L’objectif du Blood Circle est simple : tuer. Il n’y a pas d’autres directives de données. Il faut éliminer ces déchets de la société que même les sorciers rejettent. Mais les rejettent-ils vraiment ? Sinon les garderaient-ils dans un endroit aussi lugubre ? Le doute et le mystère restent entier. Et finalement, ce que le Blood Circle redoutait risque finalement de s’accomplir par leur unique faute. Si l’alerte est rapidement donnée, les sorciers membres de l’Ordre du Phénix et les Mangemorts ne semblent pas être sur la même longueur d’onde. Dans les faits, il faut protéger la forteresse afin d’éviter une hécatombe mais surtout une fuite potentielle des prisonniers qui y sont enfermés pour une bonne raison. Loin d’être des tendres, certains sont complètement ravagés après le passage des détraqueurs dans leur cellule.

L’arrivée des sorciers se fait dans le calme et la discrétion. Le but est de voir un peu ce qui les attends. Mais pas le temps de réfléchir des heures. Il va falloir passer à l’action. Alors que les membres du Blood Circle sont tous dans la tour maudite, les sorciers pénètrent à leur tour. Il faut reconnaître que la situation s’avère complexe. Les Moldus ont pris de l’avance et semblent déterminés. C’est sous la verve acérée de Tinkson qu’un ordre est donné : libérez les prisonniers et donnez leur des baguettes. Et les Mangemorts s’appliquent soigneusement à respecter les consignes devant des membres de l’Ordre médusés.

Le chaos vient d’abattre ses ailes sur Azkaban.

Lancé de dés pour les membres du Blood Circle :
> Rendez vous dans Ce topic pour la suite des instructions et le lancé de dés.
✘ Lancez Point de Combat :
En dessous de 11 : Un prisonnier qui a besoin de se défouler s’en prend à vous. Vous êtes gravement blessé.
Entre 12 et 14 : Un Mangemort libère un prisonnier pour vous faire face. Ce dernier est heureusement un légume mais il faudra gérer les deux. Vous êtes blessé.
Entre 15 et 17 : Un Mangemort se sentant en danger face à vous, tente de libérer un prisonnier en vain. Un combat s'engage, vous êtes légèrement blessé.
Plus de 18 : Un Mangemort ou un prisonnier ? Il trépasse. Aucun problème pour vous.

Lancé de dés pour les Sorciers:
> Rendez vous dans Ce topic pour la suite des instructions et le lancé de dés.
✘ Lancez Point de Combat :
En dessous de 11 : Le Blood Circle se fiche que vous soyez un prisonnier ou un innocent. Il vous tire dessus et vous blesse gravement.
Entre 12 et 14 : Un prisonnier ne fait de différence entre vous et un moldu. Vous êtes blessé.
Entre 15 et 17 : Un Blood Circle est sur le point de tuer un autre sorcier. Vous intervenez. Vous êtes légèrement blessé.
Plus de 18 : Malgré le chaos général, vous parvenez à éliminer deux membres du Blood Circle.


Règles :
✘ Tout le monde peut désormais participer, nous rappelons à nos jeunes sorciers que toute participation se fait à leurs risques et périls.
✘ Il n'y a pas de limite de réponses entre chaque tour
✘ Privilégier des réponses courtes maximum 500 mots
✘ Des résumés de vos posts en 3 points sont conseillés
✘ Pour poser vos questions à propos de l'event c'est par ici

MERCI D'EDITER VOS MESSAGES DANS LE SUJET DES LANCES DE DES POUR PRECISER LA DATE ET L'HEURE.

Une fois mon prisonnier abattu, je me retournais en direction de Jezabel afin de m’assurer que tout allait bien pour elle. C’était la première fois que nous étions véritablement sur le terrain ensemble, et, si je connaissais mes capacités dans ces moments, j’ignorais réellement les siens, quand bien même je savais que je pouvais compter sur son soutien. Le cadavre d’une femme à la tête baignant dans son sang m’indiquait qu’elle avait fait ce qu’elle devait faire. Son hochement de tête m’intimait qu’elle parvenait à gérer ses émotions pour le moment.
Le visage toujours fermé et inexpressif parce que j’étais concentrée sur les ordres, j’opinais du menton à mon tour. Toute la personnalité solaire qui se dégageait de moi habituellement avait été balayée pour laisser place uniquement à l’ombre menaçante. À la guerrière meurtrière.
Faisant signe à ma coéquipière, nous nous enfoncions davantage dans la prison, faisant notre besogne. Une fois arrivée à une intersection, je me glissais prudemment contre le mur pour jeter un œil et vis alors, à l’autre bout du couloir, quatre personnes, baguettes en main, se dirigeant dans une autre direction que la nôtre. Déterminée, je relevais mon arme, déposant la crosse contre mon épaule et glissais mon œil derrière le viseur. La première personne qui apparut dans mon champ de vision fut une jeune femme à la longue chevelure noire.  
Ce fut lorsque je la mettais en joue que Jezabel m’interpella juste à temps pour me laisser le temps de tourner la tête, perdre de vue ma cible, mais voir sur un sorcier qui me visait.

Attention
Bordel de merde !
Oups
Danger, danger !

Le voyant agiter son maudit bout de bois comme un gosse de six ans, je redoutais que ce qui allait m’arriver soit autrement plus douloureux qu’une pluie de confettis. Je pris le parti de m’éloigner du mur dans un bond, tandis que le sortilège s’écrasa contre la pierre là où je m’étais trouvée un instant auparavant. Aussi, fort heureusement pour moi, je portais l’équipement du Blood Circle, car la magie qui n’avait pas rencontré le mur se confronta à mon gilet anti-magie. Ce dernier fit son travail et annula le sortilège à mon encontre.
Ouf.
Sans plus de cérémonie, aussi rapidement que mes entraînements me le permettaient aujourd’hui, je brandissais à nouveau mon fusil pour plomber la tête du sorcier. Prisonnier, Mangemort ou Ordre du Phénix, je n’en avais rien à faire : il fallait les éliminer, voilà tout.
Le regardant, toujours sans émotion, s’effondrer, je me retournais en direction de mon amie.

- Merci, ça m’en fait deux... ça va tu tiens le coup ?

Avec un petit sourire en coin, mais les sourcils froncés, je tournais la tête en direction du couloir où j’avais aperçu les quatre sorciers. Ils n’étaient plus là. Merde…
Une chose était sûre à présent : la défense était arrivée. Il nous fallait agir encore plus vite et encore plus efficacement.

