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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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C'est une voix qui chante en ton coeur quand tu es seul, quand tu as peur (Jimmy & Maman d'amour) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Lun 29 Avr - 20:58


C'est une voix qui chante en ton coeur quand tu es seul, quand tu as peur
Jimmy & Maman d'amour
02 mars 2019
Ca fait un mois qu’il n’a pas vu sa mère, et là, c’est en traînant les pieds qu’il se rend chez lui. Non pas qu’il n’a pas envie de la voir. En fait, elle lui manque cruellement. Mais il ne veut pas qu’elle le voit dans cet état. C’est à dire le visage fatigué, cerné, et surtout, les yeux bouffis. Oui, parce qu’il ne dort plus beaucoup depuis la fête foraine, ou plutôt ce qu’il s’y est passé. Mais les larmes en pleine nuit, ça, on peut dire que ça y va. Oui, chaque nuit, quand tout le monde est dans son lit, quand lui est dans le sien, seul dans ses couvertures, c’est à son frère qu’il pense. Son frère qu’il a bien failli perdre dans les flammes. L’image de Sean brûlé dans son lit d'hôpital le hante. Elle l’empêche de dormir en le torturant, en le forçant à voir la vérité en face. Ces moldus qui ont voulu leur faire du mal, à eux, sorciers, ce sont des moldus comme Charlie. Des moldus qui connaissent leur existence, et qui ne les aiment pas. Des moldus qui veulent les détruire. Et ça lui fait mal, à Jimmy, de se dire que Charlie partageait cette même haine de son vivant. Qu’il aurait pu les hair, lui et sa famille, s’il avait su que les proches de Leah sont de ceux qu’il traquait. Qu’il aurait pu les tuer, s’il en avait eu l’occasion.

Bien sûr, il n’en veut plus comme avant à Leah, de les avoir mis inconsciemment en danger. A présent, il a juste mal de se rendre compte de la réalité. Il a juste mal, en voyant de quoi aurait été capable de faire celui qu’il considérait comme un troisième frère. Celui qui partageait la vie de sa soeur. Il a mal, et il se referme sur lui. Il forme une carapace autour de lui pour ne pas laisser entrevoir cette tristesse qu’il a en lui. Mais il sait très bien que s’il y a bien une personne sur la terre qui soit réellement capable de savoir ce qu’il ressent, c’est sa mère. Il a beau refoulé, il sait qu’elle saura lire dans son regard. C’est ça, les mamans. C’est comme si elles avaient un super pouvoir capable de les faire entrer dans la tête de leurs enfants. Des héroïnes capables de sentir le moindre soucis, et qui ne lâcheront pas le morceau comme si c’était une mission vitale. Et ça, c’est ce qu’il voulait éviter. C’est pour ça qu’il ne vient plus à la maison depuis la catastrophe. Qu’il se contente de lettres, et encore, où il y écrit le stricte minimum. « Je vais bien maman, je t’aime. » Non, il ne va pas bien. Mais il ne veut pas lui dire.

Mais puisqu’on ne peut jamais rien cacher éternellement à une mère, la sienne a finalement réussi à lui forcer la main, en lui demandant de passer à la maison. Pour quel prétexte, il ne sait pas encore. Mais ce qu’il sait, c’est que ça sera forcément un prétexte bidon, uniquement pour le voir. Il s’en doute. Il ferait pareil à sa place. Lui aussi il perdrait patience de ne plus voir son enfant. Alors cette fois, il n’a plus le choix. Et ça lui fait peur. Parce qu’il ne saurait pas caché éternellement son mal être. Sans doute parce qu’il devra parler, et il n’en a pas envie. Alors il est là, devant la maison des O’Malley, mais il n’a pas envie de passer la porte. Il reste là, à la regarder quelques secondes. Sa main posée sur la poignée, mais paralysée. Mais il le doit bien. Il ne va pas rester planté là toute l’après-midi. Il enclenche finalement la poignée, puis claque la porte derrière lui comme à son habitude. Il devrait avoir le sourire, de retrouver sa maison. Il devrait être de bonne humeur. Mais non. Il n’a aucune expression sur le visage, tandis qu’il s’avance dans le couloir, jusqu’à la porte du séjour. Son coeur se réchauffe tout de même lorsque celle qui lui a donné la vie entre dans son champ de vision. « Bonjour m’man. » Lâche t-il seulement, en s’efforçant de garder la tête baissée. Ce qu’il redoute, c’est le moment où son regard devra croiser celui de sa mère.

