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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Je serais là pour toi, je sais que tu seras là pour moi [Beth] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Théo Greengrass
Théo Greengrass
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Lumos
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Dim 24 Mar - 16:32
Je serais là pour toi (surtout)
ft. Loulouve

Dans la journée, il y a un temps pour tout, un temps pour manger, un temps pour s’asseoir en cours et essayer d’apprendre des choses – étonnamment, ce n’était pas vraiment la partie favorite de Théo, qu’est ce que c’était chiant de devoir être assis à écouter des gens. Ce que les jeunes voulaient c’était de l’action par Merlin, c’était trop compliqué de rendre vivant les cours ? -. Non le temps le plus intéressant dans la journée c’était le temps de l’aventure et ça, c’est fou mais c’était un peu aléatoire dans la journée, au réveil, après les cours, en plein après-midi – parce que désolé mais certains cours étaient tellement à mourir d’ennuis que ça arrivait qu’il manque quatre ou cinq personnes, oui toujours les mêmes que voulez vous ils avaient la santé fragile. D’ailleurs pour des gens à la santé fragile ils étaient souvent en vadrouilles. Toutes les excuses sont bonnes à prendre pour s’éclater. Le moment le plus propice pour partir à l’aventure c’était la nuit. Pourquoi la nuit ? Déjà parce qu’un sorcier adulte ça ne réfléchit pas vraiment de la bonne façon, ça allume sa baguette afin de se diriger dans les couloirs. Oui, c’est vrai que se prendre un mur parce qu’on n’a pas fait le sort lumos, c’est débile, on est bien d’accord. Sauf qu’à la limite, ça aurait le mérite de faire rigoler les élèves qui faisaient le mur. Là, le truc c’est qu’à force Théo et ses amis étaient plus qu’habitués à cela et au moindre faisceau de lumière, ils se carapataient. Le talent les amis, le talent et des années d’expériences à se faire attraper pour rien, à se prendre des heures de retenues sous prétexte que sortir la nuit ce n’est pas autorisé. Après, c’était toujours le même refrain, la beuglante de la honte par les parents qui devaient avoir une carte de fidélité à force dix beuglantes achetées, la onzième est offerte, merci franchement. Forcément que Théo faisait en sorte de pas se faire attraper pour pas avoir la beuglante… Déjà que s’il avait voulu, il aurait pu faire la tapisserie complète de sa chambre à Poudlard avec des beuglantes… Il n’avait pas envie d’en avoir assez pour tapisser toute la salle commune des Gryffondors, après c’est sûr que niveau déco ça avait quelque chose d’original mais on retiendra surtout que ça craint de fou.
Les professeurs avaient aussi la fâcheuse habitude de faire toujours, toujours le même parcours, alors certes des fois ils étaient plus rapides que d’autres. Ça arrivait aussi qu’ils changent le parcours pour dire de changer mais en règle générale chaque professeur avait ses petites habitudes et c’était assez simple de les esquiver. A force de les avoir étudiés, chaque membre de la petite bande savait quel professeur faisait quel parcours, sans oublier qu’ils avaient eu des camarades plus âgés qu’eux leur ayant filer des tuyaux… Et oui, à chaque fois qu’ils se faisaient chopper, parce que le corps enseignant ne se renouvelle jamais, ils avaient le droit à la même rengaine, à savoir : vous êtes la pire promotion qu’on n’ait jamais vue… et ce n’est pas la peine de répliquer vous dîtes ça à chaque fois sinon c’est une beuglante de la honte pour manque de respect à un professeur…  Ah les parents relous, Théo avait très envie de leur dire à eux aussi mais fallait pas faire d’enfant si vous n’en vouliez pas … Non, là c’est la claque de la honte… ce n’est pas top non plus et puis dire je suis bientôt majeur, mais ça passe pas comme excuse. Donc le mieux pour ne pas avoir de problèmes avec les merveilleux parents Greengrass qui auraient mieux fait de ne jamais faire d’enfants, c’est de ne pas se faire attraper – oui ou de ne pas faire le mur… mais Théo lui il a choisi l’option un. –

