Sous la forme d'un rp, d'un journal, d'anecdote d'une liste de course si cela peu vous faire plaisir  racontez nous de manière rédigée l'histoire de votre personnage ! (800 mots minimum)

L'histoire de ma vie a débuté à Dresden, en Allemagne. Ma mère, une très jolie femme blonde, me regardait avec un sourire triste. En réalité, elle était très faible pour des raisons trop inconnues à mes yeux, venant à peine de goûter à mes débuts dans ce monde. Ce que je ne savais pas était que mon père était décédé il y a peu, d'une maladie mortelle. C'est ainsi que ma mère me nomma "Tamara Katarina" avec le nom de "Wiedenfeld". Elle n'eut le temps que de dire ces mots qu'elle quitta ce monde peu après. C'est le seul souvenir que j'ai d'elle même si je venais de naître.

C'est pourquoi j'ai été élevée par ma tante, sœur de mon père, et son mari. Au moins, je n'étais pas seule. Ma tante habitait à Munich et par conséquent, c'est à cet endroit que j'allais vivre ma vie en compagnie de ma cousine que je n'ai connue qu'après ma sortie de l'hôpital magique. Elle allait devenir ma meilleure amie assez rapidement. Même si Sonja était l'enfant biologique de Friedegund et Bernhart, j'étais au même pied d'égalité qu'elle. On me traitait comme si j'étais sa soeur même si on ne se ressemblait pas du tout. Ainsi, je pus vivre une enfance heureuse bien que j'aurais adoré connaître mes parents biologiques, surtout que l'image de ma mère, triste, revenait souvent. Ma tante disait souvent que j'étais son portrait tout craché et que je n'avais absolument aucune ressemblance avec mon père. En fait, je retenais mon caractère de mon père biologique, du moins, ce qu'on m'avait contée.

Si j'avais été élevée par mes parents, je n'aurais sûrement pas connu le monde moldu. Néanmoins, mon oncle est né-moldu et par conséquent, je pus savoir ce qu'était un ordinateur ou encore une télévision. C'est pourquoi j'ai rapidement développé un fort intérêt envers les jeux vidéos. En plus de cela, j'avais appris la langue de Molière assez tôt dans ma jeune vie. On me définissait comme étant brillante mais introvertie. J'avais même fait mon primaire à une école moldue de Munich. Je n'avais jamais eu vraiment d'amis à cet endroit, en fait. Les autres fillettes étaient jalouses de mon physique alors que bien des garçons essayaient de me courir après. Du moins, davantage dans les années supérieures. Pourtant, je n'étais que naturelle et je détestais avoir ce genre d'attention. C'est pour cette raison que je ne restais qu'avec Sonja étant donné que nous étions à la même école bien qu'elle ait une année de plus que moi.

J'ai passé tout mon primaire à m'enfermer dans la bibliothèque du collège pour éviter le harcèlement et en plus, j'aimais bien lire des livres pour en apprendre davantage. Au moins, les gens s'étaient calmés face à moi et me laissaient tranquille. Cependant, j'avais accidentellement assommé une fille qui m'avait intimidée sans raison, en lui balançant magiquement un livre au visage, le faisant léviter. Cela s'était passé dans la cours d'école. Je m'étais ensuite fait tabassée par sa bande étant venue la protéger. Je n'avais rien fait de mal hormis être moi-même. Et puis, ce livre qui avait lévité tout seul démontrait que j'étais belle et bien une sorcière, non une cracmole. Au moins, cela était satisfaisant. Je fus tout de même suspendue pour mon geste qui a été perçu comme si j'avais lancé le livre.

Bref, l'histoire de mon moment au primaire n'est pas des plus excitante. Heureusement que Sonja a toujours été là pour me protéger sauf lors de cette dernière fois. C'est à l'âge de mes 11 ans que je reçus ma confirmation pour aller à Beauxbâtons dont ma cousine fréquentait déjà. Je n'avais pas appris la langue de Molière pour rien. À cette âge-là, je maîtrisais déjà trois langues mais je n'avais jamais beaucoup pratiqué.