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Mer 1 Mai - 18:06
C'est une voix qui chante en ton coeur quand tu es seul, quand tu as peur
ft. Toulouuuse
Tout avait changé en un mois. Qui aurait pu croire qu’un acte malveillant pouvoir avoir autant d’impact. Ce n’était pas suffisant d’apprendre que la vie ne serait plus jamais la même, parce que tout le monde allait se méfier de son voisin, d’ailleurs la voisine du bout, la grand-mère un peu toquée sur les bords, voilà que maintenant, tous les matins, elle expliquait à Myrna qu’elle guettait toute la nuit au cas où un sorcier attaquait un moldu devant chez elle. Non mais c’est vrai qu’elle faisait tellement peur la vieille que n’importe quel sorcier fuirait en la voyant. Et pourtant, elle avait l’air tellement convaincu d’être une citoyenne exemplaire que Myrna avait fini par lâcher qu’au moins la rue était protégée grâce à elle… Au moins, elle ne se méfiait pas de tous les gens qu’elle connaissait.
Ça avait été compliqué cette journée, entre Leah qui avait été coincé au boulot et qui avait fichu la trouille de sa vie à la mère de famille et la nouvelle comme quoi Sean avait été brûlé… ça avait été un peu compliqué de gérer ses émotions. Elle avait beau savoir – sûrement mieux que personne vu qu’elle était passée par cette carrière – que le métier d’auror était dangereux, que protéger les gens et bien oui des fois ça peut poser problème, la vérité c’est que comme toute mère digne de ce nom, elle espérait que tout irait toujours bien pour ses enfants.
Suite à ces merveilleuses mésaventures, il y avait le comportement de Jimmy qui avait changé, oh bien sûr, il envoyait des lettres, ça c’était gagné depuis les vacances de noël, merci Ethan et merci Shelby n’est ce pas. Depuis qu’ils s’étaient quittés à l’hôpital ce fameux jour de la fête foraine où ils avaient tous pu constater que la fête foraine avait été pour le moins dévastatrice, l’hôpital était surbooké, tout le monde courait partout, des gens paniquaient pour leurs proches, d’autres pleuraient… bref GROSSE AMBIANCE A L HOSTO/PAN/ Il n’empêche que ça avait l’air d’avoir foutu un coup moral à Jimmy, ses lettres depuis ce jour n’était pas vraiment des plus géniales à lire, sans parler de la longueur… si encore il y avait pénurie d’encre mais ce n’était pas le cas, parce que Myrna faisait quand même du mieux qu’elle pouvait son rôle de mère et qu’à moins qu’il écrive des parchemins de 35 pages, toutes les semaines, à Dawn, il devait bien lui rester de l’encre. C’était donc quelque chose d’autres, quelque chose qui le tracassait, il était forcément tracassé mais impossible de lui tirer les vers de nez et lorsqu’elle lui avait proposé de venir passer les vacances de février en famille, il avait refusé. Myrna s’était tout d’abord dit que ça s’arrangerait avec le temps, que les professeurs trouveraient le moyen d’apaiser son dernier né mais plus les jours, puis les semaines passaient et moins elle arrivait à se convaincre de cela, au vu des lettres répétitives, presque pareil mot à mot… alors oui il disait je t’aime, c’était mignon mais ça taisait plein d’autres trucs et bientôt, ça ne suffisait plus à Myrna.

Il avait donc fallu trouver une excuse pour arriver à le faire venir à la maison, lui forcer un peu la main et quoi de mieux que de lui dire qu’elle avait besoin de lui. Est-ce que c’était vraiment vrai… alors pas forcément, vu la tâche qu’elle allait lui donner, c’était presque du foutage de tronche mais après Myrna avait jamais dit que c’était la reine des bonnes idéeset encore en comparaison d’Elise, je trouve que Myrna ça va. Seul le résultat comptait et il avait finit par céder et dire qu’il viendrait le 02 mars.
Forcément, Myrna était ravie et avait déjà prévu le repas du midi et du soir et puis peut être même qu’il pourrait dormir à la maison. Sûrement que Leah quand elle rentrerait du travail serait ravi de voir son frère, elle ne l’avait pas vu depuis un mois elle non plus… à moins qu’elle ne dise pas tout à sa mère ce qui est le cas… c’est une traîtresse cette fille /PAN
Pour une fois, aucune envie d’engueuler Jimmy n’envahit Myrna lorsqu’elle entendit la porte claquer, elle avait trop envie de le voir et trop peur qu’il se serve de la moindre occasion qu’il aurait pour fuir. Elle avait même l’impression qu’il trainait des pieds pour venir jusqu’au salon… A quel moment venir ici était devenu une torture pour lui ? Elle avait l’impression d’avoir à faire à un enfant qui avait fait une grosse bêtise, oui comme la fois où ils avaient cassé le tableau qui venait de la grand-mère de Colin… qui était très moche d’après Myrna mais elle n’allait quand même pas leur dire qu’elle était soulagée qu’ils l’aient bousillé sinon Colin l’aurait sûrement regardé de travers. Sauf que là, Jimmy n’avait pas fait de bêtises puisqu’il ne culpabilisait JAMAIS quand il claquait la porte, il n’y avait donc pas de raisons qu’il fasse cette tête là. Elle attrapa son fiston, son gros bébé d’amour dans ses bras, lui fit un gros bisou sur la joue avant de lui dire « Je suis contente de te voir. Comment tu vas ? Et ne me réponds pas bien, je veux la vérité, pas ce que tu as envie de me faire croire depuis un mois dans tes lettres. »
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Anonymous
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Sam 4 Mai - 16:14


