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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Apprendre à ressentir et puis redécouvrir ce côté oublié de nous-même の Aeden VI :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Sam 22 Juin - 21:21


Apprendre à ressentir et puis redécouvrir ce côté oublié de nous-même

Aeden VI - Mai 2019
Aujourd’hui tu ne travaillais pas, jour de repos ! Il était tard lorsque tu émergeais enfin d’un long sommeil. Il faut dire que lorsque tu étais rentrée cette nuit après cette grosse fête, tu apercevais déjà le jour lorsque tu t’étais couché. Eclaté, tu avais juste eu le temps de te débarrasser de tes fringues afin de t’allonger munis seulement de ton caleçon et de t’endormir comme une merde. Oui c’était bien le mot. Ça avait été une sacrée grosse soirée, comme tu les aimes et tu mis du temps avant d’émerger totalement… Quelle heure était-il ? Tu n’en savais rien, probablement dans l’après-midi, tu t’étirais doucement tandis que tu sentais que tu échappais de peu au mal de tête de lendemain de soirée. Une main sur ta nuque tu t’étirais par la suite avant de te redresser. Tu avances au radar, tu ramasse tes fringues afin d’aller les mettre dans la panière à linge. Tu mets en route le café avant de filer sous la douche. Cette dernière te réveillait tout de même un peu, tu prenais le temps d’étirer chacun de tes muscles sous la douche. Une fois lavé et rincer tu enroulais ta taille dans une serviette et allait éteindre ta cafetière afin de te servir une tasse, tu allais en avoir sacrément besoin… Ce n’est qu’après avoir bu ce dernier que tu retournais dans ta chambre afin de finir de te sécher et t’habiller prenant un nouveau caleçon, un jean tout bête et un simple t-shirt. Une main dans tes cheveux pour les coiffer et avant de bouger où que ce soit tu reprenais une tasse de café, oui la journée était peut-être bien entamé, mais tu avais cette impression qu’elle allait être très longue pour ton cerveau, heureusement que tu ne bossais pas aujourd’hui.

Ce fût un bruit de moteur venant de l’arrière-cour qui attira ton attention et te fis sortir de chez toi à une heure un peu plus tardive que d’habitude, la nuit commençait doucement à tomber, tu n’avais vraiment pas fait grand-chose de ta journée en revanche tu t’étais préparer à remettre ça se soir s’il le fallait ! Le garage était plutôt vide, il était fermé depuis un petit moment sans doute. Passant la porte qui menait à l’extérieur, c’était ce moment-là que tu tombais sur Anjelica. C’était donc elle qui faisait ce bruit ? Tu t’avances doucement essayant de comprendre ce qu’elle était en train de faire, travaillait-elle encore à cette heure-là ? Sauf que c’était une toute autre scène qui se jouait sous tes yeux. Elle semblait vouloir monter… Depuis que tu la connaissais, tu ne l’avais jamais vu monter en moto sauf une seule fois, avec toi. Depuis elle ne l’avait jamais refait et tu savais pourquoi. Tu savais ce que ça représentait pour elle. Tu t’avançais doucement sans trop faire de bruit. Entre vous, les choses étaient beaucoup plus calmes depuis quelques mois. Vos échanges étaient beaucoup moins agressifs même si parfois vous continuez de vous chercher un peu. Rien à voir avec l’animosité du départ. Au contraire, cela restait bon enfant voir peut-être même du flirt quelques fois… Depuis votre fameuse discussion, il ne s’était rien passé de plus entre vous. Mais vous preniez le temps de vous apprivoiser, de vous découvrir. Anjelica semblait avoir compris, elle était très patiente avec toi. Vous n’aviez pas reparlé du sujet que tu avais abordé avec elle ce soir-là, qu’est-ce qu’on pouvait en dire d’autre ? Et tu savais qu’elle n’avait rien dit à personne.

« Salut. » Lançais-tu doucement tandis que tu arrivais enfin à sa hauteur. Ton regard envers elle avait changé aussi. Tu te faisais beaucoup moins dur, moins réservé, beaucoup moins fermé et laissait place parfois à de la tendresse envers elle. A présent qu’elle savait, tu la laissais voir beaucoup plus souvent en toi. Ce que tu pouvais ressentir pour elle, c’était totalement nouveau et tu apprenais à le gérer de jour en jour, à accepter ce changement qui avait l’air de se former sans trop savoir ou cela allait te mener. « Est-ce que… Est-ce que tu veux de l’aide ? » Proposais-tu alors. Tu n’avais pas besoin de demander pourquoi est-ce qu’elle faisait ça. Elle avait toujours fait de la moto, c’était comme toi, cela coulait dans vos veines, c’était certains qu’un jour elle voudrait remonter. Mais tu savais aussi que ce n’était pas forcément simple. Tu savais le genre d’image qui pouvait lui traverser la tête lorsqu’elle montait sur une de ces bécanes, tu savais que la panique pouvait ne pas être loin. Dans ton regard, il y avait aucune pitié, aucune compassion non plus, mais du soutient, un soutien sans faille qui lui montrait que tu étais là pour elle si elle avait besoin. Tu étais également près à t’effacer si c’était ce qu’elle préférait. Elle n’avait qu’un mot à dire et tu repartirais d’où tu étais venu.
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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Dim 7 Juil - 20:03


Cela faisait bientôt une quinzaine de jour que j’étais revenue d’Italie. Je m’étais réveillée sur la tombe d’Andrea, la rosée matinale venant perler ma chair et ma chevelure. La bouteille d’alcool, vide avait roulé un peu plus loin. Mon cerveau avait manifesté sa présence en cognant brutalement contre ma boite crânienne. J’avais la nausée de fatigue et d’alcool. Les yeux rouges d’avoir pleuré mais un sentiment étrange d’avoir dit au revoir à Andrea d’une certaine façon. Je ne pourrais jamais l’oublier. Il serait toujours au fond de mon coeur. J’avais grandi avec lui. La femme que j’étais ? C’était grâce à lui en partie. En partant, il m’avait arraché une partie de moi et je serais pour toujours incomplète. Mais je devais avancer. Ne plus vivre dans le passé. Et cette étape de ma vie, je ne pouvais la franchir que d’une façon…

Alors que le garage était enfin vide après une longue journée de travail, je m’étais rendue dans la cours arrière. J’étais restée un instant sans bouger devant un box toujours fermé. Plus d’une fois des mécanos avaient demandé à pouvoir y stocker des affaires, du matériel et la réponse avait toujours été non. Car ce box, c’était le mien. Celui où ma moto se trouvait. Luca s’était arrangé pour me le faire venir d’Italie. Si l’attention m’avait touchée, je l’avais laissé enfermée la dedans depuis des mois. Parfois, je venais l’observer. Ses courbes, sa peinture noire brillante. Sans jamais davantage. Il était tant d’avancer. De voler. Je lui avais promis entre deux mots durant ce monologue que j’avais fait sur cette tombe. Au bout de quelques secondes, je finis par sortie une clés de la poche arrière de mon jean et ouvre enfin le garage pour dévoiler ma bécane. Toute en finesse, noir, pot chromé. Féline et gracieuse. Je passe le seuil du box et laisse mes doigts glisser sur la carrosserie. Une autre clé cliquète dans ma main contre celle du garage. J’inspire un instant, prends encore mon temps avant de me lancer et la glisse dans la serrure tout en tournant.

