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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Dis-moi qui tu es, je te dirai qui je suis \\ Luly  :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Dim 31 Mar - 1:32


 
► March 2019, muggle london coffee shop | Luly II
Dis-moi qui tu es, je te dirai qui je suis.
Lyrae & Luca
« Comment fonctionne cette merde ? » Je m’évertue à chercher les lettres une par une. QWERTY. Qu’est-ce que c’est que cet ordre à la con ? Qui a inventé une saloperie pareille ? ABCDEF c’était déjà pris sur le marché ou les moldus sont tout juste bons à se prendre la tête par plaisir ? J’appuie sur le V, c’est un B qui s’affiche à l’écran. « Tu verras, le tactile c’est simple comme bonjour. » m’avait dit le contact qui m’a refilé ce smartphone à la noix. Simple comme bonjour… Mes mains de mécanos n’étaient pas de cet avis. Mes doigts rodés aux travaux manuels et aux affres de la graisse et du cambouis n’étaient pas taillés pour cet exercice de précision technologique. Ma sœur entre alors dans mon bureau, voilà dix minutes que j’ai envoyé Gino la chercher ; dix minutes à me retenir de ne pas exploser cet engin de malheur. « Tu tombes bien. Faut que tu m’aides à envoyer un message. » Je lève les yeux au ciel en réponse à son regard moqueur et lui tend désespérément le téléphone. Sur l’écran, au-dessus du clavier virtuel, figurent en toutes lettres « J’ai retroub ». Je préviens Anjelica de mon humeur mais son sourire en dit long… Je déteste déjà les smartphones.

Trente minutes. Trente foutues minutes pour terminer d’écrire un pauvre message et de rentrer le numéro de Lyrae Mackenson en destinataire. Est-ce que les moldus trouvent vraiment ces machines intuitives ? C’est à s’en arracher la tête. Anjelica avait tenté de m’extirper quelques réponses sur le pourquoi de toute cette affaire. « Ça concerne la Cosa Nostra. » avais-je répondu lorsqu’elle m’avait demandé à quoi ça rimait. Lorsqu’elle se moqua de moi en soulignant le fait que je me donnais beaucoup de mal pour une minette, je ne fus pas en état de démentir. « Je te montrerais bien une photo mais t’irais au rendez-vous à ma place… Et puis ça concerne la Cosa Nostra. » Autant dire que mes réponses n’étaient pas à la hauteur de ses espérances. S’il y avait bien une chose dont j’étais certain, c’est qu’elle n’en resterait pas là. Ma sœur était dotée d’une curiosité bien à elle et lorsque cela me concernait moi, la Cosa Nostra et de jolis minois, tous les ingrédients étaient réunis pour mettre son impatience à rude épreuve. « J’espère que la vue t’a plu » lut-elle au dos de la fine carte de l’inspectrice. « Tu ne veux vraiment pas savoir… » Et cette simple phrase me condamnait à une explication qu’elle saurait à coup sûr me rappeler en temps donné.

