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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Lun 14 Jan - 20:52

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Ishan & Ella - 10 octobre 2018
Quelques secondes avaient suffi à te faire perdre pied. Si tu étais venu jusqu’à l’infirmerie, en ce dimanche soir, ce n’était que dans l’unique but de revoir quelques éléments à propos de ta collègue, Miss O’Hara. Tu cherchais depuis quelques semaines, à tes heures perdues, des explications, des remèdes, quelques choses pour contrer sa maladie qui s'avérait un mystère aujourd’hui. Les pathologies magiques étaient ta spécialité, tu n’avais pas tardé à remarquer le secret qu’elle gardait à propos de son état de santé, et encore moins à lui proposer ton aide. Mais alors que tu étais venu consulter certainement pour la énième fois son dossier médical, tu n’avais pas imaginé tomber sur celui de Ella Bjornsson, ou, plutôt, ce qui y était caché. Ce que tu ignorais jusque là. D’abord, c’était la confusion qui t’envahissait. Tu avais beau relire encore et encore ces mots qui t’avaient fait buter la première fois, ton cerveau semblait ne pas vouloir les comprendre. Ils étaient pourtant si simple, mais ton esprit, lui, faisait barrière à la réalité, ne te laissait pas prendre conscience de ce que tu lisais. Pourtant, ton corps lui, réagissait très bien. Tu te sentais soudainement faiblir, si bien que si tes fesses n’avaient pas croisé l’un des pupitres, tu serais certainement vautré sur le sol. Tu laissais tomber le dossier d’Ella à côté de toi, avant de plonger ton visage entre tes mains. Sur tes paupières fermées, les mots que tu venais de lire se mélangeaient, ne voulaient plus rien dire, avant de finalement retrouver tout leur sens. Cette fois, c’est tes mains que tu laissais retomber sur tes cuisses, mais tu restais encore un peu immobile. Puis la confusion laissait place à la colère, alors que tu prenais enfin conscience de ce qu’elle t’avait caché jusque là. Pourquoi d’ailleurs ? Pourquoi ne t’avait-elle rien dit ? Pourquoi fallait-il que tu le découvres de cette façon ?

Sans attendre une seconde de plus, tu quittais l’infirmerie, ne prenant même pas la peine de ranger la pile de dossier que tu venais de sortir, emmenant avec toi celui de la blonde que tu avais attrapé à la volée sans ménagement. Il fallait que tu lui parles. Maintenant. Tu t’en foutais de l’heure tardive qu’il était déjà. Tu t’en foutais de cette distance que tu avais mis entre vous dès ton arrivée. D’ailleurs, en y pensant, il te semblait bien qu’elle non plus, n’avait jamais cherché à venir te parler. Certainement pour cette raison ? Bien sûr, que c’était pour cette raison. Cela suffisait d’ailleurs à amplifier ta colère, alors que tu te dirigeais vers l’aile des professeurs. D’après ce que tu venais de lire dans son dossier, cela datait d’avant l’été. Tu ne comprenais pas. Tu n’arrivais pas à comprendre. Tu ne voulais pas comprendre. Comment pouvait-elle te cacher une chose aussi importante, même maintenant que vous travailliez sous le même toit. Peut-être que tu n’aurais pas été le père. Peut-être que cela ne te regardait pas, et qu’elle ne se garderait pas de t’envoyer bouler comme il se doit. Peut-être que tu fonçais droit dans le mur, et qu’inconsciemment, tu allais à nouveau te faire souffrir pour quelque chose qui n’était pas de toi. Mais tu voulais des explications. Tu voulais savoir. Tu ne pouvais simplement pas rester dans l’ignorance de ce qu’il en était vraiment. Alors tu arrivas rapidement devant son appartement, et, sentant que tu perdais le contrôle de toi-même, commenças à tambouriner la porte de ton poing libre. « Ella je suis sûr que tu es là, ouvre cette porte ! » Désormais, on pouvait bien t’entendre à l’autre bout du couloir, cela n’avait pas la moindre importance, comparé à ce que tu tenais dans ta main gauche.

Pando
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Anonymous
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Mar 15 Jan - 6:12

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10 Octobre 2018

Encore une soirée que tu passes seule. Encore une soirée où tu sais que tu n’arriveras pas à dormir sans avoir bu. Sauf que cette fois, tu te dis que tu peux bien tenter quelque chose de plus fort. Alors tu es passée à l’infirmerie, demander quelque chose qui t’assommera. Face à ton visage fatigué, il n’y a pas eu la moindre protestation.  Tu as besoin de dormir. Encore plus sachant que depuis la rentrée, tu dors encore plus mal qu’avant si c’est possible. La raison de tes insomnies ? Lui. Tu ne pensais pas le revoir. Tu pensais pouvoir te remettre tranquillement du traumatisme que tu as vécu en mai. C’est beau de se bercer d’illusion ! C’est beau de se dire qu’on va simplement oublier ! Non, tu ne veux pas d’un sortilège d’Oubliette. Tu veux d’abord te laisser du temps. Et peut-être que, inconsciemment, tu veux avoir la possibilité de t’expliquer. La possibilité de discuter de tout cela avec celui qui ne savait même pas qu’il a failli être père. Mais pour le moment, tu es dans tes appartements à Poudlard. Tu as préféré rester seule. Pas besoin de compagnie pour boire ou d’aller larmoyer chez Maggie. Tu en es déjà assez fait la dernière fois que tu l’as vu, tu n’es pas certaine qu’elle accepterait encore tes jérémiades. Livia ? Non, tu devrais lui foutre la paix à elle aussi tiens. Alors te voilà. Seule, devant ta bouteille de whisky. A combien de verres en es-tu ? Trois ? Quatre ? Sans doute plus proche deux sept ou huit en fait. Ta bonne descente n’est pas une si bonne chose finalement…

Alors que tu te sers un nouveau verre du liquide ambré, tu observes la potion dans la petite fiole. Le liquide est bleuté, il n’y a visiblement pas besoin d’une forte dose vu la quantité qu’on t’en a donné. Tu fais tourner le liquide dans la fiole en soupirant. « Et ben ma vieille, t’es tombée bien bas pour en arriver à demander des somnifères… » Tu ouvres le petit flacon et en humes le contenue. Il ne sent pas mauvais, ça va être facile à boire. Alors que tu t’apprêtes à la vider, tu entends tambouriner à ta porte. A cette heure ? Non, tu décides d’agir comme si tu n’étais pas là. Tu n’es pas en état de recevoir qui que ce soit, tes cheveux trahiraient la moindre de tes émotions. Non, ce n’est pas le moment de voir du monde. Alors que tu portes la fiole à tes lèvres, la voix derrière le bois de la porte te fait sursauter. Tes cheveux passent du blond au fuchsia, signe de confusion chez toi. Non, tout mais pas lui… N’importe qui mais pas Ishan Patil… Non mais il cherchait quoi là ? Tu es certaine que tout le monde peut l’entendre dans le couloir. Tu refermes la potion et la pose rageusement sur la table basse, à côté de ton verre. Et c’est là que tu ouvres la porte et te retrouves face à lui. Tu as un temps d’hésitation, tu es en un peu dans les vapes après la quantité d’alcool que tu as ingurgité.

Il n’a pas changé. Et pour le coup, tu as envie de revenir en arrière. Mais bien vite, d’autres sentiments reprennent le dessus. Ta chevelure qui était toujours rose, vire alors au bleu azur, signe d’angoisse. Sans ménagement, tu attrapes le bras de ton collègue et le tire à l’intérieur avant de refermer la porte et de t’y adosser. « Tu veux que tout le monde sache !? Tu pouvais pas choisir un autre moment merde !? » Ta voix est sèche, le ton est cassant. Tu ne marches pas forcément très droit mais parvient sans mal à retourner sur ton divan. Tu attrapes ton verre de whisky et constate au passage que la bouteille est à moitié vide. Mouais, tu as sans doute atteint ta limite, ce sera le dernier verre. Tu t’installes alors, coudes en appui sur tes cuisses et verre à la main. Tu n’oses pas la regarder. Ton regard est fuyant. « Qu’est-ce que tu veux ? » Tes cheveux ? Ils n’ont toujours pas retrouvé leur couleur naturelle et passent alternativement du bleu azur à un rose léger. Bon sang qu’est-ce qu’il veut ? Pourquoi il est là ? Est-ce qu’il est venu te parler de ton silence radio ? Ou pire ? L’alcool bloque toute clairvoyance dans ton esprit.
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Anonymous
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Mar 15 Jan - 8:39

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Ishan & Ella - 10 octobre 2018
Tu ne te souvenais pas avoir déjà été dans une telle confusion un jour. Et pourtant si, cela datait d’il  y quatre. C’était quand Sean était venu t’annoncer l’accident de Sara, l’attaque, celle qui lui avait fait perdre la vie. Tu avais été horrible avec lui, tu lui avais craché au visage des mots que tu ne pensais pas, dans le fond, et qui pourtant, ce jour, là, s’étaient échappé tout seuls de tes lèvres. Une véritable fureur t’avait envahi, alors que tu ne cessais de répéter que tout était de sa faute, qu’il n’avait pas su la protéger, qu’il n’était qu’un minable. Ta rage avait été incontrôlable ce jour là, et tu savais que tu pouvais rapidement tomber dans le même état si tu ne te calmais pas maintenant. Pourtant, tu continuais de taper ton poing contre cette pauvre porte qui ne t’avais rien fait. Tu voulais qu’elle t’ouvre, il le fallait. De toute façon, tu serais incapable de retourner dans tes propres appartements comme ça, la tête bourrée de question. Tu ne dormirais pas, tu tournerais en rond, tu casserais certainement le moindre objet qui croiserait tes mains parce que la frustration se serait mêlée à ce que tu ressens déjà, te faisant bouillir de l’intérieur. Il fallait qu’elle t’ouvre, parce que tu voulais savoir, tu voulais comprendre. Savoir depuis quand elle le savait. Savoir pourquoi elle avait choisi de ne rien te dire en pensant que jamais tu ne l’apprendrais. Savoir ce que tu étais, toi, dans cette histoire. Si seulement tu étais quelque chose. Si toi aussi tu avais perdu quelque chose en même temps qu’elle. Encore une fois, quatre ans plus tard.