Le bruit du monteur me fait vibrer et fait courir des frissons tout le long de ma peau. Elle n’a rien perdu de sa splendeur malgré les mois. Je ne peux m’empêcher de m’accroupir pour observer son moteur, sa batterie. Ses câbles en toujours. Non, elle va bien, elle. D’un mouvement sur une de ses poignées, je la laisse se surélevée légèrement et l’emmène en dehors du garage pour la voir à la lueur du jour. Mon casque est dans un coin du box ainsi que mon manteau avec l’emblème de la Cosa Nostra. Mon palpitant s’embrase au creux de ma poitrine. J’ai l’impression de sentir mon sang sillonner dans mes veines. De me sentir… vivante. De me réveiller d’une longue nuit alors que je la sens vibrer sous mes mains. Que je la vois prête à décoller comme si je ne l’avais jamais quittée. Et je reste là, une main sur la scelle, une sur une poignée. L’envie est là. Les craintes toujours aussi présente.

Je sens alors une présence dans mon peau qui se manifeste d’un simple ‘salut’. Je n’ai pas besoin de me retourner pour savoir que c’est lui. Jaeden. Celui qui perturbe mes pensées depuis des semaines. Qui me pousse dans mes retranchements. Qui m’a fait remonter à moto. Qui m’attire autant qu’il me trouble. Plus encore depuis qu’il m’a avoué ce qui avait construit son passé. Que je comprenne pourquoi le toucher était compliqué pour lui. Pourquoi il m’avait rejeté cette fois où j’étais remontée en moto avec lui. Alors depuis on s’apprivoise, on se cherche mais c’est différent. Plus dans une envie de découverte. De jeu, de flirte… C’est étrange, doux. A mille lieux de mes habitudes et ça me plait dans le fond. Il me propose alors son aide et je soupire doucement, me tournant de trois quarts, relâchant d’une main la moto. « Même si je montais et volais quelques kilomètres, Andrea me dirait que c’est pas suffisant. » Car le frisson de l’exaltation je l’avais bien sûr en conduisant et il était démultiplié alors que je ne maitrisais rien durant ces siamoises aussi dangereuse qu’enivrante. « Mais chaque chose en son temps, n’est-ce pas ? » Je ne sais pas s’il comprends vraiment ce que je raconte dans le fond. Mais déjà remonter sur cette moto et la conduire serait une victoire. Une étape. Je n’avais pas eu mon accident en conduisant. Je l’avais subi, impuissante. Je n’avais rien contrôlé cette nuit là. Et ma peur la plus profonde était là. Je plongeais mes yeux dans le clair de ceux de Jaeden. « Tu peux rester avec moi ? » J’avais eu assez confiance en lui pour monter sur sa moto. Il était le premier à y arriver depuis cet accident. Sa présence me rassurait et même si je pensais vouloir faire ça seule, j’étais contente qu’il se trouve là. « Je te présente ma moto… » dis-je en un petit rire, m’écartant doucement de l’engin pour lui montrer. « J’ai promis à Andrea d’avancer… » Ces mots devaient sembler fous. Depuis quand promettait-on à un mort ? Jaeden ne devait même pas être au courant que j’avais fait un tour en Italie. J’en avais parlé à personne. Pas même à Luca depuis qu’il sombrait dans la drogue…


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Lun 22 Juil - 19:01


Apprendre à ressentir et puis redécouvrir ce côté oublié de nous-même

Aeden VI - Mai 2019
Il y avait des cicatrices qui parfois pouvait marquer votre vie et encore plus profondément, votre âme. Tu étais bien placé pour le savoir n'est-ce pas ? Etait-ce cela qui vous rapprochait l’un et l’autre ? Car même si vos cicatrices étaient totalement différentes, vos âmes, elles restaient gravées à vie ? C’était également ce qui te permettais d’être compréhensif envers elle, car tu comprenais. Tu n’avais pas perdu quelqu’un qui t’étais cher, en revanche tu savais que si cela devait arriver tu aurais probablement beaucoup de mal à te remettre toi aussi. Voilà pourquoi tu montrais que tu étais prêt à l'aider si elle avait besoin. Cependant, tu ne voulais pas l'envahir pour autant et lui laisser l’espace dont elle avait besoin. Avant, lorsque vous vous entendiez encore comme chien et chat, ce qu'elle aurait dégagée envers toi aurait été totalement hostile. Aujourd'hui, elle se tourne vers toi et dans son regard tu n'y lis plus la haine que tu avais pu y lire à certains moments par le passé. Elle prend alors la parole un moment et tes sourcils se froncent. Tu comprends ce qu'elle veut dire, mais il fallait apprendre à marcher avant de courir... Certes ce ne serait peut-être pas suffisant aujourd'hui, mais un jour cela le deviendrait n'est-ce pas ? Tu allais prendre la parole pour lui dire qu'elle avait tout le temps qu'elle désirait, qu'il fallait qu'elle soit patiente, mais elle te devança, t'arrachant un sourire au passage. Lisait-elle dans tes pensées à présent ? Commençait-elle légèrement à te connaître ? Ou est-ce que peut-être vous pensiez simplement la même chose ? En tout cas il était assez rare que vous soyez à ce point sur la même longueur d’onde. Tu hoches alors tout d'abord la tête avant de prendre la parole.

« Il n'est pas facile d'effacer ses craintes d'un claquement de doigt... Enfin... » Il y avait toujours le sortilège d'oubliette, mais elle avait fait le choix de ne pas oublier il était donc inutile d’en parler. « Un jour, se sera suffisant, mais il faut y travailler, s'accrocher, chaque jour et je suis sûr que rien que pour ça, Andréas sera fier de toi »Répondais-tu alors que tu t'étais doucement approché d'elle et avait ancré ton regard dans le sien. Est-ce que tu t'attendais à sa demande qui suivait tes paroles ? Pas vraiment, même si tu lui avais proposé ton aide, ce n'était pas tellement son genre de reconnaître qu'elle en avait besoin. Mais encore une fois les choses semblaient changés entre vous et une réelle confiance s'installait avec le temps. « Bien sûr. »
Répondais-tu alors tout simplement avant de sourire lorsqu'elle reprit la parole à son tour en te présentant sa moto. Il était vrai que c'était la première fois que tu la voyais. Tes iris passaient alors d'Anjelica à la moto et évidemment ces dernières changèrent quasiment instantanément. Si pour l'une ton regard s'était fait tendre, compréhensif, cherchant à être un véritable soutient. A présent, il s’agissait du regard de mécano qui se posait sur la bécane. Tu te rapprochais de cette dernière. Pour toi, les contacts avec les machines étaient quasiment plus faciles que les contacts humains. Ta main se pose sur la moto et glisse le long de celle-ci. Elle est plus fine que la tienne, mais c'est tout de même un très beau modèle, c'était exactement le style de moto que tu te serais imaginé pour elle. Et tu te disais qu’une autre t’aurait probablement déçu… Tu te perdais un instant dans la contemplation de l’engin, c'est la voix d'Anjelica qui te sortait de tes pensées. Tu fronces de nouveau des sourcils sans trop comprendre... Tu avais cette impression que cette promesse était récente, mais Andréa n'était plus de ce monde... Mais peut-être que tu te trompais, peut-être qu'il s'agissait d'une vieille promesse qu'elle n'avait pas pu tenir jusqu'ici et à présent elle se sentait prête à passer le cap ? Ton regard avait quitté la moto pour revenir dans le sien. Peu importe au final de quand datait cette promesse, mais tu étais prêt à l'y aider si besoin. Tu lui tendais alors la main.