C'est une voix qui chante en ton coeur quand tu es seul, quand tu as peur
Jimmy & Maman d'amour
02 mars 2019
Il n’a jamais loupé une seule fois l’occasion de rentrer pendant les vacances. C’est un peu comme une coupure, à chaque fois. Ca lui fait du bien de quitter un peu le château, de changer d’air. De retrouver sa mère, mais aussi Leah avec qui il a été le plus proche. Souvent, il profite de ces moments en famille pour faire de la musique avec elle, cette passion commune qui les rend si proche. Et puis, il faut bien avouer que si les elfes de l’école sont d’excellents cordons bleus, sa mère n’est pas mal non plus dans le genre. C’est pratiquement sûr qu’à chaque rentrée, c’est avec deux ou trois kilos de plus qu’il remet les pieds à Poudlard. Heureusement qu’il joue au Quidditch pour se dépenser, sinon il deviendrait très vite un gros lardon avec tout ce qu’il mange. Là, c’est plutôt l’inverse. Il a probablement perdu quelques kilos depuis Regent’s Park. Il le sent dans ses pantalons qui lui glissent sur les hanches, mais il ne fait pour autant rien pour arranger ça. Les vacances dernières, c’est la première fois depuis sa toute première rentrée à Poudlard qu’il n’a pas voulu retourner à la maison.  En particulier pour ça. Parce que tous ces signes qui montrent qu’il ne va pas bien moralement, ils sauteront automatiquement aux yeux de sa mère comme une enseigne clignotante. Il ne veut pas inquiéter sa mère. Il ne veut pas qu’elle le couvre de questions. Alors il pensait tellement bien faire, il pensait tellement s’être protégé de ça.

Jusqu’à ce qu’elle le convoque à la maison. Là, il ne peut plus faire marche arrière. Mais se préparer psychologiquement à se faire bombarder, ça, il en a grand intérêt. A trainer ses pieds de cette façon, il donne presque l’impression de porter deux poids de cinquante kilos chacun à chacunes de ses chevilles. C’est bête, mais il redoute autant qu’il n’en a l’envie d’être ici. Forcément que ça lui fait quelque chose de traverser le salon, puisque c’est sa maison, l’endroit où il se sent le plus en sécurité, où il a grandi, où il a vécu énormément de moments géniaux. Forcément que, dans d’autres circonstances, il aurait été heureux d’être là, que sa mère, il l’aurait pris dans ses bras à la seconde où elle serait apparue dans son champ de vision. Là, c’est à peine s’il ose la regarder dans les yeux. En vérité, il baisse la tête pour ne pas déjà lui offrir l’occasion de lire dans son regard. S’il peut gagner ne serait-ce que quelques minutes, c’est bon à prendre.

Pourtant, quand Myrna O’Malley attire déjà son fils dans ses bras pour le serrer aussi fort qu’une mère puisse le faire, il sent l’émotion l’envahir. Sa gorge se sert. Une boule se forme dans son estomac. C’est douloureux. Il aimerait tellement pouvoir pleurer dans ses bras. Se laisser aller, maintenant qu’il est là. C’est bien le rôle d’une mère non ? D’essuyer les larmes de son enfant. Mais Jimmy se retient. Il ravale ce flot d’émotions qui menace d’exploser comme une bombe. C’est ridicule, mais il ne veut pas montrer sa faiblesse. Il veut être fort. Fort comme Sean qui lui, a certainement dû beaucoup plus souffrir de ses blessures et qui ne craque pas pour autant. Alors un peu à contre-coeur, parce qu’au fond, cette étreinte lui fait terriblement de bien, il y met fin, et tente de se réfugier dans la cuisine quand les premières questions de Myrna O’Malley fusent. « Mais si jte jure maman, tout va bien, pourquoi tu dis ça ? » Répond t-il en essayant de rester le plus naturel possible. « Tu m’as pas dit pourquoi tu m’as fait venir, tu voulais que je fasse quoi ? » Ajoute-t-il en ouvrant le frigo duquel il tire déjà une brique du jus de pomme. Utiliser un verre. Ne pas boire à même le goulot, c’est dégueu il paraît.

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INRP
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Mer 22 Mai - 13:42
C'est une voix qui chante en ton coeur quand tu es seul, quand tu as peur
ft. Toulouuuse
Qu’est-ce que c’était lourd ces enfants qui grandissent. S’il y avait bien une personne sur terre qui ne les jugerait jamais, qui prendrait toujours leur partie, c’était bien leur mère. Et pourtant, plutôt que de retrouver du réconfort dans une étreinte, surtout après autant de temps passé sans se voir, Jimmy préféra s’écarter après un laps de temps très court. Bien entendu que sa mère le laissa faire, évitant même de soupirer devant ce refus évident d’un moment de tendresse entre eux deux. Elle lui laissa quelques secondes de répit pendant qu’il se dirigeait vers la cuisine. Enfin, répit ce n’était sûrement pas ainsi que Jimmy voyait les choses puisqu’elle lui posait des questions pendant qu’il se déplaçait, mais elle ne le suivit pas immédiatement.

