Tout en plaisantant avec Maxime, tu ne quittes pas Kayla du regard, même s’il y a peu de chances qu’il se passe quoi que ce soit dans les cinq prochaines minutes. Pourtant, tu n’es pas tranquille, ton instinct te souffle que le danger rôde. Mais c’est peut-être tout simplement ces fichues angoisses. Il y a trop de monde autour de toi, trop de monde qui se bouscule et tourbillonne, ne fait pas attention et tu dois le faire pour eux, pour qu’on ne te bouscule pas.
Maxime admet que les Aurors ne sont peut-être pas pour elles et tu hausses les sourcils.

— Tu me trouves psychorigide ?

Mais en effet, tu as moins l’habitude qu’elle de foncer tête baissée. Toi, on t’a appris à tourner les talons et à fuir, à ne te battre que quand tu n’as pas le choix – et tu le fais très bien, mais tu gardes une certaine prudence. Kayla vous rejoint. La dernière fois… dire que tu n’aurais même pas dû être là. Si seulement tu n’avais pas raté ces maudits examens… La locomotive siffle, il va être temps de monter à bord et peut-être que ton instinct se calmera une fois que vous serez posés dans un compartiment, à l’écart du bruit et de l’agitation.

Brusquement, des cris s’élèvent et la foule se met à se bousculer dans un élan désespéré. Au milieu des étudiants effrayés, tu n’as que le temps d’apercevoir le reflet métallique d’armes à feu. Le Blood Circle. Ils sont ici. Ta pensée fait écho au cri aigu et paniqué de Kayla. Tu essaies de rester à côté d’elle, mais les mouvements de la foule t’en empêchent. Tu attrapes ta baguette, prêt à vous défendre, mais un reflux de la foule t’envoie au sol malgré tes efforts pour l’éviter. On se presse autour de toi et tu te roules en boule, les bras au niveau de ta tête, les genoux remontés pour te protéger. Des gens te marchent à moitié dessus, tu prends des coups de pied, qui restent peu douloureux, mais ton souffle se bloque dans ta poitrine, tu étouffes. Tu ne peux pas rester là. Poussé par la panique, tu réussis à te dégager, te redresses d’un bond dès que tu as un peu d’espace, le souffle court, le cœur battant à toute allure et au bord des lèvres, comme s’il tentait de fuir. Désorienté, tu essaies de lutter contre la panique, te raccroches de toutes tes forces à ta baguette, retenant de justesse un sortilège de protection qui n’aurait fait qu’ajouter au chaos ambiant. Ne vous approchez pas. Kayla. Maxime. Tu dois les retrouver, te concentrer sur elles.
Réfugié dans un petit espace au bord du quai, appuyé contre le train, tu les cherches désespérément dans la foule, espérant qu’elles ne soient pas tombées.

Je ne lâchais plus la main de Lucy parce que je ne voulais plus la perdre. Le rythme cardiaque parfaitement contrôler, je tirais la jeune femme avec moi en direction du train, mes entraînements ne me donnant aucune occasion de paniquer d’une quelconque façon. Avec mon passé de policière et mon travail de militaire aujourd’hui, j’étais habituée aux mouvements de foule. La seule nouveauté, c’était qu’en face, se trouvaient des sorciers. Intérieurement, je pestais contre le con qui avait ouvert le feu, qu’il soit sorcier ou du Blood Circle. Mes yeux gris balayaient les lieux avec une sérieuse sévérité. Je ne distinguais plus personne. Les autres membres du Blood Circle avaient disparu, noyés dans la marée humaine, et les sorciers se confondaient avec les non-sorciers. Mon 9mm dans ma main libre, il était hors de question que je tire sur qui que ce soit pour l’instant, il y avait pour le moment bien trop de coups perdus, qu’ils soient magiques ou non. En plus, il y avait bien trop de gosses et, dans le fond, je n’avais aucune envie de les rendre orphelins, aussi sorciers soient-ils. Je savais ce que c’était et je ne le souhaitais pas à mon pire ennemi. Et les sorciers n’étaient pas mon pire ennemi.

Concentrée et calme, je m’efforçais à rejoindre le train, jouant du coude contre les personnes qui me bloquaient le chemin, bousculant ceux qui pourraient me menacer. Je chancelais lorsqu’il explosion détona juste à côté de nous, et cette fois, mon sang ne fit qu’un tour. Mes acouphènes s’en régalèrent. Les cris, les hurlements, la cohue et tous les sons environnants disparurent, remplacés par un tintement entêtant qui m’infligea un léger vertige. Les souvenirs de mon accident s’imposèrent devant mes yeux. Je serrai les dents et ma prise sur la main de Lucy quand je la sentis chanceler. Vive, je me retournais vers elle quand un bras arracha ma capuche et mon chapeau, libérant ma chevelure rousse. Je poussais le propriétaire dudit bras avant de regarder Lucy, blessée.

— Putain, ça va ?

En voyant sa plaie, bien que légère, je ne pus m’empêcher de serrer la mâchoire et commencer à sentir mon sang bouillir. Quelle mission de merde, bordel ! Aussi délicatement que possible, je reprenais la main de Lucy pour continuer à l’entraîner avec moi et lui éviter d’être emportée par la foule. Tant bien que mal, nous avancions jusqu’au train jusqu’à ce qu’un homme et une femme filiformes se présentèrent devant nous, une baguette dans les mains. S’il n’y avait pas la gamine à la longue chevelure noire cramponnée à la robe de sorcier débile de son père, il aurait déjà une balle entre les deux yeux. Sans attendre qu’il lève la main sur moi, je m’élançais en lui donnant un violent coup de crosse sur la tempe, faisant hurler la gamine.

— Pardon…

M’adressais-je à la petite en me retournant vers Lucy pour vérifier que tout aille bien pour elle. Bordel, ne pas parvenir à rentrer dans ce train commençait à m’agacer !

Résumé a écrit:

16 + 5 = 21
Plus de 18 : C'est la panique mais au milieu de cette folie vous parvenez à tirer votre épingle du jeu et pouvez même aider quelqu'un.

NON : elle ne parvient pas à monter dans le train

✘ Lyllyah ne lâche plus Lucy.
✘ Elle essaie de se rapprocher du train et quand on la bouscule, elle perd sa capuche et son bonnet.
✘ Elle assomme un sorcier avant d'être attaquée puis se préoccupe de Lucy.

