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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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“Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” :: Three Broomsticks :: Pensine :: Fiches anciens membres
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 23 Juil - 17:18
Anastasiya Dimitrova
« Ft. Camila Queiroz Ϟ Cleo gif hunt »
Quelle est votre allégeance ?
Développer quel camp votre personnage a choisi de rejoindre : Que pense-t-il de cette bataille en sous-main ? A-t-il un avis sur les moldus, les sorciers ? Que pensez-vous de la pureté du sang ? Etes-vous investi, impliqué ?
L'éducation fait des ravages dans l'esprit des plus jeunes, forge les idées et construit le chemin de la pensée. Anastasiya a été élevée dans la haine des sangs-de-bourbe, dans l'impression d'être meilleure que tous les sangs-mêlés du monde par sa simple naissance. Elle y a cru, Anastasiya, lorsqu'elle avait encore l'espoir de s'attirer l'amour parental. Elle y a cru, Anastasiya, jusqu'au plus profond de son âme, jusqu'à ce que l'adolescence ne la cueille et que Durmstrang questionne ses certitudes. Si son sang faisait d'elle quelqu'un de plus talentueux que tous les enfants sans lignée, alors pourquoi y avait-il certains sangs-mêlés, voire même de bourbe, qui réussissaient mieux qu'elle ? Si elle était censée valoir plus qu'eux tous, alors pourquoi son père s'était-il permis de faire ainsi couler son sang ? Le pourquoi a tranché les acquis, les rendant plus mous, moins certains, fissurant les convictions pour y insinuer un peu de doute. Alors, Anastasiya a décidé de brandir la tolérance au regard de son père, pour que celui-ci s'énerve, pour que ses yeux se fendent sous les assauts du tonnerre, pour que chacun de ses mots soient perçus comme autant d'insultes. Puis le besoin de rébellion s'est estompé lorsque son frère l'a sauvée des griffes paternelles. C'est tout naturellement qu'elle est retournée dans ses pensées passées, avec moins de certitudes qu'auparavant, cependant. Elle prêche donc la parole des mangemorts parce qu'il s'agit là de la volonté familiale. Et si elle a retenu une leçon parmi toutes les autres, c'est bien qu'une Dimitrova ne défie jamais son père.  
« Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. »


Derrière l'écran
Pseudo ϟ Eiana
Age ϟ 26 ans
Scénario ou inventé ϟ Scénario !
Comment as-tu connu le forum ? ϟ Alors, tout à fait par hasard xD Je cherchais un forum, je suis arrivée sur un top où il était en première page, j'ai cliqué et j'ai apprécié xD
Dernier mot ϟ Non seulement le forum est beau, mais vous accueillez vos petits nouveaux avec vraiment beaucoup de gentillesse, merci beaucoup pour ça  “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 3533268422

« par Lionheart »
Carte d'étudiant n° 8769
Le nom de ma famille est Dimitrov(a) et mes parents ont décidé de me nommer Anastasiya. Je suis né(e) le 14 décembre 2000 dans cette belle ville qu'est Omsk, en Russie, ce qui fait que je suis aujourd'hui âgé(e) de 19 ans. Je suis un(e) sorcier(e) et de ce fait le sang qui coule dans mes veines fait de moi un(e) sang pure . Ma famille est plutôt riche et nous vivons à Saint-Pétersbourg officiellement. Le reste du temps, je vis dans une chambre du Chaudron Baveur. Je suis Célibataire et d'ailleurs, j'ai une préférence pour les hommes. Je suis un(e) élève de Poudlard et je suis en Première année d'études de Sport Magique. Lors de ma répartition le choixpeau a décidé de m'envoyer chez Gryffondor ou Poufsouffle. Je suis un élève plutôt douée, surtout depuis que je suis dans les études supérieures et mes matières préférées sont les entraînements de Quidditch, indubitablement. Lorsque j'ai eu onze ans j'ai eu ma baguette magique et celle-ci est faite en bois de tilleul argenté avec un cœur de plume de phénix et elle mesure 19,5 cm. Elle me permet de faire apparaître un léopard de l'Amour, aussi appelé Panthère de Chine comme patronus. C'est elle aussi qui m'aide à combattre mon épouvantard qui prend la forme d'une brume dans laquelle les images apparaissent comme des flashs. On voit du sang, des bleus qui se dessinent et on entend même des cris. avec un riddikulus la brume devient un nuage de barbe-à-papa rosé. Les images ont disparu et ce sont des bruits de fête foraine qui résonnent désormais. Lors du cours de sixième année sur la potion d'Amortentia, elle avait la douce odeur de bois fraîchement coupé, d'une brise hivernale et de framboise. Je n'oublie évidemment pas mes rêves et lorsque je me place devant le miroir du rised, je vois ma propre silhouette, la main enserrant un balai neuf et portant l'uniforme de mon équipe de Quidditch préférée. Je vois Dimka et je lis la fierté dans son regard. Il se trouve que j'ai également une particularité magique, je suis voyante. Ce don transparaît par des flashs désordonnés d'un événement à venir. Ah j'ai failli oublier, l'être qui m'accompagne aujourd'hui est un hibou grand duc (Kétoupa) de Blakiston et il se nomme Svoboda. Et pour finir je prête mon allégeance aux neutres mais soutiens les mangemorts, par éducation plutôt que par conviction.
  • Caractère

