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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Beauty begins the moment you decide to be yourself. ✘ Heimir :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
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Mar 14 Mai - 13:15
Beauty begins the moment you decide to be yourself.
ft. Heimir & Swanhild
Ah ! Saleté de mannequin. Il me plante au dernier moment, ce pauvre idiot. Pourquoi ? Il s'est disputé avec son petit copain de ce que j'ai compris, puis ils ont décidé de partir au soleil pour se réconcilier sous les cocotiers. Quel manque de professionnalisme ! Affligeant, vraiment. Navrant également. Et surtout disqualifiant, Peter peut aller se gratter pour que je le rappelle, plus jamais il ne viendra travailler chez sorcière hebdo en tant que mannequin homme, il a foutu en l'air sa carrière pour aller faire des galipettes dans le sable chaud. C'est ce qui arrive quand on préfère s'envoyer en l'air. Me voilà donc passablement énervée, à froisser rageusement le mot  qu'il a envoyé par hibou pour dire qu'il ne serait pas disponible cet après midi. Il est à peine neuf heures du matin, et je dois trouver un mannequin en URGENCE. Le photographe va arriver, spécialement de Paris pour ce numéro hors série consacré à la mode. Une semaine entière de shooting photo mode homme, femme, enfant, adolescents, vieillards... Pour tout le monde, même pour votre chihuahua ou votre chat puisqu'on a des modèles pour animaux afin d'être assortis. Peu d'hommes lisent notre magazine, mais leurs femmes si. Alors si elles ont le moindre sens de l'esthétique elles dirons à leurs compagnons de s'habiller convenablement pour ne pas avoir honte d'eux en publique. Et la mode, c'est nous. C'est nous qui décidons si vous vous habillez convenablement ou non.

J'ai fait peur à la pauvre bête qui m'a apporté la lettre en commençant à hurler en Allemand. C'est ma marque de fabrique ça, mes enfants et mon mari le savent très bien : quand c'est la langue de Goethe, il n'y a qu'une chose à faire fly you fools pour citer Gandalf le gris, ce grand sorcier fictif de la littérature moldue. La chouette qui était aussi grise comme ce magicien n'a pas demandé son reste en m'entendant commencer à crier, si bien qu'elle est repartie par la fenêtre de mon bureau aussi vite qu'elle était arrivée. Une fois cette maudite lettre froissée, je m'installe derrière mon bureau et sors un papier pour répondre à cet idiot de Peter :

Cher Monsieur Stan,
Suite à votre hibou je suis dans le regret de vous annoncer que votre contrat de mannequinat au près du magazine sorcière hebdo prend fin aujourd'hui. Je vous souhaite néanmoins bonne chance dans vos projets futurs. Cordialement,
Madame Swanhild Yaxley directrice de sorcière hebdo.

Si cette lettre n'avais pas été un courrier officiel, j'aurais sans doute insulté cette gourgandine. Oui c'est un homme, mais tout de même, dans son cas je peux me le permettre. Quelle traînée ! Les mâles n'ont décidément que ça en tête. Je ne suis pas forcément très bien placée pour que l'on me prenne en exemple de pureté, mais je ne me suis jamais faite porter pâle au travail pour rester en compagnie de mon mari. Contrairement à certaines. Ou certains dans le cas présent. Et c'est tout à fait différent, puisque je suis une femme mariée à un homme respectable ! J'applique mon cachet sur l'enveloppe, attrape ma cape d'une très belle couleur lavande et enfile mon chapeau assorti. Je prend le temps de me regarder dans le miroir au dessus de la cheminée de mon bureau pour m'assurer que tout est bien en place et que je ne vais pas sortir en publique fagotée comme l'as de pic. Une fois assurée que tout va bien dans le meilleur des mondes concernant mon apparence, je claque la porte et descend les escaliers jusqu'au bureau chargé du courrier. Je tend l'enveloppe à la jeune femme en souriant poliment : « Envoyez cette lettre à Monsieur Peter Stan le plus rapidement possible s'il vous plaît, Mademoiselle Prince. » « Tout de suite Madame Yaxley. »

Je l'aime bien, cette Mademoiselle Prince. Elle est efficace et surtout, elle ne me contredis jamais. Quittant le bureau de liaison, je sors des locaux de sorcière Hebdo. Je ne devrais pas faire ça, mais avec tout ce stress j'ai envie de chocolat. Du bon chocolat. Du très bon chocolat même. Heureusement, ou malheureusement plutôt, le salon de thé n'est pas très loin des locaux de sorcière hebdo. Il viens tout juste d'ouvrir, j'aurais donc sans mal une part de gâteau au chocolat tout juste sorti de leurs cuisines. Mes escarpins foulent les pavés de la rue sorcière commerçante rapidement. J'ai besoin de prendre l'air pour me calmer, mais ma démarche nerveuse et rapide montre bien que ce n'est pas encore gagné. En passant devant la boutique d'apothicaire, je reviens sur mes pas et décide de rentrer dedans. J'arrive bientôt à la fin de ma crème solaire, il va falloir que j'en refasse une fiole et j'ai besoin de quelques ingrédients pour ça. Saluant poliment et avec le sourire la famille de sorciers qui s'occupent de cet établissement (depuis maintenant plusieurs générations, de ce que j'en sais) je me saisis d'un panier. C'est alors que la cloche de la porte retentit signalant l'arrivée d'un nouveau client. Je me retourne pour voir qui est là, par réflexe surtout mais également par curiosité.