La porte s’ouvrit alors que tu lui assenais un dernier coup, et tu dûs le retenir pour ne pas faire voler ta main dans le vide au risque de blesser Ella involontairement.  Elle était là, devant toi, le visage cernée, fatiguée, le regard presque éteint, et sa chevelure qui changea de couleur instantanément en te voyant. Elle avait l’air mal en point, abîmée et épuisée, et tu te rendis compte que tu étais incapable de dire depuis quand, puisque tu prenais bien soin de l’éviter depuis ton arrivée au Château. Pourtant, cela ne suffisait pas à t’attendrir. C’est un regard noir que tu lui lançais, alors qu’elle te tirait à l’intérieur avant de refermer la porte. Au moins, tu n’auras pas besoin de forcer le passage, même si cela n’annonçait en aucun cas une suite tout aussi simple. Visiblement, elle ne t’attendait pas. Est-ce que cela t’étonnait ? Bien sûr que non. Ce qui t’étonnait, c’est qu’elle n’avait pas l’air si surprise que cela de te voir ici, mais peut-être bien plus en colère pour le tapage que tu venais de faire. Pas si surprenant en même temps. Ton vacarme avait sûrement alarmé plus d’un de vos collègues, et sans aucun doute qu’ils auraient débarqué à quelques secondes près. Mais tu ne t’excusais pas pour cela. Tu n’en éprouvais même aucune once de regret. « Par pour ça, non. » Ta voix avait baissé d’un cran, mais c’était sur le même tranchant que tu lui répondis. Immobile, à quelques mètres de la porte, tu la regardais rejoindre son canapé, et tu ne mis pas longtemps à remarquer qu’elle titubait. Sans doute que cela avait un rapport avec le verre qui ne resta pas longtemps posé sur la table, ce qui te fit réagir. « Je crois que t’as assez bu pour ce soir. » Sifflais-je en t’approchant de la table basse avant de t’emparer de la bouteille pour la poser plus loin. Tu ne savais pas combien de verres elle avait déjà bien pu avaler avant ton arrivée, mais une chose était certaine, c’est que cela n’allait certainement pas faciliter votre échange. Mais tu ne fis pas marche arrière pour autant, quand elle te demanda ce que tu voulais. Sans aucune douceur, tu laissas tomber le dossier dérobé sur la table basse, devant la blonde, qu’elle, tu ne lâchas pas du regard. « Je veux savoir ce que t’as omis de me dire. »


Pando
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Mer 16 Jan - 11:04

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10 Octobre 2018

Tu ne sais plus quoi penser. Beaucoup de souvenir remontent, par le simple fait de sa présence. Votre rencontre, qui est assez étrange, la couleur légèrement plus claire que ta peau a gardé à l’endroit même où il y a apposé sa morsure. Les autres fois, celles dont tu te souviens. Dont une qui vous a mené à la situation d’aujourd’hui. Tu ne saurais pas dire quelle fois est à incriminer, tu te dis que si tu n’avais pas cédé plus d’une fois, vous n’en seriez pas là. Il aurait pu être une aventure d’un soir, vous auriez pu ne jamais vous revoir. Mais tu y es pourtant retournée. Et plus d’une fois bizarrement. Comme une droguée, en manque de sa dose. Jusqu’au jour où le sevrage avait été forcé, le jour où la nouvelle t’es tombé dessus comme un coup de massue, sans que tu puisses rien y faire. Ce jour-là, quelque chose s’est éteint en toi. Tu as perdu une part de toi en même temps que d’avoir coupé les ponts avec Ishan. De le voir là, face à toi, tu te demandes comment les choses auraient pu se passer si tu étais allée le voir et que tu lui avais parlé. Est-ce qu’aujourd’hui tu te sentirais mieux ? Peut-être que tu te serais laissée tenter par une vie un peu plus posée. Mais ça, tu ne le sauras jamais puisque tu as préféré te murer dans le silence et souffrir seule.

Visiblement, il avait décidé que c’était le bon moment. Tu as peur au fond de toi de ce qu’il risque de te dire. Le ton de sa voix ne laisse rien présager de bon, aussi tranchant que le tien. Il réagit pourtant en voyant ta bouteille de whisky. Il l’éloigne de toi, tu le laisses faire sans rien dire en prenant une gorgée dans ton verre. « Je comptais pas reprendre un verre après celui-là. Tu peux même la ranger là-bas ! » Tu pointes alors du doigt une étagère où trônent d’autres bouteilles, attendant d’être vidées à leur tour. Tu te retrouves toujours acheter plusieurs bouteilles, juste pour être certaine de dormir. Tu vides pourtant ton verre et le poses sur la table. C’est alors qu’il te lance un dossier sur la table, exigeant de savoir ce que tu lui as caché. Tu observes d’abord le papier cartonné. Tu sais de quoi il s’agit. Ton nom écrit dessus ne trompe pas. D’une main tremblante, tu poses la main dessus avant de finalement t’en saisir et de l’ouvrir. Tu te prends une nouvelle fois la vérité en pleine face. Les mots s’affichent face à toi. Tu te revois il y a quelques mois, rentrant ici avant de t’effondrer littéralement. La différence ? Cette fois tu obtiens une information de plus : tu étais enceinte de deux mois lorsque tu l’as perdu. Deux mois sans rien voir, deux mois sans te douter de rien. Instinctivement, tu te mordilles la lèvre inférieure et ta main vient de plaquer par-dessus.

C’est seulement ensuite que tu exploses. Tu te lèves, jettes le dossier à travers la pièce avant de venir te planter en face du professeur de Médecine Magique. « Comment t’as pu faire ça !? T’avais pas le droit de foutre le nez dans mon dossier merde ! » Tu hurles, tu laisses parler ta colère, tes cheveux virent au cramoisi. Tu t’approches de lui, ta main s’écrase sur sa joue avant que tu ne le repousses aussi violemment que tu le peux, c’est-à-dire pas avec une grande force. L’alcool te rend pantoise, ta fureur à beau être bien réelle, tu n’as plus vraiment la force de te battre. Contre lui, contre toi, contre ce que tu ressens au plus profond de toi. Tu retournes sur le divan et ramène tes jambes contre toi « Merde, tu pouvais pas me laisser souffrir en paix… » Et c’est là que tu craques. Tu es épuisée, tu en as marre de vivre avec ce poids sur tes épaules. Et pendant ce temps, tes cheveux changent à nouveau de couleur, virant au bleu sombre. Exprimant toute la tristesse et la douleur que tu gardes pour toi depuis des mois…
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Mer 16 Jan - 15:47

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Ishan & Ella - 10 octobre 2018
Tu ne la lâchais pas du regard, tandis qu’elle se redressait, effleurant le dossier de ses doigts tremblants. A partir de là, tu ne pouvais plus revenir en arrière. A partir de là, elle devait forcément savoir pourquoi tu étais ici. De toute façon, rien qu’en arrivant, tu avais déjà annoncé la couleur, qu’au son de ta voix, tu n’étais pas là pour faire une partie de poker. Le ton que tu employais, même  s’il était redescendu d’un cran, laissait clairement deviner ta contrariété. Mais pendant les prochaines secondes, tu ne disais plus rien, tu l’observais simplement s’emparer enfin du dossier, comprendre d’elle-même que tu venais d’apprendre la nouvelle, et certainement pas de la meilleure façon. Peut-être que tu restais silencieux pour lui laisser une seconde chance. La chance de se racheter, de te parler, avant que tu ne l'inonde de question. Dans le fond, tu préférais que les choses se passent comme ça, même si la douleur et la déception étaient et resteraient là. Même si rien n’était sûr, toi, tu étais persuadé que cet enfant eté de toi, et même si elle t’en parlerait maintenant, cela ne changerait rien au fait que tu l’aies appris totalement par hasard. Mais les choses ne se passaient pas comme tu l’espérais. Pendant un quart de seconde, tu fronçais les sourcils devant l’expression qu’elle prenait en lisant le contenu du dossier. Pendant un quart de seconde, tu te demandais si tu ne venais pas de faire une belle connerie, si elle était au courant, si là, ce n’était pas toi qui lui apprenait les choses. Mais c’était impossible. Les résultats étaient formels. Ils concluaient une série d’examens qu’elle avait dû passer, et donc elle ne pouvait qu’être consciente de ce que tu venais de balancer devant ses yeux.

Tu ne comprenais pas sa réaction. Elle te désarçonnait pendant un court instant, un court moment qui suffit à la jeune femme pour te prendre par surprise, se jetant face à toi en faisant valser le dossier à travers la pièce en hurlant que tu n’avais pas le droit de mettre le nez dans ses affaires. La lueur de colère se réveilla alors à nouveau dans ton regard, et ta voix chercha dans la même tonalité. « Et toi t’avais le droit de me le cacher peut-être ? Tu crois que … » Tu ne finis pas ta phrase. Alors qu’elle s’était rapprochée un peu plus de toi, tu sentis ses doigts claquer sur ton visage qui suivit le mouvement, dérivant sur le côté. Mais elle n’en resta pas là, et tenta de te pousser en arrière sans grande conviction. Tu en profitas alors pour attraper ses poignets une fois tes esprits retrouvés, et tu repris, toujours avec la même hargne dans la voix. « Tu vas commencer par te calmer ! » Non, ce n’était pas sa gifle que tu jugeais injustifiée qui intensifiait ta colère, mais bien sa réaction défensive. Tu ne supportais pas qu’elle cherche à fuir, qu’elle retourne la situation contre toi. Tu n’étais pas venu pour ça, pour te faire engueuler d’être accidentellement tombé sur une information que tu aurais dû, selon toi, prendre connaissance dans d’autres circonstances, et bien avant le moment présent.

Pourtant, tu parvenais à te canaliser, et malgré l’autorité dont tu voulais faire preuve, tu la laissas filer entre tes doigts, et ne cherchas même pas à la retenir tandis qu’elle rejoignait à nouveau le divan. Tu tournas sur toi-même, agrippant simplement ton crâne de tes deux mains parce que la situation t’échappait. Tu ne l’avais pas prévu comme cela et là, tu étais pris de cours, jusqu’à ses prochains mots. « Te laisser souffrir en paix ? Tu répétas en te retournant vers elle, alors qu’elle commençait déjà à éclater en sanglots. J’suis pas certains que les deux vont ensembles, et de toute façon, non j’pouvais pas ! Putain Ella, pourquoi tu m’as rien dit hein ?! Pourquoi ? Tu fis les cents pas, récupérant au passage le dossier qu’elle avait envoyé un peu plus loin, avant de reprendre en le tendant devant toi. T’es au courant depuis quand ? Est-ce que ça me concerne ? Quelque part, tu espérais que non, et cela expliquerait qu’elle ne t’en ait jamais parlé. Mais tu avais cette étrange certitude au fond de toi, une intuition qui te faisait perdre cette patience dont tu savais tant faire preuve habituellement. Tu ne supportais ni son silence, ni ses sanglots. Parles moi merde ! »

Pando
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Jeu 17 Jan - 10:28

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10 Octobre 2018

Tu te retrouves dans une mauvaise posture. Une part de toi s’y attendait et pourtant tu ne sais pas comment réagir. Alors tu optes pour la solution que tu adoptes depuis le début avec cette situation : tu tentes de fuir. Sauf que cette fois, c’est beaucoup plus difficile. Tu ne peux pas partir tout simplement puisque tu es chez toi et que c’est toi qui l’as fait entrer. Tu ne peux pas le mettre dehors, tu sais que tu n’en auras pas la force. Alors tu commences par éloigner ce dossier de toi. Tu l’éloignes comme on éloigne quelque chose qui nous dégoute. Parce que oui, ces mots inscrit dedans te révulsent. Ils te ramènent au plus bas, comme si tu n’y étais pas déjà. Ils t’apprennent en plus qu’une crevette a quand même été là pendant deux mois sans que tu te doutes de rien. Mais du dois aussi fuir Ishan. Alors tu commences par le gifler et tenter de le repousser. Tu sais qu’il a raison, tu n’avais pas le droit de lui cacher cela. Mais tu ne veux plus l’entendre. Tu ne veux plus entendre son ton accusateur, tu as l’impression d’être à ton propre procès. Tu as déjà été jugée et montrée du doigt pour d’autres raisons, tu ne veux pas qu’il le fasse également à cause de cela. Mais si le professeur le fait, c’est bien parce que toi tu as merdé en lui cachant la vérité. Il a raison, tu dois te calmer. Mais tu t’échappes finalement de son étreinte pour retourner de terrer dans ton coin. A croire que cette simple banquette est capable de te servir de refuge…

Tu demandes juste à souffrir en paix. Tu veux qu’on te laisse tranquille, qu’on te laisse oublier. Tu ne veux plus repenser à tout cela. Tu ne veux plus te souvenir de la douleur que tu as alors ressentie et qui te hante depuis. Mais évidemment, il te demande des comptes. C’est normal, surtout que tu ne dis plus rien et que les larmes continuent de couler le long de tes joues. Tu n’oses pas poser les yeux sur ton collègue. Pourquoi tu n’as rien dit ? Tu sais parfaitement pourquoi tu as coupé les ponts. Parce que c’était trop difficile. Parce que tu ne savais pas comment dire les choses sans doute. Parce que tu n’avais jamais vécu cela avant alors tu as estimé avoir besoin de temps pour digérer tout cela. Tu te décides enfin à tourner ton regard embrumé dans sa direction. Tu regardes ses jambes, tu le vois se déplacer dans la pièce. Tu as l’impression d’être loin, très loin de tout cela. Mais Ishan a le don de te ramener à la réalité de manière brutale. A nouveau, ton dossier médical se retrouve sous tes yeux, il te demande si ça le concerne. Tu as envie de lui hurler que non mais tu sais bien que ce serait un mensonge. Et tu ne veux plus lui mentir. Mais sa dernière phrase te fais comprendre qu’il est grand temps de tout lui raconter, que tu as déjà trop tardée.