    Force. Anastasiya est de ces gens qui jamais n'arrêtent la lutte. Elle est de ceux qui se relèvent, le genou à terre, la bouche en sang et les yeux plein de défi. Elle est de ceux chez qui gronde cet instinct presque surhumain, cette pulsion de vie, cette envie d'aller plus loin, toujours, encore. Elle est de ces gens que rien n'arrête vraiment et qui retrouvent leur chemin au milieu du brouillard.
    Courage. C'est qu'il faut du courage, pour survivre à ce qu'elle a traversé. C'est qu'il faut de la bravoure, pour oser se dresser contre un père qui vous parle davantage par les poings que par la bouche. C'est qu'il faut cette étincelle, pour tenter de faire croire à ce frère que tout va bien, pour mentir dans les lettres, prétendre qu'on n'a plus peur, jamais, alors qu'on serre les dents et hoquette de terreur lorsque les pas du paternel se précipitent.
    Espoir. C'est une fille de l'espoir, Ana. Elle a ça dans les veines, ça les fait pratiquement bouillir tant c'est présent en elle. C'est une gamine brisée, Ana, qui n'a jamais perdu la flamme. Si elle le doit en partie à son frère, les racines viennent bel et bien d'elle.
    Loyauté. Une fois acquise, on ne la perd jamais. Sevastian est parti mais ça ne compte pas. Elle ne laisse pas dire, Ana, elle ne laisse pas entendre qu'il n'existe plus. Dimka pourrait détruire le monde qu'elle le suivrait quand même. C'est peut-être ici que ça vire au défaut. Elle s'aveugle d'amour pour qui le lui rend. Elle espère tellement qu'elle se perd dans sa fidélité.
    Iceberg à demi fondu. C'est qu'on lui a appris à être froide, à être belle et à se taire. Mais Anastasiya n'a rien de la glace, c'est le feu qui brûle en elle, et elle ne parvient pas toujours à clore l'aube de ses lèvres. Elle n'est pas non plus capable de se montrer de marbre. Ses yeux sont rieurs, curieux, effrayés ou furieux. Elle ne reste jamais de glace lorsqu'on lui montre une attention particulière. Elle a rêvé trop longtemps d'être le centre d'un univers, elle a tenté trop souvent de rendre ses parents fiers. Pas comme Grigori, évidemment. Elle n'y a pas laissé un morceau d'âme au passage, mais il est indubitable qu'elle a laissé une partie d'elle-même dans les tréfonds de son passé. Alors la glace est fissurée, le soleil a trop tapé dessus, si bien que l'attention fugace, répétée trop de fois, réchauffe violemment le cœur qui se veut froid. Manipulable, vous dites ?
    Traumatisme. Discrètement, c'est qu'elle y a passé du temps, la demoiselle, à guérir des plaies qu'on avait glissé dans sa tête. Mais ça écharpe son courage, ça diminue sa force, ça grignote ses convictions, et elle n'ose pas tenir tête à un homme, elle n'ose pas répliquer, ne peut pas s'affirmer, on lit la terreur dans ses yeux lorsqu'une main se lève trop brusquement, même si c'est le seul détail qui alertera l'interlocuteur attentif. Elle est tout le reste, mais elle n'est pas assez elle parce que le fantôme des jours sombres plane tout contre son épaule. Parfois, ses yeux laissent passer le futur et son corps réagit violemment. Le futur est passé, il est les coups versés contre la chair, il est la terreur enfantine dont le corps se brise sous les poings paternels, il est cette réminiscence de l'horreur et ce goût de terreur qui se loge au fond de sa gorge. Alors la respiration s'emballe, alors le cœur se perd dans trop de battements, les mains tremblent à s'en faire mal et son univers entier vire à la panique.
    Énergie. Elle a trouvé le bonheur dans le mouvement, Ana. Elle a exprimé une énergie trop longtemps contenue au fond d'elle-même dans une danse éternelle avec son balai. Elle a du mal à tenir en place, depuis qu'elle s'est libérée, depuis que l'horreur n'enserre plus ses poignets, depuis qu'elle peut rire, courir, bouger, vivre. Alors elle s'entraîne autant qu'elle le peut, elle n'a de cesse de pousser l'effort jusqu'à s'en épuiser. Mais dieu, qu'elle aime ça, l'effort. Elle voudrait que ça ne s'arrête jamais. Et aujourd'hui, elle se prend à espérer que ce soit bel et bien le cas.
  • Pensine

    Le verre est brisé. Le verre est brisé, là, sur le sol, et les larmes défilent le long des joues de l'enfant. Le verre est brisé. Le verre est terriblement brisé et rien ne saurait le réparer. Le verre s'est brisé et ça ne lui sera pas pardonné. Anastasiya regarde. Elle regarde le cristal qui macule le sol, elle compte les morceaux, pense à les recoller comme par magie, mais le problème est là, elle n'en a pas, de magie. Il n'y a rien dans ses veines, elle est trop petite pour ça, elle a tout juste quatre ans et déjà les préoccupations qui hantent ses pensées sont trop matures. Le verre est brisé. Il est là, la regarde, semble même la dévisager. Il est là, l'observe et Anastasiya a presque l'impression qu'il s'apprête à sourire. Elle a la gorge serrée à s'en faire mal, Ana, elle a envie de vomir et de cesser de respirer à la fois, elle trépigne sur ses petits pieds sans vraiment savoir quoi faire. Elle regrette. Elle n'aurait pas dû se servir seule. Elle aurait dû attendre, tant pis pour la soif. Elle aurait dû laisser l'elfe de maison l'aider à porter le verre, elle aurait dû le serrer plus fort, vraiment plus fort, pour éviter qu'il ne se brise, mais Anastasiya a quatre ans et toutes ces choses, elle n'a pas su les voir avant. Et maintenant, le verre est brisé. Les larmes coulent un peu plus fort sur les joues de la fillette qui serre ses doigts avec son autre main, tandis que des gouttes écarlates maculent peu à peu le sol. Père va bientôt entrer, ou si ce n'est pas lui, ce sera mère ou Grigori. Elle sait ce qu'il va se passer, ensuite. Elle connaît trop bien la musique, elle en a retenu tous les couplets et en saisit les moindres nuances. Elle sait ce qu'il va se passer, ensuite. Et rien que la pensée de ce qui suivra suffit à lui glacer le sang. Le verre est brisé. Il est brisé, là, sur le sol, et Anastasiya le fixe de ses grands yeux terrorisés. Le verre est brisé. Ce n'est pas la seule chose qui finira brisée ce soir. Sanglot plus prononcé s'échappe de ses lèvres glacées et elle se penche, glisse sur des genoux qu'elle écorche et ramasse, ramasse sans faire attention les morceaux de ce qui déjà la condamne. Elle prend le premier entre ses doigts, il est gros, suffisamment pour qu'elle ne risque rien, alors elle le dépose doucement sur le comptoir, là où elle a l'intention de mettre tous les autres. Elle ramasse le second. Celui-ci est plus petit, plus coupant aussi. Une longue estafilade se glisse contre sa main et c'est rouge, et ça saigne, et elle pleure un peu plus fort, parce que ça fait mal, ça la pique, et elle voudrait déjà que ça s'arrête, et elle sait que ça n'en finira pas, elle a l'envie de disparaître, d'aller se cacher plusieurs mois dans l'ombre d'un placard dont elle ne sortira pas, parce qu'elle veut qu'on l'oublie, Anastasiya, elle veut qu'on oublie son nom, et puis le verre, aussi, celui qui est cassé et qui lui fait si mal aux doigts. Elle veut qu'on oublie que c'est sa faute, et elle a peur, Ana, alors elle se baisse à nouveau et reprend le morceau entre ses doigts, les yeux embués de larmes, la gorge serrée par la peur. Elle sursaute, lorsque la porte s'ouvre. Elle sursaute et sa respiration se suspend, plus rien ne passe dans les petits poumons terrifiés. Elle redresse lentement son corps, mais pas son regard. Pas encore. Elle voudrait que l'histoire s'écrive différemment, elle voudrait que ça suffise, elle voudrait qu'on puisse lui pardonner son crime avant que ne vienne la ceinture, terrible ceinture, qui mordra sa chair avec ardeur. Un sanglot la fait gémir à demi tandis qu'elle attend une punition qui ne tombe pas.

    « A-Anastasiya... ? M-mais tu saignes ? »

    La voix qui résonne est une voix amie. C'est celle de Sevastian et le cœur de l'enfant se relâche un instant, trouve un espoir imbécile dans la présence de son aîné, comme si cela pouvait influer sur ce qui viendra tôt ou tard.

    « Fais voir. »

    Il n'a que 11 ans, mais Ana en a 4 et à cet âge, il lui semble être un héros. Il appuie sur la plaie et la gamine pleure de plus belle, serre les dents et marmonne.

    « Ç-ça fait mal...
    - Je sais, désolé... »


    Elle le laisse faire, pour stopper les gouttes vermeilles qui s'écoulent lentement en direction du sol. Il dégaine sa baguette, s'apprête à réparer les dégâts, effacera le sang et l'eau s'il le faut, mais déjà, la porte s'ouvre sur leur mère. Le regard de celle-ci passe d'austère à glacial. Si la colère de son père est un volcan, la sienne se veut désert hivernal.