Ce soir-là, ils avaient décidé dans la forêt interdite. Pourquoi dans la forêt interdite mais parce que c’était la pleine lune et qu’un élève de Serpentard avait dit il y a plusieurs jours de ça que lui, il avait déjà attrapé un loup-garou. Loin de le croire, les Gryffondors avaient bien rigolé à ses dépens, ça l’avait vexé, il les avait insultés, ils avaient répliqué, ça avait un peu dégénéré et puis finalement, le défi avait été lancé. Ils devaient attraper un loup garou… Pas une seule seconde ils s’étaient dit que ça pouvait être dangereux, oui ils savaient tous qu’un loup garou est pour l’homme ce que le tigre est pour la chèvre : un gigantesque problème. L’occasion était cependant beaucoup trop belle, rabattre le caquet de ce Serpentard vantard et puis une balade en forêt ça vivifie.
Minuit était donc arrivé et cinq personnes s’étaient glissées hors du tableau de la grosse Dame qui, à force d’être dérangée dans son sommeil ne disait plus rien. Oh elle devait les maudire mais ce n’était qu’un tableau et si elle ne voulait plus garder la salle commune, un autre tableau la remplacerait, Théo en avait d’ailleurs quelques-uns à proposer si quelqu’un voulait de son avis. Les sorciers aventuriers avançaient à la file indienne, seul le dernier ayant sa baguette allumée, c’était moins visible ainsi, et oui il fallait toujours être prévoyant. Se séparer aurait pu être une idée sauf que déjà que se faire attraper ce n’est pas le meilleur moment dans la carrière d’un sorcier, être seul ce n’était pas drôle. Une heure de colle à cinq c’est tout de suite mieux, d’accord pas pour celui qui surveille mais en même temps ils n’avaient pas demandé à être collé donc tant pis.

Aujourd’hui, ce ne serait pourtant pas un professeur qui serait le poison de l’existence des sorciers. Tout commença par un bruit étrange derrière eux, une espèce de boum, sauf que ça ne collait pas vraiment. Un professeur qui loupe une marche c’est du jamais vu. Et plus ils descendaient les étages plus un bruit régulier se faisait entendre… D’accord donc dans l’idée, son but à cette personne c’était quoi ? Réveiller tout le château. Si au départ ils s’étaient dit que c’était le Serpentard qui les suivait, pour sa preuve… même lui aurait été plus discret. Une seule personne dans ce château était aussi nulle pour pister les gens et en même temps assez audacieuse pour les suivre malgré tout en pleine nuit et chacun des protagonistes de cette histoire souffla d’un commun accord « Beth. » Le pire c’était pas de se rendre compte que c’était toujours la même depuis Septembre qui essayait de se greffer au groupe alors qu’elle était haute comme trois pommes et que la discrétion c’était pas son fort, non le pire c’était que tous les regards se tournèrent vers Théo, et avec la lumière blafarde émanant de la baguette et bah c’était légèrement flippant, pour lui demander de s’en charger. Pourquoi lui ? la pire raison du monde, lui il avait une sœur… non mais déjà toutes les filles ne sont pas pareilles, et en plus mais sa sœur elle l’écoutait absolument pas… bon d’accord ce n’était pas non plus le genre à sortir de son lit en pleine nuit mais si ça avait été le cas et qu’il lui avait demander gentiment de retourner se coucher, elle lui aurait dit chut et serait passée quand même et puis la taper mais c’était même pas la peine… elle hurlait comme les œufs dorés du tournoi des trois sorciers… sauf que elle si on la passait sous l’eau, elle mourait… c’est moins sympathique tout de suite.