Enfin ça, c’était avant qu’il ne réponde en la prenant clairement pour une idiote. Croyait-il sincèrement qu’elle était aveugle ? Qu’elle ne connaissait pas bien ses enfants ? Que quelques mots arriveraient à la persuader qu’elle se trompait lourdement ? Elle rejoignit donc son fils dans la cuisine, tandis qu’il posait une seconde question. Lui, en revanche n’était pas des plus perspicaces, la réponse était évidente non ? Pour le voir, elle l’avait fait venir pour le voir, parce qu’il lui manquait et qu’il semblait vouloir creuser un fossé entre lui et le reste de la famille. Si encore ça lui était bénéfique de faire tout ça mais il n’avait pas l’air bien en plus, donc c’était intolérable pour Myrna de le laisser souffrir loin de tout le monde alors qu’elle pouvait tenter d’apaiser sa douleur.

Il y avait cependant des choses qui ne changeraient jamais, ce serait l’amour du petit dernier pour le jus de pomme. Est-ce qu’il fallait lui rappeler, pour la énième fois qu’il fallait prendre un verre plutôt que de boire directement au goulot. Pour une fois, Myrna avait décidé de passer l’éponge, comme avec la porte, toujours pour la même raison, si elle lui faisait une remarque, il allait en profiter pour filer. Elle trouva cependant que c’était l’occasion idéale pour répondre à la question de son fiston, la première en premier lieu « Parce que je te connais. » Elle s’arrêta quelques secondes de parler pour s’approcher de lui, poser un doigt sous son menton pour lui faire lever la tête et faire en sorte de croiser son regard avant de continuer. « Parce que tu es tellement cerné qu’on se demanderait même si un de tes parents n’est pas un panda. » l’image était bien plus mignonne que la tête de son fiston à cet instant précis, elle continua donc « Te renfermer sur toi-même, ça fonctionne ? Je n’en ai pas l’impression. Tu sais Jimmy quand tu étais petit et que tu disais après avoir fait une bêtise que ce n’était pas toi, tu n’étais pas convaincant du tout. Tes lettres me font exactement le même effet. » Elle poussa un léger soupir, pas qu’elle soit blasée, plutôt parce qu’elle n’était pas certaine de la marche à suivre dans ce cas de figure « Pourquoi ne pas essayer d’en parler. Je ne te dis pas que j’aurais toutes les réponses à tes problèmes mais si tu me confiais ce qui ne va pas pour toi, je pourrais probablement t’aider. » Volontairement, elle ne fit aucune supposition sur ce qui tracassait son petit chat, parce qu’elle ne voulait pas jouer aux devinettes avec lui, elle voulait qu’il trouve le courage, par lui-même de se lancer, même si ça prenait un peu plus de temps.

Il y avait aussi l’autre question à laquelle il fallait répondre. Effectivement, elle ne lui avait pas dit pourquoi elle le faisait venir et ça pour une excellente raison, elle se doutait que ce n’était pas la tâche la plus exaltante de l’univers. Elle profita du fait qu’il ait la brique en main pour se sortir un verre et lui demander – avec la politesse bien entendu – s’il pouvait en profiter pour lui en servir un à elle. Puis, le temps qu’il réagisse à cela, elle répondit à la question numéro deux du fiston « J’aurais besoin que tu attrapes les jardinières aux fenêtres et que tu m’aides à les peindre d’une autre couleur. » Certes ce n’était pas l’activité du siècle, ce n’était pas ultra compliqué à faire, elle aurait carrément pu se débrouiller seule, ou alors demander à Leah un coup de main mais puisqu’il fallait trouver une excuse pour faire venir le petit dernier, elle avait préféré attendre qu’il vienne, avant de s’en occuper. Afin qu’il ne se mette pas à ronchonner, elle lui fit un sourire, elle ne lui demandait pas la lune et puis les tâches les plus chiantes avaient été demandé à Sean, qui s’en était relativement bien accommodé. Il y avait aussi cette question qu’elle avait envie de lui poser, savoir s’il dormait là, mais c’était peut-être pas le bon moment, y en avait-il seulement un de bon moment pour demander ce genre de choses, il valait mieux attendre de voir si Jimmy était frustré pour poser la question. Elle observait donc son garçon, attendant de voir ses réactions.

