Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Voilà neuf jours que la nouvelle est tombée. Neuf jours que ton corps commence à doucement changer et à assimiler qu’un petit être pousse doucement en toi. Pour cacher tes rondeurs en cours, tu t’amuses à mettre de longues robes bien amples au niveau des hanches, car tu souhaites garder ce petit secret jusqu’à l’annonce à Etienne. Tu ne souhaites pas qu’il apprenne cet événement par une autre personne que toi. La seule personne au courant pour l'instant étant ton meilleur ami, tu voulais attendre de mettre Etienne au parfum avant d'annoncer au grand jour que tu attends un enfant.
Trop de choses se sont passées en si peu de temps... Trop d’émotions d’un coup, trop de puissance pour ton pauvre petit cœur. Et tu remercies Eddy d’avoir était là pour toi, pour te soutenir et ne pas défaillir. Car l’annonce, brutale soit-elle, t’a redonné cette envie d’enfant que tu as perdu en même temps que ton mari et ton bébé. Et depuis neuf jours, tu lui parles… Timidement tout d’abord, puis de plus en plus souvent. C’est comme un réflexe maintenant. Un automatisme pour lui montrer que même si tu ne l’as pas vu pendant cinq mois maintenant, tu sais qu’il est là, et que tu l’attends avec joie.
Il y a deux jours de ça, tu t’es enfin décidé à avouer ton secret à Etienne, à être honnête avec lui. Car tu ne pourras pas le cacher très longtemps, ce petit secret. Et puis, Etienne est un peu le père de cet enfant, et il est hors de question que le petit être en toi ne sache pas qui est son père. Tu as alors envoyé un hibou à ton amant, lui demandant de venir chez toi aujourd’hui même. Et depuis que le hibou est parti, tu tournes comme un lion en cage dans ta maison, en cherchant une approche pour lui annoncer la nouvelle…
- Et toi lutin… Tu penses qu’on lui annonce comment ? La première fois, ça a été simple…Il a deviné… Là, je suis seule… Tu caresses doucement ton ventre en te posant sur ton canapé. Attendant un signe de ton bébé. On le dit cash à papa ? Ou on le laisse deviner ? Dis-tu en passant doucement ta main sur ton ventre à peine arrondit. Mais aucune réaction de ton enfant.
Tu soupires doucement en renversant ta tête en arrière sur le dossier du canapé en explorant toutes les possibilités. Puis tu décides d’être cash, de ne pas tourner autour du pot pendant dix ans. Ça ne servirait à rien de toute façon. Et autant arracher le pansement d’un coup, c’est douloureux pendant un temps, mais la douleur s’oublie aussi vite. Ce qui te rassure un peu avec cette visite, c’est que tu as repris des couleurs depuis le rendez-vous à l’hôpital, même si tu restes assez amaigri pour l’inquiéter, ton teint lui, à retrouver des couleurs plus vivantes, moins cadavériques. C’est déjà ça…
Le bruit du bois qu’on cogne te sort de tes songes, l’heure est arrivée. Tu vas devoir faire face à ton amant. À l’homme que tu aimes… Tu te lèves doucement avant d’aller vers la porte d’entrée. Et avant d’ouvrir, tu lâches un long soupir, laissant la tension et la panique s’évader dans les airs. En ouvrant la porte, une fois face au sorcier, tu es incapable de parler. Tu le regardes simplement. Les yeux s’humidifiant petit à petit, de joie et de peur. Joie, de le revoir et la peur qu’il te quitte. Même si tu sais que ce n’est pas son genre… Du moins, tu l’espères.
- Etienne... Lâches-tu enfin, la gorge serrée.
