passé aujourd’hui pour se concentrer uniquement sur le moment présent, sur eux deux. Ce n’était pas évident sur le moment de se lancer parce qu’il y avait sûrement l’hésitation en chacun, est ce que l’autre le prendrait bien. Et puis finalement, oui ça fonctionnait toujours autant. Bien sûr que chacun savait que Théo n’avait clairement pas envie de se débarrasser d’elle. Sinon, il serait carrément crétin de lui avoir demandé de venir, crétin d’être contre elle, crétin parce qu’à chaque fois qu’elle était présente et qu’ils devaient faire comme s’ils n’étaient rien de plus que des amis et ce n’était pas des plus simples. Aujourd’hui avait d’ailleurs été la preuve que même la peur que tout le monde sache passait après l’envie d’aider Sélénya. Alors oui, jamais il n’aurait cherché à l’écarter, pas maintenant qu’ils étaient officiellement ensemble. Il n’empêche qu’elle rebondissait avec une certaine aisance. Il est vrai que vu le nombre de fois où il avait tenté de la tuer, d’après ses propres dire, elle aurait été un peu masochiste et oui une véritable sangsue. Mais quelle sangsue bon sang, alors certes, il savait que ses sentiments faussaient énormément la donne, mais être collé par cette fille, même s’il ne l’avait pas aimé, ça devait être quand même, agréable autant physiquement parce qu’elle n’était pas moche à regarder, que moralement de se dire qu’on intéressait assez quelqu’un pour cela. Finalement, elle termina ses propos par le fait qu’elle l’appréciait, un peu. Ah bah ça, il s’en doutait, un peu.

Visiblement, même dans le domaine des sentiments elle jouait pour la gagne. Enfin, il n’était pas vraiment le grand perdant de l’histoire puisqu’il était à ses côtés. Comment ça il s’y prenait mal ? Mais pas du tout, il s’y était pris très très bien, c’était juste qu’elle était acharnée – bon d’accord il exagérait. Il fit néanmoins mine de réfléchir à ce qu’elle venait de dire « C’était si simple ? Il faut croire que je n’avais pas envie que tu me laisses en paix. » Ponctuant ses propos, il déposa un doux baiser sur ses lèvres avant de continuer dans le domaine du sincère, délaissant sans regret les taquineries pour le moment.  C’était une chose de dire la vérité et de reconnaître qu’il se sentait bien avec elle. C’en était une autre que de voir la réaction physique de Sélénya, jamais il n’aurait cru que ça ferait apparaître un sourire si grand avec une phrase qui certes n’était pas banale mais démontrait surtout qu’il vivait une parenthèse heureuse à ses côtés. Elle vint déposer tout doucement ses lèvres sur les siennes, oh il ne se méprenait absolument pas sur le pourquoi et si d’un côté ça l’agaçait un peu qu’elle se montre si prévenante, pour son état physique, en revanche, il lui en était pour le moins reconnaissant. Raison pour laquelle ce baiser ne fut pas stoppé rapidement, parce que ça allait, ça le lançait beaucoup moins que le premier baiser de la soirée. Il la regarda tandis qu’elle lui retournait la même phrase, faisant battre son cœur bien plus vite, sa gorge se nouant d’émotions, si bien qu’il ne dit rien. De toute façon, elle enchaînait et de quelle façon. Lui non plus ne le regrettait pas, il le regretterait que s’il la perdait définitivement. « J’espère que tu ne la regretteras jamais. » A ses yeux, ça n’avait pas de prix ces moments où il la regardait et qu’il pouvait se dire que c’était sa copine. Et, lorsqu’il voyait l’éclat dans son regard à cet instant précis, alors même qu’elle avait passé une journée moisie, il ne pouvait que confirmer ses propos, ils avaient eu raisons de se lancer.

Si être en couple avec Sélénya était une chose qu’il qualifierait d’importante, il y avait aussi prendre soin d’elle qui était tout aussi important. Il n’avait pas décidé de lâcher le morceau, ce qui ne l’empêcha pas pour autant de l’enquiquiner au passage. Ah non mais pas meilleur moyen pour voir si Sélénya était bien concentrée sur la conversation que de l’appeler bébé. Elle était en forme, le retour fut immédiat. Ah non mais le respect pour ses ainés, elle le piétinait… bon après, il ne la respectait pas spécialement lorsqu’il l’appelait ainsi. Il ne releva pas, bien qu’il en aille très envie, elle l’écoutait, il devait donc se concentrer sur cette mission qu’était la faire manger. Ils se regardaient tandis que Théo s’exprimait. Il fronça les sourcils en voyant le sourire sur son visage, à quoi elle songeait ? Il la suivit du regard tandis qu’elle le rejoignait, lentement, très lentement et pour le moins silencieuse. Impossible pour Théo de savoir à quoi elle songeait, en revanche, la lueur dans le regard de Sélénya ne laissait planer aucun doute, elle s’amusait de la situation. Finalement, elle s’immobilisa à proximité de lui, prenant alors la parole pour se moquer de lui. Il aurait pu rebondir en plaisantant mais ne le fit pas, se contentant de dire « En effet. Le monde tourne encore, aujourd’hui autant qu’hier et, d’un point de vue tout à fait personnel, je pense qu’avoir le ventre vide ne fait que plonger un peu plus le moral en berne. » Il passa volontairement sous silence le fait que, déjà, il trouvait ça désolant la raison pour laquelle elle découvrait la maison. Ce n’était pas du tout comme ça qu’il imaginait la chose et, contrairement à l’anniversaire de Sélénya qui ne s’était certes pas déroulé comme prévu, la satisfaction, cette fois-ci, était totalement absente. Bien sûr qu’il savait qu’il n’aurait jamais du l’emmener ici aujourd’hui, surtout pas aujourd’hui, mais sur le moment et encore maintenant d’ailleurs, il ne s’était pas vu sans elle.

Pour confirmer cette manière de penser qu’avait Théo, Sélénya était très douée, elle venait, tout doucement effleurer ses lèvres, ayant perdu de son humour en chemin pour que ça soit remplacé par un sentiment qu’il commençait à bien connaître. Un deal accepté, une étreinte, il ne suffisait de rien de plus pour que la satisfaction se lise dans son regard, mêlé, certainement, à un poil d’arrogance. Difficile de garder cet air fier sur le visage lorsqu’il fallait se déplacer pour aller chercher la casserole. Il s’installa à table, non sans au préalable avoir récupéré l’assiette de Sélénya en lui décrochant un grand sourire plein de satisfaction. Néanmoins, il n’était pas sadique, ça ne servait à rien de lui mettre toute une plâtrée, déjà parce que ça la découragerait de voir autant de choses dans son assiette, le deal deviendrait aussitôt une puissante arnaque et même si elle était d’accord pour celui-ci, s’il lui faisait à l’envers, il ne doutait pas que ce serait la première et la dernière fois qu’elle accepterait de jouer le jeu, la prochaine fois, elle refuserait toute négociation. Donc par rapport à ce qu’il aurait donné habituellement, c’était dérisoire comme portion, pour les deux d’ailleurs, ils étaient dans le même bateau.

Déjà, il commença par jouer avec sa fourchette, signe que même pour lui, ça n’était pas l’éclate, loin de là. Sauf qu’il fallait montrer l’exemple, qu’il ne pouvait pas lui demander quelque chose si de son côté, il n’en était pas vraiment capable alors, il cessa son manège pour manger. Franchement, pour une première fois sans magie, les pâtes n’étaient pas immondes non plus, bon ça manquait peut-être d’accompagnement mais s’il n’avait pas eu la faim coupée par les évènements, il aurait sans nul doute pu manger de bon cœur. Son regard se posa sur Sélénya, face à lui, qui n’avait pas l’air des plus emballés, il se moqua donc gentiment « Mais c’est pas possible, un vrai bébé. Est-ce qu’il faut qu’on fasse une cuillère pour papa et une cuillère pour maman ou ça va aller ? » Tout n’était peut-être pas forcément génial dans cette soirée, le contexte, les humeurs mais une chose était sûre, par sa présence, par ses réactions, elle le rendait vivant et les douleurs quelles qu’elles soient étaient beaucoup plus supportable par sa simple présence.

Le repas – ou plutôt le truc qui ressemblait de très très loin à un repas – se passa plus ou moins convenablement. Une fois la table débarrassée et nettoyée, Théo souffla « Je te jure que la prochaine fois. » Il s’arrêta, ne voulant pas s’avancer « Enfin, s’il y a une prochaine fois, ce sera mieux. Je te propose même que cette soirée ne compte pas du tout et que si tu reviens, on fasse table rase de tout ce qui s’est passé ici. » Il s’installa sur la table – chose qui aurait fait hurler sa mère si elle l’avait vu faire d’ailleurs – pas loin d’elle, parce qu’il avait juste une flemme monumentale de déplacer sa propre chaise et lui murmura taquin bien qu’il y ait tout de même un fond de vérité « J’espère que tu n’associeras pas cet endroit à quelque chose de négatif parce que sinon je serais obligé de déménager dans l’espoir que tu reviennes. Tu veux qu’on monte ? Que je te fasse visiter ? » Il se souvint d’un détail et posa un regard sur elle avant de demander bien plus sérieux « Je sais qu’on a déjà dormi ensemble » Comment oublier ce moment d’ailleurs « mais, si tu as besoin d’être tranquille, ou pour pas que tu te dises que je profite de la situation pour te faire dormir dans mon lit, si tu veux, je peux faire le lit d’une autre chambre ? C’est comme tu préfères. »


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Jeu 22 Aoû - 13:49
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
Théoly VI

« mai 2019»
L’humour… Il fallait croire que peu importait les circonstances ou presque, c’était ce à quoi chacun de nous s’accrochait lorsque la situation pouvait paraitre tendue. Et pourtant on le sentait que ce petit lien pouvait paraître fragile dans un premier temps jusqu’à ce qu’on se rende la balle mutuellement jusqu’à rendre ce lien de plus en plus solide. Pour rien au monde je ne me serais éloignée de lui, sauf s’il l’avait réellement voulu, sauf si au final mes sentiments n’étaient pas réciproque et qu’il aurait préféré me repousser, c’était sans doutes les deux seules situations qui aurait fait que j’aurais gardé mes distances. Pour le reste je savais que jamais il n’avait réellement cherché à m’éloigner, bien au contraire. Tout en continuant de plaisanter je lui disais qu’il s’y était sans doute mal prit pour me faire fuir et qu’il aurait tout aussi bien pu me dire de le laisser tranquille, en le pensant réellement bien évidemment. Sa nouvelle phrase me faisait sourire de nouveau, que ça faisait du bien après une journée pareille… Je finissais par hausser les épaules amusées.

« Je n’harcèle pas les gens non plus, mais j’espère bien que tu n’en avais pas envie. » Murmurais-je alors que ses lèvres arrivaient sur les miennes. Laissant l’humour de côté la discussion redevenait sérieuse tandis que chacun se livrait, se dévoilait un peu plus l’un à l’autre… Je ne regrettais rien, pas un seul instant, moi aussi j’étais heureuse depuis que nous avions cédés à nos envies, depuis que nous ne luttions plus contre nos sentiments, certes nous étions obligés de les cacher, de toujours faire attention, mais pour ma part, je trouvais cela beaucoup plus supportable que de devoir garder mes distances avec lui. De me mentir en me disant que ce n’était qu’une passade… J’en avais eu des passades oui… Toutes mes autres relations, lui c’était différent. Il n’y avait que lui qui faisait battre mon cœur de cette façon lorsque je me trouvais à ses côtés. Moi aussi, j’espérais qu’il ne regretterait jamais. Si je commençais bien à connaître Théo, je devais avouer que le deal qui venait par la suite, je ne m’y étais pas attendu. Amusée, j’étais venue près de lui tandis que je prenais conscience que le fait que je veuille prendre soin de lui ne semblait pas lui plaire, mais qu’il était prêt à baisser les armes juste pour que je mange… Je n’étais pas certaine que manger allait réellement me remonter le moral pour ma part, mais après un baiser de plus sur ses lèvres et un regard emplit de tendresse, j’acceptais le deal, plus pour lui que pour moi bien évidemment, car l’un comme l’autre nous étions plus préoccupés par la santé de l’autre que de la nôtre… Je le voyais à son regard qu’il était satisfait, mais le mien n’était pas en reste, j’avais également obtenu ce que je voulais, nous avions tous les deux gagnés, même si… Une fois devant mon assiette mon estomac protestait. Je lui en étais reconnaissante de ne pas en avoir profité pour la remplir entièrement. De tout façon j’en aurais été incapable et sans doute qu’il aurait trouvé cela beaucoup moins amusant que je sois malade… Le voir jouer avec sa fourchette me soulageais tout de même un peu, je n’étais pas la seule à ne pas avoir d’appétit et pourtant ? Il se lançait… Tout ça juste pour moi ? Si mon estomac restait fermé, mon cœur lui ne cessait de se gonfler de cet amour que j’éprouvais pour lui. Je soupirais tandis que je l’imitais prenant une première bouchée. Elle tournait pendant de longue seconde, ma gorge était trop serrée pour que je puisse avaler je dû forcer pour le faire, je faisais de mon mieux tandis que Théo en profitait pour me lancer une nouvelle pique. Je levais les yeux au ciel.

« Parce que ta envie de jouer au papa avec moi ? » Demandais-je en haussant un sourcil. Parce que la ça deviendrait un peu bizarre n’est-ce pas ? Je reprenais néanmoins. « Laisse le bébé tranquille, tant qu’elle mange, n’est-ce pas ce que tu veux ? » Demandais-je alors avec une petite pointe d’ironie et de plaisanterie évidemment, en revanche je faisais vraiment de mon mieux et ce n’était pas simple, pas sûr que ce soit le meilleur moment de me taquiner là-dessus… Fort heureusement, le repas finissait par prendre fin, si au début je dus forcer sur chaque bouchée à force mon estomac c’était légèrement dénoué et c’était devenu légèrement plus facile même si l’envie n’était toujours pas là. J’aidais Théo à débarrasser évidemment, quand bien même il pourrait protester, il était hors de question que je le laisse tout faire tout seul, je n’étais pas ainsi. Lorsqu’il reprenait la parole, mon attention se posait sur lui et je fronçais les sourcils, comment ça si ? Parce qu’il ne voulait pas d’une prochaine fois ? Je m’approchais de lui tandis qu’il s’était assis sur la table, je venais poser mes mains à plat sur la table de part et d’autre de ses cuisses.

