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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Bittersweet evening [ft. Noctis Lestrange] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Invité
Anonymous
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Mar 18 Juin - 21:17
    Quand la famille Lestrange recevait, c’était du grand art, du début à la fin. J’aimais faire partie de ces réceptions, bien que, n’ayant pas le sang pur, je ne fusse pas convié à chacune des petites sauteries organisées par mes vieux amis.
    Ce soir, ce n’était guère une réunion de sang pur, mais quelque chose de bien moins officiel. J’étais toujours invité pour les réunions informelles et familiales, sans doute en raison de ma proximité de toujours avec Rodolphus et Rabastan.
    Rab’ m’avait choisi pour assurer le rôle de parrain de Dies, mais je n’avais pas eu à jouer ce rôle bien longtemps… Je pense que le décès de la petite a cruellement affecté la famille Lestrange, mais également moi-même.

    Quand j’y repense… j’aurais aimé pouvoir être un parrain présent, attentionné et efficace… j’avais pris comme un réel cadeau le fait que Rabastan me fasse suffisamment confiance pour compter sur moi pour un tel rôle. Imaginez seulement… Je ne prenais jamais ce genre de mission à la légère. Et je suis persuadé, encore aujourd’hui, que ma filleule aurait été une sorcière d’exception.
    Je pensais régulièrement à Dies. J’aurais aimé la voir grandir. J’aurais voulu lui apprendre tout ce que je pouvais. J’aurais vraiment adoré l’emmener découvrir des choses différentes de son quotidien… je l’aurais même invitée à nous accompagner lors de nos voyages en Norvège… Bref… Je me faisais du mal, à imaginer tout ce qui aurait pu advenir si la petite avait eu un tantinet plus de chance.

    Le deuil n’est pas une étape facile. Qu’il s’agisse du deuil d’un parent, d’un enfant, d’un proche ou moins proche, ce n’était évident pour personne. Et le fait d’avoir plusieurs fois traversé cela n’aide pas à mieux s’en sortir.
    Des années après, mon frère aîné me manquait toujours. Et je ne pouvais rien y faire. Il suffisait de très peu de choses : un lieu, une image, une musique, une odeur… J’avais beau m’être endurci avec le temps, pour ce qui est de mon frère, je sais que ce sera toujours un véritable point faible en moi. Encore aujourd’hui, certaines odeurs me transportaient instantanément dans mes souvenirs. Le pire, pour cela, c’était l’odeur du café torréfié, un parfum qui m’avait marqué à vie, puisque je respirais cette odeur dans la rue où recevait le médicomage qui suivait Torjus depuis le début, à Tromsø. Cette fragrance était devenue synonyme de rendez-vous médical et de mauvaises nouvelles.

    C’était une caractéristique plutôt fréquente chez les personnes ayant une certaine douance. Nos sens sont aiguisés, ils perçoivent une multitude d’informations en même temps, que notre cerveau tente, parfois tant bien que mal, de décrypter et d’analyser. Je ne supportais pas une lumière clignotante dans une pièce, par exemple, ou un bruit parasite… Cela monopolisait facilement ma concentration et je devais redoubler d’efforts pour me recentrer.
    Alors quand un stimulus m’emmenait dans le passé, il me fallait du temps pour revenir. Et cela me paraissait assez logique de laisser mon attention se concentrer sur ce qui est important de ne jamais oublier.

    Dans quelques jours à peine, il allait y avoir 46 ans que la maladie de mon frère avait été diagnostiquée. A l’époque, on ne savait pas grand-chose des cancers et encore moins de la manière de prendre en charge les patients atteints de ces maladies.
    Le diagnostic était tombé un matin, avec la neige. Une neige fine et fluide, comme il n’en tombait nulle part arrière qu’en Norvège. Cette neige dont on nous dit, depuis la plus tendre enfance : « ikke spis gul snø »… car oui, quand on est gosse, il faut tout nous dire, ne rien oublier sinon, il n’y a aucun doute qu’un môme fera la connerie que tout adulte redoute. J’avais six ans, à l’époque, un bel âge pour faire l’andouille… mais je n’étais pas un gamin comme les autres, même si je préférais déjà rester dans l’ombre et ne pas faire de vagues autour de moi…

    Je regardais les gens autour de moi, comme si je ne faisais pas tout à fait partie de l’instant présent. Je ne me sentais pas de trop, ni indispensable. C’était une sensation étrange. Je n’étais pas ici par obligation, mais plutôt par ma propre volonté.