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Ven 29 Mar - 12:16
Now here's some honesty
Livia & Etienne
Son travail était de plus en plus chronophage. Les dossiers s'entassaient sur son bureau, les déplacements à droite et à gauche se multipliaient, sans compter les réunions avec des hauts placés du Ministère. Il faudrait être naïf que de penser que même si le Delacour ressortait d'une récente convalescence suite à une blessure par balle, on le laisserait tranquille. Avec un tel poste à responsabilités, c'était impossible à envisager. Il ne voyait que rarement ses enfants - sauf son fils qui l'évitait volontairement suite à un l'incident et la femme qui l'aimait. Elle lui avait rendu visite tous les jours jusqu'à ce qu'il sorte de St-Mangouste. Mais quelque chose avait changé. Etienne s'était quelque peu refermé sur lui-même, n'ayant pas digéré que des moldus aient une nouvelle fois intenté à sa vie. Puis il y avait Livia. Son compagnon avait l'impression depuis quelque temps qu'elle avait la tête ailleurs. Et puis il y a eu ce hibou qu'il reconnaîtrait entre mille. Livia l'invitait à venir chez elle. En lisant ces quelques lignes, elle avait réussi à faire naître un sourire chaleureux sur les lèvres du demi-vélane. Des moments en tête-à-tête, ils avaient du mal à en avoir pour les raisons citées plus haut. C'était donc sans appréhension particulière que le blond lui répondit, confirmant l'heure et le jour de leurs retrouvailles. Si tout se passait comme prévu, il n'y aurait rien pour perturber leurs plans, à part une urgence qu'il n'aurait pas pu prévoir évidemment.
Etienne se rendit à Pré-au-lard où se trouvait la maison de la professeure d'Astronomie. Le ciel perdait de son éclat pour entrer dans la deuxième partie du cycle, celui de la nuit; l'homme s'était changé avant de venir. Il avait mis une tenue plus décontractée, loin du son costume strict qu'il portait dans le cadre de sa fonction. L'une de ses poches était lourde d'une surprise que le français avait prévu de faire à la jeune femme. Quelque chose qu'il souhaitait lui offrir il y avait un moment déjà, sauf qu'il n'en avait pas réellement trouvé l'occasion. Tout du moins, la plus parfaite à ses yeux. Arrivé devant sa porte, un sentiment impatience l'envahi : Etienne avait l'impression qu'il n'avait pas vu Livia depuis une éternité. Et pourtant, leur dernier moment passé ensemble ne remonte pas si loin, si l'on oubliait l'épisode de l'hôpital. Il toqua à la porte. Naïvement, il s'attendait à voir un sourire sur le visage de sa bien-aimée. À l'inverse, le brigadier fut reçu par un accueil mitigé d'une Livia donnant l'impression d'être absente. Un fantôme, qui n'était plus que l'ombre d'elle-même. En la scrutant d'un coup d'œil rapide, il était presque certain qu'elle semblait plus amaigrie que l'autre fois qu'ils s'étaient vu. « Etienne... » Souffla-t-elle, toute fébrile au point de commencer à l'inquiéter.
Un silence ponctua leurs drôles de retrouvailles. Ses yeux turquoise cherchaient les siens sans vraiment trouver satisfaction. Alors le Delacour s'approcha d'un pas en avant, déposa sa main sur sa joue. Et, d'un geste tendre, il la caressa. « Livia... » Comme s'il voulait lui insuffler du réconfort, il vint tendrement chercher ses lèvres. « Tu m'as manquée. » Murmura son amant, se reculant à quelques centimètres de son visage. « Qu'est-ce qui ne va pas...? » Il n'allait pas lui demander si tout va bien, parce que cela se voyait comme le nez au milieu de la figure que ce n'était pas le cas. Le blond prit donc quelque peu ses distances afin de la laisser respirer. Il poussa un soupire et massa délicatement son bras. « Je pense que c'est mieux que l'on en discute à l'intérieur. Sait-on jamais avec les oreilles indiscrètes. » Son regard s'orienta vers l'ouest où il y avait toute l'agitation du village dans cette direction avant de reporter son attention sur la silhouette fragile de Livia. Elle portait une robe ample. Un détail inutile et pourtant...Il avait toute une importance que le Delacour ignorait encore.
