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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Your love was handmade for somebody like me | Elhan II :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Dim 13 Jan - 10:55

Your love was handmade for somebody like me

14 Novembre 2018

Girl, you know I want your love.
Lorsqu'Ishan t'a avoué avoir pensé à toi, tu n'as pas su comment réagir. Tu as presque fui. Parce que tu n'as jamais dû composer avec ça, bien malgré toi. Personne ne t'a jamais fait de déclaration alors comment pourrais-tu savoir comment te comporter ? Tu avais pourtant été claire dès le départ... Mais au final, ce genre de règle que tu mets en place, ce n'est pas forcément pour les autres mais pour te protéger toi-même. Te protéger de tes sentiments, éviter au maximum cette perte de contrôle qui te rends, d'après toi, aussi vulnérable. Sans doute une déformation professionnelle parce que quand tu étais Auror, tu ne pouvais pas laisser parler tes sentiments. Leur lâcher la bride revenait à laisser ton apparence se modifier au passage et cela, tu n'as jamais pu te le permettre. La moindre trace de peur aurait pu faire réagir l'ennemi instantanément. Alors tu n'as jamais rien dévoilé et encore aujourd'hui, tu as du mal à te dévoiler. Tu ne te vois tout simplement pas laisser parler ton cœur. Parce que tu as toujours été une adepte des relations sans lendemain, le genre de relation qui te permet de prendre ton pied sous les draps tout en respectant ton besoin de liberté. Mais cette liberté, tu commences à te rendre compte qu’elle t’a privé de beaucoup de choses. Au nom de la liberté, tu as toujours refusé la moindre marque d’affection pure de la part d’un homme. Au nom de la liberté, tu as mis ta propre vie en danger. Au nom de la liberté, tu n’as pas encore connu la maternité alors que la quarantaine approche à grands pas.

Your love was handmade for somebody like me.
Certes, cela ne fait pas longtemps que tu as retrouvé l'ancien Médicomage. Tout juste un mois qu'il est venu te tirer les vers du nez. Tout juste un mois que tu as laissé parler tes émotions les plus violentes au creux de ses bras. Mais tellement plus longtemps qu'il ne t'a plus touché. Tu apprécies sa prévenance mais également la patience dont il fait preuve. Bien que tu lui ais demandé de la discrétion et que tu lui ais rappelé être capable de te défendre seule, tu as été touchée qu'il prenne ta défense. Même si le sujet de cette pseudo querelle qui l'a fait réagir était complètement idiot, tu dois bien le reconnaitre ! Mais c'est la première fois que tu laisses quelqu'un agir de la sorte. En temps normal, tu l'aurais clairement remis à sa place et sans le moindre ménagement qui plus est. Parce que tu ne supportes pas la simple idée d’être vu comme une femme fragile. Tu n’as jamais été une de ces godiches qui se complaisent dans la minauderie exagérée. Non, toi tu es le genre de femme qui n’hésite pas à se battre. Le genre de femme capable de défendre sa vie et celle de ceux qui lui sont chers. Tu ne veux pourtant toujours pas admettre qu’il est peut-être celui qui te fera voir les choses différemment. Même si tu es prête à retourner peu à peu contre lui, tu n’es pas encore prête à admettre que tu as peut-être des sentiments pour le professeur Patil. Il ne faut pas abuser quand même !