De longs cheveux roux qui ont l'air doux et bien entretenus. Une grande silhouette, peut-être environ un mètre quatre vingt ou un peu moins. Une taille trente deux ? Trente quatre maximum. Et c'est un homme. Efféminé, certes, homosexuel très probablement. Mais lui ne semble pas avoir un petit copain qui veut l'amener faire un tour à la plage. Je détaille cet homme de haut en bas et esquisse un sourire prédateur et ravi... Ah... En plus il a des jolies dents. C'est ma chance, pour remplacer ce bon à rien de Peter ! « Bonjour Monsieur. Excusez moi c'est un peu direct mais je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer que vous aviez de très beaux cheveux. Vous utilisez une lotion en particulier ? » L'homme est surpris et laisse échapper un petit rire. Bon, si j'en doutais encore maintenant qu'il a ouvert la bouche je peux affirmer avec certitude qu'il est gay. « Pardonnez moi je ne me suis pas présentée. Swanhild Yaxley. Directrice de sorcière hebdo magazine. Vous êtes ? »
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Anonymous
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Jeu 16 Mai - 14:31
Beauty begins the moment you decide to be yourself.
ft. Heimir & Swanhild

Le temps passe et déjà l'hiver touche presque à sa fin. C'est étrange pour moi de rester attaché à un endroit plus qu'à un autre, mais je dois avouer que l'Angleterre est un lieu plein de surprises diverses et variées. Je ne coupe pas à ma tradition d'écrire à Sören toutes les semaines au moins, presque tous les jours pour lui donner des nouvelles et enregistrer mes trouvailles à distance. C'est mon seul ami après tout, et de toute façon je n'ai pas le droit de le laisser sans aucune nouvelle sous peine de le voir débarquer en catastrophe ici pour me tirer les oreilles. Je crois que malgré les années qui passent, il n'arrive toujours pas à oublier ce moment où il m'a récupéré dans les bas-fonds de Helsinki...m'arracher à ces pervers et devoir s'occuper de moi par la suite a dû le vacciner, maintenant il préfère prévenir que guérir. C'est déjà arrivé qu'il vienne dans le pays où j'étais allé pour m'aider alors qu'il n'était pas censé venir, simplement parce qu'il n'avait plus reçu de lettre pendant des jours. Il m'a ainsi sauvé la vie...même si une autre fois, c'était une erreur de hibou qui s'était perdu en vol. Ca lui faisait voir du pays au moins, lui qui avait cessé pendant un temps de voyager.

Mais ici, il n'y a aucune raison pour que Sören se bouge le cul. Rien ne l'attire en Angleterre, il a déjà étudié là-bas lorsque nous étions séparés et beaucoup de ressources existent déjà pour les créatures magiques, alors une de plus ferait doublon. Moi ? Je tâche seulement de compléter ce qui existe déjà. Et maintenant que je suis là, j'avoue que j'ai d'autres intérêt dans ce pays. Comme...un certain garçon au corps recouvert de tatouages, qui s'est peut-être trop vite attaché à moi. Mais ah, j'ai l'impression d'enfin revivre à ses côtés. Je ne pensais pas cela possible, depuis le temps qu'Alexei est passé de l'autre côté du miroir...mais il faut croire que la vie continue, malgré tout. La cicatrice sur mon avant-bras me laisse toujours perplexe, j'ai l'impression que du jour au lendemain elle va se réveiller pour me tuer...mais jusqu'à présent, alors même que j'ai accepté mes sentiments à son égard, rien ne s'est produit. Seulement une douleur chronique au creux de mes reins qui n'a rien à voir avec ce serment mortel, cette promesse soi-disant impossible à briser. Bah. Peut-être est-ce la vieillesse, après tout c'est une blessure magique très mal soignée. Je devrais aller à l'hôpital, mais même en Russie ils n'ont rien pu faire...tant pis. Je suis habitué, depuis le temps.

Aujourd'hui, pour la première fois depuis longtemps, je n'ai pas commencé la journée avec un shot de vodka ou un irish coffee, mais avec un café bien noir sans aucun additif. Je n'ai presque pas bu hier non plus, même si j'ai replongé avant-hier. C'est pour lui que je fais ça, bien sûr ; je n'ai pas passé des années dans l'alcool pour d'un coup changer mes habitudes sans une très bonne raison. Ca le rend triste de voir que je ne mange pas et que je m'empoisonne de la sorte. S'il m'avait connu plus tôt...pas sûr qu'il aurait osé approcher un drogué alcoolique et anorexique. La drogue en moins est déjà un bon plan, non ? Le cannabis ne compte pas évidemment, nous en fumons ensemble maintenant. Les champignons ? Pareil, c'est une consommation de couple. Au moins, ce n'est pas la cocaïne, cette poudre blanche que je consommais quotidiennement en Finlande. Ou les pilules d'amphet', l'ecstasy par-ci, un buvard de LSD par-là...non, vraiment, je me suis assagi depuis cette époque. Je me tape juste un gamin, mais tant qu'il est majeur, ça passe ! Le fait que je pourrais très bien être son père ne compte pas, n'est-ce pas ? Personne n'est au courant de toute façon, et c'est très bien comme ça. J'aurais de graves problèmes, je pourrais même finir en prison peut-être...quoique, il ne faut pas exagérer. Nous serions forcés de nous séparer, ou il serait viré de son école, très certainement. Je ne veux pas en arriver là. Je veux qu'il finisse sa scolarité, qu'il ait son diplôme même à la limite, avant de l'emmener sur un balai pour voyager autour du monde. C'est très important pour moi, et il le sait. Alors il donne le meilleur de lui-même, malgré sa condition. Au moins j'ai une bonne influence sur quelqu'un, pour une fois...

Face au miroir, je m'observe d'un œil critique. J'ai fait dans le naturel aujourd'hui, seulement quelques correction de teint pour effacer mes cernes éternelles, un peu de fard à paupières et une touche de gloss très naturelle. Des vêtements moldus sous une cape au col en fourrure à cause du vent, et me voilà fin prêt pour sortir. J'ai quelques achats à effectuer aujourd'hui, pour faire des tests sur des échantillons prélevés dans la nature. Je ne touche jamais à mes sujets d'études, mais je me dois d'évaluer leur environnement. L'eau du lac et ses nutriments, la terre de la forêt, les arbres présents, les algues...étudier sur le terrain, ce n'est pas seulement faire une balade au milieu des arbres ou faire trempette dans une étendue d'eau. Il y a tellement de paramètres à contrôler ! Heureusement, j'ai repéré depuis un moment la boutique de l'antiquaire à Londres. Je transplane donc de Pré-au-lard jusqu'à là-bas, puisque mon pied-à-terre est situé dans le village, et me dirige aussitôt vers la boutique en question. Elle est un peu bondée à cette heure, il faut croire que les sorciers se sont tous donnés rendez-vous ici ! Mais qu'importe, j'ai le temps aujourd'hui. C'est l'avantage de ne pas avoir de deadline.