« Il va falloir tenir cette promesse alors. » Disais-tu dans un murmure parfaitement audible. Même si elle ne volait pas avec aujourd'hui, si elle se contentait simplement d'être dessus le temps de l'apprivoiser, toi tu trouvais que ce serait déjà un grand pas. Tu n'osais pas trop lui proposer de monter avec elle, tu te disais que peut-être c'était une chose qu'elle avait envie de faire seule, de retrouver cette symbiose avec sa moto, mais être là pour lui donner suffisamment de courage, ça, tu pouvais le faire.
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Anjelica Zabini
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Jeu 1 Aoû - 17:13


Depuis que j’avais été en Italie pour marquer cette première année sans Andrea, j’avais pris une décision. Fais une promesse. Je me sentais obligée de la tenir à présent. Il fallait que j’avance et que j’évolue. Alors je contemple mon ancienne meilleure amie. Celle qui m’accompagnait partout où je me rendais. Quand transplannait était stupide à mes yeux quand on pouvait avoir une moto. Quand je passais mon temps à courir contre d’autres membres de la Cosa Nostra. Oui, cette bécane m’avait accompagnée à bien des endroits et un sentiment étrange m’envahissait alors que je la retrouvais là, devant moi, comme si elle m’avait attendu pendant tout ce temps. Sagement et patiemment, persuadée qu’un jour je pourrais remonter. Luca ne l’avait pas fait revenir pour rien. Je le suspectais même de l’avoir entretenue tout ce temps dans mon dos. Cela semblait trop étonnant qu’elle démarre si facilement après une année sans avoir fonctionné.

Lorsque Jaeden me réponds qu’il n’est pas simple d’effacer ses craintes, je hoche doucement la tête. Je sais ce qu’il entends derrière son ‘enfin’. Mais je ne veux pas oublier, c’est trop facile. Ces failles, ces blessures, c’est ce qui me construit. Et qui me démolie aussi parfois… Mais ne dit-on pas que ce qui ne tue pas, rends plus fort ? « Ce serait tellement plus simple de tout effacer bien sûr. Il y aurait tellement à oublier… Mais nous ne serions plus ce que nous sommes à céder à cette facilité non ? » Mon regard observe un instant les prunelles de Jaeden et je rie doucement lorsque Jaeden dit qu’Andrea sera fier de moi. « Jamais il ne l’admettrai ce petit con. » Une lueur attendrie traverse mes yeux en repensant à Andréa et toutes les vacheries qu’il pouvait me lancer à la figure alors qu’il était encore de ce monde. Je sais pas vraiment pourquoi je lui demandais de rester. Comme si j’avais besoin qu’on me tienne la main. Rien que cela montrait encore que je n’étais pas vraiment prête. Pourtant quand j’étais remontée avec lui, cela avait déclenché en moi quelque chose. Une sorte de déclic. J’aurais pu nous faire tuer tous les deux à tergiverser comme je l’avais fait. Il était tant d’affronter la vie. J’avais tout quitté. Fuis mon propre pays pour ne pas affronter sa mort. Ne pas défier mes propres peurs. Je me décale légèrement pour laisser Jaeden observer sa moto. Le regard qu’il pose dessus me trouble. Regarde-t-il aussi les femmes avec cette même attention ?

« Il va falloir tenir cette promesse alors. » Je me contentais de hocher la tête. Ce que j’aimais avec lui, c’est qu’on ne se posait pas de questions. Chacun respectait les silences et les non-dits de l’autres. Sans jamais déborder. C’était agréable d’avoir une telle personne dans son entourage. Je laissais ma main glisser sur ma moto. Caressant doucement la courbe du réservoir d’essence. Glissant jusqu’au cuir de la selle. « Le jour où je serais capable de remonter, Evans… » Je me détourne de l’engin pour me tourner vers lui et lui adresse un sourire. « Je te mettrai une raclée à la course. » Un instant je repense à ce pari stupide que vous aviez fait. A ce baiser que vous aviez échangé alors qu’il l’avait réclamé comme gain. Ce moment où tout avait basculé. Je ne peux empêcher mes yeux de regarder un instant de trop ses lippes charnues avant de me tourner à nouveau vers ma moto pour penser à autre chose. Je ne comprends pas comment il parvient à exercer une telle attraction sur moi. Pourtant depuis qu’il m’a avoué son passé, je sais qu’il n’est pas prêt pour ce genre de chose. Alors je tente de chasser ce genre de pensées pourtant elles sont souvent dans mon esprit. Plus que j’aurais pu le penser. Et si je tente de m’amuser en soirée avec d’autres ? C’est toujours la silhouette tatouée d’Evans qui s’accapare mon esprit. « Andiamo ! » Je finis par m’élancer et relève ma jambe pour enfourcher ma moto. Une fois assise dessus je ferme un instant les yeux. Le moteur ronronne et je le sens vibrer dans toute ma carcasse. Je reste les paupières closes plusieurs secondes, m’empreignant de toutes les sensations qui me transpercent de toutes parts. Celle venant de la moto mais aussi les souvenirs. Je tente de chasser les mauvais qui tentent de m’assaillir. Cherchant dans mon être ceux qui m’ont fait rire, qui m’ont fait sentir vivante. « C’est quoi ta plus grande peur Jaeden ? » Mon accent roule sur cette question et je reste les yeux fermés avant d’ajouter. « La mienne, je viens de m’assoir dessus… symboliquement, c’est pas mal. » Je souris dans le vide. Je laisse mes mains courir sur le réservoir, sur le guidon. Comme si ne pas voir me permettait de mieux appréhender. « Monte avec moi… » Un murmure. Je finis par tourner le visage, ouvrant les yeux dans la direction où je pense le trouver et plante mes iris dans les siennes.


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Anonymous
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Jeu 1 Aoû - 20:08


Apprendre à ressentir et puis redécouvrir ce côté oublié de nous-même

Aeden VI - Mai 2019
Oublier ce n’était pas simple lorsqu’on décidait de vivre avec nos cicatrices et ça tu étais bien placé pour le savoir. Et tu sais bien qu’oublier de cette façon ce n’était pas ce que la Zabini voulait. Non parce qu’elle était de la même trempe que toi quelque part et les coups durs de la vie, vous appreniez à les encaisser. Ce n’est sans doute pas pour rien que c’était de cette famille et non une autre dont tu t’étais rapproché. Anjelica reconnaissait qu’il serait plus facile de tout oublié et tu étais d’accord, c’était le plus simple… Ce n’était pourtant pas un choix que feriez, ni l’un, ni l’autre. « Certainement. » Répondais-tu alors dans un premier temps avant d’approfondir. « Tu te construits avec les différents évènements de ta vie, si tu enlèves ces évènements alors il ne reste plus grand-chose… » Et si elle avait tout effacer ? Si elle avait oublié ? Elle serait encore la Anjelica insouciante d’avant que tu n’avais pas connu. Serais-tu attirée par cette version d’elle ? Ou était-ce ce qu’elle était devenue aujourd’hui qui faisait cet effet ? Tu ne pouvais pas réellement le savoir dans le fond… Mais ce que vous avez subit l’un et l’autre vous rapprochait d’une certaine façon et sans ça tu n’étais pas certains que ce serait encore le cas. Tu tentais de trouver les mots pour lui donner du courage. Pour lui faire comprendre que peu importe le temps qu’elle passerait à remonter, l’important, c’était le résultat qu’elle obtiendrait à la fin et c’est de ça qu’Andréas serait fier. Sa réponse t’arrache alors un sourire, tu étais certains que si cet Andréas avait su ce qui allait se passer, il lui aurait déjà dit qu’il était fier d’elle, mais cette pensée tu la gardait pour toi, tu ne voulais pas lui faire perdre se sourire qu’elle avait sur le visage.