Résumé:

Eliza ne répondait plus d'elle-même à cet instant. Quand elle était en mission, elle devenait une autre personne. Son cerveau se déconnectait totalement et ne pensait qu'à une chose : ses parents qui étaient morts quelques années plus tôt de la main de l'un de ses sorciers. Elle ignorait qui était derrière ça et continuait à mener l'enquête à côté de ses missions. Un jour, elle ferait payer à cette personne de l'avoir privé de sa famille.

La jeune femme s'était entraînée tout au long de ses années pour devenir la meilleure dans son domaine. Elle était une véritable machine de guerre. Aucun homme ne semblait lui résister lorsqu'elle était en mission et cela lui convenait très bien. Elle accomplissait son devoir en ayant aucune égratignure la plupart du temps.

Ce jour-là ne sembla pas y faire exception. Après avoir violemment arraché la vie à quelques prisonniers, elle s'était dirigée vers la source du boucan. Aucun doute : les sorciers étaient arrivés sur les lieux et commençaient leur carnage. Eliza ne les laisserait pas faire. Elle attrapa son pistolet et y installa un silencieux. Le but n'était pas d'assourdir ses camarades en tirant dans ce tunnel. Elle ne voulait pas non plus mettre des bouchons anti-bruit. Ses sens étaient tous aux aguets.

Deux sorciers se présentèrent devant elle. Ils étaient largement assez pour s'en charger, mais Eliza prit les devants et exécuta l'un d'entre eux d'une balle soigneusement placée au milieu du crâne. Un sourire s'étira sur ses lèvres, alors qu'elle regarda son corps tomber au sol.

— Et de quatre !

Ses yeux noisette se redressèrent vers le second sorcier, mais il avait déjà été pris d'assaut par l'un de ses camarades. Eliza le laissa gérer pendant qu'elle remontait le tunnel d'Azkaban. Elle voulait en trouver plus. Elle voulait en exécuter un maximum. Aucun d'eux ne méritait de vivre et elle allait leur faire vivre un véritable enfer.

Spoiler:

Je contemplais la prison avec mille et une appréhensions, attendant que les sorciers de l’Ordre se réunissent assez pour que nous passions à l’offensive. Ce fut à ce moment qu’une présence s’approcha de moi, l’odeur et le son de la voix firent le reste. Je fixais Harper avec soulagement bien qu’un pincement étreignit mon cœur. J’aurai préféré qu’elle reste loin de toute cette merde, mais la savoir à mes côtés m’engaillardit.

- Tu es là.

Constatation évidente, mais qui laissait transparaître tout mon soulagement. J’élargissais mon sourire en la voyant munie d’un gilet qu’elle avait pris le temps de prendre pour moi. L’attention me touchait véritablement, mais puisque je m’étais rendue au quartier général tantôt, j’étais déjà équipée comme il le fallait. Appelant un autre membre qui passait par-là et qui en était démuni, nous le lui donnions de bon cœur.
D’autres craquements typiques du transplanage retentirent et bientôt je reconnus Kayla et Eirian. Prenant la main de mon épouse, je l’entraînais avec moi vers les deux jeunes gens pour les aborder, l’air un peu grave, malgré mon sourire de politesse.

- Bonsoir… Nous devrions peut-être essayer de rester ensemble, on ne sera pas trop de quatre pour confronter les Blood Circle, les prisonniers et…

Je balayais les sorciers présents sans terminer ma phrase. Évidemment, je pensais aux Mangemorts qui eux, iraient faire ce qui leur chante, j’en mettrais ma main à couper. Mon cœur vacilla sous les ordres de Tinkson nous demandant de donner des baguettes aux prisonniers. Certes, je comprenais le besoin de se retrouver en nombre, mais certains sorciers n’aideraient pas notre cause contre le Blood Circle ce soir… quoique ?
Un vent d’hésitation souffla en moi alors que nous pénétrions dans la prison.

Restant aux côtés de Harper, Kayla et Eirian, nous évoluions dans la prison lugubre et humide. Un frisson me traversa l’échine et, à un croisement, je jurerai avoir vu quelque chose bouger, là-bas de l’autre côté du couloir.
Je n’eus néanmoins guère le temps de m’y attarder, car au détour d’un angle, je vis alors un moldu sur le point de tuer l’un des miens. Sans réfléchir, je lançais un Stupéfix sur le Blood Circle, mais le sortilège rebondit en partie sur son gilet. Putain de technologie de merde. L’homme se retourna et me visa. Heureusement, il chancela à cause de mon sortilège et manqua mes points vitaux, la balle venant m’entailler l’avant-bras tendu vers lui, celle qui tenait ma baguette. Lâchant un râle de douleur, je lui lançai un Repulso ce qui le fit valdinguer contre le mur, l’assommant au passage. J’en profitais alors pour aller le désarmer puis jeter un coup d’œil au sorcier que je venais de sauver. Prisonnier ou non, ça m’importait peu. C’était une vie, qu’importe qu’il soit condamné à perpétuité, il ne méritait pas forcément la mort. Je n’étais pas juge, voilà pourquoi j’hésitais entre suivre les ordres et lui donner une baguette, ou le laisser ainsi. Une main sur mon bras blessé, je me questionnais.

Résumé:

Sean était en pleine mission lorsqu’un scintillement bien particulier attira son attention.  La lueur bleutée du colibri dépassait  derrière la vitre sale et brisée. Ce n’était pas le moment, mais on ne lui aurait pas envoyé ce patronus si ça n’avait pas été important.  Abandonnant sa filature,  il se dirigea vers l’oiseau de fumée qui lui délivra son message. Azkaban était attaqué par les moldus. Ces connards avaient réussi à déjouer les sortilèges repousse-moldu ET les détraqueurs ! C’en était trop !  Avant même que le patronus ne s’évanouisse, il avait transplaner et atteignit rapidement le ministère. Les stocks de gilets étaient presque vides. On avait tardé à le prévenir visiblement, quelqu’un avait pesé le pour et le contre avec sa mission en cours, mais une attaque sur Azkaban prenait évidemment la priorité sur le reste. Personne ne l’avait attendu et c’était bien normal, ils n’avaient pas le temps qui savait quels dommages ces fanatiques avaient déjà bien  pu commettre. Il y avait des morts, c’était certain.  

Il allait devoir rattraper son retard sur la situation, pas le temps de réfléchir à prévenir Rose, soit elle était déjà prévenue et sur les lieux, soit elle allait être à sa suite, sinon c’est que ce qu’elle faisait actuellement était encore plus important que tout ça. De toute façon il avait sa broche. Gilet par balle enfilé, il agrippa le portoloin et atterrit à l’entrée de la place forte.
L’endroit était désert, mais non-loin il pouvait facilement entendre des coups de feu et des cris d’agonies et déjà il croisait des corps.  Ces chiens….  La forteresse  n’a rien d’un camp de vacance, sombre, froid, balayé par les vents, on ressent la détresse et le désespoir imprégnés dans chacun de ses murs et ce jour n’allait rien arranger.