Alors que je regardais à peine les produits vers l'entrée, j'entends une voix m'interpeller. Surpris, j'adresse un sourire à la jolie dame qui semble avoir craqué pour mes cheveux. Ah...qui résiste vraiment à cela ? C'est aussi ce qui avait fait craquer Thaddeus, tiens. Il faut dire que j'y tiens plus que ma vie entière, à ces cheveux. J'en prends extrêmement soin, même s'ils sont parfois maltraités par mes petites excursions dans la nature.

« Que du naturel, madame. Je fabrique mes potions moi-même, même si j'ai longtemps utilisé ce qu'il y avait sur le marché. »

Ah, c'est un personnage important, n'est-ce pas ? Directrice d'un magazine que j'ai déjà vu un peu partout, sur tous les étalages. C'est un truc de sorcières alors ça ne m'intéresse pas, mais je reconnais le haut statut de sa directrice.

« Heimir Karjalainen, pour vous servir. Je ne suis qu'un simple magizoologue. »

Il faut être poli avec les dames, elles peuvent vite tourner à l'hystérie pour une parole de travers, et je n'ai pas envie de faire un scandale dans une boutique déjà bondée. Je la salue poliment, gardant le sourire aux lèvres. Je me demande ce qu'elle me veut ? A-t-elle une idée derrière la tête, ou était-elle seulement sans voix face à ma chevelure digne des plus belles princesses ? Je l'ignore.

« Qu'est-ce qu'une personne de votre rang fait dans cette petite boutique, si ce n'est pas indiscret ? Je pensais que vous préféreriez envoyer l'un de vos employés... »

A moins que ce soit pour une consommation personnelle, dans ce cas je comprends qu'elle préfère garder ça privé. J'attrape une fiole non loin de nous pour en regarder la composition, ne voulant pas non plus perdre mon temps à blablater. J'ai le temps, mais du travail à effectuer tout de même ! Les subventions ne sont pas illimitées après tout. Je repose la fiole qui ne correspond pas du tout à ce que je cherche, et prends le temps de retirer ma cape beaucoup trop chaude. Elle continue de me regarder...est-ce que je lui ai tapé dans l'oeil ? Désolé madame, mais vous n'êtes franchement pas mon style. En fait...il vous manque quelque chose pour me plaire. Et vous avez quelque chose en trop également. Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas fait draguer à moitié par une femme, tiens...en général elles me prennent pour l'une des leurs.

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Sam 18 Mai - 0:27
Beauty begins the moment you decide to be yourself.
ft. Heimir & Swanhild
Le jeune homme n'utilise que du naturel pour entretenir sa crinière et se présente ensuite. Heimir Karjalainen. Ah, c'est une chance que je sois familière avec la culture des Nordiques, grâce à mon mari qui est allé étudier à Durmstrang lors de sa jeunesse. J'adresse un sourire poli à ce grand rouquin et demande donc : « Karjalainen, vous êtes donc Finlandais ? » Il me semble que tout ce qui sonne en -nen à la fin vient de là-bas. Honnêtement je ne trouve pas ça très compliqué à prononcer mais c'est probablement grâce à l'Allemand qui a des mots bien plus compliqués que le nom de cet homme, magizoologue visiblement. Apprêté comme il est, je trouve que ça ne lui va pas très bien comme métier. J'ai du mal à l'imaginer vadrouiller dans les bois, avec des feuilles dans les cheveux et de la terre sous les ongles. Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences, il peut donc très bien se salir pour les besoins de son activité professionnelle. Au moins, il se salit avec un métier honnête, parce qu'il pourrais très bien se salir autrement, de manière bien moins honnête en vendant son sourire à celui qui aura la bourse -ou les bourses- les plus remplies.

Quand il me demande ce que je fais ici, je laisse échapper un petit rire fluet en posant une main sur ma joue pâle : « Les baux jours commencent à revenir, j'ai besoin de crème solaire. Je la prépare moi-même pour une efficacité totale, j'entretiens mon teint de porcelaine depuis des années et l'un de mes pires cauchemar est d'avoir un coup de soleil ! » Je raconte un petit peu ma vie à ce grand Finlandais, et observe d'avantage sa carrure et sa morphologie. Il est très mince. Voire carrément maigre. Un peu moins d'un mètre quatre vingt. Il rentre très probablement dans un trente quatre. Parfait. Je me racle la gorge tout en glissant un flacon d'huile essentielle dans mon panier et m'adresse au Magizoologue : « Je ne m'y connais pas vraiment en créatures magiques, je préfère les chiens. Par contre, je m'y connais très bien en mode et j'ai besoin de vous Heimir. »

Il semble un peu surpris que j'ai besoin de lui. Il doit sans doute se demander pourquoi. Peut-être qu'il pense que je vais lui demander ce qu'il met sur ses cheveux ? Oui aussi, sans doute que je lui demanderai son petit secret beauté à un moment donné. Mais pour l'instant ce n'est pas la priorité. Ma coiffeuse s'occupe très bien de ma tignasse d'ébène. Je croise les bras et réfléchit à comment formuler la chose en marmonnant en Français dans ma barbe. Je rouspète en Allemand, je réfléchit en Français. Sans doute parce que c'est dans cette langue que je devais rendre mes parchemins à l'académie de magie de Beauxbâtons, et que mes cours étaient également dans cette langue. Par contre, je rêve en Anglais et non pas en Luxembourgeois, allez savoir pourquoi. « Est-ce que ça vous dirais de gagner quelques galions aujourd'hui Heimir ? » L'argent attire la curiosité des gens, en règle générale. Et lui ne semble pas faire exception, c'est l’appât du gain. « Voilà le service dont j'ai besoin : ce matin, le mannequin homme qui devais poser pour le magazine à venir m'a fait faux bon. Et vous serez idéal Heimir, vraiment. Grand et mince, des jolis cheveux, les dents bien alignées... Si vous rentrer dans un trente quatre, je vous engage tout de suite pour la journée. Je vous donnerai une compensation en plus bien entendu, pour couvrir les imprévus et vous dédommager de ce que vous aviez prévu de faire aujourd’hui. J'enverrai un mot au service de la comptabilité immédiatement si vous acceptez. » J'adresse un nouveau sourire à l'homme et penche la tête sur le côté : « Même si vous n'avez jamais posé pour des photos je suis certaine que vous vous en sortirez très bien, tout ce qu'on vous demande c'est d'être séduisant. Et vous l'êtes naturellement, Heimir. »
 