Le jour J enfin venu, je termine quelques broutilles sur une bécane que je retape depuis le début de la semaine avant de remonter à mon appartement. Après une bonne douche bien méritée pour me débarrasser de la crasse et de la sueur, je retourne dans ma chambre les hanches cintrées d’une serviette de bain où je tombe nez-à-nez avec… Rebekah allongée de tout son long sur mon pieu comme une duchesse dans son divan. Je lève les yeux au ciel. « Tu continues de surestimer ma pudeur, cousine. » nargué-je en filant vers ma penderie. Un jour où l’autre elle finirait par faire irruption l’une des nombreuses fois où la serviette ne profite pas du voyage jusqu’à ma chambre. Les salutations seront… différentes. Je fouine dans les piles de vêtements. Bekah était l’une des rares privilégiées à avoir la clé de mon appartement. Elle était l’une des deux seules femmes de ma vie ; elle avait grandi avec nous et avait rejoint notre vie londonienne et tous ses charmes. « La mia casa è la tua casa. » lui avais-je dit lors de son arrivée. Ma maison est ta maison. Si elle avait besoin d’un refuge, d’un pied-à-terre, quel qu’en soit le jour, l’heure ou le moment, ma porte lui serait toujours ouverte. « Laisse-moi deviner, » lancé-je à la belle blonde aux jambes croisées. « Tu es en avance pour ton service et Anjelica est toujours en train de bosser. » Je sors un boxer du tiroir de ma commode. « Intimité. Je sais que ce concept est étranger à toutes les femmes de cette maison mais s’il te plait… Intimité. » Lorsqu’elle détourne le regard, je lui balance ma serviette à la gueule parce que… merde ma chambre n’est pas un lieu de passage et j'enfile un semblant de chasteté. Un jean foncé vient s’y ajouter. Une couple slim, proche du corps – « Arrête de mater mon cul. » - troué aux genoux, propre et urbain à la fois. J’extirpe un polo noir à la coupe saillante de l’armoire ; il m’a fallu des heures pour trouver la taille parfaite, des heures à désespérer la pauvre victime qui m’avait accompagné lors de cette séance d’essayage. Une touche de parfum pour parfaire le tableau. Une note boisée et ambrée intense et masculine. J’ai le droit au fameux « T’as un rencard ? ». A croire que ma vie privée était une notion particulièrement abstraite. « Un café. » Rebekah en rajoute une couche, elle aussi. « Va chier. » J’attrape ma veste en cuir, dépose une bise sur sa joue, attrape le téléphone sur la table de chevet que je glisse dans ma poche et quitte la chambre. Après une hésitation, je repasse ma tête par l’embrasure. « Un café. » Et je sors de mon appartement.

La salle se remplit au fil des minutes. Le serveur qui m’a installé est déjà revenu vers moi. « J’attends quelqu’un. » Je fais l’inspection des lieux d’un regard circonspect. C’est un café moldu assez fréquenté, un de ces établissements à la mode, à la fois cosy et branché, qui plaît aux étudiants et jeunes adultes. Un conseil avisé de l’un de mes contacts. Je profite de ces dernières minutes de solitude pour tirer mon fameux téléphone de ma poche. Je relis le message envoyé la veille avec acharnement – me félicite intérieurement d’avoir mis moins de cinq minutes à le retrouver. « J’ai retrouvé ma monnaie. Il me semble que je te dois un café… » Une amorce à mon image. Mes yeux s’attardent un instant sur le nom du contact ; Lyrae. Notre première rencontre était une désastreuse tentative de rapprochement à la Zabini mais je devais garder à l’esprit le véritable objectif de tout ce petit manège. L’un de nos gars est toujours aux abonnés absents. Il faut que je fasse quelque chose. Et vite. Avec tout ce qui nous tombe dessus dernièrement, je ne peux pas tolérer un faux pas de plus. Pas une faiblesse de plus. La mort d’Antonio est un amer et douloureux souvenir trop récent pour quitter mon esprit une seule journée. Je ne perdrai pas un frère de plus. Si Lyrae a vraiment quelque chose à voir avec sa disparition, je dois le découvrir… d’une manière ou d’une autre.

Je bidouille sur l’écran. Il y a des applications déjà installées dans le téléphone. A quoi servent tous ces machins ? Instagram. Qui lui a donné ce nom sans queue ni tête ? Twitter . Un oiseau bleu, vraiment ? Est-ce que j’ai une tronche de zoomage ? Je me perds dans le store, de ce que j’ai retenu c’est une boutique virtuelle d’applications… Puis ça m’a gonflé et j’ai coupé court aux explications. Mon monde est déjà rempli de bien assez de mystères pour ne pas me perdre avec les appareils électroniques des moldus. Mon précieux dermographe est l’exception à la règle. J’en perds la notion du temps, l’esprit obnubilé par ce petit objet et je ne fais plus attention à ce qui m’entoure. Facebook Un réseau social… On m’explique ?