La mission du jour c’était de retrouver Kayla et lorsque son regard se posa enfin sur la sorcière, son regard fut attiré par autre chose à une courte distance de Kayla, un gars qui venait d’abattre, tout à fait sereinement un type. Doryan regarda totalement impuissant l’homme tomber à terre, il eut même l’impression d’entendre le bruit du corps qui s’éclate contre le pavé, ce qui était impossible, il était trop loin pour entendre quoi que ce soit. Il vit les personnes fuyant le quai de la gare marcher sur ce pauvre bougre qui, s’il n’était pas mort avec le sortilège, n’avait pas la moindre chance de s’en tirer. Son regard totalement focus sur le sorcier qui était un danger public, Doryan oublia toute prudence et chercha à le rejoindre, préparant son plan dans sa tête. Il fallait qu’il lui donne un coup assez puissant pour l’assommer, oui c’est vrai assommer les gens ça ne suffit pas, le mieux c’est de les tuer. Le problème, Doryan il n’était pas certain d’être capable de tuer, sauf en cas de légitime défense.

A quel moment le plan foira ? Un problème d’intensité dans le coup. Il avait beau savoir à quelle intensité il fallait taper pour faire perdre conscience, il en avait été incapable. Ensuite tout se déroula bien trop vite, le fait de savoir pourquoi il faisait cela, dans quel but se mua en une peur bleue et le but de Doryan fut tout autre, frapper avant d’être frappé mais surtout frappé pour forcer l’autre à lâcher sa baguette, sans baguette le combat serait équitable. Le sourire du sorcier en réponse n’était pas rassurant et sa phrase ? Que dire de sa phrase, Doryan cessa tout mouvement, le regardant sans comprendre. Comment ça il était plus en forme que la dernière fois ? Il n’avait jamais vu ce type de sa vie. Ce n’était ni le moment, ni le lieu pour se poser des questions et son inaction lui coûta un coup dans le ventre et ce fut là le tournant décisif du combat. Doryan n’était pas concentré, l’autre l’attrapa par le cou, Doryan essaya bien de se débattre mais sans succès. Ce n’est qu’avec la phrase suivante et le fait que l’autre taré l’étouffait que Doryan comprit de quoi il en retournait. Ce type était un loup-garou, voilà pourquoi l’autre avait plus d’informations que Doryan, l’histoire de sa vie ces derniers mois, un trait typiquement sorcier là aussi ? ça n’était plus une bagarre pour empêcher ce gars de tuer des gens sans magie, il s’agissait de faire en sorte qu’il le lâche. Doryan eut beau se débattre de toutes ses forces l’emprise était trop forte et ce fut seulement quand l’autre le décida qu’il fut lâché. Il y eut une petite accalmie durant laquelle Doryan reprenait son souffle, ignorant les douleurs qui remplissaient son être. Puis, il y eut la baguette pointé sur Doryan, il eut l’impression que son sang se figeait dans ses veines et avant même d’avoir pu faire le moindre il se retrouva projeté à toute vitesse contre quelque chose de dur qui le fit basculer dans les ténèbres

Citation :

Toujours en un point
Doryan se fait dégommer par Kesabel
Le point de la rpgiste:
500 mots, un enfer.

Bon, point positif, je n’allais pas mourir étouffée. Enfin cette fois, en tout cas. Mais vu que le quai venait de se transformer en champ de bataille, je n’étais pas vraiment certaine de survivre jusqu’à la fin de cette journée. A l’écart du mouvement de foule, alors que je me tripatouillais encore les méninges pour savoir quoi faire, Lyllyah m’entraîna par la main. Elle avait décidé pour nous deux. Ce serait le train. Quitte à ce que cette mission soit un carnage, autant faire ce pour quoi on était venu après tout. Je n’avais pas encore sorti mon arme, pensant naïvement que je ne deviendrais alors pas une cible de choix pour les sorciers. Je n’étais pas venue pour participer à une boucherie, moi. Et puis je savais tirer, sans être une professionnelle, je me débrouillais, mais je n’avais jamais tué personne et je n’avais pas envie de commencer aujourd’hui. Et puis Lyllyah avait déjà dégainé. Ha… Et qui était accrochée à Lyllyah ? Eh ouais… Mon raisonnement de « je ne serais pas une cible » était pourri. Et d’ailleurs nous échappâmes de peu à finir grillée par je ne sais quel sort. Une explosion qui me fit monter l’adrénaline méchamment. Je sentis une légère douleur à l’épaule et y découvrit une légère entaille qui se colorait déjà de rouge. Oh bah non, ma veste ! Je relevai la tête en entendant Lyllyah inquiète.

- Oui, oui ne t’en fais pas, c’est pas grand-chose ! J’ai eu une épaule démise une fois pendant un match, franchement ça à côté, c’est des chatouilles.

Bon après si on pouvait éviter de venir me chatouiller encore, ça m’arrangerait parce que c’était pas non plus très gentil. Je sortis mon arme, parce que finalement vu le bordel que c’était valait mieux avoir de quoi se défendre. Je suivis Lyllyah à travers le passage qu’elle nous créait dans la foule pour atteindre une porte d’un wagon. Ça c’était notre objectif, sauf qu’entre lui et nous y’avait des sorciers qui n’étaient pas partants pour nous laisser faire. Je ne vois vraiment pas pourquoi d’ailleurs. Je vis en revanche la famille devant nous et mes yeux s’agrandirent d’inquiétude à l’idée de la confrontation. Lyllyah géra directement le sorcier de la façon la plus propre possible tout en s’excusant auprès de la fillette. La mère de famille regarda avec des yeux ronds la rousse et je profitai de ce moment pour lui arracher sa baguette et l’envoyer voler plus loin dans la foule. Non parce que les gens en panique, ça faisait vraiment n’importe quoi quand ils étaient armés. Elle fit alors bouclier de son corps pour protéger sa fille. Si elle pouvait juste bouger en fait, qu’on se casse et qu’on monte dans ce fichu train.

Résumé:

La magie du médicomage s’évertuait à réparer ce qui avait été endommagé dans le bras d’Hestia. Il y a avait d’autres contusions mais elles étaient nettement moins handicapantes. Pour le moment, retrouver l’usage de son bras était la priorité, les autres blessures étant, selon son diagnostique, secondaires. Bien sûr qu’elle n’était pas seule. Il le savait et garda le silence. La jeune Carrow avait l’air déterminée et réellement inquiète. Cela ne lui plut pas mais il garda le silence sur le sujet, même lorsqu’il croisa le regard de la jeune fille.
Suite à l’explosion dans son dos, il accueillit le réflexe d’Hestia avec plaisir. Au moins ils furent à l’abri d’éventuels débris et il pouvait achever son acte médical en toute quiétude.

Mais derrière lui se jouait maintenant une toute autre scène. Tournant légèrement la tête, il voyait certains membres du Blood Circle tenter d’embarquer dans le train.

_ Ne bouge pas. Lui-dit-il simplement. La situation était tellement dangereuse qu’il avait conscience qu’elle ferait ce qu’elle pouvait pour se préserver. Tant qu’elle ne repartait pas dans la fosse pour aider le sang-mêlé et mettre sa vie en jeu pour lui, tout lui convenait.