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 22 Mai - 17:09
Beauty begins the moment you decide to be yourself.
ft. Heimir & Swanhild


La chère madame aux cheveux soyeux a l'air de s'intéresser à moi, du moins j'ai l'impression. Ce n'est définitivement pas de la drague, à moins que les femmes draguent comme ça ? Moi, je n'ai pas franchement l'habitude à vrai dire. Elles savent directement que je suis gay en général, peut-être parce que je suis parfois plus féminin qu'elles. Mais c'est un style comme un autre je dois dire, un moyen pour moi d'attirer dans mes filets ceux qui n'ont pas encore assumé leur orientation. C'est comme ça que j'ai réussi à avoir Thaddeus après tout, n'est-ce pas ? Même si j'aurais sûrement mieux fait de me casser une jambe ce jour-là, tant il m'en a fait voir de toutes les couleurs ! Mais ça, c'est une autre histoire. Ca dépend surtout du point de vue, puisque d'après lui, j'ai bien fait de tomber dessus. Au moins, j'ai un plan cul régulier, hmm ?

« Oui madame, je suis finlandais. »

Elle doit connaître ça, tiens, vu qu'elle n'a pas hésité une seule seconde. Il faut dire que pour ceux qui sont un minimum cultivé, il est facile de reconnaître un nom finlandais, comme il est simple également de reconnaître un nom russe. Nous avons des terminaisons bien spécifiques après tout, contrairement aux autres européens qui je trouve ont tous des noms qui se ressemblent. Mais ça doit sûrement être parce que je n'ai pas beaucoup voyagé dans le reste de l'Europe, du moins récemment car je me souviens très bien avoir parcouru les terres du vieux monde avec ma mère lorsque j'étais encore enfant et qu'elle ne pouvait me laisser seul en Finlande. C'était le bon vieux temps, n'est-ce pas ? Le temps de l'innocence...parfois, je suis nostalgique en y repensant.

« Eh? »

Ok, je n'ai pas tout compris, mais je crois qu'elle vient d'aborder le sujet qui lui tenait le plus à cœur si j'en crois son sourire commercial capable de rivaliser avec le mien. Elle a besoin de moi ? Mais...comment ça ? Pourquoi ? J'ai fait quoi, moi ? Je dois faire quoi ? Je suis simplement un type qui vient faire ses courses chez l'apothicaire, c'est tout ! Je ne sais rien faire de particulier, hein ! Ah...mais je pense qu'elle a sérieusement craqué pour mes cheveux. Ou mon apparence entière, tiens, puisqu'elle a l'air branchée là-dessus. Sinon pourquoi me mater à ce point, sérieusement ? Je l'entends baragouiner dans une langue pas si inconnue que ça, même si je n'arrive pas à comprendre ce qu'elle raconte dans sa barbe. Ce n'est pas de l'anglais, ça, c'est certain. Beaucoup trop agressif, si vous voulez mon avis ! Mais ces marmonnement suivent ses yeux. Est-ce qu'elle cherche mes mensurations, là ? Pourquoi ? C'est une styliste ? On fait de drôles de rencontres chez l'apothicaire, ici...

« Gagner de l'argent ? Hein ? Mais...comment ? »

J'avoue que cette phrase ne me laisse pas indifférent. Je n'ai pour le moment pas de problèmes d'argent grâce aux ventes de mes livres, mais ce n'est pas gratuit de vivre dans une auberge en Angleterre. Autant dans certains pays je parvenais à me faire loger presque gratuitement en échange de menus travaux, ou simplement en couchant à droite à gauche chez des amants de passage, autant ici je n'ai pas d'autre choix que de me poser. C'est bien plus cher, moins rentable. Autant dire que si je me mets à manger normalement comme Thaddeus le souhaite - ce qui n'arrivera pas j'en conviens, mais c'est une possibilité à ne pas négliger – je risque de bientôt être à court d'argent. Le calcul est donc vite fait : oui, ça m'intéresserait bien, là, de gagner quelques gallions. Surtout si je n'ai pas grand-chose à faire pour ça en fait. Ca ressemble à une arnaque son machin, mais je ne peux pas simplement faire la fine bouche. Et puis quoi, encore ? Elle ne va pas non plus me prostituer dans la rue, hein ! Me vendre comme esclave à une grosse compagnie ? N'importe quoi. Ca n'arriverait pas même dans mes pires cauchemars, ça. Et puis je sais me défendre, n'est-ce pas ?


Je crois que j'ai raté un épisode. Je suis dans un endroit bizarre, sombre, au milieu de femmes, à moitié à poil, à me laisser manipuler comme une poupée de chiffons, sans vraiment avoir le droit de bouger, de parler, ou même de respirer trop fort j'ai bien l'impression. Bon. Récapitulons.

J'ai accepté sa proposition, et me suis très vite fait entraîner dans la rue sans avoir le temps d'acheter quoi que ce soit. Ce n'est pas un problème, remarquez, j'ai tout le temps de faire mes petites courses de toute façon ! Mais c'est déjà un point un peu étrange, que de suivre une inconnue dans son antre. Elle a besoin d'un mannequin, et après lui avoir confirmé que je faisais la taille demandée et même un poil moins, elle est devenue complètement hystérique. Enfin pas dans le sens habituel, j'en ai déjà vu des femmes hystériques et elles avaient plutôt tendance à hurler...non, elle s'est contentée de me couvrir de compliments un peu étranges et de me rassurer quant à mon manque d'expérience dans ce domaine.

Et me voilà quelques minutes plus tard, à essayer des fringues que définitivement personne ne pourrais mettre dans la vie réelle. Je suis au courant que mon apparence est loin d'être idéale, pourtant je pense qu'elle ne le sait pas elle-même. Je ne comprends pas tout, je dois avouer, mais c'est sûrement parce que je ne m'intéresse pas de près ou de loin à la mode. Peut-être que c'est normal, après tout ?