« Et pourquoi il n’y aurait pas de prochaine fois ? » Demandais-je alors tandis que mon regard se plongeait dans le sien. « D’accord, côté ambiance j’ai connu mieux qu’aujourd’hui mais… » Je me hissais doucement sur mes pieds pour venir chercher un nouveau baiser. « Ce n’est peut-être pas encore foutu ? Il ne tient qu’à nous de faire que cette soirée compte ? » Après tout nous pouvions tout aussi bien nous poser et simplement profiter des bras de l’un et de l’autre, je ne demandais rien d’autre… Certes la journée avait été atroce, mais on pouvait faire en sorte de se souvenir que la soirée avait été un peu plus agréable non ? A sa nouvelle phrase, je ne pus m’empêcher de sourire légèrement. « Moi aussi, j’aurais aimé venir ici dans d’autres circonstances, mais j’associe cet endroit à toi. Et ce n’est pas négatif, en revanche… Ne serais-tu pas en train de m’arnaquer ? Ou alors nous n’avons pas la même notion de ce qu’est un deal ? » Demandais-je amusée, mon regard toujours plongé dans le sien avant de désigné la table. « J’ai mangé je te rappel, à toi de tenir parole. » Il ne comptait quand même pas y échapper de cette façon tout de même ? Et s’il pensait que j’aurais oublié, c’était mal me connaître… Quant à sa demande, je fus légèrement étonnée, je ne m’étais pas attendu à ce qu’il me propose un truc pareil… Dormir seule ? Après une journée comme celle-ci ? Déjà que je n’avais pas besoin de tout ça pour faire des cauchemars et puis même sans ça… Je ne voulais pas dormir ailleurs… Je voulais être à ses côtés, dans ses bras et nul par ailleurs… Un petit éclat taquin dans le regard, je me faisais soudainement faussement innocente.

« Très bien… Et si moi j’avais envie de profiter de la situation pour que tu me fasses dormir avec toi ? » Lançais-je amusée avant de venir effleurer ses lèvres des miennes. « Est-ce que ça fait de moi quelqu’un de mauvais ? » Demandais-je alors dans un murmure avant de céder à ma nouvelle envie de l’embrasser. « Je n’ai pas envie de dormir ailleurs. » Glissais-je entre ses lèvres. D'ailleurs si j'avais eu peur de dormir avec lui, je ne serais pas venue passer la soirée ici n'est-ce pas ?« D’abord tu me laisse m’occuper de toi ? Ensuite on verra ? » Demandais-je alors dans le même murmure, tout ce que je voulais moi, c’était être avec lui, être dans ses bras et oublier ce qu’avait été cette journée, je n’avais besoin de rien d’autre, juste LUI.

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Jeu 22 Aoû - 16:50
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
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Ah ça, il était bien le premier au courant qu’elle ne harcelait pas les gens. Au début d’année, il trouvait même que c’était un peu compliqué pour se voir à l’école. Impression qu’à présent il pouvait imputer sans le moindre mal à ses sentiments. Et même encore maintenant, lorsqu’il y réfléchissait, il trouvait qu’il ne la voyait pas assez à son goût. Ils n’avaient pas vraiment le choix, vivant dans un monde où leur relation n’était pas vraiment de celles qui faisaient rêver les gens. Et pourtant, il suffisait de regarder Sélénya, ses sourires, cette lueur dans son regard pour balayer le moindre doute, elle n’était pas là parce qu’il la terrifiait, la contraignait de façon malsaine, elle était là parce qu’elle le souhaitait. Ça n’enlevait certes rien au fait que ce n’était certainement pas la relation la plus épanouissante au monde pour elle, comme pour lui, mais c’était tellement plus simple comme ça. Il n’y avait plus cette frustration immense en se disant qu’il fallait tenir ses distances, se tenir, se mentir à soi même et à l’autre. Non, c’était beaucoup plus sympathique de se dire que s’ils s’éloignaient assez de l’école, ils pouvaient se bécoter, certes comme des adolescents mais après des mois à ne rien faire, c’était bien assez pour donner le sourire au moins toute la journée. Peut être même qu’avec les vacances d’été qui se profilaient à l’horizon, ils pourraient essayer de se voir un peu plus ? Pour sa part, ce n’était pas l’envie qui manquait. Il pensait la connaître bien assez pour se dire qu’il arriverait à la supporter sans aucun problème toute la journée.

De toute façon, chacun venait de se rendre compte que pour que l’autre aille dans son sens, il ne suffisait pas de grands choses, juste de concessions et cela semblait fonctionner pour les deux. Oh bien sûr, chacun n’était satisfait que d’une partie, parce qu’il ne fallait pas non plus se mentir, Théo n’était pas mais alors pas du tout ravi à l’idée de se faire soigner et non, ce n’était pas parce qu’il s’agissait de Sélénya… encore que peut être un chouya parce que ce n’était pas non plus le côté le plus séduisant d’une relation que de devoir laisser sa copine jouer à l’infirmière. Après, il ne voyait pas une personne de qui il aurait accepté les soins sans broncher excepté Maggie, mais plus parce qu’il aurait pu insulter tous les moldus sans exception et qu’il aurait envoyé bouler la demoiselle pour peu qu’elle l’enquiquine, ce qui ne l’aurait pas fait fuir d’ailleurs. Il n’avait pas mais alors pas du tout envie d’envoyer bouler Sélénya, n’avait pas envie non plus qu’ils se prennent la tête, donc les soins, non ça ne l’emballait pas. Après, il savait aussi qu’il n’y couperait pas, rien à faire, c’était foutu.

Forcément que de la voir faire la fine bouche devant une assiette de pâtes, il n’allait pas laisser cette occasion de pouvoir la taquiner. Bien entendu, elle leva les yeux au ciel avant de répliquer. Il la regarda, clignant des yeux, oh bordel, mais pourquoi elle sortait ça elle aussi. « Non mais je t’arrête tout de suite, ni avec toi, ni avec personne d’autres. » Oh mais rien que d’imaginer un morveux de quoi 50 cm l’appeler papa, ah purée des sueurs froides. Heureusement pour son cerveau, elle reprit la parole pour le taquiner sur le fait que s’il voulait qu’elle mange, il fallait qu’il lui foute la paix, il se concentra donc sur sa propre assiette, laissant le bébé se débrouiller toute seule comme la grande qu’elle était.

Bien évidemment, il aurait été trop beau qu’elle reste tranquillement installée sur sa chaise pendant qu’il débarrassait, ah non mais ce n’était même pas la peine d’essayer de la faire rester à table, aucune chance. Il essaya même de ne pas ronchonner, même si c’était très dur, ah non mais pas de soucis, avec elle, il travaillait parfaitement bien la frustration. Après, l’avantage qu’elle aide, parce que oui, il y avait quand même un sacré avantage, ça allait beaucoup plus vite. Il posa donc assez rapidement ses fesses sur la table pour parler, bon, elle n’avait pas envie de s’asseoir. Il ferait bien le gars poli, mais clairement moins ses muscles n’avaient à être sollicité ce soir, mieux il se portait. Il trouvait ça d’ailleurs très mignon de la voir se rapprocher autant et un sourire se dessina sur son visage, malgré ses propos. Elle releva ses propos, et il sentit son cœur s’emballer en comprenant qu’elle n’était pas contre revenir ici. Il sentit ses lèvres venir caresser les siennes et échangea un baiser avec elle avec un grand plaisir. Au moins, si tout était à jeter aujourd’hui, les baisers offraient des parenthèses agréables. Lorsque leurs lèvres s’écartèrent, elle reprit la parole. Il l’observa quelques secondes, pensif avant de répondre avec amusement, sur un potentiel déménagement au cas où la charmante demoiselle ici présente n’aimait pas les lieux. Lorsqu’il entendit la réponse, il eut l’impression de tomber une nouvelle fois amoureux, elle associait le lieu à sa personne et au timbre de sa voix, il était évident que ce n’était pas négatif.

Néanmoins, avec les propos suivants, il se renfrogna, n’y allait-elle pas un peu fort ? Il n’arnaquait personne et il était le genre de personne à tenir ses engagements, elle le savait non ? Il ne la prenait pas non plus pour une idiote et bien sûr que si, ils avaient la même notion du mot deal. Il n’eut pas le temps de répondre qu’elle enchainait, enfin pas le temps, pas l’envie plutôt. Il se râcla légèrement la gorge avant de la charrier « Ne me prendrais tu pas pour un vieil homme alzheimer plutôt ? Comment tu veux qu’en si peu de temps j’ai oublié que tu avais mangé. »  Les propos s’enchainaient, rapidement, si bien qu’il n’eut pas le temps de lui dire qu’il n’essayait pas de l’arnaquer, il faut dire que quand il avait une idée en tête, il fallait qu’il la dise vite. Alors, avant il lui proposa de dormir ailleurs, ce qui semblait amuser Sélénya. Si c’était de l’imaginer faire le lit à la façon moldue, ah non mais lui ça ne l’amusait pas, ça le déprimait d’avance. Aucun rapport, à sa question qui n’en était pas vraiment une, il ne répondit pas, il faut dire qu’elle venait d’effleurer ses lèvres, grosse torture psychologique en perspective et ce n’était que le début, la phrase suivante l’indigna, jamais il ne songerait ça d’elle sauf que, plutôt que d’attendre une réponse de la part de l’infirmier, elle l’embrassa. N’étant pas impoli, oui et aussi ayant envie de l’embrasser, c’est vrai, c’est surtout ça qui l’empêcha de répliquer. Ce fut elle, d’ailleurs qui arrêta le baiser pour lui signifier qu’elle ne voulait pas d’une autre chambre.

Dire qu’elle était tenace ? Ah non mais le mot tenace c’était pas assez pour définir Sélénya, il serait grand temps d’inventer un nouveau mot à mettre dans le dictionnaire pour parler de la persévérance, l’entêtement même, dont la demoiselle faisait preuve lorsqu’elle voulait un truc. Théo souffla, mélange d’exaspération et d’amusement avant de lui dire « Allez, décale-toi que je me lève. » Une fois debout, il reprit quand même, par principe « Sache que je n’ai jamais eu l’intention de t’arnaquer et que si, j’avais la même notion du mot deal. » Il avança vers les escaliers, cette fois-ci ne la prenant pas dans ses bras, non pas que tout d’un coup, l’embêter n’était plus au programme, plutôt que son corps n’était pas très chaud pour recommencer le même effort. Et puis ne pas la porter, ça permettait d’avoir un peu moins mal et donc de pouvoir rétorquer « Et non vouloir dormir avec moi ne fait pas de toi une personne mauvaise. Ça fait plutôt. » Il se tourna – dans les escaliers ouh que c’est dangereux – pour la regarder lui dire « Une petite amie charmante. »

Une fois dans la salle de bain, tout d’abord, il commença par boire la potion avant de froncer les sourcils « On est sûr que c’est autorisé des gens aussi nuls pour faire des potions dans les hôpitaux ? »  Ce n’était pas une question de goût, ça il rejoignait entièrement Sélénya, c’était immonde mais alors plutôt mourir que de le reconnaître, c’était plutôt qualitativement parlant qu’il se posait la question. Parce que là, ah oui ça allait réparer tous les tissus, aucun doute possible vu la potion mais il allait morfler sévère s’il ne faisait rien. Il observa Sélénya quelques secondes, il est vrai que ça serait plus pratique avec elle tout de même. Il ouvrit le placard avec des potions en veux-tu en voilà… potion qui aurait été sûrement mieux que celle qu’il venait de boire mais bon, trop tard. Il attrapa deux ou trois onguents… puisqu’il n’y avait plus que ça à faire pour ne pas souffrir, tendant les pots à Sélénya, machinalement. Il regarda la blondinette, l’endroit où il avait précédemment déposé, s’il se mettait là, ce n’était pas ce qu’il y avait de plus pratique. Autant ne pas rester ici, direction la chambre alors. Une fois dans celle-ci, il s’installa en tailleurs sur le lit, évitant même de soupirer alors que franchement, il aurait pu régler ça avec quelques sortilèges pour compléter la potion en temps normal… mère indigne… la prochaine fois qu’il irait à la maison, il ferait exprès de marcher dans la boue pour en mettre de partout, ça lui apprendrait à lui donner des potions pourries. Il retira son t-shirt avant de parler ENFIN, à Sélénya – signe que quand même ce n’était pas trop son kiff de se faire soigner et qu’il faisait de gros efforts – « Le pot rouge c’est quand les plaies sont ouvertes. » Il vérifia quand même d’un regard, ce serait dommage d’être prétentieux et de se louper à ce moment-là. Mais non, c’était bon, il reprit donc  « Enfin ouverte, pas des blessures ouvertes où il y a un litre de sang qui s’écoule, là ça servirait à rien. C’est un peu rouge quoi. Le bleu, c’est si tu vois des hématomes quant au jaune c’est pour les articulations. » C’était donc à l’appréciation de la jeune fille et c’est fou mais il sentait d’ores et déjà qu’elle allait sûrement être incroyablement méticuleuse et que même des endroits où il n’y en aurait pas forcément besoin, il y aurait quand même de l’onguent. Par principe, il précisa quand même «  Et si tu te poses la question, pourquoi moi je t’ai jamais mis ce genre de trucs quand je te soignais… c’est parce que moi je sais faire des potions et faire prendre les bonnes potions aux gens…. Bon et aussi que les sortilèges c’est pas mal… mais là… c’est un peu compromis. » Il la laissa se débrouiller, essayant d’être docile et de ne pas vérifier toutes les deux secondes ce qu’elle faisait, ça va, il pouvait lui faire confiance.