 
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Dim 31 Mar - 22:25


Tu étais enfin rentrée chez toi. Après une semaine à l’hôpital. Quelle merde. Quelle putain de merde. Installée devant un mirroir, tu retirais doucement ton pull et ton jean. Tu avais encore des bandages pour couvrir les brûlures. Et que dire des hématomes qui commençaient seulement à s’estomper. Il t’avait fêlé une côte cet enfoiré. Tu avais failli être à découvert alors qu’il avait retiré ta cagoule pour ensuite te rouer de coups. La prochaine, tu ne le raterais pas. Tu grimaces alors que tu appuis sur un bleu encore à vif. Leona était folle quand elle a vu dans quel état Artemis et toi étiez. Elle avait tout fait pour vous faire entrer dans les meilleurs services hospitaliers qu’elle connaissait. Les médecins avaient assuré que tu allais bien cicatriser. En partie. Bien sûr cette merde de sortilège avait été plus virulent, notamment sur ton flanc et le haut de ta cuisse. Et les coups de l’autre cinglé n’avait rien arrangé. « Je le buterai cette enflure. » Promesse que tu fais en te regardant droit dans les yeux. Des bandages enroulent encore ton bras, ton ventre et ta cuisse. Un léger bleu est visible sur ta joue. Avec un peu de fond de teint c’est un peu moins visible… Toi qui aime mettre de jolies robes quand tu sors… Super avec ces pansements de merde qui te recouvrent à moitié. Pas que t’as envie de lui plaire. Si un peu. C’est un rendez-vous officiel ? T’en sais rien. Vu les regards que vous aviez échangé alors qu’il était censé être en cellule de dégrisement… Pro. Très pro, Lyrae… Tu avais déconné complet en lui donnant ton téléphone. Il avait mis un peu de temps à te recontacter. Un numéro inconnu t’avait alors envoyé un message ‘J’ai retrouvé ma monnaie. Il me semble que je te dois un café…’. T’avais pas pu retenir un sourire alors que tu l’avais reçu.

Tu retirais lentement les bandages. Te doucher était un vrai tour de force alors qu’il ne fallait pas mouiller les plaies. Cela te prenait un temps fou. Le pire étant de te badigeonner de crèmes et de refaire les bandages. T’enfilais malgré tout une robe noire dévoilant tes charmes. Les tissus blancs du pansement dépassé légèrement sur ta cuisse et des manches trois quart. Tu avais grillé côté gauche. Côté coeur. Un signe peut-être. Ca serait sûrement plus simple. Même ton père avait montré un brin d’inquiétude. Il ne comprenait pas le mutisme dans lequel tu t’étais enfermée à son égard. Depuis que tu avais découvert pour ton demi-frère. Pour son fils… sorcier…

Tu te maquillais légèrement les yeux et glissais du rouge sur tes lippes. Une touche de parfum. Tu envoyais alors un sms à Luca pour lui dire que tu partais de chez toi et que tu serais à l’heure pour le retrouver. Si tu croisais un collègue, tu étais morte. Enfin… T’enfilais une petite paire de baskets blanches. Ca donnait un look plus décontracté. Tu réfléchissais à ce que tu allais lui dire s’il te posait des questions sur tes blessures. Avec les familles fondatrices, il avait été décidé que tu avais été agressée durant une enquête. Quant aux brûlures ? L’homme avait cherché à te tuer en faisant bruler sa demeure. Il y était mort lui même. Tout avait été monté de toutes pièces. Jusqu’au cadavre du sans abris qui avait été retrouvé dans les cendres. Tu glissais ton téléphone dans ton sac à main et claquais la porte de ton appartement en le fermant à clé. Tu appelais un taxi pour te rendre sur le lieu du rendez-vous fixé par Luca. Tu déambules alors dans les rues de Londres et arrive en vingt minutes. Tu glisses quelques billets au chauffeur, accroche ton sac à ton épaule et passe la porte du café. Un endroit sympa, il y a pas à dire. Ton regard clair cherche le métisse durant quelques secondes, le trouvant alors attablé, les yeux rivés sur son portable. Il a l’air concentré, si bien que lorsque tu arrives à son niveau, il ne t’a même pas vu arriver. Ca te laisse quelques secondes pour observer son profil, te rappelant à quel point il est… agréable à regarder. Ta main se pose doucement sur son épaule pour attirer son attention. « Salut ! » Un sourire étire tes lippes. Tu te penches légèrement pour lui faire la bise. Son parfum t’enveloppe un instant. Son odeur est grisante. Pourtant tu t’éloignes pour t’installer sur la banquette en face de lui, l’air de rien. Tu retires ta veste en grimaçant légèrement à cause de la douleur de ta côte fêlée et la pose avec ton sac avant de t’asseoir. « Je vois que, en plus de ta monnaie, tu as retrouvé tes fringues. » Un sourire amusé accompagne ta remarque. Fringues que tu sais apprécier… Il sait comment mettre en avant son torse ce crétin. Surtout quand tu sais ce qu’il y a en-dessous… Une serveuse passe alors pour vous demander ce que vous désirer boire. Cette dernière ne se gêne pas en grand sourire pour Luca, ses yeux le bouffe autant que les tiens. Tu t’enfonces sur la banquette, croisant les bras et le regarde amusée alors qu’elle s’éloigne. « Si tu t’arranges bien, tu vas pouvoir garder ta monnaie… » Quant à ses fringues… Mais ça tu le gardes sous silence. Ta pensée est assez évidente pour qu’il comprenne. « Alors quoi de beau, Luca, depuis la dernière fois ? » Tes prunelles claires s’invitent dans les siennes en attente de réponses.