« Euh...vous êtes certaine de me vouloir là-dedans, madame ? Je veux dire...les gens lambdas ne pourraient certainement pas mettre ces vêtements, vous savez... »

J'ai dû dire quelque chose de mal, car je crois avoir aperçu un regard noir posé sur moi. Bon, j'ai compris, je dois seulement être joli et fermer ma gueule. Mais tout de même ! Ce n'est pas sain de me ressembler, je ne sais pas si le rôle de « modèle » me va particulièrement bien. Ca pourrait en complexer beaucoup, n'est-ce pas ? Des hommes, mais aussi des femmes qui penseraient que je suis des leurs. D'ailleurs, les fringues qu'on me fait enfiler sont plutôt androgynes. Je suis presque sûr d'avoir déjà vu des femmes les porter dehors, mais je ne m'y connais sûrement pas assez pour parler de ça.

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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Lun 27 Mai - 13:53
Beauty begins the moment you decide to be yourself.
ft. Heimir & Swanhild
L'appât du gain fait donc effet et parle à la cupidité naturelle de l'être humain. Parfait, Monsieur Karjalainen accepte et je demande simplement à l'apothicaire de me mettre mon panier de côté pour plus tard, en précisant que je viendrai régler tout ça ce soir ou demain au plus tard. Je repense à la devise d'une famille dans la littérature : Un Lannister paye toujours ses dettes. C'est un peu pareil pour moi je dois l'avouer, je suis une femme pressée et les commerçants savent que parfois, je laisse des choses de côté que je viens régler et récupérer plus tard. Ne perdant pas plus de temps, j'entraîne donc mon nouveau mannequin quelques mètres plus loin sur le chemin de traverse. Il faut juste remonter un peu la rue principale pour trouver nos locaux, accolés à ceux de Quidditch magazine. C'est assez pratique, quand on veut faire un article sur les joueurs de Quidditch séduisant ou les joueuses les mieux habillées ! On peut faire d'une pierre deux coups en travaillant avec nos collègues sportifs d'à côté.

Laissant Heimir aux bons soins de la maquilleuse et de l'équipe, j'explique brièvement à tout le monde la situation : « Votre attention s'il vous plaît ! Peters n'a pas pu venir à cause d'un imprévu. Heimir ici présent le remplaceras désormais. Je vous laisse avec lui, pour le préparer. Il mettras les tenues qui étaient prévues pour celui qu'il remplace, je remonte lui faire un contrat tout de suite et le laisse à vos bons soins ! Merci ! » Remontant les escaliers jusqu'à mon bureau quatre à quatre, j'attrape au passage une employée de la comptabilité et une autre du service juridique pour faire les papiers en urgence. Je laisse quelques emplacements vides à compléter plus tard pour sa date de naissance, son numéro d'identité et son adresse. Par contre, je joint tout de suite le contrat et négocie avec la demoiselle de la comptabilité pour donner une indemnité en plus d'une trentaine de galions au Finlandais pour qui ce n'était pas prévu. Voilà donc un gros contrat de 215 galions 12 noises et 20 mornilles pour ce beau rouquin.

Descendant avec les papiers une fois signés pour les compléter avec lui, je le regarde et sourit en le voyant dans les vêtements. Très bien, très bien. Par contre, il me fait une drôle de réflexion qui me fais arquer l'un de mes sourcils. « Je vous pensais familier avec l'univers de la mode étant donné que vous étiez bien habillé mais j'ai dû me tromper. Tous les mannequins dans les magazines sont minces, pour mettre les vêtements en valeur. C'est une sorte de convention à la quelle tout le monde est habitué, Heimir. Les vêtements se vendent mieux sur quelqu'un de jeune et séduisant. C'est juste du marketing pour mettre le produit en valeur. » Sans compter que les vêtements des designer en vogue sont assez petits généralement. Les grandes tailles.... Ce n'est pas très commun. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas esthétique d'être en surpoids ! La surcharge pondérale ce n'est absolument pas glamour, les kilos en trop ce n'est pas flatteur. Sans mettre mes enfants au régime, j'ai essayé de leur apprendre à faire attention et à pratiquer une activité physique régulière pour les garder en bonne forme et en bonne santé. Clairement, l'obésité c'est un fléau et un manque d'éducation. Ou de moyen, à ce qu'il paraît, mais de toute manière, les vêtements qu'il a sur lui viennent d'un styliste Bulgare. Rien que la chemise qu'il porte vaut à peu près un mois de salaire. Alors clairement, ce n'est pas les gens avec un compte en banque modeste que nous visons. Il y a aussi une petite rubrique pour le prêt à porter plus accessible, mais le shooting n'a pas lieu aujourd'hui. Beaucoup de sorcières aisées lisent notre magazines et je sais que tout comme moi, elles irons plutôt vers le haut de gamme pour refaire la garde robe de leur mari ou de leur fils à la prochaine saison.

Tendant ma plume rouge au Finlandais ainsi que son contrat je m'installe à ses côtés et lui montre donc les pages : « Il y a quelques informations à compléter sur vous, et on prendra une photo en plus pour la mettre dans votre dossier en même temps. Ici, vous avez la somme que vous percevrez aujourd'hui. J'ai négocié une indemnité de trente galions pour le temps que vous nous accorez généreusement, et vous serez payé dès ce soir. » Me raclant la gorge, je lève les yeux un instant pour surveiller que les coiffeurs et maquilleurs ont bientôt finit avec tous les modèles. Ce très beau garçon que j'ai récupéré en Mésopotamie a une peau d'ébène sublime, mais visiblement, on a du mal à trouver la bonne teinte pour lui tout semble trop clair. Reportant mon attention sur le Finlandais qui lui est pâle comme un linge et donc plus facile à maquiller pour nous, je lui sort mon sourire commercial : « Est-ce que cela vous convient, Heimir ?... En ayant votre dossier et vos informations sous la main, je pourrais peut-être vous proposer des contrat ponctuellement si tout se passe bien aujourd'hui, pour vous comme pour nous. » Pendant qu'il pend le temps de lire, je lève la main pour appeler l'un des assistants présents pour habiller les mannequins du jour : « Julian, Mon chéri, est-ce que tu as les mensurations d'Heimir sur tes notes s'il te plaît ? En centimètres et en pouce comme toujours. » Je remarque que mon mannequin lève la tête en m'entendant parler Français soudainement. Souriant à ce dernier tout en notant les mensurations sur le dossier, je remercie Julian et demande : « Vous parlez Français ? »

