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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Adèle de Lestang
Adèle de Lestang
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Lun 14 Jan - 20:55

 

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— Tout plein de monde & Adèle
S'il était vrai que la manière dont démarrait une journée permettait de prédire le déroulement du reste de celle-ci, alors autant dire que ce mercredi serait sûrement une très mauvaise journée. S'il y avait bien quelque chose à laquelle il fallait faire extrêmement attention avec Adèle, c'était bien à son sommeil. Et il ne fallait surtout pas la réveiller, elle ne supportait pas ça. Sa cousine n'avait visiblement pas reçu le mémo, d'ailleurs il était fort à parier que même si elle l'avait reçu, elle n'en aurait rien eu à faire. Que venait faire Elise dans cette histoire de réveil difficile alors qu'elle n'était ni l'une de ses colocataires ni même de la même maison qu'elle ? Eh bien, non contente de lui casser les pieds quotidiennement, voilà qu'elle venait carrément lui pourrir ses rêves la nuit. Voilà, sa cousine avait donc monopolisé une partie de sa nuit à lui en faire voir de toutes les couleurs et c'était donc de très mauvaise humeur, avec des envies de meurtres que la verte et argent s'était réveillée ce matin-là. Elle avait déjà du sommeil à rattraper puisqu'elle avait quasiment fait nuit blanche trois nuits plus tôt et ce soir, elle n'échapperait pas au passage de la pleine lune et à son insomnie mensuelle. Bref le sommeil, c'était sacré, et elle était en train de maudire sa cousine mentalement. Et en plus, elle n'avait plus de chocolats ! La Française se leva et après une rapide toilette, enfila son uniforme pour aller déjeuner. Elle avait besoin de sa tasse de thé pour éviter d'avoir envie d'étrangler tout le monde. Elle adressa un vague signe de la main à Hestia avant de se diriger vers la sortie. Nul doute que sa camarade comprendrait que ce n'était pas le moment de lui parler. En sortant du dortoir, elle faillit trébucher sur un félin qui passa entre ses jambes. Elle se rattrapa in extremis en pestant ouvertement :

- Saloperie ! Ha ! Je hais les chats !


Voilà, une très mauvaise journée en perspective. La bête s'enfuit sans demander son reste et Adèle poursuivit son chemin. Une élève gesticulait devant l'entrée avec une autre lui bouchant le passage. Si la Française parlait maintenant, elle risquait d'être particulièrement détestable. La blonde attrapa l'une des nattes de la fille et tira dessus pour l'écarter du chemin, sans un mot. Des tresses ! Mais qui faisait des tresses ? C'était le reflet d'un tel manque de maturité selon elle. Elle franchit ensuite le passage et remonta vers le réfectoire, fusillant du regard tous ceux qui auraient dans l'idée d'entamer une conversation avec elle ce matin.
Une fois à destination, elle repéra une place à l'écart à la table des serpents. Non elle n'avait toujours pas envie de parler. Dans une heure, elle croiserait sa cousine. Si ça se trouve, l'enseignant ferait un contrôle-surprise, les escaliers n'en feraient encore qu'à leur tête et à midi ils auraient des lentilles. Adèle détestait les lentilles. Il ne manquait plus que la préfète des jaunes lui pique encore le livre qu'elle voulait à la bibliothèque et qu'elle reçoive du courrier de sa famille et la journée serait par-faite !

Adèle s'installa et se servit sa tasse de thé. Elle tenta d'ignorer les conversations autour d'elle, le brouhaha ambiant l'énervant également. Il semblait que rien aujourd'hui ne pourrait lui arracher un sourire. Elle mélangea méthodiquement le contenu de sa tasse, grignotant un croissant distraitement. Quelqu'un essaya de lui demander quelque chose et sans le regarder elle leva le doigt pour lui intimer de se taire et de partir. Elle allait porter sa tasse à ses lèvres lorsqu'elle sentit un objet venir buter contre ses pieds. Même boire une simple tasse de thé relevait de la mission impossible aujourd'hui... Elle soupira, reposa sa tasse et se pencha pour regarder sous la table ce qui avait interrompu sa dégustation. Elle fronça les sourcils en découvrant une espèce de petite balle ronde transparente. Elle attrapa alors l'objet et reconnut un rapeltout. Quelqu'un avait dû le laisser tomber et il était venu s'égarer contre ses bottines. La Française reposa l'objet sur la table devant elle, avant de venir enfin boire ce fichu thé. Hestia la rejoignit tandis qu'Adèle avalait une gorgée de sa tasse. Elle fronça les sourcils et interrogea sa camarade:

- C'est moi ou le thé a un drôle de goût ce matin ?


Elle n'avait pas l'impression d'avoir renversé le sucrier dans sa tasse et certes, elle voyait tout en noir ce matin, mais quand même. Elle haussa les épaules, ce n'était pas imbuvable non plus et elle avait vraiment besoin d'avaler son petit-déjeuner pour survivre au reste de la journée.

- Cette journée va être horrible,
 déclara-t-elle alors à son amie, j'aurais dû rester au lit, mais en même temps je ne voudrais pas faire ce plaisir à Elise...

Elle termina sa tasse et la reposa un peu brusquement sur la table. Voilà, le sujet qui fâchait ce matin. 

- Et puis...

Les gens pouvaient-ils arrêter de hurler ? Elle commençait à attraper un mal de crâne épouvantable. Elle se massa les tempes, sentant un vertige la saisir. 

- Je vais y aller, je crois, on se retrouve ce midi de toute façon...


Elle se leva de table, réalisa trois pas vers la sortie, avant de littéralement s'effondrer au milieu de l'allée. Sa perte de connaissance ne dura que l'espace de quelques secondes et elle ne comprit pas vraiment le visage d'Hestia inquiet penché sur elle à ce moment-là. En temps normal, Adèle aurait été agacée de voir la moitié des regards rivés sur elle à cet instant. 

- Ça va ? demanda-t-elle à sa camarade.

C'est vrai ça pourquoi elle la regardait comme ça ? C'était inquiétant quand même. Et puis que faisait-elle par terre d'abord ? Voyons, elle venait de terminer son petit-déjeuner, et avant cela elle était de mauvaise humeur. Tiens c'est bizarre ça... Pour quelles raisons aurait-elle pu être de mauvaise humeur ? Le chat ? Mais non les chats, c'était mignon et adorable, n'est-ce pas ? La fille aux tresses ? Mais non, d'ailleurs c'était une excellente idée de coiffure ça en fait. Elise ? Ha la la, mais non, c'était ridicule. D'ailleurs, aujourd'hui c'était décidé, elles allaient devenir les meilleures cousines du monde. Adèle se releva et esquissa un franc sourire :

- Tu sais quoi ? Je crois que cette journée va être fabuleuse en fait !
annonça-t-elle à Hestia d'une voix enjouée, regarde en plus il fait un temps magnifique. 

Ce n'était pas vrai, les nuages se regroupaient sur le plafond magique de la grande salle et il allait sûrement pleuvoir. 

- Bon, allez à toute à l'heure ! Amuse-toi bien !


Et elle commença à se diriger vers la sortie, avant de finalement revenir vers sa colocataire avec une moue suppliante.

- En fait avant, tu pourrais me faire des tresses ?
 lui demanda-t-elle en montrant ses cheveux. 

Elle trouvait que c'était une idée fantastique. Peut-être que ça plairait à Eljas ? Ooooh, mais oui, comment la journée pouvait être mauvaise ? Elle allait retrouver son Finlandais !
  MAY



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« C'est moi ou le thé a un drôle de goût ce matin ? » C’était à ce moment précis que Hestia aurait dû se douter que quelque chose ne tournait pas rond à Poudlard, et plus particulièrement avec Adèle. Pourtant elle était habituée aux évènements étranges, après tout elle vivait dans une école de magie une grande partie de l’année et pratiquait ce même art elle-même. L’inexplicable faisait partie de son quotidien depuis toujours et elle en était arrivée à un point où plus grand-chose ne pouvait réellement l’étonner. Elle ne s’émouvait plus depuis longtemps devant la plus petite étincelle de magie, pas que son propre univers la blase, mais elle était juste habituée. La magie faisait partie de la définition même de son existence et était la cause de toutes les étrangetés dont elle pouvait être témoin. Mais que le thé servi à Poudlard ait un drôle de goût, ça ce n’était pas normal. Parce que les elfes de maisons de l’école faisaient toujours un travail irréprochables et le thé qu’ils préparaient le matin pour les élèves et professeurs était toujours à la bonne température et infusé à la perfection. C’était ça qui aurait dû mettre la puce à l’oreille de Hestia. Personne n’avait jamais eu à se plaindre du travail fourni par les elfes de l’école de magie, alors si Adèle affirmait que son thé avait un goût différent, c’était que quelque chose clochait. Mais de bon matin, encore à peine réveillée et absolument pas décidée à réfléchir avant que les cours ne commencent, Hestia ne parvint pas à une telle conclusion. « Non je ne crois pas. » Répondit-elle en haussant les épaules. Sourcils froncés, elle contempla la tasse qu’elle portait à ses lèvres et prit une nouvelle gorgée. Non, elle renfermait le même liquide que d’habitude alors elle ne vit pas du tout de quoi sa camarade parlait. « Cette journée va être horrible, j'aurais dû rester au lit, mais en même temps je ne voudrais pas faire ce plaisir à Elise... » Hestia grimaça en voyant son amie poser sa tasse brutalement sur la table. Elle s’abstint de tout commentaire, elle était bien consciente que la française était de mauvaise humeur et elle ne voulait pas ajouter de l’huile sur le feu. Depuis qu’ils s’étaient retrouvés, les cousins de Lestang ne cessaient de se tirer dans les pattes alors la remarque d’Adèle n’était pas vraiment une nouveauté pour Hestia. Même si elle prêtait volontiers une oreille attentive à sa camarade de chambre pour que celle-ci puisse déverser la hargne que ces deux nouveaux membres de sa famille lui inspirait, la verte faisait de son mieux pour se tenir le plus loin possible de ce conflit. Vu son lien avec Adèle, et son passé avec Amaury, c’était la chose la plus sage à faire. Surtout qu’elle trouvait la petite guerre à laquelle ils se livraient complètement stupide. « Et puis... » La Serpentarde releva la tête de son thé à temps pour voir sa camarade se lever et enjamber le banc sur lequel elles étaient assises. « Je vais y aller, je crois, on se retrouve ce midi de toute façon... » Reposant finalement sa tasse vide, Hestia hocha la tête pour confirmer les dires de son amie. Toutes deux n’avaient pas beaucoup d’amis chez les verts et argents et avaient pris l’habitude de manger ensemble quand elles en avaient l’occasion. Mais la Carrow n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche qu’elle vit Adèle s’effondrer au sol.

Pestant, Hestia se leva aussitôt pour se précipité aux côtés de la française. Elle allait poser ses doigts sur son bras pour la secouer doucement quand Adèle rouvrit les yeux à peine quelques secondes après être tombée. Surprise, Hestia eut un mouvement de recul. « Ça va ? » Quoi ? Mais pourquoi c’était elle qui posait cette question ? C’était Adèle qui venait de perdre connaissance, pas elle. Elle aurait dû lui demander pourquoi elle était par terre, pas s’enquérir de sa santé. « C’est à toi qu’il faut poser la question ! Tu te sens bien ? » Peut-être que son évanouissement soudain l’avait laissé un peu désorientée. Hestia observa le visage de son amie, elle avait l’air d’aller plutôt bien, elle n’avait même pas le teint pâle. Mais tout de même, il valait mieux qu’elle l’accompagne jusqu’à l’infirmerie pour que l’infirmière puisse l’ausculter, c’était plus prudent. Elle avait quand même perdu connaissance, ce n’était pas rien. Une fois levée, la Serpentarde tendit la main à sa camarade pour l’aider à se relever. Elle fronça les sourcils en voyant un grand sourire étirer ses lèvres sans la moindre raison. Alors ça c’était étrange, surtout que la situation ne s’y prêtait pas le moins du monde. « Tu sais quoi ? Je crois que cette journée va être fabuleuse en fait ! Regarde en plus il fait un temps magnifique. » Si Hestia avait besoin d’une preuve pour voir que quelque chose clochait chez Adèle, ces paroles-là étaient largement suffisantes tant elles paraissaient décalées dans la bouche de la française. En fait elles n’avaient même aucun sens. Machinalement, et même si elle savait très bien ce qu’elle allait y trouver, la sorcière jeta un coup d’œil au ciel représenté par le plafond magique du réfectoire. Sans surprise, d’épais nuages sombres s’y accumulaient, promettant une bonne averse pour plus tard dans la journée. Bien loin du temps magnifique dont Adèle affirmait la présence. Mais la Carrow eut à peine le temps d’ouvrir la bouche que déjà la blonde reprenait. « Bon, allez à toute à l'heure ! Amuse-toi bien ! » Hestia haussa les sourcils, de plus en plus décontenancée par le comportement de son amie. Quelques minutes plus tôt elle était d’une humeur massacrante et lui assurait que la journée allait être atroce et maintenant, alors que rien ne s’était passé pour améliorer son humeur, elle attestait du contraire. Ça n’avait pas de sens. Cet entrain soudain, ce sourire rayonnant sans raison d’être… Tout ça ne ressemblait pas à la Adèle que Hestia avait appris à connaitre au fil des semaines. Certes, ça ne faisait que deux mois qu’elles se connaissaient, mais tout de même, elle voyait bien que ce comportement était à mille lieux du caractère de la française. Amuse-toi bien ? Non, décidément quelque chose ne tournait pas rond.