« Il ne l’admettrait peut-être pas, mais il le penserait, crois-moi. » Répondais-tu alors. Certes tu ne connaissais pas cet Andréas et tu ne prétendais pas le connaître, mais ce n’était pas une chose difficile à deviner. S’ils étaient proches, si c’était réellement son ami, alors il ne pouvait pas en être autrement. Te perdant un instant dans la contemplation de sa moto tu finissais par la pousser à tenir cette promesse, cela avait l’air important pour elle et si te parlant elle cherchait à avoir du soutient, alors elle l’aurait. Tu étais là pour elle, malgré votre passif, les choses avaient à présent changé entre vous. Tu respectais ses silences, tu faisais au mieux pour être là sans être trop là. Elle hochait alors simplement la tête et ce fut à son tour de laisser sa main toucher la moto et pendant quelques secondes ton regard suivait la courbe qu’elle dessinait. Tu relevais ton regard vers elle quand elle reprit la parole et en l’entendant tu sentais la petite pique venir, elle t’arrachait alors un sourire. « Remontes déjà sur une moto Zabini et après se sera avec plaisir que je t’humilierais à la course. » Lâchais-tu tout fier de toi. Elle avait l’expérience, mais cela faisait un an qu’elle n’avait pas couru contrairement à toi. Et dans le fond tu t’en fichais de qui gagne ou non. Qu’elle remonte sur une moto et te défis à la course, cela voudrait dire qu’elle a tenu sa promesse ! Tes prunelles sont posées sur les siennes et tu ne peux pas ignorer son regard fixant alors un peu trop longtemps ta bouche. Cela te fais alors penser aux baisers que vous aviez déjà échangés… Et tu te disais que tu y regoûterais peut-être bien une fois encore… Tu avales un instant ta salive lorsque finalement son regard dévie enfin. Mais tu ne peux t’empêcher de te demander, en avait eu-t-elle envie ? Et toi, l’aurais-tu laisser faire ?

Elle te sort une nouvelle fois de tes pensées quand elle te dit de venir dans sa langue maternelle, tu ne parlais toujours pas vraiment italien, mais tu comprenais pas mal de choses à force de fréquenter les Zabini. Tes yeux suivent les courbes de son corps sans que ne t’en rende compte tandis qu’elle monte sur sa moto. Tu n’es pas contre elle, mais tu peux imaginer sans mal le rythme de son palpitant dans sa poitrine. Elle te surprend avec une nouvelle question, tandis que tu réfléchis à ce qui pourrait être ta plus grande peur, mais tu n’as pas le temps de répondre qu’elle reprend de nouveau la parole… Si tu oserais… Tu lui dirais que ce n’était pas sur cette moto que tu préfèrerais la voir assise… Tu te secoues mentalement sans comprendre pourquoi ce genre d’idée t’envahit d’un coup… A croire que tu aurais besoin d’une bonne douche froide… Tu ne réponds toujours pas lorsqu’elle te demande de monter avec elle… Ton regard la sonde un moment. Tu ne dis rien, tu ne bouges pas… Tu hésites, tu te demandes si ce n’est pas une chose qu’elle devrait faire seule et puis… Quelque chose en toi, une appréhension… Mais elle venait de s’asseoir sur sa peur n’est-ce pas ? Tu pouvais bel et bien en faire tout autant ! Sans la quitter des yeux, tu montes alors derrière elle. Tes jambes venant se caler derrière les siennes. Ton torse se collait à son dos et tes mains… Elle venait se poser sur ses hanches afin d’entourer sa taille. Tu rapprochais ton visage du sien, si bien que ta bouche se trouvait à hauteur de son oreille…

« Ce qui me fait peur, c’est ce que je ressens quand je suis proche de toi… » Murmures-tu alors au creux de son oreille avant de serrer un peu plus sa taille. Toi aussi tu venais de t’asseoir dessus, ou plutôt tout contre. Tu sentais ton myocarde prendre un rythme plus rapide, ta respiration aussi l’était. « Alors Zabini… Tu démarres ? » Demandais-tu alors en la défiant légèrement, parce que tu savais que les défis la réveillaient et parce qu’avouons-le, quelque part tu avais également peur qu’elle se retourne, peu certains de pouvoir maitriser réellement la situation…
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Anjelica Zabini
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Sam 3 Aoû - 1:39


Serais-je différente aujourd’hui si je n’avais pas eu cet accident ? Si Luca et moi n’avions pas subi des attaques d’ennemis de la famille ? Si Jaeden ne s’était pas sali les mains en venant me défendre alors que nous ne pouvions pas nous voir à cette époque ? Bien sûr que je n’avais rien à voir avec celle que je suis maintenant. Insouciante. Je passais mon temps à faire la fête, flirter et courir. La Cosa Nostra était un refuge où je me sentais à l’abris. Une grande famille avec des grands frères nombreux prêts à tout pour me défendre. Des soeurs complices et prêtes à toujours s’amuser. Jusqu’à ce jour où tout à basculer. La réalité venant bousculer mes idées. Venant faire éclater ma bulle. Dès le départ de Luca pour l’Angleterre les choses avaient changé. Il était devenu un chef. Il ne jouait plus avec moi comme nous le faisions insouciants durant toutes ces soirées. La mort, les blessures, les failles. Je m’étais endurcie. Désillusionnée aussi. Et si j’évitais depuis de monter sur une moto tout était prétexte à frôler la mort pour me sentir vivre. Si bien que provoquer le Xanielov m’avait valu une sacrée raclée. Et le début de cette trêve avec Evans. « La façon dont tu dis ça… on dirait que nous sommes juste brisés. » Mon regard glisse dans le sien. C’est la vérité. Il l’est et moi aussi. Chacun à cause de son vécu. Je ne le montre pas. Restant souriante et solaire aux yeux du monde. Et parfois comme avec Jaeden, je baisse ma garde. Comme il avait pu le faire avec moi, lui aussi. Etait-ce ça qui m’attirait chez lui ? Cette âme sombre qui se dégageait de lui ? Ces failles qu’il cache ? Avait-il un jour été différent lui aussi ? Se pouvait-il qu’il se montre insouciant et détaché de tout ce bordel ?

Quand il me parle d’Andrea, je souris. Jamais cet idiot aurait prononcé un compliment. Tout au plus j’aurais eu le droit à une bousculade. Il aurait ébouriffé mes cheveux et m’aurais demandé ce que j’attendais pour boire et fêter ça. Boire. Fêter ça. Si je parvenais à monter la dessus et à voler. Je me mettais une mine. Promesse silencieuse que je me faisais à moi même. Je me mis à rire quand Jaeden me promettait de m’humilier à la course. « Nei tuoi sogni » Un sourire en coin étire mes lippes alors que je repense à la course où je l’ai vu gagné juste pour me faire taire. Mon regard qui traine ses lèvres et je sens bien qu’il m’a surprise. Je préfère lui tourner le dos et me confronter à un autre problème. Cette maudite bécane et le fait de devoir l’apprivoiser. Ou serait-ce l’inverse ? Comme Evans et moi dans le fond. C’était à se demander ce que nous cherchions tous les deux. Je ressentais cette attirance pour lui mais contrairement à mes habitudes, je n’osais plus autant flirter avec lui. Pas que son passé me répugnait… j’avais bien compris qu’il était marqué et je ne voulais pas le pousser dans ses retranchements. Je l’avais déjà bien assez fait avoir conscience du poids de mes mots ou de mes actes.