Si les premiers corps étaient  majoritairement des gardes, aux premières cellules c’est l’hécatombe. Des dizaines de corps dont les bras dépassaient des barreaux et dont le sang maculait le sol. Sean n’était pas le premier à y passer, des traces de pas rouges montraient la voie.  Il accéléra le pas, il se rapprochait des cris et des bruits. Soudain un détraqueur passa devant lui gelant tout sur son passage, prit d’un sursaut, Il lança son patronus, s’accrochant à son souvenir le plus joyeux et la créature fila plus loin dans les entrailles du labyrinthe.  Soufflant un bon coup, il raffermit sa prise sur sa baguette, le danger était partout.

Des tirs, ils étaient tout proches. Sean se mit à courir dans la direction tournant juste à temps pour voir deux hommes armés  finir de cribler de balle un détenu dans sa geôle.  Son sang ne fit qu’un tour. Son stupéfix fendit l’air, ricocha sur la première ordure et atteignit le second en pleine face qui finit de s’assommer sur les barreaux du cachot. Ordure N°1 eut juste le temps de le viser.
«  Expelliarmus »
Son arme s’envola et sous le coup du sortilège, il s’écrasa à son tour contre la grille.
« Incarcerem »
Aussitôt le moldu fut ligoté contre la dite grille. Sean s’arrêta à sa hauteur
« J’espère qu’un détraqueur passera par là… » Lui glissa-t-il à l’oreille et d’un coup de poing sec, l’envoya au pays des rêves Cauchemars.

Libérez les prisonniers et donnez-leur une baguette ? Et pourquoi pas cent gallions et une chocogrenouille ? Les deux épouses se joignent au duo d’étudiants pour s’avancer dans les couloirs sordides de la prison des sorciers. Les échos des balles retentissent, des hurlements de douleur aussi. Les yeux plissés pour percer la pénombre, l’oreille aux aguets, Harper talonne Abigail qui dégaine sa baguette à l’angle d’un couloir. Prête à lui prêter main forte, Harper est projetée en avant par un sortilège perdu. A terre, elle repousse le sol de ses deux mains aussi rapidement que ses biceps le lui permettent car un moldu s’écrie « chargez ! » tandis qu’un groupe de trois individus prennent les sorciers à revers.
« Expelliarmus ! »
Désarmé, le moldu n’a pas dis son dernier mot en plaquant Harper contre le mur, la gorge de la sorcière étriquée par l’avant-bras de l’assaillant.
« Stupéfix ».
L’homme s’écroule, Harper se rue en avant pour rejoindre Abi se débattant sauvagement tandis qu’elle aperçoit une moldue mettre en joue un prisonnier à terre. A nouveau, Harper lance le sortilège de désarmement qui rate sa cible pour percuter le moldu, projeté plus loin par la force du sortilège. Elle vous dira qu’elle l’a fait exprès mais le principal, c’est que le tire soit partie dans le mur. En une fraction de seconde, la femme équipée d’une arme automatique la met en joue, mais Harper a été plus rapide, lâchant une nuée d’oiseau qui obstrue la vue de la moldue, les balles se répercutant sur le plafond. Des débris de pierres se décrochent, dont un morceau particulièrement gros qui vient percuter le crâne de la sorcière. L’espace d’une seconde, Harper est sonnée, une vive douleur envahie son crâne, provoquant une montée de larmes dans le coin de ses yeux, l’eau salée se mélangeant immédiatement à la poussière dégagée par la bataille.
« Où est ma baguette ? S’alarme Harper en tentant de nettoyer ses yeux à l’aide de ses mains sales.
- Où est la mitraillette ? S’écrie la moldue en tâtonnant le sol ».
Dans la cohue bohue de fragments de roche, de poussière et d’oiseau, la femme avait laissé tomber son arme. Harper se retrouve accroupie nez à nez avec elle. Réflex ! Elle lui décoche un coup de poing dans le menton, récupère sa baguette et l’envoi valdinguer plus loin à grand coup de stupéfix. Relevée sur ses deux jambes, un filet de sang coule dans son cou. L’entaille dans son crâne doit être profonde car une mèche de ses cheveux est imbibée de sang. Déchirant un bout de sa cape pour appuyer sur la plaie, elle s’adresse à ses coéquipiers, le cœur encore battant :
« Et si on entassait les prisonniers dans une cellule en la protégeant d’un repousse-moldu ? Suggère-t-elle en constatant l’état de son épouse ni plus ni moins aussi blessé que le sien. Ça va Honey ? Chuchote-t-elle à l’adresse d’Abigail, les yeux rivés sur son bras ».

Résumé:

Sinead n’est pas du genre à rester en retrait, peu importe la situation. Alors quand ils ont su que les Moldus prenaient d’assaut la prison d’Azkaban, elle n’a pas hésité une seule seconde à y aller. De toute manière, c’est un peu son job aussi que de s’occuper de ce genre de cas. Pour le coup, la rousse sait parfaitement qu’il vaut mieux ne pas laisser sortir ceux qui y sont enfermés. S’ils ne l’étaient pas en y arrivant, nul doute qu’ils le sont devenus au contact des détraqueurs... Rapidement, elle attache ses cheveux en un chignon avant de se rendre sur les lieux. Une fois sur place, elle sent le vent lui fouetter le visage. Heureusement qu’ils n’ont pas à rester à l’extérieur, sinon la sorcière pourrait bien en voir certains s’envoler, littéralement ! Mais Sin est prête à en découdre. Etre vivant à cheval sur les deux mondes, elle trouve toujours aussi répugnantes les actions du Blood Circle. Et celle-ci est sans doute encore pire que les autres... Un frisson lui parcourt l’échine au son des coups de feu. Elle n’a pas peur... Mais elle redoute ce qu’elle verra dès ses premiers pas en ce lieu.  