We push and pull like a magnet do.
Mais aujourd’hui est un jour un peu particulier pour toi. Parce que tu fêtes ton trente quatrième anniversaire et que malgré tout, ça te fout un coup. Parce que tu vois beaucoup de femmes de ton âge qui sont mariées et avec des enfants alors que ce n’est pas ta priorité. Mais cette journée marque aussi le début de l’acceptation de la perte de ton bébé. Parce que tu as voulu encrer sur ta peau cette idée, tu es donc passée sous une aiguille pour la troisième fois de ta vie. Cette fois par contre, c’est également une ode à tes origines nordiques puisque tu as opté pour un Ouroboros. Et tu sais, depuis peu mais tout de même, que la signification n’est pas la même pour les nordiques que pour le reste du monde. Tu portes ce nouvel emblème avec fierté sur ton avant-bras droit et la première personne à qui tu souhaites le montrer n’est nul autre qu’Ishan. Tu décides donc d’enfiler une longue robe noire dévoilant chacun de tes tatouages. Tu n’as donc pas eu beaucoup de choix ! A par la robe largement décolletée dans le dos avec des manches trois quart. Tu relèves tes cheveux en un chignon duquel s’échappe quelques mèches avant de te faufiler vers les cheminées puis vers les appartements de ton collègue une fois du côté universitaire. Tu ne te voyais pas porter une autre tenue. Tu ne te voyais pas montrer ce nouveau dessin à quelqu’un d’autre en premier parce qu’il le concerne tout autant que toi. Tu lui en as de toute façon longuement parlé avant de te décider à le faire. Tu toques alors doucement à sa porte, juchée sur des talons parce que quand même, il est beaucoup plus grand que toi alors dix centimètres, ça se prend dans tous les cas ! Et tu l’attends patiemment. Même si tu n’es pas prête à lui dévoiler tes sentiments, tu te sens irrémédiablement attirée par le professeur de Médecine Magique… Tu es tirée de tes pensées par la porte qui s’ouvre, un peu surprise. « Hey ! Hum… » Nerveuse, tu passes tes mains dans ton dos et commence à les triturer. Tu respires un grand coup et lèves alors ton avant-bras droit à hauteur de ton visage, intérieur tourné vers lui. « J’ai… J’ai pensé que tu voudrais être le premier à le voir et… » Tu finis ta phrase dans un souffle « Le premier à le toucher. »
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Anonymous
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Lun 14 Jan - 9:33

Your love was handmade for somebody like me
Ishan & Ella - 14 novembre 2018
Cela faisait cinq bonnes minutes que tu observais ton reflet dans le miroir à l'affût de chaque défaut qui te sautait aux yeux. Torse nu devant ton lavabo, tu essayais de coiffer tes cheveux en arrière mais n'étais jamais satisfait du résultat. Tu avais pourtant de la matière, puisqu’ils avaient bien poussé depuis quelques mois, mais malgré la cire que tu utilisais, impossible de les faire tenir. Il fallait toujours qu’une mèche retombe sur le côté. Tu soupiras en voyant la rebelle quitter son axe une fois de plus, et décidas finalement de les laisser au naturel. Inutile de forcer, quand ça ne voulait pas, ça ne voulait pas. Tu te regardas donc une dernière fois dans le miroir, scrutant un moindre épis dans ta barbe voulant imiter tes cheveux, avant de rejoindre le salon où attendait ta plus jolie chemise impeccablement repassée. A l’aide de la magie, en réalité ! Cela faisait longtemps que tu ne t'étais plus apprêté pour une femme, et cela te faisait ressentir un étrange mélange d’excitation, et de peur aussi. Peur de ne pas plaire à ladite jeune femme, peur d’en avoir trop fait, ou au contraire, pas assez. Ces dernières années, tu t'étais beaucoup laissé aller, et tu avais un peu perdu en pratique. Alors savoir si oui ou non tu étais présentable dans ton état, tu avais grand mal à en juger. Et puis, ce n’était pas n’importe qui, que tu attendais. C’était Ella. Si presque tout était rentré dans l’ordre entre vous, il y avait toujours ce petit quelque chose qui rendait votre relation fragile : le temps que vous aviez besoin, les deux. Alors forcément, ton envie de bien faire t’obsedait, à tel point que même la table, tu l’avais recommencé à plusieurs reprise jusqu’à être pleinement satisfait. Un plie sur la nappe, une tâche sur un verre, les couverts du mauvais côté des assiettes. Pour le perfectionniste que tu étais, chaque détail comptait, et tu étais persuadé que si défaut tu voyais, la jeune femme les verrait aussi.