Il se releva et fonça vers le Poudlard Express. Il était exclu que ces créatures vicieuses mettent ne serait-ce qu’un pied dans cet engin symbolique du monde sorcier. À nouveau au cœur du conflit, il usa d’un Oppugno sur un moldu qu’il projeta contre un mur avant de s’attaquer à une silhouette qui s’y élançait prestement. Un homme à terre attrapa sa cheville, le déstabilisant. Les sortilèges qu’il usa contre l’individu du train n’atteignirent pas leur cible. Il ragea intérieurement avant d’assener un violent coup de talon au visage du tas d’immondices qui avait osé l’importuner.

Cela laissa le temps à sa cible principale de sortir son arme et de le viser. L’individu fut à son tour bousculé et la balle alla se loger dans le train. Profitant de cet instant, Euron reprit ses assauts mais les esquives du moldu étaient remarquables. Cet homme n’était pas un adversaire à prendre à la légère. Le Carrow parvint également à se protéger des attaques successives, jusqu’à ce coup de feu donné en direction de son torse. Le Protego dévia la balle mais pas assez vite, l’acier toucha sa main, ouvrant une large estafilade le long de son index, de sa main, remontant tout le long de son poignet. Il étouffa un grognement de douleur en pinçant ses lèvres mais par réflexe, sa main lâcha sa baguette. Pendant une seconde qui parut durer une éternité, il en fut hébété… plus dramatique encore, il ne voyait plus sa baguette. Une colère sourde éclata dans sa poitrine. Son regard acier brûlant de colère se posa sur le dos de celui qui venait de lui faire lâcher son arme et qui allait réussir à monter dans le train. Se redressant d’un bond, le Mangemort se rua sur le moldu. Ses mains larges agrippèrent ses épaules pour le tirer en arrière avec violence.


Résumé :
✘ Il quitte Hestia après l’avoir soignée.
✘ Il entre en duel avec Soso. Chacun pare les coups de l’autre jusqu’à ce qu’Euron soit touché à la main. Il lâche sa baguette.
✘ Voyant que Soso s’apprête à monter dans le train, il se rue sur lui et l’attrape par les épaules et le balance en arrière. Foutu moldu Xx

L'effervescence de la rentrée a laissé place à la plus pure des paniques. Sur le quai de la gare, le danger est partout. Les moldus du Blood Circle et les sorciers s'affrontent au milieu de la foule, provoquant des réactions en chaîne plus dangereuses les unes que les autres. Au milieu de ce chaos les parents tentent de protéger leurs enfants mais les plus jeunes se retrouvent au milieu de la mêlée ou de combats et ne sont pas épargnés. Fuir est la meilleure des options, mais dans un tel contexte, fuir sain et sauf est impossible. Petit à petit le nombre de victimes et de blessés augmente et leur jeunesse est glaçante.

Malgré les cris et les blessures, les membres du Blood Circle n'oublient pas leur mission, les armes sont là, presque à portée et ils doivent mettre la main dessus avant que les sorciers ne les emmènent dans leur école inatteignable. Si beaucoup peinent à atteindre les wagons du train, un petit nombre parvient à y monter. Très peu, mais assez pour parcourir le plus rapidement possible les wagons. Peu à peu les informations grésillent dans les talkie-walkie, et elles sont édifiantes : rien, ils ne trouvent rien. Pas d'armes, pas de chargement dangereux, pas de quoi rayer de la carte la population moldue. Juste des affaires d'étudiants et quelques cargaisons pour les cours. Tout sauf la raison de leur présence ici.

Alors que l'information de cet échec circule dans les rangs du Blood Circle, un froid soudain transperce l'atmosphère électrique du quai. Aussitôt, chacun sait de quoi il en retourne. Même si les moldus ne peuvent pas les voir, ils connaissent les signes avant-coureurs de la présence des détraqueurs. Afin d'éloigner le Blood Circle, l'ordre a été donner d'envoyer ces créatures qui amènent le désespoir et l'apathie. Aussitôt, le replis est décidé chez les moldus. Ils souhaitent peut-être l'élimination des sorciers mais il y a là trop d'enfants et ceux-ci sont déjà trop nombreux à être blessés. L'objectif du Cercle n'étant pas de faire un massacre, il est temps pour eux de quitter les lieux.


Règles :
✘ Fin de l'event, merci à tous d'avoir participé ! Vous avez une semaine pour clôturer.
✘ Il n'y a pas de limite de réponses entre chaque tour
✘ Privilégier des réponses courtes maximum 500 mots
✘ Des résumés de vos posts en 3 points sont conseillés
✘ Pour poser vos questions à propos de l'event c'est par ici

Hestia a écrit:

« Où est ta sœur ? »

_ Elle me retrouvera. Dit-il d’une voix atone. Les O’Brian étaient débrouillards, opiniâtres et résilients. Saoirse le retrouverait, où qu’il soit, il n’avait aucun doute là-dessus. Il fronça ses sourcils et chassa d’un bref mouvement de tête la pensée de toute autre éventualité.

Lorsque le sifflement des balles fusa, il précipita Hestia vers le sol. Il ne lui fallut guère de temps pour comprendre qu’il avait été touché mais s’il pensa au premier instant que ce n’était pas très grave, il réalisa bien vite que la blessure ne ressemblait en rien à ce qu’il avait déjà connu.

Hestia a écrit:

« Tu es blessé… »

Il voulut lui répondre qu’il le savait, que c’était rien, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Son corps semblait ne plus lui répondre et son cœur commença à battre de façon irrégulière. Lorsqu’elle posa sa main sur sa blessure, il réalisa qu’il ne sentait pas son contact alors même qu’il regardait sa main. Il lui semblait tout voir au ralenti et les sons lui parvenaient étouffés et déformés. Quelle sensation dégueulasse. L’irlandais avait l’impression d’être aspiré dans un autre monde. Une envie foutrement puissante de fermer les yeux et de se laisser glisser le saisit. L’électrochoc fut lorsqu’il réalisa qu’Hestia était blessée elle aussi. Putain mais comment c’était possible ! Une rage indicible le traversa, lui filant une décharge massive d’adrénaline. Cela eut au moins eu l’effet de le tirer de sa paralysie, mais il fût foudroyé par la douleur. Maintenant, il sentait la brûlure dans sa chair déchirée. La balle était entrée dans son dos, près de son épaule, avait traversé son torse, frôlé son cœur pour ressortir par son pectoral. Récupérant une partie de sa mobilité, il attrapa la main d’Hestia posée sur son torse pour la lui plaquer contre sa propre blessure.