Après avoir acheté tous mes effets scolaires ainsi qu'une chatte rousse que j'avais nommée Erza (aussi le nom de mon personnage préféré de Fairy Tail, un anime que j'adore), je pus débuter Beauxbâtons quelques semaines après. Le changement de pays fut difficile de par la langue. Même si je parlais le Français, je n'étais pas habituée à communiquer dans cette langue et cela paraissait que j'étais Allemande. Donc, je fus répartie dans l'atelier de la Soie où se trouvait également Sonja. Cela m'avait bien satisfaite que d'être avec elle vu mon introversion. Je n'avais jamais été populaire volontairement, donc je n'avais jamais eu l'amitié facile si on pouvait le définir ainsi. Au moins, lors de mes études à l'académie française, mon apparence physique perturbait moins les garçons. Il faut dire que j'avais mis une teinture châtaine dans mes cheveux naturellement blonds. Cela n'a pas, bien entendu, au courant des années, de voir certains garçons avoir l'air complètement idiots devant moi en balbutiant des mots d'amour ou je-ne-sais-quoi.

Donc, durant ma scolarité à Beauxbâtons, j'ai continué mes activités d'intello mais je n'étudiais pas beaucoup à la bibliothèque, préférant le faire dans mon dortoir ou en compagnie de Sonja. J'avais un talent particulier pour les potions et tout ce qui s'y liait. De plus, je m'intéressais également à la science moldue tout comme ce qui touchait à la biologie. Ma curiosité m'avait toujours poussée à cela. On me nommait "miss-je-sais-tout" bien que je n'étais pas du tout le genre à arguer avec tout le monde. Après tout, plusieurs filles étaient jalouses de mon physique. C'est en sixième année que j'avais commencé à douter qu'il devait y avoir quelque chose pour que autant de gens, depuis mon primaire, ait une certaine fixation sur ma personne alors que je ne faisais pas d'effort pour être au centre de l'attention. Je l'étais malgré moi.

J'avais fini par terminer mes ASPICs avec les meilleures notes possibles après avoir travaillé fort pour les obtenir. Ce n'est qu'au retour que j'avais appris la vérité choquante à mon sujet quant au fait que ma mère était une vraie Vélane, ce qui était la raison pour laquelle j'étais aussi jolie aux yeux des autres et la raison pour laquelle les garçons pouvaient être amoureux de moi sans raison. Tout s'était expliqué. Au fond de moi, je le savais, surtout qu'on avait parlé des Vélanes à un moment, lors des précédentes années. Peut-être que je ne voulais que dénier cette réalité. J'ai donc dû l'accepter malgré moi, surtout que cela faisait partit de ma vie, que je le veuille ou que je ne le veuille pas. Je n'allais pas arrêter de vivre pour autant. En fait, je n'allais pas changer mon train de vie ni mes divertissements. Au moins, je comprenais qui j'étais, enfin.

Peu après cette révélation choc, j'avais pris la décision d'étudier en Angleterre, à l'Université Poudlard. En effet, j'avais beaucoup entendu parlé du château de Poudlard et de tout ce qu'il s'y était passé auparavant. Je n'avais jamais vu à quoi il ressemblait. Fleur Delacour, ancienne étudiante de Beauxbâtons, avait participé en tant que championne de l'académie française. Bref, l'Université Poudlard acceptait les étrangers comme je l'étais et c'est pourquoi j'avais décidé de m'inscrire en science. Je voulais m'habituer à parler en Anglais avec d'autres gens. Encore une fois, je le parlais très bien mais je ne m'étais jamais beaucoup pratiquée. Un défi similaire au moment où j'étais partie étudier à Beauxbâtons. Comment avais-je eu connaissance que cet endroit existait ? En allant au Chemin de Traverse, à Londres, pour la première fois. Mon oncle avait tenu à nous y amener. Encore une fois, mon pouvoir "vélanien" avait eu quelques effets mais j'étais habituée d'ignorer autrui. Malheureusement, ma cousine avait décidé de rester en Allemagne, ayant réussi à dénicher un bon emploi pour le gouvernement magique allemand. Mais moi, j'avais davantage d'ambitions et également une envie d'expérience exotique.

Ce n'est que peu avant la rentrée que j'avais finalement déménagé en Angleterre, promettant à ma "famille adoptive" de leur écrire régulièrement car j'étais considérée comme leur enfant.