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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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I'm an invisible monster ✘ Mahra :: Three Broomsticks :: Pensine :: Fiches anciens membres
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Sam 12 Jan - 18:50
Alejandra "Mahra" Vargas
« Ft. Ira Chernova Ϟ Tumblr »
Quelle est votre allégeance ?
Développer quel camp votre personnage a choisi de rejoindre : Que pense-t-il de cette bataille en sous-main ? A-t-il un avis sur les moldus, les sorciers ? Que pensez-vous de la pureté du sang ? Etes-vous investi, impliqué ?
Un camp. Pourquoi choisir ? Pourquoi toujours devoir choisir ? Non je n'ai pas de camp. N'y a-t-il pas assez de merdes dans ce monde ? La frivolité ne vous suffit-elle pas pour que vous alliez décrasser la terreur, la souffrance ? Et ce avec vos mains, pleines de souillures et de raclures sous les ongles ? Le monde m’écœure. Il me donne la nausée. Je voudrais vomir ma haine, ma rage. Un camp ? Mais qu'on me foute la paix. Tu te crois malin avec tes principes de sang-pur ? Tu te crois plus futé avec tes idéaux utopique ? Chut. Rien qu'un instant. Oui, c'est ça. Fermez juste vos gueules.
« People avoid them because they're a bit different »


Derrière l'écran
Pseudo ϟ Loupiotre
Age ϟ Toujours pareil  I'm an invisible monster ✘ Mahra 74490660
Scénario ou inventé ϟ Inventé
Comment as-tu connu le forum ? ϟ  I'm an invisible monster ✘ Mahra 79725728
Dernier mot ϟ  I'm an invisible monster ✘ Mahra 1460222910

« crédit avatar »
Dossier ministériel n° 1976
Le nom de ma famille est Vargas et mes parents ont décidés de me nommer Alejandra mais je me fais appeler Mahra. Je suis née le Deux Septembre 1987 dans cette belle ville qu'est Valladolid au Mexique, ce qui fait que je suis aujourd'hui âgée de trente et un ans. Je suis une sorcière et de ce fait le sang qui coule dans mes veines fait de moi une sang pur. Lorsque j'étais enfant, je ne suis jamais allée dans une école mais j'ai suivi des cours particuliers pour suivre le cirque ce qui m'a permis de devenir aujourd'hui dresseuse de Sombrals. Cette situation me permet également de gagner ma vie de manière correcte et de vivre à Pré-au-Lard. Je suis célibataire et d'ailleurs, j'ai une préférence pour les hommes et les femmes. Je me suis procurée il y a de ça quelques années une baguette magique et la mienne est faite en bois de Tilleul Argenté avec un crin de sombral et elle mesure vingt-neuf centimètres. Elle me ne permet pas de faire apparaître un patronus. C'est elle aussi qui m'aide à combattre mon épouvantard qui prend la forme d'une lueur bleue arasant le sol. La pénombre. Son souffle qui semble répondre à sa propre écho. Elle sent encore ses mains qui tremblent. Les larmes qui coulent sans rien y pouvoir. Ce regard. Vert perçant. La vie, la peur. L'horreur. L'éclair bleu. Le sang qui coule. Partout. Il se vide. Acrobate du cirque. Vague connaissance. Elle a vu la mort dans son regard. La faucheuse l'a pris en silence. Pour l'exemple. Tout à un prix. Même la vie avec un riddikulus la lueur bleue devient de l'eau inoffensive. La dernière fois que j'ai pu sentir une potion d'amortentia, elle avait la douce odeur de l'air lors d'un temps sec. L'odeur froid mordant. Le souffle du vent en automne. Je n'oublie évidemment pas mes rêves et lorsque je me place devant le miroir du rised, je vois ma vie d'errance. Je ne me soucie guère du lendemain. J'aurais le même reflet peut-être avec une aura moins sombre et quelques proches pour me tenir compagnie. Il se trouve que je n'ai pas une particularité magique. Ah j'ai failli oublier, les êtres qui m'accompagnent aujourd'hui sont des sombrals et ils se nomment Keshi, Xanthe et Balios. Et pour finir je suis neutre.
  • Caractère