_ T’endors pas… C’est tout ce qu’il put lui souffler, tout ce qu’il pouvait faire. Il sentait le vide l’envahir et sa vision se voila de gris et de parasites. Il était exclu qu’il ferme les yeux, même s’il ne voyait presque plus rien, même si ses oreilles ne percevaient qu’un bourdonnement incohérent. Le Gryffondor tenait la main de la jeune femme, la forçant à tenir la pression contre son abdomen pour retenir le sang-pur si précieux pour les Mangemorts et tout autrement précieux pour lui.

Le temps s’écoulait mais il était incapable de dire s’il s’agissait d’heures ou de secondes. Son corps se voûtait peu à peu, ses résistances perdant du terrain à chaque instant tout en refusant de céder, s’accrochant à la réalité comme un pitbull à son os. Son emprise sur elle semblait être la seule chose qui le gardait conscient, bien qu’il se sentait délirer, ses pensées partant dans tous les sens. Le froid le transperça, accompagné d’un glaçant désespoir… puis il sentit quelque chose sur son poignet. Une main tentait de le faire lâcher. C’était ces fils de pute du Blood Circle ! Plongé dans ses pensées incohérentes, il sentit soudain une main sur son visage, il huma un parfum qu’il connaissait bien et cette voix… Mo dheirfiúr. / Blackout \

Résumé a écrit:

✘ La balle qui a touché Aodhan dans le dos a frôlé le cœur et est ressortie.

✘ Il plaque la main d’Hestia contre sa propre blessure et l’y maintient fortement.

✘ A la limite de l’inconscience, il demeure ainsi un moment indéterminé avant de sentir sa sœur près de lui, puis il perd conscience.

Les informations fusaient dans l’oreillette. Rien. Rien de rien. Je bouillonnais. Le piège se confirmait alors que les minutes s’égrenaient dangereusement. Je ne lâchais plus la main de Lucy en refusant d’ouvrir le feu. Il y avait des gosses ici putain, on n’avait strictement rien à faire ici ! Armes ou non, ce n’était ni le lieu, ni le moment d’intercepter des armes. Bordel, elles n’étaient pas montées dans le train sans y avoir été déposées au préalable. Enragée, la mâchoire serrée, je poussais les personnes qui me barraient le chemin quand un froid glacial envahit le quai. Le désespoir qui s’insinua en moi me stoppa net. Cette sensation… !

— Ils amènent ces créatures à côté de leurs propres gosses ? Putain de merde…

L’ordre fut donné à ce moment dans l’oreillette. Je croisais le regard de Lucy et opinai du chef. Il ne fallait pas traîner ici, je ne voulais pas être confrontée une nouvelle fois à ces espèces de fantômes noirs cauchemardesques, une fois dans la prison, ça m’avait largement suffi ! Que les sorciers se démerdent avec leurs propres bestioles. Sans ménagement, je repris ma route, toujours la main de Lucy dans la mienne. Tant bien que mal, je me faufilais dans la foule davantage agitée à cause de la venue des créatures mangeuses d’espoir.
Quand la sortie fut visible, je fronçais les sourcils pour ne pas relâcher ma concentration, prête à me défendre si on me bloquait la route. Heureusement, tout le monde était trop occupé à sauver son cul.

Une fois sortie de la gare, je ne ralentissais pas l’allure parce que je voulais mettre le plus de distance possible entre ce quai et nous. Après de longues minutes de marche dans les rues, je bifurquais et lâchais enfin la main de la jeune femme. En m’adossant au mur pour reprendre mon souffle, je la regardais.

— Bordel, ces missions sont de plus en plus bancales…
Je baissais les yeux sur sa blessure.
— C’est peut-être pas grand-chose, mais il faudrait soigner ça. On va chez toi ou chez moi ?

J’avais besoin de m’isoler, de retrouver un lieu sûr pour mettre de l’ordre dans mes idées. J’étais une soldate surentraînée, mais après une forte montée d’adrénaline, j’avais toujours besoin de me recentrer pour ne pas perdre mes objectifs et motivations de vue. Si je pouvais très bien le faire seule, la présence de Lucy avait quelque chose d’apaisant pour moi. Bien que la lueur dans mes yeux restait sérieuse, tant que nous n’étions pas vraiment à l’abri, je lui souris avec fierté, retrouvant de ma nature taquine.

— Heureusement que j’étais là pour sauver ton petit cul, hein ?

Résumé a écrit:

✘ Lyllyah ne lâche toujours pas Lucy.
✘ Elle est en colère que la mission soit daubée et s'en va quand les détraqueurs arrivent.
✘ Elle propose à Lucy de la soigner.

Ouh qu’elle était de mauvais poil, attendez mais ça ne changeait absolument pas de d’habitude ça. Le plan, c’était de se mettre en hauteur afin d’avoir une vue d’ensemble. La partenaire du jour d’Ezio était nulle, il lui fallut quoi, deux secondes avant de se faire intercepter et balancer au sol. Ouai alors par contre, si les gens pouvaient éviter d’allumer son employée ça arrangerait bien Ezio. La scène à laquelle il assista le fit pencher la tête, entre la sœur et le frère, cette famille était tout de même sensationnelle. Non parce que le petit rat d’opéra se débrouillait comme un chef, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle venait d’exécuter son assaillant.  Oui alors les gens pourraient dire, elle se défendait, non non quand on tranche une artère avec de la magie, ce n’est pas un accident, c’est une volonté de tuer et  alors ça Ezio, il aimait les gens qui se passaient d’états d’âme. Tandis qu’elle le rejoignait, il observa son bras et l’écouta se plaindre et répéter pour la énième fois qu’elle devait retrouver son frère « Je me fiche totalement de ces gamins, ils peuvent tous claquer tant qu’ils bossent pas pour moi, ça changera pas ma vie. » A la rigueur, il était prêt à utiliser des gamins comme bouclier au cas où quelques Blood Circle auraient plus de mal à s’attaquer à des enfants mais à part ça, ils pouvaient se vider de leur sang devant Ezio qu’il dormirait tout aussi bien ce soir. Après avoir fait passer Casse-noisette devant lui, les deux sorciers finirent par monter pour contempler le spectacle à leur pied. Pourquoi il y eut un chieur de moldu qui regarda en l’air, mais merde il pouvait pas faire comme tous les autres et regarder par terre ? Non, il fallut qu’il vise Ezio qui réagit avec un train de retard, la douleur de la balle qui égratigne sa peau le fit vriller. Il s’acharna sur cet idiot de moldu bien décidé à le faire jusqu’à ce que mort s’en suive. Il s’arrêta sans aller au bout, ayant repéré quelque chose… ou plutôt quelqu’un de plus intéressant qu'un meurtre. Oh fais chier « O’brian » Il désigna d’un mouvement de tête Aodhan au sol tout en attrapant la demoiselle par l’épaule pour qu’elle évite les actions débiles à savoir sauter du haut du train et se bouffer contre le sol en atterrissant, sa santé lui étant très précieuse.