L’irlandaise pince les lèvres en approchant des premiers corps. L'hémoglobine est poisseuse sous ses pas, le son aurait de quoi donner la nausée. Mais elle se reprend bien vite, suivant le mouvement. Cependant, elle ne manque pas de froncer les sourcils en entendant l’ordre. Comme ça, armer les prisonniers ? Ça reviendrait à les conduire tous au suicide... D’autant plus que dans le lot des sorciers présents, il y a des Aurors... Qui peut savoir ce qu’un esprit malade et embrumé serait capable de faire subir à celui ou celle qui l’aura poussé à finir ici ? Mais la jeune femme n’avait pas le temps de s’en soucier. Il fallait se séparer sans trop s’éparpiller, avancer pour reprendre les lieux sans prendre trop de risque. Sinead avance, baguette à la main. Les prisonniers sans vie jonchent le sol, elle entend qu’elle se rapproche des coups de feu. Elle se retrouve face à un premier Moldu, l’envoie contre un mur assez fort pour qu’il soit assommé. Alerté par le bruit, un second arrive, brandit son arme. “Petrificus totalus !” Le sort part, touche sa cible. Rapidement, la rousse éloigne l’arme du moldu, l’envoie dans une cellule où on ne constate plus âme qui vive. Il ne risque pas de bouger tout de suite mais il vaut mieux se méfier. “Si j’avais du temps à perdre...” Oh oui, si elle avait du temps à perdre, elle utiliserait sans doute sa légilimancie sur lui. Mais d’autres occasions se présenteront sans doute.

Résumé:

L’endroit est lugubre mais étrangement, Sofiane ne s’y sent pas si mal. Il a l’habitude des prisons même si le budget des établissements pénitenciers chez les sorciers semble laisser à désirer. Les cages sont insalubres, le lieu est froid. Aussi froid que les cadavres qui commencent déjà à s’entasser dans les couloirs. Les autres membres du Blood Circle sont méthodiques et les différentes équipes parviennent sans mal à avancer, allant de cages en cages, éliminant ces enfoirés. Leurs vies ne valent rien et Sofiane se fera un plaisir de les exterminer un par un afin qu’ils ne puissent pas faire davantage de victimes. En soit, les victimes n’ont aucun intérêt aux yeux du Syrien mais il y a deux en particulier qui ont une importance capitale. Charly quand elle était enfant, Ambrose récemment. Ils ont touché à ses « proches » et la raison est bien suffisante pour les tuer sans la moindre hésitation. Par ailleurs, Sofiane n’est pas inquiet vu les membres de son équipe ; il a confiance en chacun d’entre eux, du moins il a confiance en leurs capacités sur le terrain. Que ce soit Davis, Baring ou même Charly, elles ont chacune à leur manière montré leur valeur au combat. Chacune se bat d’une manière différente et Sofiane, armé jusqu’aux dents, avance d’un pas sur après qu’ils aient nettoyés le couloir.

La tâche s’avère simple tandis qu’ils s’élancent dans le suivant, ravis de continuer la tâche qu’il leur a été attribuée. Donner la mort n’a jamais posé problème à l’ancien militaire ; rien n’est plus simple que d’appuyer sur la gâchette d’un révolver ou de lancer un couteau en plein dans l’abdomen. S’il était un tant soit peu du genre à culpabiliser, il pourrait rechigner à tuer des prisonniers sans défense mais il n’en est rien. Ces créatures ne méritent pas de vivre, voilà son crédo. Davis ouvre la marche mais alors qu’elle s’apprête à faire son devoir, elle est propulsée en arrière contre une autre cellule et Sofiane réagit immédiatement en levant son arme vers la sorcière. Alors qu’il s’apprêtait à tirer, elle tente de lui lancer un sortilège qu’il évite aisément ; tout en s’approchant d’elle, d’un geste très sûr, répété à l’entraînement des dizaines de fois, il s’engage dans un combat acharné après avoir frappé son poignet pour qu’elle lâche sa baguette. Combat acharné ? Non, c’est en réalité facile, une fois la baguette au sol, la sorcière semble démunie et les yeux de Sofiane brillent d’une lueur sans égale. Un coup de pied dans l’abdomen et la voilà à terre, suppliant de l’épargner, mais Sofiane n’a aucune pitié. Aucune. La belle se plante en plein dans sa cervelle et il ressort de la cellule au moment où Charly se débarrasse d’un autre prisonnier. « Ça grouille dans tous les coins, certains ont des baguettes, restez vigilants, la cavalerie arrive. »

Citation :

17+1=18
Plus de 18 : Un Mangemort ou un prisonnier ? Il trépasse. Aucun problème pour vous.

- Sofiane s'élance avec sa tribu à l'assaut des cages prêt à faire son devoir civique
- Il se débarrasse d'une prisonnière avec une baguette qui s'en est pris à Davis
- Il appelle à la vigileance

Il fallait reconnaître que l’ordre de mission était particulier. Jusqu’à présent il y avait toujours un but précis. Un objectif. Ce soir, nous devions juste tuer. Nous débarrasser de ces monstres que même les sorciers ne voulaient pas. Cela devait donc être de sacré phénomène. J’imaginais déjà les Terry vouloir en récupérer pour l’étudier de plus près. Du travail pour Sofiane dans les sous-sols du QG du Blood Circle. Je n’en revenais pas d’avoir tuer sans même sourciller. Il fallait reconnaître que la perte d’Ambrose m’avait dévastée et rendue folle de rage contre ses créatures. Je n’avais plus d’hésitation. Il s’agissait de découvrir un lieu, voir ce qu’il pouvait renfermer et s’il fallait en exterminer sur le passage, cela serait fait. Alors que nous nous en sortons malgré tout, nous avançons à travers les dédales de la prison. Garnet est en tête, Sofiane la suit de près tandis que je reste aux côtés d’Oli. Armes à la main, la progression se fait sur le qui-vive. Les bavardages ont cessé et nous sommes tous concentrés sur nos tâches.

Garnet rentre alors dans une cage mais elle en est aussitôt expulsée. Si mon regard se tourne une fraction de seconde vers la source, je vois Sofiane s’y diriger. Mais je n’ai pas le temps d’analyser davantage la scène car dans sa malchance, Garnet vient de se faire attraper par un autre monstre qui lui sans baguette, tente littéralement de l’étrangler. Je pointe mon arme vers son assaillant mais je préfère m’approcher. Cet enfoiré bouge beaucoup et je n’ai pas envie de la blesser au passage. Je lui donne un coup de crosse dans la nuque. Pas assez fort pour l’assommer mais ce qu’il faut pour le faire se retourner. Il me repousse en arrière. Si je recule, je reste malgré tout stable sur mes appuis. Face à moi, plus aucune de chance de le rater. Je lui tire en plein la poitrine et il s’écroule au sol.