    LA FIDELITE : Une folie dans ce monde plein de trahison pourtant elle est une qualité dont elle ne peut se défaire + L'AMITIE : Elle l'accorde rarement, pourtant une fois acquise, elle est indéfectible +L'IMPETUOSITE : C'est volcanique, ça bouillonne. C'est brusque, c'est violent. Plein d'ardeur. + L'INDEPENDANCE : Effrontée solitaire qui se clame autonome dans cet univers décérébré + LA PASSION DANS TOUT CE QU'ELLE FAIT : Elle est passionnée par ce qu'elle entreprends. Elle ne fait jamais les choses à moitié + L'INTENSITE DANS LE MOINDRE MOUVEMENT LE MOINDRE REGARD LA MOINDRE ACTION : Et si elle ne fait jamais à moitié les choses c'est à cause de la passion qui la dévore + L'AMBITION : Elle veut toujours plus loin. Toujours plus fort + L'ÂME LIBRE QUE RIEN N'ARRETE : Pourquoi se borne aux frontières, pourquoi avoir des freins + LA DETERMINATION : Une idée dans sa cervelle, fixe et sans faille + L'ELECTRON LIBRE : elle se fiche de l'avis des autres, du regard que l'on peut porter sur elle + LA GLACE DU MASQUE ET LE FEU DANS LES YEUX : Son regard oscille entre le dédain et la passion + LA POINTE D’EXCENTRICITÉ : décalée dans ce monde qui n'est pas fait pour elle + LA TOUCHE DE FOLIE : Attirée par les non dits et les sujets interdits, par la décadence + LE DEDAIN DES CONVICTIONS : Elle se fiche de vous, s'en contre fout + LA FEMINISTE AVANT L'HEURE : L'indépendance de la femme parmi ces sang-purs stupides + LA FRANCHISE DES MOTS ET DES ACTIONS A L'ETAT BRUT : Chaque pensée franchit la barrière de ses lippes + L'INSOLENCE : L'affront comme arme pour vous défiez + LA RUSE : L'astuce pour vous déstabiliser + IRRÉVÉRENCE QUANT A CE QUE LES AUTRES PEUVENT PENSER D'ELLE : Elle vous emmerde.
  • Pensine


    Je me perds. Dans cette folie, dans ce monde. J’me sens pas à ma place. J’ai c’sentiment d’être en trop. Que j’devrais être ailleurs. Nul part. Partout. Avec mes sombrals. Il n’y a que cela qui compte après tout. C’est ce dont j’me persuade. Après chaque représentation. Après chaque regard malsain. Après chaque oeillade courroucée. Après chaque regard libidineux. Pourtant ce n’est rien. Je fais ce que j’aime. Je suis avec mes précieux. Dans un univers que j’connais depuis mon enfance. J’ai grandi dans le cirque. Dans son monde impitoyable. Dans cette course autour du monde. L’offrande des spectacles aux plus grands payeurs. Qu’importe les conditions tant qu’ils paient. C’était la philosophie du Nuestra Familia. Les représentations privées étaient une source de gallions trop estimées pour être ignorées sous prétexte que la morale était bafouée. Ici, c’est différent. J'ai construit le Neverland. Offert sa réputation. Et si le cirque familiale n'est jamais loin, j'ai apporté ma touche à celui-ci. Le cirque telle une terre d’asile pour les gens brisés, pour les rebuts de la société. Grâce à lui, ils sont dans leur bulle. A l’abris du monde extérieur et de son ivresse folle. Le cirque vit en moi, dans ma chair, dans mes veines. Pourtant, depuis que j’ai préféré fuir, quelque chose au fond de moi c'est éteint.

    Ce soir le spectacle a comme toujours fait hurler, rire, acclamé. J’ai réalisé ma dernière prestation dans ma nouvelle tenue que je m’empresse de balancer une fois les regards tournés. Une fois à l’abris dans ma petite roulotte. Je vire le maquillage trop lourd qui ne me ressemble pas. Je retire ce costume qui me dénature. Je m’excuse silencieusement auprès de mes sombrals. Ce soir, j’ai fuis le chapiteau. Ce soir, j’ai voulu m’isoler rapidement.

    Je m’étais promis de ne plus m’emmerder avec l’espèce humaine.