L’inquiétude serra la gorge d’Hestia en voyant Adèle lui tourner le dos pour sortir. Elle ne pouvait pas la laisser partir ainsi alors que, de toute évidence, elle n’était pas dans son état normal. Mais à peine avait-elle formulée cette pensée que la sorcière blonde faisait demi-tour pour se précipiter vers elle. « En fait avant, tu pourrais me faire des tresses ? » Prise au dépourvu, la verte resta un instant à contempler la moue suppliante qui s’affichait sur les traits de sa camarade. C’était la première fois qu’elle la voyait avec une telle expression et elle espérait bien que ce soit la dernière tant c’était perturbant. Elle ne savait pas trop ce qui était le plus bizarre, l’air qui se peignait sur son visage ou sa demande. Surtout qu’elle était persuadée que ce n’était pas d’une natte élaborée dont Adèle lui parlait mais plutôt de tresses d’écolière. « Des tresses ? » Répéta-t-elle lentement. L’instant d’une seconde elle espéra avoir mal compris mais sa camarade acquiesça avec ferveur comme si la simple idée de porter des tresses l’emplissait de joie. Hestia pinça les lèvres, quelque chose lui disait qu’en cet instant, Adèle ce serait détestée. « Non, pas moyen que je te fasse des tresses. » Répondit-elle finalement en secouant la tête. C’était ridicule et elle ne voulait pas participer à ça. La française n’aurait pas voulu qu’elle l’encourage dans son délire. Décidément, sa chute avait bien fait perdre la tête. « Merde, Adèle, t’es sûre que ça va ? On devrait passer à l’infirmerie… » Souffla-t-elle en s’efforçant de croiser le regard de sa camarade. Elle posa une main sur le bras de sa camarade pour la pousser doucement vers la sortie. Elle hésita un instant à chercher quelqu’un qui pourrait l’aider à gérer la situation à la table des verts, elle croisa le regard d'Eljas et haussa les sourcils avec insistance pour qu'il comprenne que quelque chose clochait. Elle l'aurait bien attendu mais se ravisa en voyant déjà les regards curieux qui se multipliaient. Il était temps qu’elles quittent le réfectoire avant que tout le monde n’assiste au spectacle.

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Mar 15 Jan - 16:21

 

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— Tout plein de monde & Adèle
Ce matin, tu ne t’es pas forcément levé du bon pied. Ou plutôt tu as des résidus de la veille. Tes cours de combat rapproché deviennent de plus en plus poussé alors évidemment tu finis avec des courbatures en général. Alors au réveil, tes muscles sont endoloris et difficile de les réveiller correctement. Tu t’étires, tentes de ne pas montrer que ton propre corps te dit merde en ce moment. Mais tu ne vas pas abandonner pour autant. Au contraire, tu vas même redoubler d’effort. Tu te prépares donc comme tous les matins. Cet uniforme ne te revient vraiment pas, tu préfères clairement celui que tu portais à Durmstrang ! Mais bon, tu n’as pas trop le choix puisque tu es maintenant officiellement un élève de Poudlard. Tu noues alors ta cravate et descends dans la salle commune. Tu as encore un peu de temps avant de devoir commencer tes cours mais tu commences à avoir faim. Tu vérifies donc que tu as toutes les affaires qu’il te faut, plaçant ton sac sur ton épaule. Non pas que tu ais besoin de beaucoup de matériel pour écrire ou de beaucoup de bouquins mais dans ton cursus, tu as tout de même une part de théorie. Alors puisque tu ne peux pas y échapper, il faut bien que tu sois équipé !

Tu remarques pourtant certains détails de bon matin. Tu vois Adèle qui passe à ce moment et sort de la pièce, semblant d’une humeur massacrante. Tu fronces légèrement les sourcils, ne l’ayant encore jamais vu d’aussi mauvais poil. Bof, tu lui demanderas si tu la croise tranquillement mais tu ne t’inquiètes pas plus que cela. Après tout, tu l’as déjà vu de mauvaise humeur même si ce n’était pas à ce point. Et que les fois où cela avait pu se produire, sa mauvaise humeur était dirigée contre toi. Tu hausses alors les épaules et traines tout de même un peu avant de prendre la direction de la grande salle. Tu avances, les mains dans les poches et finis par te passer une main dans les cheveux en arrivant dans le hall. Ton estomac commence à gargouiller, il est grand temps de prendre un vrai petit déjeuner. Tu passes derrière la blonde mais ne lui accordes pas le moindre regard, tenant à ta discrétion. Manquerait plus que quelqu’un remarque quelque chose, tu en entendrais parler pendant des mois. Une fois installé, tu te sers alors copieusement entre les œufs, le bacon, les toasts et tout le reste. Tu optes même pour un café, cela aura le don de te réveiller encore un peu plus que tu ne l’es déjà. 

Tu observes la française partir et faire une chute. Tes muscles se contractent, tu te retiens de bondir dans sa direction pour vérifier que tout va bien. Mais visiblement, elle a déjà de la compagnie. Tu reconnais sa colocataire. Tu n’as jamais cherché à savoir qui elle était, tu sais juste qu’elles partagent leur chambre. Et dans le fond tu n’as pas besoin d’en savoir plus en fait. Tu es trop loin pour entendre leur conversation et la situation a évidemment créée une certaine animation dans la pièce donc même avec toute la bonne volonté du monde, tu n’entendras rien à moins de t’approcher. Mais les choses te semblent louches. Non, quelque chose ne va vraiment pas. Alors que tu les observes, tu vois le regard de la brune se poser sur toi. Euh… Pourquoi c’est toi qu’elle regarde et pas un professeur ou quelqu’un d’autre de la maison du Serpent ? Enfin quoi, tu n’es pas le seul à avoir vu la scène tout de même ! Tu lâches un léger soupir en levant les yeux au ciel. Tu vas devoir les suivre… Tu engloutis ton dernier toast, refusant de gâcher, et tu finis ta tasse de café avant d’attraper ton sac et de te lancer à leur suite. Pour la discrétion, on repassera. « Hey ! Attendez-moi ! » Tu rattrapes les filles sans grande difficulté. Ce n’est pas pour cette courte distance que tu vas être essoufflé, malgré tes courbatures. « Qu’est ce qui s’est passé ? » Tu tournes alors la tête vers Adèle « Tu t’es pris les pieds dans quelque chose ou quoi ? »  
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Mar 15 Jan - 16:56

 

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— Tout plein de monde & Adèle
Si elle se sentait bien ? Merveilleusement bien oui. Vraiment il ne fallait pas que son amie s'inquiète. Est-ce qu'on s'inquiétait pour les gens qui allaient bien franchement ? Oui bon, elle avait fait une petite chute, mais ça va elle n'était pas en sucre non plus. Il était vrai qu'elle n'était pas du genre à s'étaler au sol comme ça. Elle n'était certes pas sportive, mais elle n'était pas non plus maladroite. Pour on ne sait quelle raison d'ailleurs, elle continuait d'ignorer la raison de sa présence au sol, comme si son esprit faisait un blocage à ce niveau. Vraiment pourquoi Hestia la regardait aussi bizarrement ? Adèle avait une miette de croissant coincée entre les dents ? Machinalement, la jeune femme se passa la langue sur les dents, un air pensif sur le visage. Bon voilà, maintenant Hestia pouvait bien lui faire des tresses non ? 

- Ben oui, des tresses !

Adèle s'inquiéta. Peut-être que son amie ne savait pas faire les tresses ? Ce n’est pas grave, elle allait demander à tout le monde jusqu'à trouver quelqu'un qui pourrait lui en faire. Limite, elle pourrait essayer de retrouver la fille qu'elle avait tirée par les cheveux un peu plus tôt ? Elle lui ferait un bisou sur la joue pour se faire pardonner, tiens. Le bisou de « sans rancune ? ». Non, mais après Hestia avait une sœur, c'était obligé qu'elle sache faire des tresses. Sauf qu'Hestia ne voulait pas. 

- Oh ! Mais pourquoi ? demanda-t-elle avec un air de déception manifeste.

C'est vrai ! Pourquoi ne pas lui faire de tresses ? C'était joli tout plein, ça lui ferait un visage d'ange, ça s’accommoderait parfaitement à son humeur guillerette. Voilà, elle devait avoir des tresses parce que ça rimait avec allégresse. Et puis elle n'avait jamais eu de tresses de sa vie ! Peut-être qu'elle devait essayer de la prendre par les sentiments ? 

- Mais ouiiii, pourquoi ça n'irait pas ? Je suis heureuse, ce n’est pas une maladie quand même ? Sinon c'est une trop chouette maladie, je veux être touuuut le temps malade.


Mais pourquoi, sa copine voulait l'emmener à l'infirmerie ? Franchement, l'infirmière allait se demander pourquoi on lui envoyait une patiente rayonnante de bonheur. Hestia l'entraîna vers la sortie. Ha ben ça y est, Adèle avait une idée !

- Je vais à l'infirmerie, seulement si tu me fais des tresses !
 lui annonça-t-elle une fois dans le hall.

Il se passait toujours plein de trucs dans ce hall. Eljas les rejoignit. Parfaite, la journée était parfaite ! 

- Eljaaaaas ! Mon coeeeeeeeeeeur !
 dit-elle avant de lui sauter au cou et de l'embrasser avec passion.

Oui, en plein hall, comme ça, alors qu'ils devaient être discrets. C'était ça le deal, non ? Ouuups ! Non vraiment, ce n'était pas juste de ne pas pouvoir vivre cette histoire au grand jour. Elle se détacha du Serpentard pour répondre :

- Mais arrêtez, enfin, je vais merveilleusement bien !


Bon sang, ça se voyait quand même à sa figure qu'elle resplendissait de joie. Ils ne faisaient pas d'efforts franchement. Pourquoi, ils voulaient absolument lui trouver un problème. Ils étaient déprimants, voilà tout. Ha, mais ça non, elle n'allait pas les laisser plomber l'ambiance. 

- Tout va bien !

Elle leur fit signe de se rapprocher, parce qu'elle ne voulait pas qu'Eljas se mette en colère et lui gâche sa journée. Bon ok, elle avait fait un petit bisou, mais personne n'avait remarqué si ? Bon bref discrétion et du coup, elle leur chuchota d'un air réjoui.

- Vous ne trouvez pas ça génial ? Ma meilleure copine et mon petit copain réunis avec moi, là ! Haaaaa la vie est merveilleuse !

Eljas ne savait pas qu'Hestia savait ? Ben maintenant oui ! Oh il n'allait pas lui en vouloir quand même ? Sinon elle ferait la même tête qu'il lui tirait quand il voulait un truc. Certain que sur la Française, ça serait tout aussi mignon. Ha et Hestia apprendrait aussi dans la foulée à quel point Adèle tenait à elle...

- Ooooh ! Mais on va finir par être en retard en cours ! Faut que je fasse un truc hyper important avant d'aller écouter l'adorable voix du passionnant professeur Patil !

Mais si, il était adorable le professeur de médecine magique, il faudrait qu'elle lui dise d'ailleurs. Et puis, oui elle avait un truc hyper important à faire, c'était certain. Et si elle arrivait en retard, elle n'aurait pas le temps, ce qui serait tragique. Éventuellement, elle pourrait le faire après, mais elle voulait vraiment le faire au plus vite, histoire de se soulager d'un poids. 

- En avant pour les escaliers !
 clama-t-elle en se dirigeant avec entrain vers les marches.