    « Anastasiya Dimitrova, je présume que c'est toi qui as fait ça. »

    Sursaut saisit l'enfant qui se recroqueville derrière la silhouette de son frère aîné. Ses lèvres sont scellées par l'angoisse et ce sont les dalles de marbre qui reçoivent l'attention de ses yeux.

    « Appr-
    - C'est moi qui ai brisé ce verre, mère. Ne lui reprochez rien. »


    Stupeur chez l'adulte, mais surtout chez la fillette. Pour la première fois de sa vie, Anastasiya trouve un sauveur au milieu des cruelles douleurs. Pour la première fois de sa vie, Anastasiya se sent protégée.



Poufsouffle Elle s'acharne, Ana, elle donne tout ce qu'elle a au fond des tripes pour réaliser son rêve. Elle s'acharne, Ana, elle fait des heures supplémentaires pour progresser plus vite, plus fort, plus intensément. Elle est fidèle, Anastasiya, elle a ça gravé au fond des veines, au point que ça en bouffe son jugement, au point que ça influence ses choix et sa vie en général. Elle est honnête, Anastasiya, on lit son âme dans ses yeux et elle est comme un livre ouvert, la plupart du temps.
Gryffondor Elle est courageuse, Ana, elle a survécu à bien des choses, elle a su dompter l'horreur pour mieux la surmonter et pour en ressortir grandie. Elle est déterminée, Ana, elle rêve les yeux grands ouverts et c'est de toutes ses forces qu'elle se jette en direction de ses projets. Rien ne l'arrêtera. Ni la peur, ni Grigori, ni les coups. Rien. Jamais. On n'arrête pas un feu en soufflant dessus pour l'éteindre. Pas lorsqu'il est aussi grand.

Game of Blood  Ϟ Tous droits réservés
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 23 Juil - 17:18
Votre histoire
« La plus vraie des sagesses est une détermination ferme. »
« Recommence. »

Le mot claque avec presque autant de force que les doigts rencontrant sa joue. Anastasiya se redresse, tout juste tremblante, sous le regard de sa mère.

« Tiens-toi droite. »


Le petit corps se fait bâton, mais ce n'est pas assez pour la matriarche. Jamais assez. Ça ne peut pas l'être. Anastasiya est née femme et rien de ce qu'elle ne fera ou dira ne pourra pardonner ce péché-là.

« Plus droite. »

Les mots s'enchaînent avec la dureté du diamant, faisant monter les larmes dans les yeux de l'enfant. Ils ne sont pas là pour plaire. Ils sont là pour courber, briser, remodeler.

« La lignée Dimitrov ne souffre pas le manque d'élégance. »

Les doigts s'écrasent à nouveau sur sa joue, faisant voler sa tasse.

« Sois fière du nom que tu portes, Anastasiya, à défaut d'en être digne. »

Les yeux se baissent, rencontrent le sol tandis qu'un elfe de maison se précipite sur la vaisselle brisée. Sa génitrice, de ce même ton de glace qu'elle emploie pour s'adresser à elle, glisse trois mots au domestique.

« Une autre tasse. »

La petite créature, fébrile, s'éloigne en courant, les morceaux de porcelaine au creux de ses bras. La prochaine tasse vient plus vite qu'Anastasiya ne l'escomptait. Elle espérait une pause. Celle-ci ne dure qu'un instant.

« Reprenons, Anastasiya. Et cette fois, ne me déçois pas. »




+++




L'eau qui coule sur les plaies, les larmes qui ruissellent sur les joues trop enfantines, l'impression d'être de trop, celle de ne pas être assez, jamais, pour les exigences parentales. Et l'incompréhension. Brûlante, qui laisse des traces au fond du cœur juvénile, qui arrache et qui chasse les souvenirs heureux au profit de la douleur, cette douleur trop intense, cette douleur trop prenante, qui brise et qui déchire. Sanglots de petite fille sur la haine des grands.

« J-j'ai mal, Dimka... »

Ces mots, ce sont ceux qu'elle connaît le mieux, par cœur, à force de les avoir murmurés à s'en gercer les lèvres. Ces mots, ce sont ceux qui parent son enfance, qui marquent ses souvenirs et qui scellent son destin à chaque inspiration. Elle est née femme. Elle est née chose. Elle est née objet de colère. Elle est née pour souffrir.

Les sanglots redoublent discrètement tandis que son frère essuie un peu du sang qui macule son dos et tout son corps tressaille quand le gant caresse la chair déchirée. Pourtant, la môme ne répète pas les paroles honnies, elle se contente de serrer des dents qui iraient jusqu'à se déchausser, ne fut-elle née avec la dentition parfaite des Dimitrov. Parfait. C'est un mot qu'elle déteste, qu'elle voudrait bannir de son vocabulaire mais qu'elle ne peut s'empêcher de rechercher, d'espérer, de proférer. Parfait. C'est un mot s'accompagnant de trop de responsabilités pour une enfant de cinq ans. Parfait. C'est tout ce qu'elle ne sera jamais.

Larme vagabonde glisse le long d'une joue éplorée, chute pour mieux gagner le sol où l'attendent déjà nombre de ses sœurs. Le petit corps se secoue une nouvelle fois contre le gant et un gémissement de douleur échappe à l'enfant. Elle voudrait que ça s'arrête, elle voudrait lire un peu d'amour sur les traits paternels, voudrait pouvoir se réfugier dans les bras maternels, chercher un peu de repos dans les attentes parentales et enfin, enfin être digne du nom qu'elle porte. Dimitrov. Dimitrova. Malédiction de naissance qui arrachera l'innocence au profit de la douleur.

« J-j'ai mal...
- Je sais Ana'... »


Mais le gant poursuit son interminable ballet, effaçant les stigmates, cherchant à compenser la haine par un peu d'une douceur trop amère. À cinq ans, Anastasiya n'a pas la maturité de comprendre que ces mouvements sont amis. Mais à cinq ans, Anastasiya sait absolument que Dimka ne lui fera jamais de mal. Alors elle attend. Elle attend que les minutes passent et que la douleur s'estompe. Elle ne saisit pas encore qu'il faudra des années pour que tout s'arrête.



+++



Elle ne sait pas pourquoi c'est arrivé. Elle ne comprend pas ce qu'elle a fait de mal, elle ne saisit pas son crime et voudrait que le regard cesse d'être aussi sombre que l'orage. Elle ne sait pas pourquoi c'est arrivé. Elle était assise au bureau, potassant le même passage de botanique pour la centième fois, récitant par cœur les composants du polynectar. Elle ne sait pas pourquoi c'est arrivé. Elle n'a fait que tourner les pages, n'a pas sursauté quand la porte s'est ouverte à la volée et n'a pas relevé la tête lorsque son père a adressé quelques mots à l'elfe de maison la surveillant. Elle ne sait pas pourquoi c'est arrivé. Elle sait cependant pourquoi tout ça a empiré.

« Anastasiya. »

Le ton est dur, froid, sec. Il est semblable aux hivers de Russie, impitoyables, que rien ne saurait apprivoiser. Elle se retourne sur la chaise trop grande pour elle, laisse ses pieds toucher le sol et se rattrape autant qu'elle le peut. Elle est droite. Plus droite. Ça ne sera jamais assez, mais elle donne tout ce qu'elle a dans les efforts qu'elle fournit.