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Sélénya Macmillan
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Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
Théoly VI

« mai 2019»
Il se trouvait que peut-être j’avais trouvé l’argument qui le faisait taire, à peine avais-je parlé de faire le papa que j’avais vu sa tête se décomposer et alors sa réaction, je m’étais retenue de rire. Au moins j’avais eu ce que je voulais, il avait arrêté de me charrier le temps du repas. Qu’il me taquine n’était pas le souci loin de là, sinon on aurait pu dire que j’étais folle de le laisser faire depuis le début, c’était juste que la tout de suite ce n’était pas tellement le moment. C’était déjà assez compliqué pour moi de manger en cet instant… Ceci dit j’y suis arrivée, bouchée après bouchée j’étais venue à bout de cette assiette même si… Je ne me sentais pas forcément mieux niveau moral, mais si ça pouvait le rassurer et me permette de m’occuper de lui pourquoi pas ? Après avoir tout débarrasser et nettoyer je me retrouvais alors en face de lui tandis qu’il était assis sur la table. Je tentais de le rassurer sur le fait que moi, oui, j’avais envie de revenir… Ce n’était pas parce que cette journée n’avait pas été génial que je ne voudrais plus remettre les pieds ici, son chez lui, son havre de paix, peut-être un jour le nôtre ? Du moins il avait si je revenais, peut-être que c’était lui qui ne savait pas s’il avait envie que je revienne ? Ceci dit son sourire venait effacer mes pauvres petits doutes. En revanche tandis qu’il commençait à parler de monter ou de visiter la maison, ce qui me faisait envie je devais bien l’avouer, mais je ne perdais pas le nord à aucun moment. Je préférais donc lui rappeler notre petit deal qu’il semblait avoir déjà oublier. Lui rappelant alors que moi j’avais fait ma part du marché, quand il reprit la parole, je souriais un instant préparant déjà le retour du bâton.

« Ah tu sais… A ton âge… On est plus sûrs de rien. » Lâchais-je alors avant de rire légèrement, ça c’était pour le bébé de tout à l’heure et je devais avouer, j’étais plutôt fière de moi. Quant au fait de dormir ailleurs, la seule raison pour laquelle je le voudrais, se serait que lui ne veuille pas dormir avec moi. Certes je serais sans doute vexée, mais lui aussi pourrait avoir envie d’être tranquille. Mais il n’avait pas à s’inquiéter pour moi, c’était de lui dont j’avais besoin et j’espérais que je m’y prenais plutôt bien pour lui faire comprendre, ne perdant pas une seule occasion de lui voler des baiser. Plus j’en prenais et plus j’en voulais, faut dire que pour une fois je pouvais profiter sans que nous ayons à nous cacher ce qui était plutôt rare depuis mon anniversaire. Revenant encore une fois sur le fait qu’il fallait le soigner lui aussi, je finissais par avoir un sourire satisfait lorsqu’enfin il se levait. Je me décalais comme il me le demandait étant par la suite prête à le suivre. « Très bien, j’en suis ravie alors. » Répondais-je dans un demi sourire. Je le suivais vers les escaliers, je ne disais rien, mais à sa démarche je voyais bien qu’il était tout sauf serein, voilà pourquoi je ne comprenais pas qu’il en fasse toute une histoire… En revanche je souriais en l’entendant reprendre la parole et encore plus lorsqu’il finissait sa phrase.« Oh… Me voilà toute heureuse d'être charmante. » Disais-je tandis que mon cœur se gonflait en l’entendant parler de moi en ces termes. Cela avait beau être officiel entre nous, mon cerveau avait parfois du mal à tout assimiler, oui j’étais sa petite copine ! Mon sourire ridicule restait scotché à mon visage pendant toute la montée des escaliers jusqu’à ce qu’on arrive dans la salle de bain où je commençais tout de même à me concentrer suivant ses faits et gestes. En le voyant froncer des sourcils après avoir bu une potion, je me retenais de lui rappeler que c’était ce qu’il me faisait subir chaque fois qu’il me soignait. Je n’aimais pas du tout le voir souffrir…

« Soit tolérant voyons, ils ne peuvent pas tous être aussi doué que toi. » Répondais-je alors avec un doux sourire, certes c’était dit sur le ton de la plaisanterie, mais c’était aussi dit en toute honnêteté. Apparemment la potion n’allait pas suffire puisque dans les minutes qui suivaient je me retrouvais avec différents pots dans les mains. Je ne disais rien et attrapait tout ce qu’il me donnait avant de le suivre dans sa chambre. Si jusqu’ici mon humeur et la journée que nous avions passé m’avait empêché de savourer le fait d’être dans sa maison et l’envie de tout découvrir… Ici, je ne pouvais pas empêcher mes prunelles de scruter chaque recoin tout en le suivant vers le lit. C’était ici qu’il dormait quand il n’était pas à Poudlard… C’était là que j’allais dormir cette nuit, dans ses bras. Lorsqu’il enleva son t-shirt, je ne pouvais pas empêcher mon regard de se poser sur lui, ce qui m’empêchait de rougir ce fut l’état de ses blessures en revanche… Et il me faisait du chichi parce que je voulais l’aider ? Pourtant ce que j’avais sous les yeux me prouvait bien qu’il en avait besoin… Je posais ce dont j’allais avoir besoin non loin de nous tandis que je venais m’asseoir à ses côtés tout en écoutant ses instructions. Le rouge pour les plaies ouvertes bien. Quand il parlait de plaies dont le sang s’écoulerait mon regard en cherchait une en me disant que s’il avait eu ce genre de blessure il y a sans doute longtemps que nous nous en serions rendu compte et il ne serait pas aussi tranquille… Le bleu pour les hématomes et jaune pour les articulations. J’hochais la tête pour indiquer que j’avais compris. Je n’avais d’ailleurs pas le temps de répondre qu’il reprenait déjà la parole répondant à une question qui effectivement m’avait effleuré l’esprit. Je prenais alors encore plus conscience de la chance que j’avais de l’avoir, dans ma vie et en tant que médicomage aussi. Sans rien dire, l’espace d’un instant je tendais la main, mes doigts venant effleurer le contour d’une de ses blessures sur son flanc droit. Mon regard allait chercher le sien dans la seconde suivante.

« Merci. » Murmurais-je. Je le remerciais de me laisser prendre soin de lui, c’était important pour moi et je savais que ça avait l’air de lui coûter sans que je sache réellement pourquoi. Me concentrant finalement sur les pots, je prenais le premier donc j’allais avoir besoin et l’ouvrait. « N’hésites pas à me reprendre si je ne fais pas comme il faut. » J’étais prête à écouter, je n’étais pas plutôt bonne élève pour rien et puis je savais être patiente pour ce genre de chose. Mes gestes étaient doux, calme utilisant les bons produits pour les bonnes blessures au bout d’un petit moment je reprenais doucement la parole, j’avais besoin de comprendre… « Je peux te poser une question ? » Demandais-je alors en espérant ne pas l’agacer, je ne voulais qu’il pense que j’en rajoutais une couche, c’était juste… Parce que je ne comprenais pas… « Pourquoi est-ce ça te dérangeais autant ? » disais-je avant de préciser le fond de ma penser en désignant les pots. « De simplement me laisser faire ? » Ma voix était posée, pas contrarié et je lui laissais même tous le temps dont il avait besoin pour répondre tandis que je continuais de panser ses blessures comme il l’avait fait de nombreuses fois avec moi, même si effectivement il n’avait jamais utilisé cette méthode-ci avec moi. Est-ce que c’était plus douloureux ? Je n’en savais absolument rien, mais je ne l’espérais pas, pour lui. Je continuais de suivre ses instructions quand il y en avait jusqu’à ce que j’arrive au bout sa lèvre y étant passée aussi bien évidemment.

« Je crois que c’est bon. »
Murmurais-je alors faisant bien attention d’avoir refermée tous les pots je me levais pour aller les remettre dans la salle de bain avant de revenir tout aussi rapidement, m’installant de nouveau à ses côtés. « Tu penses que ça se remettra en combien de temps ? » Demandais-je un instant tandis que mes doigts venaient retrouver les siens les croisant ensemble. J’espérais qu’il ne soit plus blessé à l’avenir, mais ce que j’espérais c’était que si ça devait arriver de nouveau, il me laisserait de nouveau faire. J’aimais prendre soin de lui autant que lui aimait prendre soin de moi et quelque part c’était aussi cela un couple n’est-ce pas ? Se soutenir dans les coups durs ? Etre là l’un pour l’autre… Et pour moi cela ne changeait rien entre nous, sauf peut-être nous rendre encore plus fort… C’était d’ailleurs un regard emplit de cet amour que j’éprouvais pour lui qui finissait par croiser le sien…
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☽☽ Aujourd'hui mon coeur est un phare qui éclaire l'obscurité et je l'allumerai pour toi je ne l'éteindrai jamais ☾☾

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Ven 23 Aoû - 12:27
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
ft Sely
Est-ce qu’il n’aurait pas dû s’attendre au retour de bâton ? Certainement que si au sourire de Sélénya tandis qu’il parlait, c’était une évidence qu’elle allait répliquer. A peine avait il fermé sa bouche que la pique fusa. C’était de bonne guerre et il ne put s’empêcher de sourire avant de rétorquer « C’est vrai, peut être qu’un matin, je vais même me réveiller, tu vas vouloir un bisou de bonjour et je vais te demander qui tu es. » Il l’observa, s’amusant de la situation « Déjà, j’ai tendance à oublier ton prénom, tu crois que c’est mauvais signe ? C’est moche d’être vieux, je te le dis. »  

Si la conversation débutait sur du positif, la suite le fut beaucoup moins. Il n’avait pas envie, un peu à la manière d’un enfant qui n’aurait pas envie d’aller chez un médicomage, il n’avait pas envie de prendre de potions. D’un point de vue ultra objectif – faut faire semblant d’y croire – il n’avait pas besoin de se soigner, ce n’était rien, il n’avait pas pris de balle, il n’était pas brûlé. Franchement, c’était pas grand-chose et ça passerait avec la nuit. S’il le pensait le plus sincèrement du monde, il savait que sa manière de pensée était totalement différente de la sienne, que de toute façon, elle ne l’aurait jamais lâché avec ça, avec ou sans deal, ce serait revenu inlassablement dans la discussion. Il ne fit pas le moindre commentaire sur le fait qu’elle était ravie qu’il n’ait pas oublié, ravi qu’ils aient la même conception du mot deal et du respect des engagements, parce qu’il était grognon et que lui il n’était pas spécialement ravi. Bon, s’il ne répondit pas à cette phrase c’est aussi parce qu’il était occupé à lui dire qu’elle était tout sauf mauvaise. Ils se regardèrent l’espace de quelques secondes, immobile dans les escaliers. Le sourire sur son visage, ça donnait clairement envie de lui faire ce genre de phrases tout le temps, elle était adorable. Mais s’il restait dans les escaliers juste à la regarder, elle allait encore lui reprocher qu’il essayait de s’esquiver, alors il fit l’effort de se remettre en route pour atteindre la salle de bain.

Il lui lança un regard peu convaincu lorsqu’elle plaisanta en lui disant d’être tolérant, non mais il avait l’impression de l’être là. Ce n’était clairement pas un maître de potions qui avait fait cela. C’était de l’ironie sa seconde partie de phrases ? Il n’en savait trop rien, il espérait en revanche qu’elle ne le mettait pas au même rang que ce charlatan, non parce que ce serait vexant. Il fit de l’humour pour répondre à sa phrase « C’est promis si je croise cette personne, je ferais l’hypocrite et je dirais que je n’ai jamais bu une potion aussi efficace de toute ma vie… Ahlala qu’est ce que le monde ferait sans lui, ça te va ? »
Après, ça oui, il n’en doutait pas, elle serait efficace mais ça l’obligeait aussi à devoir compter sur quelqu’un d’autres et ça ne l’emballait pas, voir même ça le frustrait pas mal. Il essayait réellement de se détacher de l’instant présent tandis qu’il lui fournissait les pots avant de la diriger vers la chambre. Tout s’enchainait et l’éloignait de ce qu’il aurait aimé pour leur première soirée en ces lieux. Une frustration immense l’envahit lorsqu’il retira son t-shirt, c’était pas comme ça que ça devait se passer et puis alors ce n’était même plus la peine de dire que ce n’était rien, il avait conscience de son regard sur lui et de l’expression dans ce dernier, elle n’était pas débile, heureusement en temps normal et manque de bol pour l’occasion. Il expliqua donc ce qu’il fallait faire, essayant tant bien que mal de ne pas la regarder tandis qu’elle le scrutait. En revanche, la main qui vint effleurer sa peau, là il la suivit bien du regard aucun problème avant de la regarder dans les yeux tandis qu’elle le remerciait. Alors, il aurait bien voulu dire pas de soucis, sauf que c’est dingue, ça ne passait pas comme phrase, si gros soucis.