Heimir s'est présenté comme un Magizoologue. Même si c'est un métier très salissant, il doit voyager je suppose. Finalement, la langue de Molière est parlée dans plusieurs pays autre que la France. Moi-même je ne suis pas une sorcière Française, mais Luxembourgeoise. Et nombre de sorciers sans venir pour autant d'un pays Francophone parlent cette langue s'ils ont étudié à Beauxbâtons où l'enseignement est fait en Français.
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 5 Juin - 15:01
Beauty begins the moment you decide to be yourself.
ft. Heimir & Swanhild


« Non, définitivement, je ne suis pas du milieu... »

Peut-être a-t-elle assumé avec mon apparence que je connaissais tout de ce travail, mais elle ne pouvait pas plus mal tomber. La mode, je dois avouer que je n'en ai jamais rien eu à secouer. Être bien habillé ? Oui, évidemment, je fais très attention à mes vêtements et à mon apparence en général avant de sortir. Pourtant, je ne m'informe jamais des dernières tendances, qui parfois peuvent être très...étranges. Il n'y a qu'à voir comment certaines femmes sont fringuées à l'extérieur pour comprendre qu'il y a du boulot à abattre à ce niveau ! Non, je crée ma propre mode avec ce que j'ai sur moi. Je modifie souvent mes vêtements pour les rendre plus agréables à porter, ou simplement plus joli à mes yeux lorsque la coupe ou la couleur ne me plaît pas. Je suis du genre à garder les mêmes fringues pendant des années, à les réparer régulièrement lorsqu'ils s'abîment à cause de mon travail ou simplement de l'usure naturelle. Certes, il m'arrive aussi souvent d'en jeter, mais c'est comme me séparer d'une partie de mon âme. Je n'aime pas me débarrasser de vieux bouts de tissus, en général je les conserve dans une petite pochette extensible planquée dans ma valise. Je ne les sors jamais de là pourtant, c'est juste un « au cas où » j'ai envie de recréer un nouveau vêtement à partir d'hybrides, chose qui...n'est jamais arrivée par manque de temps. Sans magie pour m'aider, j'aurais probablement une pièce entière remplie de vêtements usagés que je ne peux me résoudre à jeter. Ah...je suis beaucoup trop nostalgique pour certaines choses. Heureusement que ça ne m'arrive qu'avec les vêtements !

Je suis la directrice autoritaire jusqu'à un bureau, où elle me donne quelques papiers à lire et signer. C'est un contrat de travail au jour le jour, j'en ai déjà eu pas mal entre les mains à mes débuts en tant que magizoologue...mais contrairement à aujourd'hui, j'étais payé une misère pour effectuer un travail souvent éprouvant bien qu'enrichissant. Je lis attentivement toutes les clauses, remplis les trous laissés au niveau de mes informations à l'aide de cette plume beaucoup trop belle pour être reléguée au rang de simple outil d'écriture, et lui rends le tout en main propre. Bon...ça, c'est fait. J'ai le sentiment d'avoir vendu une partie de ma vie au diable, mais au moins je vais avoir une petite rentrée d'argent. Même une grosse rentrée d'argent d'ailleurs, si j'en crois ce qu'il était écrit sur les papiers...putain, je vais me reconvertir en mannequin si ça paye aussi bien à chaque fois !

« Oui madame, ça me convient parfaitement. »

Un dossier à garder ? J'espère qu'elle ne s'attache pas trop à moi, je ne suis pas du genre à accepter de travailler deux fois de la même façon. Quoique, je pourrais faire un effort finalement, vu le prix de ma collaboration. Alors que je termine de remplir mon petit formulaire, mes oreilles commencent à capter une langue qui n'a rien à faire ici. Je hausse les sourcils, étonné, la fixant du regard avec peut-être un peu trop d'insistance. Qu'était-ce, à l'instant ? Je recherche dans ma mémoire bourrée de langues diverses et variées, et comprends enfin qu'il s'agissait de français. Ah, elle est donc familière avec cette langue...et je crois qu'elle a compris que moi aussi, à en juger par sa demande.

« Oui, je le parle madame. J'ai vécu un court instant en France, mais surtout plusieurs mois au Québec lorsque j'étais enfant. »

Je n'ai pourtant pas l'accent québécois lorsque je parle, et je dois avouer que ça me rassure un peu. Comme dans toutes les langues apprises il y a longtemps, j'ai un accent étranger qui ne veut pas partir...mais ce n'est pas un souci tant qu'on peut me comprendre, n'est-ce pas ? Je n'ai pas tellement pratiqué le français durant mes voyages, seulement quelques fois avec des amants passagers qui étaient en vacances loin de leur pays natal. Aussi je suis un peu rouillé, moi qui le parlais pourtant couramment il y a encore quelques années...bah. Je comprends toujours aussi bien, j'ai juste un peu de mal à m'exprimer parfois.

« Vous êtes française ? »

C'est étonnant de trouver des francophones en Angleterre, non ? Après je ne suis pas tellement familier avec l'endroit, peut-être qu'il y a une très grosse communauté par ici, allez savoir. Comme il nous reste encore un peu de temps avant que tout le matériel du photographe soit installé et correctement calibré, je m'installe un peu plus confortablement sur mon fauteuil après lui avoir rendu sa paperasse.

« J'ai fait plusieurs fois le tour du monde depuis ma plus tendre enfance, alors j'ai eu la chance d'apprendre un tas de langues qui ne me servent pas toujours au quotidien. Ma mère était magizoologue elle aussi, avec un petit penchant pour la botanique. Dès mes deux ans elle est partie se perdre en Islande avec moi sur les bras, puis au Canada, aux Etats-Unis avant de revenir en Europe où nous avons aussi beaucoup voyagé. Je ne suis pas resté très longtemps au même endroit, le maximum a été l'Islande jusqu'à mes cinq ans...une fois l'âge requis atteint, je suis parti étudier à Durmstrang et elle a continué ses voyages sans moi. Mais depuis que je fais ce métier, je pars moi aussi à la découverte du monde. Je dois apprendre les dialectes locaux pour obtenir des renseignements ou me fondre dans la masse...cela dit, ça fait un moment que je n'ai pas eu l'occasion de parler français avec qui que ce soit. »

Tout comme le chinois que j'ai pu pratiquer avec Chang, je m'étonne de pouvoir enfin placer quelques mots dans la langue de Molière alors que je n'avais aucune intention de le faire de base. Ah ! L'Angleterre réserve parfois quelques surprises. Je n'avais pas non plus prévu de terminer mannequin pour magazine de mode après tout.