« Oui, père ? »

Elle prend grand soin à ne pas croiser les iris colériques. Au son de sa voix, elle sait que quelque chose de fâcheux a dû se produire. Mais elle sait aussi qu'en restant tranquille, il ne lui arrivera peut-être rien.

« Viens ici. »


Elle tressaille. Le peut-être vole en éclats alors qu'elle s'avance de quelques pas, la lèvre inférieure mordue à s'en faire mal. Il ne l'appelle jamais par hasard. Il ne vient jamais la voir sans cette idée maudite en tête. Chaque pas est un combat contre la fuite. Ce sera pire, si elle court. Elle le sait parce qu'elle a eu le malheur d'essayer, voilà deux semaines. Elle se souvient encore de la voix qui résonne à travers les allées du manoir.

« Tu finiras bien par sortir. »

Elle se souvient du calme apparent des mots qui dissimulaient pourtant les accents d'un ouragan de colère. Il avait eu raison. Au bout de quatre heures, elle avait fini par quitter sa cachette. Il n'y avait pas eu de baffe, cette fois. Le patriarche avait attrapé le bras de l'enfant et l'avait menée jusqu'à La pièce. C'était là, qu'il rangeait la ceinture qu'il utilisait pour la frapper, lorsqu'elle dépassait les bornes. Et de cette tentative, Anastasiya en arbore encore les stigmates.

Son père n'a jamais eu besoin de raison pour graver sa colère sur la peau de sa fille. Aujourd'hui ne fait pas exception et la main s'élève plus vite qu'elle ne peut l'envisager.

CLAC.

Le bruit résonne, se déforme contre les vases et caresse la courbe des tableaux. La joue est rouge et la claque est si forte que la tête de l'enfant se détourne. Les larmes montent, mais ce sera pire si elles coulent. Le patriarche Dimitrov est attiré par les sanglots autant que les requins le sont par le sang. Pleurer, c'est se condamner plus intensément encore. Elle les entend déjà, les maudits mots qu'il psalmodiera presque comme une prière.

« Une Dimitrova ne pleure pas, Anastasiya. »


Et viendront les cris, explosant à la manière des volcans, tant qu'elle ne parviendra pas à s'arrêter. Anastasiya n'a que six ans, mais sa volonté s'est forgée dans la douleur. Alors, parce qu'elle sait que ce sera pire si la moindre goutte descend l'aube de sa joue, elle ravale ses larmes.

CLAC.

Aujourd'hui, ça ne sera pas suffisant. La surprise est douloureuse et le cœur de l'enfant se fend plus intensément encore. Ses yeux s'écarquillent et pour la première fois de la vie d'Anastasiya naît une émotion nouvelle qui ne la quittera jamais plus. L'indignation.

Les prunelles brunes se dressent, trouvent le regard d'un père qui n'en aura jamais que le nom. Alors, un mot plein de rancoeur, né d'un inconscient courage, déchire ses lèvres en un son accusateur.

« Pourquoi ?! »

La voix résonne, prenant au dépourvu l'homme trop grand dont l'ombre la dévore. Les secondes s'égrènent à la manière des heures, puis le paternel lève à nouveau la main. Cette fois, cependant, c'est son bras qu'il attrape. Alors Anastasiya sait. Anastasiya sait que les coups qui suivront ce soir-là seront pires que les autres.

« Tu vas voir, Anastasiya. Je vais t'apprendre qu'une femme n'élève jamais la voix contre un homme. Jamais. »

De ce soir-là, Anastasiya garde une cicatrice vieille de treize ans.



+++



Dehors, les éclairs strient l'immensité du ciel, illuminant la nuit d'une lueur surnaturelle. Le tonnerre résonne et la pluie bat le sol avec toute la force dont elle est capable. L'orage de ce soir se veut terrible. Les fenêtres se découpent sur les murs du manoir et le carreau trop bruyant trouble le sommeil déjà fragile d'une petite fille en larmes. Si ses joues sont inondées, sa gorge, elle, est parfaitement sèche, serrée à outrance par la terreur qui gangrène son cœur. Mais ce n'est pas la tempête, qui terrifie l'enfant. Les mains enfouies dans sa couverture, serrant celle-ci à s'en faire blanchir les jointures, Anastasiya hoquette de terreur à mesure que défilent les images.


Son père, sourcils froncés, haine féroce à en noyer son regard, levant la main.


Les couettes se rabattent sur la tête de l'enfant qui pousse un gémissement.

Volée de sang alors que s'abat la ceinture, taillée pour faire mal, taillée pour souffrir.

Larmes qui coulent sur les joues infantiles, tremblements du corps alors que continuent les images. Et les mots.

« TU VAS VOIR, ANASTASIYA ! »


Sanglots redoublent chez la petite fille qui serre un peu plus fort sa couette contre elle. Elle ferme les yeux, cherche à fuir le flot ininterrompu des douloureux moments, mais rien n'y fait. On n'arrête pas un flash. Jamais.

« JE VAIS T'APPRENDRE, MOI ! »


Le gémissement se mue pratiquement en cri tandis qu'elle rejette les couvertures, cherchant un air qui vient à lui manquer. Anastasiya prend son crâne entre ses mains et serre, serre à s'en faire mal à la tête, suppliant n'importe qui de faire cesser les images. En vain.

Coup plus fort que tous les autres, s'abat contre les côtes, lézarde la chair et envoie l'enfant à terre. Sévérité sur les lèvres pincées de son père, baguette dégainée.

L'enfant prend une inspiration qui s'étrangle dans l'horreur et les larmes redoublent alors qu'elle se jette hors de son lit.

Mot solitaire s'égare dans le creux de son oreille alors que son corps se recroqueville.

« ENDOLORIS ! »

La porte de Dimka s'ouvre dans un fracas tout juste couvert par l'orage et l'enfant déboule dans le lit de ce frère qui semble le seul à l'aimer, tremblant plus qu'elle ne frémit, haletant plus qu'elle ne respire, sanglotant plus qu'elle ne parle.

« D-D-Dimka, d-d-d-demain i-il... »

Mais les mots ne sortent pas, et les flashs continuent, et le corps, en secret, se prépare à la douleur à venir. Parce qu'elle viendra. Aujourd'hui, Anastasiya, inconsolable, découvre la magie qui bat le rythme de ses veines. Aujourd'hui, Anastasiya se découvre voyante. Et rien ne saurait faire cesser les sanglots qui agitent son corps. Pas même les bras chéris de son frère.



+++



Elle est en larmes, encore, et son cœur saigne plus fort que les stries laissées par la ceinture. Elle est en larmes, encore, et s'est réfugiée dans la chambre de son frère, entre l'armoire et la bibliothèque. Comme à chaque fois. Elle est en larmes, encore, et son seul réconfort est la main de Dimka qui caresse doucement ses cheveux. Elle a perdu son visage dans ses genoux, Anastasiya. Elle regarde les ténèbres à force de trop les vivre et sa voix marmonne le goût de sa souffrance.

« Je veux que ça s'arrête, Dimka... »

Un sanglot la secoue mais la main fraternelle ne dévie pas, reste tendresse dans son univers de haine, consolant l'enfant, toujours.