Si ce soir, tu mettais les petits plats dans les grands, c’était pour une raison certaine. Aujourd’hui était un jour spécial. Aujourd’hui, c’était l’anniversaire d’Ella, et tu avais eu envie de lui préparer un petit quelque chose aussi spécial que cette journée, qu’elle ne risquait pas d’oublier. Depuis que tu l’avais retrouvé, être là pour elle, à ses petits soins, et lui faire plaisir était ta priorité. Tu n’attendais rien de cela, ce n’était en aucun cas intéressé et dans le but de la faire céder plus facilement. Elle avait été clair, cette fameuse soirée du 15 octobre dernier, elle avait besoin de temps pour savoir où elle en était, et toi aussi. Au jour d’aujourd’hui, tu ne savais pas encore si tu étais prêt à partager ta vie comme tu l’avais fait avec Sara pendant de nombreuses années. Tu ne savais pas encore si tu étais prêt à donner la place de ta femme à une autre, même si cette autre, eh bien, tu ne pouvais plus nier aujourd’hui que tu éprouvais des sentiments très forts pour elle, ce genre de sentiments qui pouvait rendre quelqu’un dingue d’une autre personne. Tu n’en étais pas encore à ce point là, puisque, si elle l’était moins, Sara était encore malgré tout trop présente dans tes pensées. Mais Ella l’était tout autant, et peut-être bien qu’un jour, elle parviendra à prendre une place plus conséquente que ta défunte femme.

En attendant, tu comptais passer une soirée agréable en compagnie de la belle blonde, et surtout, tu avais décidé de prendre les évènements comme ils viendraient. Ne pas brusquer les choses, et au contraire, ne pas les freiner. C’était ce que tu comptais faire, ou du moins, ce que tu allais tenter. Parce que tu savais aussi qu’aujourd’hui était une journée lourde de sens pour Ella, et par conséquent, pour toi aussi. Tu savais ce qu’elle avait fait plus tôt dans la journée, vous en aviez bien assez parlé. Elle avait choisi ce jour pour tourner la page, ou plutôt accepter l’idée d’avoir perdu cet enfant que vous auriez dû avoir, si la vie n’en avait pas décidé autrement, une deuxième fois pour toi. Si tu avais trouvé cela courageux, la décision qu’elle avait prise, et qui l’avait conduite à faire ce tatouage aujourd’hui, t’avait aussi touché d’une certaine manière. Toi-même, tu avais étrangement choisi cette période où tu avais enfin commencé à relever la tête pour encrer le prénom de ta femme sur ton avant-bras, et tu ne pouvais qu’imaginer le symbole que cela représentait pour Ella.

Ainsi, il te tardait de voir ce nouveau dessin qui ornait sa peau depuis à peine quelques heures maintenant, et les quelques coups que tu entendis contre la porte annonçaient que le moment était enfin arrivé, non sans faire bondir ton coeur dans ta poitrine. Dans une stress qui ne cessait d’augmenter, tu te hâtas néanmoins d’ouvrir la porte sur ton invité parce qu’il fallait le dire, tu avais attendu ce moment toute la journée. « Bonsoir ! » Chantas-tu alors en l’invitant à entrer. « Tu es … sublime … » Soufflas-tu alors, en ne cessant de la jauger de haut en bas, quelque peu intimidé par la beauté et la classe qu’elle représentait dans cette robe qu’elle portait ce soir. Reprenant un semblant de constance, tu allais l’inviter à s’asseoir, quand elle choisit de ne pas attendre plus longtemps pour te montrer le fameux tatouage. Les sourcils fronçés, tu passas instantanément ton regard du sien à son avant-bras de manière alternative, comme pour être certain d’avoir son autorisation. Surtout que cette fois, elle te proposait d’elle-même de le toucher … Ce que tu t’empressas de faire, finalement, tout en suivant les traits du regard. Tu le scrutas, avec la même fascination que lorsque tu avais découvert le premier, le dragon représenté dans son dos, et cela dura bien quelques secondes avant que tu ne reprennes enfin la parole. « C’est superbe … Il est exactement comme je l’avais imaginé quand on en a parlé … » Dis-tu, presque dans un murmure, en plantant ton regard dans le sien.