Ha ça, c'était sûrement la première fois qu'on la voyait aussi emballée à l'idée de monter les étages de marches.   
  MAY



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Hestia Carrow
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Mar 15 Jan - 16:57
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Elle savait, Hestia, qu’attirer l’attention d’Eljas n’était pas l’idée du siècle, mais franchement elle ne voyait pas beaucoup d’autres options. Tant qu’elle ne savait pas ce qu’avait Adèle exactement elle ne voulait pas impliquer les professeurs et il n’y avait que peu d’élèves en qui elle avait assez confiance pour les laisser s’approcher de la française tant qu’elle était dans cet état étrange. Alors tant pis si elle n’était pas censé être au courant de la relation qui liait le finlandais à la française, elle ne voyait pas quoi faire d’autre et elle doutait de pouvoir gérer l’humeur étrange de son amie toute seule. Elle espérait juste qu’Adèle ne lui en voudrait pas trop par la suite d’avoir dévoilé au vert qu’elle était au courant de leur petit secret. Hestia était pourtant une personne de confiance, et une tombe quand il s’agissait de garder un secret, mais la situation était exceptionnelle et elle n’avait pas le temps de chercher une autre solution. Bon, chaque chose en son temps, pour le moment Hestia s’évertuait à faire les gros yeux en direction d’Eljas pour le pousser à venir tout en gérant une Adèle bien trop obnubilée par les tresses à son goût. « Ben oui, des tresses ! » Hestia secoua la tête. Non, pas des tresses, par Merlin elle ne lui ferait pas de tresses pourquoi est-ce que tout d’un coup Adèle n’avait plus que ça en tête ? Elle commençait à bien la connaitre, pourtant. Elle savait que Hestia n’était pas de ces sorcières qui s’amusaient à coiffer leurs camarades avant de se lancer dans un vernissage d’ongles mutuel. Elle aimait prendre soin d’elle, mais elle n’allait jamais jusqu’à de telles extrémités. La superficialité, ce n’était pas elle et d’ailleurs ce n’était pas Adèle non plus. Alors le refus qu’elle lui opposa fut catégorique, aussi bien pour le bien de la française que le sien. « Oh ! Mais pourquoi ? » La verte soupira doucement devant l’air profondément déçu de sa camarade. Elle aurait aimé pouvoir expliquer à sa camarade pourquoi elle trouvait son idée complètement ridicule et absolument pas digne d’elle, mais elle doutait que celle-ci l’écoute. Elle avait soudainement l’impression de se retrouver face à une gamine en pleine phase rose bonbon et paillettes et elle savait que les plus jeunes n’avaient pas une grande capacité d’écoute. Alors à la place elle préféra s’assurer une nouvelle fois qu’elle se sentait bien, ce n’était pas le moment de se lancer dans un argumentaire. Surtout sur un sujet aussi futile que la coiffure. « Mais ouiiii, pourquoi ça n'irait pas ? Je suis heureuse, ce n’est pas une maladie quand même ? Sinon c'est une trop chouette maladie, je veux être touuuut le temps malade. » Bon au moins, Adèle avait l’air de se sentir parfaitement heureuse, c’était déjà ça. Elle aurait pu se retrouver empoisonnée et gravement malade, avec la magie, et surtout les potions, Hestia savait qu’il était facile de faire du mal à quelqu’un, là au moins la santé physique de la sorcière ne semblait pas en danger. Sa santé mentale là par contre c’était une autre histoire. La Carrow avait beau maitriser un nombre infini de potions, tant qu’elle ne savait pas exactement ce qu’il arrivait à la française elle ne pouvait pas se risquer à tenter de la soigner par ses propres moyens. Ce serait à l’infirmière d’intervenir. « Je vais à l'infirmerie, seulement si tu me fais des tresses ! » Hestia se retint de justesse de lever les yeux au plafond. Bon au moins Adèle était décidée à la suivre sans faire de scandale, la verte n’aurait pas besoin de la trainer derrière elle ou de l’assommer pour ça. Vu les réactions de la blonde, c’était une petite victoire. Même si pour cela Hestia devait faire quelques sacrifices. « Okay, okay. Mais seulement quand on sera à l’infirmerie ! » Concéda-t-elle en voyant la une occasion à ne pas rater. Doucement, mais fermement, elle entraina sa camarade à sa suite en direction du hall. Au moins elle parvenait à la faire marcher normalement, si Adèle s’était mise à gambader dans la salle, Hestia n’aurait plus répondu de rien.

Elles avaient enfin atteint le hall quand Eljas les rejoignit. « Hey ! Attendez-moi ! » Hestia ralentit la cadence avec laquelle elle entrainait sa camarade pour qu’il puisse les rejoindre. « Qu’est ce qui s’est passé ? » La Carrow haussa vaguement les épaules, elle aussi elle se posait cette question et elle doutait d’obtenir une réponse de sitôt. Adèle avait été la victime de quelqu’un, sûrement par le biais de son thé au goût étrange, mais quant à savoir qui et pourquoi, c’était une autre affaire. « Je sais pas, elle est juste… Tombée. Et depuis elle est… » Hestia fit la grimace. Elle ne parvenait pas à trouver des mots qui ne soient pas vexant pour décrire le comportement étrange d’Adèle. Et puis, Eljas n’était pas stupide, il ne tarderait pas à comprendre que quelque chose clochait chez la sorcière. D’ailleurs, comme pour illustrer que les gestes valaient mieux que mille mots, cet instant ne tarda pas à arriver.  « Eljaaaaas ! Mon coeeeeeeeeeeur ! » La Serpentarde sentit le bras de sa camarade lui échapper mais elle ne put rien faire pour la retenir. Les yeux écarquillés d’ébahissement, Hestia regarda la blonde se jeter au cou du finlandais et l’embrasser avec une passion qui devint vite gênante. Pour la discrétion ils pouvaient repasser, après ça Adèle n’avait plus aucune raison d’en vouloir à la vipère d’avoir révélé qu’elle était au courant de leur petit secret. Au moins le hall avait l’air plutôt vide, avec un peu de chance la scène réussirait à passer inaperçue. Hestia se racla la gorge, de plus en plus mal à l’aise, quand enfin Adèle se détacha du sorcier. « Mais arrêtez, enfin, je vais merveilleusement bien ! » La verte secoua lentement la tête. Oh elle avait peut-être l’impression d’aller bien, mais clairement ce n’était pas le cas. La Adèle que Hestia connaissait ne se comporterait jamais ainsi. Sinon elles n’auraient jamais pu devenir amies, c’était une évidence. « Tout va bien ! » Hestia fit la moue, elle allait rappeler à la verte qu’elles étaient en train de se diriger vers l’infirmerie quand celle-ci leur fit signe de se rapprocher. Bien qu’un peu méfiante, la Carrow s’exécuta et fit quelques pas en direction du couple, elle voulait éviter qu’Adèle ne se mette à crier pour se faire entendre. Elle en avait bien assez fait pour aujourd’hui, désormais ils allaient devoir éviter que les dommages collatéraux ne s’accumulent. Mais vu l’humeur de la blonde, ça semblait déjà une tâche difficile. « Vous ne trouvez pas ça génial ? Ma meilleure copine et mon petit copain réunis avec moi, là ! Haaaaa la vie est merveilleuse ! » Abasourdie, Hestia mit une seconde à comprendre les paroles de sa camarade et quand se fut fait elle sentit ses joues se parer d’une légère couleur rosée. Soudainement, elle ne trouvait plus ses mots. Meilleure copine ? Alors ça elle ne s’y attendait pas. Ni d’une Adèle de tous les jours, ni d’une Adèle droguée d’ailleurs. Etaler ses sentiments, ce n’était pas vraiment le truc d’Hestia, et elle savait d’expérience qu’il en allait de même pour Adèle. Mais, elle devait bien l’avouer, les paroles de sa camarade lui firent plaisir. L’amitié qui se tissait entre elle était donc réelle et mutuelle. C’était réconfortant à savoir, il n’y avait pas beaucoup de gens en qui la verte pouvait accorder sa confiance, mais Adèle en faisait bel et bien partie. Il allait falloir qu’elle trouve comment le faire comprendre à son amie, mais déjà l’aider alors qu’elle n’était pas dans son état normal était un premier pas.

« Ooooh ! Mais on va finir par être en retard en cours ! Faut que je fasse un truc hyper important avant d'aller écouter l'adorable voix du passionnant professeur Patil ! » La voix d’Adèle ramena Hestia à la réalité. L’étrangeté de la situation revint brutalement à la Serpentarde et la nouvelle lubie d’Adèle n’avait rien de rassurant. Surtout que ses paroles restaient vagues. Qu’avait-elle donc en tête ? La Carrow lança un coup d’œil inquiet à Eljas, apparemment ils étaient bons pour jouer les babysitters et surtout faire de leur mieux pour que la française ne se fourre pas dans un pétrin monstre avec ses idées sans queue ni tête. Au moins, la blonde avait cessé de réclamer des tresses, c’était un bon point, mais elle avait aussi oublié qu’ils devaient se rendre à l’infirmerie, et ça c’était bien plus embêtant. « En avant pour les escaliers ! » La verte grimaça en voyant la sorcière commencer à se diriger vers les escaliers avec entrain. Ils ne pouvaient pas la laisser vagabonder seule dans le château dans cet état, mais en même temps Eljas et elle avaient besoin d’un peu de temps pour savoir quoi faire. La plupart des professeurs se trouvaient encore dans la grande salle et s’ils suivaient Adèle ils s’éloignaient d’eux et de la possibilité de leur demander de l’aide. Mais il était également hors de question pour la vipère d’abandonner son amie. Réfléchissant à toute allure, Hestia se tourna vers son camarade de maison. « L’infirmerie est au premier étage et on devrait passer pas loin. Je te propose qu’on s’arrange pour détourner Adèle par là quand on y sera, okay ? » Lui lança-t-elle à mi-voix. Puisque la française était persuadée d’aller parfaitement bien, elle n’avait aucune intention de se rendre à l’infirmerie, il allait donc falloir qu’ils soient plus rusés. Ça tombait bien, les Serpentards étaient connus pour ça. Hestia croisa le regard d’Eljas, elle ne le connaissait que peu, elle savait de lui surtout ce qu’elle voyait aux entrainements de quidditch et ce que Adèle lui disait. Mais s’il tenait autant à la sorcière qu’elle le pensait, alors elle savait qu’elle pourrait compter sur lui. Rapidement, la Carrow alla se placer à la droite d’Adèle et adressa un signe de tête discret à Eljas pour qu’il se place à sa gauche. Vu l’état dans lequel était Adèle peut-être qu’elle ne remarquerait même pas que les deux verts l’encadraient comme des gardes du corps. Doucement, Hestia posa une main sur le bras de sa camarade et commença à monter les marches. « Qu’est-ce que tu as besoin de faire Adèle ? » L’interrogea-t-elle d’un air innocent à la fois pour détourner son attention et essayer de comprendre ce qu’il se tramait dans son esprit insensé.

CODAGE PAR AMATIS


'Cause there were pages turned with the bridges burned
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Mer 16 Jan - 8:37

 

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— Tout plein de monde & Adèle
Là décidément, tu ne comprends plus rien. Quelque chose ne tourne pas rond. Déjà, c’est quoi ces regards que la brune a pu te lancer ? En apparence tu fais tout pour que personne ne sache que tu as un quelconque lien avec Adèle. Non, tu ne penses pas qu’elle puisse être au courant. Enfin, elle aurait pu se tourner vers n’importe qui ! Vers un professeur ou même vers Amaury si elle ne voulait pas faire intervenir quelqu’un de plus âgé ! Mais non, c’est toi qui te ramasse tout ça. Alors tu décides de les suivre. Niveau discrétion, on peut certainement oublier pour aujourd’hui. Tu redoutes un peu les échos que tu risques d’entendre dans les prochains jours mais pour le moment, il y a plus important. Tu as bien compris que la française n’est pas dans son état normal et, malgré toi, c’est quelque chose qui t’inquiète. Tu ne vas pas l’admettre pour autant mais tout de même, cette situation n’a franchement rien de normal. Tu fronces légèrement les sourcils quand tu arrives à la hauteur des filles et que tu entends ta Vipère tenter de marchander, un tour à l’infirmerie contre des tresses. Des tresses, elle est sérieuse là ? Depuis quand elle demande des coiffures de gamine ? Depuis quand elle demande qu’on les lui fasse surtout ? Tu la sais parfaitement capable de se faire des tresses toute seule, aussi débile que l’idée puisse te sembler en cet instant. Tu écoutes alors Hestia qui commence à t’expliquer ce qui s’est produit quelques minutes plus tôt.

Mais un autre élément te fait comprendre que décidément, la demoiselle ne va pas bien. Elle te saute dessus, t’appelant mon cœur avant de t’embrasser comme jamais elle ne l’a fait. Toi ? Tu es trop surpris pour réagir tout de suite. Tu ouvres des yeux grands comme des soucoupes avant de la repousser doucement et de vérifier autour de toi. Et merde, il y a quand même quelques curieux qui ont donc forcément vu… Et tu ne sais que trop bien qu’une rumeur ça se répand comme une trainée de poudre… Ton regard va alternativement d’Hestia à Adèle. Si la brune n’avait pas encore compris, maintenant elle est fixée. Ce qui ne t’enchante d’ailleurs pas plus que cela ! Tu ne la connais pas vraiment, tu ne sais pas encore si tu peux lui faire confiance. Pourtant, tu sens qu’aujourd’hui, tu ne vas pas avoir d’autre choix que de lui faire confiance justement. Parce qu’elle te semble proche de la française et parce que tu as conscience que vu son état, aucun de vous ne va pouvoir la gérer seule, surtout en ayant des cours à suivre en plus. Nerveusement, tu passes une main dans tes cheveux. Cette journée risque de finir bien merdique ! Tu fronces légèrement les sourcils lorsque la française vous attire, avant de vous qualifier la brune et toi de meilleure amie et petit copain. Petit ami ? Tu n’as jamais pensé à te définir comme tel. Parce que cette relation doit normalement rester secrète vous vous souvenez ? Ben ouais ! Donc non, tu ne vois pas forcément les choses sous le même angle que la jeune femme. Et jusqu’à maintenant, elle n’avait jamais montré de réelle réticence à ce que votre relation reste discrète.