« Si vous êtes du Luxembourg et que vous appréciez autant la mode...pourquoi être partie ? Si je me souviens bien, c'est un endroit parfait pour tout ce qui est produit de luxe, non ? »

Je vois bien cette dame faire du shopping dans les boutiques les plus chères de toute la ville, à tenter d'étaler sa richesse un peu partout pour se faire envier. Avec son apparence, ce serait bien son genre, non ?

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Mar 2 Juil - 21:24
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Française ? C'est souvent ce que les gens me demandent, sans penser forcément que cette langue est parlée dans tout un tas d'autres pays. Le québec, certains pays Africains, les antilles, la belgique, la suisse et bien entendu... « Pas du tout, je suis du Luxembourg ! Mais j'ai étudié à beauxbâtons » Logique, j'imagine vu la situation géographique. Heimir m'explique ensuite que s'il parle Français c'est parce qu'il a beaucoup voyagé. A priori, sa mère était magizoologue elle aussi. Drôle d'idée de métier quand on veut fonder une famille et encore une fois, je repense à quel point ça doit être salissant. Il ne mentionne pas de père dans son histoire, mais le Québec quelques mois. Ah voilà, quand je vous disais qu'on ne parle pas le Français qu'en France ! Toujours est-il qu'avec un métier pareil, sa mère ne devais pas trop s'occuper de lui quand il était petit. C'est pour ça, qu'il est devenu gay le pauvre garçon... Si il avait eu une jolie maman qui s'occupait de lui, il ne penserai pas à regarder les garçons ! Pareil, du coup, il n'a pas eu de figure paternelle, c'est pour ça qu'il en cherche une dans un amant peut-être ?

Glissant mes doigts manucurés sous mon menton et encrant mes yeux clairs sur son visage pâle je l'écoute donc attentivement me raconter un petit bout de sa vie. De ses voyages, surtout. Dans un Français convenable, très convenable même ! Mais avec un petit accent un peu étrange, un peu Nordique qui me rappelle celui de mon Mari Aegir quand il s'essaye parfois à la langue de Molière avec moi. Pourtant, on ne ferait pas plus différent que Monsieur Karjalainen et Monsieur Yaxley ! Leur seul point commun c'est d'avoir été à Durmstrang. Mais Heimir est un peu jeune pour l'avoir connu. « Oh Durmstrang... Mon mari y est allé lui aussi. » Juste une petite remarque comme ça, au passage pour lui montrer que j'ai écouté. Ce que j'ai surtout retenu en fait, c'est qu'il a eu une mère indigne. C'est ce qui serait arrivé si ma soeur avait eu des enfants ! Elle n'a pas la fibre maternelle. Certaines femmes ne sont vraiment pas faites pour ça. Être mère c'est un job à plein temps.
Je n'ai malheureusement eu que trois enfants, j'en aurais voulu plus mais Merlin ne nous les a pas accordés à Aegir et moi. Finalement avec le recul, je me dit que ce n'est pas plus mal, les jumelles et leurs disputes me prennent déjà beaucoup de temps.

« Ah justement. C'est à cause du travail de mon mari, qui est auror au Ministère de la magie. Nous sommes venus nous installer ici un peu avant la naissance de nos filles ! Nos enfants sont donc à Poudlard, j'aurais aimé les envoyer à Beauxbâtons qui est une bien meilleure école, mais pour des questions pratiques... » Ah, quelle misère. Finalement d'après mes enfants ce n'est pas si terrible, Poudlard. A part pour la météo pourrie d'Ecosse, mais nous ne sommes pas mieux servis au Royaume-uni... Les professeurs sont compétents, il n'y a plus de gros risque d'attentat comme pendant la guerre j'ai donc eu l'esprit tranquille pendant leur scolarité. « J'ai commencé ma carrière pendant la grossesse de mon fils, mon petit dernier. J'écrivais des articles pour un petit magazine Allemand et j'ai ensuite évoluer jusqu'à devenir directrice de Sorcière Hebdo il y a quatre ans. En étant du Luxembourg, je le parle très bien. Mon père d'ailleurs est Allemand, ma mère Française. Malheureusement nos enfants à Monsieur Yaxley et moi ne parlent pas forcément très bien la langue de Molière ou de Goethe. » Pour ajouter un peu d'humour, j'adresse un sourire au rouquin et ajoute dans un petit rire : « Ils savent juste que quand Maman commence à parler Allemand, c'est qu'ils ont fait une bêtise. »