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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Sam 12 Jan - 18:51
Votre histoire
« We're all a little broken »


"Je suis pas très jolie. Je suis pas trop moche non plus. Au final. Je suis comme eux."
I'm an invisible monster ✘ Mahra Tumblr_muu3rvI8uH1slnktgo1_500

I'm an invisible monster ✘ Mahra 170923124317778596

La première fois que je les ai vu, j'ai ressenti un trouble entier dans tout mon être. Parce qu'ils étaient fascinants. Parce qu'ils étaient le reflet du spectacle carmin qui avait marqué mon esprit à jamais. Je savais qu'ils existaient. J'avais vu des images dans les livres. Mais rien n'était comparable. Cette grâce qui traversait ce corps squelettique. Cette fierté. Ce caractère noble.  Ils étaient magnétiques. Je me sentais attirée. Leur souffle passant à travers leurs naseaux, leurs sabots claquant la terre sèche, leur démarche raffinée. Le trouble. Les messagers de la mort perçue. Des carcasses qui semblaient décharnées. Dualité déconcertante. Réconfortante. Attirante. Ils avaient toujours été là. Fiers et élégants mais peu de personnes les voyaient. Je me sentais comme eux. Invisible. Avec tant de choses à prouver. Je n'étais qu'un maillon dans la chaine. Si entourée et pourtant déjà si isolée. La vie de saltimbanque est exaltante. Envoutante. Passionnante. Déroutante. Impitoyable.  

Je m'appelais Alejandra. Depuis que ma main a frôlé leurs ailes, je suis devenue Mahra.

I'm an invisible monster ✘ Mahra 170923124317778596

Je suis née au Mexique. A Valladolid. Ca te fait une belle jambe ? Parait que c'est joli. Je connais à peine. J'ai vu tant de villes sans vraiment les voir. Celle où je suis née, ce pays qui berce notre cirque, le Nuestra Familia, n'est qu'une contrée de plus. Je me sens partout chez moi. Il suffit d'une tente. Voir passer des jongleurs, des acrobates, des dresseurs. C'est mon quotidien depuis que je suis sortie du ventre de ma mère. Je n'ai jamais manqué de rien même si nous vivions chichement. Tu vois ce que je veux dire ? Pas une enfance malheureuse. Rien d’exceptionnel si ce n'est qu'on déménageait toutes les deux ou trois semaines. Je parle plusieurs langues. Enfin, je me fais comprendre. Si l'anglais est presque courant et sort naturellement d'entre mes lippes, il parait que si tu tends l'oreille tu peux entendre le Mexique chanter. Parce qu'on a beau être partout et nul part, c'est d'la d'où on vient.

Les Vargas, famille de Sang-Pur Mexicaine qui fricote avec les mangemorts pour mieux avancer dans le monde selon eux. Les Vargas. Qui ont érigé le Nuestra Familia. Héritage porté par mes géniteurs.

Mais ça je l'ai vraiment compris quand j'ai eu seize ans. Je vivais dans une bulle. Une bulle étrange, aux mœurs décalées. Pour la plupart des sorciers, ma vie devait sembler décadente. Des parents trop laxistes, l'école à 'domicile'. Je n'ai jamais côtoyé les bancs de l'école. Pas eu de camarades, pas eu de maisons comme toi. J'avais le cirque et ses enfants. On était plusieurs de mon âge. Je me suis jamais ennuyée. Et si mes parents désespéraient de me trouver un don pour le spectacle, j'étais malgré tout heureuse. Alejandra était certainement simple. Niaise.

Elle a commencé à ouvrir les yeux lorsque j'ai compris. D'où venait les financements de notre cirque, comment une vie devenait une monnaie. Ben ouais. C'sont des frais tout ça. Les tentes, la bouffe, le matériel. J'ai compris. J'ai compris que mon illusion idyllique était un voile sur la vérité. Sérieusement, comment je pouvais croire qu'on était tous sur un pied d'égalité chez nous ? Comment je pouvais imaginer qu'on trempait pas dans l'argent sale, l'argent facile. Pire encore... Qu'au détour de certains pays, les idéaux mangemorts s'étaient greffés dans cette régence silencieuse ? Tout a commencé à aller de travers quand j'ai ouvert les yeux. Devant la mort de ce pauvre type à peine plus âgé que moi. J'étais cachée parce que je devais pas être là. C'était des histoires d'adultes disait mon père. Il faisait déjà nuit. Je me souviens de son regard à la lueur de la lune et de quelques baguettes. Il m'avait vu. Le flash bleuté d'un sortilège qui s’étend tel un éclair. Puis le sang qui coule de ses yeux, de sa bouche, de ses narines. Je ne sais toujours pas ce qu'il a fait pour mériter un tel châtiment. Les rumeurs disaient qu'il avait voulu protéger sa soeur. D'autre qu'il avait refusé une mission. Le Nuestra Familia était un cirque. Mais en parlant avec mes amis, en cherchant l'air de rien, on a vite trouvé. Nuestra Familia. Un gang mexicain. Alejandra avait déjà commencé à s'estomper.