« Ca va ? » Soufflais-je à Garnet. Sofiane nous dit de nous méfier. J’ai envie de lever les yeux au ciel mais je me retiens. Je me tourne vers Oli pour m’assurer qu’elle va bien. Je reprends doucement la marche, encore plus méfiante. « Ils ont armé leurs prisonniers… Ils sont dingues. »

Tandis que Kayla et toi prenez la mesure des lieux, et que tu essaies de ne pas penser que tu pourrais toi-même te retrouver enfermé dans cet endroit, Abigail et Harper vous rejoignent. Dire que leur mariage était à peine quelques jours plus tôt… Les circonstances ne pourraient pas être plus différentes ; la guerre vous a très vite rattrapés. Tu acquiesces devant les paroles d’Abigail. Les prisonniers seront presque autant un obstacle que le Blood Circle ce soir. La majorité sont là pour des meurtres, sont des Mangemorts condamnés… ils risquent de s’en prendre à vous en cherchant des moyens de s’évader.

L’ordre de Tinkson te parvient bientôt. Tu te tends. Armer des criminels ? Et puis quoi encore ? Bien sûr, aucun d’eux ne mérite de mourir de la main du Blood Circle, quoi qu’ils aient fait, mais de là à leur donner des baguettes ! Autant ouvrir directement la porte des cellules et les laisser s’enfuir ! Tu les défendras autant qu’il le faudra pour que les agents du Blood Circle ne leur fassent pas de mal, mais… Vous ne pourrez pas être partout, te souffle un voix, et tous ne sont pas des assassins non plus.
Avec les trois sorcières, tu t’avances dans la prison, baguette à la main. Vous gagnez les étages où les prisonniers crient. Des détonations roulent en cascade, répercutées par les murs. Impossible de localiser leur origine, ça résonne de tous les côtés. Combien sont-ils ? Au détour d’un couloir, un petit groupe vous tombe dessus. Un homme braque son arme sur toi, mais Kayla réagit la première. Son Stupéfix rebondit sur le gilet anti-magie. Ton amie se transforme en panthère et se rue à l’assaut. Au même instant, tu remarques un Moldu en train de la viser, sur le point d’abattre la panthère. Ton sortilège du Bouclier jaillit, dresse un rempart impénétrable entre le Blood Circle et ton amie. La balle se perd et l’homme furieux se retourne contre toi.

Il tire, mais tu as déjà plongé sur le côté. À son tour, il évite le sortilège de Stupéfixion que tu lui envoies. Alors qu’il s’apprête de nouveau à tirer, tu lui lances un sortilège de Jambencoton. Il s’effondre. La détonation part malgré tout. La balle s’encastre dans le mur près de toi, et un éclat de pierre jaillit, t’entaillant le bras que tu as levé de justesse devant ton visage. Moins de réflexes, et il t’aurait éborgné.
Cette fois, ton sortilège de pétrification touche juste, à un endroit non protégé par le gilet anti-magie, et le moldu s’immobilise. Tu t’avances vers lui en grimaçant. Le sang coule le long de ton bras, mais l’entaille n’est pas grave. Rapidement, tu récupères le pistolet de l’homme, puis balaie les environs du regard.
Personne. Tous les moldus sont à terre. Autant de moins qui ne s'en prendront pas aux prisonniers autour de vous.
Vous vous en êtes sortis tous les quatre. Tu jettes un coup d’œil inquiet à tes comparses de champ de bataille, au sang qui les macule ici et là, aux pierres qui se sont effondrées et les ont atteintes.

— Vous allez bien ?

Débiles de moldus, ils n’avaient vraiment rien de mieux à faire de leur vie que de venir ici, ils ne pouvaient pas sauter d’une falaise et s’écraser en bas plutôt que de venir en ces lieux ? Quoi qu’ils étaient au bon endroit pour s’écraser vingt mètres plus bas, avec un peu d’impulsion, il devrait plus y avoir personne. Mais malheureusement, il ne pouvait pas proposer à d’autres camarades de faire un concours de moldus qui vole le plus loin, il n’avait pas le temps ayant une mission qui était bien plus importante et qui l’obligeait à tracer le plus vite possible dans les escaliers, une course contre la montre, une course contre la mort et il y eut l’annonce de Tinkson bien plus bas mais assez forte pour être attendu. Comment ça donner des baguettes aux prisonniers ? MAIS QUEL CON ! Il pouvait pas le dire avant ? Grigori ralentit pour jeter un coup d’œil en arrière, hésitant à redescendre chercher des baguettes avant de se raviser, il n’avait pas le temps ! L’heure tournait et les moldus avançaient rapidement.

Lorsqu’il arriva au bon étage, il aurait été partant pour reprendre son souffle, la simple idée d’être pris par le temps et qu’on ôte la vie d’un de ses parents devant ses yeux l’en dissuada et il avança jusqu’à la cellule de son paternel. Il fit sauter le loquet de la geôle, un peu brutalement peut-être, le stress, l’angoisse le plaisir de faire claquer les portes Et là, est ce qu’il ne manqua pas de prudence en rentrant l’air de rien dans la cellule, ne se présentant pas, n’allumant pas sa baguette ce qui aurait donné un indice, non non, Grigori était tellement sûr de lui qu’il franchit la porte tranquillement et se prit une cacahuète comme il n’en avait jamais pris dans sa vie pour faire simple. Il tituba, forcément, recula d’un pas, complètement pris au dépourvu par l’attaque soudaine.  Il est possible – sûr – qu’il se prit un second coup avant de potentiellement se mettre à péter une durite « MAIS C’EST MOI ! » Non mais qui fracasse la gueule d’un allié sérieux ? Il se massait la mâchoire, il lui avait pété là non, c’était du sang qu’il sentait couler dans sa bouche en tout cas, tandis que son père demandait « Grigori ? » non le hibou voyageur, qui d’autres ? Son père, plein d’humour, un peu trop pour Grigori qui était au bord de la crise de nerf, trouva le moyen de dire « Mais c’est quoi cette tenue ? On dirait un moldu. » Hé ça se dit pas du tout ça, c’est une insulte de fou. Grigori ne rétorqua rien, cela valait mieux – et puis il a mal aussi, il voit 36 chandelles. A la place, il marmonna « Il faut qu’on atteigne mère avant eux. » anticipant une question il devança « Non il n’est pas là pour le faire, tiens. » avant de tendre sa baguette à son père et de le suivre.

Il pouvait compter sur elle, Théo sentait bien qu’elle essayait d’y croire de toutes ses forces, il était plus sceptique qu’elle, vu qu’elle ne voulait même pas éliminer son ex avant que ce dernier ne l’élimine, il doutait fortement qu’elle soit en mesure de faire quoi que ce soit s’il se pointait devant elle mais bon,  Soledad s’était avérée être une très bonne partenaire pendant tellement de temps qu’il pouvait aussi accepter ses paroles comme vérité.