« Je sais, Ana... »

Les larmes ruissellent, mouillant la robe bleutée qu'elle porte, réalisée sur mesure pour complaire le jeu des apparences.

« N-non, Dimka, je veux que tout s'arrête. »

Les traits de son frère se creusent alors que les mots s'envolent, gagnant une atmosphère où la peine côtoie de bien trop près la haine. Haine paternelle, haine maternelle, haine de l'enfant pour elle-même.

« Dis pas ça, Ana', tu peux pas penser ça... Je te promets que ça finira par s'arranger. »

La demoiselle secoue la tête, l'espoir sacrifié en même temps que son enfance. Elle n'a plus envie d'y croire, Anastasiya. Elle a supplié les cieux tant de fois qu'elle en connaît chaque étoile. Devant l'absence de réponse de sa sœur, l'aîné abandonne une dernière caresse dans la chevelure brune.

« Attends... »

Il attrape une feuille et un crayon, puis pour elle, se met à dessiner. Le premier trait est fragile, le second s'assure un peu plus. Tous les autres racontent l'histoire de l'amour qu'il porte à l'enfant et l'imaginaire gagne peu à peu le morceau de papier.

« Regarde, Ana. Est-ce que tu la reconnais ? »

La voix est douce, l'enfant relève ses yeux rougis et observe l'esquisse au centre de laquelle se découpe une silhouette. Sa robe est bleue, ses cheveux sont bruns. Hésitation. Recherche d'une vérité qu'elle connaît déjà au fond d'elle-même.

« C-c'est moi... ? »

Elle tente, le son tremble un peu par la force de l'habitude, mais si son corps craint, sa tête, elle, sait que Dimka lui pardonnera la moindre de ses erreurs. Aujourd'hui, hier ou bien demain.

« Oui, et regarde... »

Alors commence le ballet des mots. Et ceux-ci dansent, frôlant les joues de la fillette et effaçant sa peine à mesure que défilent les minutes. Elle est une princesse qui vogue à travers les flots, cherchant des fées, trouvant un dragon, rencontrant des sirènes et épousant un prince au sang aussi pur que le cristal. Elle est une aventurière, une héroïne qui déchirera la violence de son père grâce aux dessins de son frère. Elle est une enfant qui lentement reprend un semblant de sourire et qui finit par rire, rire timidement dans le secret de la chambre. Ce jour-là, c'est l'espoir de sa sœur que Dimka dessine sur sa feuille. Et c'est aux traits de son crayon qu'Anastasiya dédiera son courage. C'est par l'amour de Dimka qu'Anastasiya tiendra.



+++



Huit ans. Larmes sur le visage qu'elle ne parvient pas à retenir, elle tient son bras, sourcils froncés et moue suppliante au coin des lèvres.

« Ne me laisse pas toute seule, Dimka ! »

Huit ans. Trois ans d'écart avec le frère qui lui apprend à vivre, elle jette un œil à Sevastian, cherche dans son regard à lui une aide qu'elle ne peut pas trouver.

« Ana', cesse de pleurer, s'il te plaît... »

Les mots du plus grand buttent contre l'émotion qui la dévore et elle secoue la tête, tirant sur la manche de Dimka comme si cela pouvait changer quelque chose.

« J-je veux que tu restes avec moi ! S'il te plaît... ! »

Mais Dimka détourne le regard pour la première fois. Il ne peut pas lui donner ce qu'elle espère. Aujourd'hui, Dimka a onze ans. Et à ce titre, il part à Durmstrang pour apprendre la sorcellerie. Tout l'amour qu'il porte à sa sœur n'y changera rien, il ne restera pas au manoir Dimitrov.

« Ana', tu sais bien que je peux pas rester... »

L'enfant secoue une nouvelle fois la tête, refusant d'écouter, refusant d'accepter, mais elle est brusquement arrachée à son frère. Sa mère, regard sévère et attitude austère, la dévisage.

« Anastasiya Dimitrova. Lâche immédiatement ton frère. »

Sursaut d'embarras colore les pommettes de l'enfant qui se redresse instinctivement. Ce n'est pas suffisant.

« Tiens-toi droite. Et par pitié, arrête de te donner ainsi en spectacle. »

Si Anastasiya ne reçoit pas une claque ce jour-là, c'est parce que Sevastian est là pour répliquer. Mais lorsque ses frères disparaissent enfin à l'horizon, Anastasiya comprend qu'elle est désormais seule pour affronter ses parents. Et Grigori.




+++



Courir. Plus vite. Encore plus vite. Fuir ce frère qui la déteste, fuir ce qu'il représente, fuir les brimades en même temps que son nom. Courir. Plus vite.

« Anastasiyyyyaaaaa ! »

Accélérer. Plus fort. Il ne doit pas la rattraper et le sourire qu'il arbore ne présage rien de bon. Alors elle court, Ana. Elle court plus vite qu'elle ne le peut vraiment. Elle court, court, court, court, puis tombe. Brutalement, sans prévenir, esquissant une roulade dans le jardin, couvrant sa robe du vert de l'herbe et du brun de la terre.

« Je t'avais dit que je te rattraperai. »

Sursaut tandis que le visage de Grigori apparaît au dessus du sien. Le sourire qui déforme ses lèvres la terrifie et le simple fait qu'il soit là lui donne envie de pleurer. Une part d'elle déteste ce frère-là. Une part d'elle ne comprend pas. La dernière est horrifiée à la simple idée de se retrouver seule avec lui.

Et c'est qu'il a l'air d'y trouver du plaisir, Grigori, à la faire ainsi souffrir. Il se redresse et Anastasiya ferme très fort les yeux. Au dessus d'elle, le garnement attrape une motte de terre fraichement retournée par sa sœur.

« Mère ne va vraiment pas apprécier que tu aies ainsi ruiné ta tenue... »

Le sourire s'accentue et les yeux du gamin pétillent.

« C'est vraiment dommage qu'elle doive être au courant. »

La motte en main, il esquisse un geste d'approche, provoquant chez la fillette un réflexe de fuite.

« Et cette vilaaaiiiiine motte de terre qui s'est écrasée dans tes cheveux, c'est triste, ça aussi. »

Anastasiya fronce les sourcils et rouvre les yeux, arborant sur ses traits un air de défi. Elle se veut convaincante, la demoiselle. Dommage qu'on puisse y lire autant de peur que d'audace.

« S-si tu fais ça, je te jure de le dire à père ! »

Grigori se contente d'éclater de rire en guise de réponse.

« Mais qui te croira, Ana ? »

Alors la motte rejoint son visage plutôt que sa chevelure. La terre a le goût de la terreur.