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Anonymous
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INRP
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Dim 1 Sep - 17:54


C'est une voix qui chante en ton coeur quand tu es seul, quand tu as peur
Jimmy & Maman d'amour
02 mars 2019
On ne peut rien cacher à une mère. Ca, c’est bien connu. A croire que les mamans sont des extra-terrestres envoyées d’on ne sait où, dotées d’un sixième sens capable de tout deviner quand il s’agit de leurs enfants. Bon, ça, ce n’est pas tout à fait faux, à part que non, ce ne sont pas des extra-terrestres. Et puis, elles ne savent pas tout non plus, sinon Myrna O’Malley ne demanderait pas à son fils comment il va, avec certes, cette espèce de certitude que la réponse est négative, mais en donnant surtout l’impression de vouloir savoir pourquoi. Parce que oui, c’est bien pour cela qu’elle l’a fait venir. Jimmy n’est peut être pas le premier de sa classe, mais il n’a pas non plus le QI d’une huitre. Il sait que sa mère l’a fait venir ici pour lui tirer les vers du nez, parce que ça aussi, c’est caractéristique d’une mère. Vouloir tout savoir. Pourtant, il n’avouera pas aussi facilement, et va même jusqu’à détourner la conversation en demandant le prétexte de sa venue, aussi bidon soit-il. Bien sûr, Jimmy ne sait pas mentir. Ca aussi, c’est bien connu. Alors forcément, c’est d’un ton beaucoup trop relaché qu’il répond. Beaucoup trop pour être honnête, et ça, il s’en rend si bien compte qu’il n’hésite pas à plonger sa tête dans la froideur du frigo pour s’y cacher. Il sait très bien ce qu’il a besoin à l’intérieur de celui ci, il l’a même tout de suite trouvé, et pourtant, il tente de gagner encore quelques quarts de secondes avant d’en ressortir la tête et de vite refermer l’appareil électroménager avant de se faire engueuler « La porte du frigo ! C’est toi qui paye les factures ? » Comme quoi, tout est une affaire de porte, chez les O’Malley.

Le Graal en main, ou accessoirement une brique de jus de pommes, il se tourne finalement vers l'îlot de la cuisine, y pose la brique, et, puisqu’il n’a toujours pas l’intention de s’attirer les foudres de sa mère, attrape le premier verre qui vient dans l’un des placards du haut. En l’espace de ce court instant, sa mère l’a rejoint dans la cuisine, et tandis qu’il se serre un verre de jus de fruits, les ennuis semblent commencer. Parce que je te connais. Bah oui, il fallait être naïf pour croire qu’il passerait inaperçu aux yeux de sa mère, la femme qui l’a mise en monde. D’ailleurs, quand celle ci fait une remarque sur ses yeux à lui, aussi cernés que ceux d’un panda, le garçon ne peut retenir un rire qui ravale aussitôt en voyant que sa mère, elle, ne rit pas. « Ca va, t’exagère un peu là, c’est normal, je dors pas beaucoup à cause des révisions … » Mensonge, qui ne fait ni chaud ni froid à la mère de famille qui n’a pas dit son dernier mot et qui continue de lister tout un tas d’arguments, évoquant les lettres peu convaincantes, prouvant que non, Jimmy O’Malley ne va pas bien.

Et puisqu’elle ne s’arrête pas là, la voilà qui le met sur le fait accompli, lui demandant de lui parler de ses problèmes. Est ce que Jimmy tient à présent à lui en parler ? Toujours pas. Et pourtant, elle a su se montrer si convaincante en peu de temps qu’il ne veut plus lui mentir. Il reste silencieux, prenant bien soin de ne surtout pas croiser le regard de sa mère. Il n’est pas prêt à parler, et pourtant, ce n’est pas comme s’il en avait encore le choix. Alors il tente, encore, de gagner du temps. Boit l’intégralité de son verre d’une lenteur presque exagérée, tandis que sa mère lui demande de lui en servir un aussi. Le sien quitte ses lèvres, et alors qu’il s'exécute, le soulagement l'envahit alors qu’il voit s’ouvrir grand devant lui une issu de secours. Peindre les jardinières. Autant dire qu’il avait bien raison de se dire que le prétexte devait être complètement bidon. Oui, parce que c’est vrai que Jimmy qui est bloqué à l’école les trois quarts du temps est le seul qui puisse aider Myrna O’Malley dans cette tâche plus que difficile … Ce n’est pas comme si Leah vivait encore à la maison, ou que les deux grands pouvaient plus facilement s’y rendre que lui. Dans d’autres circonstances, le jeune homme aurait très certainement rechigné face à cette tâche beaucoup trop ennuyeuse pour lui. Mais pas là. Non, là, il serait prêt à peindre une centaine de jardinières si cela pouvait faire oublier à sa mère la vraie raison de sa venue ici. « J’y cours ! » S’exclame t-il en quittant déjà la cuisine en direction de la grande fenêtre du living room. « Tu en as déjà marre du bleu ? Tu as acheté quelle couleurs ? » Poursuit-il en attrapant à bout de bras la pas-si-lourde-mais-imposante jardinière en bois qui recouvrait une bonne partie de rebord de la fenêtre. Ah, maman et ses fleurs, toute une histoire.