Pando
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Anonymous
Invité
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IRL
Lun 14 Jan - 9:40

Your love was handmade for somebody like me

14 Novembre 2018

Tu te sens nerveuse. Tu te demandes si avec cette robe de soirée tu n’en fais pas un peu trop. Peut-être que tu aurais dû t’en procurer une autre qui fasse moins habillée. Après tout, ce n’est pas un de ces soirées mondaines où tu te retrouvais obligée d’être présente avec ta famille ni même celles où tu devais t’infiltrer il y a de cela quelques années. Mais lorsqu’il ouvre la porte, tu comprends que finalement, le choix a été plutôt judicieux. Tu ne t’attendais pas à une réaction de la sorte. Tu pourrais presque voir des étoiles dans ses yeux (mens pas, on a vu que t’es totalement sous le charme Ishan !). Cette fois, tu te moques bien de tes réactions. Tu laisses ton corps réagir comme n’importe lequel. Tu ne cherches même pas à réfrener un léger rougissement que tu sens colorer tes joues. Tu n’es pourtant pas habituée et la seule chose que tu as trouvé à faire pour retrouver une contenance, c’est de montrer ton avant-bras. Parce que malgré tout, tu ne trouves rien d’autre à faire que de détourner son attention de toi pour qu’il la concentre sur un seul détail. Tu entres tout de même et repousses toi-même la porte pour la refermer. Tu ne fais même pas attention à son invitation. Non, tu ne vas pas t’asseoir tout de suite. Tu es nerveuse, tu ne sais pas vraiment ce qui t’arrive. Ton rythme cardiaque accélère légèrement, commence à se faire un peu irrégulier. Tu n’as jamais ressenti ça alors évidemment, tu ne sais pas ce qui t’arrive. Tu ne comprends pas encore que c’est lui qui te fait cet effet, que c’est lui qui te donne cette impression, juste avec le regard qu’il pose sur toi, que tu es unique à ses yeux. Quelqu’un de spécial et qui compte tout particulièrement.

Ce dont tu n’as pas conscience non plus, c’est que tu poses sur lui un regard similaire. Tu l’observes tandis que le professeur pose finalement les doigts sur le dessin qui orne désormais ta peau. Un léger frisson te parcourt, presque comme un courant électrique. Comme si tu avais attendu ce contact toute la journée. Tandis qu’il semble captivé par l’encrage, tu en profites pour observer ton collègue. Un léger sourire se dessine sur tes lèvres alors que tu remarques une mèche rebelle dans sa chevelure. Tu ne perds pas une miette de sa physionomie, tu détailles chaque trait de son visage. Tu es tellement prise dans ta contemplation que tu sursautes lorsqu’Ishan reprend la parole. Tu te sens même tellement gênée d’être presque prise sur le fait que tes cheveux changent de couleur, prenant leur violet pâle. Tu n’arrives tout simplement pas à détacher ton regard du sien. Tu tentes alors de retrouver une contenance mais à grand peine. Tu baisses alors les yeux sur ton tatouage et effleures le dessin. Etrangement, cela te permet de te calmer. Sans que tu ne forces, tes cheveux retrouvent leur blond naturel. Tu cherches, instinctivement, un sujet de conversation. Et à observer le schéma de la créature, tu te souviens de quelque chose. « L’ouroboros représente un peu nos… Nos origines à tous les deux en fait. » Tu tentes alors te t’éclaircir la voix avant de lever à nouveau le regard sur l’homme. « Dans la mythologie indienne et la mythologie nordique, l’ouroboros c’est le serpent qui encercle le monde. Evidemment dans ta culture et dans la mienne, la représentation du monde est différente. » Tu as prononcé ta dernière phrase plus rapidement, te demandant pourquoi tu lui racontes tout ça. Et puis tu revois finalement cette petite mèche rebelle ce qui te fait doucement secouer la tête. « Attends, ne bouges pas. » Tu lèves alors le bras en te mordillant doucement la lèvre inférieure, tentant de remettre en place l’indisciplinée. Et tu trouves finalement la parade pour qu’elle reste plus ou moins en place. « Bon, pas dis que ça tienne toute la soirée mais au moins elle est en place cette fois. »