+++



C'est un de ces repas où règne le silence et où les seuls sons qui résonnent sont ceux des couverts contre la porcelaine. C'est un de ces repas où l'on fait semblant, où l'on prétend être une famille alors que rien d'autre que le sang n'en lie les membres. C'est un de ces repas qu'Anastasiya déteste. Depuis quelques temps, d'ailleurs, l'ambiance à la maison s'est dégradée. C'est qu'elle s'est mise à tenir tête à son père, à lui répondre dans les moments les plus sombres, Ana. C'est qu'elle a pris l'habitude des coups et qu'elle côtoie la terreur depuis qu'elle est en âge de se souvenir. Alors puisque celle-ci a été plus présente pour elle que sa propre mère, Anastasiya a finit par l'apprivoiser. C'est un animal dangereux que cette terreur-là. Ses crocs sont aussi longs que des poignards, ses griffes sont plus affûtées qu'une épée et la moindre tension peut la faire sortir de ses gonds. C'est un animal fragile, la terreur. Elle a les yeux qui s'écarquillent dès qu'on bouge un peu trop, elle est constamment sur la défense et craint jusqu'au plus infime des battements de cils. Mais surtout, c'est un animal brisé, la terreur. Elle porte bien des noms. Terreur, horreur, angoisse ou peur, mais tous ne sont que des morceaux d'une plus grande entité. On a peur de la douleur, on a peur de souffrir. Et lorsqu'on finit par le comprendre, alors la terreur s'apaise. Parce qu'on en connaît trop bien tous les ressorts.

C'est donc l'un de ces repas-là, où l'ambiance n'a rien à envier à une morgue et où tous attendent le moment où le calme apparent volera en éclats. C'est le patriarche, comme souvent, qui allumera l'incendie aujourd'hui.

« Dimka et Grigori devraient arriver dans l'heure. »

Instant de flottement avant que n'approuve la mère.

« J'ai fait préparer leur chambre. »

Sourire approbateur du père. Dans l'ombre de la pièce, un elfe de maison frémit.

« Il est toujours plaisant d'avoir chez soi ses trois enfants. »

Dissonance dans la partition. La fourchette gratte un peu trop fort la porcelaine et les iris colériques d'Anastasiya se redressent.

« Quatre enfants. »

Sa voix tremble un peu lorsqu'elle ose se dresser contre son père. Elle espère qu'on attribuera à Ira plutôt qu'à Vereri la flexion de sa voix.

« Anastasiya. »

Son nom entre les lèvres de sa mère est un avertissement. Bravade volontaire ou bêtise inconsciente, toujours est-il que la concernée réitère.

« Quatre. Enfants. N'oublions pas Sevastian. »

Depuis que son frère a disparu, son prénom est un tabou qu'on ne peut franchir sans se perdre. Cette fois ne sera pas exception.

CLING.

Sursaut chez la jeune adolescente qui refuse pourtant de détourner les yeux. Dans ceux de son père, le nuage de la haine ne tarde pas à se faire sentir.

« Anastasiya Dimitrova. Lève-toi. »

La concernée reste obstinément assise. Alors, le volcan qui jusque là se contentait de gronder, explose avec fracas.

« IMPERIUM ! »

La sensation est immédiate. En un instant, Anastasiya est dépossédée de son corps qui se meut soudain sans sa volonté.

« Lève-toi. »

Le volcan s'apaise et le ton prend des allures de blizzard. C'est un désert de glace qui lui fait désormais face tandis qu'elle obéit sans mot dire.

« Dans mon bureau. »

Libre, le corps d'Anastasiya se serait sans doute mis à trembler. Mais alors que ses pas la dirigent vers La pièce honnie, l'adolescente ne peut rien. Le vide la happe jusqu'à la porte en bois que sa main pousse d'elle-même. Alors, la terreur se réveille. Les griffes se dressent et les crocs se présentent. Ce soir, Anastasiya en est sûre, c'est l'obscurité qui finira par l'accueillir. Ce soir, elle n'en reviendra pas indemne.

Le sort se brise en même temps qu'est déposée la baguette. Mais c'est trop tard. Anastasiya est redevenue l'enfance terrifiée qui ne sait pas encore lutter. Anastasiya lève les bras mais là encore, la ceinture vient la cueillir avant qu'elle n'ait le temps de vraiment se protéger.

CLAC.

Un cri déchire la nuit.

CLAC.

Suivi d'un second.

CLAC.

Le troisième ne tarde pas à venir et Anastasiya se déteste de ne pas parvenir à contenir sa voix. Elle voudrait être plus forte.

CLAC.

Elle voudrait être plus courageuse.

CLAC.

Elle voudrait tenir tête à son père.

CLAC.

Mais elle n'est qu'une ratée.

« Tu finiras par comprendre, Anastasiya. »

CLAC.

« Tu comprendras qu'on ne prononce pas ce nom-là chez moi. »

CLAC.

« C'est ta faute, ce qui est en train d'arriver, tu sais ? »


CLAC.

« Combien de fois faudra-t-il te répéter qu- »

CLAC.

Le coup suivant ne tombera jamais. C'est le bruit de la porte s'ouvrant brusquement qui arrache à Anastasiya un sursaut larmoyant.

« EXPELLIARMUS ! »

Stupeur. Le temps semble se briser sur cet instant. La suite se déroule au ralenti, sous les yeux ébahis de la jeune fille. Dimka. Dimka est rentré.

« Il n'est plus question que tu la touches. »

Les mots tombent, ne souffrant aucun refus. Alors, les larmes d'Anastasiya redoublent d'ardeur. Mais pour la première fois de sa vie, elles sont filles du soulagement. Ce soir-là, Dimka inscrit un tournant dans la vie d'Anastasiya. Les coups ne tomberont plus. La lassitude se mue en courage. À nouveau, Ana espère.



+++



Durmstrang. Anastasiya se découvre fille de l'orage après avoir grondé des années sans jamais résonner. Durmstrang. C'est un éclair qui strie le ciel de sa vie, libérant des ailes atrophiées à force d'avoir été réprimées. Les premiers mois sont timides. Les questions naissent au bout des lèvres quant à la répartition de l'enfant Dimitrov. C'est que les nuages sont discrets pour l'oeil non averti. C'est que les pas d'Anastasiya mettent longtemps avant de comprendre qu'ils peuvent s'emballer sans conséquence.

Mais lorsqu'elle saisit enfin que les punitions d'ici ne sont rien face à celles de son enfance, alors Anastasiya se révèle. Et si ses pas s'emballent sur les dalles de marbre, c'est dans les airs qu'elle est la plus heureuse. On dit très vite d'elle qu'elle est née sur un balai et c'est presque naturellement qu'elle se retrouve à passer les sélections de l'équipe de Quidditch de sa maison. Elle s'est inscrite à tous les postes après avoir passé des heures à hurler dans les tribunes, à soutenir son équipe jusque dans des pancartes qu'elle brandit fièrement aux yeux du monde. Elle s'est inscrite à chaque poste, mais c'est face aux cognards qu'elle excelle. C'est qu'elle a l'habitude des coups, Anastasiya. Et parce qu'elle en a reçu de bien plus terribles durant toute sa vie, il n'y a pas de crainte dans son regard lorsqu'ils approchent. Alors, Anastasiya lève la balle et frappe. Elle frappe aussi fort qu'elle a pu souffrir par le passé. Elle frappe aussi fort qu'elle est en colère, elle frappe aussi fort que tout ça est injuste, elle frappe. Elle frappe de toute la puissance dont elle est capable et le cognard s'envole, et le cognard bondit dans les airs, et il a l'air de ne plus pouvoir s'arrêter. Anastasiya frappe comme si sa vie en dépendait. Ce jour-là, Anastasiya rend les coups. Ce jour-là, pour la première fois de sa vie, Anastasiya se sent complète. Alors, le Quidditch devient pour elle une évidence.