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Mar 2 Avr - 16:06


 
► March 2019, muggle london coffee shop | Luly II
Dis-moi qui tu es, je te dirai qui je suis.
Lyrae & Luca
J’ai découvert un paquet de choses en quelques minutes. Twitter n’est pas une application d’ornithologue. En revanche sa réelle utilisation demeure un mystère complet… Je n’ai rien compris aux explications fumeuses fournies au démarrage. Hashtags, followers… Dans quel monde vivent les moldus ? Instagram en revanche est clair comme de l’eau de roche. Un petit bijou de narcissisme, il faut absolument qu’Anjelica trouve comment me « créer un compte ». C’est bien plus simple et intuitif que l’oiseau bleu. Photos, popotin, abonnés. La recette de la notoriété. Je suis une future star, une reconversion toute trouvée si ma carrière de mafieux tombe à l’eau. Finalement il n’est pas si mal ce machin… Ça ne vaut pas la Gazette du Sorcier mais en creusant un peu on devrait lui trouver une utilité. Absorbé par l’écran qui répond au moindre toucher, je ne prête plus attention aux allers et venues autour de moi.

C’est une main déposée sur mon épaule qui me tire de ma transe technologique ; une main que j’attendais avec impatience. « Salut ! » Je verrouille le petit outil – au moins une chose que j’ai retenu – et le dépose sur la table pour accorder toute mon attention à la jeune femme qui vient de me rejoindre. Je rends son sourire à l’inspectrice Mackenson, dévoilant une rangée de dents blanches. « Hey ! Je ne t’ai pas vu entrer. » Je me redresse pour lui faire la bise à défaut d’avoir eu le temps de me lever, savoure l’espace d’un instant son parfum qui m’effleure, enivrant. Décidément, Lyrae avait plus d’un atout dans sa manche. Je l’observe prendre place face à moi, détaille la chute de sa robe, m’attarde sur ces bandages qui recouvrent une partie de son corps. Je me surprends à m’employer à plus de retenue que lors de notre première rencontre, ce qui est un comble sachant les circonstances de notre première rencontre… Passons… J’apprécie son maquillage léger et élégant, de son regard clair souligné jusqu’à ses lèvres empourprées qui s’étirent en une grimace douloureuse lorsqu’elle s’assied.

Prétendre que je m’y connais en blessures serait un euphémisme, ma sœur et moi collectionnons les bobos depuis notre plus jeune âge, aux mouvements handicapés de la policière je soupçonne une ou plusieurs côtes fêlées et comprends que ces bandes qui la recouvrent ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Une petite voix au fond de moi ne peut s’empêcher de se questionner sur l’origine de ses blessures. Ont-elles quelque chose à voir avec mon gars disparu ? Avec des sorciers ? Cette mission et son contexte me rendent paranoïaque ; la mauvaise passe que traverse la Cosa Nostra, les mesures que Père devra prendre… Je vois le mal partout. Et même si ma raison m’implore de me méfier, mon instinct se perd dans ce sourire taquin qui me nargue.  « Je vois que, en plus de ta monnaie, tu as retrouvé tes fringues. » J’écarte les bras en signe de triomphe. Les mauvaises langues diraient que je ne fais qu’exhiber mon torse et… Je n’ai rien à rajouter. Ces gestes théâtraux sont inscrits dans mes gènes je n’y peux rien. « Et ils sont à ma taille. » rajouté-je en doux souvenir de cette tenue de sport qui n’était pas passée inaperçue.