Mais elle retrouve bien vite un certain entrain, prête à se rendre en cours. Depuis quand elle adore les escaliers celle-là !? Quand tu l’as fait monter tout en haut de la tour d’astronomie, elle n’avait franchement pas l’air ravie. Lorsqu’Hestia te proposa de diriger la blonde vers l’infirmerie pendant le trajet, il ne te fallut pas longtemps pour te placer à la gauche de la française. Et puisque de toute façon les langues allaient se délier et que tu n’étais plus à un détail près, tu tentes de la détourner de son objectif en nouant tes doigts aux siens. Ce n’est franchement pas dans tes habitudes mais tu ne voudrais pas qu’elle fasse quelque chose qu’elle puisse regretter par la suite. Tu te sens pourtant un peu gêné de ce que tu t’apprêtes à dire. « J’veux bien t’accompagner pour ce que tu as à faire. » Mais tu écoutes à peine son babillage. Non, ton objectif est de la diriger vers l’infirmerie. Régulièrement, tu lances des petits regards à la brune. Tu sais qu’elle est dans l’équipe de Quidditch de ta maison. Tu as testé un peu tous les postes alors tu n’as pas vraiment peur d’elle. Mais pendant les entrainements, tu as pu constater qu’elle est plutôt douée alors tu ne vas pas forcément l’énerver. Parce qu’un coup de batte dans la tronche ça te dit trop rien. Et l’air de rien, tu tentes de guider le plus discrètement possible la Vipère blonde vers l’infirmerie. Pourvu qu’elle ne se rende pas compte de la supercherie… 
  MAY
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Adèle de Lestang
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Mer 16 Jan - 9:09

 

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— Tout plein de monde & Adèle
L'infirmerie ? Non, finalement Adèle ne trouvait pas que c'était une bonne idée. Elle avait des projets bien plus importants que d'aller perdre son temps à expliquer à une infirmière que tout allait bien, qu'elle nageait dans le bonheur et que franchement avec la vie merdique qu'elle avait eue jusque là, ce serait bien qu'on la laisse profiter un peu. Elle avait changé d'avis. De toute façon, elle trouverait bien quelqu'un d'autre pour lui faire des tresses. Pas d'inquiétude. D'ailleurs, il fallait qu'ils se rentrent ça aussi dans le crâne Hestia et Eljas. Ils en tiraient une de tête. C'était eux qui devaient aller à l'infirmerie. Franchement, elle balançait à la première qu'elle tenait beaucoup à elle et réaction ? Cho-quée ! Sa camarade aurait pu lui dire aussi « Haaaaan toi aussi tu es une super copine ! » Ben, non. Le deuxième, elle l'embrassait et réaction ? Choqué aussi. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'elle l'embrassait... Parce que là en gros, il lui faisait la même tête que quand elle l'avait embrassé pour la première fois. Bon ok, il n'y avait pas de public cette fois-là. Mais c'est bon, c'était juste deux trois perdus, qui si ça se trouve étaient aveugles et sourds. Positiver, voilà. Est-ce qu'il lui en voulait d'avoir parlé à Hestia ? C'était la personne qui vivait avec elle, qu'est-ce qu'il s'imaginait ? Elle avait eu besoin de parler avec quelqu'un et Hestia était une confidente parfaite. La preuve jusqu'à présent, elle avait gardé le secret et il ne s'était aperçu de rien. 

Adèle avait commencé à monter les escaliers lorsqu'Hestia se glissa à sa droite. Ah elle non plus, elle ne voulait pas être en retard en cours, ça aurait été étonnant aussi de sa part. Et Eljas venait aussi de les rejoindre, en lui prenant la main. Bon faudrait savoir, il voulait être discret ou pas ? Adèle réfléchit. Ça ne lui disait rien là, l'escorte que ses deux camarades étaient en train de constituer. 

- Tsss n'importe quoi, j'ai pas besoin d'aide !
 Répondit-elle à Eljas

Il n'allait pas l'accompagner jusqu'à sa salle pour ensuite retourner dans la sienne. Et puis bon, elle n'avait pas besoin qu'on lui tienne la main pour ça. Est-ce qu'elle avait l'air d'une enfant de trois ans ? Hein ? Je vous le demande. Elle regarda Hestia, un grand sourire aux lèvres, parce que franchement son projet était super !

- Je vais faire la paix avec Elise, annonça-t-elle alors fière de son idée.

Ils n'allaient quand même pas l'en empêcher ? Ben en tout cas s'ils voulaient l'emmener à l'infirmerie, ils allaient rater leur coup. Parce qu'on était à l'université de Poudlard et que les escaliers changèrent de direction, alors qu'ils étaient dessus. Quel dommage ! Bye bye l'infirmerie... ça ne serait certainement pas pour tout de suite. Et qu'ils n'essayent vraiment pas de lui faire faire demi-tour, sinon elle inventerait l'excuse bidon des toilettes et elle leur fausserait compagnie. Ha ben si, ils essayaient. Flûte ! Deux contre une. Mais Poudlard semblait de son côté. L'escalier suivant se mit en mouvement devant eux. Ni une, ni deux, Adèle se libéra de l'emprise d'Eljas en plantant ses ongles dans sa peau, avant de récupérer rapidement sa main. Elle sauta alors sur l'escalier suivant en mouvement avant qu'il ne soit trop tard. Voilà, là ils ne pouvaient plus l'empêcher de monter. Elle jeta un œil sur ses camarades tandis que l'escalier sur lequel elle était désormais l'éloignait d'eux. Maintenant, elle avait intérêt à filer et vite, avant qu'ils ne trouvent le moyen de l'intercepter autrement. 
Arrivée à l'étage suivant, elle souffla à cause du rythme qu'elle s'était imposé. Elle avait certes plus d'enthousiasme que d'ordinaire à monter les escaliers, mais elle n'était pas devenue sportive du jour au lendemain. Allez plus que deux ! Franchement, les efforts qu'elle ne faisait pas pour Elise. Elle allait perdre un poumon dans l'affaire, ce n'était pas possible autrement. Adèle avait atteint le bon étage et ne savait pas trop combien d'avance elle avait réussi à obtenir. La Serpentard avait quand même deux joueurs de Quidditch entraînés à ses trousses. Bon trouver Elise et vite. Elle pressa de nouveau le pas et reconnut la chevelure blonde de sa cousine qui s'apprêtait à entrer en classe.

- Eliiiiiiise !
 s’exclama-t-elle en courant presque. 

Oui, bon, peut-être que sa cousine ne serait pas aussi ravie qu'elle de la voir. Ce n’est pas grave, elle allait changer d'avis. Elle rattrapa la Serdaigle et sans plus attendre se jeta sur elle pour l'étreindre. 

- Tu sais quoi Elise, tu as raison ! On est parties du mauvais pied toutes les deux, mais ce n’est pas grave, on va toooooout arranger !

Elle la relâcha pour la laisser respirer, pauvre cousine. Et elle enchaîna :

- Tout ça, à cause d'une erreur stupide... mais ce n'est pas trop tard ! On doit se soutenir tu sais, parce que de l'autre côté de la Manche, c'est pas folichon. Voilà, donc on va être les meilleuuuuuures cousines de toute la terre.

Ça ne se voyait pas là maintenant, mais si. C'était trop bête de se faire des crasses comme ça, alors qu'au final, elles étaient dans le même bateau. Bon, Elise ne le savait pas ça, puisqu'Adèle n'avait jamais vraiment parlé de sa vie dans sa famille. Pire, elle avait laissé sous-entendre que tout allait bien en France, cachant la vraie raison de sa venue à Londres. Elle regarda sa cousine avec un sourire réjoui, attendant de voir ce qu'elle pensait de tout ça. Déjà, ce serait sympa si elle y mettait du sien elle aussi. Oui bon, Adèle l'avait giflée, mais elle lui avait craché dessus. Bon ok, la Française l'avait provoquée, mais elle aussi. On n'était pas obligé d'en faire toute une histoire, si ?   
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Elise de Lestang
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Mer 16 Jan - 11:25
Rp paillette
ft. Adèle et ses victimes

Oh non, pas cette voix. Pourvu que ça ne soit pas à elle qu’elle s’adresse et qu’elle passe son chemin. Il y avait plusieurs Elise n’est ce pas ? Sûrement. Qu’Adèle connaissait ? Moins sûr. Sur qui elle hurlerait ? Ouai aucune chance là. Elle n’avait pas envie de voir sa tronche, mince à la fin. Elle voulait rentrer en cours, prendra sa place et mettre ses affaires sur la chaise d’à côté pour que personne ne vienne l’enquiquiner. C’était quoi cette discrétion, en plus c’était pas vrai Elise n’avait rien fait, si elle ne retrouvait pas ses affaires, ce n’était pas de la faute de la demoiselle de Lestang, vraiment pas. Le pire était à venir, déjà que niveau discrétion avec Adèle, ça n’était pas très fameux, le petit plaisir coupable de mademoiselle de Lestang que d’hurler le prénom de sa cousine, voilà qu’elle passait à l’étape supérieure en se jetant sur Elise qui eut le souffle coupé et la regarda de travers avant de siffler entre ses dents « Casse-toi, ne me touches pas. »

Attendez, stop, une seconde, elle faisait quoi la blonde là ? Elle venait vraiment d’enlacer Elise et pas pour l’étouffer, enfin peut être que si mais elle s’y prenait comme un manche. C’était quoi son problème encore ? Elise lui jeta un regard suffisant lorsqu’il fut reconnu par la plus insupportable de toutes les cousines de l’univers qu’Elise avait raison. Cette dernière se retint de lui dire comme d’habitude. Assez étonnant qu’Adèle reconnaisse comme ça, de bon matin, que sa cousine, sa merveilleuse cousine, avait raison. Elise n’y croyait guère, elle avait perdu un pari avec Enola et devait se montrer cool ? Non mais c’était flippant d’avoir Adèle aussi proche de soi, surtout qu’Elise trouvait qu’elle avait été proche suffisamment longtemps de cette fille lors de leur punition commune. Il lui fallait un peu de temps pour supporter d’avoir de nouveau Adèle proche d’elle physiquement. Elle ne voulait pas tenter d’arranger les choses avec quelqu’un d’autre, pourquoi c’était vers Elise qu’elle venait ? Non mais Elise n’avait pas du tout envie d’arranger les choses, elle voulait qu’elle disparaisse loin et qu’elles ne se voient plus jamais, c’était quand même pas compliqué à comprendre. Franchement si c’était un pari, c’est bon, est ce que la personne pouvait valider le truc et récupérer la Française relou ?

Une fois relâchée par son andouille de cousine, beaucoup trop tactile, Elise fit un pas en arrière avant de pointer un doigt sur elle « Ne refais jamais ça. » Non parce que 50 points ce n’était pas cher payé si c’était pour se remettre de l’affront que lui faisait Adèle en décidant de la câliner en plein milieu d’un couloir, devant des gens qu’elles fréquentaient tous les jours et qui étaient certes complètement demeurés, mais pas au point de ne pas remarquer les tensions entre les deux jeunes filles, enfin Elise l’espérait pour leurs petits cerveaux parce que sinon ça allait être vraiment très compliqués pour eux ces prochaines années. Enfin encore faudrait il qu’ils réussissent la première et c’est fou mais elle ne parierait pas sur leur réussite, loin de là.