Rejoindre Aodhan ne fut pas si difficile que ça, un peu aidé par les détraqueurs qui se chargèrent de disperser la foule, utilisant son patronus pour éviter d’être emmerdé, il s’arrêta auprès d’Aodhan et de la petite sorcière qui l’accompagnait. Bon étant donné qu’ils étaient collés l’un à l’autre, il n’allait pas non plus faire en sorte qu’ils se lâchent, allez ça ferait une bonne action. Il attrapa fermement la demoiselle, intima à son employée d’attraper son frère d’une main et Ezio de l’autre et il se chargea de les faire transplaner à Sainte Mangouste. Pourvu qu’ils soient remis sur pieds rapidement, son fric était en jeu.

Résumé a écrit:

Entre 15 et 17 : Au milieu du chaos vous faites de votre mieux pour vous en sortir, vous écopez d'une blessure légère.
► Ezio adore la façon de réagir de Casse-Noisette quand elle se fait blesser par un moldu
► Alors qu'il tuait gentiment un moldu qui lui a fait bobo au bras (et encore c'est pas Grigri, il pète pas un câble parce que son habit est troué) il  vu Aodhan
► Parce que c'est un gentil patron... qui a besoin de ses employés, il décide de les sauver et vu qu'Hestia est collé à Aodhan, il veut bien la sauver au passage... Sait on jamais qu'elle lui soit reconnaissante et qu'elle puisse lui être utile dans le futur :D.

Inutile d’aller plus loin, inutile de se casser la tête et de s’enfoncer plus encore dans le chaos. Figée, je regardai hébétée le train. Vide. Vide ? Je sentis que Lyllyah me tirait le bras pour traverser la foule en sens inverse. Doucement, je sentis qu’à l’incompréhension succédait la culpabilité, le sentiment de n’être rien, de gâcher les choses. Un abattement terrible tel que j’avais pu le ressentir il y a quelques années. En une poignée de secondes, je me sentais plongée dans le mal-être de mon passé. Comment était-ce possible que cette mission certes échouée, puisse à ce point me faire penser que mon existence ne rimait à rien. La mission ? Non, des créatures disait la rouquine qui continuait à m’entraîner, à m’empêcher de sombrer surtout. Elle réussit à nous sortir de la gare, et à mesure que nous nous éloignions, je sentais le froid s’éloigner, mon corps semblant bien mieux me répondre. Les créatures dont parlait Lyllyah, les détraqueurs, j’en avais longuement entendu parlé dans les rapports que j’avais pu lire, mais c’était la première fois que j’y faisais face.

Nous nous arrêtâmes et je n’avais toujours pas prononcé un mot, chose plutôt rare chez moi. Lyllyah brisa le silence et je jetai un œil à l’entaille légèrement suintante que j’avais au bras. A vrai dire le mal intérieur que j’avais ressenti à l’approche des créatures ténébreuses avait été bien plus douloureux, au point de me faire oublier que j’étais blessée.

- Euh… peu importe... Non. Chez toi.

Parce que la sensation de dépression n’était pas si loin et c’était bête, mais j’avais peur de vider les bouteilles chez moi, de m’anesthésier, de sombrer. Chez Lyllyah, je savais qu’il n’y aurait aucune tentation, elle ne buvait pas. Moi qui pensais cette période de ma vie loin derrière moi, je ne pensais pas que le sentiment de dépression me submergerait ainsi. Quelques heures, quelques jours et je savais que ça me passerait. Ce n’était pas un sentiment naturel. Je me le répétais en boucle. Rien à voir avec ma descente aux enfers, rien. Heureusement le sourire de la rouquine était contagieux et je souris à mon tour.

- Ha bon ? T’étais pas venue pour ça à la base ? Répliquai-je amusée.

Non parce que la mission « trouver des armes sorcières » était à oublier, n’est-ce pas ? On n’aurait pas trop envie de s’en souvenir, ni des répercussions. Ha bah oui, parce que ça allait s’en donner à coeur joie chez les détracteurs du Blood Circle.

L’angoisse, mêlée à la peur, tétanisait Kiara qui ne parvenait plus à réfléchir correctement. Elle n’avait jamais été de ceux qui se battaient dans les combats, s’estimant peu légitime et inutile face au Blood Circle. Elle estimait davantage être un poids pour les autres sorciers qui devraient la protéger alors elle ne s’était jamais aventurée sur le « terrain ». Mais là, elle n’était pas sur le terrain, elle n’était pas non plus en mission ; elle était simplement venue prendre le train qui la mènerait jusqu’à Poudlard. Si même le quai 9 3/4 n’était plus sûr… Quel endroit l’était vraiment ? Heureusement pour elle, Kiara n’était pas seule, entourée de Théo et de Soledad. La jeune femme, que Kiara ne connaissait que depuis deux minutes et demi, venait de lui sauver la mise et elle tentait comme elle pouvait de rassurer la jeune Poufsouffle. Le sortilège de Stupefixon, oui, c’était possible. Kiara leva sa baguette mais engluée par la foule, elles se perdirent durant quelques instants, instants qui suffirent pour que Kiara retrouve le goût du sol. La violence du choc entraîna une blessure à la tête de laquelle du sang s’échappait. S’accrochant fermement à Soledad, Kiara se contenta de la suivre tandis qu’elle s’efforçait de la soutenir du mieux qu’elle pouvait. Une femme formidable.

Alors que Kiara tentait de reprendre ses esprits, leurs regards furent attirés par des hommes du Blood Circle qui tentaient de monter dans le train ; Soledad lançait plusieurs sortilèges pour les en empêcher et Théo en faisait de même de son côté. Kiara, trouvant soudainement ces deux acolytes inspirants, tenta de faire de même, stupéfixant au passage plusieurs membres du Blood Circle qui tentaient de grimper dans les wagons. Elle ne réfléchissait plus ; elle voyait une arme dans ses mains, elle lançait un sortilège. Ils continuèrent ainsi pendant quelques instants avant que soudainement, une vague froide envahisse le quai. Le ministère avait osé. Les détraqueurs. Immédiatement, Kiara leva sa baguette afin de faire apparaître un Patronus. Celui-ci n’était pas bien vaillant, probablement affecté par les forces qui lui manquaient mais il faisait l’affaire pour protéger le petit groupe de trois qu’ils formaient désormais. L’amertume et la tristesse ne touchaient pas uniquement les moldus mais eux aussi et Kiara le savait, l’affliction qu’elle ressentait soudainement n’allait que s’accroître même si son Patronus lui permettait encore de ne pas pleurer. Alors qu’elle ouvrait la bouche, les Moldus, encore davantage affligés qu’eux, battaient en retraite. « Il faut partir... » Ses pensées allèrent immédiatement vers Grigori, elle n’avait qu’une seule envie, être avec lui.