    On me servit une flûte de champagne français, un grand cru, à en croire l’étiquette d’or sur la bouteille, et je me joignis aux autres, arborant un visage impassible et sobre, parfaitement adapté au chef des oubliators.

    Bavardant quelques minutes par ci par là, je maintenais ma vie sociale à flot avec des discussions plus ou moins intéressantes. La fine fleur du monde sorcier était présente dans les réceptions chez les Lestrange et je me devais de me faire discret et agréable, comme tout sang mêlé inclus dans certains cercles de sang pur.[
    Je finis par m’approcher du frère de ma filleule. Sans trop savoir pourquoi, j’avais eu envie de venir vers lui.


    « Noctis. » Je n’étais pas toujours très doué pour discuter avec les jeunes – je m’en rendais bien compte quand on se prenait la tête, mon fils et moi – et mon approche était tout ce que j’étais capable de fournir en cet instant précis.

    J’avais suivi de loin l’évolution de Noctis. Je l’avais connu tout petit, je l’avais vu grandir… et j’avais assisté à certains moments importants de sa vie – enfin, je supposais que ces moments étaient aussi important pour lui que pour n’importe quel jeune – et puis, j’avais aussi entendu des choses, ayant toujours une oreille trainant dans les endroits stratégiques…
    « Peux-tu m’expliquer ce que je fiche ici ? »

    J’avais certes été convié, mais je n’avais pas exactement l’impression d’être à ma place. Je songeais que le fils de Rabastan pourrait sans doute m’éclairer, puisque son père était actuellement occupé.
    Noctis avait beaucoup changé, ces derniers temps, je remarquais les tatouages qu’il arborait, cette coupe de cheveux un peu sauvage, les traits du visage déjà durcis comme ceux d’un homme qui a vécu pas mal de choses… Ce garçon n’était plus un gosse depuis longtemps, cela se sentait immédiatement.



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Invité
Anonymous
INRP
IRL
Mer 26 Juin - 22:22
william & noctis


Tu circules entre les convives, A-J dans les bras. La soirée s'éternise mais il est toujours en forme et tu n'as pas encore envie de le confier à un domestique pour qu'il aille le coucher, d'autant plus qu'il a envie de jouer avec toi. Tu préfères t'éloigner de la foule pour cela, t'enfoncer un peu à l'écart dans les jardins du Manoir ou dans la forêt qui le borde malgré la nuit qui est tombée – ce sera de toute façon un avantage supplémentaire pour qu'on ne te remarque pas, tu ne voudrais pas avoir à justifier qu'à ton âge, tu t'abaisses à jouer au chat perché ou à cache-cache avec un enfant de quatre ans, même s'il s'agit du tien. Tu traînes une réputation immature, dans les réunions de famille encore plus que dans les soirées mondaines à plus large échelle, et ce n'est pas la peine d'en rajouter pour le moment. Tu n'as pas refuser pourtant, parce que tu ne vois pas si souvent ton fils – entre ton boulot et tes études, il est plus souvent avec sa nourrice ou des domestiques, qui s'en occupent plus que toi pour le moment – et tu essaies de profiter au maximum de chaque instant avec lui. Et puis tu as besoin de te détendre, avec les événements actuels. L'incendie de la fête foraine en Février duquel A-J avait été d'ailleurs témoin puisque tu avais eu la mauvaise idée de l'y emmener, puis la soirée au Waddesdon Manor le 14 Avril dernier, te font un peu vriller mentalement et la nouvelle que ton père t'as appris quelques jours auparavant a achevé de te démoraliser. Tu ne laisses rien paraître pourtant, habitué à te contrôler et ayant promis de ne pas laisser échapper un mot à ce sujet dans la soirée.  Tu observes les convives, souriant et échangeant des politesses en te rapprochant doucement des balcons donnant sur les jardins, ton fils s'impatientant un peu dans tes bras vis à vis de l'attente qui s'éternise, on envie de jouer prenant le contrôle sur tout le reste. Tu t'arrêtes pourtant, un des invités se rapprochant de toi et tu tournes la tête dans sa direction, adoptant une salutation aussi simple que la sienne.