Et me voila installée. Je vacille entre la crainte et ce sentiment grisant et exaltant d’être sur cette moto. Elle appartient à mon passé que j’ai abandonné en Italie. Je veux la faire venir dans ma vie de maintenant. Je veux retrouver cette part de moi qui s’est brisée quand je suis tombée durant cette accident. Cette part de moi qui est partie avec Andrea. Pourtant cette peur, cette réticence. Les flashs de l’accident m’assaillent. Jusqu’à ce qu’il monte derrière moi. Que je sente tout son corps contre le mien. Ses jambes m’encerclant. Son torse s’imposant dans mon dos. Ses main sur mes hanches. Si mon palpitant s’embrase, je ne saurais dire si c’est à cause de lui ou de l’idée de faire décoller cette foutue machine. Je retiens ma respiration alors qu’il murmure à mon oreille ces mots lourds de sens. Mes assassines se posent doucement sur ses cuisses. Je n’ose pas me retourner. Une légère pression de mes mains à travers son jean. Et puis avant que je ne puisse vraiment réagir il ajoute « Alors Zabini… Tu démarres ? » Un rire s’échappe de mes lippes.

Mes mains toujours sur ses cuisses exercent une légère caresse d’avant en arrière et ma tête bascule doucement en arrière, prenant appuie sur son épaule cherchant un instant son regard. Je me décale juste assez pour pivoter légèrement et approche mon visage de son cou, murmurant à mon tour à son oreille « Pressé que je te mette une branlée, Evans ? » Ma voix est légèrement enrouée. Voilée par cette tension qu’il fait naitre en moi. Merde. Sa proximité me rends dingue. Andréa doit bien rire de là où il est. Je laisse mes lippes glisser le long de la joue du mécano, déposant un léger baiser à la commissure de ses lippes. Puis je me tourne pour refaire face au guidon de la moto. Mes mains quittent, à regret, les cuisses d’Evans pour actionner les poignées et doucement je laisse la moto s’élever à à peine un mètre du sol. J’échappe un soupir perdue entre la crainte et la satisfaction. Je me redresse légèrement laissant mon dos s’appuyer contre Jaeden. Son odeur m’envahit et me distrait des flashs de la mort d’Andrea. « Tu me fais oublier… » Tu me fais avancer.


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Aeden VI - Mai 2019
Brisé… Est-ce que tu l’étais ? Tu n’en étais pas certain. Certes, ton passé était marqué à vie dans tes entrailles, mais tu n’étais pas brisé, au contraire, tu te tenais là, la tête haute et tu avais toujours cette envie de vivre au fond de toi. Tu avais trouvé une famille, une vrai autour des Zabini, tu adorais la sensation que te procurais le fait de monter sur une moto et tu étais passionné par ton métier. Tu t’étais sortis de la merde dans laquelle tu étais né. Ton passé faisait seulement l’homme que tu étais aujourd’hui. Mais tu n’étais pas brisé, peut-être abîmé ? Ça oui… Tu n’étais pas certains de pouvoir être réparé pour certaines choses, mais encore une fois, cela ne t’empêchais pas de vivre. Tu lui expliquais alors ton point de vue.

« C’est à toi de faire en sorte que ces cicatrices ne te brisent pas, mais qu’au contraire, elle te rende lus forte. » Répondais-tu alors simplement en haussant légèrement les épaules. Tu ne laissais pas les tiennent te dominer, certes, tu ne te laissais pas approché facilement et tu avais cette peur d’être touché… Mais tu ne te réduisais pas qu’à cela. « Tu passeras au-dessus, je sais que tu es forte. » Ajoutais-tu alors. Pour le moment peut-être qu’elle se sentait perdue peut-être qu’elle avait l’impression qu’une partie d’elle était morte avec Andreas, mais dans le fond, tu ne te faisais pas autant de soucis pour elle, de plus ce n’était peut-être pas grand-chose, mais tu étais prêt à l’aider autant qu’il le faudrait. Tu tentais de la rassurée d’ailleurs à propos de son meilleur ami perdu et de l’aider à trouver le courage de remonter sur cette moto et tu n’hésitais pas à répondre à sa provocation, s’il y avait une course entre vous deux, fille ou pas, qu’elle ait perdu son meilleur ami ou non, tu savais que tu ne ferais pas exprès de la laisser gagner et sans doute qu’elle n’en attendait pas moins de ta part, tu souriais en l’entendant tu n’étais pas certains de la signification, mais tu n’en avais pas besoin, son regard traduisait pour elle. Elle montait finalement sur sa moto, s’asseyant sur sa peur comme elle venait de le dire après t’avoir demandé quelle était la tienne. Tu avais gardé le silence tout du long. T’installant derrière elle à sa demande, prenant conscience de son corps proche du tiens. Ce dont tu avais peur ? C’était de cela et encore plus contre elle parce que tu ressentais des choses qui ne t’étais jamais arrivés et tu ne comprenais pas… Mais la vérité c’était que tu avais autant peur que tu appréciais son contact… Tu sens ton cœur se mettre à battre encore plus vite alors qu’elle pose ses mains sur tes cuisses, ta respiration se fait plus rapidement également, tu es partagé entre l’envie de te reculer et l’envie de vouloir plus… De vouloir sentir ses mains sur ton corps, de te demander quel effet ferait ses caresses, quel effet cela te ferait de toucher sa peau… Et pourtant rien ne se passe, au contraire, tu lui demandes quand elle compte démarrer… Parce que quelque chose te retient, parce qu’intérieurement tu n’es pas encore prêt même si tu la désire… Un rire s’échappe de ses lippes et tu aimes ce son. Mais au lieu de la décider à démarrer ce fut pire… Ses mains caressaient tes cuisses à travers le tissu, sa tête venait de poser sur ton épaule et tu sentais son odeur t’envahir… Tu te tends légèrement tandis qu’elle prend la parole à son tour.

« Je dirais plutôt que je suis pressée que tu reconnaisses ma supériorité Zabini. »
Répondais-tu sur le même ton de provocation malgré le fait que tu n’avais qu’une envie… La retourner sur cette fichu moto et lui enlever un à un ses vêtements… Depuis quand est-ce que tu avais ce genre de pensées ? Sa bouche contre ta joue, elle vient embrasser la commissure de tes lèvres et au lieu de la repousser tu la laisse faire, il te suffirait d’un geste pour en prendre d’avantage, ta main pourrais se poser sur sa joue pour lui faire tourner la tête et alors tu pourrais prendre possession de ses lèvres… Sauf que tu n’as pas été assez rapide, elle s’est déjà retournée… Tu n’oses pas la déranger, c’est le moment, celui où elle est prête à tenir sa promesse et tu ne veux pas l’interrompre, peut-être que c’est également une excuse que tu te trouves… Tu reprends ta respiration au moment où ses mains quittent tes cuisses tu ne t’étais même pas rendu compte que tu l’avais retenue depuis un moment déjà. Quelques secondes plus tard, ton cœur se remplissait de fierté en sentant la moto s’élevé dans le ciel, certes ce n’était qu’un début, mais déjà elle avait accompli le premier pas. Tu entends son soupire et tu ne dis rien, tu restes simplement là, pour elle. Tu sens alors son dos s’appuyer contre toi, tes mains toujours sur sa taille font une légère pression pour montrer ton soutien avant qu’elle ne te surprenne en une phrase. L’espace d’une seconde ton regard se perds sur sa silhouette et doucement tes mains glissent le long de ses côtes avant de venir longer ses propres bras à elle, tes doigts viennent alors se poser sur les siens, se mêlent à ses derniers sur le guidon.