Puis, son regard se perdit dans la contemplation de la commode, essayant au maximum de se détacher de la scène qui allait se dérouler. Il esquissa néanmoins un sourire lorsqu’elle prit de nouveau la parole, sans détourner la tête de son meuble, il répondit, un brin amusé « Je n’ai aucun doute sur le fait que tu feras comme il faut. »

Les secondes passèrent, puis les minutes, la seule chose empêchant le silence étant le frottement des doigts de l’infirmière d’un soir sur la peau du patient d’un soir. Finalement, le silence n’allait pas durer puisqu’elle lui demanda si elle pouvait lui poser une question, il eut un bref hochement de tête pour signifier qu’elle pouvait, chose qu’il n’aurait jamais dû faire puisque la question ne lui plaisait pas vraiment mais en plus, il aurait parfaitement pu faire l’innocent si elle n’enchaînait pas sur une seconde question, histoire que ce soit bien clair et qu’il soit dans l’incapacité de répondre à côté de la plaque. Il se retint de souffler pour ne pas la vexer, resta silencieux quelques minutes, cherchant la meilleure façon de s’exprimer avant de répondre à sa question « Tout d’abord, parce qu’être médicomage de formation et devoir compter sur les autres, ça ne me plaît pas. Je n’avais pas non plus d’avoir ce genre de regard sur moi, je n’ai pas envie que tu me voies comme une chose fragile et là c’est foutu, c’est gravé dans ta mémoire jusqu’à la fin des temps. » Il tourna la tête pour la regarder dans les yeux et compléter « Je ne t’ai pas fait venir ici parce que j’avais besoin d’une infirmière, ce n’était pas d’un médicomage dont j’avais besoin sinon j’étais très bien à Sainte Mangouste, c’était de ta personne dont j’avais besoin, c’était ta présence que je voulais. »

Ce fut un véritable soulagement pour Théo en tout cas lorsque les soins cessèrent. Il n’eut pas le temps de lui dire qu’il allait les ranger que Sélénya avait déjà filer dans cette optique. Il la laissa faire déjà parce qu’elle n’était pas nunuche et qu’il pouvait lui faire confiance pour ranger trois pots dans une armoire sans qu’il ne soit derrière son dos à vérifier, mais aussi parce qu’il était occupé à s’inspecter. Non pas qu’il doutait de la façon dont sa camarade s’y était prise mais pour voir l’étendue des dégâts. Ce moldu, il ne l’oublierait pas et s’ils revenaient à se croiser, il était foutu, Théo voulait bien faire l’effort de ne pas le traquer, parce que ce n’était plus vraiment son rôle… encore que peut être qu’il allait faire une exception, mais dans tous les cas s’il le revoyait, l’autre allait y passer… enfin, s’il retrouvait sa magie d’ici là et pour le coup, il ne savait pas quand les bracelets seraient retirés. Sélénya revint se caler contre lui, ce qui l’empêcha de planifier quoi que ce soit mentalement, surtout qu’elle lui posait une question, le forçant à réfléchir à autre choses. Il esquissa un sourire tandis que leurs mains étaient de nouveaux liés, ah les bonnes vieilles habitudes « Rapidement, la potion m’avait tout l’air d’être bien puissante… Donc je pense que ça bosse déjà activement. » Il aurait bien fait une phrase sur l’utilité de son action à elle mais les mots restèrent bloqués dans sa gorge. Il craignait que l’amour qu’elle éprouvait avant ce soir se transforme en pitié à son égard et il n’avait pas la moindre idée de comment inverser la tendance. Il n’avait pas envie de la perdre, pas à cause de moldus. Il jouait avec leurs mains, caressant de son pouce la paume de sa main, inquiet. Puis, finalement, il reconnut « Tu t’en es très bien sortie. » avant de venir déposer un baiser sur ses lèvres, murmurant contre ces mêmes lèvres « Je suis content que tu aies accepté de passer la soirée ici et qu’on puisse de nouveau dormir ensemble, ça me manquait. » Il écarta sa tête de celle de sa camarade, la regardant dans les yeux pour lui souffler « Je t’aime Sélénya Macmillan. » Oh ça oui, il l’aimait assez pour la laisser rentrer dans sa bulle et la laisser panser ses plaies, pas de gaieté de cœur mais c’était certainement la seule personne de qui il aurait accepté cela, les autres auraient été envoyé bouler sans le moindre état d’âme et il espérait du fond du cœur que ça ne changerait rien entre eux.



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Sélénya Macmillan
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Ven 23 Aoû - 17:28
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« mai 2019»
La blague avait été facile sur ce coup-là, je n’avais même pas eu besoin de réfléchir en l’entendant, j’avais répondu du tac au tac et puis, il l’avait tout de même bien cherché n’est-ce pas ? Je souriais en l’entendant sachant très bien qu’il cherchait à m’embêter, pourtant je décidais d’aller dans son sens. « Oh moins tu auras l’impression de te réveiller tous les matins avec fille différente dans ton lit, n’est-ce dont rêve la plupart des hommes ? » Répondais-je avec un grand sourire en ne laissant pas sa taquinerie m’atteindre, je le regardais amusée et alors qu’il disait que c’était moche d’être vieux, je le regardais de haut en bas, laissant volontairement mon regard appuyer le fait que j’étais en train de le mâter. « Moi je ne vois rien de moche du tout… » Lâchais-je alors fière de moi avant de rire légèrement tandis que mon regard revenait par la suite dans le sien. Un peu plus tard, nous nous trouvions alors de nouveau dans sa salle de bain, mais cette fois pour tout autre chose que me nettoyer. C’était pour ses soins à lui, parce que je n’avais pas lâcher le morceau, parce que pour moi c’était important de prendre aussi soin de lui. Et tandis qu’il s’en prenait à la pauvre personne qui avait fait cette potion, je lui rappelais alors que tout le monde ne pouvait pas avoir son talent. En l’entendant répondre, je souriais un peu plus et secouais la tête.

« Je pense que tu n’as pas besoin d’aller jusque-là non plus. » J’avais tolérant, pas qu’il lui fallait lécher les bottes de cette personne non plus. Je n’insistais pas tandis que nous récupérions de quoi le soigner avant de nous retrouver dans sa chambre et plus précisément sur son lit tandis que j’écoutais ses instructions pour faire les choses bien. Cela me tenais à cœur, déjà parce que je ne supportais pas l’idée qu’il souffre, mais aussi parce que je voulais qu’il sache qu’il pouvait compter sur moi, que j’étais également là pour lui. Je souriais lorsqu’il me répondait que je ferais comme il faut, peut-être qu’il avait confiance en moi finalement ? Mais pourquoi ne pas me laisser faire alors ? Pourquoi avais-je eu besoin d’un deal pour avoir le droit de soigner ses plaies ? Tandis que je m’occupais de ces dernières, je finissais par poser la question. Doucement, calmement tout en espérant qu’il ne se fermerait pas, ne braquerait pas…  A son silence, je crus tout d’abord que je n’allais pas avoir de réponse et je faisais au mieux pour ne pas répliquer et puis finalement il ouvrait la bouche. Je n’étais pas forcément d’accord avec tout ce qu’il disait, mais le contraire aurait été étonnant n’est-ce pas ? Pourquoi est-ce qu’un médicomage ne pourrait pas avoir besoin d’aider pour ses propres soins ? Et puis mon regard ? En quoi avait-il changé ? Jamais je ne le verrais comme une choses fragile… Sauf que je n’avais pas le temps de répondre qu’il enchaînait… Je fronçais les sourcils en l’entendant, j’avais l’impression que tout ceci comme un reproche, d’être grondée comme une enfant, comme si j’avais mal fait les choses et qu’il m’en voulait… Vexée, je ne répondais rien sur le moment me concentrant sur la blessure plutôt moche que j’étais en train de soigner, ce n’est qu’une fois que j’en eu terminé avec cette dernière que je prenais à mon tour la parole.

« Tu te trompes. » Commençais-je alors par dire. « Et ce n’est pas parce que tu es médicomage qu’il est dit que tu devais te débrouiller tout seul… Soigner quelqu’un d’autre c’est plus simple, se soigner soi-même… Ce n’est pas toujours évident, personne n’a des mains dans son dos tu sais… » Disais-je en soupirant légèrement avant de fixer mon regard dans le sien. « Et je ne te vois pas comme une chose fragile. Jamais. Je n’aime pas te voir souffrir c’est vrai, mais l’inverse est aussi vrai n’est-ce pas ? » Demandais-je alors sans réellement attendre de réponse, je reprenais déjà.  « Tu es l’un des hommes les plus fort que je ne connaisse et c’est pas parce que tu pourrais avoir besoin d’aide, que tu es blessé, que ça va changer l’opinion que j’ai de toi. Ni la manière dont je te regarde. » L’un des hommes oui, parce que le second était mon propre père. « C’est aussi cela être… Un couple. C’est pouvoir être là pour l’autre… » Murmurais-je alors dans un souffle. « Et je suis là. » Disais-je en posant ma main sur sa cuisse. « Je ne suis pas médicomage, non, mais… Ce n’est pas parce que je prends du temps pour prendre soin de toi que je ne suis pas présente… » Enfin je l’espérais… Mais j’avais compris le message, s’il ne voulait pas de mon aide, la prochaine fois je n’insisterais pas autant… C’était surtout ses dernières phrases qui m’avait touchée… J’avais l’impression que parce que j’avais voulu l’aider, alors je n’étais pas là pour lui… Chose plutôt contradictoire d’ailleurs… Lorsque les soins furent finis je me levais pour aller ranger, pas que je ne voulais pas qu’il le fasse, mais j’étais assez grande pour le faire toute seule et ce n’était pas trois petits pots qui allait me poser problème. Je fus rapidement de retour, revenant alors à ses côtés, ma main dans la sienne lui demandant quand est-ce que ses blessures devraient se remettre en espérant que je ne venais pas de remettre les pieds dans le plat. Je fus tout de même soulagée en entendant sa réponse. Je savourais son contact, ses doigts jouant avec les miens, caressant ma main tandis que les miens n’étaient pas en reste, jusqu’à ce qu’il reprenne la parole, je souriais tendrement en l’entendant.

« C’est grâce à toi. » Répondais-je alors, c’était un vrai travail d’équipe que nous avions effectué. Je n’y serais pas parvenue seule. J’accueillais ses lèvres avec plaisir et répondais tendrement à son baiser avant de sourire à nouveau en l’entendant. Moi aussi dormir avec lui m’avait manqué… Alors il ne m’en voulait plus d’avoir insisté de l’avoir soigné ? J’allais répondre, mais son regard m’en empêcha et je ne regrettais pas un seul instant, en une seconde je me sentais la fille la plus heureuse du monde. Il m’aimait, moi et pas une autre. « Même si je suis légèrement têtue ? » Demandais-je alors légèrement innocente. « Moi aussi je t’aime. » Répondais-je alors en venant une nouvelle fois chercher sa bouche avant de coller mon front au sien « Et si j’avais le choix, je préférerais passer toutes mes nuits avec toi… » Murmurais-je alors sur le ton de la confidence. C’était un doux rêve que celui-ci que nous n’aurons pas avant un bon moment, car à Poudlard nous finirions par nous faire pincer et le reste du temps, mes parents n’allaient probablement pas me laisser dormir ailleurs toutes les nuits… « Moi aussi… J’ai besoin de toi… » Ajoutais-je sur le même ton avant de laisser mes lèvres venir chercher les siennes de nouveau. J’étais propre, il était soigné… Il ne nous restait qu’à profiter et faire que cette soirée ne soit pas la pire de celle que nous aurons passé…
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Théo Greengrass
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Sam 24 Aoû - 13:25
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
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Elle avait l’art de savoir parler aux gars cette fille, incroyable. Non mais franchement, qui à part elle pour plaisanter sur le fait qu’il ne la reconnaîtrait pas ? Oh, il n’était pas stupide, il se doutait que si ça venait à arriver, elle ne le prendrait pas spécialement bien, à juste titre d’ailleurs, si elle lui faisait le coup, il le vivrait très mal de son côté. Mais d’ici à ce que ça arrive, ils pouvaient en plaisanter tous les deux. Théo fit donc mine de réfléchir à ses propos, même si niveau sérieux, ce n’était pas trop ça. « Mais c’est vrai que c’est le bon plan. » Il lui fit un immense sourire « Je vais croire que j’ai la côte auprès des filles, qu’il me suffit de claquer des doigts pour en avoir une dans mon lit ! De quoi rendre dingue tous les autres mecs. » Après, il ne dit rien sur la partenaire mais il allait de soi que se réveiller tous les matins auprès de Sélénya, c’était déjà quelque chose qui, de base le faisait rêver. Il ne savait pas si c’était le cas de la plupart des hommes mais lui serait satisfait si c’était son minois la première chose qu’il voyait en se réveillant, pas besoin d’avoir de filles différentes. Certes, pour l’orgueil, pour se la raconter auprès des autres gars, pouvoir dire qu’on avait une fille différente chaque matin, c’était quelque chose mais il préférait largement avoir la chance d’être l’exclusivité de Sélénya.

A la façon dont elle le déshabillait du regard, sa gorge s’assécha brutalement. Elle le rendait dingue, littéralement. Et cette phrase qui faisait battre son cœur plus rapidement, elle le flattait. Il en avait entendu sur Sélénya, elle n’était donc pas du tout une demoiselle innocente et naïve découvrant les sentiments amoureux, alors l’entendre, même avec humour, même avec exagération dire qu’elle ne le trouvait pas moche, ça avait une saveur toute particulière. Elle n’était pas avec lui, uniquement parce qu’il était un des seuls à pouvoir la toucher sans qu’elle ne se sente prise au piège, il y avait aussi le fait que physiquement elle ne le trouvait pas repoussant et c’était quelque chose d’agréable.

Faire l’hypocrite, ce n’était pas nécessaire d’après Sélénya. De toute façon, qu’elle ne se méprenne pas, il n’aurait jamais réussi. A ses yeux, cette potion était un sacrilège, il avait l’impression que la personne voulait juste soigner mais sans prendre en compte le fait que les patients ressentent la douleur. D’où le fait qu’il avait aussi tout intérêt à réagir assez rapidement et à donner tout ce qu’il fallait à Sélénya, instructions y comprise afin de ne pas avoir à être plié en deux lorsque les chairs se répareraient sans la moindre anesthésie. Sauf que les soins ne se passèrent pas exactement comme il l’aurait souhaité. C’était pas déjà assez éprouvant comme ça pour ses nerfs ? Il avait déjà envie d’être ailleurs, mais elle avait besoins de réponses à ses questions. Franchement, ce n’était pas suffisant qu’il la laisse faire ? Non bien sûr que non, ça aurait été trop facile. Ses réponses ne lui plaisaient pas, il le su à la seconde où leurs regards se croisèrent, génial… Elle était vexée maintenant, elle n’arrêta pas les soins pour autant, bonne ou mauvaise chose Théo était incapable de le dire, c’était partagé dans sa tête en tout cas, il ne niait pas que c’était indispensable ce qu’elle faisait, juste que si c’était pour qu’elle fasse la tronche, elle aurait mieux fait de ne rien faire du tout. Il préférait souffrir en silence et avoir sa partenaire habituelle, qu’être en forme avec une fille qui lui en voulait à mort pour des divergences d’opinions.