❝ Sir Ombrage. ❞

Tu lui adresses un sourire poli, surpris malgré tout qu'il t'adresse la parole – en dehors de la soirée d'il y a trois semaines au Waddesdon Manor, cela faisait longtemps que tu ne l'avais pas vu. Tu l'observais souvent quand ton père revenait en Angleterre et organisait une soirée, mais il ne s'approchait et tu faisais de même, ne connaissant que trop bien les idées qu'il avait à ton égard, dues à ton caractère insolent et débauché. Tu fais glisser ton fils le long de tes hanches pour le déposer au sol, passes ta main droite dans ses cheveux longs comme pour les repeigner.

❝ A-J, vas chercher d'autres gosses et amuses-toi avec eux ce s'ra mieux. ❞

Il fait une grimace boudeuse mais ne dit rien et s'exécute, plus obéissant que toi – quoi que quand tu avais son âge, tu étais tout aussi docile, tu conserves d'ailleurs des moments agréables avec William de cette époque même s'il était évidemment plus proche de ta sœur, puisqu'il était son parrain. C'est après ton arrivée à Poudlard que les choses ont dégénérées. Tu sais que William a eu du mal avec cela, raison pour laquelle tu ne t'es pas imposé dans son champ de vision depuis quelques années, même en le croisant ici et la lors de soirées mondaines des Lestrange ou des Selwyn. C'est une chance pour lui d'ailleurs, il est probablement l'une des rares personnes avec qui tu n'as pas envie de faire le malin en face à face, le gavant de sous-entendus sexuels – Merlin, il est pourtant plutôt bien conservé pour son âge – probablement parce que tu le respectes un minimum. Tu ne sais même pas s'il est au courant que tu as un gosse ; Rabastan a été heureux mais pas fier, de la venue de son petit-fils. Un bâtard n'étant pas une chose dont on peut se vanter, il ne l'a peut-être pas annoncé à William quand le gosse est arrivé en Août 2014. En repensant à A-J, tu espères que le petit ne suivra pas ton exemple une fois qu'il entrera au collège – mais tu as encore quelques années pour t'y préparer dans tous les cas. Tu suis ton gamin du regard jusqu'à ce qu'il se joigne à deux de ses cousins et qu'il ne file avec eux vers les jardins avant de reporter ton attention sur Ombrage que tu as écouté malgré la surveillance, une moue désolée sur le visage.

❝ Ow, hm. Vous me voyez navré que la soirée ne soit pas à votre goût  pour commencer. ❞ Quand à ce qu'il fait dans le coin, tu ne saurais pas dire. C'est un ami de ton père, cela devrait suffire comme raison ? ❝ Pour votre présence, eh bien… Je n'sais pas trop en fait, je suppose que c'était important pour mon père de vous recevoir ce soir. Comme il ne vient plus trop souvent en Angleterre ces dernières années, il en profite pour voir le maximum de monde lorsqu'il en a l'occasion, même s'il ne peut pas discuter avec tous les convives. ❞

Gêné pour William, tu creuses la zone remplie d'insolence qui te sert de cervelle pour rattraper la casse. Il ne semble visiblement pas dans son élément et tu réfléchis à une idée qui pourrait le distraire et lui permettre de passer le temps – le souci, c'est que votre différence d'âge importante ne te permets pas de cerner ses goûts, différents des tiens, et qu'il serait probablement plus à l'aise en compagnie de ton père… mais Rabastan est occupé pour l'heure et tu vas devoir meubler. Cela ne te dérange pas plus que cela, tu n'as jamais eu aucun problème avec Ombrage, tu préférais simplement te faire oublier à ses yeux pour ne pas le déranger avec ton caractère de chien jusqu'alors mais puisqu'il est venu te parler, tu ne peux que le remercier d'avoir fait un pas dans ta direction et te démener pour que la soirée ne l'ennuie pas totalement.

❝ C'est vrai qu'dans mes souvenirs, vous étiez beaucoup plus proche d'mon oncle et qu'il n'est pas là c'soir. ❞

Comme à toutes les soirées que Rabastan organise de temps à autre quand il le peut depuis 2015. Les deux frères sont dans une phase de froid, due au refus de de ton père de rejoindre le mouvement de l'Augurey alors que Rodolphus s'est engagé corps et âme dedans. Tu n'interroges pas William pour avoir des nouvelles de cet homme que tu n'as pas vu depuis quatre ans malgré l'envie qui te traverse le corps ; il n'est pas ici pour servir de hibou, même si ton oncle est son allié dans le renouveau des Mangemorts et qu'il est donc le mieux placé pour te fournir des informations récentes à son sujet. Creusant encore mais ne trouvant pas, tu finis par t'adresser à ton interlocuteur pour avoir une réponse à tes interrogations – après tout, il est le mieux placé pour te dire ce qui pourrait le détendre.