Bon, c’est un fait, aujourd’hui, Adèle avait envie de raconter sa vie, la vie de leur famille et sans la moindre discrétion. Elise plaqua sa main sur sa bouche à la fin de son blabla inutile et fronça les sourcils avant de dire « Mais tu veux pas te taire pour changer ? » Non mais c’est dingue ça, elle menaçait Elise, craignant que son petit secret de fille illégitime soit révélée et malgré tout elle commençait à parler famille. Et puis qu’est ce que ça voulait dire petite erreur ? Est-ce que c’était le fait que les jumeaux soient nés qui était une petite erreur ? C’était tout sauf une erreur et si pour cette famille de demeurés, ils étaient une erreur et bah ils allaient l’avoir légèrement mauvaise, ce qui réjouissait pas mal Elise d’ailleurs, lorsque les deux petites erreurs feraient la une de tous les journaux. Elle allait leur envoyer des tonnes et des tonnes de journaux pour qu’ils ne passent pas à côté du triomphe de leurs petits-enfants, neveu et nièce et voilà. Elle rebondit au passage sur le fait que c’était pas folichon en France « Qu’est ce que tu entends par pas très folichon ? » Elle enleva doucement sa main des lèvres de sa cousine, non sans lui rappeler auparavant « Sois discrète. »

Ça ne collait d’ailleurs pas à Adèle tout ça, à quel moment, elle n’était pas discrète ? C’était sa nouvelle technique pour pourrir la vie d’Elise? Sans oublier le fait qu’elle n’avait pas l’air d’être moqueuse lorsqu’elle disait qu’elles seraient les meilleures cousines du monde. Elle fronça les sourcils une nouvelle fois avant de regarder sa cousine aux yeux pétillants de bonheur, si si de bonheur, Adèle et bonheur l’association inédite et complètement contre nature. Non ça n’était pas logique, pas logique du tout et peu importe qui était cette personne et qu’elle était carrément beaucoup plus sympathique que sa cousine, elle n’avait pas à se mêler des affaires de Lestang. Elle l’apostropha donc assez froidement bien qu’ayant la présence d’esprit Je sais t’aime pas ça te force à mettre de l’italique de parler en Français, pour voir si déjà elle le comprenait. « Qui es-tu ? Où est Adèle ? »

Toute première fois qu’elle appelait sa cousine par autre chose qu’un sobriquet stupide. Sauf que de son point de vue à elle, elle ne s’adressait pas à Adèle, vraiment trop bizarre cette Adèle là, et donc pour peu qu’elle ait à faire à quelqu’un d’un peu crétin, ce qui était un peu le cas de 99% des gens de l’école, si elle demandait où était Froggy cette andouille allait chercher une grenouille partout. Mauvais plan. Bon encore faudrait il qu’elle comprenne le Français la demoiselle, si c’était pas le cas, Elise allait clairement la buter pour oser se faire passer pour sa cousine. Dans tout les cas, même si c’était un cauchemar et qu’Adèle était devenu ce truc respirant le bonheur, flippant, mieux valait il le français afin d’éviter que tout le monde puisse comprendre leur discussion, Elise détestait carrément que les gens se mêlent de sa vie et par conséquent, forcément de celle d’Adèle.
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Lumos
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Mer 16 Jan - 12:25

 

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— Tout plein de monde & Adèle
Vu l'entrée en matière, ce n'était pas gagné. Franchement, Adèle lui faisait un câlin et elle, elle lui disait d'aller voir ailleurs. Heureusement qu'elle n'était pas susceptible aujourd'hui. Bon on n'avait pas construit Poudlard en un jour après tout, laissons un peu de temps à Elise pour se faire à l'idée que dorénavant tout allait aller bien dans le meilleur des mondes possibles. Non, ce n'était pas parce qu'elles n'avaient fait aucun effort depuis l'arrivée d'Adèle à Londres, qu'elles ne pouvaient pas s'y mettre maintenant. Si Elise n'y mettait pas du sien, Adèle allait faire la moue, très déçue. Le câlin, ça voulait bien dire « on efface tout et on recommence ». Pardonner, c'était top. Elle n'avait jamais fait ça avant la Française. Elle se demandait bien pourquoi d'ailleurs. Parce que pardonner c'était quand même moins fatigant que de se venger. A chaque fois, il fallait élaborer un truc bien sournois pour faire payer à la personne qui lui avait fait une crasse. Et comme la Serpentard cherchait toujours à être créative en la matière, ça lui demandait pas mal de ressources. Non franchement, ça allait lui faire gagner du temps et lui permettre de réfléchir à des choses plus utiles que de changer de stratégie. 

- Pourquoi ? Tu n'aimes pas les câlins ? Lui demanda-t-elle le plus sérieusement du monde.

Cela dit avant Adèle n'aimait pas non plus les étreintes ou les embrassades. Encore une chose qui devait changer, parce que c'était réconfortant un câlin. Bon, elle n'avait pas le temps d'aller faire une distribution de bisous, parce qu'enterrer la hache de guerre avec Elise c'était plus important. Elle jeta un œil pour regarder à l'autre bout du couloir si ses deux camarades qu'elle avait dupés pour leur échapper étaient déjà là, mais pour l'instant rien de particulier. 
Adèle ouvrit des yeux ronds, surprise quand sa cousine lui plaqua sa main sur la bouche. M'enfin ! Elle n'avait rien dit de méchant cette fois ! Pourquoi Elise voulait qu'elle se taise ? Non et puis bon, comment elle allait s'expliquer et faire la paix sans pouvoir parler ? Pas possible, ça. Écrire ? Non ça allait être trop long, mais après si Elise voulait qu'elle lui écrive plein de mots gentils pour les relire le soir avant de se coucher, elle pouvait le faire. 

Han, mais non pourquoi Elise voulait qu'elle explique ce qu'elle voulait dire par « pas folichon »? ça allait la rendre tristoune ça, de penser à sa famille. Discrète ? Bon d'accord, elle allait être discrète. C'était vraiment une obsession de son entourage ça. Elle allait commencer à tout lui expliquer quand la Serdaigle bascula en Français en mode ronchon. Adèle explosa de rire en entendant les propos de sa cousine :

- Haaan Lisou tu es trop drôle, c'est moi voyons, t'exagères ! Je n’ai même pas encore réussi à ce qu'on me fasse des tresses et tu me reconnais déjà plus. Tiens tu sais faire les tresses d'ailleurs ? J'imagine que tu n'as pas eu l'occasion de t'entraîner sur Amaury, quoique peut-être quand il était plus petit ?


Elle posa un doigt sur sa joue pensive. Ce n’était pas une mauvaise idée que de proposer à Elise de s'occuper de sa coiffure. C'était pas mal ça pour repartir sur des bases saines. Après tout, elle lui confierait ses cheveux, c'était sacré les cheveux pour la Française. Quelle marque de confiance! Et puis si sa cousine le voulait, elle lui ferait aussi des tresses. Comme ça, elles seraient assorties. 

- Pourquoi on est repassées en Français,
 demanda-t-elle soudain.

Non parce que la dernière fois qu'Elise était repassée en Français, ça avait tourné au vinaigre. Elle n'avait pas été cool et elles en étaient venues aux mains. Bon cette fois, Adèle ne voulait pas taper sa cousine. Ce n'était pas très efficace pour se réconcilier quand même. 

- Oooooh j'ai compris ! C'est pour être discrète! Comme ça les neuneus de notre classe, ils ne peuvent pas comprendre ! Tu es trop forte ! Bon alors Lisou, je t'explique. Pas folichon, ça veut dire que ce n’est pas terrible l'ambiance quand même. T'as pas idée de ce que c'est que de grandir dans cette famille... Tu as de la chance, tu sais.

Non, mais franchement, ce n'était pas cool de lui faire raconter ses malheurs en France. Adèle voulait respirer le bonheur là, pas évoquer des mauvais souvenirs.

- Grand-père est... Haaaan Flûte ! Ils sont trop rapides ! Vite ! 
dit-elle en poussant sa cousine dans la salle de classe et en se précipitant à sa suite avant de refermer la porte avec force.

Elle venait effectivement de voir ses deux amis au bout du couloir, et non elle n'avait toujours pas envie d'aller à l'infirmerie. Donc hop, à l'abri dans la salle de classe. Elle allait devoir filer rapidement à la fin de ce cours, si elle ne voulait pas finir la journée coincée sur un lit à ce qu'on lui demande si tout allait bien. 

- Tu te mets à côté de moiiiii ?
 demanda-t-elle à Elise avec un regard suppliant.

Par contre, il fallait faire attention qu'elles ne se fassent pas chopper pour bavardage...    
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Mais c’est quoi cette question ? Elle était sérieuse la de Lestang avec ce genre de question, elle attendait vraiment une réponse c’était ça le pire, elle regardait Elise comme si tout était parfaitement normale dans son attitude. Elise avait plus envie de demander aux gens de la sauver des pattes d’Adèle qu’autre chose. Quoi qu’en même temps pas vraiment, il valait peut-être mieux pas que quelqu’un s’approche d’Adèle, c’était la honte de la famille, déjà qu’habituellement c’était pas fameux mais si mademoiselle avait pété les plombs pendant la nuit, franchement, c’était pas mieux. Elle soupira avant de dire « C’est pas les câlins, c’est toi que je » Elle s’arrêta de parler à temps, non elle ne la sentait pas tellement la franchise sur ce coup-là, Adèle allait se mettre à pleurer, elle le sentait gros comme une maison et si enquiquiner Adèle était un passetemps formidable, ça allait être ridicule si sa cousine se mettait à chouiner en plein milieu d’un couloir. D’ailleurs elle était vraiment très bizarre, elle observait les alentours comme si quelqu’un allait lui sauter dessus. Adèle qui se prenait pour le centre du monde quoi, comme si les gens s’intéressaient à elle. Est-ce qu’Elise voulut en profiter pour lui fausser compagnie, bien entendu sauf qu’impossible d’aller au bout de ses envies puisqu’il fallait l’empêcher d’ouvrir sa bouche pour dire tout et n’importe quoi.

La blondinette pâlit, regardant sa cousine, oh que oui c’était elle, comme si elle était devenue complètement débile. Elle venait vraiment de l’appeler Lisou ? Dans un couloir ? Devant tous les boulets qui leur servaient de camarades ? Elle allait l’étriper. Bon après elle parlait en Français et à une cadence telle qu’il fallait vraiment être bon en langue pour comprendre ce qu’elle disait. Et pour le coup Elise aurait préféré ne pas entendre tout ce qu’elle avait à dire. Des tresses ? Non mais c’est quoi cette nouvelle lubie. Elle cligna des yeux sous la demande, elle ne se moquait pas et c’était pire que de l’entendre se moquer. Non mais c’était quoi son problème, pourquoi elle ramenait la conversation sur Amaury, à quel moment elle ne respectait pas son frère, comme si Elise allait lui faire des tresses. Elle n’avait pas besoin de s’entrainer sur son frère, vraiment pas, il l’aurait sûrement très mal pris si elle le lui avait demandé d’ailleurs. Elle poussa un léger soupir en entendant la question suivante, la journée allait être longue, est ce que quelqu’un pourrait revenir récupérer la petite Adèle de Lestang ? Il était où le micro pour faire les annonces comme dans les centres commerciaux.

Tien, elle était encore capable de critiquer la petite Adèle, Elise lui jeta un regard blasé en l’écoutant parler. Au moins, elle avait enfin sa réponse sur le fait qu’elle n’était donc pas la seule à prendre ses camarades pour des benêts. « Voilà, c’est ça, c’est pour pas qu’ils comprennent, petite futée. » Alors si la phrase tu es trop forte fut bien prise, le reste donna, à nouveau, des envies de meurtres à la demoiselle. Non mais merci pour le cours, elle était vraiment en train de donner la définition de folichon à Elise. Ah non mais ça frisait l’irrespect là, Elise avait beau ne pas pouvoir la supporter, elle reconnaissait au moins son intelligence, ce qui là n’était pas le cas. Elle ne dit pas le moindre mot pour l’agresser verbalement en revanche, déjà parce que le cerveau d’Adèle semblait s’être fait la malle et que taper sur les plus faibles n’était pas un loisir intéressant, mais surtout parce que la petite française avait réussi à captiver Elise qui était pendue à ses lèvres. C’était pas terrible d’être dans cette famille ? L’ambiance n’était pas au beau fixe ? Elise avait de la chance, elle aurait bien voulu lui répondre qu’elle se trompait lourdement, qu’Elise de son côté aurait bien voulu les rencontrer, juste pour avoir l’impression justement de faire parti de cette famille. Elle aurait voulu qu’Adèle parle encore plus vite pour le coup, tellement ça l’intéressait d’en savoir plus, leur grand-père était quoi ? Elle ne le saurait pas puisqu’Adèle s’arrêta brutalement faisant fondre les espoirs d’Elise qui lui lança un regard remplit de pure haine. Quelle espèce de garce, ça ne se faisait pas de commencer à dire des choses si c’était pour ne pas s’arrêter. Elise tourna donc la tête vers ces fameux ils, voulant savoir de qui Adèle parlait, sauf qu’elle se fit pousser dans la salle, manquant de tomber puisque ne s’y attendant pas. « Mais ça va pas bien ?! »Elle s’écarta pour aller vers sa place, vu qu’elle était dans la salle, elle n’allait pas ressortir juste pour enquiquiner sa cousine, ça va si c’était pour re rentrer deux secondes après, le sport inutile quoi.