Citation :

- Kiara tente d'être vaillante mais bon elle est pas très douée, @Soledad Velasquez la resauve, la best des best
-  @Théo Greengrass , Soledad et Kiara tentent d'empêcher les moldus d'entrer dans les wagons
- Kiara fait apparaître un patronus pour protéger ses amis lorsque les Détraqueurs arrivent et suggère de partir (bonne idée hein?)

On leur hurlait d’atteindre le train dans les oreillettes. S’évertuant à mener à bien sa mission, Sofiane se jeta dans la mêlée, prêt à tout pour grimper dans les wagons et trouver ce qu’ils étaient venus chercher. Il avait beau être suspicieux sur les raisons qui pousseraient les sorciers à transporter du matériel grâce à un moyen de transport aussi trivial qu’une locomotive, il risquait tout de même sa vie et sa peau pour le Cercle. Les sorciers lui avaient pris beaucoup de choses et la mort d’Ambrose avait redistribué les cartes. Sofiane était déjà sans pitié auparavant, désormais, il était plus déterminé que jamais. Abattre froidement quelqu’un, même un enfant, ne lui faisait plus rien depuis longtemps. Voilà pourquoi on l’envoyait sur les missions les plus discutables sur le plan éthique : le Blood Circle savait qu’il ne reculerait jamais devant rien.

L’ennemi était partout mais Sofiane approchait dangereusement des portes du train, prêt à y sauter. Un homme l’en empêcha et ils entamèrent sans hésiter un combat. Balles contre sortilèges. Sofiane fut le premier à atteindre l’autre ; il n’avait pas réussi à loger la balle entre les deux yeux de son adversaire mais cette blessure allait lui permettre de faire diversion. Il ne prit pas la peine de l’achever t’es trop gentil Soso merci et se détourna de l’homme, obsédé par l’idée de monter dans la locomotive. Alors qu’il allait y parvenir, on le repoussa vivement en arrière avec une violence extrême, si extrême qu’il fut projeté contre le sol, goûtant la poussière du quai. Son arme valdingua à plusieurs mètres de là. Son cœur s’emballa, reconnaissant immédiatement l’homme baraqué avec qui il avait croisé le fer quelques secondes plus tôt. Tenace, cet homme l’était, même blessé à la main, celui-ci semblait décidé à poursuivre une lutte acharnée. Que cela ne tienne. Se relevant avec la souplesse et la rapidité d’un félin, Sofiane attrapa l’un des couteaux logés dans sa ceinture et lança celui-ci vers l’homme tout en tentant d’esquiver le sortilège qu’il lui réservait. Mais aucun des deux ne fut assez rapide. Le couteau atteint l’homme dans le dos et Sofiane ressentit immédiatement une brûlure intenable au milieu de sa poitrine ; le feu consumant ses vêtements, il se débarrassa de la première couche de protection et s’enfuit. L’heure n’était plus à la bataille. La douleur était trop grande, trop forte et le froid qui faisait soudainement frissonner son échine offrait à Sofiane un profond sentiment contradictoire, tiraillé entre les deux sensations qu’il ressentait : la chaleur intense de son buste contre la froideur immédiate de son âme.

Il rejoignit péniblement Davis et Baring, le souffle court, la respiration sifflante. On leur ordonnait de battre en retraite et pour la première fois de sa vie, Sofiane n’était pas contre. Il se retourna une dernière fois pour regarder l’homme, le couteau encore planté dans sa chair, afin de marquer son visage dans son esprit. La prochaine fois qu’ils se croiseront, il le tuera.

Citation :

- Sofiane tente de monter dans le train mais  @Euron O. Carrow n'a pas dit son dernier mot
- Ils se rebattent et ça fait bobo
- A l'arrivée des détraqueurs, Sofiane bat en retraite et rejoint  @Garnet Davis et  @Olivia V. Baring

Le Mangemort restait concentré sur les belligérants. Ces infatués créatures s’étaient épris de cette idée folle que les sorciers pouvaient dissimuler des armes dans un train conduisant des enfants dans une école. L’Augurey avait tendu un os et Kane s’était léché les babines avant de se jeter dessus sans réfléchir. Le vieux moldu en arrivait manifestement à un point où il considérait que tout était bon à prendre, une aubaine pour les Mangemorts. C’était presque trop facile.

Euron faisait face à ce moldu qui était parvenu à le toucher avec son arme, lui faisant lâcher la sienne… Quelle erreur. Le médicomage s’en voulait terriblement. Pris de colère, il avait attrapé le jeune homme par les épaules pour l’empêcher de monter dans ce train en partance pour Poudlard pour le jeter à terre. Au même instant, le Carrow l'aperçut soudain… sa baguette gisait quasiment à ses pieds, attendant patiemment que son maître reprenne possession de son bois à la ligne irrémédiablement droite. Le petit soldat s’était relevé pour lui faire face, visiblement emprunt à des élans rageurs se traduisant par l’émergence d’une lame entre ses doigts. Immédiatement s'en suivit un duel peu commun : magie contre lame. Leur proximité donna l'avantage au moldu dont il sentit la lame lacérer sa cuisse et son dos, non loin de son omoplate. La douleur, fulgurante, lui arracha un grognement. Par réflexe, il plaqua sa main libre sur la taillade à sa jambe. Comment cet homme était-il parvenu à l'approcher d'assez près pour lui infliger de telles blessures ? Si son corps était meurtri, son ego était bien plus durement touché. D'un geste rapide et rageur, son poignet roula et lorsque sa voix tonitruante lâcha le nom du sortilège Incendio, une flamme dorée s'extirpa de sa baguette magique pour aller frapper sa cible et dévorer, vorace, tout vêtement, toute chair qu'il parvenait à toucher. Un Avada Kedavra aurait été plus radical mais à la mort il préféra la cuisante douleur du feu sur sa peau. C'était là ce que réclamait son instinct vengeur.

Bien que le moldu eut le réflexe d'enlever sa veste, le feu n'épargna pas sa peau. Au même instant, le repli fut sonné et les membres du Blood Circle semblèrent s'évaporer, tout comme son jeune adversaire dont il grava les traits dans sa mémoire. La prochaine fois, il n'aurait pas autant de chance et lorsque la mort viendrait le faucher, c'était lui qui tiendrait la faux.