Du revers de la manche, tu essuies tes joues et le coin de tes yeux. « Si tu as tout lu, tu sais qu’on m’a fait les tests en mai… J’ai appris les deux nouvelles en même temps… » Tu lèves enfin ton regard humide vers lui « Perdre quelque chose dont on avait pas connaissance, quelle ironie ! » Tu te mordilles la lèvre inférieure et baisses à nouveau les yeux. « Par contre, je ne savais pas qu’il avait tenu deux mois avant de… » Ta voix se brise. Tu n’arrives même pas à dire que tu l’as perdu. Ce sont des mots si simples et pourtant, tu as un mal de chien à les prononcer cette fois. « Puisque j’ai certain principe, l’identité du père ne fait aucun doute… Et… Et je n’ai jamais su comment te l’annoncer… » Tu ravales une nouvelle vague de larmes. « Puis je voulais pas t’infliger ça… C’est moi qui ai merdé, moi qui ai pas su le garder… Moi qui ai pas compris qu’il était là… Je pensais pouvoir endurer ça toute seule, reprendre le cours de ma vie… Mais non… Tu as vu à quoi j’en suis réduite pour dormir… Boire pour oublier, la belle affaire ! » De rage contre toi-même, tu te saisis de ton verre vide et l’envoie s’écraser contre un mur. Au moins, on est sûr que tu ne boiras pas plus ce soir… « Désolée… Ma colère est un peu trop… Jaculatoire… »
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Jeu 17 Jan - 10:35

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Ishan & Ella - 10 octobre 2018
Tu étais habituellement beaucoup plus patient, beaucoup plus compatissant aussi. Tu savais te mettre à la place des gens, les comprendre, les rassurer. C’était en quelque sorte l’une de tes plus grande qualité, être doté d’une grande empathie qui faisait de toi l’ami idéal, que tout le monde méritait d’avoir. Mais là, tu n’y arrivais simplement pas. Avec Ella, ce qui se passait en cet instant, ce cocktail de sentiments qui ne cessait de s’agiter en toi excluait cette sensibilité qui te définissait tant. Tu étais un roc, ton coeur un morceau de glace qui ne parvenait pas à s’attendrir face aux sanglots de la jeune femme. Ses larmes étaient un obstacle, elles provoquaient ta patience, chatouillaient ton sang-froid jusqu’à ce que tu perdes les pédales. Mais tu te retenais. Tu t’efforçais de garder une certaine constance face à son silence parce que tu savais pertinemment que t’énerver encore plus ne ferait que l’accroitre, la plonger un peu plus dans ce bouclier de larmes qui l’empêchait de te parler. Mais tu voulais qu’elle le fasse. Tu voulais qu’elle passe aux aveux. Elle n’avait plus rien à te cacher, tu savais tout. Ou presque. Ta dernière question était surement celle à laquelle tu attendais le plus une réponse en cet instant. Celle qui t’importait bien plus que de savoir pourquoi elle s’était confortée dans un mutisme autant de temps. Etais-tu directement concerné par ce qui était écrit dans le dossier ? Est-ce que, pour la deuxième fois, la vie venait de filer entre tes doigts sans que tu ne puisses rien contrôler ?  Nul doute que c’était ce qui nourrissait le plus ta colère, en ce moment-même.

Mais elle finit par te parler. Instinctivement, tu vins d’asseoir sur le canapé, laissant tomber ton bras le long de ton corps, au bout duquel flottait le dossier, seul moyen de pression que tu avais trouvé pour lui délier la langue. C’était brutal, doté d’un petit côté pervers afin de la confronter à la réalité, mais cela avait au moins eu le mérite de fonctionner. Tu ne dis plus rien, te contentas de l’écouter, et ce que tu entendais te brisa intérieurement. Elle ne savait pas, avant de le perdre. Elle avait appris les deux en même temps, et forcément, cela fit remonter à la surface ton propre passé, comment toi-même tu avais été confronté à la mort de Sara juste après avoir appris qu’elle attendait un enfant de toi, un enfant que tu ne verras jamais. Cette cassure dans sa voix te bouleversa un peu plus, et tu baissas alors la tête, posant les yeux au hasard sur la table basse, peu fière de toi, peu fière d'avoir fait remonter cette putain de douleur que tu connaissais si bien pour ne la souhaiter à personne. Peu fier de t'être laissé emporter par ta surprise, et ta curiosité aussi.

Quand elle reprit pour confirmer qu’il était de toi, tu la regardas à nouveau, les yeux humides. Voilà la terrible vérité que tu attendais. Tu avais voulu des aveux, et tu les obtenais, mais tu n’étais pas soulagé pour autant. Au contraire. C’était pire. C’était pire, parce qu’à présent tu avais la certitude d’être passé à côté de quelque chose, d’avoir été à côté de la plaque tout ce temps sans même t’en douter. C’était pire aussi, parce que tu te rendais bien plus compte encore de ce qu’elle ressentait en cet instant, de ce que ta furie avait fait remonter en elle. A l’en croire, elle était restée sous silence simplement pour ne pas te nuire, pour que tu n’aies pas à le subir. Pourtant, tu aurais préféré le savoir, parce que même si tu n’avais rien vu à cause de cet éloignement que tu avais pris soin d’entretenir depuis ton arrivée au château, tu avais conscience à présent de ce qu’elle avait dû endurer pendant tout ce temps, et que tu aurais pu être là pour la soutenir, parce que dans cette histoire, elle n’était pas seule à devoir encaisser. Tu aurais voulu être là dans cette épreuve. Tu aurais dû. Mais tu n’eus pas le temps de lui dire, tu n’eus pas le temps de laisser exprimer ta culpabilité. Tu saisis lorsque, brusquement, elle fit voler son verre contre le mur, s’y brisant dans un bruit sourd, avant de s’excuser, et cela te suffit à te faire réagir. Le coeur meurtri face à sa douleur et ta culpabilité de l’avoir provoqué, tu t’approchas d’elle, passant alors tes deux bras autour des épaules de la jeune femme pour la ramener contre toi, en la serrant aussi fort que l'affection que tu lui portais malgré ça pouvait te le permettre. Tu ne savais pas si elle allait se laisser faire, ou si elle t’enverrait sur les roses, refusant tout geste d’affection venant de toi, mais tu posas ta main à l'arrière de son crâne, chuchotant à son oreille « Pardonne moi j’suis qu’un con ».


Pando
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Jeu 17 Jan - 10:39

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10 Octobre 2018

Tu as tout fait de travers. Tu pensais t’en sortir seule. Tu pensais qu’il serait mieux pour lui de ne rien lui dire. Et au lieu de ça rien ne va. Tu vas mal, tu ne dors plus. Tu plonges le nez dans tin verre tous les soirs, pour t’écrouler. Tu as perdu certaine de tes habitudes. Tu as beau avoir coupé les ponts avec Ishan, aucun homme ne t’a touché depuis. Quelques-uns ont tenté pendant l’été mais ont bien souvent fini avec un bras retourné. Tu n’arrives toujours pas à digérer la nouvelle et te la reprendre en pleine face ne va pas aider. Et lui ? Tu vois bien qu’il aurait aimé savoir. Il t’en veut de ne pas avoir parlé, d’avoir tout simplement pris la fuite. Parce que c’est bien ce que tu as fais, d’une certaine manière tu as préféré fuir plutôt que d’affronter son regard. Fuir plutôt que d’affronter cette douleur commune. Tu es bien obligée de voir la vérité en face. Tu as merdé. Sur ce coup, tu n’as rien fais de bien, tu n’as même pas su le garder, tu n’as même pas remarqué que quelque chose avait changé. Ou plutôt tu as préféré ne rien voir. Des fois, alors que tu es seule, tu recommences à broyer du noir et te demandes si c’est ton mode de vie qui est à mettre en cause dans tout cela. Si tout ce serait mieux passé si tu avais été une professeure comme les autres et non pas une ancienne Auror qui continue de s’entrainer. Juste parce que tu te dis que tu dois te maintenir en forme, qu’on ne sait jamais ce qui peut arriver. Tu ne le sauras jamais. Parce que cet enfant ne verra jamais le jour et qu’il a emmené une part de toi en partant.

Alors que tu racontes tout, tu sens le divan s’affaisser au niveau de tes pieds. Instinctivement, tu te recroquevilles un peu plus sur toi-même.  Tout cela fait remonter beaucoup trop de douleur. Une souffrance que tu voudrais faire taire. Tu sens son regard sur toi au moment où tu lui avoues qu’il est le père. Tu es fuyante, tu as peur de voir ce que risqueraient de te dire ses yeux. Tu ne veux pas y lire la colère ou la surprise. Ou même pire, le dégoût. Dégoût d’avoir caché quelque chose d’aussi gros, d’avoir préféré mentir par omission plutôt que d’admettre que quelque chose n’allait pas. Au final, ce que tu as peut d’y voir, c’est le reflet de la rancœur que tu ressens envers toi-même. Tu te sens idiote d’avoir cru que tu pouvais supporter cela seule. Pourquoi tu as cru ça ? Parce que tu as toujours tout surmonté. Parce que tu as déjà enduré des coups durs et des trahisons. Mais jamais tu n’aurais cru ressentir un tel vide pour un petit être que tu n’as pas connu. Le seul moyen que tu as pour extérioriser ce sentiment, c’est de faire voler ton verre à travers la pièce. D’un coup, tu te sens juste minuscule face à tout ce que tu ressens.