+++


C'est une nuit d'hiver que la vie d'Anastasiya se bouleverse à nouveau. Alors que l'obscurité s'est abattue depuis longtemps sur le manoir, la neige tambourine contre les vitres. C'est un hibou aussi immaculé que le paysage qui apporte la nouvelle tandis que les cernes dévorent le visage des trois enfants. C'est que leurs parents devraient être rentrés de leur mission depuis des heures. C'est qu'ils sont alliés de l'Augurey et qu'on ne pardonne pas ces choses-là, lorsqu'elles sont découvertes. Mangemorts. C'est un mot terrible aux yeux de trop de monde, un mot d'injustice pour ceux qui ne croient pas, un mot qui condamne à un sort pire que la mort. La lettre apportée par l'oiseau porte un sceau qui ne présage rien de bon. Dimka en parcourt le contenu. Grigori fait les cent pas. Puis le verdict tombe sur les traits de son aîné en même temps que par ses lèvres.

« Père et Mère sont en route pour Azkaban. Nous déménageons. »

Alors, la nouvelle prend tout son sens et les images de la veille grattent les méninges de la demoiselle. Les menottes ceignaient les poignées de son père. Les larmes de sa mère étaient celles d'une prisonnière. Anastasiya ne peut contenir un sourire, arrachant à Grigori un regard plein de la haine dont il est l'héritier.

Ça ne la touche pas. Parce qu'à chacun des pas que ses parents font en direction d'Azkaban, c'est sa liberté qui grandit. Enfin libre. À défaut de trouver de l'amour chez son oncle, c'est sa délivrance qu'elle saisira là-bas.



+++



Poudlard. Le château est différent, peut-être moins austère que Durmstrang. La température est plus clémente, le parc est plus vert et Anastasiya a l'impression que les oiseaux chantent un peu plus fort. Poudlard. C'est la possibilité de faire de sa passion un métier, c'est l'avènement d'une vie à endurer, la concrétisation d'efforts acharnés. Poudlard. C'est un nouvel espoir qui tend les bras à Anastasiya. Après ça, plus personne n'aura de droit sur elle. Poudlard, c'est la sortie de l'emprise, la découverte d'une indépendance bienvenue. Poudlard, c'est la clé d'une liberté qu'elle espère depuis qu'elle est en âge de la concevoir.

Le premier pas dans le hall résonne un peu trop fort dans le cœur de la jeune femme. Elle dépasse les portes de chêne, se dirige vers le rang de ceux qui attendent et approche un peu plus de l'estrade où se trouve le choixpeau. C'est un étrange objet que celui-là. A vrai dire, Anastasiya en a presque un peu peur. Il y a des choses qu'elle ne souhaite pas formuler et des secrets qu'elle ne souhaite pas révéler, sous sa cascade de cheveux bruns. Aussi, lorsque son tour s'annonce enfin, c'est d'un pas hésitant qu'elle s'avance. Du coin de l’œil, elle remarque la silhouette apaisante de Dimka, assis à la table des bleus et argentés. Elle lui adresse un sourire. Dans son esprit de petite fille, elle voudrait le rejoindre, mais elle sait très bien qu'elle n'a rien d'une Serdaigle. En tournant la tête, elle aperçoit son autre frère, Grigori, à qui elle adresse un regard furibond. Elle voudrait ne pas finir à sa table mais c'est certainement ce qui l'attend. Les Dimitrov ont la réputation de trouver les serpents, lorsqu'ils franchissent les portes de Poudlard. Soupir quitte ses lèvres tandis qu'elle s'installe sur la chaise qui décidera de son destin. Instinctivement, elle repère déjà l'endroit le plus éloigné de son frère le plus jeune tandis que le choixpeau s'élance dans une analyse approfondie de ce qu'elle est. C'est une sensation curieuse que celle de sentir qu'on fouille dans son esprit, qu'on en déniche les moindres recoins pour décider à sa place de l'endroit où elle ira. Pour autant, rien n'égalera jamais l'horreur d'un Imperium, pour Anastasiya. Rien. Sur sa tête, le choixpeau réfléchit à voix haute sans qu'elle n'y prête la moindre intention. Il est évident qu'elle finira à Serpentard.
Elle ne pouvait pas plus se tromper. Pour la lignée Dimitrov, une nouvelle raison d'avoir honte d'Anastasiya se cristallise ce jour-là.



+++



Nuit d'automne contre l'esprit agité d'Anastasiya. Elle tourne et retourne dans son lit, sa respiration est courte et les images défilent devant des yeux qu'elle maudit, arrachant des halètements à une gorge trop serrée. Elle les déteste. Elle déteste les flashs qui la hantent si soudainement, sans prévenir, jamais, et qui marquent son esprit d'images et de sons qu'elle renie. Son pouls s'emballe, ses mains tremblent, les larmes montent. Anastasiya cède à la panique dans l'étreinte d'un don qu'elle n'a jamais voulu, seul vestige encore debout de son passé traumatique.

Game of Blood  Ϟ Tous droits réservés
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Ven 23 Juil - 17:22
Bienvenue à toi, jolie @Anastasiya Dimitrova ! J'aime beaucoup ton choix de personnage et de FC! “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 3533268422
Bon courage pour ta fiche et amuse-toi bien parmi nous, ma toute belle! “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 8298856 “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 8298856 “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 8298856
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Anonymous
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Ven 23 Juil - 17:52
Coucou @Meredith A. Carrow !!! :D Merci beaucouuuup ! Je te retourne le compliment sur ton fc, j'adore ton choix !
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Raphaël Millet
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Lumos
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Sam 24 Juil - 0:25
Coucou ! Et bienvenue à toi !

Je pense que tu vas faire des heureux “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 1848932734 Bon courage pour la suite de ta fiche !



“Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” TGJMiPbF_o
“Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” Bj2uxCaw_o

Spoiler:


“Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” D9XJKsXQ_o


“Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” Blason-Oiseau-tonnerre
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Abigail MacFusty
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Sam 24 Juil - 6:16
Coucou et bienvenue “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 90846501
Bonne chance pour la suite de ta fiche ! “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 211537328


Never Ending Circles
ANAPHORE


“Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” CBY7jAc
“Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” Banniz10

Revelio:

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Octavia Nott
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Sam 24 Juil - 9:59
Welcom “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 3280841801

Bon courage pour ta fiche, au plaisir de te croiser en RP.