❝ Est-ce qu'il y a quelque chose que je puisse faire pour vous rendre la soirée plus agréable ? ❞ Tu détournes un peu les yeux – tu as du mal à tenir un regard trop longtemps, le sien comme celui de la plupart des gens – et tu balaies la foule du regard sans te désintéresser de lui pour autant. ❝ Comment vous portez-vous depuis la soirée au Waddesdon, au fait ? Et votre famille, tout le monde va bien ? ❞

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Invité
Anonymous
INRP
IRL
Sam 31 Aoû - 23:12
    Certes, je ne me sentais pas vraiment à ma place au milieu de tout ce beau monde. Pour les sorciers de sang pur, j’étais un parvenu, un sang mêlé qui n’a gravi les échelons que par la ruse et la manipulation. Effectivement, j’étais un peu comme cela, mais je devais ma réussite à mon intelligence avant tout et non à je ne sais quelle relation haut placée. Étais-je plus méritant qu’un autre ? Ce n’était pas à moi d’en juger, même si l’opinion que j’ai de moi et de mon génial cerveau ne laisse pas l’ombre d’un doute.
    Saviez-vous à quel point il peut être difficile de s’adapter en toute situation et en toute circonstance ? C’est ce que je fais en permanence. Je joue un rôle, je cache mes opinions et mon allégeance, je camoufle mes intentions et je place mes pions en douce. Que dire de plus ? Un stratège ne dévoile ni son jeu ni ses tactiques. Le camouflage et l’infiltration, ce sont certainement mes domaines de prédilection dans les missions pour notre noble Cause.

    J’ai un peu de mal à comprendre pourquoi mes amis de longue date n’ont pas rejoint le mouvement. Les idées passent, c’est le plus important, il me semble… Mais je sais que Rabastan n’a pas vraiment l’esprit suffisamment ouvert à la féminité pour obéir à l’Augurey. Alors que bon, entre nous, elle n’a rien à envier au Seigneur des Ténèbres. Physiquement, déjà, l’Augurey a une prestance qui impose le respect… et puis, c’est une femme, donc, par son essence même, elle est importante à mes yeux. Ce n’est pas que je sois du genre à obéir à toutes les femmes, mais je les respecte.
    Il m’arrive souvent de me dire que si on accordait un peu plus de responsabilités aux femmes, dans notre société, la vie aurait une toute autre saveur. J’aime à penser que les femmes sont dotées de qualités que nous, les hommes, n’arrivons pas à maitriser. C’est simple : il suffit de regarder comment une mère gère sa famille… Même le plus attardé des cracmols ne peut qu’être d’accord avec le fait que les meilleures gestionnaires sont de sexe féminin.

    Noctis est là, bien sûr, et je le suis du regard pendant un moment, alors qu’il joue avec son fils. Quand je vois ce genre de tableau, – je ne sais pas trop si c’est mon instinct de père – je ne peux qu’être un peu ému, même si ce genre d’émotion ne s’affiche que dans l’intimité avec ma chère et tendre. J’aime beaucoup les enfants, c’est plus fort que moi, ces petits bonhommes font naître en moi des sentiments paternels que je ne peux nier.
    Quand le jumeau de ma filleule s’approche, je tends la main et ébouriffe les cheveux du petit Apollo-Jules, avant que son père ne l’envoie voir ailleurs.


    « Ton fils a énormément grandi… » Je ne m’en rendais pas compte, mais le petit avait déjà aux alentours de cinq ans. Un bel âge où la curiosité et l’innocence sont les maîtres-mots. Je regarde l’enfant s’éloigner, puis je pose les yeux sur Noctis à nouveau. « C’est évident… Mais je t’avoue d’ores et déjà que je ne compte pas faire long feu à cette soirée. »

    Les mondanités, je n’étais pas très doué pour cela. Il me fallait enclencher le mode normo pensant, et dans mes méthodes de caméléon, cela signifiait essayer de détecter le comportement et les discussions possibles de mes interlocuteurs.