C'est finalement assez naturel, de les réprimander en Allemand plutôt qu'en Français ou en Anglais. C'est plus autoritaire. D'ailleurs, mon chien obéit lui aussi beaucoup mieux quand les sonorités Germaniques sont utilisées. Mais non, mais non... Je ne compare pas le dressage de mon doberman à l'éducation de me enfants voyons ! Quoi que, il écoute plus qu'eux en fait.
« Je suppose que vous êtes fils unique, donc ?... Avec le travail de votre maman, difficile d'avoir une famille nombreuse. » Une famille tout court, vu ce qu'il m'a raconté d'ailleurs. AH ! C'est d'une tristesse ! Comme à chaque fois que je vois un oisillon tombé du nid, j'ai envie de m'en occuper, d'être la maman qu'ils n'ont pas la chance d'avoir eu dans leurs vies. J'ai du mal à imaginer ma vie sans enfants. Je ne l'ai même jamais envisagé. J'en voulais au moins un, j'en ai eu trois, j'aurais aimé en avoir cinq ou six. Trois, comme dans ma propre fratrie, sauf qu'au lieu d'avoir trois filles j'ai eu un petit garçon en dernier. Mais comme ma mère, j'ai commencé avec une paire de jumelles. « L'islande en tout cas, c'est sans doute très beau. Je ne connais que la Finlande pour ma part, quand il est question de Pays Nordiques. Je préfère les pays plus chauds pour les vacances, comme l'Espagne tiens ! Je prévois d'aller visiter Madrid cet été avec mon époux. »
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Ven 26 Juil - 14:47
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Elle me fait un peu rire, cette jolie dame. Elle a l’air sortie tout droit d’une autre époque, une vieille époque que même moi je n’ai pas connu. Les années 50 ne sont pas si loin que ça, n’est-ce pas? Je crois qu’elle est intéressée par ce que j’ai à dire, son regard change au fur et à mesure que je continue mon petit bout d’histoire. J’y lis presque de la compassion...pourquoi, je n’en sais fichtrement rien, mais elle a l’air de passer du cadre “professionnel” au cadre un peu plus “privé” alors que nous n’avons même pas encore commencé à travailler ensemble objectivement parlant. Mais c’est pas grave...j’aime beaucoup cette dame au final, même si je n’aurais jamais imaginé il y a quelques années que j’allais m’approcher de l’une d’entre elles comme ça. Il n’y a pas à dire, mes relations qu’elles soient amicales ou professionnelles sont toutes masculines, comme si je repoussais les femmes comme la peste. Ai-je vraiment tort après tout? Ce sont des sorcières...je veux dire, ce sont de vilaines créatures qui font perdre la tête à la majorité des hommes sur terre, en plus d’avoir une autorité inutilement élevée et d’être à moitié hystériques la plupart du temps. Certes il doit y avoir des exceptions, mais...je n’en mettrais pas ma main à couper. Plus loin je suis d’elles, mieux je me porte. Autant dire que là, c’est raté. Je dois faire attention à tout ce que je dis...j’ai cru comprendre qu’elles pouvaient déformer n’importe quel propos. Sorcières.

“L’Allemand aussi, vous le parlez couramment? C’est impressionnant…”

Leçon numéro une face à une femme, d’après Sören: toujours la caresser dans le sens du poil. Si elle fait preuve d’une once d’intelligence, ne pas la laisser passer comme si de rien n’était. S’attarder un minimum dessus, reconnaître son intelligence et la laisser passer à autre chose. C’est trop compliqué pour moi, heureusement que je suis gay, je ne pourrais pas le supporter au quotidien! Elle en tout cas a l’air de s’être frayé un chemin pour monter au sommet. Quand je disais que les femmes étaient hargneuse, uh…

Nous voilà de retour de mon côté, avec une question rhétorique qui me fait doucement rire.

“Oui, je suis fils unique. Ma mère n’avait pas prévu d’avoir d’enfants à la base, je suis un accident alors...elle a fait en sorte de ne plus en avoir par la suite!”

Ma mère, après ma naissance, a vu plusieurs médicomages qui l’ont finalement rendue stérile. C’est ma grand-mère qui me l’a raconté quand je suis venu séjourner chez elle durant l’adolescence, pendant les vacances d’été alors que je ne pouvais pas rester à Durmstrang ni accompagner ma mère. Je lui avais posé tout un tas de questions, demandé pourquoi j’étais seul alors que beaucoup de mes camarades venaient de familles nombreuses. C’est très courant en Scandinavie d’avoir des familles de cinq ou six enfants, aussi je me trouvais dans la minorité de ceux qui n’avaient même pas un frère ou une soeur. Ma grand-mère semblait gênée d’en parler, elle pensait que ça me blesserait...mais j’ai appris très tôt que je n’étais pas désiré de toute façon. Que ma vie n’était pas censée exister, et que ma mère aurait préféré ne pas m’avoir sur les bras pour se consacrer à sa carrière. Elle a fait retirer ce qui fait d’elle une femme, cet organe interne qui porte les bébés et dont je ne comprends toujours pas le fonctionnement des dizaines d’années plus tard. Elle s’est assuré de ne jamais plus pouvoir enfanter dès les premières années de ma vie. Je crois, d’après mes calculs, qu’elle a fait ça dans les deux ans durant lesquels nous sommes restés en Finlande. Comme ça, aucun risque de grossesse à l’autre bout du monde! En un sens, je la comprends. Je n’ai pas non plus une très grande affinité avec les enfants, je ne pourrais certainement jamais en élever un. Ce n’est pas dans ma nature. La femme qui me fait face a l’air très maternelle, elle doit avoir une multitude de gosses ou en désirer plus encore. Certaines sont simplement mieux faites que d’autres pour porter un enfant, je suppose.

“Je n’ai jamais ressenti le manque d’une famille, puisque je n’ai jamais vraiment connu ça. J’avais ma mère et ma grand-mère que je ne voyais que très rarement. Au final, ça m’a permis de faire un deuil plutôt rapide à sa mort. Pareillement, je n’ai pas conversé avec ma mère depuis trois ans, et je ne l’ai pas rencontrée depuis peut-être six ou sept ans. Si j’avais eu une famille très proche j’aurais souffert. La mort est quelque chose qui m’effraie je dois avouer, alors...mieux vaut ne pas avoir trop de contacts amicaux ou familiaux, être plus détaché. Mais je comprends que d’autres personnes pensent différemment, Vous qui avez une famille, vous devez peiner à me comprendre là!”

Je laisse échapper un petit rire, amusé par la situation mais surtout par sa tête. Non, définitivement, elle n’a pas l’air de me comprendre et surtout de comprendre ma mère. Pour une personne sortie d’une autre époque, il doit être inconcevable de voir une femme qui refuse à ce point de porter des enfants. C’est la société qui veut ça...elle souhaite reléguer les femmes au rang de mère sans se demander si elles ont les épaule pour ou si elles n’ont pas d’autres projets. Je comprends un peu leur hystérie, pour le coup.

“En Espagne, hein...je n’y suis jamais allé, tenez. J’ai toujours préféré les pays plus froids, comme j’ai vécu très longtemps dans un climat nordique, je supporte difficilement la chaleur. Mais je suppose que le paysage doit être intéressant. Peut-être qu’il y a des créatures qui pourraient m’attirer là-bas, comme pour la Grèce…mais vous savez, en été, les pays du nord-est sont presque aussi chauds que ceux du sud. En Russie par exemple, il peut faire jusqu’à 40°C à St Pétersbourg! J’ai eu les mêmes températures au Danemark en Juillet. Après, la température de l’eau est difficile d’accès, c’est sûr...ce n’est pas la méditerranée. Mais on s’y habitue vite, si vous êtes adepte des plongeons.”
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