Le Mangemort se redressa et chassa la douleur de son esprit en même temps que le désespoir que les sinistres silhouettes exsudaient. Il avait maintenant beaucoup de travail. Des mangemorts apparurent. Euron en interpella quelques uns pour leur ordonner d'emmener les morts et les blessés moldus au Ministère. Un sort tout particulier les attendait. Une fois l'ordre exécuté, le medicomage commença à prodiguer les premiers soins aux enfants blessés bien qu'il dut serrer la mâchoire tant la douleur le tiraillait mais la sienne pouvait attendre car après tout, il avait sa part de responsabilité dans leur malheur. Il leva le nez un instant pour jeter un œil vers l'endroit où il avait laissé Hestia un instant plus tôt et tout ce qu'il vit ce fut des silhouettes qui transplanèrent.

Résumé :
✘ Il se bat contre @Sofiane Rasak et est blessé au couteau à l'arrière de la cuisse et dans le dos
✘ Euron lance un Incendio sur Soso
✘ Soso se barre et Euron ordonne aux MM qui arrivent de prendre avec eux les membres tombés des BC. Il soigne les gens sur place et voit que Hestia a transplané avec d'autres.

C’était le chaos. Le monde autour de nous semblait soudainement bien moins attrayant. La voie 9 3/4 était un symbole, le lieu où naissait l’insouciance et où l’on se plongeait dans la magie de Poudlard. Ce n’était pas la mort, ce n’était pas la panique que je vivais là. Comment allait-on pouvoir se sortir de cela ? Le Blood Circle, encore eux, toujours eux… Ma tolérance à leur égard était devenue proche de zéro depuis quelques mois étrangement et alors que j’étais de nouveau sujette aux crises d’angoisse qui avaient débuté juste après ma « libération », j’assistai, impuissante, au combat entre Kesabel et Doryan. Doryan c’était un enfoiré. Comme Lyam. Je les mettais dans le même panier depuis que j’avais appris ce que Lyam était et ce que Doryan cautionnait. Tant de vies gâchées, tant de cœurs épleurés. Soledad et moi traversions la même chose à cause d’eux et pourtant… Je ne pus m’empêcher de crier à Kesabel : « Arrête ! » alors qu’il envoyait le corps de Doryan valser quelques mètres plus loin. J’observai Maxime, tout à fait en sécurité avec Greyback et sans réfléchir, je me dirigeai vers Doryan, ma baguette à la main. Mon secret n’en était plus un de toute manière donc pourquoi dissimuler quoi que ce soit...

Une vague de doute s’immisçait en moi tandis que j’envisageais le fait que Lyam soit là aussi. M’accroupissant auprès de lui, j’évaluai rapidement ses blessures qui n’étaient absolument pas de mon ressort vu mes piètres compétences d’infirmière. Je soufflai légèrement et sans comprendre pourquoi je faisais ça, je l’aidai. « Viens. » Il aurait pu refuser mon aide mais il ne le fit pas, se contentant de s’appuyer sur moi afin de sortir de la foule. Cherchant des yeux un endroit pour le déposer afin qu’il ne subisse pas en plus de ses blessures le mouvement de foule, c’est là que je le vis. Lyam. Je grinçai des dents tandis que nos regards s’entrechoquèrent. Mon cœur battait à tout rompre tandis que je n’arrivais pas à réfléchir à ce que je devais faire maintenant ; Lyam sembla prendre cette décision pour moi puisqu’il s’approcha afin de soutenir son frère. Avant qu’on ne puisse échanger le moindre mot, la moindre parole, une sensation étrange m’envahit soudainement et je ressentais brusquement la froideur, la tristesse, l’accablement. Les détraqueurs. Relâchant Doryan, je regardai Lyam d’un air déterminé et je lui dis :« Partez. » Puis j’ajoutai : « Comme ça on est quitte. » Ma dette était payée, il m’avait sauvée, je venais d’aider Doryan. Et je tentais de me convaincre que c’était l’unique raison de mes actes. Ma gorge se serra tandis que mon regard dévisageait Lyam comme si je le découvrais à nouveau. Je ne devais pas me laisser distraire, après tout, il était l’ennemi.

Rompant le contact visuel, je m’enfuis rapidement avant que les larmes ne coulent sur mes joues ; mes émotions étaient en plus de tout cela exacerbées par la présence des détraqueurs autour du quai. Il fallait déguerpir, et vite. Dans le tumulte, j'avais perdu Maxime. Alors que je la cherchais, ce fut les boucles d’Eirian qui attirèrent mon regard. Il me fallut que quelques secondes pour le rejoindre. « Faut qu’on se casse Eirian ! » Pour aller où ? Partout, sauf ici… « Le QG. »

Citation :

✘ Kayla demande gentiment à @Kesabel Greyback de laisser @Doryan Rosebury tranquille
✘  Elle aide Doryan à sortir de la foule et @Lyam Rosebury les rejoint
✘ Elle s'enfuit puis retrouve @Eirian Howl et propose de partir pour le QG

Plus les coups et les tires fusaient et plus ton palpitant accélérait dans ta poitrine. Où était-elle ? Et si la prochaine balle l’atteignait ? Et ton frère ? Ou Davis ? Le problème était que tu étais très mal placé pour pouvoir couvrir une grosse zone comme tu en avais l’habitude lorsque tu étais à l’écart derrière un sniper… A la phrase de ton frère, tu hoches la tête, cela ne te plaisait pas, mais tu n’avais pas de meilleure idée. « Fais attention… » Commences-tu à dire avant que quelque chose n’explose et ce fus alors le chaos, tu perdis ton frère de vue en quelques secondes sans savoir s’il allait bien ou non. Arme à la main tu avançais dans ce merdier toujours à la recherche de Kayla, mais aussi à présent de ton jumeau, s’il lui arrivait quelque chose tu t’en voudrais toute ta vie de l’avoir trainé ici.

L’information comme quoi il n’y avait aucune arme parvint à tes oreilles et alors tu n’avais plus qu’une idée, retrouver les personnes pour lesquelles tu étais là et fuir, cela n’allait être plus rien d’autre qu’une boucherie, il fallait quitter les lieux. Tu étais loin d’être serein, bien conscient que si tu pouvais tirer à tout moment, un sorcier pouvait pointer sa baguette n’importe quand également sur toi. Et pourtant tu n’hésites pas lorsque tes yeux se posent sur un enfant blessé au milieu de la foule, tu le tire de là. Sorcier ou non, peu importe, cela ne devrait pas arriver. Tu ne pouvais pas rester à rien faire. Aidant l’enfant à se mettre à l’écart, tu appuies un vêtement sur sa blessure avant de lui indiquer comment faire. L’atmosphère changea tout à coup à l’arrivée de ces fameux détraquer, il fallait vraiment partir… Mais où était Doryan ? Si tu ne pouvais pas retrouver Kayla, il ne te restait qu’à prier pour qu’elle soit en sécurité et que les siens s’occupe d’elle, en revanche, tu ne pouvais pas partir en laissant ton frère ici.