Les deux sorciers s’approchèrent de l’entrée du bâtiment avant que la voix du meneur de l’Ordre du Phénix ne coupe les brouhahas et autres organisations des sorciers et de leurs compatriotes moldus qui n’avaient pas pour volonté de leur tirer une balle dans la tête. Théo s’arrêta pour regarder rapidement vers Tinkson avant de regarder Soledad qui s’adressait à lui. Il s’adressa à voix basse à sa meilleure amie « Je suis incapable d’obéir à cet ordre. J’ai œuvré pour enfermer des sorciers ici, j’ai risqué ma vie et celles de mes collègues pour les enfermer. Je ne leur donnerais aucune baguette. » ça n’était même pas être contre son leader, il avait plutôt envie de prendre les baguettes et de les briser pour empêcher cela, c’est dire à quel point il était désireux de bien faire.

S’il ne voulait pas armer les prisonniers et qu’il ne le ferait pas, il était prêt à les empêcher de se faire tuer, ce qui est déjà bien – normal oui on sait. Il entra à la suite de Soledad dans le bâtiment, observant autour d’eux, c’était d’un sinistre. Ce n’était néanmoins pas le temps de se préoccuper des lieux, il suivit Sol qui dirigeait les opérations et les mena jusqu’à une cellule où un homme était criblé de balle, Théo s’avança néanmoins pour vérifier ce qui était pourtant évident, l’homme était mort. Il poussa un soupir « Comment on peut espérer les sauver quand les moldus sont si déterminés à les tuer ? Est-ce qu’ils ont seulement une limite morale ? » est ce qu’ils avaient seulement une morale, la question se posait. Il suivit rapidement Soledad et assista, avec une certaine fierté, il est vrai à la réactivité de sa meilleure amie qui, effectivement était capable d’attaquer le Blood Circle pour défendre les sorciers. Elle ne semblait pas s’être posé la moindre question se contentant d’agir pour protéger ses alliés. En revanche,  la détonation le fit sursauter, il ne s’y était pas attendu et regarda Sol, sa main qu’elle venait de presser contre son flanc et qui ressortait rouge. A sa phrase, il grimaça « Tu veux pas que je regarde plutôt ? » Il s’avança vers elle, préférant carrément l’aider elle que les prisonniers pour le coup mais fut arrêté dans cette idée par des moldus ayant très envie de se faire allumer. Théo dû donc se résigner à ne pas aider Soledad, le moment ne s’y prêtait pas, il devait défendre leur vie à tous les deux, les soins, ce serait pour après… malheureusement. Les moldus furent stupéfixiés assez rapidement. Il fit la moue « Bon, pour les soins, je crois qu’il faudra attendre, ce serait nous mettre en danger. » beaucoup trop de monde il faut dire.

Tobias était venu à Azkaban dans le but d’utiliser cette attaque et de libérer les mage noir vivant entre les murs de la prison. Il voulait aussi repousser le Blood Circle et sauver les siens. Ses murs le mettaient mal à l’aise. Il lui rappellerait sans cesse qu’il finirait par y séjournée lui aussi. Il savait que si il serait prisonnier il serait heureux que l’on vienne le libérer. Bon ce n’était pas comme à l’époque du seigneur des ténèbres. C’était plus subtile, plus rusé. Si les Aurors était occupé par le Blood Circle il ne penserait pas à surveiller les mangemorts et les prisonniers. Après tout le prisonnier n’était pas d’ancien mangemort mais il pourrait en devenir des futurs si les mangemorts les libérait. Ce que n’avait pas prévu Tobias c’est l’intervention de ce chef de L’ordre du phénix. Plus rien n’était dans la subtilité, ils avaient officiellement l’Ordre d’armer les prisonniers. Tobias explosa de rire, si L’Ordre était devenu ainsi les mangemorts allaient finir à la retraite.

Quand les choses commencèrent se fut très vite le chaos général, tout le monde courrait de partout, moldu, prisonnier et alliés. Tout le monde cherchait à protéger les prisonniers, certain essayait de les libérer. Tobias lui cherchait à tuer le plus de moldus ennemi possible tout en donnant des baguettes au prisonnier pour qu’ils s’échappent. Le chaos faisait rage mais Tobias n’avait aucun mal à faire son devoir. Il entendit le bruit de la gâchette des armes ennemies, sans hésiter il brandit sa baguette et lança le sortilège de la mort vers la provenance du bruit. Un moldu tomba raide mort au pied de Tobias. Il n’eut pas le temps de crier victoire qu’un autre membre du Blood Circle fit son apparition. Il l’exécuta sans plus tarder. Il ne devait pas perdre un second Tobias devait libérer ses frères mangemorts avant qu’il soit trop tard.

Entre les murs d'Azkaban, le silence habituellement de plomb a laissé place aux cris et bruits des armes. L'attaque du Blood Circle n'est pas restée inaperçue bien longtemps, et s'ils sèment la mort sur leur passage, les sorciers n'ont pas tardés à se rassembler pour les repousser. Désormais, c'est au cœur de la prison que l'affrontement à lieu. Blood Circle et sorciers sont engagés dans une lutte contre la montre. Rapidement, l’objectif de certains sorciers se dévoile : libérer les prisonniers et leur donner une baguette afin qu’ils puissent se battre. Tant pis si ce sont les pires criminels du monde magique, contre la menace moldue, ils peuvent faire la différence.  

Quelque part dans les tréfonds d’Azkaban, les sorciers responsables des lieux font de leur mieux pour arrêter la progression sanglante du Blood Circle. Bientôt, ce qu’ils tentaient à tout prix d’éviter devient une évidence. De la voix grave du gestionnaire de la prison, un ordre claque : « Faites monter les détraqueurs. ». Un mal nécessaire pour endiguer l'avancée des moldus. Même si cela va également mettre en difficulté les sorciers, au moins ceux-ci peuvent se défendre contre les créatures.

Aussitôt, les détraqueurs sont libérées des étages inférieurs, là où ils étaient encore employés pour garder les prisonniers les plus difficiles. Ils ne perdent pas une seconde et filent dans la prison, à la recherche des âmes qu'ils sentent s'agiter entre les murs. Les effets sont immédiats, l'ambiance lugubre d'Azkaban devient glaciale et chacun peut sentir toute motivation et joie de vivre le quitter. Tout ne devient plus que désespoir et noirceur.


/!\ A cause de la présence des détraqueurs tous les personnages perdent 1 Point de Combat.
Ceci est valable pour tous les types d'affrontements (membre/PNJ), et jusqu'à la fin de l'event./!\

Pour les affrontements deux choix s'offrent à vous :

- Vous choisissez d'affronter un autre membre :
> Mettez-vous d'accord avec un membre pour que vos personnages s'affrontent.
> Rendez vous dans Ce topic pour la suite des instructions et les lancés de dés.