Elle eut un petit rire moqueur en entendant cette andouille lui demander si elle pouvait se mettre à côté d’elle, non mais le grand délire. Elle s’apprêtait à lui dire que c’était hors de question, sauf qu’en fait, à choisir, il valait mieux l’avoir à ses côtés. Elle n’avait aucune idée de ce qui se passait mais Adèle avait la langue beaucoup trop pendue aujourd’hui. Elle l’attrapa donc par la main et la mit vers la fin de la salle, marmonnant « Oui, on va se mettre à côté. Il s’est passé quelque chose ce matin ? Tu as perdu un pari et tu dois te faire des tresses, être cool toute la journée ? » Quoi elle avait besoin de savoir ce qu’il se passait « Ecoute moi bien attentivement, si j’apprends que tu as balancé des trucs sur notre famille, je t’étripe. » Elle l’observa attentivement se souvenant d’une des phrases que la demoiselle avait prononcé avant de demander « Qui te cherche ? Qu’est-ce que tu as fait ? » Non sérieux si elle faisait des trucs louches et qu’elle poussait Elise comme si cette dernière était son alliée, ça ne plaisait pas vraiment à la blondinette. Elle n’avait pas envie d’avoir des ennuis à cause de cette fille.

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Ça faisait cet effet-là un câlin chez Elise ? La Française aurait juré pourtant que sa cousine avait plus l'habitude qu'elle de ce genre de démonstration. Si ce n’était pas les câlins, c'était quoi le problème alors ? Mince, elle préférait les gifles ? Non quand même pas... La Serdaigle n'avait vraiment pas l'air d'aller bien. Elle avait perdu toutes ses couleurs. Et dire que c'était Adèle qu'on voulait envoyer à l'infirmerie. Non, mais du coup, voilà, il était préférable que l'infirmière garde son énergie pour des gens qui en avaient vraiment besoin... 
Bon visiblement, Elise ne devait pas savoir faire les tresses. Bon sang, c'était dingue, personne ne savait faire des tresses dans cette école ? Fallait quand même pas être coiffeur visagiste pour faire deux bêtes nattes ! Bon après, c'était vrai qu'avec un frère, c'était plus compliqué pour s'entraîner. 

Ha au moins, elles ne repassaient pas en français pour se taper dessus. Petite futée ? Tssss Adèle était plus grande que sa cousine ! Elle lui aurait bien fait remarquer d'ailleurs, mais Lisou était susceptible quand même et Adèle n'avait pas de temps à perdre à cause des deux obsédés de l'infirmerie. Puis bon, ça ne marcherait pas de faire la paix si direct, elle lui disait qu'elle était plus petite qu'elle. Non du coup, c'était mieux de lui expliquer directement ce qu'elle voulait dire par « pas folichon », parce que c'était bien de répondre aux questions d'Elise. Ça, c'était un bon point pour elle. Si franchement, parce que là, clairement elle avait toute l'attention de sa cousine et ce n'était même pas parce qu'elle l'avait provoquée. Voilà ce n'était pas si compliqué finalement, de bien s'entendre, il suffisait de se parler. Le dialogue, il n'y avait que ça de vrai. Sauf qu'il y'en avait deux qui voulaient lui mettre des bâtons dans les roues et ils étaient déjà là ! Zut, il allait vraiment falloir qu'elle se mette au sport. Elle proposerait à Elise de s'entraîner ensemble tiens, parce qu'Adèle avait bien remarqué que sa cousine n'était pas non plus une athlète. 
Bref ils étaient pénibles ces deux-là. Qu'est-ce qu'ils voulaient qu'il lui arrive dans sa salle de classe ? Et Elise qui râlait... Vous voyez ? Susceptible l'aiglonne. Ha non, elle n'allait pas s'y mettre aussi ! Adèle allait très bien. Qu'est-ce qu'ils avaient tous à trouver qu'elle avait un problème ? 

- Oh Chouette ! 
Répondit-elle avec un grand sourire quand Elise accepta de se mettre à côté d'elle

Voilà, c'était parfait. Son plan allait marcher, d'ici la fin de la journée, finie la guerre des cousins. 
Ce matin ? Adèle fronça les sourcils. 

- Ben euh non, je ne crois pas, une toute petite chute de rien du tout à la rigueur, mais comme tu peux le voir, je vais très bien !

Un pari ? Adèle pouffa de rire, tout en essayant de rester discrète parce que là le cours allait commencer et elle ne voulait pas se faire disputer. Elle avait de ces idées sa cousine. 

- Je ne fais jamais de pari ! Sauf si je suis vraiment certaine de les gagner. Mais ce n’est vraiment pas mon genre les paris !


Franchement, elle n'était pas du genre à adhérer à ce genre de trucs. Et même si elle était plutôt de bonne humeur en ce moment, elle n'avait pas changé d'avis à ce sujet. C'était quand même stupide, un pari. 

- Bah nan, j'avais vraiment envie d'avoir des tresses, je n’en ai jamais eu de ma vie. Je me suis dit que c'était dommage, mais Hestia n'a pas voulu m'en faire.


Elle fit une petite moue désappointée. Franchement, c'était quoi le problème avec le fait qu'elle voulait qu'on lui fasse des tresses ? Les couettes c'était plus tendance ? Adèle écarquilla les yeux, effarée, en la voyant la menacer. 

- Mais... oh la la, non, promis, juré, cra... non ça c'est dégoûtant. Mais je dirais rien sur la famille, je dirais que à toi.

Non de toute façon, pourquoi elle irait raconter des choses moches, pas cool et déprimantes aux autres ? Ha oui fallait dire ce qui est, la famille de Lestang était déprimante. 

- Hestia et Eljas. Et j'ai rien fait du tout ! Enfin si, je me suis échappée ! Si tu avais vu leurs têtes, s'esclaffa-t-elle, ils veulent absolument me conduire à l'infirmerie, apparemment ils trouvent que je ne vais pas bien. Est-ce que j'ai l'air d'aller mal ? Franchement, je ne me suis jamais sentie aussi bien ! C'est comme si pouf, tous les problèmes s'étaient envolés. 

Voilà c'était exactement ça. Adèle se sentait très bien, l'esprit libre de toutes les choses qui habituellement la plongeaient dans la mélancolie. Le professeur de médecine magique était en train de leur expliquer un truc et Adèle se pencha vers Elise pour lui chuchoter :

- Il est quand même trop bien ce prof, je me demande s'il a quelqu'un dans sa vie... pas toi Lisou?

Oui on est d'accord, en temps normal, elle n'en aurait rien eu à faire de la vie sentimentale de son prof. Mais aujourd'hui, elle se demandait si tout le monde avait la chance de vivre une belle histoire d'amour.   
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Vraiment, quelque chose clochait aujourd’hui. Adèle venait de dire chouette, la fille blasée depuis qu’Elise la connaissait venait de dire chouette parce qu’elles allaient être à côté. Il valait mieux faire croire que c’était normal, se forcer à sourire même si elle déprimait totalement. Le cours allait être long, ça allait être impossible de suivre, elle le savait déjà. Après est ce que c’était vraiment un problème ? Les deux filles n’étaient pas vraiment en retard, au contraire. Puis si vraiment tout d’un coup, au grand désespoir d’Elise, le prof traçait – pile le mauvais jour- elle irait embêter Alaric pour récupérer les cours, voilà comme ça tout allait bien. Elle pouvait vivre sereinement le fait que sa cousine était une illuminée qui avait pris une substance louche, il faudrait arrêter de snifer la colle ma petite dame, ça ne vous réussit pas. En plus, voilà qu’elle avouait s’être pété la tronche, pourvu qu’elle ait fait ça devant personne, oh non mais c’est quoi cette cousine, elle était passée où son intelligence. Elle osait prétendre que ça allait bien. Elise ironisa pour le coup .« Ah non, mais, c’est l’évidence même que tout va bien. »

Pourquoi elle se marrait puis alors sa discrétion, mais non mais dans ces cas-là, c’était encore pire. Elise avait l’impression d’avoir Amaury gamin chez les grands parents quand ils devaient dormir et que le gars il était incapable de s’empêcher de rire, se faisant engueuler par une Elise trop effrayante quand elle chuchotait. Sauf qu’à la limite Amaury à l’époque il avait 6 ans, là, Adèle en avait trois fois plus d’années au compteur. Il ne servait à rien de lui dire chut, de toute façon, aujourd’hui il fallait rien dire à Adèle, elle blablatait très bien toute seule, et vas y qu’elle racontait sa vie sur les paris à Elise qui s’en moquait éperdument pour le coup de savoir que madame ne faisait des paris que lorsqu’elle était sûre de gagner, ah la mauvaise perdante. Elle voulait des tresses, ah non mais que personne ne lui en fasse, ou alors qu’il mette un sac sur la tête de la demoiselle de Lestang pour que ça soit un peu moins la honte pour elle et pour les autres surtouts. Elise lui lança un regard estomaqué, non mais elle se rendait compte des énormités qu’elle sortait ? .« Encore heureux qu’elle ait dit non. Tu veux pas un tatouage plutôt ? Si tu veux je te dessine une petite fleur sur la main ? » Ah non parce qu’à choisir entre les tresses grave visible et une fleur qui partirait au lavage, valait peut-être mieux la seconde solution. Déjà que c’était pas l’éclate d’avoir Adèle intelligente comme cousine, mais Adèle mentalité enfant de 5 ans, c’était pire. Dans dix minutes elle allait vouloir faire un goûter et piquer une crise. C’était la crise de la vingtaine avant l’heure et pourquoi est ce que c’était Elise qu’elle était venue enquiquiner et Hestia cette espèce de traîtresse là, elle pouvait pas la garder sa pote ?

Ah ouai non crache pas, en effet. La demoiselle poussa un soupir soulagé en entendant que rien ne sortirait sur leur famille, même si elle n’était pas certaine de pouvoir faire confiance à Adèle, plutôt l’inverse en fait. Et même si c’était plutôt très tentant d’apprendre des nouvelles choses sur les membres de la famille qu’Adèle côtoyait, pas aujourd’hui, pas lorsqu’elle avait affaire à une idiote finie incapable de se rendre compte des trucs qu’elle disait, Elise fit donc un énorme effort pour dire .« Ne me dis rien, ça ne m’intéresse pas d’en savoir plus. » Elle roula des yeux, déprimée d’être bonne joueuse mais bon profiter de la situation, c’était un peu trop de l’abus.

Mea culpa Hestia, pas si mauvaise pote que ça la demoiselle puisque Adèle avait donc faussé compagnie à cette dernière et à Eljas, ce qui pour le coup faisait cligner les yeux d’Elise. Comment c’était possible, comment ils avaient pu laisser une gamine de 4 ans d’âge mentale ça diminue au fur et à mesure du rp XD leur filer entre les doigts, incompréhensible. Par contre, Elise était d’accord avec eux sur le fait d’emmener mademoiselle petit pois dans le cerveau à l’infirmerie, si elle avait su avant, elle aurait traîné sa camarade en dehors de la salle mais maintenant c’était trop tard, il fallait donc l’empêcher d’être encore plus déprimante qu’actuellement, ce qui n’était peut-être pas compliqué.. « Non tu n’as pas l’air d’aller mal physiquement, c’est mentalement que ça coince. » Au bout d’un moment, il fallait quand même dire les choses.

Pendant les trois premières minutes du cours, Elise était franchement impressionnée, Adèle était capable de se taire, non mais sérieux, une grande première. Trois minutes avant que ça ne soit visiblement trop compliqué de fermer sa bouche et qu’elle commence à parler du prof et de sa possible vie sentimentale. Elle était agaçante vraiment agaçante, mais en quoi ça la concernait ce genre de détails. .« Est-ce que ça changerait quelque chose ? On s’en fout de savoir avec qui il est ou n’est pas. Adèle, est ce que tu accepterais de te concentrer sur le cours ? » Sous-entendu boucle là, j’essaie de me concentrer.

Dire que le cours se déroula sans encombre est un immense euphémisme. Etre assise à côté d’Adèle aujourd’hui était une épreuve morale, elle était incapable de se concentrer plus de trois secondes. Elle rejoignait le club des boulets de leur classe. Le souci, c’était qu’Elise avait toujours réussi à les éviter ces boulets, s’asseyant à l’opposé d’eux pour ne pas avoir à leur dire ne serait-ce que bonjour. Là, elle avait fait le choix – même si clairement ça n’était pas de gaieté de cœur – de s’asseoir à côté Adèle et cette dernière la sollicitait pour tout et n’importe quoi. Incroyable que de voir les deux cousines au fond de la classe, déjà un exploit, côte à côte, compliqué aussi depuis l’heure de colle, et qui se parlaient, enfin entendons nous bien, Adèle parlait et Elise essayait de répondre le plus succinctement possible pour pouvoir se concentrer même si c’était mission impossible. C’était tout aussi insupportable que de regarder un disney avec Amaury et que ce dernier commentait tout, sauf qu’Elise aimait beaucoup Amaury, Adèle en revanche plus les minutes passaient et plus Elise était à deux doigts de lui en coller une, se raccrochant au mince espoir qu’elle avait fait le plus dur. Elle avait parlé plus de temps en quoi 3h, quatre peut être, avec Adèle que depuis le début de l’année et franchement, elle ne voulait plus JAMAIS lui parler. Oh non elle n’en pouvait plus de sa cousine sans oublier le fait que ça ne passait pas ce petit état hein. Franchement elle avait pris une cuite hier soir et supportait très mal l’alcool hein ça devait être ça. Lorsque la délivrance eut enfin lieu, le cerveau d’Elise était cuit, franchement jamais elle n’avait eu autant mal à la tête, comment Adèle l’avait lessivé, incroyable.
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 Haaaaa enfin quelqu'un qui reconnaissait que tout allait bien. Elise ne pouvait pas passer le message à Hestia et Eljas ? Ha ben non, Adèle n'avait absolument pas perçu l'ironie dans la voix de sa cousine, puisque tout allait bien. Mais ? Mais pourquoi elle la regardait comme ça ? Ses cheveux étaient devenus roses ? Remarque des tresses roses, ça le ferait aussi quand elle aurait enfin trouvé quelqu'un pour lui en faire. Elle fixa ses longueurs tout à fait de leur couleur habituelle, et bien en fait non, Elise était du côté d'Hestia pour le côté capillaire. Elle voulait faire quoi ? Une fleur sur sa main ? Adèle prit un instant pour réfléchir, avant de répondre :

- Ben non, c'est des tresses que je veux, tu as des idées bizarres toi ! 