« Ensemble ? » Murmures-tu alors tout près de son oreille ta bouche venant par la suite frôler sa gorge… Tu attendais que ses doigts bougent pour bouger avec elle et l’aider pour son premier vole depuis l’accident…
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Anjelica Zabini
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Lun 5 Aoû - 22:23


Lorsque vous parlez de votre blessures du passé, Jaeden te réponds que ces dernières ne brisent pas. Mais qu’elles te rendent plus fortes. Je soupire un instant. Je n’accroche pas à sa vision. Depuis tous ces incidents… depuis la mort d’Andréa, toutes ces agressions, ces morts. Je n’avais pas l’impression de me sentir plus forte. Je m’étais plutôt renfermée sur moi même. Et Luca, est-ce que ça l’avait vraiment rendu plus fort tout ce qu’il avait traversé ? Il avait sombré dans la drogue, céder à ses caprices devenant accroc et irritable. Mais alors où était notre force dans tout ça. Je comprenais ce qu’il voulait dire, pourtant cette version de l’histoire, elle ne semblait pas me correspondre. J’étais bien plus insouciante avant. Je ne craignais pas l’avenir. Je l’embrasais comme il venait. Comme il voulait s’offrir à moi. A présent, je redoute le futur. L’appréhension d’une nouvelle mauvaise au tournant. J’étouffe mes craintes, je les cache sous des traits d’humour. Derrière mon sourire. Mais dans le fond, une part de moi s’est éteinte à tout jamais. « Je suis plus comme avant. L’ancienne version de moi, elle n’existe plus. La nouvelle est-elle vraiment mieux ? » Mon regard plongeait dans le sien alors qu’il disait qu’il me savait forte. Que j’arriverai à m’en sortir. Oui mais à quel prix ? Etait-ce une vie que de survivre pour passer chaque embuche placer sur notre chemin ? Je n’en étais pas persuadée. Avais-je vraiment envie d’ouvrir ce débat maintenant ? Je n’en étais pas sûre non plus.

Jaeden se voulait rassurant. J’appréciais dans le fond ses paroles. Peut-être qu’elles me touchaient davantage que je ne le pensais réellement. Mais plutôt que de relancer un débat, je finis par monter sur la moto, rapidement suivi par le jeune homme. Je me sens complètement enveloppée par sa présence, sa chaleur, son odeur. C’est troublant. C’est rare que nous soyons aussi proche l’un de l’autre. Je crois même que c’est la première fois que ça perdure aussi longtemps. Ca me trouble. Je sais qu’il est farouche, j’ai l’impression de devoir l’apprivoiser à ce jeu. Que le contact de trop le ferait fuir comme cette autre fois sur la moto… Je tente de chasser ces images de ma tête, ce n’est pas le moment. Il y a au moins un mérite, j’en oublie presque le corps mort d’Andrea contre le mien. Sa carcasse sans vie, contre celle accueillante de Jaeden. Parallèle étrange à bien y penser et pourtant, l’un parvient facilement à effacer l’autre. Chose que je n’aurais pas cru pensable il y a encore quelques semaines. Mon palpitant s’embrase entre les émotions d’être sur cette moto, mais aussi à cause de lui et de sa présence dans mon dos. Présence dont j’ai bien trop conscience dans chaque parcelle de mon corps.

Quand mes mains se posent sur ses cuisses, je sens sa respiration s’accélérer dans mon dos. On dirait deux gamins qui se découvrent. Qui se cherchent. Qui se demandent où est la limite qu’il ne faut pas franchir. Une nouvelle fois, je ne peux m’empêcher de rire à sa réponse. « Tu peux toujours attendre… » D’accord il me perturbait, mais j’allais pas le laisser délirer complètement… Pourtant je le cherche un peu sans trop insister. Mes mains sur ses cuisses, mes lippes le long de sa joue, à la commissure de sa bouche. Je sais plus ce dont j’ai envie. Faire décoller cette maudite bécane ou me retourner pour m’installer sur ses genoux afin de reprendre ce que nous avions commencé la dernière fois. Je laisse un soupir pour tenter de me concentrer, et fini par montrer lentement, mais sûrement la moto. Les mains de Jaeden exercent une légère pression sur mes hanches alors que je m’appuie contre lui. Lâche ces mots, lourds de sens.

Un frisson me traverse alors que ses mains glissent de ma taille à mes côtés. Remontant doucement sur mes épaules, longeant ensuite mes bras. Nos doigts se retrouvant alors noués ensemble sur le guidon de la moto. « Ensemble ? » S’il ne devine pas la chair de poule qui s’empare de ma peau alors que ses lippes frôlent mon cou… Je me contente de hocher la tête incapable de répondre. A cause de l’étincelle qu’il a éveillé en moi. Par cette situation qui me rends dingue et qui m’empêche de penser de façon cohérente. Mes yeux se perdent et contemplent nos mains emmêlées. Je bouge légèrement contre lui pour reprendre contenance et pousse alors doucement sur la poignée de la moto, tenant fermement le guidon alors que nous commençons notre ascension.

A présent au dessus du garage à plusieurs mètres, je laisse la moto planer tranquillement pour le moment. Etape par étape. Ca me rassure et puis… « Jae… Si tes lèvres continuent leur petit jeu dans mon cou et que tes gestes continuent de … me… provoquer, on va dire… on va avoir un accident stupide à cause des images que ça me mets en tête… Et ça serait franchement dommage pour une fois que je remontais. » Alors que je dis ça, je resserre pourtant doucement mes doigts autour des siens, signe que je ne veux pas vraiment qu’il s’éloigne. De toute façon, à présent, il ne peut plus aller bien loin. Je tourne légèrement la tête vers son visage. « Bien que les images que tu me mets en tête sont bien plus agréables que celles qui y trainaient avant… » En précisant cela ma voix s’est de nouveau voilée. Mais je suis bien trop perturbée par sa présence et l’envie de le toucher, de le sentir plus encore contre moi que de tenir le guidon de cette fichue moto. Ce besoin en vient réellement à me faire oublier tout le reste même cette crainte qui m’assaillait alors que je suis au volant de ma peur la plus profonde depuis plusieurs mois…


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Mer 14 Aoû - 22:56


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Aeden VI - Mai 2019
Au soupire d’Anjelica, tu n’es pas certains que vous soyez d’accord sur le fond… Tes prunelles cherchent les siennes, tu attends de savoir ce qu’elle en pense, de savoir ce qui la travaille réellement et à ses nouvelles paroles, tu acquiesce, bien sûr qu’elle n’est plus la même qu’avant, c’est normal, toi non plus tu n’as plus jamais été le petit garçon insouciant que tu as pu être avant tes treize ans… Tu avais vite mûri, tes traits s’étaient durci, tu t’étais salis… A sa question, tu haussais les épaules, est-ce qu’elle était mieux ou non, tu ne pouvais pas le dire, tu ne connaissais pas l’ancienne Anjelica, mais tout ce que tu savais en revanche, c’est que toi lorsque tu la regardais, lorsque tes prunelles se posaient sur elle, tu aimais ce que tu voyais. Et pas que physiquement. Tu aimais tout…