Tu te décides finalement à observer la pièce. Depuis ton arrivée, tu n’as même pas fait attention aux lieux tant ton attention était accaparée par quelqu’un. Tu remarques sans mal la table. Tu t’en approches après avoir lancé un regard au professeur de Médecine Magique. C’est avec un sourcil légèrement haussé et un petit sourire interrogateur que tu observes tout ce que tu peux voir. Tes doigts effleurent la nappe impeccable, passent sur les couverts puis sur une assiette. Tout est impeccablement installé. « Je ne te savais pas si perfectionniste. » Tu te doutais bien d’avance qu’il fait attention. En ayant été Médicomage, il te semble logique qu’il fait attention aux détails. C’est un peu comme toi. Vous avez eu chacun un métier où les détails comptent. Tu te tournes alors vers lui avec un sourire malicieux. « Tu as prévu de me faire découvrir tes talents culinaires ? On avait juste parler de thé épicé au départ si le me souviens bien. » Tu deviens taquine. Tu as tous les droits non ? Il faut bien que tu profites de ton anniversaire après tout.
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mar 15 Jan - 11:53

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Ishan & Ella - 14 novembre 2018
La présence d’Ella ne cessait de te faire ressentir ce petit quelque chose de spécial depuis que vous vous étiez enfin retrouvés. Tu te sentais comme un enfant. Un adolescent qui découvrait la naissance des sentiments amoureux, qui découvrait cette plénitude qu’on pouvait ressentir dans ces moments là. L’adolescent que tu étais, plusieurs années auparavant, quand tu étais à Poudlard non pas pour enseigner, mais pour étudier, et que tu te rapprochais de Sara petit à petit. Bien sûr, tu refusais de comparer ce que tu avais ressenti à l’époque, et ce que tu éprouvais à nouveau aujourd’hui pour une autre. Et justement, parce que c’était pour une autre. Parce que tu acceptais peut-être enfin tes sentiments pour Ella, ces sentiments qui trouvaient peu à peu une place dans ton coeur auprès de ceux pour Sara qui ne te quitteraient jamais, mais que justement, tu avais sans doute encore besoin  d’un peu de temps pour les mettre en pratique, pour accepter pleinement cette autre femme dans ta vie. Alors chaque moment où vous vous voyiez, avant chaque rendez-vous que vous vous donniez depuis un mois, juste pour discuter, vous voir, tu retrouvais une âme d’enfant attendant Noël. Tu trépignais d’impatience en attendant l’heure, comme tu avais attendu toute la journée ce dîner que tu avais concocté en l’honneur de l’anniversaire de la jolie blonde. Et elle était là, enfin. Plus éblouissante que jamais dans cette robe qui semblait, à tes yeux, faite pour elle, et qu’elle portait pour toi, ce soir.

Un sourire s’étira sur tes lèvres quand les cheveux d’Ella changèrent de couleurs quelques secondes. Comme tu venais de prendre un enfant sur le fait, elle sursauta à l’instant où tu te délias enfin la langue, après l’inspection du dessin qui ornait à présent son avant-bras. Tu savais déjà à quoi t’attendre, puisqu’elle t’en avais parlé quelques jours avant de passer sous l’aiguille, et pourtant, il était tout aussi joli que ce que tu avais imaginé. Tu avais fait des recherches sur les ouroboros après votre discussion, et tu acquiesças d’un signe de tête quand elle t’en expliqua vaguement la signification qui, malgré une certaine différence, partageait la même grande idée quelles que soient vos deux cultures. Pourtant, tu n’eus pas le temps de lui montrer que tu t’étais intéressé à la question. Déjà, tu fronças les sourcils quand elle t’ordonna de ne pas bouger, puis voyant sa main trouver le sommet de ton crâne, tu déglutis,  pour sentir un frisson le long de ton cou puis de ton dos au contact de ses doigts dans tes cheveux. Tu avais presque oublié cette fameuse mèche rebelle que tu avais tant peiné à faire tenir. Mais ce que tu avais oublié aussi, c’était cette flamme qui pouvait naître à tout moment, sans prévenir.