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IRL
Jeu 12 Sep - 16:49
C'est une voix qui chante en ton coeur quand tu es seul, quand tu as peur
ft. Toulouuuse
Est-ce qu’elle exagérait ? La question était légitime. Alors oui, il est vrai qu’il aurait été impossible de prendre son enfant pour un panda, heureusement pour lui d’ailleurs. En revanche, il était réellement cerné et même sa façon de se déplacer, cette démarche où il semblait presque hésitant. Chose impensable en temps normal puisqu’il était chez lui. Si Myrna exagérait un petit peu, que dire de Jimmy qui la prenait pour la dernière des imbéciles en prétextant que son état de fatigue était dû aux révisions. Non mais est ce qu’il rendait compte quand même qu’elle connaissait ses enfants, que Jimmy ça n’avait JAMAIS été le genre d’enfants à fond sur ses devoirs. Alors que tout d’un coup, il impute le fait de son immense fatigue à des révisions, elle n’y croyait guère bien que ne lui faisant pas l’offense de lui demander quel cours il révisait en ce moment. A quoi bon, elle savait qu’il mentait et il savait qu’elle savait beaucoup de savoir en perspective. Elle se contenta de ne pas relever et de le pousser dans ses retranchements en lui donnant les preuves par A + B qu’il n’allait pas bien et que ça se voyait pour qui le connaissait un tant soit peu.

L’épisode du jus de pomme aurait pu servir à la communication, se confier autour d’un verre et des gâteaux ça pouvait fonctionner mais il faut croire qu’aujourd’hui Jimmy avait décidé qu’il ferait l’autruche et qu’il faudrait un miracle pour qu’il s’exprime sur ce qui le chagrinait et le mettait dans cet état. Non pas que Myrna ne s’en doutait pas, mais que ça vienne d’elle, ça ne servait strictement à rien, il fallait que ça vienne de lui.
Toutes les excuses étaient bonnes pour ne pas parler, ah non parce que sa vitesse pour boire un verre était lamentable, c’était pas possible de faire plus lent. Et le mieux, alors qu’en temps normal, il rechignait dès qu’il fallait aider… là, tout d’un coup, peindre les jardinières ça le motivait. A part ça, tout allait bien, Myrna n’avait pas du tout l’impression qu’elle avait chez elle un inconnu ressemblant comme deux gouttes d’eaux à son bébé. Elle le regarda s’éclipser comme si c’était la chose la plus intéressante au monde que de peindre les jardinières de la maison. Avant de le suivre, elle mis les deux verres vides dans l’évier puis le rejoignit, écoutant les questions qu’il lui posait. Et bien, c’est Sean qui serait content, il n’aurait pas à s’enquiquiner à venir peindre chez sa mère. Il faudrait que Myrna lui envoie un hibou pour lui apprendre l’évènement incroyable, Jimmy partant pour faire de la peinture.

Comment ça déjà marre du bleu ? ça faisait au moins trois mois que les jardinières étaient de couleurs bleus, il était bien normal que Myrna veuille changer la couleur, sinon les couleurs devenaient ternes… Bon d’accord, elle aimait bien avoir de nouvelles couleurs régulièrement. « Le bleu ça allait bien avec le ciel souvent gris de l’hiver. Maintenant que le printemps arrive, il faut quelque chose de plus joyeux. Etant donné qu’au début ce sont des fleurs jaunes qui vont pousser je me suis dit que pour qu’on les voit bien, il fallait du violet. Je pourrais compter sur toi pour venir dans trois semaines pour les peindre d’une autre couleur, parce que violet sur violet ça n’ira pas, j’ai prévu du blanc pour ce moment-là. » Oui, elle avait parfaitement saisi qu’il l’aidait uniquement pour ne pas répondre à ses questions. Autant profiter de sa soi-disant bonne volonté pour peindre et lui demander de repasser dans trois semaines. Le regardant attraper la jardinière, elle souffla gentiment « Fais attention à ne pas te faire mal chaton. » Il serait dommage qu’il se blesse avec l’excuse qu’avait utilisé sa mère pour le faire venir ici. De son côté elle alla chercher des pinceaux et les deux pots de peintures de couleur violette. Elle jeta un coup d’œil aux bâches en plastique… Ouai, non pas la peine, s’il fallait nettoyer les traces de peintures qui auraient sali sa maison, elle fermerait les volets et utiliserait la magie… elle voulait bien faire des efforts mais pas à ce point.

Une fois de nouveau en compagnie de son garçon, elle lui tendit un pinceau, précisant quand même « Evite de m’en mettre de partout. » Il vaut mieux prévenir que guérir et vu qu’il avait l’air fatigué il y avait de fortes chances qu’il soit moins concentré et qu’il fasse n’importe quoi, chose qui ne plairait pas spécialement à Myrna. Non parce que ses jardinières, elle y tenait beaucoup. Elle ouvrit le pot de peinture avant de le regarder « Et si tu me parlais pendant qu’on peignait. Je ne te lâcherais pas Jimmy, je m’inquiète pour toi. Qu’est ce que ça t’apporte de garder cela pour toi ? »  C’est dingue qu’il faille autant lui tirer les vers du nez.