- Vous choisissez d'affronter un PNJ :
> Rendez vous dans Ce topic pour la suite des instructions et le lancé de dés.
Lancé de dés :
Jusqu'à 11 : Les détraqueurs ont une emprise terrible sur vous. Vous ne parvenez pas à les combattre, votre désespoir est trop fort et fait de vous une cible facile pour un ennemi. Vous êtes blessé gravement.
Entre 12 et 14 : Vous combattez au mieux les détraqueurs mais leur emprise sur vous est forte. Un ennemi en profite et vous blesse.
Entre 15 et 17 : L'emprise des détraqueurs est présente mais vous la combattez. Si vous réussissez à mettre à terre vos ennemis, vous finissez tout de même par recevoir une blessure légère.
Plus de 18 : Si les détraqueurs ont une emprise sur vous, vous parvenez à rester concentré sur le combat et mettez vos ennemis hors d'état de nuire.


Règles :
✘ Tout le monde peut désormais participer, nous rappelons à nos jeunes sorciers que toute participation se fait à leurs risques et périls.
✘ Il n'y a pas de limite de réponses entre chaque tour
✘ Privilégier des réponses courtes maximum 500 mots
✘ Des résumés de vos posts en 3 points sont conseillés
✘ Pour poser vos questions à propos de l'event c'est par ici

Toujours en compagnie de Jezabel, j’avançais dans les couloirs de manière stratégique, assurant les arrières de la blonde comme elle le faisait pour moi. Maintenant que les sorciers étaient arrivés sur place pour défendre leurs prisonniers, la geôle était devenue un véritable merdier, au sens propre comme au figuré. J’entendais des crépitements de sortilèges mêlés aux détonations des balles dans toutes les directions. Il était difficile de se repérer dans tout ce brouhaha, mais j’avais à cœur de ramener ma compagne d’arme vivante et entière, alors, j’ignorais mes acouphènes qui m’emmerdait de temps en temps. Je me contentais de rester concentrée sur ma tâche sans être davantage troublée. Viser. Tirer. Protéger Jezabel.
C’était simple, sur le papier.
Nonobstant, lorsque la température baissa drastiquement, je fronçais d’autant plus les sourcils. Ils avaient MrFreeze avec eux ? C’était quoi ce délire ?
Il me fallut une seconde de réflexion pour me souvenir de ce que nous avions reçu comme information concernant les tracteurs. Non… détracteurs. Les bouffeurs d’âme et de joie de vivre là (qui a inventé ce truc sérieux ?).
L’ambiance m’enserra le cœur d’une manière étrange comme si j’étais manipulée de l’intérieur. Je sentais ma joie de vivre se faire la malle, et ma motivation à l’intérieur de cette dernière. Putain.

- Jez, promet moi. Après ça on ira se bouffer une glace.

Chuchotais-je à ma coéquipière sur le ton de l’humour afin d’essayer de contrer cette magie de merde. Heureusement, pour nous, les tracteurs ne venaient pour le moment pas vers nous.
Alors je continuais et arrivais à l’angle d’un couloir.
Passant discrètement ma tête pour y voir ce qui arrivait… je tombais nez à nez avec une sorcière au visage maculé de sang.

Oh.
Kikooooo !!
Auriez-vous un instant pour parler de Jésus ?
Taper ?

Je n’avais pas le temps pour lever mon arme, car si je le faisais, elle aurait le temps d’en faire de même. Alors, le regard gris devenu meurtrier, je me saisis de son bras armé tandis qu’elle agrippa mes cheveux tressés. Grimaçant sous la douleur, luttant contre les coups qu’elle me donnait pour se libérer, je parvenais à la désarmer d’un coup sec. Je profitais de ma prise pour forcer son coude à se replier dans le mauvais sens. Je ne fus satisfaite que lorsqu’un bruit sourd retentit.

Crack
Cassé
Pas de bras, pas de chocolat
Touché, coulé, un jeu MB.

J'allais lui porter le coup de grâce quand elle vint m'asséner un violent coup de boule. Forcée de la relâcher, je la repoussais avec véhémence tandis que je reculais moi aussi de quelques pas, glissant ma main sur mon nez ensanglanté. Rapidement, je vis qu'ils étaient un groupe de quatre sorciers, dont celle que j'avais repéré plus tôt. Je jetais alors un coup d’œil à Jezabel pour vérifier sa posture. Nous ferions mieux de ne pas trop nous attarder.

Résumé:

« Tout roule comme sur des roulettes ! Lance-t-elle en réponse à Eirian, ignorant les blessures qui tâchaient leurs vêtements en bonne optimiste qu’elle est ».
C’est un peu comme si elle était repartie la fleur au fusil, en avant toute, pas de répit. Un sursaut coupe net sa joie de vivre, son assurance et sa tranquillité d’esprit. A l’angle du couloir, Harper tombe nez à nez avec une moldue rousse. C’est possible d’avoir un front si haut ? Evidemment, les moldues sont des ninjas et ses cours de protections magiques commencent à prendre de la bouteille. Il faut dire que ces dernières années, elle a passé plus de temps à manger des barres chocolatées qu’à suer en salle de musculation. L’entretien de son taux de magnésium n’empêchera pas les réflexes implacables de son adversaire qui, en une fraction de seconde, s’activent à la désarmer. Harper attrape sa tresse rousse pour la désarçonner, mais aucun de ses coups à répétitions ne s’avérerons suffisant. Sa baguette roule sur le sol, elle sert les dents avec rage pour se dégager de l’assaillante mais la douleur fait pression jusqu’à exploser comme un feu d’artifice en parcourant tout son système nerveux en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « aïe ». Harper ne prend pas la peine d’observer l’état de son bras, assénant un coup de tête à son adversaire, la tête étant encore le seul endroit de son corps à n’être pas paralysé par la fulgurance de la douleur. La femme la repousse ;  sous les effets du choc, Harper retombe à terre. Elle grogne à chaque secousse que son corps fait subir à son bras plus qu’endoloris.  Pourquoi l’a-t-elle lâché ?  Certainement pas par pitié au vu de la violence dont la femme à fait preuve. Son regard s’arrondit d’effroi en comprenant que la moldue rejoint sa collègue en confrontation avec Abigail. Harper s’allonge, non sans souffrir, pour attraper sa baguette mais une paire de mains vient agripper sa chevelure pour la tirer en arrière.
« Donne-moi ta baguette ! ».
Un prisonnier particulièrement puant approche sa face répugnante de son visage, comme si cette vision d’effroi allait lui faire lâcher sa baguette. Ce qu’elle fit pour pouvoir agripper le visage de l’homme afin d’ajouter un nouveau bleu à son front. Leurs têtes cognent, l’homme peste, elle attrape sa baguette pour l’envoyer valdinguer plus loin dans la cellule où il devrait croupir, et de rage, obstrue l’espace qui les sépare dans un bombarda qui provoquera un éboulement de pierre qui, en s’affaissant, projette un nuage de poussière, histoire de parfaire sa panoplie de la loose. De la poussière plein les yeux, elle essaie de cracher la saleté venue dessécher ses lèvres.
« Abi ? »
Elle tousse, le nuage de poussière ne s’est toujours pas dissipé. Faut vraiment que t’apprenne à te contrôler, Harper Auburn. Constatant les dégâts de son bras, elle ouvre une bouche béante devant son avant-bras désormais plus sur la même longueur d’onde que son biceps.