Il y eut donc quelques minutes où plus aucun mot ne fut échangé avant qu’elle ne reprenne la parole. Il garda le silence, même si c’était bien connu qu’il ne se trompait jamais, ce n’était certainement pas le moment pour la chercher, elle semblait un peu tendue, il était complètement tendu de son côté, ça allait mal se finir, alors il prit le parti de l’écouter. Elle avait raison, ce n’était pas pour autant que c’était facile à accepter mais il savait très bien qu’être médicomage ne voulait pas dire devoir ne compter que sur soi.  Oui c’était plus facile avec quelqu’un pour aider. Mais entre le fait qu’il sache cela et le fait qu’il accepte la main tendue, il y avait un pas à franchir et un pas qui semblait vraiment insurmontable pour lui. Elle soupira, ce qu’il prit pour un jugement, ce qui le renfrogna de son côté puisque sentant bien que la situation lui échappait totalement. Elle reprit la parole et là, Théo se crispa mais complètement, s’il n’avait pas été certain qu’elle n’aurait pas apprécié, voir même qu’elle ne l’aurait pas repoussé, il se serait précipité sur ses lèvres pour ne pas avoir à l’écouter. Et pourtant, si, il écouta, les poings fermés, se retenant de lui dire que de toute façon, si c’était le cas, elle ne lui dirait pas parce que sachant que ça l’embêterait et qu’en premier lieu, son but n’était pas de lui faire du mal moralement volontairement. La question était rhétorique, il ne répondit donc pas, c’était une évidence qu’il ne voulait pas la voir souffrir. Oh combien c’était difficile de ne pas répondre qu’il n’aurait pas eu besoin d’aide s’il n’y avait pas eu cette potion mal faîte à boire, s’il avait eu sa magie, s’il avait laissé le temps faire les choses, mais ce n’était pas ce qu’elle voulait entendre. Ce n’était d’ailleurs pas ce qu’elle voulait dire. Il planta son regard dans le sien lorsqu’elle tenta de lui rappeler qu’être un couple c’était aussi être là l’un pour l’autre. Il ne disait pas le contraire, il voulait bien reconnaître que ce soir, sa présence aidait à ne pas ressasser le passé. Il baissa les yeux sur sa cuisse en sentant le contact sur cette dernière puis, il planta son regard sur elle de nouveau tandis qu’elle reprenait la parole, il comprenait ce qu’elle voulait dire mais n’avait aucun mot à lui offrir, ça n’était pas la même chose, ce n’était plus sur lui en tant que personne qu’elle était concentrée mais sur des plaies, ça aurait pu être n’importe qui que ça aurait été pareil, elle aurait eu ce même regard. Alors oui, bien sûr que dans le sens inverse, c’était la même chose, qu’il ne se mente pas à lui-même non plus, lorsqu’il s’occupait de Sélénya, l’étiquette petite amie n’avait aucune valeur, il était dans sa bulle, occupé, déterminé, se détachant parfaitement des autres moments qu’ils avaient ensemble, sa priorité devenant l’aider, la remettre sur pieds. Sauf que premièrement, c’est comme ça qu’ils avaient commencé à se connaître et deuxièmement jamais il n’avait passé autant de temps qu’elle le faisait actuellement, pour la soigner. Comment voulait-elle avec ce constat, il soit serein. Ça n’avait rien d’agréable d’être touché de la sorte, c’était totalement désespérant. Il était vexé, la voilà la vérité, il était vexé qu’ils soient obligés d’en arriver là et qu’elle gratte pour savoir en quoi ça le dérangeait, il se sentait démuni et blessé dans son amour propre de n’avoir rien pu faire empêcher ça et qu’elle en soit témoin que ce soit sur le moment où par la suite en étant ici tous les deux. Il voulait son amour, ses baisers, ses joutes verbales, elle quoi et là, ce n’était pas le cas, elle était plus inquiète pour sa santé qu’autre chose et dans sa tête, ça ne passait pas. Alors, il préférait se couper du moment, se couper d’elle, essayer d’oublier tout ça, la laissant faire ce qu’elle avait envie depuis qu’ils étaient ici, probablement même depuis qu’ils étaient sorti de leur enfer, essayant réellement d’occulter le fait que c’était parce qu’il avait une sale tronche, parce qu’il devait se comporter, même sans le vouloir, différemment de d’habitude et qu’elle le connaissait bien assez pour le remarquer, qu’ils en étaient là.

Ce fut plus simple lorsqu’elle revint, lorsque les contacts physiques avec elle n’étaient plus dû aux soins, mais bien au fait qu’ils étaient attachés l’un à l’autre. Elle était là non plus parce qu’elle avait envie de le soigner mais bien parce que ses sentiments étaient assez puissants pour la faire rester. Ce qui l’aidait à vivre les choses beaucoup mieux. Tout ces petits détails mis bout à bout permirent à Théo de la féliciter sans qu’il n’est à se forcer ou pour lui faire plaisir. C’est plein de tendresse que son regard se posa sur elle tandis qu’elle le complimentait en retour, son regard brilla, touché et plutôt que se perdre dans un discours, il préféra poser ses lèvres sur les siennes, savourant cette sensation de bien être que provoquait des gestes aussi simples que des baisers. Il avait besoin de lui faire part de ses sentiments. Elle le taquina en retour et il roula des yeux comme si elle l’exaspérait bien qu’un grand sourire orne son visage. « Ah tu es quelqu’un de têtue ? Je n’avais pas remarqué. » Assez têtue pour accepter une relation qui ne la mènerait nulle part, assez têtue pour accepter ses propres sentiments pour lui alors que le politiquement correct aurait voulu qu’ils s’évitent, qu’ils se cantonnent à être des connaissances. Heureusement qu’elle l’était, heureusement qu’elle avait son petit caractère, ça leur permettait d’être là, ça permettait aussi l’égalité entre eux et que chacun ait son mot à dire. Elle vint coller son front contre le sien, leurs regards ne se quittaient plus et effectivement, il n’y avait aucune erreur d’interprétation possible dans leurs yeux, c’était un amour sincère qui se lisait. Son cœur accéléra à sa phrase suivante, comment il pouvait battre aussi vite, c’était une question à poser, mais en tout cas son rythme était effréné, il répondit amuser « ça ne me déplairait pas, surtout avec le pyjama que tu portes en ce moment. Je ne suis pas certain qu’ils soient à ta taille mais tu es pas mal dedans. » Son regard dessina l’espace de quelques secondes, la silhouette de sa partenaire. Pas mal, quel euphémisme, elle était carrément canon ouai. Enfin, elle était canon tout le temps, là n’était pas la question, pour sûr que même avec un sac poubelle en guise de fringues, elle arriverait à le rendre tout chose. Son regard revint se poser sur elle tandis qu’elle lui signifiait avoir besoin de lui, elle aussi. Elle vint chercher un nouveau baiser et cette fois, il l’appuya bien plus que les précédents qu’ils échangeaient depuis quelques minutes. Lentement, très lentement, il délia leurs mains. L’idée de base étant de la rapprocher de lui, la réalisation, il n’y avait juste pas pensé. Comment il avait pu oublier qu’elle était juste en sous vêtement pour ce qui était du bas ? Bah c’est simple, son esprit était un peu occupé à l’embrasser et à prendre du plaisir à l’embrasser.  Déjà, il avait la présence d’esprit d’éviter ses fesses, ce qui était quand même pas mal, mais à l’instant où ses mains effleurèrent la peau de ses jambes et pas le moindre tissu, il s’immobilisa, se raidissant instantanément, tandis que ses mains revenaient ultra vite à leur place initiale, oh et certainement pas pour rejoindre les mains de Sélénya. Oh non non non… il n’avait pas fait ça. Il ne pouvait pas tout avoir gâché de la sorte en la touchant alors qu’elle n’était pas préparée, directement sur sa peau. Forcément qu’il avait stoppé le baiser directement, craignant plus que tout qu’elle se dérobe, se sentant agressée. « Sélénya, je… te… demande pardon... Tout va bien, je… » Qu’est-ce qu’il pouvait dire d’autres ? Qu’il n’avait pas voulu la toucher, forcément que si c’était voulu mais… pas comme ça… pas quand ça risquait de foutre en l’air sa confiance en lui, leur soirée. Elle avait besoin de lui qu’elle lui avait dit et ce n’était clairement pas la meilleure façon de la mettre en confiance que de faire ça.
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Sélénya Macmillan
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Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
Théoly VI

« mai 2019»
Je riais avec lui tandis que nous plaisantions sur le fait qu’il ne pourrait ne plus me reconnaitre au réveil. Evidemment nous en plaisantions parce que ce n’était pas du tout le cas. Il était certain que si en vrai nous nous retrouverions dans cette situation je perdais probablement mon sourire et que je deviendrais probablement la fille la plus malheureuse du monde… Mais nous en étions loin et je préférais rire de cela plutôt que d’imaginer le pire. Et puis à sa réponse je me contentais de lever les yeux au ciel sans pour autant m’arrêter de rire avant de lui faire comprendre que non je ne le trouvais pas moche, même si ce n’était pas ce qu’il avait voulu dire, mais la tentation était bien trop grande et même s’il ne disait rien, son regard lui parlait pour lui et je ne pouvais pas m’empêcher de sourire de plus belle. Une petite parenthèse plutôt agréable par rapport à la suite. Car même s’il me laissait enfin le soigner, je savais que ce n’était pas par guetter de cœur et quelque part j’avais eu besoin de savoir pourquoi. C’était peut-être débile ? Mais j’avais besoin de le comprendre ou tout du moins d’essayer… Sauf que ce n’était pas le cas. Je me retrouvais blessée et en plus je n’étais pas d’accord avec lui. J’avais pris du temps pour lui répondre, si bien que silence c’était légèrement installer avant que je reprenne la parole. Je voulais qu’il comprenne que moi, je ne voyais pas les choses de cette façon que je ne voyais pas le mal qu’il y avait à soigner ses blessures, je n’allais pas y passer la soirée et même si c’était le cas… Cela ne m’aurait aucunement dérangé. Pourtant lui si. Il le vivait très mal, j’avais très bien compris, s’il m’écoutait ce qui était déjà une bonne chose, je n’étais pas certaine d’avoir réussi à le convaincre et pour cause… Seul le silence me répondait. Frustrant. Je détestais quand il faisait cela. Si j’avais l’espoir qu’il fasse comme moi, qu’il réfléchisse le temps de réunir ses idées et de finalement me répondre, et bien ce ne fut pas le cas… Lorsque j’eu fini de le soigner, il n’avait toujours pas ouvert la bouche. Bien… Discussion terminée donc ? J’avais pensée pourtant lui montrer que tout ça n’allait pas changer quoi que ce soit, mais pourtant il restait fermé, refusant d’échanger plus que ce fut le cas…

Est-ce que cela me blessais ? Oui je ne pouvais pas le nier, mais je ne pouvais pas non plus le forcer à parler s’il n’en avait pas envie… Je pris sur moi pour ne plus rien dire, pour ne pas montrer à quel point cela me vexait même si je me doutais que cela devait tout de même se voir… Lorsque j’étais dans la salle de bain pour ranger les produits, j’appréhendais la suite, je n’étais pas certaine de supporter que ce soit tendu entre nous, pas alors que nous avions tant besoin l’un de l’autre… Comme je lui avais dit, je n’associais pas cet endroit à ce qui s’était passé, je l’associais à lui et si nous nous disputions dès la première soirée que passais dans ces lieux, c’était cela que je risquais de garder en mémoire… Je ne voulais pas avoir envie de le fuir juste parce que je ne supporterais pas le silence… Le silence je l’avais entendu pendant deux ans, chaque fois que les moldus en avait fini de moi et me remettais dans cette cellule ou j’étais enfermée… Alors depuis il y avait certaines choses que je supportais plus ou moins bien… Comme le fait qu’on me touche, même si ça c’était encore pire… Pourtant, contre toute attente, lorsque je revenais la glace fondait comme la neige au soleil en à peine quelques secondes, comme s’il s’était détendu avec le fait que c’était enfin terminé. Pourtant je ne pouvais pas m’empêcher de me demander à quel point il m’en voulait… Mais cette question-là, je la gardais pour moi, je ne savais pas jusqu’où mes questions avaient fait des dégâts, je ne voulais pas empirer les choses… Malgré le fait que tout cela ne lui avait pas plus, il finissait par reconnaître que je m’en étais très bien sortie et la suite, ses mots venaient réchauffer mon cœur. Bon sang, comment croire que quelques instants auparavant la situation entre nous était tendue ? Lorsqu’à présent elle débordait de cet amour que nous ressentions l’un pour l’autre.