Je m’apprête à répliquer lorsqu’une serveuse fait irruption et interrompt notre échange. Je déchiffre son regard, devine ses pensées et étire mes lèvres dans un demi-arc séducteur. C’est plus fort que moi, je ne peux pas m’en empêcher… Je demande à Lyrae ce qu’elle souhaite consommer et rajoute un double expresso. Mon ami serveur aurait-il été trop timide pour revenir à ma table depuis l’arrivée de ma jolie invitée ? Je croise ses prunelles amusées. « Si tu t’arranges bien, tu vas pouvoir garder ta monnaie… » Comme quoi ma monnaie n’était pas indispensable… « Tant pis pour ma monnaie. Tu trouveras peut-être ça surprenant mais je ne me déshabille pas pour n’importe qui. » Ou presque pas... Venant de Luca le soulard exhibitionniste du commissariat ça a le mérite d’être audacieux. Mais comme on dit, c’est l’intention qui compte… non ?

Je peine à croire qu’il y a quelques semaines je rencontrais l’inspectrice dans une salle d’interrogatoire et que je la retrouvais aujourd’hui attablée dans ce café dans sa robe séduisante. Qui l’aurait cru ? J’attends de pied ferme Anjelica et ses prochaines critiques sur mes plans soi-disant foireux… « Alors quoi de beau, Luca, depuis la dernière fois ? » Je m’accoude à la table. « Beaucoup de travail au garage - on a reçu énormément de commandes dernièrement - beaucoup de temps à régler des histoires de famille. Rien de bien intéressant mais je n’ai pas eu une minute à moi depuis cette fameuse soirée un peu trop arrosée… » Ce qui n’était pas faux en soit. Je ne sais pas jusqu’à quelle point cette honnêteté déguisée est dangereuse pour moi mais je suis prêt à jouer le jeu. « Et je suis presque sûr que ton coup de téléphone a fait naître en moi une phobie de la coloscopie. C’était mesquin. » Idiot, arrête d’être fier de ta connerie. Je me redresse, songe que la voir dans cette tenue valait tous mes efforts au commissariat puis, réalisant que mon regard s’égare, je fais mine d’observer ses pansements. « Très jolie robe. Elle s’accorde à merveille avec tes bandages. » lui avoué-je, mes yeux alors plongés dans les siens. « Dis-moi tout, tes collègues t’ont laissée tranquille après notre petit interrogatoire ou tu as dû les massacrer jusqu’à t’en fêler les côtes ? » Je souris et continue, avec une pointe d’inquiétude plus sincère que voulue qui me surprend moi-même envers cette charmante inconnue. « Que t’est-il arrivé, Lyrae ? »

 
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Jeu 2 Mai - 1:32


Lorsque tu rentres dans ce bar, ton regard a balayé tranquillement les lieux. Pourtant il est directement attiré par lui. Tu serais une piètre menteuse si tu n’admettais pas que presque tout en lui te plaisait. De son audace que tu avais découvert lors de votre entrevue au poste de police à sa carrure masculine. Alors que tu arrives à sa rencontre, ce dernier absorbé par son téléphone, ne te remarque même pas. Jusqu’à ce que ta main entre en contact avec son épaule. Un échange de sourires. « Hey ! Je ne t’ai pas vu entrer. » Tu hoches la tête, amusée. Ça, tu l’avais remarqué. Tu t’installes alors tranquillement en face de lui. Les côtes fêlées te font grimacer. Ca risque d’être long et ces entraves te frustrent. Tu ne peux pas bosser correctement ainsi, que ce soit pour le commissariat ou pour le Blood Circle. Toi qui aime tant de défouler en courant… Depuis que tu es sortie de l’hôpital, tu tournes en rond, comme un lion en cage. Tu es toujours en convalescence et si tu en profites pour trier la paperasse, c’est ennuyeux au possible…

Tu ne peux t’empêcher de faire une remarque quant à sa tenue. Bien plus… habillée que lors de votre entrevue. Tu laisses un rire s’échapper d’entre tes lippes alors qu’il ouvre ses bras, signe de son triomphe. « Et ils sont à ma taille. » Tu hausses un sourcil amusé, laisse ton regard glisser sur son torse sculpté avant de laisser tes prunelles claires darder les siennes.« Ah oui ? » Léger sourire en coin en que tu n’ajoutes : « Tu n’as pas aimé les vêtements que je t’ai trouvé ? Ils te concédaient un certain charme et une grâce… » Tu lèves les yeux au ciel volontairement exagéré. Comme si tu en gardais un souvenir impérissable. Quoi qu’à bien y penser, c’était le cas. Ce n’est pas comme si tu n’avais pas déjà tout vu… La pudeur ne semble pas faire parti du vocabulaire du bel italien. Normalement, tu rencontres la personne habillée et si ça se passe bien, ça peut finir à poil. Là, tu l’avais rencontré en garde à vue en tenue d’Adam. C’était assez insolite…