Arrive alors une chose à laquelle tu ne t’attendais pas. Alors que tu pensais que le professeur de Médecine Magique te laisserait prostrée, il s’approche de toi et t’enlace. Tu écarquilles les yeux, prête à le repousser. Tu as du mal avec certains contacts et tu ne pensais pas qu’il réagirait de la sorte. Mais ses excuses te font céder. Alors qu’il te serre contre lui, tu éclates en sanglots et agrippe son haut, te nichant un peu plus contre lui. « J’ai merdé… J’ai tout fait foirer…. Je l’ai perdu… » Tu répètes cela en boucle à travers tes larmes. Tu finis enfin par te calmer. Tu te sens prête à le regarder dans les yeux et t’écarte alors légèrement de l’homme pour le voir. Mais ce que tu vois fait revenir tes propres larmes. Tu te rends alors compte que si tu n’as rien dis pendant tout ce temps, c’est parce que tu ne voulais pas le voir dans cet état. « Non, non, s’il te plait… Je voulais pas… » Et instinctivement, tu viens essuyer sa joue du revers de ton pouce. Toi qui ne voulais pas entendre parler de sentiment ou de se poser, tu te retrouves à faire preuve d’une incroyable douceur.
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Jeu 17 Jan - 10:55

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Ishan & Ella - 10 octobre 2018
Les cartes venaient d'être jouées. Les secrets étaient avoués et les tensions elles, s’étaient dissipées. La colère qui t’avait envahi avait disparu, laissant place à de la peine et à de la culpabilité. Oui, tu t’en voulais amèrement d’avoir débarqué comme une furie, de lui avoir forcé la main, contraint à revivre et se replonger dans des souvenirs douloureux, même si, à vrai dire, elle n’avait pas besoin de toi pour ça. Ce sentiment te rongeait, de ne pas avoir accepté la souffrance de la jeune femme, de ne pas avoir regardé la réalité en face, de t'être quelque part comporté égoïstement. Tu n'étais pas le seul à souffrir de cette perte, mais sur le vif tu t'étais enfermé dans une peine que tu pensais être le seul à ressentir, avais préféré hurler que d'excuser, hurler que d'essayer de comprendre, et c'était pour ça que tu t'excusais, là, alors que tu venais de renouer un contact physique avec elle. Ce n'était pas grand chose, juste une étreinte, mais c'était pourtant énorme pour toi, parce que tu sentais la connexion revenir, renaître. Tu sentais aussi sa peau si froide. Tu étais même presque sûr qu'elle tremblait. Tu sentis ta gorge se serrer quand la voix d’Ella retentit dans une faible intensité, quand elle semblait s’étouffer dans un sanglot alors qu’elle répétait les même mots à plusieurs reprises. Tu savais qu'elle n'avait jamais voulu ça. Tu savais que c'était un accident. Tu aimerais tant lui dire que c'était fini, que ce n’était pas sa faute. Que tu étais là, maintenant. Mais tu étais incapable d'ouvrir la bouche cette fois, parce que c'était tellement douloureux d'entendre la culpabilité dans la voix de la jeune femme que tu te pinçais les lèvres en la serrant plus fort encore, les mordais même, jusqu'au sang si tu ne se contrôlais pas un minimum.

Puis tu la sentis se reculer légèrement, alors tu lâchas un peu l’étreinte pour la laisser faire, la laissant plonger son regard dans le tien. Tu ne lâchais plus les yeux de la jeune femme, même si tu pouvais y lire de sombres émotions qui t’étaient difficiles à supporter. Tu posas ta main sur sa joue bouillante, essuyas les nouvelles larmes qui roulaient unes à unes en la suppliant du regard de ne pas replonger, tandis qu’elle fit de même. Sa main sur ta joue te surprit un court instant. Tu étais perturbé par la douceur de ce geste, après la violence du silence qui s'était d'abord installé entre vous, puis la cruauté des mots que tu lui avais craché. Peu à peu, tu sentais tes muscles se détendre enfin, surtout sous les mots qu’elle te soufflait. Tu ne te rappelais pas avoir déjà eu un instant aussi tendre qu'en ce moment même, avec elle. Malgré le fossé qui vous séparait encore quelques minutes plus tôt, tu te sentais si proche d'elle, maintenant que tu admettait la douleur qu'elle pouvait ressentir. Cela te faisait plus mal encore de la voir dans cet état, en parti à cause de toi, cette fois. Tu espérais tant qu'elle ne t’en veuille pas, même si tu le méritais sûrement. « Je suis désolé de t’avoir fait du mal … Je voulais pas non plus … » Tu avais murmuré ces mots, n'étais même pas sûr que si quelqu'un d'autre était dans la pièce, il lui aurait été possible de les entendre. Tu voulais tant lui prouver que tu étais là pour elle, que tu comprenais ce qu’elle ressentait. Que tu ne lui en voulais pas, parce que tu n'en avais aucune raison, et que tu ne laisserais plus jamais rien se mettre entre vous. Tu ne détournais pas une seule seconde ton regard du sien, lui envoyais une immense vague de tendresse et de compassion parce que tu sentais qu'elle en avait besoin, peut être plus que jamais. « Mais je suis là maintenant, d’accord ? Je vais t’aider à surmonter ça, oublie mon absence, oublie ma fuite et ma lâcheté à mon arrivée ici … je ne te laisserai plus tomber … »

Pando
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Jeu 17 Jan - 11:00

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10 Octobre 2018

Tu n’aurais jamais cru te retrouver dans ce genre de situation. Pas après l’avoir fuis pendant plusieurs mois. Tu ne pensais pas te sentir prête à  une telle étreinte. Tu commençais à croire que plus personne ne pourrais te toucher, il suffisait de voir comment tu es capable de réagir quand Siobhan pose une main sur ton épaule. La seule personne qui a pu t’enlacer – en tout bien tout honneur – depuis mai. Tu ne te laisses quasiment plus toucher, tu préfères prendre tes distances avec beaucoup de monde. Toi qui n’avais pourtant peur de rien, tu choisis l’option de facilité dans ce genre de situation. Une situation qui t’es totalement inconnue et que tue ne maitrises pas le moins du monde. Tout te reprendre en pleine face n’a fait qu’empirer les choses. Tu aurais voulu disparaitre au début. Et finalement te voilà contre Ishan. Tu n’as jamais pleuré comme ça, du moins pas devant quelqu’un. Tu as appris à te contenir, tu sais généralement maitriser tes émotions. Mais là, tu les laisses exploser, tout dévaster sur leur passage. Tu as l’impression que ton cœur implose, que tu commences à manquer d’air. Ce sont juste tes sanglots qui te permettent, d’une certaine manière d’évacuer ce poids qui t’oppresse depuis tant de temps. Tu ne pensais en revanche pas voir l’enseignant dans un état similaire au tien.

Sa main contre ta joue est fraiche, si bien que tu laisses ta tête aller contre sa peau l’espace de quelques instants. Tu te reprends pourtant bien vite, peu habituée à ce genre de contact et détourne le visage. Tu secoues doucement la tête quand il s’excuse. Ce n’est pas lui qui a gardé un tel secret pendant aussi longtemps. Tu redeviens peu à peu fuyante. Tu ne te sens pas capable de rester contre lui, pas après tout cela. Pourtant, tu ne peux détacher ton regard du sien tandis qu’il te fait une déclaration que jamais personne ne t’a fait jusque là. Oublier sa fuite et sa lâcheté ? Tu ne comprends pas trop, c’est toi qui a passé ton temps à le fuir. Oublier son absence ? C’est à cause de toi s’il n’a pas eu la possibilité de te soutenir comme il le voudrait maintenant. Te laisser tomber ? C’est toi qui a couper les ponts. Tu as l’impression qu’il prend toute la faute sur lui de votre éloignement alors que tout a commencé à cause de toi. Tu hausses légèrement les épaules. « C’est moi qui ai coupé les ponts, j’ai pris la fuite avant toi et j’ai préféré continuer quand j’ai vu que tu étais ici aussi… » Tu n’arrives pas à te fixer. Tu as besoin de bouger, tu dois faire quelque chose de tes dix doigts. « Du thé. Je vais faire du thé. »

A nouveau, tu t’éloignes d’Ishan. Cela te donne un peu froid, il te tenait chaud sans en avoir l’air. Tu ne t’étais pas rendue compte que tu trembles. Principalement de froid. Tu t’affaires alors pour faire chauffer de l’eau et trouver du thé. Tu es comme pour les alcools, tu en as très peu de variété mais privilégies la qualité. Tu disposes le tout sur la table basse, l’eau chaude, du thé Ceylan, du Earl Grey et du Darjeeling. Et tu reviens ensuite t’installer sur le divan. Tandis que tu te prépares un Earl Grey, tes doigts commencent à trembler. Par réflexe, tu t’arrêtes dans ta préparation et secoues tes mains, dans l’espoir dans stopper le mouvement frénétique. Tu places tes deux mains autour de la tasse, espérant que serrer le récipient te permettra de retrouver une contenance et que la chaleur du liquide réchauffera tes mains. Sans pour autant le toucher ou te nicher contre lui, tu te rapproches pourtant de ton collègue. « Je sais pas lequel tu préfères donc… Je te laisse choisir. » Tu bois une gorgée de thé avec une légère grimace. Cela ne te réussi pas de te brûler la langue. « J’aurai pas du boire autant… Va falloir que je ralentisse… » Tu tentes de détourner la conversation. Tu ne veux plus parler de cette perte. Et pire, tu ne veux pas parler de tes sentiments. Parce que tu as peur de tes propres sentiments. Tu as peur que ce ne soit pas partager ou que ce soit trop fort et que tout s’embrase, ne laissant au final que des cendres sur son passage.
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Jeu 17 Jan - 11:06

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Ishan & Ella - 10 octobre 2018
Bien sûr que tu avais été lâche, que tu avais fui. Tu n’assumais pas ce qui s’était passé entre vous en début d’année. Tu n’assumais pas d’être tombé dans les bras d’une autre femme, et surtout, d’avoir aimé ça, d’avoir aimé sa présence, de finalement penser sans cesse à elle. Tu voyais cela comme une trahison, une tromperie envers Sara. Tu n’avais pas le droit de t’attacher à quelqu’un d’autre. Déjà, parce que légalement tu étais encore marié à elle, même si ton statut avait changé. Mais aussi, parce que tu aimais encore Sara, parce qu’elle était la femme de ta vie et que tu t’étais promis de l’aimer toujours. Dans ta tête, il n’y avait pas de place pour une autre. Tu ne devais même pas y penser. Tu n’avais pas le droit. Mais tu l’avais fait, alors tu t’en avais voulu, et tu avais décidé de fuir Ella, de l’éviter, de l’oublier. Tu ne t’étais même pas réellement rendu compte qu’elle faisait la même chose que toi, et pour la raison que tu savais, maintenant. Puis il avait fallu que tu la retrouves ici, à Poudlard. Que cela complique les choses,que tu dûs redoubler d’effort, jusqu'à maintenant. Alors si, tu étais fautif, toi aussi. Parce que trop fragile émotionnellement, tu étais passé à côté de quelque chose d’important, alors que tu aurais pu être là pour elle, pour l’aider à surmonter ça avec une épaule sur laquelle elle aurait pu s’appuyer dans les moments difficiles, plutôt que de se jeter sur l’alcool et les médicaments comme tu l’avais fait pendant trois ans. Tu aurais pu être là, mais tu n’en avais pas eu le droit. Certes, c’était elle qui te l’avait enlevé en fuyant de son côté, mais tu aurais pu éviter cela, si tu avais été plus fort. Alors tu ne laisseras pas la même chose se reproduire une deuxième fois. Tu ne la laisseras plus jamais tomber, tu seras à ses côtés, parce qu’avec tout cela, tu avais pris conscience que fuir une autre femme ne te faisait aucun bien, que cela te nuisait encore plus. Toujours plus.