    « Je suppose que je verrai ton père une autre fois. Pour l’heure, eh bien… j’imagine que nous pourrions passer un peu de temps ensemble, toi et moi… » Après tout, Noctis était le frère jumeau de Dies et j’avais un peu l’impression que cela faisait de notre relation quelque chose de similaire, bien que je n’aie rien du parrain de Noctis. Je me surprends à penser à sa sœur, à imaginer comment elle serait aujourd’hui, ce qu’elle aurait choisi comme chemin de vie, ce qu’elle aurait pu accomplir de beau et de grand… Oui, je l’idéalise, je le sais bien, mais la blessure de sa mort est toujours là.

    « Il y a du whisky pur feu dans les parages ? J’apprécie le champagne, mais c’est un peu… léger. » Je pourrais passer pour un vieil alcoolique, je m’en fiche. Si ma femme avait été présente ce soir, je sais que j’aurais sans aucun doute été d’une toute autre humeur, mais ses obligations ne nous permettaient pas de passer ensemble tout le temps qu’on aurait aimé.

    Et puisque Noctis entamait la conversation, m’enlevant une fameuse épine du pied, je dois le reconnaître, je ne pouvais que répondre.
    « A Poudlard, nous étions tout le temps ensemble, tous les trois… Un trio infernal, à en croire les professeurs…»

    On avait fait pas mal de conneries, mais jamais de quoi se faire virer… enfin, c’est surtout que les professeurs, le concierge et tous ces adultes n’étaient peut-être juste pas suffisamment alertes pour déceler notre présence derrière certains mauvais coups.

    Rabastan était un homme important, issu d’une longue lignée très pure… et effectivement, ce soir, il était très demandé. Moi qui préfère les petites soirées tranquilles, où il est possible de converser sans craindre d’éveiller des soupçons ou d’attirer les oreilles curieuses.
    Je vois Rodolphus régulièrement, évidemment, mais ce n’est pas la même chose. Son frère n’a pas voulu rejoindre la Cause et je sais que c’est en partie à cause de son point de vue un peu étriqué sur la féminité. Je me demande s’il a transmis ce genre d’idées à son fils.

    Je manque d’éclater de rire en entendant la question du jeune homme. Pour me rendre la soirée plus agréable… J’ai entendu cette phrase des dizaines et des dizaines de fois, dans la bouche d’esclaves, sexuel(le)s ou non, et je me doute bien que Noctis a dû entendre parler ou a pu deviner ce que pouvaient être nos orgies, au bon vieux temps.
    « Ne t’en fais pas trop pour moi. Je pense que j’aimerais qu’on puisse discuter un peu. »

    Je ne suis pas ici pour recruter Noctis, même si je dois reconnaître que l’idée m’a déjà effleuré l’esprit.
    Poliment, il me demande des nouvelles et je ne vois pas ce qui pourrait m’empêcher de lui répondre.


    « Cette soirée a été un vrai fiasco. Je déteste quand les choses se déroulent de cette façon. Ce n’est pas à toi que je dois le dire, mais des actes pareils, cela n’arrange pas nos affaires. » Ben oui, forcément… que retenaient les gens de la soirée au Waddesdon ? Les gros méchants mangemorts ont attaqué tout le monde. J’avais dû faire semblant de ne pas être de leur côté, histoire de donner le change, mais bon sang, ça m’avait paru terriblement maladroit et mal orchestré.
    Au quartier général, il avait été question d’organiser autre chose, plus intelligemment, et Meredith et Phoebus étaient, évidemment, de la partie.

    Quant à ma famille…
    « Tu connais mon fils, il est toujours égal à lui-même… quant à ma femme et ma fille, elles se portent aussi bien que possible. La petite commence réellement sa crise d’adolescence. » J’esquisse un sourire. « La routine, en somme.»

    Mon fils avait eu dix-huit ans et après une année à l’étranger, il allait entrer à l’université. Quant à ma fille, elle s’apprêtait pour la quatrième à Poudlard.

    « Et toi, de ton côté ? Comment se passent tes études ? Et l’éducation de ton fils ? Tu arrives à tout concilier ?»

    Était-ce de la curiosité de ma part ? sincèrement, non. Je faisais la conversation comme n’importe quel normo pensant l’aurait fait. Je préférais m’intéresser aux autres et éviter de trop parler de moi, ce n’était pas nouveau et je crains fort que cela ne changerait jamais, vu ma fâcheuse tendance à ne pas changer mes habitudes.


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