En plus ce n'était pas une bonne idée. La plume qui grattait sur la peau comme ça, ça ne devait pas être terrible. 

- Mais si tu veux, tu peux dessiner sur mon parchemin là. Tu sais faire des lys ? Parce que ce sont mes fleurs préférées. 

Bon Elise ne voulait pas en savoir plus sur la famille. Tant mieux, parce que si elle devait tout raconter, elle allait finir déprimée et franchement, elle n'en avait pas vraiment envie. Comment ça, ça coinçait mentalement. Elle ne faisait pas d'efforts Lisounounours ! Elle recommençait à dire qu'Adèle n'était pas intelligente. N'importe quoi, elle était parfaitement en état de comprendre tout ce que le professeur racontait, encore fallait-il qu'elle reste concentrée, mais pas grave, elle avait déjà vu en partie ce cours, enfin peut-être. 

- Beeen je sais pas... Hein me concentrer ? Oui, oui pas de problème...

Ou pas. Parce que bon elles avaient du temps à rattraper quand même. Oui bon, c'est sûr, ça aurait été mieux de le faire, par exemple dans le parc, en effeuillant des pâquerettes, mais bon ce n'était pas la saison. Ni pour rester dehors, ni pour trouver des pâquerettes. L'heure finie, Adèle bondit de sa chaise. 

- Boooon, ben c'était super cool, on devrait faire ça plus souvent ! À tout à l'heure !


Et Adèle partit en flèche. Vite, vite, vite, avant que les deux autres sortent de cours et ne l'interceptent. Elle fila à travers les étages, reprenant son souffle entre deux. À ce rythme, elle allait y finir à l'infirmerie, mais pour poumon clamsé. Elle déboula finalement dans le réfectoire. 
Il fallait qu'elle grignote un truc pour tenir le reste de la journée, mais surtout elle devait le faire vite avant qu'Hestia et Eljas ne la retrouvent. Elle repéra son cousin à la table des Serdaigle et c'est tout naturellement qu'elle se dirigea vers lui.

- Bonjour Amaury ! lança-t-elle enjouée en s'installant à côté de lui.

L'interrompait-elle au milieu d'une conversation avec ses autres voisins de table ? Peut-être, mais Adèle ne faisait pas vraiment attention à tout ça et puis s'il râlait, elle ferait comme avec Elise. Un câlin. C'était la solution à tous les problèmes, n'est-ce pas? Bon après s'il était comme sa sœur et qu'il n'aimait pas les câlins, ce serait problématique. Elle attrapa un morceau de quiche et se réjouit. 

- Génial, pas de lentilles pour ce midi ! Je déteste ça... C'est quoi ton plat préféré ? Moi c'est les spaghettis à la bolognaise. C'est pas du tout les grenouilles. Jamais mangé de ma vie. Je ne comprends pas pourquoi Elise s'obstine avec ça. Tu crois qu'en fait elle rêve d'en manger ? 

Elle avala un morceau de la tarte avant de s'adresser à nouveau à son cousin de façon tout à fait sérieuse :

- Oh dis-moi Amaury, parce que ta sœur ne m'a pas répondu tout à l'heure, elle t'a déjà fait des tresses quand tu étais petit ?

Non, mais comme ça, elle saurait si Elise mettait vraiment de la mauvaise volonté elle aussi pour lui faire des tresses. Peut-être qu'après c'était lui qui faisait des tresses à sa sœur, mais pour le coup elle ne se voyait pas lui demander de lui faire sa coiffure. Sûr, il allait refuser et en plus si ses amis débarquaient maintenant, elle risquait de se retrouver avec une seule tresse d'un côté, ça ne le ferait pas du tout.  

- Vous faisiez quoi quand vous étiez petits en fait ?

Elle le regardait d'un air rêveur. Ha ça, ça devait sûrement être plus sympa que sa propre enfance. Qu'avait donc pu faire ses cousins quand elle avait été obligée de surveiller sa sœur, apprendre le piano, travailler sur d'innombrables devoirs, se taper des soirées mondaines ultras ennuyeuses et on en passe et des meilleurs ? Elle n'avait pas pensé à demander à Elise parce qu'elle lui avait dit que ça ne l'intéressait pas d'en savoir plus sur la famille, alors forcément, elle aurait peut-être été tentée de lui raconter des trucs. 
Elle prit un nouveau morceau de quiche, attrapa son verre pour boire et regarda vers l'entrée pour surveiller que Hestia et Eljas ne rappliquaient pas. Quand ils comprendraient, qu'elle avait déjà filé, ils ne tarderaient pas à venir ici. Il n'y avait plus qu'à espérer que les escaliers continuent de lui rendre service.
  
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Perché sur un journal, concentré sur la lecture d’un article qui avait attiré son attention grâce à son titre un peu loufoque, Amaury ne faisait pas attention à tous les étudiants qui l’entouraient. Assis à la table de Serdaigle, il profitait simplement de se remplir l’estomac dans un moment de paix très apprécié et très rare. Ces dernières semaines n’avaient pas été de tout repos pour le garçon, entre les cours, les histoires de cœur et de famille, il commençait presque à souhaiter de voir apparaître les vacances. Une voix enjouée l’extirpa de sa douce torpeur. Il fronça les sourcils, prêt à remballer directement celle qui osait l’importuner avec son ton guilleret là. Vous savez quand vous êtes de mauvaise humeur et que vous croisez que des gens qui respirent le bonheur, les licornes arc-en-ciel et tout ça ? Bah voilà, Amaury ressentait clairement cette même envie de commettre un acte impardonnable. Très tendu, le garçon tourna la tête presque à la manière d’un robot affichant clairement air agacé. Celui-ci disparut pour laisser sa place à quelque chose qui se méprenait entre l’effarement et la stupeur. La fille un peu trop heureuse pour son propre bien, qui s’installait comme une grande à son côté, il la connaissait bien. Il n’avait pas franchement envie de la voir à côté de lui. Pourtant, elle prenait ses aises la française.

« Adèle ? » demanda-t-il, un peu abasourdi pour le coup. C’était quoi son problème à nouveau à elle ? Leur dernière conversation ne lui avait pas suffi ? Elle revenait déjà à la charge ?

Il aperçut les regards étonnés des Serdaigle qui convergeaient vers eux. Evidemment, tous se demandaient qu’est-ce qui pouvait bien se passer pour que les de Lestang se côtoient, se trouvent littéralement à quelques centimètres l’un de l’autre. La réponse ? Il ne l’avait pas non plus, le jeune homme. Qu’avait-il pu bien lui faire pour lui donner l’envie de s’incruster lors de son repas, il se le demandait bien. Il regarda sa cousine prendre une part de quiche en gardant un grand sourire. L’Aiglon cligna des yeux un instant. Il pouvait s’agir d’une hallucination visuelle. Il paraît que ça arrive lorsque l’on est très fatigué. Mais non, le sosie de sa cousine française se trouvait toujours là à côté de lui. ET le pire ? Elle parlait. Elle LUI parlait comme s’ils formaient une petite famille pleine de joie et d’amour. Non, là fallait lui expliquer. S’il s’agissait d’une blague, ce n’était franchement pas drôle du tout. Amaury en venait à se demander si ce n’était pas un élève qui avait pris du polynectar et se faisait passer pour une Adèle mijaurée. Franchement une réussite. Non mais il venait presque à préférer l’autre Adèle. Celle-ci tapait deux fois plus vite sur le système.

« Euh… »fut la première ébauche qu’Amaury put amorcer devant son flot de paroles continue.

Mais c’était quoi ces questions ? Merde, c’était quoi son problème à elle ? Le garçon pencha la tête sur le côté, dans le doute peut-être qu’elle parlait à quelqu’un d’autres. Mais non, non, la blonde s’adressait bien à lui et mettait sa jumelle sur le tapis. Mais qu’est-ce qu’il s’en fichait qu’elle n'apprécie pas les lentilles et les grenouilles. Il s’était dit qu’il se pencherait sur son cas mais pas qu’il deviendrait son meilleur ami. Il ne faut pas déconner quand même. Elle voulait parler sous-vêtements féminins aussi ? Non mais le pire, c’est qu’elle poursuivait dans sa lancée. Inarrêtable la cousine. Increvable. Des tresses ?! Cette fois, le jeune homme en était certain quelque chose n’allait pas du tout avec le cigare de la blonde. Quelqu’un en avait eu marre et lui avait cramé les neurones par inadvertance ? Il regarda autour de lui voir s’il n’apercevait pas par hasard son colocataire Hestia qui semblait apprécier cette fille – chacun ses goûts. Non parce que pour une fois, ça ne le gênait pas si son ex la récupérait la blonde. Non là, ça devenait trop fort, il fallait qu’il la stop. Non mais fallait la voir le regard avec ces yeux de merlan là et son petit air rêveur. Elle divaguait totalement la cousine.

« Stop, stop. Tais-toi deux minutes. »lui intima-t-il, retenant l’air de dégoût et d’agacement sur son faciès. « Et non, je ne pense pas qu’Elise souhaite manger des grenouilles. »

Il devait réfléchir deux minutes. Visiblement, elle n’était clairement pas nette. Elise l’avait vu tout à l’heure. Mais où était sa jumelle à présent ? Il ne comprenait pas non plus pourquoi elle faisait une fixette sur le mode licorne.  Mais pourquoi il lui répond au juste ? Il ne faut pas rentrer dans le délire des fous, paraît-il. Peut-être en l’ignorant, elle finirait par s’en aller ? Juste comme ça, oui. Mais, à voir son air concentré sur lui-même, Amaury en doutait fortement. Il ne put empêcher sa grimace. Hestia avait bien dû remarquer l’état de sa colocataire quand même. Peut-être s’il l’occupait suffisamment, quelqu’un viendrait à sa rescousse. Mais bon, puisqu’elle semblait si loquace le garçon se dit que ce serait peut-être l’occasion d’en apprendre plus sur sa cousine. En tout bien, tout honneur, évidemment, sans aucune arrière-pensée. Le destin lui servait sur un plateau d’argent l’opportunité de découvrir les points faibles d’Adèle de Lestang. Après tout, il n’avait pas promis à la blonde de ne pas se renseigner sur elle lors de leur discussion. Elle semblait consentante. Complètement barrée mais prompte à s’exprimer. Et puis, il garderait un œil sur elle ainsi. Quel bon samaritain.

« Non, c’est moi qui lui faisais des tresses voyons. » dit-il en lui offrant un sourire tout à fait et faussement amical et nonchalant. « On jouait à des jeux et on faisait tourner nos parents en bourrique comme la plupart des gamins, j’imagine. » Il ne perdit pas une seule seconde avant de lui retourner la question. Eh bah, la politesse non. « Et toi, chère cousine, que faisais-tu lorsque tu étais enfant ? Tu jouais avec papy de Lestang et ta sœur dans votre grande résidence ? »

Il la regarda se servir à boire et à manger avant de jeter un regard furtif vers l’entrée. Ah ah. Elle cachait quelque chose la Adèle complètement allumée. Le garçon était très intrigué.


« Tu attends quelqu’un ? » demanda-t-il, avec un petit air curieux mais amical. Il ne devait pas effrayer sa cousine étrange, sinon il était certain qu’elle finirait par se barrer comme une anguille. Quelque chose lui disait qu’elle cherchait à éviter quelqu’un. « Ce serait dommage, c’est la première fois que l’on peut vraiment prendre le temps de parler de notre enfance respective. Après tout, c’est bête on est cousin et on ne sait rien l’un de l’autre. » poursuivit le garçon arborant un air faussement attristé.