Ce qu’elle annonça te fit revenir à la réalité. Tu la regardas alors s’enfuir dans la cuisine avant même que tu n’aies eu le temps de réagir. Elle partait faire du thé, d’après ce que tu avais cru entendre. Tu te sentis soudainement seul. Trop seul. Elle n’était pas très loin, à quelques mètres, cachée dans la cuisine, mais sa présence te manquait déjà. Tu espérais qu’elle revienne rapidement. Que tu retrouves la chaleur de vos deux corps collés l’un à l’autre malgré la fraicheur du sien. Qu’elle soit auprès de toi, tout simplement, comme elle ne l’avait plus été pendant ces derniers mois et qu’elle t’avait manqué malgré toi. Ton souhait se réalisa rapidement. Tu la regardas revenir vers toi, armée du nécessaire qu’elle posa sur la table basse, avant de s’installer à nouveau près de toi. Pas assez, cependant. Il y avait un espace vide entre vous. Un espace vide et frustrant. Mais tu ne te rapprochas pas pour autant. Tu continuais de l’observer, en remarquant qu’elle tremblait encore. Tu te résignas alors à te coller à elle, finalement, juste pour la réchauffer de tes mains, de tes bras, de ton corps encore bouillant du feu d’artifice d’émotions qui avait éclaté en toi. Mais elle fut plus rapide, et cela te fit sourire, autant que sa réplique. « J’ai l’habitude du thé épicé, alors je prendrai comme toi pour cette fois. » Qui sous-entendait que tu comptais bien lui faire goûter le thé de ton pays, le thé indien, les saveurs épicées de l’orient. Tu te préparais alors la même chose qu’elle, tandis qu’impatiente, elle s’empara aussi de sa tasse et sembla se brûler la langue dans sa précipitation, ce qui te fit sourire de plus belle. Mais cela ne dura pas. Alors qu’elle constata qu’elle n’aurait pas dû boire autant, ton sourire s'effaça, te replongeant dans tout ce qui venait de se passer, de vos cris échangés pour une même douleur. Tu glissas ta main dans le col de ton t-shirt à la recherche de cette chaîne que tu portais constamment autour du cou. Cela ne faisait pas longtemps que tu t’y étais enfin résolu, mais au bout de cette chaîne pendait ton alliance, l’un des derniers objets qui te restait de Sara. Tu défis alors le crochet, éloignant alors le bijou argenté pour t’emparer de l’anneau. Quelques secondes, tu le fis rouler entre tes doigts, sans le lâcher des yeux. Ce que tu t’apprêtais à lui rêveler ferait l’effet d’une bombe, tu n’en avais aucun doute. Peut-être même que ce n’était pas le moment idéal pour en parler, mais cela paraissait si important pour toi que tu ne retournerais pas arrière.

Tu posas alors l’alliance sur la table basse, à quelques centimètres de la tasse de la jeune femme, gonflas tes poumons d’air avant de te lancer. « On s’est connu à Poudlard, quand on était gosses. Elle m’a tout de suite plu, et je crois que c’était déjà réciproque … En tout cas, notre histoire a commencé un peu avant l’année des Aspics, et on ne s’est plus jamais quitté à partir de là. Ta voix dérailla sur ces derniers parce que quelque part, tu savais très bien que c’était faux, qu’elle t’avait quitté il y a quatre ans. Après Poudlard, un ami de mon père m’a recruté dans son cabinet pour être son assistant, et accessoirement il est devenu mon formateur. Elle, Sara … elle est devenue Auror … Une grande Auror … Très douée dans son domaine, une tigresse … Un peu comme … Un peu comme toi … Tu lanças un coup d’oeil à la jeune femme à tes côtés en lui adressant un sourire en coin quelque peu forcé. Mais moi j’avais peur. L’aventure, tout ça, c’est pas mon truc, alors chaque fois qu’elle partait en mission, je m’imaginais le pire quand elle rentrait tard le soir … Puis un jour, on a voulu un enfant … Tu baissas les yeux sur la table, tandis que tu sentais déjà l'émotion t’envahir. Alors elle a décidé de changer de carrière, de faire quelque chose d’un peu moins dangereux … Mais elle a dû faire cette dernière mission, ce n’était pas négociable apparemment, ils avaient besoin d’elle … Ta voix se coupa alors que tu étais près du but. Tu toussas, pour évacuer le flot de larmes qui menaçait d’arriver. Tu ne pouvais plus t’arrêter maintenant, tu ne pouvais pas stopper ton récit comme ça. Elle est jamais revenue. C’est mon meilleur ami, et accessoirement son équipier qui est venu m’annoncer qu’ils avaient été pris dans une embuscade … Tu choisis de ne pas aller dans les détails. Tu n’étais toujours pas capable de prononcer le mot exact. On devait avoir un bébé, elle venait de me l’annoncer la veille … J’avais à peine eu le temps de me faire à l’idée, que déjà elle s’était envolée ... » Cette fois, tu laissas couler tes larmes sans les retenir. Depuis que Sara n’était plus là, tu n’évoquais presque jamais ton histoire, si ce n’était au psychologue que tu rencontrais. La, c’était la première fois, à une personne lambda. Une personne lambda, mais qui comptait déjà énormément pour toi, et qui pouvait plus que personne comprendre ce que tu avais ressenti, à l’époque.

Pando
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Jeu 17 Jan - 11:08

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10 Octobre 2018

La situation a quelque chose d’étrange. Tu as l’impression que tes sentiments se mélangent. Tu ne veux pas admettre que tu te sens bien avec lui. Tu ne veux pas admettre que cela fait des mois que tu as besoin de lui. Mais tu ne connais pas ce genre de choses. C’est tout nouveau pour toi, tu n’as jamais ressenti quoi que ce soit. Ton passé t’a toujours poussé à refuser les sentiments. Tu te les es toujours interdit, fuyant en jetant l’autre quand cela devenait trop compliqué à gérer. Mais cette fois tu en as assez de fuir. Certes, tu ne sais pas du tout comment t’y prendre. Tu ne sais pas à quel rythme les choses doivent évoluer. Tu n’as tout simplement jamais su ce que c’est que d’aimer et d’être aimée. Tu n’es pas solitaire, tu as quelques amis, tu tiens à eux. Mais c’est différent cette fois. A croire que de perdre ce bébé a créé une sorte de déclic en toi. Tu t’es rendue compte qu’il te manque quelque chose. Que tu ne veux pas finir ta vie comme elle a commencé, qu’au fond de toi, tu as envie de pouvoir dire que tu as une famille. Et même si tu as retrouvé ton père, tu n’arrives pas à le considérer comme ta famille. Ta famille, tu veux pouvoir la fonder toi-même. Tu ne sais pas encore avec qui ni comment. Ni même dans combien de temps. Mais tu te sens désormais prête à le faire, en te laissant le temps de le faire correctement.

Au final, tous ces évènements t’ont conduite à être ici, avec Ishan. Il aura quand même fallu qu’il te mette clairement au pied du mur pour accepter sa présence à tes côtés. Ce n’est pas vraiment de lui dont tu avais peur mais plutôt de tes propres réactions. Et une fois ton thé prêt, c’est presque naturellement que tu es revenue contre lui. Malgré ton hésitation du début, tu ne veux plus bouger de là. Tes tremblements se calment, tu n’as plus froid. Tu te dis que finalement, tu aimerais pouvoir t’installer comme ça plus souvent. Tu esquisses un léger sourire lorsqu’il te dit préférer les thés épicés. « Tu vas devoir me faire gouter ça, je suis curieuse pour le coup. Par chez moi, le thé est plus facilement aromatisé. » Tu as découvert de nouvelles variétés de thé en arrivant en Angleterre. Avant, tu ne buvais que du Ceylan ou alors du thé au fruits rouges. Tu sens pourtant que quelque chose a changé. Ton collègue semble se rembrunir, ce qui te fait légèrement froncer les sourcils. Tu poses ta tasse sur la table basse avant de t’installer un peu plus confortablement. Tu places ton coude sur le dossier du divan, calant ta tête contre ton poing avant de ramener tes jambes sur l’assise. Tu sens qu’il va te dire quelque chose d’important et tu ne veux pas le brusquer ni le couper dans son récit. Tu le vois alors sortir un anneau au bout d’une chaine de sous son haut. Tu commences alors à comprendre. Tu te doutes bien qu’il a eu une vie avant toi. Mais tu ne t’attendais pas à ce qu’il t’en parle. C’est vrai, tu ne lui as jamais parlé de la tienne, celle que tu as eu avant votre rencontre.

Le professeur de Médecine Magique commence alors à te parler de sa femme après avoir posé son alliance à côté de ta tasse. Tu n’oses rien dire, tu l’écoutes avec attention. C’est une belle histoire, le genre de relation que n’importe qui voudrait vivre. Ce genre d’amour qui commence à l’école. Mais tu te doutes bien que s’il est ici avec toi et que cet anneau n’est plus à son doigt c’est qu’il s’est passé quelque chose. Tu découvres alors qu’elle est Auror. A croire qu’il a le chic pour aller avec les Auror alors ! Bien qu’il ne connaisse pas cette partie de ton passé, toi aussi tu es partie en mission, toi aussi tu as passé du temps à risquer ta vie pour protéger les autres même si tu ne l’as jamais vraiment vu comme cela. Tu hoches doucement la tête à la suite de son récit. Toi tu n’as jamais eu peur pour personne alors tu ne peux pas savoir ce qu’il ressentait à cette époque. Mais tu peux comprendre qu’au bout d’un moment, ils aient voulu agrandir la famille qu’ils formaient ensemble. Tu comprends pourtant ce qui s’est passée lorsqu’il t’annonce qu’elle n’est jamais rentrée. Tu te mords la lèvre inférieure. Donc, Sara était Auror. Tu comprends encore plus pourquoi Ishan est entré dans une telle colère. Toi tu as perdu un enfant mais lui en a perdu deux. Tu n’oses même pas imaginer la douleur qui peut l’habiter en cet instant et tu t’en veux encore plus de ne pas avoir parlé plus tôt. Ton cœur se serre lorsque tu vois de nouvelles larmes couler sur ses joues. Par réflexe, tu t’agenouilles alors avant de l’enlacer. Tu passes une main dans ses cheveux, te voulant rassurante. « Je suis désolée… Je savais pas… » Tu n’aimes pas le voir comme cela. Tu tentes alors maladroitement de le rassurer. « Je ne prendrais plus de risque de cette manière… Je te le promets… »
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Jeu 17 Jan - 11:13

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Ishan & Ella - 10 octobre 2018
C’était ton passé. Ce passait qui s’était arrêté trop vite, trop subitement, et qui était encore bien trop lourd parfois, pour te laisser vivre comme tu le voulais. Il t’avait fait souffrir, horriblement. Il t’avait longtemps empêché d’avancer, et tu l’avais refoulé, refusant d’en parler à qui que ce soit, d’accepter le sujet dans des discussions avec tes proches. Tu t’étais coupé du monde, coupé de ton entourage, de la civilisation, préférant te noyer dans l’alcool parce que tu pensais que cela soulagerait ton mal, alors que ça ne faisait que le nourrir un peu plus en te fragilisant. Tu savais qu’Ella avait certainement vécu la même chose que toi, et cela te faisait mal de l’imaginer dans une telle détresse. Alors tu osais lui parler de tout ça, et elle était la première personne à qui tu te confiais par toi-même. C’est un sanglot qui te stoppa dans ton élan, alors que tu évoquais la fin de ton histoire avec Sara, mais aussi le début de ton propre calvaire. Forcément que remuer toutes ces choses te faisait de la peine, parce que si la blessure guérissait, elle n’était pas encore totalement fermée. Ton deuil, tu l’avais enfin commencé, et tu avais encore un peu de chemin à parcourir pour que cela ne soit plus qu’un souvenir. Bien sûr que Sara serait toujours là, qu’elle aurait toujours cette place particulière dans ton coeur, qu’elle sera à jamais la première femme de ta vie. Mais avec Ella, même si tu l’avais nié pendant un long moment, peut-être te sentais-tu prêt à tourner cette page de ta vie, réécrire enfin un nouveau chapitre, sans ce souvenir de Sara qui t’empoissonnait plus qu’autre chose. Ses bras qui t’enlacaient, alors qu’elle venait de s’agenouiller devant toi, le confirmaient. Tu avais besoin d’elle, plus que personne, et tu l’admettais enfin. Tu ne voulais plus la laisser filer, et tu ne voulais plus laisser vos souffrances se mettre entre vous.