Résumé:

Les combats font rage à tous les étages de la prison. Des cris de douleur et de colère résonnent ici et là. Tu ignores la blessure à ton bras pour t’assurer de l’état des trois sorcières. Vous êtes marqués de sang et de poussière, mais tout le monde affirme aller bien. Au moins, vous tenez debout.

Tu scrutes les environs, baguette levée, à l’affût de nouveaux ennemis. Un froid glacé s’élève et se répand dans tout ton corps. Un frisson t’échappe ; ton souffle ralentit, comme figé dans ta poitrine, et quelque chose de noir et de violent te tord le ventre, t’avale. Le cri de Kayla perce à peine le brouillard qui t’entoure. Les détraqueurs. Des images s’imposent à toi. D'abord, votre appartement vide, le jour où tu es rentré et que ta mère n'était plus là, l'angoisse brutale qui t'a noué le corps. Puis tout explose. On te maintient, un poids te cloue sur le ventre. Non, non, non. Arrêtez. S’il vous plaît, s’il vous plaît… Ta voix résonne, affaiblie, et tu ne parviens pas à te débattre. Un éclat argenté brise la scène une seconde, tu reconnais la panthère argentée de Kayla. Le Patronus passe à peu de distance, pas assez proche pour chasser le film qui se joue dans ta tête mais suffisamment pour te rendre un peu à toi-même. Les dents crispées, tu lances à ton tour le sortilège. Un renard frêle jaillit de ta baguette, peine à se maintenir. Tu es à Azkaban et tu es ailleurs, la réalité reste brouillée, tu t’accroches aux bruits que tu perçois et qui n’étaient pas là-bas, les cris et les flashs lumineux des sortilèges.

Le cœur au bord des lèvres, tu recules comme pour tenter de te soustraire au froid qui règne. Pile pour apercevoir les moldus qui jaillissent au croisement. Ton premier Stupéfix fuse suffisamment vite pour interrompre la course du premier, mais la seconde évite ton sortilège. Tu t’abrites derrière un tas de gravats ; sa balle passe à quelques centimètres. Le répit n’est que bref, elle se rapproche et ton refuge est plus que précaire. Penché pour fausser son tir, tu lances un nouveau sortilège de stupéfixion au moment où une détonation claque.

L’impact te coupe le souffle et te projette dos au sol. La douleur flambe et pendant une seconde tu ne vois rien, la vision brouillée par les larmes et la souffrance qui monte de tes côtes. Forte, mais… tu es vivant. Bouge. Ne reste pas à terre. Poussé par tes réflexes, tu te redresses avec précaution, grimaces devant la douleur accrue, portes une main à tes côtes, sens la déformation du gilet. Tu as pris la balle à mi-torse. Sans la protection, tu serais mort, ou du moins complètement hors de combat.
Les dents serrées, le souffle rendu haletant par les coups de poignards dans ta poitrine et le poids du gilet qui appuie sur tes côtes, tu parviens à te relever. Le Patronus de Kayla se rapproche de toi, chasse un peu la brume qui t’englue et les images violentes. Le tien a disparu dans la bataille.
À la lumière de la panthère, tu sondes les environs, prends conscience de l’état d’Harper, puis ton regard se porte au-delà du croisement.

J’opinais du chef à la question de Harper lorsqu’elle me demandait si j’allais bien. Simplement un bras ensanglanté, rien de très grave. Elle semblait être dans le même état que moi puisqu’elle avait du sang qui lui coulait de la tête. J’entendais déjà d’ici Moïra nous faire la morale. Misère. Pardon de sauver le monde ma sœur.
Pressant le bras de mon épouse d’un air rassurant, j’observais les deux étudiants qui nous accompagnaient. On s’en sortait pas trop mal, même si on avait connu des jours meilleurs. Autant ne pas trainer et continuer notre chemin…
Mais c’était sans compter l’ordre que tous sorciers redoutaient. Le fameux Ordre 66 ordre de lâcher les détraqueurs. Le froid envahit presque instantanément les lieux, toute joie et tout espoir fut aspiré et je sentis bientôt un gouffre se creuser dans mon cœur saignant déjà d’une vieille plaie. Je grimaçais, le sortilège du Patronus au bord des lèvres, prudente pour l’ensemble de mon groupe.

Ce fut à l’angle d’un couloir que Harper tomba nez à nez avec une folle dingue rousse qui l’empoigna avec une dextérité fulgurante. Ils sont vraiment tous dingos au Blood Circle. Je tendais ma baguette en direction des deux femmes pour venir en aide à mon épouse, mais s’était sans compter l’intervention d’une blondinette qui brandit son arme dans ma direction. Obligée de laisser Harper se débrouiller seule, je fixais l’inconnue en brandissant ma baguette en visant son arme.

- Expelliarmus

Mon but n’était pas de la blesser gravement, mais de la mettre hors d’état de nuire, mais, en entendant Harper crier de douleur, la rage me prit au cœur. Sans hésitation, j’agitais à nouveau ma baguette sur mon assaillante.

- Stupéfix !!

Je savais que leurs gilets absorbaient une partie de nos sortilèges, mais la femme du Blood Circle prit ma magie de plein fouet ce qui eut pour effet de la déstabiliser. Cette ouverture me permit de jeter un œil en direction de Harper qui fit s’effondrer (encore) une partie d’un mur, libérant un nuage de poussière. Kayla et Eirian semblaient s’en sortir pour le moment, alors je courais en direction de Harper et, la trouvant au sol, je voulus lui attraper le bras, mais je constatais alors son état déplorable.

- Harper… ! Tiens bon.

Pointant ma baguette en direction de son coude, je murmurais un Episkey pour essayer de soulager la jeune femme au mieux avant de la tirer pour l’aider à se relever. La soutenant, les yeux fous par l’attention aigüe que les événements me demandaient, j’essayais de nous faire rejoindre les étudiants en me guidant de la lumière que la panthère de Kayla dégageait.

Résumé: