Mission Leona Warren, Artémis Wright & William Ombrage

Date d'inscription : 19/12/2018

Leona Warren, Artémis Wright & William Ombrage

« Votre mission »

Proche du Carrow protecteur de l'Augurey, William Ombrage s'est vu confier une mission de la plus haute importance. Dénicher un de ces colliers qui anéanti les pouvoirs magiques. Et s'il peut ramener un de ces Blood Circle au QG des Mangemorts, ce serait parfait. Alors il traque la nuit depuis plusieurs semaines, jusqu'à enfin tomber sur deux jeunes femmes qui sont en train d'anéantir un sorcier dans un terrain vague. Le fameux objet à la main.

Objectif : Pour William, récupérer l'objet qui brise la magie. Pour Leona et Artemis, garder le précieux. Mais aussi vous allez essayer de capturer l'ennemi et le faire parler. Cette mission étant de niveau normal, s'il y a un prisonnier, il finira par s'échapper.

Attention, les Blood Circle ont deux lancés de dés chacun, le Mangemort a le droit à quatre. (Pour équilibrer).

Rappel des règles :
- Favoriser les rps courts (500 mots environs maximum)
- Vous avez deux mois HRP pour réussir votre mission.

Courage à vous trois !

INRP IRL

Mission #1 - William, Leona, Artémis

Samedi 23 Février - Cela faisait déjà plusieurs semaines qu'Artémis arpentait les rues de Londres à la recherche d'un sorcier, en compagnie de sa tante. Quelques semaines plus tôt, la jeune femme avait réussi à s'approcher suffisamment du sorcier et avant qu'il ne disparaisse une nouvelle fois, avait pu le pucer, comme on peut pucer un chien ou un chat. Après tout il ne méritait aucune autre considération. Leur secret est à présent levé, dorénavant tout le monde est au courant de la menace qu'ils représentent. En y repensant cette journée avait été assez mouvementée. Elle faisait bien sûre référence à cette journée ensoleillée au Regent's Park. Elle n'avait pas été touchée par le feu, mais un sorcier l'avait tout de même envoyé à l'hôpital. Elle n'avait pas été en mesure de les tuer, après tout elle avait été en minorité numérique à ce moment-là, mais elle avait tout de même été en mesure de les blesser. Elle se console comme elle peut. Qu'importe après tout elle avait pu voir leur visage et elle comptait bien les tuer les uns après les autres.

La voilà donc en tenue, prête à retrouver ce sorcier et en faire son casse-croûte. Elle avait opté pour une tenue de couleur sombre afin d'être le moins visible possible et ce malgré la lune qui les éclairait. J'l'ai en visu... Parlant dans son micro, elle espérait que sa partenaire soit suffisamment d'aplomb pour reprendre du service après ses blessures. Instinctivement elle porta sa main au niveau de ses côtés. Elle allait mieux, sa blessure à la tête n'avait pas été si terrible que ça, par contre elle avait eu deux côtes cassées. Elle s'en remettait petit à petit, et n'avait plus trop mal. Sam s'était révélé être de bonne compagnie durant sa convalescence, malgré leur prise de bec journalière. L'hématome toujours présent au niveau de son flan lui rappelait qu'elle avait fait tout ce qui lui était possible de faire et ce même si elle se répète qu'elle aurait pu faire bien mieux. Elle finit par s'approcher discrètement du sorcier, de l'autre côté sa tante en faisait autant. Il suffisait que l'une face diversion pour que l'autre puisse s'approcher suffisamment de lui pour lui mettre son collier de toutou. Une fois le piège en place, il ne pouvait plus rien faire. Artémis qui se tenait derrière lui, donna un coup de pied dans sa main, ce qui fit voler le bout de bois qu'il tenait dans ses mains. Sa baguette sans aucun doute. Désarmé, il ne pouvait à présent plus rien faire pour s'en sortir sinon courir comme un simple humain, puisque le collier faisait déjà très bien son boulot. Le garder en vie n'était pas dans l'optique de la jeune femme, elle comptait le tuer sur le champ, une vermine en moins ! Attrapant une de ses dagues rangées dans son harnais sous sa veste, elle la plaça contre la gorge de l'homme. Prête à lui trancher la gorge, elle fut toutefois surprise d'entendre du bruit derrière elle.

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En résumé :
- Elle est en mission avec sa tante.
- Elle n'est pas encore en état pour combattre.
- Artémis est sur le point de trancher la gorge du sorcier capturé quand elle entend du bruit derrière elle.

(c) DΛNDELION

INRP IRL

Depuis quelque temps, les moldus se rebellaient contre nous, les sorciers. Ils nous enviaient notre puissance et nos pouvoirs, ils se repaissaient des maigres restes que notre peuple daignait leur laisser… Et puis d’autres moldus, plus agressifs, cherchaient tout simplement à nous tuer, nous éliminer pour ne plus être des moins que rien ou que sais-je encore.
Après les dernières nouvelles, j’avais dû envoyer quelques équipes pour « nettoyer » les frêles cervelles moldues de leurs souvenirs au sujet de toutes les histoires récentes. La grande mode, dans le département que je dirigeais, était pour le moment de remplacer les souvenirs des moldus par des rêves divers et variés, parfois quelques cauchemars, selon l’inspiration du moment. Ça m’amusait ce concours du meilleur souvenir de remplacement, c’était une façon sympathique de relativiser les faits et de prendre un peu de recul.

Mais le véritable problème qui était apparu, c’était ce Blood Circle. Pour ce que j’en sais, c’est une sorte de club de moldus férus de chasse aux sorcières. Le retour de l’Inquisition, quelques siècles plus tard. Décidément, les moldus étaient vraiment des attardés. Ils vivaient dans un passé révolu et ne se rendaient pas compte que, même si leurs petites techniques pouvaient ôter la magie de certains d’entre nous, il y aurait toujours un autre sorcier pour les titiller en retour à coup de baguette.

Je n’étais pas vraiment un homme de terrain. Plutôt le style bureaucrate, à légitimer les actes de mes hommes, mais à ne pas vraiment prendre la peine d’aller moi-même sur les lieux. Je choisissais mes chefs d’équipe pour leur talent et leur discrétion. Nous n’étions pas une brigade de combat à proprement parler. Les aurors nous surnommaient parfois « les nettoyeurs », puisque nous arrangions les dégâts après qu’ils aient bien bourriné. Enfin, ça, c’était la face visible de ma petite personne.

En dehors de mon poste au Ministère, j’étais aussi un Mangemort plutôt bien placé. Avec Faust, nous avions déjà souvent eu l’occasion de discuter du Blood Circle et nous avions mis au point quelques stratégies pour déjouer leurs tactiques. Ma préférée était la stratégie du leurre. Le principe était très simple : soumettre un inoffensif moldu au sortilège de l’Imperium, mettre en place un système de transfert des pensées et le lâcher après lui avoir confié une petite branche de bois. Grâce au sortilège impardonnable, le moldu agissait comme un sorcier et faisait sortir les chasseurs de leur planque.
Pendant ce temps, il était même possible de rester tranquillement installé, chez soi ou dans son bureau, et regarder ce qu’il se passait à travers une pensine améliorée.

C’était précisément ce que je faisais actuellement. Je suivais à distance les pérégrinations de ce cher John-John – vu comme le moldu bégayait, je n’avais pas pu m’empêcher de l’affubler de ce ridicule surnom – et je ne tardais pas à voir apparaître une jeune femme, à la chevelure flamboyante digne de figurer à côté des Weasley pour cette horrible rousseur. Elle était agressive, furtive… et armée. Coup classique. Ah tiens, non, elle n'est pas dans sa plus grande forme.

« Dommage, John-John, je pense que tu aurais fait un bon acteur… » Dis-je sans le moindre scrupule.

Dans ma tour d’ivoire, je ne risquais rien. C’était tellement plus simple d’envoyer les autres se faire lyncher.

En résumé :
- William est bien au chaud chez lui.
- Il observe tout à distance par les yeux de moldus ensorcelés et est attentif aux détails, comme à son habitude.

INRP IRL

Mission 1

ft. Artémis & William

23 Février 2019Des semaines de traque. Voilà ce que vous aviez vécu avec Artémis, elle sur le terrain et toi à distance. Avec les derniers évènements, tu revenais sur le terrain et ce n’est pas pour te déplaire. Même si tu as tendance à aimer rester au chaud pour mener tes petites recherches, la dose d’adrénaline qui se décharge dans tes veines pendant la chasse… C’est quelque chose qui n’a pas de prix. Certes, ce n’est pas forcément évident après les brûlures que tu as subis à Regent’s Park. Mais la greffe de peau avait fait d’énormes progrès alors tu avais pu sortir rapidement. Enfin rapidement… Tout est relatif. La chasse, tu l’as d’abord vécu depuis ton lit d’hôpital, analysant les éléments qui étaient à ta disposition. Mais depuis quelques jours, tu as pu revenir sur le terrain. Ressortir ta tenue de chasse, reprendre les armes. Et s’il y a bien une arme qui a pu te manquer pendant tout ce temps, c’est bien le fusil sniper. Alors tu sais que tu as une chance de pouvoir te remettre à cela et étrangement, ton rythme cardiaque s’en accélère un peu. Tu es prête. Tu as ressortis également ton arme de poing, qui sera sans aucun doute beaucoup plus pratique dans un premier temps.

Equipée d’un micro tout comme ta nièce, tu l’écoute attentivement. Tu en oublies tes douleurs résiduelles, ta concentration est maximale. Tu sais que tu vas devoir faire diversion. Alors, quand elle t’annonce l’avoir dans sa ligne de mire, tu t’exposes, arme à la main pointée vers lui. Te prendre un sort ? C’est quelque chose qui ne t’effraie pas et ne t’a même jamais fais peur. Tu vois le bout de bois qui vole, le collier qui se referme autour de son cou. Tu vérifies que le cran de sécurité est en place et ranges ton arme avant de t’approcher de l’homme. C’est sans le moindre remord que tu laisses ta nièce finir le boulot, tandis qu’un félin un peu trop curieux vient voir ce qui se passe. Ensuite, tu récupères le collier et le lui tend avant de ramasser avec précaution la baguette. Il va falloir l’analyser et peut-être la briser ensuite. Mais pour le moment, tu fronces les sourcils en la prenant. Non, tu as vu plus d’une baguette dans ta vie et celle-ci te semble étrange, sans que tu saches pour autant donner une explication. « Shadow… Restes ici. » Tu ne donnes pas d’explication pour le moment. Alors que tu prends la direction d’un point en hauteur, tu donnes un peu plus d’explication à la demoiselle. « Il y a quelque chose d’anormal. C’était beaucoup trop facile cette fois. Je n’aime pas l’idée mais j’ai besoin que tu joues les appâts. » Tu sais qu’Artémis est beaucoup plus douée que toi au corps à corps. Pour ta part, tu vas donc te placer au niveau de ton point surélevée. Par chance pour toi, un immeuble désaffecté tient encore debout. Tu montes ton arme et t’installes. Qu’il apparaisse, tu l’attends de pied ferme. « Fais attention à toi Shadow… »

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Mission #1 - William, Leona, Artémis

Samedi 23 Février - Le collier en place, la jeune femme s'était chargée de désarmer l'homme qui se tenait devant elle. Elle n'avait pas hésité un seul instant à placer sa lame sous la gorge de cet individu. Sa tante s'approchant, elle la vit ramasser le bout de bois envoyé plus loin et avoir une moue contrariée. Fronçant les sourcils elle observait sa tante. Artémis se doutait que quelque chose n'allait pas, alors elle prit la décision de laisser glisser sa lame sur la gorge de l'homme, chose faite, elle récupéra le collier que sa tante lui tendit. Le sang se déversait de sa carotide sur le terrain abandonné ainsi que sur la lame de son couteau. Regardant le sang empreigner le sol et couler sur son couteau, elle avait la satisfaction de se dire que l'un deux avait quitté ce monde. Elle passait une première fois la lame d'un côté puis de l'autre sur son pantalon pour le nettoyer, elle reporta son attention à sa tante. « Shadow… Restes ici. ». Elle faisait confiance à sa tante, elle savait ce qu'elle faisait, tout comme Artémis savait ce qu'elle devait faire. Après tout, elles ont été élevées et entraînées pour ce genre de mission. Elle s'apprêtait à fouiller le corps qui s'était écroulée devant elle quand le félin qui était arrivé plus tôt vint se coller contre ses jambes. " Dégage de là, y a rien à voir !" Elle accompagnait le geste à la parole en balançant sa main vers le félin pour qu'il s'en aille. Elle fut tirée de ses pensées lorsqu'elle entendit la voix de sa tante. « Il y a quelque chose d’anormal. C’était beaucoup trop facile cette fois. Je n’aime pas l’idée mais j’ai besoin que tu joues les appâts. » C'était donc ça, voilà pourquoi elle avait préféré prendre de la distance. Elle couvrait ses arrières et ainsi elles n'étaient pas toutes les deux ensemble si quelqu'un décidait de s'en prendre à l'une d'entre elles. « Fais attention à toi Shadow… »

Se relevant elle rattrapa le couteau qu'elle avait posé au sol deux minutes plus tôt lorsqu'elle s'était baissé pour fouiller le corps. Rien d'anormal, si ce n'est qu'il avait un téléphone sur lui. Elle décida de le prendre, le mettant dans sa poche arrière de son pantalon. C'était un détail qui pouvait être essentiel. Rare sont les sorciers à en posséder. Ont-elles été bernées ? " Je pense qu'on ne va pas tarder à le savoir... ". Elle passa le collier dans son bras et s'arma d'un flingue qu'elle avait pris pour l'occasion. Artémis est plus du genre corps à corps et préfère de loin utiliser des couteaux, mais il lui arrive tout de même d'avoir ce genre de machine entre les doigts. Il faut dire qu'elle ne rate quasiment jamais sa cible, qu'importe l'arme utilisé.

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En résumé :
- Elle fouille le corps de celui qu'elle a tué.
- Elle s'arme de son couteau et d'un flingue.
- Artémis joue l'appât, attendant de pied ferme la vermine.

(c) DΛNDELION

INRP IRL

Je perdis la connexion au moment où John-John reçut le collier. Mais je connaissais bien la suite et je me félicitais d’être un bon marionnettiste. Ces garces du Blood Circle n’avaient aucune pitié et aucune compassion. Elles éliminaient les gens sans même vérifier leur pédigrée. Il suffisait, au fond, d’être au mauvais endroit au mauvais moment et vous pouviez faire les frais de leur manque de discernement.

J’avais un peu de mal à comprendre pourquoi tout le monde blâmait les Mangemorts alors que des cinglées comme elles erraient librement dans la nature. Au moins, nous, nous étions discrets et nous savions choisir nos victimes en toute connaissance de cause.
D’un côté, ça me révoltait d’assister à ça sans rien faire, mais d’un autre côté, je tenais à protéger mes arrières et à ne pas me retrouver à la place de John-John. Ces femmes étaient de véritables harpies et je ne voyais pas comment je pourrais, seul, me débarrasser d’elles : il était évident que ces deux-là formaient une équipe et qu’il me faudrait un allié pour parvenir à les vaincre. Seul, je ne pouvais pas faire le poids face à leur agressivité et leur soif de sang.

Je me levais de mon fauteuil pour réfléchir plus efficacement. Ce qu’il me fallait, c’était récupérer ce collier pour l’analyser. En sachant qui l’avait confectionné, nous aurions une piste à remonter. Mais récupérer un artéfact comme celui-là était une mission très périlleuse… et je n’étais somme toute pas un homme de terrain. Je connaissais mes forces, mais je connaissais encore mieux mes faiblesses. Pour frapper un grand coup, seul, je n’avais pas beaucoup de choix. Je devais me placer à distance, contrôler quelques moldus grâce à l’imperium et utiliser mes marionnettes pour cogner sur ces folles. Cogner jusqu’à ce qu’elles perdent connaissance ou jusqu’à ce qu’elles soient obligées de baisser leur garde.
Ça ne s’annonçait pas très bien, en réalité.

J’attrapais une veste de style tout à fait moldu et me regardais dans la glace. Je reconnaissais volontiers que certaines inventions des moldus n’étaient pas dénuées de sens. Et ils avaient un bon sens de l’élégance. A côté d’un costume comme celui que je portais, une robe de sorcier, ça donnait l’air d’être en pyjama.

« Hermès, apporte-moi la glace à l’ennemi. » Si je devais me rendre sur le terrain, je devais me prémunir contre mes ennemies. Et cette glace magique allait me servir, une fois de plus.

L’elfe de maison ne tarda pas à m’amener l’objet. Il était assez encombrant et je le réduisis de taille grâce au sortilège de réduction, de manière à ce que cette glace à l’ennemi puisse tenir dans la poche de ma veste.

« Si je ne suis pas revenu dans une heure, préviens Faust et les autres. » Je comptais bien me rendre sur le terrain, mais je comptais surtout sur mon intelligence hors normes pour arriver à déjouer les plans de ces cinglées. La discrétion serait de mise et pour cela, je voulais mettre toutes les chances de mon côté.

Dans mon placard, je pris donc un jeu de clefs moldues, avec un porte-clefs représentant une tour Eiffel en miniature. La clef de la voiture en poche, un smartphone orné d’une pomme croquée rejoignit la poche de mon pantalon.
Je passais mentalement la liste des objets que l’on trouvait couramment sur les moldus. Il me manquait le portefeuille qui rejoignit ma veste. J’avais une fausse carte d’identité et une fausse plaque de Scotland Yard. Avec ces accessoires, j’étais l’inspecteur John Grant. J’adoptais la coiffure et les détails physiques du personnage, pour bien coller au visage sur les papiers.
Heureusement que nous avions une formation, au Ministère, pour nous servir d’objets moldus. Je n’aimais pas cela, mais il fallait bien que ces objets me servent un jour…

Sortant de chez moi, je planquais ma baguette dans ma manche, transplanais à trois cents mètres du lieu du crime et, en marchant vers l’endroit où sévissait la jeune femme, je pianotais sur l’iPhone.
Je ne pouvais me servir que de sortilèges informulés si je voulais rester discret. Mais il fallait avant tout que je trouve une cible à soumettre à ma volonté. Je ne savais pas encore comment j’allais amorcer l’action, mais je ne pouvais pas rester sans rien faire et je n’avais aucune idée de l’endroit où se trouvait l’autre femme.
Je ne voyais pas pourquoi ces deux chasseuses étaient encore en liberté. Je ne les connaissais pas mais j’en savais suffisamment sur leur objectif pour ne pas avoir envie de faire copain-copain avec elles.

J’avais rendez-vous avec un sorcier, non loin de là. Un type qui avait des informations à nous confier… Je comptais lui effacer la mémoire une fois que je connaîtrais ce qu’il fallait, mais vu sa ressemblance avec mon John-John, je compris que ce cher Silvianus Jackman avait dû être découvert. Le mystère résidait dans le fait que j’ignorais totalement si les chasseuses avaient eu vent du rendez-vous… si c’était le cas, cela signifiait qu’un traitre se cachait dans nos rangs. Devais-je risquer ma peau pour des informations ? Je ne pense pas.

Quand Silvianus apparut, vêtu comme un sorcier qui n’a rien compris au style vestimentaire moldu, je pris la décision de laisser tomber les infos. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure que ce type n’était pas du même monde que les deux femmes. Il devait me retrouver à quelques mètres de l’endroit où était située la plus jeune des deux femmes. Je continuais mon manège sans avoir encore décidé de la manière dont il fallait agir…

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Mission 1

ft. Artémis & William

23 Février 2019 Cette situation ne te semble pas normale. Peut-être parce que les choses étaient trop facile ? Ou parce qu’un sorcier, sauf cas particulier, ça ne fuit pas comme un lâche quand ça voit deux femmes armées. Enfin ça fuit assez longtemps pour arriver dans un endroit reculé et ensuite ça utilise sa magie. Mais pas celui-là. Lui, il a juste fuit en semblant terrifié. L’achever a presque été trop facile. Non, décidément quelque chose ne va pas dans cette mise à mort. C’est cela qui te pousse à ne pas juste repartir comme si de rien n’était. Ça qui te pousse à te placer assez en hauteur pour pouvoir observer les alentours. Finalement, tu ne regrettes pas d’avoir sortie ton fusil sniper. Tu es sans doute un peu rouillée, cela fait bien longtemps que tu ne l’as pas utilisé dans pareilles conditions. Mais après tout, cela ne te fait pas de mal de revenir sur le terrain. Tu sais aussi que ta nièce est plus rodée que toi au combat rapprocher, ses dagues lui facilitent grandement les choses. Il est donc logique que ce soit toi qui te retrouve en retrait. Installée dans une position qui semblerait carrément inconfortable au premier venu, tu observes la zone au travers de la lunette de ton fusil. Puisque tu dois utiliser Artémise comme appât, autant veiller correctement à sa sécurité.

Tu vois alors un premier homme approcher. Tu fronces légèrement les sourcils. Il ne semble pas suspect à première vue. Il marche juste avec quelque chose dans les mains, sans doute un téléphone ou quelque chose du genre. Ce qui t’inquiète c’est que le corps est bien visible, vous ne l’avez pas caché et vous n’en n’auriez pas eu le temps de toute manière. Jusque-là, il n’y avait rien d’anormal dans le fond. Tu reprends donc ton observation. C’est là que tu le vois. Visiblement un sorcier aux vues de son style des plus excentriques. « Shadow, derrière toi. Evites de te retourner, pour ne pas attirer son attention. » Ton doigt est déjà sur la détente, tu n’attends plus que d’avoir le bon angle de tir. Tu travailles sur ta respiration. Tu vas tout faire pour ne pas manquer ta cible. Tu observes les deux hommes s’approcher. « Bon... Je tire sur le premier, tu bloques le second. Il faut qu’on arrive à les neutraliser le plus vite possible. » Une fois les directive donnée, tu reprends ton travail de respiration. Tu expires une dernière fois, retient ta respiration pour ne pas bouger. Tu appuies sur la détente, le coup part. La balle se fiche dans le genou du type à la tenue bizarre, qui s'effondre alors sur le sol. Tu ne voulais pas tuer, juste immobiliser dans tous les cas. Tu relâches ton souffle, te prépares à tirer de nouveau si le premier tente le moindre geste. Et si le danger était ailleurs ?

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Mission #1 - William, Leona, Artémis

Samedi 23 Février - Artémis attendait au centre du terrain vague, le corps inerte d'un sorcier à ses pieds. Sa tante venait de lui signaler à l'oreille qu'elle devait faire l’appât, que la situation était bizarre, quasi trop facile. Soit. Elle n'avait pas peur. Début du mois elle avait été en face de cinq sorciers et elle s'en était sortie indemne. Bon d'accord, elle a eu un traumatisme crânien et des côtés cassés, mais elle s'en était remise assez rapidement. Il ne fallait pas s'attendre à ce qu'elle traîne dans son lit d'hôpital et qu'elle fasse la morte pendant des mois et des mois. À peine sortie de l'hôpital on lui avait confié ce dossier. Une chasse aux sorciers, c'est ce qu'elle préférait. Alors elle avait traqué des jours durant ce sorcier. Elle était sûre de son coup, alors pourquoi n'a t-il rien fait pour se défendre ou disparaître ? Elle n'aimait pas quand c'était aussi facile. Faisant tourner ses dagues entre ses doigts, elle observait les alentours. Rien de bien suspect aux premiers abords. Le chat noir était toujours là à ces pieds. Elle finit par le pousser un peu pour qu'il s'en aille, mais il ne semblait pas du même avis. Artémis reposa ses yeux sur le corps, la blessure au niveau de sa gorge continuait de saigner. " Pourquoi a-t-il fallu que tu fasses partie de ses monstres... " Elle s'apprêtait à le tourner sur le ventre, quand elle entendit sa tante lui parler dans les oreillettes. « Shadow, derrière toi. Évites de te retourner, pour ne pas attirer son attention. » Elle repris donc ce qu'elle s'apprêtait à faire. Pousse le corps avec son pied pour essayer de le retourner. Dans une main sa dague, dans l'autre un neuf millimètre. Elle ne voulait pas bouger, elle ne voulait pas se mettre dans la trajectoire de sa tante.

« Bon... Je tire sur le premier, tu bloques le second. Il faut qu’on arrive à les neutraliser le plus vite possible. » Quelques minutes plus tard elle entendit la balle sifflait non loin d'elle. Ce n'est que lorsqu'elle entendit gémir et un poids tomber au sol qu'elle se tournait. Se tournant c'est alors qu'elle vit l'homme au sol. Il semblait être touché au genou. C'est alors que la rousse vit un homme poursuivre son chemin non loin, sans se soucier de l'homme qui se trouvait au sol. Fronçant les sourcils, elle décida de s'avancer. " Couvre-moi " Elle avait toute confiance en Leona. L'homme essayait de se relever à plusieurs reprises, elle n'était qu'à quelques mètres de lui quand il sortit sa baguette et la pointa sur la rousse. Elle leva son flingue et le pointa sur lui, sauf qu'il fut plus rapide et lui lança un sort. Elle s'écroula sur le sol, se recroquevillant de douleur. Elle tenait fermement sa dague et son flingue dans l'autre main. Elle pouvait le voir, essayant de se relever une nouvelle fois. La douleur s'insinuait en elle, elle n'avait qu'une envie, qu'elle ne cesse pour toujours. Levant son flingue elle le pointa sur lui et visa tant bien que mal la tête. Elle devait le tuer pour en finir.

Oui : Elle réussie et le tue.
Non : Elle échoue et souffre dû à la douleur.

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En résumé :
- Elle s'est prise un sortilège Doloris.
- Malgré la douleur, elle essaye de lui tirer dans la tête pour abréger ses souffrances.
- Elle réussi son tir et tue le sorcier.

(c) DΛNDELION

Date d'inscription : 19/12/2018

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Il y a des jours où je regrette de ne pas avoir un garde du corps. Dans ce genre de circonstances, ça pourrait m’être très utile. Mais il va de soi que cela attirerait aussi l’attention. J’étais seul, elles étaient deux.
J’entendis très clairement le sifflement de la balle et le bruit sourd que fit Silvianus en tombant sur le sol, mais le petit écouteur sans fil dans mon oreille me fournissait un bon alibi, même s’il était factice.
J’étais censé être un gradé de Scotland Yard, avec la tête de l’emploi : les cheveux poivre et sel, un visage allongé, une barbe naissante savamment soignée, les yeux d’un bleu vif… John Grant était un visage connu et reconnu dans tous les médias moldus de la circonscription. Prendre son apparence était un jeu d’enfant pour un caméléon comme moi.

Je ne marchais pas vite. Le but étant surtout de repérer le terrain. Mais je fus bien forcé de m’arrêter en entendant un coup de feu. Net, clair, bref. N’importe qui pouvait reconnaître ce bruit si caractéristique. Je me retournai vivement et je vis un corps au sol et une femme – la chasseuse qui avait assassiné John-John – qui ne semblait pas vraiment bien en point.
Avec ma tête de flic, je ne risquais pas d’être suspect. Alors, je m’avançais d’un pas rapide et régulier.

« Mademoiselle, vous allez bien ?» J’étais doué pour endosser des rôles. C’était une capacité qui m’était fort utile dans la vie. Je pris le téléphone et m’apprêtais à composer un numéro. « Voulez-vous que j’appelle les secours ?» Il fallait adopter le comportement d’un moldu habitué à être confronté à des situations de violence. La gestion du stress n’était pas un problème et j’avais opté pour John Grant parce que je partageais avec lui le goût des belles phrases et les habitudes de gentleman. Je composai le 999, sans pour autant lancer l’appel.

« Il vous a agressée, c’est ça ?» Puisque Silvianus était mort, il ne m’en voudrait pas de salir sa mémoire par des mensonges. « Ce type est soupçonné depuis des mois. Il est lié à la traite des blanches…»

Évoquer le trafic d’êtres humains, à fortiori de femmes blanches, devant une femme blanche, c’était facile. Et puis ce genre de trafic avait toujours existé. Ce n’était pas complexe pour moi d’inventer des détails sur l’affaire.

« Dites-moi, a-t-il essayé de vous enlever ? C’était bien de la légitime défense, n’est-ce pas ?» Jouer le jeu jusqu’au bout était important. Primordial, même. « Je vais faire venir mes hommes pour sécuriser le périmètre.» J’avisai l’oreillette que porter la fille. « Vous devriez prévenir vos proches. Vous allez devoir venir faire votre déposition au poste.»

A force d’observer les comportements des gens, je me sentais capable de jouer le rôle de ce flic sans aucun problème. Être un métamorphomage, cela impliquait de devoir se concentrer sur des détails qui pouvaient paraître anodins mais qui faisaient toute la différence.
Je gardais à l’esprit que cette femme n’était pas seule, mais j’espérais au fond de moi que mon attitude de chevalier blanc lui certifierait qu’il n’y avait rien à craindre de moi. De plus, ma tête de flic était un bon moyen de me protéger : les tueurs de flics, il n’y avait rien de pire dans le monde de la justice moldue. Ces gens-là étaient maltraités par les collègues de leur victime puis ils étaient brutalisés par les gardiens de prison.

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Mission 1

ft. Artémis & William

23 Février 2019 Tu ne manques jamais ton coup. Ce que tu n’avais pas prévu, c’est que le type attaquerait. Tu n’avais pas prévu qu’il allait sortir sa baguette et s’en prendre à ta nièce. Tu retiens ton cri d’effroi, il ne faudrait pas qu’on te repère. Il semblerait que tu sois à l’abri des regards, il ne faudrait pas te mettre en danger toi aussi. Après tout, tu as demandé à la demoiselle de jouer les appâts, vous devez toutes les deux en assumer les conséquences… Mais tu te dis que tu aurais dû viser la tête, les choses auraient été réglées plus vite. Pourtant, vous devez de préférence les laisser en vie ces foutus sorciers. Parce qu’on ne peut pas faire une étude aussi poussée sur un mort que sur un vivant. Et puis on ne peut pas voir comment les objets qu’ils ont sur eux réagissent à leur contact si on les crible de balle. Tu te mordilles nerveusement la lèvre inférieure. Tu avais pourtant signalé à Artémis de s’occuper du second… Il faut croire que sa curiosité a été la plus forte. Et au moins, en restant non loin de lui elle a pu l’achever. Mais il y a toujours quelque chose qui te chiffonne. Tu n’aimes pas la présence de cet autre homme. Non, quelque chose ne va pas.

Tu l’observes à travers la lunette de ton fusil. Son visage te dit quelque chose, tu as dû le voir quelque part. Mais ce que tu ne comprends pas, c’est pourquoi il se trouve exactement ici à ce moment précis. Parce que tout de même, si vous avez choisi cet endroit c’est parce que personne ne s’y balade. A travers l’oreillette de Shadow, tu entends l’autre lui demander comment elle va. Ton doigt est toujours sur la détente, il y a décidément quelque chose qui cloche. Celui qui a été tué, soupçonné d’être lié à la traite des blanches ? A d’autre ! Tu en as vu plus d’un de sorcier, tu es encore capable de les différencier. Et puis, Artémis l’a traqué pendant un moment, elle n’aurait pas fait une erreur aussi grossière. Bien que ces aberrations soient capables de se fondre parmi vous, ils ne le font pas avec ce genre de tenue. Ton sang se glace quand il précise qu’il faudrait prévenir les proches. Merde ! Il a vu l’oreillette… Au moins, il ne cherche pas à te retrouver. Une idée commence alors à germer. Tu vérifies la présence de la pochette attachée à ta cuisse, en vérifies le contenu. Tout est là, rien n’a été brisé. Le contenu ? Une seringue et un anesthésiant. Un des avantages d’être médecin. Tu te cales alors le dos contre le rebord, profitant de sa hauteur et de l’ombre pour te rendre invisible. « Shadow… Appelles moi sur mon téléphone. Je vais aller dans un coin assez reculé pour qu’il ne risque pas de m’entendre. Il est louche ce type. Fais attention à toi… Et tires lui une balle s’il devient trop bizarre » Tu ranges alors ton arme pour venir la récupérer plus tard. Et voilà que tu t’éloignes le plus possible de la zone. Tu retournes jusqu’à ta voiture garée un pâté de maison plus loin, te change et te rends dans un café. Il y aura du bruit autour, cela sera moins alarmant. Ton but ? Ne pas être trop loin pour arriver rapidement… Et endormir l’homme pour ne pas risquer d’attirer l’attention.

INRP IRL

Mission #1 - William, Leona, Artémis

Samedi 23 Février - Elle en avait assez de cette situation. Trop c'est trop. Elle avait eu son sorcier, elle lui avait tranché la gorge pourquoi pas simplement en rester la ? Sa tante trouvait la situation bizarre et ce sorcier qui venait de lui lancer un sort la paralysant de la tête au pied ne faisait que confirmer les doutes de sa cher tante. Un autre sorcier a ajouté sur sa longue liste. Une balle en pleine tête, pas le temps de réagir que déjà son corps se fracassait contre le sol. Elle se relevait tant bien que mal. Quel avait été cette sensation, cette douleur ? Elle n'avait rien pu faire, sinon se recroqueviller sur elle même. Attendre que la douleur passe, sans pour autant qu'elle ne cesse. Elle avait profité d'une opportunité, elle le savait, elle ne pouvait pas la laisser filer. Alors elle avait lancé son flingue et avait tiré. BINGO ! En pleine tête, elle ne ratait jamais sa cible. Mais voilà qu'un autre homme apparaissait bien vite. Elle se tenait encore au sol quand il s'approchait. « Mademoiselle, vous allez bien ? Voulez-vous que j’appelle les secours ? » Avait-elle envie ? Bien sûr que non ! Plus il continuait à parler, plus il commençait à agacer la rousse. Que lui voulait-il ? Pourquoi lui dire que c'est un homme qui est recherché par la police alors qu'il s'agit d'un sorcier. Louche ! Elle commençait à froncer les sourcils. Se mettant à genoux elle rangea son couteau dans le harnais qui se trouvait être dans son dos. Son flingue, elle le rangea dans la ceinture qu'elle portait autour de la taille. Elle serait récupérer son couteau en cas de force majeur et quand bien même, elle le savait, sa tante serait la pour la protéger.

C'est à ce moment qu'il mentionnait ses proches. Se relevant, elle se posta devant lui. Son visage lui disait en effet quelque chose. Ce qu'elle ne comprenait pas par contre c'est pourquoi était-il ici ? Le Blood Circle a des membres infiltrés partout, que ce soit dans la politique, dans les forces armées, partout. Pourquoi envoyer un homme sur le terrain non loin de leur mission alors qu'ils savent pertinemment qu'Artémis et Leona sont en mission dans le coin ? Non vraiment quelque chose n'allait pas. C'est alors qu'elle entendit sa tante dans l'oreillette. Une balle en cas de besoin, ce n'était pas entrée dans l'oreille d'une sourde. " Tout va bien, tout est sous contrôle... Mais vous avez raison, je vais appeler ma famille... " Prenant son téléphone, elle composa sans plus attendre le numéro, toutefois elle s'éloigna du policier. " Alice, oui c'est moi, Marie. Tout va bien, mission accomplie... " Elle jeta un coup d’œil derrière elle. Que faisait-elle maintenant ? " D'accord j'arrive ! " Se rapprochant un peu du policier elle finit par lui adressait la parole. " J'ai appelé ma tante qui est officier de police, je lui ai expliqué la situation suite à ma mission, elle m'attend déjà au poste pour un compte rendu... " Sans lui laisser le temps de répondre ou de réagir elle poursuivit. " Elle me fait passer le message, qu'à présent tout est sous contrôle mais qu'il va falloir que vous vous occupiez des corps, on se retrouve au poste ! " Elle pivotait et au passage attrapa l'un de ses couteaux qu'elle glissa dans la manche de son blouson. Sur ces dernières paroles elle se dirigeait vers le centre ville, le laissant en plan sur le terrain vague.