Tu secouas la tête lorsqu’elle s’excusa. Ce n’était pas pour ça que tu lui racontais tout ça, ton intention n’était pas de la culpabiliser. Alors tu te détachas finalement de son étreinte, sans forcément planter ton regard dans le sien.  « T’excuses pas … Je sais que tu pouvais pas savoir … Ce que je veux surtout c’est que tu me caches plus rien, d’accord ? Si je te raconte ça, c’est pour que tu saches que je comprends ce que tu ressens, et ce que tu as ressenti … Tu sais, après ça, j'ai fais de la dépression. Je sortais plus, je mangeais plus, quand je sortais c'était pour aller me bourrer la gueule dans les bars ... j'ai fais une peur terrible à ma mère. Un sourire faux se plaquait sur tes lèvres pendant quelques secondes. C'est elle qui m'a envoyé vers ce psychologue moldu en début d'année. Jusque là j'avais toujours refusé. J'avais l'impression que si j'allais en parler à quelqu'un, j'aurais trahis Sara. J'avais besoin de vivre avec cette douleur … Et puis, tu ne voulais pas non plus la partager avec quelqu’un, la faire subir à tes proches, et avec le recul, tu comprenais que c’était ce que Ella avait voulu éviter avec toi. Puis quand j'ai accepté d'y aller, ma vision de la vie à changé. Ça me faisait du bien d'aller le voir, ça me libérait un peu, mais pas totalement … C'est difficile de raconter à un moldu que sa femme s'est fait tuer par des mangemorts. » Un ricanement amer s’échappa de ta gorge.

Comment pouvais-tu réellement extérioriser ta souffrance à ce moment là, si tu ne pouvais pas aller au bout de ta peine, au bout de ton histoire ? Surement que ta mère avait cru bien faire, mais t’envoyer chez un psychologue à qui tu ne pouvais pas tout déballer ne t’avait pas aidé à faire ton deuil totalement, et aujourd’hui, tu te baladais encore avec un certain poids sur le coeur. « Bien sûr, à partir du moment où j'allais le voir, je revivais un peu, mais... j'avais toujours cette douleur dans ma poitrine. Encore aujourd’hui j’ai des insomnies, je dors presque pas ... » Et c’était parce que, jusqu’à quelques temps, Sara ne cessait d’occuper ta tête, de te hanter quand tu n’arrivais rien à faire, quand ton esprit n’était occupé à rien.  « Je voulais pas que tu vives ça Ella … Je veux pas que tu souffres comme moi j’ai souffert … Je le souhaite à personne et … et encore moins à toi … » Délicatement, tu enfouis les mains de la jeune femme entre les tiennes, puis un sourire, sincère cette fois, se dessina sur ton visage. « Je ne sais pas ce qu’on est exactement l’un pour l’autre aujourd’hui, mais ces dernières semaines je me suis rendu à l’évidence que tu comptes beaucoup pour moi … énormément même … et, ton sourire s’élargit, et tu repris, une pointe d’humour dans la voix, je suis content que tu sois prof. » Ce qui sous-entendait qu’au moins, elle ne risquait pas de se mettre en danger à chaque fois qu’elle partait travailler.

Pando
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Jeu 17 Jan - 11:25

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10 Octobre 2018

Un passé peut être quelque chose de lourd. Le tien est marqué sur ta peau, tantôt par des cicatrices, tantôt par des tatouages. Ce sont des choses que tu ne pourras dans tous les cas jamais oublié. Certaines marques font que tu ne peux pas oublier ton passé. Ce sont des blessures qui t’ont été infligé lorsque tu étais enfant. Les traces que tu garderas à tout jamais, d’une époque que tu aurais aimé oublier. Notamment cette vilaine cicatrice qui zèbre tes deux mains. Celle-ci, tu aimerais pouvoir l’oublier. Elle fait partie de ce genre de blessure qui se referme mal parce que laissée telle qu’elle, sans que personne ne s’en occupe. Un jour il faudra que tu penses à voir un Médicomage pour les faire disparaître. Il y a ensuite tes tatouages. Deux ancrages ornent ta peau, chacun représentant une partie de ta vie. Le premier, c’était pour la trahison que tu as subis. Il t’a permis de pardonner. Et de ne pas oublier que dans tous les cas, tu restes une simple femme aux yeux de beaucoup et qu’à cause de ça, tu seras toujours faible. Le deuxième, sur ton poignet gauche, est plutôt un signe distinctif, symbole de ton appartenance aux employés du Black Star. Pourquoi l’avoir marqué sur ta peau ? Pour qu’on t’y reconnaisse, peu importe l’apparence que tu prends. Mais au final, chacune de ces traces fait partie de toi. De ta vie, de ton passé, et t’accompagneront dans le futur. Même une dernière marque te permet de ne pas oublier. Une petite trace, légèrement plus claire que ta peau, dans ton cou. Vestige d’une nuit où vous vous êtes un peu trop lâchés.

Tu es pourtant touchée d’entendre Ishan te raconter son histoire. Tu commences alors à comprendre certaines de ses réactions. Tu culpabilises alors de ne rien lui avoir dis. Tu peines à déglutir lorsqu’il te demande presque de ne plus rien lui cacher. Mais il y a tant de choses que tu as gardé pour toi, tant de choses que tu as préféré taire parce que tu ne veux pas qu’il se sente gêné par ta vie passée. Tu apprends alors qu’il a fait une dépression, se noyant peu à peu dans l’alcool. Tu te rends compte que même si tu n’as pas eu que cela, tu n’as pas fait mieux. Tu ne peux pas le nier, tu bois beaucoup plus qu’avant, tu t’es jetée à corps perdu dans la danse au Black Star. Tu t’es noyée dans l’alcool et le travail. Et ce soir tu étais même prête à prendre une potion pour réussir à dormir. Au final, même si cela fait moins longtemps pour toi que pour ton collègue, vous avez tendance à agir de la même manière. Tu hausses un sourcil quand il te parle de sa mère. Un psychologue moldu ? C’est bien le genre de personne que tu n’iras pas voir, ta vie a été beaucoup trop étrange pour en parler à un moldu. Certes, parler cela peut faire du bien. Mais juste avec ton enfance, tu ne peux rien dire. Cela serait suffisant pour alerter les autorités, il ne manquerait plus que cela ! Et ce qui te sort de tes pensées, c’est de sentir ses mains autour des tiennes. Tes mains trouvent instinctivement leur place dans celle du professeur de Médecine Magique.

Tu as du mal à en détacher ton regard. Etrangement, tu ne veux pas fuir. C’est un contact auquel tu n’es pas habituée mais tu ne cherches pas à te dégager. Toi non plus tu ne sais pas ce que vous êtes l’un pour l’autre. Tu n’arrives pas à mettre de mot là-dessus, c’est encore trop nouveau pour toi. Tu relèves pourtant la tête avec un léger sourire face à son ton taquin. Content que tu sois prof ? Tu dégages une de tes mains pour lui mettre un petit coup dans l’épaule. Tu redeviens alors un peu plus sérieuse. « Pas de secret tu as dit. » Tu t’installes alors en tailleur sur le divan, te tournant pour voir facilement Ishan sans avoir à te contorsionner. « Je pourrais pas te raconter tout en une seule fois. On risquerait d’y passer la nuit, t’as surement autre chose à faire que de m’écouter. Comme dormir. » Tu lâches alors un léger soupir en te passant une main dans les cheveux. « Je vais commencer par tout ce qui est emploi. C’est ce que je trouve le moins… Alarmant. » Tu te mordilles alors la lèvre inférieure. « Bon. En sortant de Durmstrang, j’ai commencé une formation. La seule pour laquelle je pensais être assez douée. J’ai réussi mes examens sans souci et je suis devenue Auror. Je l’ai été pendant… Presque dix ans. Et puis on a apprit qu’il y avait une taupe. Et comme c’était mon coéquipier, j’ai assez vite été mise de côté. J’étais plutôt mal vu. » Tu te lèves alors et lui montre ton tatouage dans le dos, dessin qu’il connait et qui lui a valu un bras retourné. « C’est après ça que j’ai fais ce tatouage. » Tu reviens t’installer, cette fois en venant te nicher légèrement contre lui. « De là, je suis venue à Londres. Je voulais changer de vie. Et j’ai plutôt réussi. » Tu places alors ton poignet gauche devant vous, orné d’une légère plume et passes ta baguette dessus pour la faire se mouvoir. « Celui-là, je l’ai fais en quittant le Neverland, il y a un peu plus de deux ans. Ça payait le loyer pendant que je me formais pour devenir prof. J’y vais encore pendant les vacances d’été, plutôt pour m’amuser. Mais pour rester discrète, je change d’apparence et je montre ça. On me reconnait facilement du coup du côté des employés. » Tu caresses du bout des doigts le dessin. Il n’est pas bien gros mais représente tout de même deux ans de ta vie. « Et maintenant, ça fait deux ans que j’enseigne ici. En plus d’être Métamorphomage, faut croire que je suis une sorte de caméléon niveau boulot. » A aucun moment tu ne rentres dans les détails concernant ton ex coéquipier. Tu ne te vois pas en parler à Ishan, pas avec tout ce que vous avez traversé avec Eliael.
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Jeu 17 Jan - 11:29

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Ishan & Ella - 10 octobre 2018
Ta vie avait été un véritable enfer, après ça. Elle était devenue insupportable, par cette souffrance qui te déchirait de l’intérieur, et plusieurs fois tu avais voulu en finir, stopper tout ça, rejoindre Sara. Mais même ça tu n’en avais pas été capable. Ce mélange de douleur et d’alcool puisait toute ton énergie pour ne faire de toi plus qu’un corps mort, une âme meurtrie, une espèce de spectre qui survivait contre sa volonté. Même en finir demandait trop de force pour que tu y parviennes, et tu avais donc continuer de errer, de boire, de flirter toujours avec la mort sans jamais l’embrasser, sans jamais la toucher. Peut-être en serais-tu encore à ce stade si ta mère ne t’avait pas bousculé, si tu n’avais pas vu ce psychologue, qui ne servait pas à grand-chose puisque tu devais avoir une certaine retenue, et qui pourtant parvenait tout de même à apaiser ta douleur peu à peu. Peut-être ne serais-tu pas là aujourd’hui, plus vivant que lorsque tu avais effleuré la mort du bout des doigts, moins fragile. Peut-être que puisque tu n’arrivais pas à te donner la mort, tu l’aurais simplement laissé venir à toi. Tu aurais peut-être retrouvé Sara, certes, mais en étais-tu vraiment sûr ? Qui pouvait savoir ce qui nous attendez de l’autre côté ? Peut-être que tu te serais perdu à jamais sans elle, trop mort pour y penser encore, et cela n’aurait été qu’un véritable gachi. Ne vivais-tu pas là comme une seconde vie ? Une nouvelle chance d’être heureux, et d’y arriver jusqu’au bout cette fois ? Peut-être bien que si, et peut-être bien que Ella ne cessait de se mettre sur ton chemin à son insu pour cette raison. Comme tu lui disais, tu ne savais pas ce que vous étiez l’un pour l’autre à l’heure d’aujourd’hui. Vous n’avez rien d’un couple, mais ce que vous aviez vécu, et ce qui vous unissait faisait de vous bien plus que de simples amis. Une part de toi savait déjà que tu la voulais dans ta nouvelle vie, qu’elle comptait déjà beaucoup pour toi, que ton amour pour Sara était prêts à laisser la place à ces sentiments qui naissaient dans ton coeur pour Ella.