Comme aimanté par la jeune femme, tu te penchas doucement vers elle, uniquement guidé par ce désir de l’embrasser qui commençait déjà à brûler au fond de toi. Mais tu te repris rapidement, et certainement fort heureusement, quand son attention se porta sur la pièce. Il était vrai que, si tu n’avais pas eu besoin de faire d’effort pour qu’il soit impeccable, tu avais tout de même fait en sorte de le rendre chaleureux, accueillant, pour l’occasion. Des chandeliers où se consumaient des bougies étaient posés par-ci, par-là, et puis, il y avait la table aussi, dont la remarque d’Ella à propos de ton perfectionnisme t’arracha un léger rire gêné. Tu avais grandi ainsi, dans un foyer où tout devait être impeccable, géré par ton père, un homme charmant mais dont la droiture lui avait valu un poste très haut placé au ministère de la magie, alors forcément, cela avait eu des répercussions sur le médecin que tu étais devenu. « Ce soir tu mérites bien plus qu’un simple thé épicé ... » Finis-tu par répondre à sa seconde remarque sentant cette fois ta nervosité t’envahir à nouveau. L’occasion se présentait à merveille, alors tu fis quelques pas vers la table basse, là où trônait un paquet soigneusement emballé, avant de t’en emparer. « Joyeux anniversaire Ella … » Le sourire aux lèvres, l’estomac noué, tu lui tendis le petit écrin rouge et duveteux, fermé par un unique ruban doré en satin, et qui renfermait une magnifique paire de boucles d'oreilles pendantes en or blanc, agrémentaient de petites émeraudes taillées très finement.


Pando
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Jeu 17 Jan - 10:19

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14 Novembre 2018

Il est étrange de constater que tu ressens des choses que tu n’avais encore jamais ressentis jusque-là. Jamais tu n’as eu une vraie relation avec quelqu’un. Tu as toujours été du genre à ne pas vouloir t’attacher. Ta plus longue relation a été avec Eliael et si cela a pu durer aussi longtemps, c’est uniquement parce que vous êtes fait du même bois : vous ne vous encombrez pas de sentiment et ça avait toujours un petite quelque chose de bestial. Mais il faut croire que finalement, tu évolues. Parce que même si jusqu’à maintenant tu as toujours fui les sentiments, cette fois tu ne veux plus raiment le faire. Certes tu ne te laisses pas totalement aller non plus. Mais tout de même, tu commences à te dire que du haut de tes trente-quatre ans, il est peut-être temps d’arrêter de fuir toute forme de relation avec un homme. Ce n’est pas d’être volage, même avec des principes, qui va te permettre de te sentir mieux après tout ! Ce nouveau tatouage est tout de même un premier pas. Et cette fois, tu as vraiment eu envie de partager ce moment. C’est tout naturellement que tu as rejoint Ishan : ce dessin vous concerne tous les deux, tu lui en as longuement parlé alors il était impensable qu’il ne le voit pas en premier. Surtout que tu as passé la journée à le camoufler alors même si tu supportes superbement bien la douleur – en témoigne le dragon dans ton dos – ce n’est pas forcément la chose la plus agréable du monde. Alors d’être ici, en toute liberté, c’est quelque chose qui te fait encore plus de bien que tu ne l’aurais cru. C’est comme si tu te retrouvais dans une sorte de cocon. Tu t’y sens bien et tu sais que cela ne t’engage à rien de trop fort. Vous avez surtout tendance à beaucoup discuter. Certes, il y a quelques petits gestes, des étreintes chastes. Mais rien qui ne puisse pour le moment témoigner de sentiments forts.