« Ah ? Alors j’ai encore un peu de marge avant que tu le remarques ? » Demandais-je amusée et aussi soulagée de voir qu’il ne suffisait de rien pour que nous retrouvions notre complicité sans aucune ombre au tableau. Je finissais par avouer que j’aimerais réellement pouvoir dormir avec lui toute les nuits, moi aussi j’avais aimé celle que nous avions passée ensemble, j’aimais encore plus me réveillée dans ses bras et pas seulement parce qu’il éloignait mes cauchemars. Sa réponse me fit sourire doucement avant que je ne sente le rouge me monter aux joues. « Ah oui ? Ça te plait ?» Demandais-je alors en essayant d’oublier ma gêne, tandis que son regard descendait sur ma silhouette. « Je… Je n’ai pas essayé les vêtements d’Alcy… » avouais-je alors en rougissant encore un peu plus. « Je voulais un peu de toi sur moi… » J’en avais eu besoin, je ne saurais pas expliquer mieux que cela. Alors je laissais simplement entendre que moi aussi j’avais besoin de lui avant de retrouver le goût de ses lèvres. Baiser qu’il prolongeait pour mon plus grand plaisir, je ne me rendais pas tout de suite compte que ses doigts avaient quittés les miens, trop préoccupée par sa bouche bougeant à l’unissons de la mienne. J’en voulais plus et ma langue venait une nouvelle fois quémander l’ouverture de la sienne pour aller rejoindre sa jumelle et soudainement tout basculait sans que j’ai le temps de réellement comprendre pourquoi… Au moment où je sentais légèrement son contact sur ma peau je sentais tout mon être s’électriser sous ses doigts et alors que je réalisais à peine, Théo lui s’était déjà totalement immobilisé, son corps se raidissait tandis que déjà ses mains n’étaient plus sur moi créant un sentiment de manque. Le baiser prit fin tellement vite qu’encore une fois j’avais cette sensation de virage à cent quatre-vingt degrés. Mes yeux s’ouvraient sans comprendre ce qui se passait tandis que je retrouvais alors un Théo totalement rongé par la culpabilité. Je n’avais pas le temps de demander quoique ce soit qu’il était déjà en train de s’excuser, mais de quoi au juste ? Mon cerveau mit du temps mais finissais par tilter. Il était vrai que je ne supportais pas d’être touchée en générale, mais avec lui cette règle était légèrement différente… Pourtant j’avais toujours appréhendé ce genre de geste, car il y avait être touchée, comme tenir la main de quelqu’un et être touchée de cette manière… La dernière fois que je l’avais été ça datait d’avant mon enlèvement et je lui avais déjà confié une fois quelques mois après la rentrée de septembre que je ne savais pas si j’étais prête à accepter un jour d’être de nouveau touchée ainsi… Cela me paraissait insurmontable à l’époque… Pourtant, la tout de suite, à cet instant précis, je n’avais envie que d’une chose, qu’il recommence. Ma peau semblait appelée la sienne… Mon regard cherchait alors le sien, mais lui semblait m’éviter…

« Ce n’est rien. » Chuchotais-je alors. L’une de mes mains venaient se poser sur sa joue et mes lèvres venaient de nouveau chercher les siennes, je voulais qu’il comprenne que je ne comptais pas fuir, que j’étais là, que tout allait bien. « Tout va bien. » Répétais-je en reprenant ses propres mots. Lentement, de mon autre main, j’allais chercher la sienne et l’accompagnait doucement à se poser sur ma cheville. Doucement, mon regard dans le sien, ma paume sur le dos de sa main je le guidais en remontant le long de ma jambe, de ma cuisse… Je voulais lui montrer que tout allait bien, mais aussi me tester moi-même, être certaine que je n’allais pas mal réagir et lui donner raison de culpabiliser… Des mois qu’on se tournait autour, qu’il me touche, j’en avais autant envie que lui… Si en haut de ma cuisse je marquais une petite pause, sentant mon cœur s’emballer et ma respiration se faire plus rapide, ce qui n’était pas dû au fait que je n’aimais pas être touchée mais plutôt à l’effet qu’il produisait sûr moi… Je ne nous arrêtais pas là pour autant. Toujours mon regard accroché au sien, je faisais remonter encore nos mains passant par en dessous du t-shirt jusqu’à sentir ses doigts sur ma hanche, puis mon ventre. Mon cœur battait encore plus vite, je ne lâchais pas tout de suite sa main, j’attendais le moindre signe que je supporterais pas d’avantage… Pourtant rien ne vient. Je voulais son contact, je l’acceptais… Doucement je lâchais sa main et les miennes venaient doucement entourer sa nuque. « J’aime quand tu me touche… » Lâchais-je dans un souffle à quelques centimètres de mes lèvres, à travers son contact, je me sentais vivante et ce soir j’avais besoin de me sentir vivante après tout ce qui s’était passé. Aujourd’hui plus que jamais… Mes lèvres s’approchaient encore un peu plus des siennes, venant les frôler lorsque j’ajoutais au cas où ça ne soit pas encore assez clair. « Je… Je veux que tu me touche… » Soufflais-je contre sa bouche avant de me plus en pouvoir d’attendre et laisser mes lippes rejoindre les siennes. Evidemment, je le voulais uniquement si lui en avait également envie. Je n’allais pas me mettre à exiger des choses, je n’étais pas ainsi, je voulais juste qu’il sache que le feu était au vert et qu’il n’avait pas à s’en vouloir…

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Dim 25 Aoû - 2:02
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
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Il faudrait qu’ils en reparlent de tout ça. Il avait conscience que son silence passait uniquement parce qu’ils avaient passé une journée de merde, que ce n’était évident ni pour l’un, ni pour l’autre aujourd’hui et qu’elle préférait lever le pied en sachant qu’insister, c’était risquer à tout moment une dispute et ce serait bien la dernière merde qui pourrait arriver que chacun finisse dans une pièce différente à faire la tronche, voir même pire qu’elle soit contrainte et forcée de rester ici parce qu’elle n’était pas en mesure de transplaner.  Pour le moment, c’était trop à vif pour lui, il était bien trop concerné pour arriver à passer au-dessus et répondre à ses propos. Ça viendrait mais il lui faudrait un peu de temps pour s’en remettre et pour revenir sur ce sujet de discussion. Le problème de se taire, outre le fait qu’il n’y avait pas besoin d’être un petit génie de chez Serdaigle pour comprendre que c’était un truc qui tapait sur le système de Sélénya, c’était que forcément, elle était vexée et qu’il n’y eut plus aucune discussion entre eux. Comment ils en étaient arrivés là ? Ce n’était pas agréable. Le fait qu’elle quitte la pièce pour aller ranger les pots ne fut pas spécialement un soulagement. Bien au contraire, ça ne faisait que lui rappeler qu’il avait besoin de sa présence, ce soir plus que jamais.

Est-ce que c’était le fait que ce besoin soit réciproque qui fit que ça se passa bien mieux lorsqu’elle revint, le fait qu’il suffisait de passer une petite minute loin l’un de l’autre qui leur avait rappelé que c’était une nécessité qu’ils s’entende convenablement. Les baisers s’enchaînaient, les propos aussi avec bien plus de légèreté que précédemment. Ils arrivaient même à plaisanter sur le caractère, oh combien affirmé de la demoiselle. Il fit la moue pas tellement convaincue par sa question « Très légère la marge alors. De toute façon, ne nous mentons pas, je connaissais déjà ton caractère avant même d’être intéressé par toi. Je ne te voudrais pas différente. » Non, quand bien même ça les tendait des fois et que le caractère de l’un ou de l’autre agaçait, ce n’est pas pour autant qu’il n’aimait pas sa personnalité et qu’il ne savait pas à quoi s’attendre.

S’il aimait la personnalité de la demoiselle, il était bien obligé de reconnaître qu’il ne restait pas de marbre face à son physique. De son côté, elle faisait des fixettes sur tout, sur son poids, sur ses cicatrices, semblant croire qu’elle avait perdu tout son charme lorsqu’elle avait été enfermée pendant deux ans. Alors bien sûr, il ne niait pas le fait qu’elle avait perdu du poids, que les gens pouvaient tiquer la première fois qu’ils voyaient les cicatrices mais bon pour le coup, ça n’avait jamais été une grosse surprise puisqu’il avait été là dès le début. Alors, la voir rougir et demander sans aucun humour décelable dans sa voix si ça lui plaisait, ça ne l’étonnait guère. Il laissa son regard remonter jusqu’à ses yeux pour lui répondre « Oh c’est peu dire. » Comment lui faire comprendre qu’il était plus que sensible à son charme sans qu’elle n’en vienne à penser qu’il la voyait que comme un bout de viande, là était tout son dilemme « Tu es déjà attirante de base. Très attirante même. » Pourvu qu’elle n’en vienne pas à se dire qu’il avait voulu l’aider que pour ça, oh que ça lui semblait dangereux de dire ça « Mais j’avoue que de te voir avec un t-shirt à moi, ça a son petit effet. » Même si au départ, ça n’était pas du tout dans cette optique qu’il avait laissé une affaire à lui. Néanmoins, il fut étonné d’apprendre qu’elle n’avait pas essayé les habits d’Alcy, elle avait pourtant dit que ça irait certainement, il avait mal choisi dans la garde-robe peu fournie en ces lieux, de sa sœur ? Devait il lui proposer d’aller y faire un tour maintenant pour qu’elle soit plus à l’aise ? L’avait-il gêné en lui faisant comprendre que clairement, il la matait ? L’inquiétude à l’égard de Sélénya ne dura qu’une fraction de seconde puisqu’elle finit par reconnaître que c’était voulu, alors certainement pas qu’il la mate mais le choix du t-shirt. Il esquissa un véritable sourire, trouvant cela charmant avant de souffler attendri « T’en fais pas, je comprends, ton odeur était sur l’oreiller dans mes appartements et sur le plaid. J’avais l’impression pendant quelques secondes au réveil que tu étais là et… c’était les secondes les plus agréables… puis l’odeur s’est éventée. » Il n’était pas certain que lui dire était une bonne chose mais il voulait lui faire comprendre qu’il était réellement épris, que la démarche de Sélénya ne lui semblait pas plus étrange que lui lorsqu’il avait adoré se réveiller en sentant le parfum de Sélénya dans son lit, avant que la réalité ne le rattrape et qu’il se dise que ça n’arriverait plus jamais, jusqu’à ce jour d’Avril où il avait compris que ça arriverait probablement de nouveau, si elle ne se lassait pas de lui avant, il aurait le droit de nouveau à dormir contre elle sauf que cette fois, il pourrait l’embrasser sur les lèvres.

Ce fut d’ailleurs la chose qui le préoccupa par la suite, ses lèvres, ce baiser qu’ils échangeaient avec beaucoup plus d’intensité que les minutes précédentes. Ce n’était plus juste des petits bisous visant à se transmettre de la tendresse et leur amour. Là, c’était le cap supérieur, le vrai baiser, nécessaire qui faisait vibrer des pieds à la tête, celui qui allait les pousser à bout de souffle, celui où leurs langues se mêlaient. Sous la ferveur du moment, parce qu’elle se tenait à distance de lui et qu’il trouvait que ça n’avait pas de sens, Théo avait réagi pour la rapprocher. Chose qu’il n’aurait pas dû faire, il en eu conscience presque directement et stoppa tout contact physique avec elle, se perdant dans son regard qui avait l’air tellement déstabilisé. Elle avait l’air de ne pas comprendre, est ce qu’elle se revoyait enfermée avec des gens la touchant sans égard pour sa personne. Il regarda ses propres mains, incapable de la regarder plus longtemps. Est-ce qu’il n’aurait pas mieux valu se disputer précédemment, certes ils auraient été tristes pendant quelques longues minutes mais il n’aurait pas trahi sa confiance. Il sentait son regard sur lui, s’attendant à chaque seconde qui passait à entendre un sanglot, signe qu’il avait été trop loin.

Sa voix, oui il l’entendit de nouveau mais ce n’était pas une voix brisée par le chagrin, par la peur, un chuchotement, signe qu’elle contrôlait très bien. S’il était étonné déjà, la suite le surprit encore plus, sa main vint doucement contre sa joue tandis qu’il avait le droit aux lèvres de Sélénya de nouveau sur les siennes. Dérouté, il répondit à peine au baiser, enfin en tout cas c’était l’idée, ses lèvres n’étaient pas d’accord préférant de très loin répondre à l’appel des lèvres de Sélénya sur elles. Elle écarta ses lèvres pour prononcer précédemment, elle essayait de se convaincre ? Il posa un regard penaud sur elle mais fut très vite occupé par autre chose que son regard à elle et pour cause, la main libre de Sélénya venait de s’emparer de la main de Théo, l’entraînant, doucement vers son corps. Dire qu’il était serein, ce serait mentir, à l’instant où leurs deux mains entrèrent en contact avec la cheville de Sélénya, il releva la tête pour la regarder. Elle avait l’air de savoir ce qu’elle faisait alors, il se laissait entraîner par la demoiselle, conscient de ce qui se passait. C’était la première fois en deux ans que quelqu’un la touchait de la sorte, il retenait son souffle, la regardant. Elle s’arrêta une première fois, ce qu’il analysa comme limite à ne pas franchir, s’il n’eut aucun mouvement de tête, ni aucune parole, il avait compris et prenait en compte sa demande silencieuse. Elle ne voulait plus s’adresser à lui ? Il allait reprendre la parole pour lui dire que c’était vraiment un accident, qu’il ferait attention, il n’en eut pas l’occasion. Elle venait de recommencer à déplacer leurs mains sur son corps. Elle n’était pas sereine, ça se lisait dans son regard et pourtant, elle avait l’air déterminé. Lentement leurs mains continuèrent leur ascension, leur caresse légère, jusqu’à s’arrêter sur le ventre de Sélénya. Là, il y eut un moment de flottement pendant lequel, rien ne se passa. Se battait-elle contre son envie de le repousser ? Il n’en savait rien et n’arrivait pas à lire le moindre dilemme dans son regard. Finalement, la main de Théo fut la seule qui resta sur le ventre de Sélénya puisqu’elle retira la sienne pour venir l’enlacer. Leurs regards plongés l’un dans l’autre. S’il s’était attendu à bien des phrases de la part de Sélénya, celle là n’en faisait pas parti, son regard s’assombrit de deux teintes sous le désir que cette phrase faisait naître en lui, surtout lorsque sa main se tenait sur son ventre, bougeant au gré de sa respiration. Il la regardait, son cœur battant bien plus vite à présent et ce n’était pas dû uniquement au fait que ses lèvres se trouvaient à portée des siennes et que l’anticipation de ce contact était une torture, mais bien dû aux propos qu’elle avait tenu, qu’elle remette sa main alors, si c’était la seule façon de la toucher que d’être guidé, il signait carrément.

Finalement, le pacte ne fut pas celui-ci. Il n’y avait pas besoin de pacte, elle l’autorisait, son regard s’agrandit sous la surprise mais aussi sous la joie que cette phrase provoquait en lui. Il resta immobile quelques secondes, analysant tout ceci, profitant aussi des lèvres de sa petite amie sur les siennes, puis sa main glissa fit le chemin inverse, seule cette fois-ci, sans Sélénya pour la guider, doucement, conscient que ça faisait longtemps pour elle. Les paumes de ses mains vinrent se poser contre les épaules de sa petite amie pour l’inviter à s’allonger, en douceur sur le lit, bien qu’étrangement, son propre corps suive le mouvement, sans pour autant lui tomber dessus, juste qu’il ne voulait pas arrêter le baiser. Puis, tout doucement ses mains glissèrent le long des bras de la demoiselle, dessinant peu à peu la silhouette de Sélénya, apprivoisant chacune de ses courbes, lentement mais sûrement, essayant de l’habituer, de nouveau, à ce genre de contact. Leurs lèvres avaient fini par se décoller puisque le souffle n’était pas éternel. Petit à petit, millimètre par millimètre, comme de par hasard, il remontait le t-shirt de la jeune fille, tout en continuant, l’air de rien ses caresses.

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Sélénya Macmillan
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Lun 26 Aoû - 21:42
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
Théoly VI

« mai 2019»
Si l’ambiance avait bien failli être encore pire qu’elle ne l’avait été… Nous nous étions plutôt bien rattrapée, même si je n’oubliais pas dans un coin de ma tête ce silence qui me blessais sans doute plus qu’il ne devrait. Mais toute dispute paraissait puérile après tout ce qui c’était passé et nous méritions mieux comme soirée n’est-ce pas ? Et puis… Je préférais de loin, le goût de ses lèvres sur les miennes, c’était beaucoup plus interessant et beaucoup plus agréable que n’importe quelle dispute il fallait bien l’avouer. Et puis j’aurais loupé ses mots, les plus beaux qui soient venaient résonner à mon oreille et doucement je me servais de l’humour pour lui répondre et souriais légèrement en l’entendant me répondre tandis qu’il reconnaissait ne pas me vouloir différente, ses mots me touchaient malgré tout car même s’il nous arrivait de ne pas être d’accord, cela ne m’empêchait pas de m’aimer et cette prise de conscience venait davantage me réchauffer le cœur. Les compliments pleuvaient ce soir et lorsque ce n’était pas sur ma personnalité se fût alors sur mon physique tandis qu’il me faisait comprendre que me voir dans son T-shirt n’avait pas l’air de le laisser indifférent, idée qui évidemment me fis tout de même rougir, oui j’avais déjà été regardée par des garçons, oui je m’en étais déjà amusée il y a longtemps… Mais là, c’était son regard à lui, c’était celui qui comptait et puis depuis les deux ans où j’ai été enfermée j’ai perdue beaucoup de confiance en moi. Alors que je ne peux pas m’empêcher de lui demander si ça lui plait en sentant mon cœur battre un peu plus fort à cette idée. Et sa réponse me faisait sourire d’avantage. Attisant encore un peu les rougeurs qui se dessinaient sur mon visage et que je ne pouvais pas contrôler, pourtant c’était tellement agréable à entendre. A sa dernière phrase mon sourire s’agrandissait encore plus et pour cacher tout de même ma gêne je rebondissais avec un peu d’humour. « Je t’aurais bien retourné le compliment, mais je crois que tu ne rentrerais pas dans l’un de mes t-shirt. » Lâchais-je avant de rire légèrement. « Mais tu sais quoi ? Sans ce n’est pas mal non plus. » Lâchais-je alors taquine avant de venir chercher un nouveau baiser. Je finissais par lui avouer que je n’avais pas essayé les vêtements de sa sœur, que ce que j’avais voulu c’était avoir une part de lui sur moi, avoir la sensation d’être dans ses bras même s’il n’était pas là. Ce fût à son tour alors de sourire et j’aurais aimé pouvoir mettre sur pause et pouvoir l’admirer ainsi presque éternellement… Presque oui, parce qu’à force je me languirais sans doute de ses bras…

« Il va falloir que je revienne dormir là-bas alors… Histoire de venir remettre mon odeur, faudra que je vienne assez régulièrement… » Laissais-je alors entendre même si je savais que ce serait compliqué… Il y avait tout de même toujours le problème de se faire prendre, est-ce que nous étions prêt à tout risqué juste pour laisser mon odeur dans ses draps ? Ma bouche finissait une fois de plus sur les siennes, à croire que je ne pouvais pas m’en passer et si ce baiser commençait plutôt bien, très bien même, plus approfondis, plus langoureux aussi… Tout bascula en à peine une seconde… Cela avait été si vite que je n’avais même pas tout compris… Avec cette sensation d’être une droguée en manque alors qu’il ne m’avait touchée que l’espace d’une toute petite seconde. Mais cela avait le temps de lancer une décharge jusqu’à chaque terminaison nerveuse. J’en voulais encore et c’était cela qui me faisait comprendre que j’étais prête. Que je voulais être touchée, par lui évidemment, personne d’autre. Je voulais sa peau contre la mienne. Alors j’avais pris sa main pour la guider sur mon corps, pour lui montrer qu’il pouvait mais aussi pour être certaine que peu importe l’endroit, il n’y aurait pas de fausse surprise. Il y avait des endroits plus sensible que d’autres ça je le savais et lui aussi, comme le creux de mes bras où j’avais été piquée de trop nombreuses fois. Je m’arrêtais une fois arrivée jusqu’à mon ventre, le laissant seul maitre de ses gestes et au cas où il y avait encore des doutes je m’exprimais à voix haute sur ce que je désirais réellement. Je ne voulais pas qu’il s’en veuille, son contact était tout ce qu’il y avait de plus agréable, ma peau vibrait sous la sienne, je le voulais, j’en avais besoin… Etait-ce la peur de mourir, la peur de le perdre qui avait tout changé ? Où est-ce que j’étais prête depuis un moment sans même m’en être rendu compte ? Impossible de répondre à cette question tout de suite. Si pendant quelques instants, Théo n’eut aucune réaction, autre que celle de répondre à mon baiser, sa main finissait par bouger d’elle-même n’ayant plus besoin de la mienne pour être guidée et l’effet de ses doigts sur ma peau était grisant. Lorsque ses mains venaient tout contre mes épaules, mon corps suivait le mouvement s’allongeant alors sur le lit, accompagnée de Théo qui n’avait pas quitté mes lèvres. Je sentais mon cœur s’emballer davantage tandis que j’étais consciente de chaque centimètre de sa peau contre la mienne, du long frisson qui s’emparait de moi, de cette sensation d’apprendre à revivre sous ses doigts, ce que c’était bon…

Lorsque sa bouche quitta la mienne je pouvais entendre ma respiration se faire plus difficile, moins régulière et si dans un premier temps, mes mains n’avaient pas quitté sa nuque, la naissance de ses cheveux, elles finissaient par glisser elle aussi doucement sur sa peau, sur ses épaules, son torse faisant attention à ne pas passer sur les blessures qu’il pouvait avoir. Rien à voir avec ma façon de le toucher lorsque je l’avais soignée, certes j’avais été douce, attentionnée… Mais là… Je découvrais son corps, chaque centimètre de sa peau que j’essayais de graver dans ma mémoire. C’était sans doute la plus belle façon de faire en sorte que cette soirée soit beaucoup plus belle que ce que la journée en elle-même avait été. En quelques gestes, j’en oubliais presque l’horreur qu’avait été cette journée, le sang qui avait pu être sur mes mains, les morts qui étaient tombés au combat… J’oubliais tout ce qui n’était pas nous, je me laissais bercée par ses caresses, ses baiser, son odeur, lui tout simplement lui… L’espace d’un instant, mes mains passaient dans son dos, cherchant à l’attirer encore plus près de moi, laissant nos corps, nos jambes s’entremêler l’un avec l’autre. Ma bouche quant à elle, elle allait se poser sur sa mâchoire traçant alors un chemin de doux baiser vers sa gorge remontant légèrement tandis que mon nez venait doucement se frotter contre le lob de son oreille. Un soupire qui transpirait le bien être que je ressentais, s’échappait de mes lippes tandis que je prenais conscience d’une chose… Je n’avais pas envie qu’il s’arrête…

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Théo Greengrass
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Mer 28 Aoû - 22:55
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
ft Sely
Lorsque son regard se posait sur la demoiselle à quelques centimètres de lui, son cœur battait plus vite, plus fort. Elle était chez lui, sur son lit et il n’aurait jamais cru cela possible. C’était ça qu’il voulait pour l’avenir. Pouvoir s’asseoir à ses côtés, sentir ses mains dans les siennes et parler de tout et de rien. Il avait appris à apprécier chacun des moments qu’il partageait avec Sélénya, depuis des mois, s’était habitué à ressentir une émotion différente au fil du temps, avait appris à garder cela pour lui, puis en apprenant la réciprocité, à être la personne qui tempérait tout cela. Et pourtant, lorsqu’il voyait ce sourire sur ce visage qu’il aimait tellement, il voulait que les nuits durent. S’il n’avait pas craint son refus plus que tout au monde, il lui aurait proposé de vivre ici. Pourtant, il n’était pas totalement crétin, il savait que ce n’était pas possible, que jamais ça n’arriverait, que oui, il y aurait d’autres nuits où ils seraient ensemble mais qu’elle ne poserait définitivement ses affaires en ces lieux, que jamais il n’aurait à partager le poindre placard avec elle, quand bien même il le voulait de tout son être.  Oh toutes les excuses seraient bonnes, du c’est trop tôt au si mes parents l’apprenaient. Et pourtant, même si, de la même façon qu’il n’était pas vraiment l’héritier modèle pour ses parents, il ne serait jamais le gendre idéal, il voulait montrer à la demoiselle qu’il l’aimait réellement, de sa personnalité mordante, à son physique. Bien sûr, elle n’était pas une inconnue, il ne se passerait rien, il en avait conscience mais, quelque part, elle valait la peine qu’ils en restent au stade bisou, ça ne l’empêchait pas d’être franc avec sa copine et de lui dire qu’elle lui faisait de l’effet. S’ils avaient toujours utilisé l’humour pour se sortir de situations pour le moins épineuses, là c’était parce qu’elle était gênée, de quoi d’ailleurs ? De savoir que dans cette tenue, voir même en règle générale, elle le rendait fou de désir pour elle ? Il esquissa néanmoins un sourire en imaginant essayer un t-shirt à Sélénya « Tout ça parce que tu ne veux même pas me prêter un t-shirt à toi, c’est la pire excuse que j’ai entendu Macmillan. » A la phrase suivante, il baissa légèrement le regard sur sa peau nue « Si j’avais su que tu ne résisterais pas à mon torse nu, je l’aurais enlevé bien avant pour te séduire. » Il rendit le baiser du mieux qu’il pouvait bien qu’un immense sourire rende la tâche ardue.

Les confidences s’enchaînaient, démontrant que chacun avait bel et bien l’autre dans la peau. Lorsqu’il lui avoua avoir aimé sentir son odeur suite à sa venue dans sa chambre à Poudlard, la proposition qu’elle lui fit l’emballa grandement. Oui, il y avait bien cette petite voix qui lui signifiait que non, ça n’était pas raisonnable mais tant pis pour le raisonnable. « Je n’attendais pas moins de toi, quel sens du sacrifice, tout ça pour mettre ton odeur partout. Ce n’est pas du tout par amour ni parce que tu aimes dormir avec moi, n’est-ce pas ? » Après, il n’était pas en reste, se réveiller contre elle, ça avait été génial. Elle était géniale, tout simplement et ses lèvres étaient drôlement attirante ce soir… ou alors c’était parce qu’ils avaient besoin de décompresser, qu’ils n’avaient aucun stress à l’idée que quelqu’un se radine par ici. Tout ses éléments mis à bout à bout firent que Théo en oublia non pas la personne avec qui il était mais plutôt les épreuves qu’elle avait subie et qui la rendait nerveuse lorsqu’elle n’était pas dans sa zone de confort et c’était arrivé par deux fois aujourd’hui encore. Autrement dit, il ne respirait plus du tout la sérénité. Sauf que si lui était totalement stressé, qu’il craignait à tout moment non pas qu’elle lui en veuille, ça il pouvait l’accepter mais qu’elle fasse un retour en arrière dans sa guérison, ce ne fut pas du tout le cas. Cette fois-ci, ça irait bien plus loin que les fois précédentes, son corps, il le connaissait bien, même très bien pour lui avoir fait ses soins un bon paquet de fois. Mais c’était bien la première fois qu’il touchait sa peau sans autre but que celui de donner du plaisir et il avait l’impression de découvrir son corps pour la première fois. Comment nier cette satisfaction qui l’envahissait lorsqu’elle réagissait à chaque fois que ses doigts frôlaient ou s’attardaient sur sa peau. Son corps contre le sien, il pouvait sentir les battements de son cœur qui ne semblait pas en proie à la panique, néanmoins, il était prudent, observant sans cesse son regard pour vérifier que tout allait bien.
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Sélénya Macmillan
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Sam 31 Aoû - 14:13
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
Théoly VI

« mai 2019»
Les compliments me faisaient plaisir et me réchauffait le cœur, je ne pouvais pas le nier, savoir que je lui plaisais aussi bien intellectuellement que physiquement cela ne me laissais pas indifférente, mais forcément que cela me faisais également rougir, je n’étais pas du genre vantarde bien au contraire et depuis mon emprisonnement dans cette fameuse cave, c’était même pire… Alors oui je me servais tout de même de l’humour pour répondre comme chaque fois que j’étais plus ou moins mal à l’aise, même si là ce n’était pas une mauvaise chose loin de là. De plus je lui arrachais un sourire et ça ce n’était pas rien. En l’entendant je riais de plus belle avant de lever les yeux au ciel un instant. « Je te prête tous les t-shirt que tu veux, là n’est pas le problème. » Assurais-je alors. Ceci dit le regarder en essayer un, j’étais certaine que je n’avais absolument pas fini de rire. Je lui faisais comprendre par la suite que lui aussi était à mon goût, parce que moi aussi j’avais des yeux et qu’evidemment je n’avais pas pu m’empêcher de le regarder alors que j’avais sa peau nue sous les yeux, il ne fallait pas exagérer non plus. Je souriais de plus belle en l’entendant.

« Je ne te résiste pas tout court… » Soufflais-je alors sur le ton de la confidence et cette fois, la taquinerie avait quitté mon visage, s’il avait le moindre doute sur mon attachement à lui, j’espérais bien qu’il comprenait que je l’avais dans la peau, que c’était lui et personne d’autre et que même si jusqu’ici nous en étions restés qu’au stade des baiser, cela ne voulait pas dire que je ne désirais pas plus, c’était simplement mon corps qui avait besoin de s’adapter… D’ailleurs je lui en étais infiniment reconnaissante de sa patience. Jamais il n’avait un geste déplacé, jamais il n’avait tenté quoique ce soit si bien que parfois je m’étais même demander s’il était vraiment réel… Tout cela ne me faisais que l’aimer encore et toujours plus. Tandis qu’il me confiait qu’il avait profité de mon odeur dans ses bras encore un peu de temps après cette fois où j’avais dormi avec lui, je lui proposais de venir la remettre encore une fois même si évidemment ce n’était pas du tout prudent. Mon sourire s’agrandissait une fois de plus en l’entendant. J’aimais quand il était aussi irraisonnable que moi, je ne pus m’empêcher de rire à la suite de ses propos.

« Tu crois que c’est crédible si je dis que tu as raison ? »
Demandais-je en haussant alors un sourcil. Et puis je m’approchais de ses lèvres un instant. « Dire que j’aime dormir avec toi c’est… Un euphémisme. » Avouais-je alors avant de fondre sur les lèvres de celui qui était désormais mon petit copain. A moi. J’avais parfois encore du mal à y croire et pourtant quand je regardais dans ses yeux je pouvais y lire l’amour qu’il éprouvait pour moi, j’avais alors cette impression de vivre un rêve éveillée… Si juste avant nous étions pourtant bien bavards, la suite en revanche se passait de mots, ou presque… Ses lèvres sur les miennes avaient une saveur dont je devenais de plus en plus dépendante et s’il ne s’était pas arrêté parce que ses doigts avaient effleuré ma peau je n’étais pas certaine que moi je l’aurais arrêté. Avec lui, les contacts avaient toujours été plus facile, il y avait cette confiance qui avait toujours été là depuis le début. Et si j’avais appréhendé ce genre de contact, les caresses sur ma peau qui pouvait me rappeler l’intimité dont j’avais été privé pendant deux ans. Ce soir, avec Théo, il n’en était rien. Je m’offrais tout entière à lui, mon corps l’acceptait, il n’y avait plus aucune barrière…


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Théo Greengrass
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Sam 31 Aoû - 22:35
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
ft Sely
Est-ce que vraiment essayer un t-shirt à Sélénya était dans la liste des choses que Théo avait envie de faire dans sa vie ? La réponse n’était pas forcément positive, surtout lorsqu’il la regardait dans les yeux, l’éclat qui brillait là-dedans ne laissait place à aucun doute, elle allait se payer sa tronche et lui ressortir jusqu’à la fin de ses jours, s’il faisait ça. Il se ravisa donc prudent pour l’occasion « Ouai, on va peut-être éviter que tu aies d’aussi gros dossiers sur moi. »Néanmoins, il n’avait pas peur qu’elle le fasse chanter si ça arrivait, sa confiance en elle était intact et il savait que même si un jour, elle avait quelque chose de compromettant sur lui, ça resterait entre eux deux et ça faisait du bien de se dire qu’il pouvait lui faire confiance les yeux fermés, qu’à aucun moment il ne risquait une quelconque trahison.

Les propos qui suivirent les siens et sa phrase pleine d’humour, furent bien loin d’avoir la même tonalité. Son regard se posa, sur elle, comprenant très bien qu’il n’y avait pour ainsi dire, pas la moindre trace d’humour dans ce qu’elle lui confiait. Il comprenait, par ses dires, que si elle en avait été capable, il y a bien longtemps qu’ils seraient amant et quelque part, même si ça le faisait caresser un rêve qui ne viendrait pas, ça lui faisait chaud au cœur de savoir qu’elle l’aimait assez pour vouloir plus, sans le pouvoir. Il ne répondit rien, pas parce qu’il voulait l’agacer, mais parce qu’il était heureux d’être aimé de la sorte, pas certain d’ailleurs de mériter ses sentiments amoureux mais ça lui faisait vraiment plaisir et ça le rendait incapable de répondre parce qu’il était ému.

Heureusement pour lui, la conversation dévia rapidement, lui permettant de reprendre contenance et de pouvoir se mêler à cette dernière. Oh clairement, la prudence lui importait un peu en cet instant. Il avait sa copine non loin de lui, ils venaient de passer une journée pourrie alors s’imaginer la faire venir dans ses draps à Poudlard pour dormir uniquement, et bien ça lui plaisait beaucoup… même s’il la taquina en retour, signe que l’humour n’était jamais bien loin. Il fit la moue à sa question, non ce n’était pas crédible du tout, il ne pouvait pas mentir à ce sujet. « Pas vraiment et avoir tort… si c’est pour te donner raison, ça ne me dérange pas. »Il posa un doux regard sur elle tandis qu’elle approchait ses lèvres des siennes avant de lui souffler qu’elle aimait dormir avec lui. L’espace de quelques secondes, il douta du vrai sens de cette phrase, se demandant si c’était vraiment dû à de l’amour ou au fait que comme elle lui avait si bien dit les cauchemars s’éloignaient en sa présence, il était donc une thérapie pour la jeune fille. Il n’eut pas le temps de douter bien longtemps puisque ses lèvres furent occupées à autre chose. Les secondes passant, la chaleur se diffusant dans son organisme à chaque pression de ses lèvres, la certitude revint, si elle était juste en thérapie, elle ne réagirait pas ainsi avec lui.

Jusqu’où allait l’amour de sa partenaire pour lui ? A accepter ses baisers, ses caresses, lui tout simplement. A travers son regard dans lequel il essayait de trouver la moindre parcelle de doute, il venait de comprendre qu’elle accepterait tout de lui, par amour. Loin de s’enorgueillir de cette découverte, ça lui faisait peur, peur que ce soit un véritable abus de pouvoir. Pour autant, il était amoureux, il voulait lui offrir une parenthèse agréable, lui montrer que oui du temps, beaucoup de temps même, avait passé depuis la dernière fois que Sélénya s’était retrouvée allongée dans un lit sous le poids d’une personne, qu’il ne l’oubliait pas. Il devait donc y aller en douceur, rappeler à son corps ce que ça faisait d’être aimé par une personne. S’il n’y avait pas eu cet éclat dans le regard de sa partenaire, si son corps n’avait pas été secoué par des frissons, il aurait pu en arriver à la conclusion qu’il l’intimidait et qu’elle subissait en silence pour survivre, comme dans cet endroit où elle avait été enfermée. Et pourtant, si elle savait à quel point ça le rassurait ses mains qui venaient caresser sa peau, démontrant par ses gestes qu’elle était consciente de ce qu’ils faisaient et consentante. Elle l’aidait même lorsqu’il lui retira son t-shirt, ce qui n’empêcha pas pour autant Théo de la prévenir sur le fait qu’il ne se passerait rien si elle n’en avait pas envie. Il sentit son cœur s’emballer lorsqu’elle répondit qu’elle en avait envie, elle n’aurait rien dit si ce n’était pas le cas.


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Sélénya Macmillan
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Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
Théoly VI

« mai 2019»
Prêter un t-shirt à Théo ce n’était vraiment pas un problème loin de là. D’ailleurs j’aurais été capable de lui en laisser un avec mon odeur si seulement j’avais des affaires avec moi, mais ce n’était pas le cas. En revanche l’infirmier comprenait bien que s’il se mettait à l’essayer, ça promettait un bon moment à bien rire et que je ne le louperais certainement pas et aussi étonnant que cela puisse paraître, il décidait de se raviser. Oui, étonnant n’est-ce pas ? Je souriais néanmoins avant de simplement secouer la tête. Des dossiers, j’étais certaine que j’en aurais d’autres, comme lui en aurait probablement sur moi en retour n’est-ce pas ? Parce qu’on avait une confiance absolue l’un en l’autre et une réelle complicité et qu’on n’était pas forcément du tout du genre à se prendre au sérieux tout le temps, alors oui inévitablement, si nous restions ensemble, ça finirait par arrivé et j’espérais bien que notre histoire durerait, parce que même si elle était risquée, elle en valait la peine. Les confidences s’enchainaient tandis que je lui faisais comprendre que non, il ne me laissait pas indifférente loin de là, que si je lui faisais de l’effet en portant son t-shirt, il n’était pas en reste. A moi aussi il me faisait de l’effet même si jusqu’ici nous n’étions pas vraiment allez plus loin que les bisous, justement, quelque part il y avait aussi cette frustration de ne jamais avoir pu aller plus loin pour le moment…. Doucement la discussion dérivait alors sur le fait de dormir de nouveau avec lui à Poudlard pour laisser de nouveau mon odeur dans ses draps. Si Théo répondait avec humour, je n’étais pas sûr que lui donner raison soit réellement crédible de ma part, question que je lui posais d’ailleurs avant de sourire de plus belle en entendant sa réponse en le trouvant encore plus mignon que c’était déjà le cas lorsqu’il avouait qu’avoir tort pour me donner raison ne le dérangerait pas. Je sentais mon cœur gonfler encore plus de cet amour que j’éprouvais pour lui avant de lui confier une fois de plus que j’aimais dormir avec lui et de laisser mes lèvres venir chercher un baiser de plus.


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Théo Greengrass
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Mar 3 Sep - 22:06
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
ft Sely
Y avait-il seulement des mots qui pouvaient mieux sonner aux oreilles que ceux prononcés par Sélénya en cet instant. Bien sûr, elle les lui avait déjà dits, ils avaient toujours été criants de vérité ces mots-là. Mais en cet instant, dans ces conditions, ils faisaient naître en lui la certitude qu’elle éprouvait pour lui des sentiments réels. Ses mots résonnaient en lui, le rendant incroyablement heureux, il n’avait rien besoin de plus en réalité, son amour, ses regards, ses caresses. La question qu’il en venait à se poser était la suivante, comment il avait fait avant elle pour se sentir bien dans une relation ? Elle s’était imposée comme une telle évidence dans sa vie qu’il en était soufflé. Son regard dans celui de sa cadette, il essayait de la remercier mentalement de tout ce qu’elle faisait pour lui. Elle n’avait probablement même pas idée de l’importance qu’elle revêtait à ses yeux, cette sensation indescriptible rien qu’en sachant qu’elle s’offrait à lui sans la moindre retenue, parce qu’elle plaçait en lui toute sa confiance.




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Sélénya Macmillan
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Mer 4 Sep - 21:48
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
Théoly VI

« mai 2019»


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Mar 10 Sep - 21:19
Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi
ft Sely


Le regard observant le plafond au-dessus d’eux, il murmura « Je n’aurais jamais pensé qu’en te faisant venir ici, nous coucherions ensemble. » Heureusement n’est ce pas qu’il ne l’ait pas ramené chez lui dans ce seul but, sinon ce serait malsain. Et en même temps, il se sentait aimé comme jamais, dans leur bulle ou personne ne pouvait rentrer, où il était autorisé d’être heureux. Il tourna la tête pour la regarder avant de venir se coller à elle pour déposer un baiser sur sa joue « Merci pour la confiance que tu places en moi Sélénya. »C’était cette confiance qui faisait qu’elle avait accepté de venir et peut être même qu’elle reviendrait pendant l’été pour passer quelques nuits avec lui. C’était la première fois qu’il avait autant envie qu’une fille partage son lit, tout en sachant pertinemment que ça n’était pas des plus simples pour se retrouver. Quelle excuse pourrait elle bien fournir afin de venir ici ? Est-ce que finalement c’était pas ça le plus dur, s’aimer mais ne pas pouvoir se voir comme ils le souhaitaient, même en dehors de l’école. Parce que Théo s’était toujours dit que ça serait plus simple pendant les vacances ou quand elle aurait terminé ses études. La vérité était que non, ça ne serait jamais plus simple. Les gens n’avaient pas d’œillères, leur petit manège, s’il était répétitif mettrait la puce à l’oreille des plus observateurs et ils auraient des problèmes… il aurait des problèmes plutôt. Autant profiter au maximum de cette soirée alors, il ne savait pas quand il pourrait de nouveau être contre elle dans un lit. Doucement, du bout des doigts, il faisait glisser ses doigts le long du bras de sa petite amie, évitant les endroits où les aiguilles s’étaient acharnées durant des mois, s’amusant de la réaction toute simple de Sélénya à savoir des frissons. Un brin moqueur, il l’observa avant de dire « Tu sais, tu devrais me remercier de t’avoir forcé à manger… Sinon tu n’aurais jamais tenu, tu te serais endormi à peine arrivée dans le lit. Alors je ne dis pas que dormir avec toi c’est chiant, attention, j’aime bien mais par rapport à ce que je viens de vivre… »Son regard pétilla à ces mots « ça n’a rien à voir. »




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Aujourd'hui si, j'ai eu peur pour toi ∞ Théoly VI
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