« Il faut te laisser du temps pour te reconstruire, pour avancer… Malheureusement ça ne se fait pas du jour au lendemain. Mais… C’est grâce à ce genre de chose que tu peux le faire. » Disais-tu en désignant sa moto et au passage, cette promesse qu’elle avait fait de remonter dessus. Il y a quelques mois elle en était tout simplement incapable, au jour d’aujourd’hui, elle n’était plus très loin de poser ses fesses dessus ! N’y avait-il donc pas un fond de vérité dans le fait que les blessures nous rendaient plus fort ? Elle allait dépasser tout ça et bientôt elle pourrait se servir de cette faiblesse comme d’une force, un jour, quand elle sera prête. Tout commençait par cette moto sur laquelle elle était à présent dessus et où elle t’avait également invité à prendre place derrière elle. Cette proximité te semblait étrange et surtout elle était loin de te laisser indifférent. Tu avais cette sensation que c’était tout ton corps qui s’électrisait à son contact. Tu étais conscient de tout, de chaque geste de sa part, de ses mains qui étaient venues sur tes cuisses, de son odeur qui t’enivrait alors que tu étais sans doute bien trop proche d’elle. Et alors que les battements de ton cœur ne font que devenir de plus en plus fort, c’est l’humour qui vient presque vous sauvez tandis qu’elle te provoque. Tu n’étais pas en reste bien évidemment et tu n’étais pas prêts de la laisser gagner au contraire et tu savais qu’elle ne le voudrait pas. Son rire se faisait encore une fois entendre avant qu’elle ne te réponde.

« Ah oui ? Tu voudrais encore parier Zabini ? Il me semble que la dernière fois cela ne ta pas trop réussi. » Disais-tu avant de prendre cet air fier comme un coq qu’il t’arrivait de prendre quelques fois, surtout en compagnie de la jeune femme. Et alors qu’elle joue avec le feu, quelques instants, elle finit par trouver la force de s’élever doucement dans les airs… Quelques mots plus tard, tes mains finissaient par rejoindre les siennes sans trop savoir ce que tu étais en train de faire exactement, conscient de chaque centimètre de ta peau qui touchait la sienne. De vos doigts qui s’entremêlaient avant que tu ne lui proposes de le faire ensemble… Avant que tes lèvres viennent se poser sur son cou sans que tu ne sache pourquoi… Tu en avais envie voilà tout et tu commençais à avoir du mal à résister à cette petite voix au fond de toi et cette envie qui grandissait… Ton cœur tambourine dans ta poitrine qui est collée contre elle, si bien que tu es presque certain qu’elle peut le sentir contre elle et alors que tu te demandes si vraiment cette moto va aller plus loin aujourd’hui, tu sentais qu’elle était finalement en mouvement. Sans vraiment réfléchir, tu poses un baiser dans son cou lorsque ses paroles viennent te tirer dans la réalité et que tu comprennes ce que tu étais en train de faire. Un petit rire s’échappait alors de tes lippes avant que ses dernières ne s’éloignent de son cou. Une pression sur tes doigts te faisais comprendre qu’elle ne désirait pas que tu t’éloignes entièrement non plus. Tu tenais alors ton visage à une distance respectable et si tu ne t’éloignais pas pour le reste, tu évitais tout de même de trop bouger.

« Pardon madame… » Répondais-tu alors tout de même amusé avant d’ajouter... « Quelle genre d’image as-tu en tête ? » Tu n’avais pas pu t’empêcher de la poser cette question, de la chercher… Et en même temps, étais-tu prêt à entendre sa réponse ? Etais-tu prêts à passer un cap ? Vous qui vous tourniez autour depuis des mois… Toi qui ne savais pas ce que tu voulais dans le fond… Enfin c’était surtout que tu ne comprenais pas tellement pourquoi ça t’arrivais que maintenant… « Nous sommes quittes… » Dis-tu alors finalement avant de reprendre la parole pour t’expliquer. « Toi tu me mets bien de nouvelles envies dans ma tête qui ne m’était jamais venue avant… » Tu soupires un instant. « Personne d’autre ne m’a jamais autant intrigué que toi Zabini… » Et personnes d’autre ne t’avais donné cette envie d’essayer quoique ce soit de réel avec une autre personne, tu n’avais jamais désiré une autre femme autant que tu la désirais elle…

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Anjelica Zabini
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Dim 25 Aoû - 1:20


Je sens que ses prunelles cherchent les miennes alors que je laisse un soupir s’échapper de mes lippes. C’est étrange. Intense. Cette façon que j’ai de l’observer. De chercher son attention. D’écouter ses paroles. D’y prêter une attention qui m’aurait dépassé, il y a de ça encore quelques mois. Je me confie comme je le fais rarement. Mais après tout, il m’a vu au plus bas, comme j’ai pu moi même le voir. Se soigner, chacun à tour de rôle. Panser des blessures. Celle de l’autres sans penser aux animosités qui nous rongeaient à l’époque. Car malgré tout cela nous étions les membres de la même famille. Et à présent ? C’était un lien étrange. Un besoin de l’autre. Sans vraiment l’admettre. Sans vraiment l’assumer. Un peu. Pas à pas. Petit à petit. J’avais conscience qu’il m’attirait. Je me le cachais plus. J’avais compris qu’il fallait prendre son temps. Que son passé l’avait marqué. Loin de mon insouciance. Pendant que je m’amusais avec la famille, lui… Oui cette Anjelica insouciante avait disparue même si elle ne demandait qu’à resurgir.

Il désignait la moto en disant que cela était une étape pour se reconstruire. Je savais que cela constituaient quelque chose d’important. Je l’avais promis à Andrea. A moi même si je devais être honnête. C’était un manque qui vibrait dans toute ma carcasse depuis des mois à présent. La peur m’assaillait à chaque fois que j’y pensais. Les images qui revenaient sans cesse. Mon palpitant s’embrasait à chaque fois que j’y pensais. Je revivais chaque instant comme s’ils étaient arrivés hier. L’attaque de l’autre motard. La chute. Le corps d’Andrea sur le mien. La douleur. Le vide. Oui, Jaeden avait raison. Cette moto était un nouveau départ. Il fallait que je parvienne à vaincre mes démons et me fasse violence. Et j’y parvenais. Sa présence dans mon dos n’y était pas étrangère. Je le sentais tout autour de moi. De son torse qui enveloppait mon dos à ses cuisses qui se refermaient autour des miennes. Son odeur, sa chaleur. C’était enivrant. Je ne peux m’empêcher de le chercher. La dernière fois que j’ai parié avec lui j’ai perdu. Je revois encore son air fier alors qu’il avait avancé vers moi lors de sa victoire. Cette promesse d’un gage qui était venu troubler toute notre relation par la suite. « Le gage de ma défaite n’était pas si désagréable… » J’avais répondu en penchant doucement ma tête en arrière. Mes paroles frôlant les airs jusqu’au creux de son oreille. Il avait de nouveau cette attitude de parfait vainqueur. Un sourire étira mes lippes, alors que je secouais doucement la tête.

