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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Remember the old times. And now, where are we ? (William) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 19 Avr - 17:11

Remember the old times. And now, where are we ?
William & Etienne
La mort de sa femme fut une épreuve terrible à traverser. Athéna, emportée par la maladie. Il se souvenait encore de ses derniers instants, de ce dernier soupire expié dans ce lit froid de St-Mangouste. La main qu'il tenait perdait de sa chaleur. Les lèvres qu'il avait embrassées dans un ultime baiser avaient le goût de la mort. Elle était partie. Etienne la pleurait, s'excusant encore et encore pour tout le mal qu'il avait fait. Et malgré tout, elle lui avait encore tout pardonné; suite à son décès, l'illustre Delacour qui défendait bec et ongle une politique pro-magie raccrocha sa cape puis disparu du paysage politique. Il partait à la dérive, n'était que l'ombre de lui-même. Ses enfants étaient tout aussi affectés et son fils, Oryon, s'était davantage fermé avec son père depuis ce drame familial. Etienne n'était plus que l'ombre de sa personne. Avec la mort de sa femme, il venait de perdre tous ses repères. Son pilier. Elle fut celle qui l'avait empêché de mal finir, enfermé entre quatre murs à Azkaban et à succomber à la folie d'une vie de bagnard éloigné de la société.

Puis après plus d'un an à être à la dérive, le français croisa par hasard la route de son ex-mentor et Chef de la Brigade Magique. De là commença une correspondance par hibou, jusqu'à ce fameux rendez-vous dans ce café londonien dont le vieil homme avait l'habitude de se rendre pour se détendre. Encore jeune tireur d'élite à l'époque, Etienne faisait parti de ses subalternes les plus prometteurs. L'homme avait de la sympathie pour le Delacour, et lui le voyait un peu comme la figure paternelle qu'il n'a jamais eue. Ce jour-là, il avait l'intention de proposer quelque chose à son ex-apprenti. Il disait vouloir se retirer de son post et passer le flambeau à quelqu'un d'autre. Et cette personne, c'était Etienne. Il refusa dans un premier tant, ne s'estimant pas à la hauteur pour de telles responsabilités. « Où est passée ton ambition Etienne ? Ta passion ? » Cette phrase le marqua une fois parti. Les jours suivants. Il avait raison. C'était une occasion en or pour briller de nouveau et surtout, définitivement tourner la page. Le Delacour finit par le recontacter et accepta d'être nommée. Encore fallait-il qu'il ait l'approbation de ses pairs, du Directeur du Département de la Justice mais aussi de la Ministre en personne.

6 Janvier 2018

Après sa nomination suivit d'un discours officiel fait avec ce charisme et son éloquence naturels qu'on lui connaissait, il fit la rencontre des personnes qu'il avait désormais sous son commendement et le bureau dans lequel le demi-vélane allait travailler. La France pouvait être fière d'avoir l'un de leur compatriote à un poste aussi prestigieux siégeant au Ministère britannique et qui plus est, une personne au sang pas si noble qu'elle le prétend. Mais ça, c'était une information confidentielle le concernant qu'il n'avait pas l'intention de dévoiler à quiconque; mallette en main, le presque quarantenaire commença à déballer ses affaires. D'un seul coup de baguette, les objets et autres papiers prenaient place dans cette pièce qui était autrefois occupée par ses prédécesseurs. Et alors qu'Etienne s'attelait soigneusement à cette tâche, il sentit une présence dans son dos. Par réflexe, le blond se retourna : il eut aussitôt un sourire se dessiner sur son visage lentement mais sûrement marqué par le poids des années. « Je ne m' attendais à ce que tu viennes personnellement m'accueillir. » Lança l'ex-Serpentard en plaisantant tandis qu'il fermait sa malette. Le temps passe vite. Trop vite. Et même si on le réalise, il est déjà trop tard;
(c) DΛNDELION
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Dim 21 Avr - 9:34
6 janvier 2015