(c) DΛNDELION
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Dim 21 Avr - 8:47
Etienne & Livia
1er Février 2019 Now here's some honesty
C’est plus fort que toi. À peine son prénom t’échappe que tu fonds en larmes. C’est trop dur, tu ne peux pas, pas maintenant. Mais dans un sens, tu ne veux pas non plus le priver de ce moment… Comme tu l’as été pendant quatre longs mois. Comment amener la chose, lui faire comprendre avec douceur ce qu’il t’arrive, ce qui vous arrive. Car même si tu as compris tes sentiments pour le sorcier, après des années de flous, tu ne sais pas vraiment ce qu’il en est pour lui. Et si ça se trouve, il vous laissera, toi et votre bébé. Mais tu refuses de penser ça, tu refuses catégoriquement. Surtout en le connaissant un minimum. Ce n’est pas le genre d’Etienne.
« Livia... »
La voix du beau sorcier calme tes sanglots, il t’apaise comme personne. Ton cœur manque un battement en sentant ses lèvres capturer les tiennes. Un simple baiser, certes, mais tu pouvais ressentir toute la tendresse qu’il a pour toi, et tu te perds volontiers dans cette dernière.
« Tu m'as manquée. » « Tu m’as aussi manqué….. »
Ta voix faisait écho à celle du sorcier. Un doux murmure, presque un secret partagé loin des oreilles indiscrètes. C’est bête, mais avec ces simples mots, il a réussi à te faire esquisser l’ombre d’un sourire. Les mêmes sourires que tu lui faisais autre fois.
« Qu'est-ce qui ne va pas...? Je pense que c'est mieux que l'on en discute à l'intérieur. Sait-on jamais avec les oreilles indiscrètes. » « Tu as raison… »
Tu suis alors son regard vers le village, puis tu hoches la tête tout en l’attirant dans ta demeure. L’heure a sonné, tu vas devoir tout lui dire, tout lui avouer. Lui expliquer que sans Eddy, tu n’aurais jamais su ce qui se tramé en toi. Tu aurais découvert ce bébé à sa naissance. Une fois installé sur le canapé aux côtés de ton amant, tu donnes un coup de baguette vers la cuisine afin de vous faire parvenir un thé bien chaud. Tu observes le liquide se déverser par magie dans ta tasse, en fuyant le regard bleu du sorcier. Tu n’es pas prête à l’affronter, pas encore. Tu préfères tout balancer, sans regarder ce magnifique bleu, c’est trop dur…
« Il y a quelque chose que je dois te dire… Je… »
Tu prends une grande inspiration, tes mains tremblent alors que ton regard se porte sur ton ventre. Cherchant le courage dans ce petit bout d’être qui pousse en toi.
« Voilà, Edward m’a emmené de force à l’hôpital après ton hospitalisation. J’étais au plus bas, je ne mangais pratiquement plus, je devenais l’ombre de moi-même. Et cette consultation m’a appris quelque chose qui a bouleversé ma vie, et qui en fera de même avec la tienne… »
Nouvelle inspiration, pendant que ta main se porte sur ton petit ventre.
« Il s’avère que… Je suis tombé enceinte Etienne… J’attends un petit bout de nous deux… » Dis-tu en réprimant un sanglot. « Après, je comprendrais que tu ne souhaites pas en entendre parler, ou que tu me détestes… Mais je me refusais de continuer ma grossesse sans t’en avoir parlé. Je voulais que tu saches ce qu’il m’arrive et ce qui va arriver dans cinq petits mois… »
Voilà, la bombe est lâchée, et tu attends ta sentence, tout en fixant le mur en face de vous. Encore incapable d’affronter ton amant dans les yeux.
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Now here's some honesty ☾☾ Sethivia
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