Vous vous éleviez doucement dans les airs. Son corps contre le mien, nos doigts s’emmêlant doucement autour du guidon de la moto. Que dire de ses lippes dans mon cou ? Mon palpitant s’embrasait et j’étais incapable de savoir si c’était du fait de sa présence dans mon dos ou du fait de faire voler cette putain de machine. Je lui fais alors remarquer que son attitude est loin de me laisser indifférente. Qu’elle me trouble même… le retenant malgré tout contre moi. « Quelle genre d’image as-tu en tête ? » Je lâche une lente expiration cherchant à recentrer mes idées. Veut-il vraiment que je lui dise ce qui me traverse en cet instant ? « Tes lèvres me donnent un goût de trop peu… je les vois continuer leur route. » Mon dos s’appuie doucement contre son torde alors que je stabilise la moto. Je tourne doucement mon visage, le nichant contre son cou. « J’imagine tes mains sur mon corps. » Je cherche à rester calmement installée contre lui mais finalement, ce sont mes lèvres qui viennent embrasser son cou à leur tour. Avant d’ajouter « Je nous vois sur cette moto comme l’autre fois… aller bien plus loi… » Ma voix s’éraille alors que je prononce ces mots. Il va vraiment falloir que je me reconcentre. Ne serait-ce que pour nous faire revenir à terre. « Nous sommes quittes… » Je me redresse intriguée à ses paroles. Et les mots qui suivent me troublent.  Plus que je saurais le comprendre. Je sais que cela veut dire beaucoup pour lui. Son passé, il me l’a expliqué. J’ai enfin compris cette lutte entre ses envies étouffées et cette crainte. « Oh ? Et qu’est-ce qui t’intrigue ? Une Italienne qui n’a pas sa langue dans sa poche ? » En cet instant, je suis plus concentrée sur les propos que nous échangeons que sur le fait que je vole sur cette maudite moto. Je ne pense même pas à nous faire avancer. Non, je suis bien trop concentrée sur son corps qui embrase le mien que par tout le reste. Pourtant il y a pas ecnore si longtemps, j’aurais craint de me retrouver en une pareille situation. Et alors que je suis au dessus du sol sur ce qui me semblait être mon pire cauchemar. Sa présence étouffe mes peurs. Rejette mes démons au loin Tout ce qui compte en cet instant ? Lui. Ses mots, ses paroles. Ses assassines contre les miennes. Sa carcasse qui m’étouffe de toute sa présence. De sa chaleur, de son odeur.


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Sam 31 Aoû - 14:16


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Aeden VI - Mai 2019
Elle ne semblait pas pouvoir le voir, mais toi tu le voyais. Elle était forte, bien plus forte qu’elle ne semblait pouvoir le croire. Elle était là, sur cette moto et contrairement à ce qu’elle aurait pu prétendre, elle était capable de voler à nouveau. Elle te le prouvait en cet instant même alors que la moto c’était élevée dans les airs et même si ça n’avait rien à voir avec une course, c’était déjà un gros pas en avant pour elle. Elle était forte. Quand tu posais tes prunelles sur elle, c’était cette force que tu voyais et c’était en partie ce qui te faisais autant vibrer alors que tu étais tout contre elle. Et alors que vous étiez tous les deux conscients de votre proximité, des gestes, de la présence de l’autre, que vous vous cherchiez sans cesses, le fameux gage revenait sur le tapis tandis que tu lui rappelais ta victoire écrasante et ce qu’elle avait dû et donner en échange. Un baiser. Un simple baiser qui pourtant avait fini par tout faire basculer… Si l’attirance était déjà bien présente avant cela, tu avais quand même pris bien conscience de ce que tu voulais à partir de cet instant, le souci étant que tu n’étais pas prêt et tu t’étais comporté comme le pire des connards, tu avais préféré qu’elle te déteste pour que ce soit plus facile à vivre pour elle… Et pourtant c’était devenu beaucoup plus simple depuis qu’elle sait ce par quoi tu étais passé. Elle ne te cherchait plus par rapport à certains sujets et surtout elle t’avait laissé l’espace dont tu avais besoin. Sa réponse te fait sourire tandis qu’elle avoue que ça n’avait pas été désagréable et que toi tu es de nouveau fier comme tu l’avais été ce jour-là.

Vous souriez tous les deux vous rappelant ce moment tandis que tes gestes en cet instant ne semblent pas la laisser indifférente… Un sourire se dessine sur tes lippes tandis qu’elle t’avoue avoir des images en tête, si bien que si tu ne t’arrêtes pas, il était probable que vous finissiez pas avoir un accident. Si tu essai de ne plus bouger en revanche tu te demandes qu’elle mouche t’a piqué en lui demandant quel genre d’image… Quelque part au fond de toi, tu n’es pas certain de vouloir et tu ne t’attendais pas tellement à ce qu’elle te réponde et pourtant… Alors qu’elle reprend la parole, tes lèvres suivent effectivement leur route doucement, en revanche tes mains ne quittent pas le guidons parce que tu sais que si tu suis réellement ses idées, vous êtes foutu et vous êtes un peu trop haut pour qu’elle en vienne à lâcher totalement la moto. De plus tu n’étais pas certain de pouvoir réellement assumer, tu n’en étais pas loin, tu pouvais te permettre de jouer eu un peu avec le danger, mais ce n’était pas encore tout à fait ça. Tes lippes se figent alors sur sa gorge tandis que tu écoutes la suite, que tu es conscient de son corps contre le tiens et de ses lèvres qui viennent se poser sur ton cou à présent, tu peux sentir ton palpitant se mettre à battre encore plus rapidement. Des images te viennes également en tête, tu te rappelles cette fameuse fois sur la moto, cette envie de la prendre sur cette dernière, de la faire tienne… C’était toujours là… Tu prends alors à ton tour la parole, lui expliquant que vous étiez quitte et pourquoi… Elle s’est alors redressée comme si elle était finalement surprise ? Sa réponse te fait sourire légèrement.

« Peut-être bien qu’il y a un peu de ça. » Reconnaissais-tu alors. « Ou peut-être le fait que tu m’as toujours tenue tête, tu ne t’es jamais dégonflée… » Ajoutais-tu alors. Te disant que oui c’est en partie comme ça qu’elle avait gagné ton respect peu à peu mais aussi ton intérêt pour elle. « Et peut-être parce que… Tu me plais… Et que ce n’était jamais arrivé… » Tu murmures un instant avant que tes lippes viennent chercher les siennes dans un baiser assez sensuel mais qui restait à la fois doux et assez soft tout de même. Un baiser que tu contrôlais pour ne pas que les choses dérapent, un baiser pour tenter d’apaiser la frustration de ne pas allez plus loin. Du temps, tu avais juste besoin de temps, en attendant, tu lui donnerais simplement ce que tu pourrais. En quittant doucement ses lèvres, tes mains quittent les siennes et viennent se poser sagement sur ses hanches sans bouger. « Allez. On la fait cette virée ? Promis je resterais sage. » Parce qu’au-delà de ses envies, il n’oubliait pas qu’ils étaient tout de même ici pour elle, pour qu’elle fasse ce pas qu’elle devait franchir, pour eux ce n’était pas encore l’heure… Chaque chose en son temps…

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Apprendre à ressentir et puis redécouvrir ce côté oublié de nous-même の Aeden VI
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