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En résumé :
- Elle se relève difficilement.
- Elle appelle sa tante et ment ouvertement à l'homme qui se trouve devant elle.
- Couteau en main, collier en sa possession elle s'en va vers le centre ville.

(c) DΛNDELION

INRP IRL

Avais-je bien fait de jouer un rôle comme celui-là ? J’avais suffisamment pu observer mon modèle avant de prendre son apparence.
La jeune femme appela sa famille devant moi, s’adressant à une certaine Marie. Je notais mentalement les informations tout en prenant, dans un mouchoir en tissu, la baguette du cadavre que je pris soin d’emballer dans le mouchoir. J’avais vu les moldus agir comme cela avec les indices. J’imitais la chose de mon mieux, non sans songer que je devrais peut-être un jour suivre une formation pour être vraiment au top dans ce genre d’imitation. Que voulez-vous, j’ai toujours été perfectionniste…

Cette histoire me semblait louche, mais j’opinais aux propos de la jeune femme. Il y avait fort à parier que son acolyte devait m’avoir dans son champ de vision, peut-être même avais-je une petite lumière rouge, de la taille d’une tête d’épingle, au niveau de ma nuque ou dans le dos, là où la complice de la jeune rouquine pourrait me neutraliser en une fraction de seconde.

Je n’eus même pas l’occasion de répondre à la jeunette. Elle s’était levée tant bien que mal et s’était mise à marcher, de sorte qu’elle s’éloignait de moi, me laissant là avec un cadavre sur les bras… et, bien sûr, sans ce foutu collier.

Deux choix étaient possibles : je pouvais la suivre, me tapir dans l’ombre, la stupéfixer et faire venir le collier jusqu’à moi à l’aide d’un simple petit accio de rien du tout… ou feindre d’appeler des agents moldus qui s’occuperaient du corps à mes pieds, agissant comme pour n’importe quelle scène de crime. Ce qu’il fallait éviter à tout prix, c’était d’être découvert.
N’ayant aucune idée de l’endroit où se trouvait la complice, je ressortis le téléphone de ma poche, faisant glisser ma baguette dans ma manche et la cachant derrière le boitier Apple. A la réflexion, je pourrais toujours transplaner en cas de souci.

Un petit sortilège impardonnable pourrait faire mon affaire. Je regrettais, tout de même, de ne pas posséder de cape d’invisibilité et de ne pas avoir sur moi de potion capable de me protéger.
En fait… je détestais être ici. N’était-ce pas le genre de mission pour des subalternes ? Deux ou trois jeunes mangemorts désireux de faire leurs preuves auraient pu gérer cette situation bien plus facilement que moi seul.
Alors, quoi ? j’avais le visage de la jeune rouquine en tête, je pouvais tout aussi bien prendre son apparence et foutre un peu le bordel. Mais je n’avais pas assez de connaissance du terrain et du contexte pour me lancer dans pareille entreprise.

Réfléchir avant d’agir. Toujours. Mon cerveau bouillonnait et je me trouvais face à un dilemme. Si j’avais écouté mon instinct, j’aurais immédiatement transplané pour me retrouver chez moi, en sécurité, sans avoir à tergiverser sur les différentes possibilités d’actions et leurs conséquences.
Je regardais la rousse s’éloigner. A cette distance, j’avais une chance de l’atteindre. Un rapide coup d’œil sur ma glace à l’ennemi me permit de voir que quelqu’un restait dans les parages malgré tout. Je devais me cacher pour agir, c’était la seule solution si je ne voulais pas rentrer bredouille. Je me mis en route, le pas furtif, longeant les murs pour profiter de leur ombre et, pointant le smartphone camouflant ma baguette, je murmurait :

« Impedimenta » en direction de la rouquine.
Le maléfice d’entrave ne la stopperait pas, mais la ralentirait. Je pourrais alors, d’où je suis, guetter l’arrivée de la complice et lui lancer un petit maléfice de derrière les fagots.

Oui : le maléfice d'entrave atteint Artemis
Non : le maléfice loupe sa cible et percute un poteau, faisant un bruit plus que suspect

Date d'inscription : 19/12/2018

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'Oui/Non' :

Résultat :
Mission Leona Warren, Artémis Wright & William Ombrage 190111024111644910

INRP IRL

Mission #1 - William, Leona, Artémis

Samedi 23 Février - De son point de vue, la mission était un sucés. Elle avait le collier, un sorcier était mort. Elle pouvait en rester là, retourner au QG et établir son rapport. Elle l'avait tout de même mauvaise que sa tante l'ai laissé ainsi au milieu de ce terrain vague sans réelle défense. La jeune femme s'était tout de même retrouvé recroquevillée sur elle-même, souffrant des pires maux. Elle n'avait jamais rien ressenti de la sorte, à côté son traumatisme crânien était du pipi de chat, une balade. Elle n'avait pas hésité une seule seconde à tuer ce sorcier. Un de moins dans ce monde qui souffre déjà bien assez. Se relevant avec difficulté, elle avait prit la décision de prendre le chemin de la ville, les lumières lui indiquait que la civilisation n'était pas si loin que ça. Une vingtaine de mètre tout au plus. Alors elle marchait, tout en gardant son couteau glissé dans sa manche. Sa tante lui indiquait à l’oreillette que l'homme bougeait. Sans doute avait-elle bougeait et avait un nouveau regard sur la situation. Ainsi Artémis fut d'autant plus vigilante. Encore quelques mètres, quelques mètres et elle pourrait se glisser dans les ruelles de Londres. Disparaître et laisser cette histoire derrière elle. Après tout c'est ce qu'elle fait, elle passe vite à autre chose.