C’est presque naturellement que tu remets la chevelure de ton collègue en place. Tu te rends compte après coup que ce geste signale sans doute un peu plus qu’une simple amitié. Mais tu ne le regrettes pas. Tu ne vas tout de même pas retenir ton petit côté perfectionniste ! Et puis, ce n’est qu’une mèche de cheveux après tout. Mais ce simple geste que tu as eu éveille quelque chose en toi malgré tout. Une légère accélération du rythme cardiaque, un début d’attente. Attente que tu détournes toi-même en reportant ton attention sur la pièce. Pourquoi ? Parce que tu commences à ressentir une certaine tension qui t’effraies légèrement alors que cela ne devrait pas. Parce que ce n’est pas une mauvaise tension, bien au contraire. Mais tu ne sais pas encore comment te comporter dans ce genre de situation. Ta petite réflexion sur la table arrache un petit rire à ton collègue, ce qui plaque un grand sourire sur ton visage. Tu ne peux pas nier que tu aimes sourire. Tu aimes le voir heureux, je préférant de très loin dans cet état plutôt que dans celui de vos retrouvailles qui avaient été houleuses. Tu préfères le voir sourire plutôt que de l’entendre hurler sous le coup de la colère et de la tristesse. Et intérieurement, tu te promets de ne plus être la cause de ces expressions sur son visage. Tu détournes le regard, un peu gênée, lorsqu’il t’avoue que ce soir, tu mérites plus que du thé. Ce n’est pas désagréable ce genre de moment mais tu n’y es pas habituée. Tu as toujours du te débrouiller seule alors qu’on veuille s’occuper de toi de la sorte, c’est quelque chose de totalement nouveau.

Tu fronces pourtant légèrement les sourcils lorsque le professeur te tend un petit écrin. Tu n’oses pas l’ouvrir tout de suite, posant sur lui un regard interrogateur. Encore quelque chose de nouveau : qu’on te fasse un cadeau. Nerveusement, tu défais alors le ruban de satin. Et c’est les mains légèrement tremblantes que tu ouvres l’écrin pour y découvrir une paire de boucles d’oreille. Ton index effleure doucement l’un des bijoux. Tu n’as pas été habituée à ce genre d’accessoires, préférant toujours le côté pratique. C’est justement le type de bijou que tu t’es toujours interdit et que tu as encore tendance à éviter, réflexe d’ancienne Auror. Il est vrai que désormais, tu peux t’accorder ce genre de chose mais tu n’avais jamais osé jusque-là. Et tu ne trouves pas les mots au départ. Te mordillant la lèvre inférieure, tu poses doucement la petite boite sur la table. Tu sais comment tu peux remercier Ishan mais cette simple idée à le don de te rendre nerveuse. Pourtant, tu ne recules pas et décides d’aller au bout des choses. Tu l’entraines alors en direction du divan. Une fois devant, tu enlèves tes chaussures, il ne faudrait pas abimer quoi que ce soit. Tu redeviens alors encore plus petite que tu ne l’étais déjà. Relevant légèrement ta robe pour ne pas te prendre les pieds dedans, tu de hisses alors sur l’assise et passes doucement tes bras au cou de ton collègue. Et c’est ensuite avec un petite temps d’hésitation que tu apposes délicatement tes lèvres aux siennes. Le contact est doux, léger. Et totalement inconnu pour toi. Mais il éveille tellement de choses en toi… Tu veilles tout de même à ne pas le faire durer trop longtemps et à ce qu’il ne soit pas trop appuyé. Et finalement, tu le regardes en secouant doucement la tête. « Professeur Patil, vous êtes fou de m’offrir pareil présent en ce jour. »
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