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Sam 12 Oct - 16:07


C'est une voix qui chante en ton coeur quand tu es seul, quand tu as peur
Jimmy & Maman d'amour
02 mars 2019
Il a bien cru qu’il ne parviendrait pas à passer dans les mailles du filet cette fois ci, mais il faut croire qu’il s’est trompé. Enfin, ne crions pas victoire trop vite, il sait très bien que ce qu’il considère comme un échappatoire inespéré, qui dans d’autre circonstance aurait plutôt été une tâche ingrate à laquelle il aurait tenté d’échapper par n’importe quel moyen, va réellement faire oublier à sa mère que quelque chose cloche chez son fils. Il y passera. Il devra forcément parler à un moment ou un autre, il le sait. Mais pour l’instant, il se concentre pleinement sur les fameuses jardinières à peindre, en écoutant à peine l’argumentation de Myrna à propos des couleurs à utiliser pour les accorder au mieux avec les fleurs qui prendront place dans les bacs une fois cette première tâche terminée. Il attrape la première avec un tel entrain que c’en est presque suspect. Et forcément que ça l’est. Honnêtement, qu’il y a t-il de si passionnant à repeindre des foutus bouts de bois. Rien pour Jimmy en tout cas. Et pourtant, là, on dirait bien que c’est la chose la plus géniale qu’il ait pu faire de toute sa vie. S’il pouvait mettre autant d’ardeur dans ses cours … « T’inquiète m’man » Lâche t-il en posant la jardinière au sol quand sa mère lui demande de faire attention à ne pas se faire mal. Il en prend des coups lors des entrainements et des matchs de Quidditch, alors ça n’est pas un pauvre bac à fleurs qui va lui faire peur, à Jimmy. Et puis, s’il peut en profiter pour faire son gros dur devant sa maman pour qu’elle arrête de le voir comme un bébé, c’est bon à prendre aussi.  « Tu protèges pas le sol ? » Poursuit-il en se rendant compte que sa mère n’a absolument rien préparé, ni bâche, ni draps, mais quand il se retourne, c’est pour constater qu’elle a disparu, alors il hausse les épaules et s’installe à même le sol en attendant qu’elle revienne.

Il n’a pas à attendre bien longtemps d’ailleurs, car quelques secondes plus tard, la mère de famille fait de nouveau apparition avec les pots de peinture et des pinceaux, dont un qu’elle tend à Jimmy en lui demandant cette fois d’éviter d’en mettre partout. « Je vais faire ce que je peux » Autrement dit : je te promets rien. Grossière erreur de ne pas avoir peur que le sol soit recouvert de violet, parce que bon, Jimmy est quand même très loin de la délicatesse de Leah, la sienne se rapprochant beaucoup plus à celle d’un phacochère, et de l’application de ses grands frères. Mais bon, on ne pourra pas lui reprocher de rendre service, n’est ce pas ? Alors armé de son pinceaux, il s’apprête à démarrer cette tâche périlleuse, trempant l’extrémité dans le fluide colorée, quand … Eh bien sa mère revient finalement à la charge … Forcément, le sourire qu’il arborait un peu faussement s’efface pour laisser s’échapper un long soupire agacé. « Maman … Commence t-il en roulant des yeux. Tu vas pas t’y remettre ? Regarde, on est en train de faire un truc cool à deux là, tu vas pas gâcher ça non ? » Bon ok, il exagère un peu, voir beaucoup, sur le truc cool. A vrai dire, il ne s’attend pas vraiment à ce qu’elle lâche finalement l’affaire. Ni à ce que son air innocent et sa tonalité implorante face à sa mère la convainc de le laisser tranquille. Seulement, il ne pensait pas qu’elle reviendrait aussi rapidement là-dessus. C’est vrai quoi, ils n’ont même pas encore commencé à peindre, qu’elle lui fait déjà comprendre qu’elle ne lâchera pas. « Bon ok … Reprend t-il en noyant son pinceau dans le pot. Tu sais quoi ? T’as raison, y’a bien quelque chose. Ca te va ?  Il fait rapidement tournoyer son pinceau avant de le projeter sur la jardinière, démarrant des allers retours presque féroces, comme si la pauvre lui avait fait quelque chose. Mais si je t’en parle pas, c’est tout simplement parce que je veux pas t’embêter avec ça, ya eu assez de soucis … ça va aller, t’inquiète pas pour moi je suis grand maintenant … Arrête juste de me poser des questions … S’il te plait. » Termine t-il, un peu trop sèchement malgré lui, sans jamais quitter la jardinière des yeux.

code by bat'phanie
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Mer 30 Oct - 16:04
C'est une voix qui chante en ton coeur quand tu es seul, quand tu as peur
ft. Toulouuuse
Qu’il était drôle avec son t’inquiète. Non mais ce sentiment, l’inquiétude il prenait un tout autre sens lorsqu’on devenait parent et si, la vie devenait une inquiétude constante. C’était le rôle des parents de s’inquiéter pour les enfants. Alors si, contrairement à la demande de Jimmy, elle s’inquiétait à l’idée que son fils se fasse mal. Pour peu qu’il aille à l’infirmerie de l’école et qu’il se plaigne auprès de l’infirmière – si si c’était tout à fait le genre – qu’il avait hyper mal et qu’il ne pourrait donc pas aller en cours, parce que sa mère l’avait fait soulever des objets extrêmement lourds. Autant montrer qu’elle s’inquiétait en amont et lui demander de faire attention même si, soyons clair, ça n’aurait aucun impact sur monsieur O’Malley qui était têtu.