Une serveuse peut discrète prends alors votre commande. C’est pas toi qui irait lui faire une remarque, alors que tu ne t’étais pas privée de faire la même chose quelques semaines plus tôt. Et encore en cet instant, tu contrôlais tes oeillades. « Tant pis pour ma monnaie. Tu trouveras peut-être ça surprenant mais je ne me déshabille pas pour n’importe qui. » Tu ne peux t’empêcher, cette fois, d’éclater franchement de rire. « Oui juste avec un pote, bouteille à la main en pleine rue, pour quoi déjà ? Me rencontrer hein ? » Tu laisses tes suspicions planer concernant l’histoire qu’il t’a servi au poste. Tu avais fait quelques recherches sur le jeune homme. Il t’avait décliné son identité et son casier ne révélait rien de particulier. Il n’empêchait que tu remettais sérieusement en doute ses explications tortueuses.

Tu prends alors de ses nouvelles afin de lancer doucement la conversation. Vous n’allez pas juste vous bouffer du regard durant toute la soirée non ? « Beaucoup de travail au garage - on a reçu énormément de commandes dernièrement - beaucoup de temps à régler des histoires de famille. Rien de bien intéressant mais je n’ai pas eu une minute à moi depuis cette fameuse soirée un peu trop arrosée… » Tu hoches doucement la tête. Ton oreille se tends, apprécie son accent qui roule sur chacun de ses mots. La famille. Lui aussi s’est découvert un frère caché ? Il ajoute alors une remarque sur la côlonoscopie qui te fait sourire fièrement à ton tour. Il faut reconnaitre que tu as assuré sur ce coup là. « Tu l’avais mérité. Je garderai toujours en mémoire, la tête que tu as tiré à ce moment là. » Plus sérieusement, tu reprends la parole. « En tout cas, c’est bien, c’est que les affaires marchent, c’est bon signe. Quant à la famille, elle réserve toujours des surprises. » Note amère alors que tu termines ta phrase. La serveuse revient alors, déposant vos cafés, s’attardant un instant de trop devant Luca. Pour quelle raison ? Lui planter son décolleté sous le nez ? Tu te racles légèrement la gorge histoire de rappeler ton bon souvenir à la jeune femme qui s’éloigne finalement. Tu hoches la tête de gauche de à droite, autant amusée que désabusée devant cette audace. Pourtant c’est sur toi que son regard se pose. Ses iris ambrées qui semblent t’embraser sans qu’il n’ait besoin de te toucher. « Très jolie robe. Elle s’accorde à merveille avec tes bandages. » Vos regards se croisent alors qu’il te demande d’où viennent ces blessures non sans une note d’humour. « Si seulement je pouvais parfois leur en coller une… » Tu glisses alors la cuillère accompagnant ton café dans le liquide sombre, la faisant tourner doucement afin de le refroidir. Tu plonges quelques secondes dans le silence alors que tu revois ce sorcier te passer à tabac alors que tu venais de te faire brûler par un démon…Ta main se crispe un instant sur la cuillère en y repensant et tu la reposes un peu trop brusquement avant de répondre. De réciter la petite histoire inventer de toute pièce. « Une enquête qui a mal tourné… Le type m’a quelque peu malmenée avant de foutre le feu à sa maison. Il voulait sûrement éliminer les preuves. Résultats, il est mort et moi.. moi j’en garderai un souvenir à vie sur la peau. » Constat terrible, mais ta chair sera forcément meurtrie. Même si tu mens sur le comment, tes sentiments, ta colère eux, sont réels et peuvent très bien s’expliquer par cette histoire. « Comme quoi, proposer des côlonoscopies, c’est bien plus amusant ! D’ailleurs, merci pour ma robe, je pourrais te la prêter. Vu que tout te sied comme un gant… » Tu lui adresses un clin d’oeil, portant finalement le café à tes lèvres pour en prendre une gorgée.


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