Ta remarque la fit sourire, et cela suffit à te réchauffer le coeur. Ce n’était pas qu’une touche d’humour, mais aussi une certaine part de vérité. Tu étais soulagé qu’elle ne soit pas auror, qu’elle ne risquerait pas sa vie à son tour, et que toi, tu ne risquerais pas de la perdre, elle aussi. Mais quand elle prit la parole, tu compris que c’était à son tour de s’ouvrir, de déballer son passé, et tu rendis compte à ce moment là qu’en fait, tu ne savais absolument rien d’elle. Alors qu’elle s’était installée de nouveau à côté de toi, tu ne la quittais pas du regard tandis qu’elle se lançait à son tour dans le récit de sa vie. Tu souris d’ailleurs, quand elle supposa que tu avais sûrement autre chose à faire que de l’écouter. Elle se trompait. Tu pouvais bien rester éveiller toute la nuit juste pour l’écouter, pour parler avec elle, pour vous découvrir autrement que sous des draps. Ton coeur cogna dans ta poitrine quand tu appris qu’elle avait été auror dans le passé. Décidément, c’était à croire que tu étais fait pour ça … Au moins, elle ne l’était plus, à en juger par sa présence ici, et son statut de professeur. Tu la suivis du regard quand elle se leva, pour te montrer ce fameux tatouage qui t’avait fasciné au petit matin de votre rencontre, que tu avais osé effleurer des doigts, et que cette curiosité t’avait mené à te faire retourner le bras par la blonde. Voilà donc d’où venait son tatouage. Une première déception qu’elle avait ancré dans sa peau, comme tu avais ancré la perte de ta femme dans ton avant-bras. Tu le dessinais des yeux une dernière fois avant qu’elle ne le recouvre, puis quand elle revint s’asseoir à tes côtés, tu fus surpris quelques secondes par cette nouvelle proximité qu’elle créait entre vous. Timidement, tu passas ton bras autour de ses épaules, avec une certaine hésitation, puis tu l’attiras un peu plus contre toi alors qu’elle continuait, passant à la seconde partie qui démarrait sa vie à Londres. Tu fronças les sourcils quand elle te montra cet autre tatouage en te parlant de ce bar où tu t’étais déjà rendu quelques fois. Cette étoile, tu l’avais déjà vu quelque part, mais tu n’en avais pas le moindre souvenir, et alors qu’elle caressait le dessin, tu l'imitas, comme si cela pouvait t’aider à te rappeler. Tu souris à sa dernière phrase, te persuadant finalement que tu te faisais des idées. « C’est vrai que tous ces boulots n’ont rien à voir, mais pourtant j’ai pas de mal à t’imaginer dans chacun d’eux … Repris-tu dans un ricanement. Auror alors hein ? Ca me fait bizarre. Mais ça te va bien en fait, je suis désolé que t’aies dû arrêter … Même si je répète que je suis content que tu sois prof aujourd’hui. Ajoutas-tu dans un sourire. Mais jamais tu n’as soupçonné ton coéquipier ? Non pardon, t’es pas obligée de répondre … » Finis-tu d’une voix douce, en pressant un peu plus Ella contre toi.

Pando
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Jeu 17 Jan - 11:33

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10 Octobre 2018

Tu ne parles normalement jamais de ton passé. Parce que c’est quelque chose de terriblement lourd. Tu le portes sur tes épaules depuis déjà tellement d’années que tu ne te vois pas infliger cela à quelqu’un. Ou alors tu n’es peut-être simplement pas prête à parler de ton histoire familiale. Parler des métiers que tu as pu faire, c’est facile. Parce que ce sont tes choix. C’est toi qui a décidé de devenir Auror, toi encore qui a commencé à travailler au Black Star de ton plein gré et toujours toi qui a choisi de devenir professeure de Métamorphose. Mais ta famille ? Non, tu n’as pas voulu qu’on te traite en paria sans jamais te le dire clairement. Pas voulu non plus qu’on te prive de ta mère. Encore moins qu’on éloigne ton père, t’empêchant d’avoir une vraie figure paternelle. Au lieu de cela, tu as connu les brimades. Tu as été dressée comme on dresse un animal pour en faire un chien de garde ou de chasse. Voilà ce que tu es devenue. Une fille bien dressée pour devenir Auror. Et il aura fallu que tu attendes d’avoir presque trente ans de vie pour oser te rebeller. Et pourquoi ? Parce que tu en avais assez qu’on te traite comme une chose trop faible d’esprit pour bien faire ton job. Tu ne regrettes pas d’avoir ton plaquer. Mais tu aurais aimé continuer tout de même parce qu’être Auror était finalement ta première vocation. Mais les choses sont ce qu’elles sont ! Et tu comptes bien garder cela pour toi, il est hors de question qu’Ishan apprenne cela ! Pourtant, tu as un pressentiment : celui qu’un jour il va venir te tirer les vers du nez.

Mais alors que tu lui parles de ce que tu as pu faire dans ta vie, tu n’as aucun mal à te rapprocher de lui. Ce n’est toujours pas naturel pour toi d’avoir ce genre de rapprochement. Ce n’est pas habituel de te retrouver dans les bras d’un homme ailleurs que sous les draps et avant que tu ne l’abandonne au petit matin, après une nuit de folie. Etrangement, tu te laisses faire. Tu laisses le professeur de Médecine Magique t’attirer un peu plus contre lui. Tu le laisses même toucher l’étoile noire ancrée sur ton poignet alors que la première fois qu’il a touché un de tes tatouages, il s’est retrouvé avec le bras retourné dans le dos. Un léger frisson te parcourt l’échine, tu te crispes légèrement tout de même. En général, personne n’a le droit de toucher les quelques dessins qui ornent ton corps. Eliael a pu suivre le tracé du dragon puisqu’il le concerne. Mais Ishan est le premier que tu laisses faire alors qu’aucune de ces marques n’est en lien avec lui. Tu esquisses un léger sourire lorsque ton collègue admet que le métier d’Auror te va bien. S’il savait ce que tu as enduré avant, il ne le croirait peut-être pas autant. Tu fronces pourtant légèrement les sourcils à sa question. N’as-tu jamais soupçonné ton coéquipier ?

Tu te cales un peu plus confortablement. Ton dos trouve sa place contre son torse, presque naturellement. Tu fais alors mine de jouer avec sa main dans un premier temps. Sa main qui parait immense à côté de la tienne. Puis tu la relâches et laisse finalement ta tête aller contre lui. « Je crois qu’on était un peu trop proches pour que je le vois clairement. Et il faut reconnaitre qu’il était vraiment très doué dans ce qu’il faisait. » Ta voix se teinte quelque peu d'admiration en parlant du talent du Hongrois. Non, tu ne vas pas livrer toute l’histoire. Parce qu’il n’a pas besoin de savoir qui ton ex-coéquipier est réellement. Son identité a toujours été plus ou moins tenue secrète et il tente aujourd’hui de se racheter une conduite. « On se connaissait depuis Durmstrang. On s’est toujours entrainé ensemble, on a beaucoup appris l’un de l’autre. Et puis un jour c’est allé plus loin. Pas de sentiments, juste un bon moment et c’était tout. Donc non, je n’ai rien vu. Parce qu’en tant que coéquipier, on devait se faire confiance. Au final j’ai risqué ma vie chaque instant parce que si on lui avait demandé de me tuer, ça aurait été lui ou moi. » Tu hausses alors les épaules, comme si ce n’était rien. Les risques du métier comme on dit. Avec le recul, tu te demandes si tu aurais pu achever le Xanielov. « Enfin il a été arrêté, s’en est suivi une enquête interne qui m’a poussé à partir et lui a tout simplement fait un séjour en cellule. Mais… Je crois que le dragon dans mon dos m’a aidé à lui pardonner. Je suis peut-être trop gentille pour le coup. Mais je sais que sur certains points, je peux toujours lui faire confiance. » Jamais tu n’as autant parlé de tes relations passées. Tu secoues alors doucement la tête et lèves le regard pour observer ton collègue. « Et toi alors, qu’à donc pu faire le grand Ishan Patil avant de débarquer ici ? Je dois pas être la seule à avoir des anecdotes croustillantes ! » Oui, tu cherches à détourner le sujet. Mais après tout, apprendre à se connaître ça va dans les deux sens non ?
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Jeu 17 Jan - 11:36

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Ishan & Ella - 10 octobre 2018
Ta question était maladroite, et si tu l’avais posé tout naturellement, te te rendis vite compte qu’elle pouvait paraître vexante. Non, tu ne doutais en aucun cas d’Ella, et de ses capacités. Mais tu savais qu’on ne se méfiait pas d’un coéquipier comme on se méfiait d’autres personnes. Tu savais que dans la majorité des cas, un coéquipier était bien plus qu’un ami, qu’il connaissait tant de vous par cette proximité qui vous liait qu’il était bien plus comme un meilleur ami, voir même un frère. Tu savais que ce lien entre Sara et son coéquipier de l’époque, tu n’avais pas à en être jaloux, et même si tu n’en partageais pas de tel avec personne de ton côté, tu le comprenais parfaitement. Sara faisait une entière confiance en Jackson. Elle pouvait lui confier sa vie les yeux fermés, était incapable de douter de lui une seule seconde, et tu te doutais qu’il en était de même pour Ella. Alors l’avait-elle soupçonné ? Non seulement, tu te doutais bien que non, et tu étais incapable de lui jeter la pierre pour ça, mais en plus, tu te sentais terriblement con d’avoir posé cette question. Pourtant, au lieu d’avoir un mouvement de recul, comme tu avais pu t’y attendre, tu eues la surprise de la sentir se caler un peu plus dans le creu de ton bras, et ce contact te fit autant de bien qu’il te surprit. D’ailleurs, elle répondit à ta question, sans même prendre la peine de relever ta réticence, et ce fut soulagé que tu l’écoutas confirmer ce que tu avais pensé. « Parfois on donne toute sa confiance, et on se prend finalement une claque dans la gueule. » Lâchas tu d’un air détaché en laissant tomber ta tête contre la sienne. Bien sûr que toi, tu pensais à Edward, que tu avais vu comme un grand frère pendant tant d’année que te retrouver sans nouvelle de lui du jour au lendemain t’avait fait bien mal, à l’époque. Tu pensais qu’il serait toujours là pour toi, il te l’avait promis, et il ne l’avait pas fait. Il n’était pas là quand tu avais eu besoin de lui, et aujourd’hui tu lui en voulais tant que tu n’avais pas pu t’empêcher de lui cracher des propos cruels en le retrouvant ici-même.