Ton souffle est court, tu te sens dépassé et au milieu de la foule, tu finis par la voir, son regard croisait le tiens et tout ce que ton cerveau retenait, c’était qu’elle semblait aller bien. Pendant l’espace d’une seconde, tu te sens soulager puis ton regard se pose sur la silhouette à ses côtés… « Doryan ! » ! La panique t’agrippe de ses longs bras tandis que ton corps se met à courir de manière automatique s’il lui arrivait quelque chose tu t’en voudrais toute ta vie ces mots résonnent soudainement en boucle jusqu’à ce que tu arrives à ses côtés pour le soutenir. « Tu peux marcher ? » Demandes-tu en essayant de déterminer l’ampleur des dégats, si bien que tu n’as pas réellement le temps de regarder si ça allait aller pour Kayla. Ses mots te rappel sa présence à vos côtés, tu n’as pas tellement le temps de réagir, seul ton regard intercepte le sien, l’enfant que tu avais laissé te délia la langue, tu lui indiquas ou il était avant de partir, il n’y avait pas une minute à perdre, tu devais emmener Doryan à l’hôpital tu QG du Blood Circle en espérant qu’il y ait plus de peur que de mal…

Citation :

Plus de 18 : C'est la panique mais au milieu de cette folie vous parvenez à tirer votre épingle du jeu et pouvez même aider quelqu'un.

- Lyam est séparé de Doryan
- Lyam cherche son frère et Kayla et aide un enfant
- Lyam fini par récupérer Doryan avec l'aide de Kayla avant de s'en aller

Saoirse sentait dans la moindre parcelle de son corps les douleurs irradiantes de ces chutes et des blessures qu’elles avaient entraînées. Plus encore, cette balle qui lui avait arraché sa chair en surface. Un vif rappel de celle qui avait percé son épaule alors qu’elle avait fui Azkaban. Attaquée par un idiot de Blood Circle, l’ancienne Etoile n’hésita aucune seconde. Le tuer n’était qu’un moindre mal. Si elle devait tous les achever pour retrouver son frère, elle le ferait. Elle se redressa et retrouva Ezio. A sa réponse, elle fixa une seconde et leva les yeux au ciel. « Jerk ! » Abruti. La danseuse qui ne jurait que rarement, ne le faisait que dans sa langue natale. Giacometti pouvait se montrer cruel. Elle en avait toujours eu le sentiment, mais cette rencontre improvisée lui confirmait d’autant plus. Le seul point positif dans sa façon de penser limité, Aodhan travaillant pour lui, il irait au moins l’aider.

A peine monter sur le train, l’Italien fut pris pour cible d’un moldu. Saoirse ne s’inquiéta pas spécialement pour lui et continua d’observer la foule afin de trouver son frère. Pourtant ce fut lui qui le repéra. Elle amorça un mouvement pour trouver comment descendre le plus rapidement possible. L’état d’Aodhan lui serra brutalement les entrailles. Ezio la retint par l’épaule et elle le fusilla du regard. Elle leva le regard vers les détraqueurs qui venaient d’arriver. Un frisson parcourut son échine. Elle avait encore du mal face à ces créatures qui l’avaient hanté durant de longs mois.

A l’aide de son patronus et de celui d’Ezio, ils purent se frayer facilement un chemin. Hestia se tenait aux côtés de Dhan. Saoirse s’accroupit au niveau de son petit frère. Elle passa une main sur son visage. « Is mise an. Tá gach rud go maith. » Je suis là. Tout va bien. Rien n’allait en réalité. Son palpitant s’embrasait devant la blessure d’Aodh. Il avait les mains pleines de sang. La petite Carrow n’était pas en meilleur état. Elle s’agrippa à son frère, obtempérant pour une fois assez aisément aux injonctions d’Ezio. Ils transplanèrent, laissant derrière eux le chaos. Une fois à Saint Mangouste, Sha soupira doucement. Ils allaient être entre de bonnes mains.

Résumé a écrit:

✘  Sha insulte Ezio
✘ Sha veut retrouver Dhan
✘ Sha retrouve Dhan

C’est sans grande difficulté que tu retrouvais Maxime au travers de cette foule grouillante. Cette dernière t’accueillis comme à sa habitude. Si tu retenais un grognement, c’est seulement parce qu’elle fut assez rapide pour compléter sa phrase. Tu lui attrapais la main pensant vous dégagez rapidement de là. « Tu dois quoi ? » Elle s’immobilisait vous stoppant dans ton élan. Sans que tu n’aies le temps de réagir, elle s’échappa de ta prise. Tu voulus la suivre, mais c’est à cet instant que le moldu sembla intéressant de t’attaquer. Si tu jouais quelques instants avec ton assaillant, tu le fis voler plus loin. Ta priorité était de retrouver Maxime. La voix de Kayla s’éleva. Tu l’observas un instant. Elle venait vraiment de te donner un ordre pour défendre un Blood Circle. Tu avançais avec rapidité vers elle et lui attrapais l’avant bras avec véhémence. « C’est quoi ton délire ? Tu protège un de ces tarés ? » Tu la repoussais brutalement, la relâchant. « Je vais chercher Maxime moi. » disais-tu avec une pointe d’accusatrice dans la voix..

Tu te détournais de cette fille totalement stupide, te concentrant au mieux sur ton odorat. Le monde t’empêchait d’être réellement efficace, mais tu avais vu le chemin qu’elle avait emprunté. Tu arrivais quelques minutes trop tard, voyant une tornade commencer à s’enfuir laissant derrière elle une Maxime blessée. « Putain ! » Tu poussais brutalement tout ceux qui se trouvait sur ta route. L’autre idiote t’avait fait perdre de précieuses minutes. Tu attrapais Maxime avec fermeté. Pour la soutenir, mais surtout l’empêcher de suivre la Blood Circle. « Max. Nous la traquerons. Plus tard. » Tu avais également l’odeur de cette femme en mémoire à présent. Tu pourrais donc aider Maxime dans sa quête. Pour l’instant, ce n’était pas l’idéal. Sa blessure ne m’inquiétait pas, mais elle devait être douloureuse. Elle ne devait pas perdre davantage de sang. « Il est où ton chat ? » dis-tu pour la recentrer un peu. Tu savais qu’elle ne s’en irait pas d’ici sans et c’était le seul moyen de la détourner de la moldue. « Comprime ta plaie, on y va. » Il était hors de question que tu la laisses seule en attendant et elle refuserait de transplaner.

Crapahutant du mieux que vous le pouviez, vous vous dirigiez vers la voiture du train où se trouvait la boule de poil. Une fois la main sur la cage de transport vous transplaniez sans demander votre reste.

Résumé a écrit:

✘  A deux doigts d'insulter Kayla
✘ Retrouve Max
✘ Retrouve le chat de Max et se tire avec eux