Être un fils Avery quel bel héritage, ajoutez à ça, un mélange de Black et vous obtenez un sang des plus pur du monde magique. Je suis l’avant-dernier d’une fratrie de quatre enfants. L’enfant du milieu, l’enfant un peu effacé entre l'aînée et la plus jeune. J’étais un enfant sage, studieux comme Nathaniel, endurcis par Arès et espiègle comme Jezebel. Je voulais donc être la fierté de mes parents, étudié, encore et toujours plus. Depuis tout petit déjà, ils m’ont enseigné l’art de la magie, bien avant d’aller à l’école. De toute façon chez nous, il était hors de questions de procrastiner près de la cheminée. Je craignais mes parents autant que je les adorais, c’est donc en bon fils que j’ai étudié sans me plaindre une seule fois, ayant une intelligence assez hors normes, je n’ai jamais eu de mal avec les devoirs.

Tout naturellement, j’ai développé ma magie au côté de ma jeune sœur et en idolâtrant mes aînés. Et un beau jour, ma lettre pour Poudlard, grande école de sorcellerie arriva. Et ce fut à mon tour d’être sous les feux de la rampe. Mes parents s’occuper enfin un peu de moi, on allait en famille cherché le matériel pour l’école, la liste de tout ce qu’il me fallait entre les mains. J’étais tellement excité et heureux pendant ses moments. Si je devais retenir un moment particulier de cette période, c’est à l’achat de ma baguette magique, en passant la porte d’Ollivander, je n’étais pas serein. Une étrange boule s’était formée dans ma gorge. Il détailla chaque baguette qui passa entre mes mains, et du regard, ma mère m’encourager à essayer. Après une dizaine de baguettes passées entre ses mains, aucune ne lui convenait vraiment « Houx, vingt-neuf centimètres, plume de phénix », après ces mots, et en prenant la baguette, une vague de puissance est monté en moi. Je me suis senti invincible. « Cette baguette est pour un sorcier puissant, fait en bon usage mon petit. » C’était la bonne.

Nos parents n’ont jamais été tendres avec les « sangs impurs », j’ai donc grandi dans cette optique que les impurs ne sont pas digne de la magie, qu’il n’y avait que les sangs purs, les gens comme notre belle famille qui pouvait être digne. Et donc, les semaines avant mon entrée à l’école, j’ai eu le droit à toutes sortes de recommandation de la part de mes parents « Fais bien attention, les impurs ne mérite pas ton attention » ; « Il est hors de question que tu sois ami avec un impur, c’est clair mon fils ? » ;« Sois digne de notre famille et surtout entour toi des bonnes personnes ! ». Et je répondais toujours la même chose « Oui, je ferais attention, je ferais honneur à notre famille. ». Après tout, ils avaient raison, les sang-impurs ne sont pas digne de notre monde.

La veille de mon départ pour Poudlard, j’ai eu le droit à un cadeau de la part de mes parents. Un hibou, au plumage blanc, et aux yeux aussi perçants que les yeux de mon père quand l’un de nous faisait une bêtise. Je l'ai baptisé Boule de Neige, très original. « Fait en bon usage fils ! J’attends au moins une lettre par semaine de ta part ! » Avait alors dit ma mère. J’étais heureux de recevoir ce présent de mes parents, ce sera plus simple pour moi d’avoir mon propre hibou que d’utiliser ceux de l’école. C’est donc avec mon hibou que le lendemain, on se rendit sur la voie 9 ¾ à King Cross. Le départ du Poudlard express était prévu pour neuf heures du matin, et comme toujours avec mes parents, nous arrivions bien avant. Ça va me permettre de choisir ma place tranquillement et éviter la cohue d’avant départ. Je dis un dernier au revoir à mes parents avant de monter à bord de cette locomotive rouge et noir. Je suis impressionné, mais je reprends vite mes esprits avant de choisir le premier wagon vide ou m’installer. Je prends place près de la fenêtre avec un livre piqué dans la bibliothèque de mon père afin de faire passer le trajet plus rapidement. Un dernier signe à mes parents sur le quai, un coup de sifflet et le train démarre. Me voilà parti pour ma première année d’études dans cette grande école de sorciers.

Lors de ma deuxième année à l’école, j’ai perdu mon père. Cet événement est très marquant dans une vie, encore plus quand c’est votre propre frère aîné qui a commis un acte horrible. Arès, un de mes modèles, a assassiné mon père. J’étais dévasté par la nouvelle, mais le pire, c’est quand ils sont venus arrêter mon frère. Il criait à qui voulait l’entendre qu’il était innocent, mais toutes les preuves étaient contre lui ! Je me souviendrais toujours de son regard sur moi, et me demander de le croire, qu’il n’avait rien fait. Ce jour la, le petit Ezechiel a évolué. Je suis devenu incontrôlable, j’ai voulu tuer mon frère. Si Nate n’avait pas été là pour me calmer, je l’aurais fait, réellement. Depuis, je suis en conflit permanent avec ma famille qui cherche à innocenter mon grand frère et moi, qui le sait coupable. À mon retour à Poudlard, je n'étais plus le même. Je défiais toute autorité, je m'amusais à torturer les élèves au sang-impur, je suis vraiment devenu un "connard" par excellence. Et plus les années passe, et plus ce caractère s'amplifie et pas dans le bon sens.