Elle continua son histoire, et alors que tu l’écoutais avec une attention toute particulière, tu appris finalement qu’il y avait autre chose qui liait Ella à son ancien coéquipier. Bien sûr qu’elle avait sa vie aussi, comme toi tu avais la tienne avec Sara. Pourtant, tu te surpris à éprouver un soupçon de jalousie lorsqu’elle évoqua cette relation particulière avec lui, mais tu haussas finalement les épaules lorsque cette fois, elle te demanda ce que tu avais fait avant d’arriver à l’école. «Oh … Tu vas être déçue … Rien de passionnant de mon côté, et niveau adrénaline, le calme plat … Commenças tu d’un petit sourire en coin. Après Poudlard, j’ai intégré le cabinet d’un médicomage et ami de mon père. Vive le piston ! Ricanas tu. Ah, le point croustillant, c’est que c’est l’un des plus réputés de Londres, tu vois, vives l’aventure ! Pendant quelques années j’ai été son assistant et stagiaire, il m’a formé, et quand il a pris sa retraite j’ai exercé comme médicomage à Sainte Mangouste, au service des pathologies des sortilèges. La médecine c’est ma passion. Mais soigner des petits bobos, ça ne pas aidé à tenir à la mort de Sara, alors j’ai été licencié pour faute grave … J’ai arrêté d’y aller sans donner de nouvelles. Précisas tu en grimaçant. Tu vois, ça me fait du bien de ne plus seulement soigner, mais surtout d’apprendre la médecine à des jeunes et futurs médecins, disons que je me sens plus utile, que j’ai l’impression d’apporter beaucoup plus. L’hôpital, ça devenait rengaine à la longue. Là, je ne m’ennuie jamais, chaque jours apporte quelque chose de nouveau, et enseigner à des petites têtes blondes pas toujours très concentrées, ça met un peu de vie dans mon quotidien. Et puis … Tu baissas le regard vers Ella. Tu te demandais si tu devais vraiment aller au bout de ce que tu voulais lui dire, ou si cela ne foutrait pas en l’air ce moment si précieux que vous partagiez. Lui dire ça maintenant ne serait-il finalement pas aller trop vite ? Tu te mordis la lèvre, et te jeta finalement à l’eau, tu en avais déjà tellement dit jusque là, après tout … En plus, ça m’a permis de retrouver certaines personnes, et surtout toi … »


Pando
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Jeu 17 Jan - 11:39

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10 Octobre 2018

De discuter comme cela, de manière aussi ouverte et pourtant presque légère, t’a aidé à retrouver une contenance. Certes, tu sais que la moindre émotion trop forte risquerait à nouveau de faire changer la couleur de tes cheveux. Mais pour le moment, ils ont retrouvé leur blond naturel. Tu te sens plus détendu. Tu te laisses plus ou moins dorloter, chose que tu ne fais normalement jamais. Parce que tu n’es pas tactile en dehors des ébats, parce que tu es toujours dans la retenue sauf pendant des parties de jambes en l’air. Mais cette fois c’est différent, tu ressens un besoin de ce genre de contact. Parce que oublie, l’espace de quelques instants, ce vide dans ta poitrine. Alors, tu arrives à parler de toi, de ta vie d’avant. Tu mets de côté tout ce qui est familial parce que même toi tu n’y vois pas encore totalement clair. Tu en parleras sans doute, le jour où tu seras prête tout simplement. Pour le moment, tu préfères même ne pas y penser tant ta situation familiale est un bordel sans nom. Tu retournes la petite remarque de ton collègue. Oui, on accorde sa confiance et on se prend une claque. Mais toi, tu n’as pas eu le choix plus que cela. De cette confiance dépendait la réussite de toutes vos missions. Alors c’est bien le genre de situation où si tu ne fais pas confiance, tu peux risquer ta vie bien plus que de raison. Mais ce genre de chose implique de comprendre l’autre et ce n’est pas tant d’avoir accordé ta confiance qui t’a foutu une claque mais bien le nombre de secret que ton ex-coéquipier avait dû garder pendant aussi longtemps. Mais peu importe, tu cherches à détourner le sujet de ta petite personne. Etre le centre d’attention te gêne plus qu’autre chose en cet instant.

Tu écoutes alors son récit, en souriant lorsque ton collègue plaisante sur le niveau d’adrénaline ressenti dans son ancien emploi. Certes, ce n’est rien comparé à ce que tu pouvais sans doute ressentir en partant en mission. Mais tu ne doutes pas que cela devait être un minimum intéressant tout de même. Tu te rembrunies pourtant un peu lorsqu’il parle de piston. A croire que le monde tourne comme cela dans tous les cas… Certes, tu n’as pas été pistonnée mais cela serait sans doute arrivé si tu n’avais pas hérité le don de ton grand-père paternel. Tu te niches un peu plus contre Ishan, te retenant de poser des questions. Tu ne voudrais pas l’interrompre dans son récit. Mais tu te demandes tout de même pourquoi il n’a pas repris le cabinet du Médicomage. Tu fronces les sourcils lorsque l’homme t’indique avoir été renvoyé pour faute grave, se justifiant tout de même en t’expliquant qu’il est juste parti sans donner de nouvelles. Il semble pourtant satisfait d’enseigner. Ce n’est certainement pas toi qui va le contredire ! Tu as tendance à te sentir plus à l’aise ici, à enseigner la Métamorphose à ces jeunes. Tu es même satisfaite de pouvoir leur montrer directement les différences notables entre un Métamorphomage et un Animagus. Tu sais que ton don est très rare et tu veux que ces têtes blondes puissent profiter de ce genre d’enseignement qui ne sera sans doute pas donné à tout le monde. Alors tu leur montres le plus de choses possibles, jouant de cette capacité. Tu ne vas pas jusqu’à amuser la galerie mais tu sais que certaines démonstrations en ont fait sourire plus d’un. Tu tournes pourtant la tête alors que l’enseignant s’apprête à continuer. Il semble vouloir te dire quelque chose.

Tes muscles se contractent lorsque le professeur de Médecine Magique t’avoue avoir pensé à toi depuis que tu as coupé les ponts. Tu gardes d’abord le silence, tentant d’assimiler l’information. Tu ne sais pas comment réagir. C’était pas prévu ça ! Tu avais pourtant été très claire avec lui dès le début, pas de sentiments. Tu es comme ça et tu pensais qu’il avait compris. Mais tu es mal placée pour le blâmer, pas alors que tu es blottie contre lui. Tu te mordilles la lèvre inférieure et passes nerveusement une main dans tes cheveux. Et finalement, tu t’éloignes de lui, assez pour pouvoir le regarder en face. Tu tentes de décrypter son expression mais ce n’était pas forcément ton plus grand talent quand tu étais au service du Ministère. « Ishan, je… Tu… » Tu bafouilles, tu cherches tes mots. Tu ne sais pas comment gérer cette situation. Une part de toi veut tout arrêter alors que l’autre veut qu’il reste avec toi. Tu lâches alors un soupir, laissant de nouveau ta main aller dans tes cheveux et leur couleur changer. Ta chevelure se teinte de reflet verts, signe de grand questionnement. « J’ai toujours tenté d’être claire avec toi. Et honnêtement, je sais pas quoi te répondre… Je… J’ai pas l’habitude de ce genre de déclaration. » Tu baisses les yeux, un peu gênée. Personne n’en est jamais arrivé à ce point avec toi. Tu as toujours remarqué des signes avant, coupant les ponts à chaque fois sans jamais revenir en arrière. « Je… Je peux pas te dire comme ça que je suis prête à te faire une place dans ma vie… C’est trop tôt, je suis pas prête, je sais pas… » Tu restes confuse et tu ne supportes pas de te sentir comme ça. Cette part de toi qui voudrait qu’il parte fait que tu te sens prise au piège. Tu te lèves alors, passes les deux mains dans tes cheveux en soupirant. A croire que ce simple geste te permet de rassembler tes idées. « Ecoutes... Si tu préfères partir je comprendrais… Mais… » Tu retournes sur le divan, les fesses juste sur le bord et plonge ton regard dans celui d’Ishan. « Tu veux bien rester… ? Juste ce soir… S’il te plait… » Tu ne supportes pas de rester seule, tu ne veux pas retourner à ta solitude, avec ta bouteille d’alcool et la fiole qui t’attend sur la table basse…
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Jeu 17 Jan - 11:40

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Ishan & Ella - 10 octobre 2018
Tu aimais énormément ton boulot. Médicomage, c’était bien plus qu’une simple profession pour toi, et jamais tu ne t’étais rendu à l'hôpital en traînant les pieds. Jamais tu n’avais grimacé en entendant le réveil sonner le matin, ou du moins, juste parce que tu devais quitter la chaleur de ton lit, et les bras de ta femme. Tu ne travaillais pas seulement pour vivre, tu vivais surtout pour ton travail, parce que c’était quelque chose pour lequel tu avais toujours porté un certain intérêt et qui te berçait depuis un très jeune âge. Tu aurais pu aussi reprendre le cabinet du docteur O’Dylan à son départ, mais tu t’étais toujours dis qu’une aussi grande responsabilité te ferait peut-être bien perdre ton amour pour la médecine. Et puis, comment passer après quelqu’un d’aussi réputé que cet homme qui t’avait formé ? Comment te faire un nom sans risquer d'entacher sa propre réputation ? Non, tu n’avais pas voulu de ça. C’était bien connu, tu n’aimais pas prendre de risque. Certains diront que tu aimais la facilité, et c’était sûrement un peu vrai. Mais évoluer oui, tu l’avais voulu, alors tu avais choisi cette autre solution qui était de postuler à Sainte-Mangouste, là où tu ne risquerais pas de nuire à la renommé de ton prédécesseur, aussi doué était-il. Pourtant, retourner sur cette trace-là en sortant de dépression, tu n’y avais pas été capable. Sainte-Mangouste faisait parti de ton passé, ce passé que tu avais vécu avec Sara, et cela avait été impensable d’y retourner. Et puis, tu avais eu besoin de changement, de nouvelles responsabilités. De plus de responsabilités, en réalité, et sûrement parce que tu avais mûri. Tu le disais si bien, là, enseigner la profession rendait ton quotidien plus intéressant, tu avais l’impression de servir bien plus à quelque chose que lorsque tu étais cloîtré dans un bureau à enchaîner des patients les uns après les autres. Et maintenant que tu y étais, tu savais que tu ne reviendrais en aucun cas sur ton choix, car cela t’avait permis de retrouver Ella, malgré toi.

Oui, c’était un fait. Même si tu aurais préféré le contraire, tu n’avais pas pu t’empêcher de penser à Ella depuis votre dernière rencontre. Elle n’était jamais sorti de ta tête, et la retrouver à Poudlard avait été un véritable chamboulement, non pas dans ta vie, mais dans ta tête et dans ton coeur. Alors forcément, pour te protéger de cela, tu avais préféré la fuir à ton tour, même si vivre sous le même toit rendait la tâche bien difficile, et la preuve en était qu’il avait fallu que tu apprennes cette terrible nouvelle la concernant, juste par hasard. Jamais tu n’aurais su, si le destin n’avez pas croisé vos routes à la rentrée. Mais il l’avait fait, alors là, tu n’avais pas pu t’empêcher de lui faire cette révélation, aussi effrayante qu’elle pouvait être. Et elle l’était, pour Ella. Tu le vis à son expression, dans son regard, quand elle se détacha finalement de toi. Tu le compris lorsqu’elle chercha ses mots. Peut-être venais-tu de faire une bêtise. Tu sentais déjà la contrariété t’envahir, quand tu vis ses cheveux virer au vert, ce dont tu savais parfaitement la signification par tes talents de médicomage. Mais après votre échange, tu avais voulu être honnête avec elle, cela avait été plus fort que toi, et il était tout naturel qu’elle le prenne de cette façon, qu’elle se questionne. Ses paroles n’eurent pas l’effet d’une grande surprise. Elle avait raison, les choses avaient été clair dès le début, et pour toi aussi de toute façon. Tu ne savais même pas ce qui t’avais poussé à la revoir autant de fois, avec ce que tu ressentais encore pour Sara. Pourtant, étrangement, elles n’étaient pas agréable à entendre. Pour l’instant, tu n’espérais rien d’elle, mais il y avait ce quelque chose qui naissait au fond de toi pour elle, et qui éveillait une certaine déception aux mots qu’elle disait, suivit d’une grande surprise lorsqu’elle te demanda de rester. « Je comprends parfaitement ce que tu veux dire ... Je comptais pas partir tu sais ... Moi aussi j’ai besoin de temps, mais ça ne nous empêche pas d’en passer un peu ensemble, sans nous fuir … Allez viens … » Dis tu dans un sourire timide, en levant légèrement le bras pour l’inviter à se blottir une nouvelle fois contre toi. Non, toi non plus tu ne savais pas encore si tu étais prêt à lui faire une place dans ta vie, et pourtant, tu ne voulais pas qu’elle en sorte, tu la voulais auprès de toi.

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