Néanmoins, il avait beau avoir l’air ailleurs et être perturbé, il n’en demeurait pas moins attentif et le fait que sa mère ne protège pas le sol semblait le faire tiquer. Ce n’est qu’une fois après lui avoir demandé de ne pas en mettre de partout, demande légitime puisque c’était rarement lui qui nettoyait… il n’y avait qu’à voir sa chambre qui n’était pas vraiment un modèle, bordélique aurait plus convenu. Une fois la réponse de Jimmy donné, réponse très inquiétante d’ailleurs, elle répondit. « Je fermerais les rideaux et je nettoierais si vraiment tu es une catastrophe pour peindre, mais tu vas t’appliquer n’est ce pas ? Pour que derrière j’ai le moins de travail possible à faire. » Qu’est ce qu’elle était en train de faire ? Pourquoi demander à Jimmy, franchement Sean ou Leah étaient plus soigneux, Leah de nature et Sean… pour bien faire, là où Jimmy quand il n’avait pas envie… comme aujourd’hui par exemple où il ne le faisait pas par bonté de cœur mais uniquement pour qu’elle lui foute la paix… chose qui ne fonctionnerait jamais d’ailleurs, il allait faire n’importe quoi.

Histoire de le mettre en condition et de lui expliquer que ce n’était certainement pas parce qu’il rendait un service que ça y est tout d’un coup, plus rien n’allait lui être demandé, Myrna lui posa une question. Et là, l’adolescent typique à qui on a envie de filer une tarte était visiblement de sortie. Tout d’abord, il y eut le soupir, ainsi que ce petit mouvement des yeux fortement agaçant, et en plus attendez, il était vraiment en train de l’enguirlander ? Non mais le monde à l’envers. Elle resta interdite deux secondes, il se payait sa tronche c’était pas possible.
Néanmoins, elle prit le parti de ne rien répondre, il allait réfléchir tout seul à son comportement, comme un grand, se dire que réagir comme cela, ce n’était profitable à personne et revenir sur sa décision. En attendant, elle prit son propre pinceau, montrant l’exemple et peignit doucement une des jardinières. Enfin à peine avait elle posé le bout du pinceau contre l’élément en plastique que Jimmy reprenait la parole. Tien ça marchait mieux le silence avec lui maintenant ? Ah ces gosses qui grandissent, qu’est ce que c’est agaçant. Elle releva le nez lorsqu’il lui demanda après avoir reconnu qu’il y avait bien un truc, sans blague, si ça lui allait. « Tu plaisantes j’espère ? Parce que tu crois vraiment que mon but c’est de t’embêter ? Et bien non Jimmy, désolée de te décevoir mais ça ne me va pas. Mon enfant ne va pas bien, comment tu veux que ça m’aille ? »

Non mais qu’est ce qu’il était en train de faire ?! Il peignait n’importe comment, passant ses nerfs sur la jardinière de sa mère. Elle lâcha son pinceau dans le pot puis posa sa main sur celle du jeune homme, un peu trop énergique qui n’avait, visiblement aucun talent pour la peinture. Ou plutôt, si talent il y avait, il ne s’exprimait pas forcément pour peindre sur des jardinières. Dans tous les cas, Myrna l’empêchait de continuer à malmener ses jardinières. Et voilà qu’il reprenait la parole, lui fournissant des excuses sur son silence, justifiant le fait qu’elle ne devait pas s’inquiéter par le fait qu’il était grand, comme si ça changeait quelque chose cela. Et finalement, voilà qu’il lui demandait de ne plus poser des questions… Soyons clair, même son s’il te plait n’avait pas le moindre impact pour Myrna qui secoua négativement la tête. « C’est quand tu ne dis rien que ça m’embête. Et le fait que tu sois grand ne change absolument rien. Tu crois qu’on s’arrête de s’inquiéter pour nos enfants parce qu’ils sont grands alors qu’on s’inquiète pour eux depuis qu’ils sont petits ? C’est totalement erroné, je m’inquièterais toujours pour toi, comme je m’inquiète pour tes frères et ta sœur. » De sa main libre, elle l’attrapa par le menton pour le faire la regarder avant de compléter. « Je t’aime Jimmy, tu n’as pas besoin de me faire croire que tout va bien quand ça ne va pas. » Elle poussa un soupir « Maintenant, si tu pouvais arrêter de faire le gros dur, chose qui ne sert à rien et que tu me disais ce qui n’allait pas ? Peut être que je pourrais t’aider, ou peut être que ça te ferait du bien d’en parler, tout simplement. »



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