Parce qu'en fait, tu étais dans la confidence lorsque tu atteignais les dix-sept ans. Avec le recul, ça me fait rire cette moralité vide de sens. Je me demande encore comment je suis passée à côté de la perfidie et du mensonge. Jusqu'à lors, j'avais pas de don. Rien de particulier. Je savais pas viser, j'étais pas souple. Pas bonne équilibriste. Bref, je vendais les tickets ou je plaçais les gens. C'est comme ça que j'ai vu ce qui se passait dans ce monde déluré. Parce que je faisais rien quand le rideau se levait. Parce que j'observais dans l'ombre aux fils des années. Tout ce qui tournait pas rond. Le pire, c'était l'Angleterre. Noyaux de la déchéance à mes yeux. Mais à cette époque. Alejandra m'avait déjà quitté. J'étouffais ce prénom si courant. Je devenais Mahra. Parce que j'avais trouvé mon don. Je communiquais mieux que personne avec les animaux de la mort.

I'm an invisible monster ✘ Mahra 170923124317778596

Mais je m'en foutais. J'étais, j'suis, égoïste. J'avais mes Sombrals. J'enfilais ma tenue, j'entrais au centre de l'arène comme j'avais vu les autres le faire tant de fois. Je voyais plus. Je voyais plus dans l'obscurité de la lumière ce qu'il s'y tramait. Je voulais pas le voir. Je m'en cognais voila tout. Parait que mon spectacle est déroutant, saisissant. Entre ceux qui peuvent voir et ceux qui n'ont pas encore croisé le chemin de la faucheuse. Il parait que c'est poétique. Morbidement poétique. J'aime ça. L'image sulfureuse de la mort. A force les gens m'ont associé à l'aura ténébreuse de cet animal qui me fascine tant. Ils n'ont pas tellement tord. Mes premiers amours, mon premier coup de foudre, il a été pour eux. Celeris. Pegase. Helhest.

Je ressens encore cette douleur quand on me les a pris. Le hurlement qui a insufflé le silence à tout le campement. La souffrance quand on me les a arraché. Sous le caprice de l'élite du Nuestra Familia. Je sais pas ce qu'ils sont devenus. Je préfère pas le savoir. Enjeux de courses, de paris ? Je doute même qu'ils soient encore en vie. Mais ce fut l'émotion de trop. Je me suis barrée. J'avais un sac, à peine quelques gallions et Keshi. Le petit de Helhest et de Pegase. Trop chétif, ils n'avaient même pas posé les yeux sur lui. Je suis partie. Sans dire au revoir. Ca m'a fait mal car même si je connais le monde, je l'ai toujours affronté entourée de ces fous avec qui j'ai grandi. Pourtant une part de moi les déteste. J'veux plus les revoir. Vaut mieux pas qu'ils me revoient.

Alors je me suis tirée là où personne m'attendait. Dans ce pays qui me débectait. Adieu la famille, bonjour madame l'Anglaise. J'ai posé mon cul dans ce village sorcier, Pré-au-Lard. Petit à petit, j'ai tout construit de mes mains. Sous l'égide éloignée de ma famille pourtant. Un cirque. Un qui bouge pas. Un où on me prendrait pas mes trésors.

I'm an invisible monster ✘ Mahra 170923124317778596

"Le mot cauchemar vient du vieil allemand “mahra” qui signifie cheval et se confond avec le mot mourir. Dans les traditions populaires germaniques et anglo-saxonnes, rêver d’un cheval est un présage de mort prochaine."
I'm an invisible monster ✘ Mahra Source
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I'm an invisible monster ✘ Mahra
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