Un pas de plus vers les lumières, un autre, enco... QUOI ? Plus un pas, plus moyen d'avancer, si ce n'est difficilement. Serrant la mâchoire et levant les yeux au ciel, elle commençait à faire sortir la lame de sa manche. " C'est pas possible d'être aussi borné..." Elle pouvait entendre sa tante lui demander à l'oreille pourquoi elle était aussi longue. Soufflant, elle finit par couper la liaison. Durant leur prise d'otage, ils avaient réussi à soutirer des informations aux sorciers. Savoir comment se libérer d'un sort ou d'un autre. Lequel pouvait être mortel, ceux qui au contraire pouvait être bénéfique. Elle ne ressentait aucunes douleurs, elle avait seulement du mal à avancer. Ses mouvements se faisaient de plus en plus lents. Toutefois elle réussissait à poursuivre sa route. Elle jeta tout de même un regard un arrière, personne. En effet il n'était plus là. Quel choix avait-elle ? Briser le collier ? N'est-ce pas la raison de tout ce fiasco ? Courir ou du moins espérer le pouvoir en espérant que le sort prenne enfin fin ? " Bon... " Artémis glissa le collier à l'intérieur de sa veste. Attrapant son téléphone, elle composa un numéro et le porta à son oreille. " Shadow, mission Shark, collier en possession. J'en suis à mon deuxième maléfice, je commence un peu à en avoir marre, demande renfort... Terrain vague Sud-Est " Si les choses ne bougent pas, alors il faut les faire bouger ! Une fois l'appel terminé, elle rangea son téléphone et finit par sortir une nouvelle fois son flingue.

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En résumé :
- Avance difficilement.
- Appelle du renfort et cache le collier dans sa veste.
- Sort pour la deuxième fois son flingue, prête à l'utiliser.

(c) DΛNDELION

INRP IRL

Le maléfice d’entrave m’a toujours semblé être très pratique pour ralentir une personne, l’empêcher de nuire et de fuir. Bien sûr, un Avada permet cela aussi, mais je dois reconnaître que l’Impedimenta me fait toujours sourire quand la victime essaie de parler et qu’elle articule au ralenti : le son ne ressemble alors pas à grand-chose et j’ai toujours trouvé ça drôle, surtout dans la bouche d’une femme.

De loin, j’observais donc la jeune chasseresse bouger au ralenti, elle se déplaçait à la vitesse d’une limace tétraplégique, mais son attitude entière dénotait qu’elle ne se laisserait pas faire. Evidemment, je vis qu’elle glissait quelque chose dans sa veste avant de sortir son téléphone et son arme.

Je tentais un «Accio », histoire de la désarmer et de la réduire à l’inoffensivité. Il aurait été tellement facile de récupérer tous les objets qu’elle avait sur elle pour la délester en un seul sort, mais mon Accio rencontra un obstacle et aucun objet n’arriva entre mes mains.
Je rageais en mon for intérieur. Un sort aussi simple ! n’importe quel sorcier de douze ans est capable d’y arriver… et quand moi j’essayais, cela ne fonctionne pas.
Je restais tapi dans l’ombre, observant l’ennemie. Il me fallait ce foutu collier, coûte que coûte. Et j’étais bien décidé à l’obtenir, quitte à tuer cette jolie femme pour ça.

Puisqu’elle avait appelé du renfort, je n’avais pas trente-six possibilités. Et la plus adéquate en cet instant précis n’était possible que si je me rapprochais suffisamment de ma cible. J’envisageais parfaitement la possibilité que cela ne fonctionne pas, puisque je n’étais visiblement pas en veine ce soir, mais je savais qu’il y avait peu de chances que cela marche si je n’essayais pas.

J’avais toujours les traits de ce moldu de la police, mais je supposais que la jeune femme n’était pas dupe. Cela dit, je ne tenais pas à dévoiler mon vrai visage, ce qui lui aurait laissé tout le loisir de me faire suivre et espionner facilement. Mieux valait rester métamorphosé pour ne pas révéler la vérité.

Si je pouvais amener ce collier au quartier général, il y avait de fortes chances que l’on puisse analyser son fonctionnement et trouver une parade. Auquel cas, les chasseurs du Blood Circle n’auraient plus aucune chance contre nous.

Mais je ne me faisais cependant guère d’illusions, la chose ne serait pas aisée : nos ennemis disposaient d’un attirail d’armes et de méthodes peu orthodoxes pour se défendre contre la magie.
Et cette femme avait beau fonctionner au ralenti, elle n’en demeurait pas moins dangereuse pour autant, bien que son temps de réaction soit allongé, je devais faire preuve de discrétion pour la prendre par surprise au meilleur moment. Je n’avais pour l’instant pas d’allié à prévenir, mais ça, la jeune femme l’ignorait. Peut-être pouvais-je en faire un atout et jouer de manipulation à partir de là. Sinon, ma dernière option serait d’envoyer un elfe de maison chercher ce fichu collier une fois que la chasseresse aurait regagné ses pénates, ce qui nous révèlerait, en outre, le lieu de leur QG.

Chaque méthode avait ses avantages et ses inconvénients et j’étais du genre à prendre en compte chaque élément avant d’agir, ce qui me prenait certes du temps mais me garantissait souvent de ne pas échouer lamentablement.

Oui : le sortilège Accio fonctionne
Non : le sortilège plante

Date d'inscription : 19/12/2018

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'Oui/Non' :

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Mission Leona Warren, Artémis Wright & William Ombrage 190111024111707007

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Leona Warren, Artémis Wright & William Ombrage

« Votre mission »

Le délai de votre mission a touché son terme. Elle ne rapportera pas de point à votre allégeance. Vous pouvez décider de la continuer pour le plaisir de rp ou nous demander de l'archiver ici.

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