    Ces derniers temps, les choses étaient d’une banalité sans faille. Je me sentais un peu emprisonné dans une routine. Âgés de 9 et 5 ans, mes enfants étaient dans la période où leurs questions étaient nombreuses, vastes et couvraient une multitude de sujets différents. Les vacances d’hiver étaient terminées et j’allais pouvoir souffler un peu en reprenant le boulot. Au Ministère, au moins, je n’allais plus avoir à supporter les cris suraigus de ma fille à qui mon fils avait piqué tel ou tel jouet.
    J’adore les enfants, soyons clairs… Mais là, franchement, ils commençaient à m’énerver. Et la reprise du boulot tombait à pic. Mes gosses allaient reprendre leurs cours, ma femme allait être un peu plus au calme et retrouver son entrain et sa libido habituels. Ça me convenait tout à fait.

    Au programme du jour, il y avait cette nouvelle nomination. Étienne Delacour. J’allais devoir m’habituer à travailler avec lui, après l’avoir fréquenté dans un tout autre contexte. Mais les retrouvailles, j’aimais cela. Il s’agissait toujours de moments chargés en émotions diverses, entre nostalgie et euphorie, entre passé et présent.

    Je quittais le manoir en traversant la cheminée du salon, après avoir embrassé mes enfants et mon épouse. Je n’étais pas un fervent adepte de la poudre de cheminette, mais pour passer de Canterbury au Ministère, c’était autrement plus pratique qu’un balai ou un portoloin.

    J’entrai dans mon bureau en songeant que j’irais un peu plus tard rendre visite à Mr Delacour dans son nouvel environnement de travail.
    Je n’avais pas de grosse affaire pour le moment, c’était toujours assez calme quand je revenais de vacances. Un fameux contraste avec ma vie de famille et mes enfants très bruyants, mais ça me permettait de changer de rythme et de profiter un peu plus agréablement d’une reprise du boulot, alors que certains ne juraient que par les vacances et tout le temps libre qu’elles leur fournissaient.

    Dans la matinée, je dus toutefois envoyer une équipe de quatre oubliators faire le ménage dans un petit village moldu près de Hul, où une sorcière qui devait avoir perdu la tête avait pratiqué la magie sur la place du marché.
    Je recevais régulièrement des affaires basiques comme celle-là, cela n’avait rien d’amusant, rien de glorifiant et rien d’épanouissant. Je préférais quand mon cerveau était mis à l’épreuve, quand il fallait démêler une affaire pour en extirper le vrai, tout en réfutant le faux… J’aimais les affaires surprenantes, mais elles étaient rares.

    Il devait être aux alentours de 9h30 lorsque je me décidai à quitter mon bureau pour rendre une petite visite de courtoisie à l’homme de la journée. Tout le monde parlait de lui depuis des mois, des années, même. Ce qui était bon, en politique. Après tout, qu’on parle de vous en bien ou en mal, l’important, c’est qu’on parle de vous.

    A mon arrivée, l’homme était occupé à installer ses affaires dans son nouveau bureau. Appuyé contre le chambranle de la porte, les bras croisés, je l’observais. Le rangement était à la fois rapide et précis. Tout comme l’était Delacour en combat, à dire vrai. Cela fit naître un sourire en coin sur mon visage. Sourire qui demeura lorsque l’homme se retourna.


    « Il serait plutôt malvenu de laisser passer une occasion pareille. » Je quittai mon appui pour m’avancer vers lui et lui serrer la main. « Il faudra mettre ta petite touche personnelle dans ce bureau, si tu veux mon avis. »

    De base, les bureaux du Ministère étaient carrément impersonnels. Fonctionnels, ça oui, mais bon sang, ils étaient tristes et sans âme. Chaque fois qu’un bureau se vidait, il était nettoyé de fond en comble et remis à neuf par une équipe spécialisée. Chaque bureau était identique et il fallait du temps pour s’en accommoder et s’y sentir bien.

    « Alors, qu’est-ce que ça te fait d’atterrir ici ? » Je n’étais pas le plus doué pour accueillir les gens, mais je savais bien que ce n’était pas le plus important.
    Je connaissais Étienne depuis suffisamment longtemps pour qu’il sût comment je fonctionnais et comment j’allais pouvoir me comporter au Ministère.



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