Septy & Harper
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Sam 24 Juil - 11:13
Bienvenue ! Bon courage pour la suite de ta fiche, ça envoie déjà du très lourd “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 90846501

wouah, je suis amoureux de ton style, très rafraîchissant et on se sent projeté·e dans la peau de cette pauvre Ana “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 3216393668
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Sam 24 Juil - 17:16
@Raphaël Millet --> Merciiii ! J'espère que ma fiche leur plaira ! “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 470091841 (Qu'est-ce que j'aime ce smiley xD)

@Abigail MacFusty --> Merci beaucoup !!! “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 3358874030

@Septima Ombrage --> Merciii ! Avec plaisir pour un futur rp ! “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 794825412

@Björn Shafiq --> Merci mille fois pour tes compliments !! >< Si tu as envie d'un lien ( “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 1616589981 ) , dès que j'ai fini ma fiche, je file lire la tienne pour trouver une idée sympathique ! “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 329797102
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Sam 24 Juil - 17:24
Anastasiya Dimitrova a écrit:
@Björn Shafiq --> Merci mille fois pour tes compliments !! >< Si tu as envie d'un lien ( “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 1616589981 ) , dès que j'ai fini ma fiche, je file lire la tienne pour trouver une idée sympathique ! “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 329797102

Je vais suivre les avancées de la tienne de près dans ce cas ;)
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Sam 24 Juil - 17:45
Bienvenuuuuuue “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 90846501

Bon courage pour la suite de ta fiche, j'adore déjà le début ! “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 2560682516
N'hésites pas à me faire un signe si tu veux un lien, je pense que nos miss ne doivent pas être loin en âge “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 3591612274
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Sam 24 Juil - 17:51
@Rachel White ---> Merci beaucoup Rachel !! “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 470091841 Avec super méga plaisir pour le lien ! Je lis ta fiche dès que j'ai fini la mienne (et que j'ai lu celle de Björn ! :P )
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Anonymous
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Sam 24 Juil - 19:23
Bienvenue à bord !
Très bon choix de scénario, tu devrais bien t'amuser avec cette miss ^^ (du dramaaaaaaa “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 1848932734 )

Bon courage pour ta fiche, en tout cas, j'aime beaucoup la façon dont tu as rédigé l'histoire... on sent bien les émotions d'Ana, tu as super bien traduit tout ça en mots “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 1616589981
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Helios Carrow
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Sam 24 Juil - 19:23
Bienvenue parmi nous Anastasiya ! “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 836441773
Bon courage pour la rédaction de ta fiche, cette demoiselle promet déjà de grandes choses dis donc ! “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 470091841


Never look back and say
It could have been me
Don't wanna live as an untold story. Rather go out in a blaze of glory. I can't hear you, i don't fear you now. Wrapped in your regrets. What a waste of blood and sweat. × by lizzou.

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Dimka Dimitrov
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Lumos
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Mon allégeance : Je suis neutre avec une tendance pour les mangemorts
Sam 24 Juil - 20:53
BIENVENUUUUUUUE OFFICIELLEMENT SUR LE FORUM “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 933607020

Encore une fois je suis tellement heureuse que tu es ai choisi de prendre ce scénario “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 3358874030

Tu sais déjà tout du combien j'aime ce début de fiche, j'aime tellement lire ce que tu as fais d'Ana sous ta plume “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 1616589981 et j'ai hâte de lire la suite “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 836441773 J'espère que tu te sentiras bien parmi nous  “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 714380051

Pluie d'amour sur la plus jolie des roses :


when your legs don’t work like they used to before and I can't sweep you off of your feet will your mouth still remember the taste of my love will your eyes still smile from your cheeks


Awards ♥:
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Anonymous
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Dim 25 Juil - 15:18
@William Ombrage Merciiii ! Ouiiii, du drama, je VIS pour le drama xD Et merci beaucoup pour les compliments, j'espère que tout le reste te convaincra ><

@Helios Carrow Merciiiii ! J'espère qu'elle saura tenir ses promesses !!!

@Dimka Dimitrov MERCIIIIIIIIII ! Je te remercie de m'avoir proposé ce scénario, je l'aime d'amour, tout comme j'aime beaucoup les liens qu'elle entretient avec sa famille ! Merci encore pour ces compliments, j'espère que la hâte ne retombera pas et j'ai hâte, de mon côté, de rp sur le forum ! Je vous trouve vraiment adorables, tous, et cet accueil est ultra chaleureux ! Merci encore !
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Hestia Carrow
Hestia Carrow
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Lumos
Je rp en : #107058
Mon allégeance : ma soeur Thalia et moi-même. C'est déjà pas mal
Dim 25 Juil - 19:17
Bienvenuuuue “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 8298856

J'ai sorti Hestia juste pour toi “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 836441773 Il faudra qu'on se trouve un petit lien vu le lien Hestia/Dimkae “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 3038106599 On pourra aussi se pencher sur le cas de ma Soledad, vu leur don en commun “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 1848932734
Je n'ai pas encore eu le temps de lire toute ta fiche mais j'ai adoré ce que j'ai pu voir pour le moment “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 836441773

Bon courage pour la fin de ta fichette et ta validation !


'Cause there were pages turned with the bridges burned
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Anonymous
Invité
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Dim 25 Juil - 19:33
@Hestia Carrow Moooh, merci, elle est toute belle ta minette !! Avec grand grand plaisir pour le lien ! **
Et même pour LES liens, j'irai lire tes fiches au préalable pour pouvoir discuter lien avec toi !

Merci beaucoup pour ces compliments, j'espère que la suite te plaira autant ! “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 211537328

Merciiiiiiii !
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Alexis Fawley
Alexis Fawley
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Dim 25 Juil - 19:52
Bienvenue Ana !
Je suis vraiment contente que tu aies choisi ce scénario ! “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 3038106599 tu fais des heureux “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 1848932734 “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 2357130225
Je vois que ta fiche est déjà bien entamée, hâte de te voir jouer parmi nous !

Des bisouuuus “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 2357130225


Graviora manent

KoalaVolant

Les Récompenses:
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Anonymous
Invité
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Lun 26 Juil - 22:01
@Alexis Fawley Merci beaucouuuuuuuup ! J'espère pouvoir bientôt rp parmi vous !! “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 3358874030
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Dimka Dimitrov
Dimka Dimitrov
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Lumos
Je rp en : #2bbb98
Mon allégeance : Je suis neutre avec une tendance pour les mangemorts
Lun 26 Juil - 22:26
Je vais pas m'étaler une nouvelle fois pour te dire combien j'aime ta fiche, je pense que tu le sais “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 836441773 j'aime beaucoup la pensine aussi que j'ai découverte ce soir du coup “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 8298856 Je suis heureuse que tu ai choisi mon scénario “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 8298856 quelle maison ai-je choisi ? Suspens... “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 1460222910 (oui bon suffis de regarder en bas, mais suspens quand même “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 74490660 )

Je te laisse le découvrir ci-dessous je vais te donner ta jolie couleur qui t'ira bien au teint ainsi que ton petit rang, passe la souris sur le blason pour découvrir tous les liens qui te seront utiles pour la suite “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 798258651

Encore bienvenue sur le forum “Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.” 8298856



Bienvenue à...



Gryffondor

Félicitation à toi te voilà fraîchement validé !!!

Tu vas pouvoir parcourir le forum de fond en comble et pouvoir rp à gogo ! Nous te conseillons tout de même de passer ouvrir ta fiche de lien et aussi ton hiboux afin de recevoir ton courrier. N'oublie pas de remplir ton profil,  tu peux aussi rejoindre un club, devenir préfet ou encore faire partie de l'équipe de quidditch. Pense également à te recenser dans les cours suivis si ton personnage est élève du collège. Tu peux dès à présent comptabiliser tes points de combat. Afin de t'intégrer au mieux sur le forum, tu peux participer à ces petits défis exclusivement réservés aux nouveaux. Tu peux également demander d'être parrainé sur le forum, pour obtenir un parrain ou une marraine, rendez-vous sur ce sujet  N'hésite pas aussi à te détendre dans la partie flood et même à venir nous faire un petit coucou sur la chat box  Si tu as une question ou même une suggestion tu peux venir dans ce sujet et n'oublie pas que nos boîtes à mp sont toujours ouvertes

Amuse-toi sur GoB !!!



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