Bon certes, ses manigances servaient ses intérêts mais l’état de sa cousine semblait un peu alarmant. Quoique pas si étranger dans une école de magie. Un élève lui avait sûrement fait une mauvaise blague en versant une potion étrange de farces et attrapes, ou jeter un sort. Alors l’un dans l’autre, la garder occuper et la surveiller ne semblait pas si mal. Le jeune homme se disait que quelqu’un finirait bien par venir la récupérer, non ?
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Adèle de Lestang
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Mer 16 Jan - 22:27

 

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— Tout plein de monde & Adèle
 Mais ce n’est pas possible ! Ils allaient tous lui faire le coup un par un ? Oui c'était bien Adèle ! Qu'est-ce qu'ils avaient tous aujourd'hui à ne pas vouloir faire d'efforts ? Toujours à la fixer comme si elle avait du persil entre les dents ou comme s'il y avait un truc pas net. Se taire ? Bien comme sa sœur celui-là et la liberté d'expression dans tout ça ? Bon ok, elle voulait bien attendre qu'il ait fini d'intégrer. Il devait avoir du mal à suivre. Il n'était peut-être pas bien réveillé aujourd'hui. Bon pas trop longtemps non plus, elle avait quand même Hestia et Eljas qui pouvaient débarquer d'une minute à l'autre. Elle pouvait les duper un peu, mais ils étaient loin d'être des neuneus comme ceux de sa classe. Encore heureux, vu le rôle qu'ils tenaient dans sa vie, ça n'aurait pas fonctionné longtemps. Oh la la, c'était qu'il réfléchissait beaucoup son cousin. Adèle n'avait pourtant rien dit de bien compliqué et soudain pouf, il lui répondit.

- Haaaa, je m'en doutais ! Du coup, elle ne doit pas savoir en faire... 
conclut-elle pensive.

Par contre sa réponse sur son enfance avec Elise, non, mais on ne pouvait pas faire plus vague. Oui ça, elle se doutait bien qu'ils jouaient à des jeux. Il aurait tout de même pu détailler quoi. Est-ce qu'ils jouaient à la corde à sauter ? Est-ce qu'ils grimpaient dans les arbres ? Est-ce qu'ils jouaient à cache-cache ? Est-ce qu'ils se déguisaient ? Est-ce qu'ils faisaient des herbiers et des balades en forêt le dimanche ? Adèle voulait savoir, car non, non tous les gamins ne faisaient pas ce qu'il venait de dire. Lorsqu'il lui retourna la question et qu'il lui fit ses suggestions, la Française partit dans un gros fou rire.

- Papy de Lestang, ha ha, t'es fou toi ! Papy... N'importe quoi ! L'appeler Papy, non, non surtout pas, vaut mieux même ne pas l'appeler du tout ! 


Soudain elle reprit son sérieux, en se rappelant ce qu'Elise lui avait fait juré un peu plus tôt. 

- Attends, Elise a dit que si je racontais des trucs sur la famille, elle allait m'étriper,
 expliqua-t-elle en réfléchissant, après comme en même temps c'est ta famille aussi... Je ne sais pas...

Mouais, elle ne voulait pas tout pourrir ce qu'elle avait entrepris avec sa cousine, non plus. Ranh la la, ils n'auraient pas pu se mettre d'accord les cousins sur la famille ? Elle leur disait ou elle ne leur disait pas ? Ils voulaient savoir ou pas ? Ha ça quand il avait fallu lui dire des vilaines choses, se mettre d'accord, n'avait pas posé de souci ! Non stop, pas de pensées négatives. Le passé était le passé, n'est-ce pas? 

- Hein ? Ha non, je surveille. Hestia et Eljas veulent que j'aille à l'infirmerie, mais c'est mort, j'irais pas là-bas. Je vais très bien ! Même Elise est d'accord !

Elle termina sa quiche et écouta son cousin trouver dommage qu'ils ne puissent pas prendre plus le temps de parler de leur enfance. Ha ben oui elle était d'accord, mais celle d'Adèle n'était pas trépidante, il allait être déçu. Et puis au pire, ils trouveraient bien un autre moment pour en discuter, non ? Oui vraiment parce que là, les deux autres étaient là.

- Merdouille !


Adèle plongea sous la table avant qu'ils ne puissent la voir. Elle passa alors la tête devant la nappe et s'adressa alors à Amaury :

- C'est pas grave, on aura qu'à en discuter une prochaine fois ! En attendant, tu ne m'as jamais vue, je n'étais pas là !

Et tout naturellement, Adèle entreprit de remonter toute la table des Serdaigle en rampant en dessous. Et lorsqu'elle le put, elle s'extirpa de dessous la table et déguerpit au plus vite. Elle avait un peu de temps avant que les cours ne reprennent et n'avait pas vraiment envie de passer tout ce temps à fuir ses deux amis. Son corps ne le supporterait pas. Oh ! Elle avait une idée ! Elle allait se rendre à Poudlard côté collège. Jamais de la vie ses poursuivants ne la chercheraient là-bas et en plus tourisme en prime. Adèle fila vers les cheminées pour mettre à exécution sa nouvelle idée. Une fois sur place, elle monta les escaliers de Poudlard à toute allure. Puis, elle se souvint qu'elle n'avait plus besoin de courir et ralentit, parce que sa respiration ne suivait pas du tout. Elle avait besoin d'une pause. Et finalement, elle se glissa dans une alcôve, avant de se laisser tomber au sol après avoir exécuté tous ces efforts. Elle tourna la tête et trouva quelqu'un déjà installé dans cette même alcôve.

- Oh tiens! salut ! dit-elle dans un grand sourire.

Adèle détailla l'élève qu'elle ne connaissait pas du tout, en reprenant son souffle. Une brunette un peu plus jeune avec un air sympathique. Une Gryffondor vu les couleurs de son uniforme. 

- Moi c'est Adèle, se présenta-t-elle, et toi ?

Ben quoi, c'était le jour idéal pour faire de nouvelles rencontres non ? Comment ça, ce n’était pas le genre de la verte de sympathiser avec des nouvelles personnes ? Mais si à partir d'aujourd'hui, hop, elle allait se lier d'amitié avec une nouvelle personne tous les jours. 

- Oh ! Diiiiiiis ! Tu sais faire des tresses ? Si oui, tu pourrais m'en faire ?


Oui, elle avait l'air d'être assez digne de confiance pour que la blonde lui confie ses cheveux. Et puis c'est bon quoi, il y avait bien quelqu'un qui allait savoir lui faire des tresses.
  
  MAY



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Mer 16 Jan - 23:04

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Profitait-il de la situation dans laquelle Adèle s’était fourrée, par je ne sais quel miracle ou coup du sort ?  Oui, très certainement. D’ailleurs, l’on ne pouvait pas en vouloir au garçon curieux. On lui servait sur un plat en or la possibilité d’obtenir des informations cruciales selon les jumeaux de Lestang. Certainement que dans d’autres circonstance, il n’aurait pas joué à ce petit jeu-là mais il s’agissait d’Adèle en face de lui, pas de n’importe quelle personne. La française n’était de loin pas une blanche colombe. Amaury ne raterait jamais une occasion pareille, ce serait une insulte à son identité toute entière. Non là, ça ne se refusait pas de titiller bien gentiment et quelque peu sa cousine. Donc non, concrètement, le jeune homme ne souffrait d’aucun remords à tenter de récupérer des informations sur la famille d’Adèle. Au-delà de simplement rassembler des armes contre sa cousine, ce qu’il voulait le garçon c’était connaître son ennemi. Clairement, ce n’était pas sa cousine. Du moins, celle-ci n’était pas la tête du serpent contrairement au vieux patriarche. Depuis sa récente discussion avec la princesse des grenouilles aux tresses, le jeune homme commençait à changer de stratégie, laissant clairement Adèle à sa sœur jumelle. Comme à son habitude, l’Aiglon visait plus haut et plus loin. Se tromper d’ennemi serait une erreur et il était clair qu’il ne souhaitait pas tout faire capoter avant même d’être en mesure de montrer ce que les jumeaux savent faire au vieux de Lestang. Bah oui, les jumeaux devaient laver l’honneur de leur famille et par-dessus tout venger leur père.

Et puis bon, on va dire que le comportement complètement déjanté et flippant de sa cousine ne l’aidait pas pour le coup. Lui, qui se targuait de toujours être maître de lui-même, il faut bien avouer que la blonde avait réussi à le désarçonner par son approche plutôt directe et surtout inhabituelle. Elle avait même réussi l’exploit de lui coller une migraine avec ses coupes de cheveux à la noix là. Non mais qu’est-ce qui lui prenait quand même à cette française ? Avait-elle mangé un truc pas frais ? Non mais sa place devait se trouver à l’infirmerie pas au milieu des autres élèves. Amaury lui jeta un coup d’œil suspicieux lorsqu’il se demanda si ça pouvait être contagieux. Ne sait-on jamais, le garçon s’écarta quelque peu d’elle en le regardant de bas en haut à la recherche d’une preuve d’une infection ou d’un je-ne-sais-quoi. Après tout, où était Elise quand il avait besoin d’un futur médicomage de talent, hein ? Sa cousine semblait bien pensive suite à la réponse non sans ironie du garçon. Le jeune homme en conclut par son intense réflexion pour arriver à une conclusion ridicule, qu’elle ne jouait pas un rôle. Quelqu’un avait fini par se dire que trois de Lestang à Poudlard c’était une de trop. Enfin surtout qu’il ne peut avoir que deux de Lestang sur les hautes marches du podium. Peut-être avait-on voulu éviter à Adèle une désillusion trop violente et la plonger dans le monde des licornes et des bisounours était la solution à ce problème.

Très clairement, le garçon s’en fichait un peu, tant qu’elle ne tombait pas raide morte sur la table. Là, oui, peut-être qu’il tenterait quelque chose…après tout, les valeurs il connait ça, lui. Mais à vrai dire, il n’eut pas à trop y penser car Adèle répondait plus ou moins à ses interrogations le menant sur des pistes intéressantes. Il eut un léger sourire en l’entendant parler de leur grand-père. Visiblement, ce n’était pas le grand amour entre eux, du moins elle dépeignait le tableau d’un être froid peut-être très sévère avec un nimbus 2018 dans les fesses. Apparemment, elle ne devait pas avoir le loisir de faire appel à celui-ci lorsqu’elle faisait un cauchemar. Ou alors, elle délirait totalement, ce qui était une grande possibilité. Mais Amaury penchait plutôt pour la première option, c’est pourquoi il creusa encore un peu. Mais il grogna lorsqu’elle mentionna sa sœur jumelle. Il leva les yeux au ciel. Qu’est-ce qu’Elise lui avait raconté ? Il comprit finalement qu’elle avait cherché à protéger la famille avant tout. Mais là, ça ne l’arrangeait pas du tout. Comment allait-il obtenir des informations si cette andouille écoutait sa jumelle ? Non, mais c’était le comble ça, pour la première fois depuis des mois Adèle se disait bah tiens et si j’écoutais ma super cousine ? Amaury serra la mâchoire. Le karma se foutait un peu de sa tronche là. Il abdiqua préférant suivre l’avis de sa jumelle, après tout il avait déjà obtenu suffisamment d’informations pour le mettre sur une piste. Visiblement, il connait suffisamment sa jumelle pour savoir qu’elle aussi aurait creusé comme elle l’avait abordé tout à l’heure.

« Tu as bien raison, chère cousine. Ne parle pas de notre famille aux autres, à quiconque. » lui dit-il, avec une gentillesse qu’il ne réservait qu’à sa famille habituellement.

Après tout, les jumeaux de Lestang avaient aussi des secrets qu’ils ne souhaitaient pas ébruiter dans les couloirs de Poudlard, histoire de ne pas entacher leur réputation. Ils s’étaient battus pour l’obtenir pas question de la ruiner à cause d’une cousine un peu trop joyeuse et surtout bien trop bavarde. Le reste de ses propos lui fit hausser un sourcil. Apparemment son ex avait également remarqué son état étrange et voulaient la ramener à l’infirmerie. Il ne maqua pas d’afficher un sourire narquois. Le jeune homme préférait éviter de croiser son chemin pour le moment. L’incrédulité monta d’un cran en entendant sa cousine dire qu’elle allait très bien. Bien sûr, elle se portait comme un charme, ça personne n’aurait pu le nier. Bien plus abordable qu’habituellement en tout cas.

« Tu es en pleine forme, ça c’est sûr. » décréta le jeune homme, ne voyant pas l’intérêt de la contredire puisqu’elle n’était pas en état de comprendre l’ironie de ses propos.

Et le reste ? Bah, disons qu’Amaury manqua de recracher son verre de jus de citrouille et regardant sa cousine se carapater sous les tables. Eh ben là, l’infirmière de l’école allait avoir du mal à en faire quelque chose. Bon était-ce réellement dérangeant ? A bien y réfléchir, Amaury ne souhaitait finir son année avec des tresses dans les cheveux donc il valait peut-être mieux qu’Hestia récupère la française et fasse quelque chose.

« Au revoir, chère cousine. C’était un plaisir de m’entretenir avec toi…» répondit-il à ses propos pour s’extirper loin de ses futurs geôliers. « …pour une fois » ajouta-t-il en soufflant, à nouveau le nez plongé dans son journal.
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