Pour en revenir au problème Beth, déjà il fallut laisser partir les autres puis attendre que la demoiselle très discrète le rejoigne. Sauf qu’on parle de Beth, franchement à écouter de là où il était Théo se demandait réellement si elle ne sautait pas sur chacune des marches parce que c’était plus drôle. Forcément que cette andouille elle avait rameuté un professeur, la lumière blafarde ne laissait aucun doute. Théo avait à peine vue la petite lueur blanche qu’il avait fait demi-tour à toute vitesse retournant vers le bruit provoqué par cette andouille de Gryffondor. En temps normal il lui aurait dit de courir sauf que la pitchoune là, elle était haute comme trois pommes… Elle allait se faire rattraper à coup sûr et puis elle n’était pas élève depuis assez longtemps pour connaître tous les recoins du château. Il la souleva donc une fois arrivée à sa hauteur pour remonter les escaliers à toute vitesse avec le paquet cadeau le moins agréable au monde à porter. L’avantage, c’est qu’elle n’était pas hyper lourde, hyper chiante ça oui, mais pas hyper lourde donc ce ne fut pas si difficile que ça d’aller trouver une planque avec elle.
Il s’était arrêté derrière une statue, le cœur battant parce que quand même cavaler dans les escaliers avec une gamine, ce n’est pas de tout repos. Il marmonna, agacé, chuchotant en même temps ce qui ne devait donc pas être des plus convaincants comme engueulade « Mais t’es vraiment pas douée comme fille. Tes parents ne t’ont jamais dit de lever tes pieds. Tu étais à deux doigts de te faire chopper… et maintenant on est coincé… c’est malin. Pourquoi tu es sortie, tu ne peux pas dormir comme tout le monde ?! »
Comment ça l’hôpital qui se fout de la charité ? Mais pas du tout… Théo avait une mission, Beth personne ne l’avait missionnée pour quoi que ce soit et puis sortir seule la nuit c’est dangereux… Il fallait qu’il la ramène assez vite jusqu’à la salle commune pour ensuite rejoindre ses amis le plus vite possible. Un plan infaillible sur le papier

Hs: coucou  Je serais là pour toi, je sais que tu seras là pour moi [Beth] 933607020 tu mettras la date dans le tien parce que j'ai pas calculé Je serais là pour toi, je sais que tu seras là pour moi [Beth] 855979679
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Dim 26 Mai - 19:48

Je serai là pour toi, je sais que tu seras là pour moi
FT. Coco l'asticot.

Un jour ou plutôt une nuit en 2002,

Il était une fois, il y a dix-sept ans (maintenant, tu te démerdes tu calcules), une petite fille qui n’arrivait pas à trouver le sommeil dans ce grand château nommé Poudlard. En 2002 (je suis trop gentille, si ça se trouve je me plante complètement mais ce n’est pas grave), je n’avais que onze ans et je venais d’apprendre que j’étais douée de magie. Avant de mettre les pieds dans ce monde, il faut franchement avouer que je ne savais pas à quoi m’attendre – des lapins qui sortent des chapeaux ? Oui, j’y pensais sérieusement. Par contre, un chapeau qui parle et qui en plus s’appelle le choixpeau, non alors franchement celle-là, je ne l’avais pas vu venir. Mes yeux s’étaient ouverts d’émerveillement en accueillant cet univers que je trouvais merveilleux purement et simplement. Bien que contrairement aux autres enfants qui rejoignaient des frères, des sœurs, des amis de la famille, bien je m’étais retrouvée un peu toute seule, ce qui avait été difficile à vivre les premiers jours. Il ne m’avait pas fallu très longtemps pour me faire des amis et me sentir enfin à ma place dans ce monde. Je n’étais plus la fille bizarre de la classe. Ah bah non, être bizarre était devenu la norme dans l’école de Poudlard. Que demander de plus ? Pour la première fois, il n’y avait pas de souci à se lâcher. Enfin, il fallait accepter les nouvelles règles qui différaient légèrement des écoles moldues. Vous m’avez bien regardé ? Suivre des règlements ? Pas du tout dans mon vocabulaire. Non et puis, j’avais soif d’aventures et de découvertes. Personne ne pourrait m’empêcher de lâcher tout ce qui avait été contenu en mois durant tant d’années à ignorer que la magie coulait dans mes veines.

Heureusement pour moi, j’avais rejoint la maison des Gryffondors. Visiblement, mon caractère rebelle se mêlait parfaitement aux idéologies des étudiants rouge et or. Ils ne semblaient pas prendre la mouche lorsqu’on ramenait des -5 points. Bon apparemment, il y avait tout de même quelques têtes de nœuds mais la gloire de faire transpirer les Serpentards permettaient directement de récolter les lauriers et l’on oubliait bien vite les points négatifs au sablier des lions. Bon, le plus grand classique restait quand même de ne pas respecter le règlement et de ne pas se faire prendre. Et pour cela, en très peu de temps, j’ai trouvé maître incontesté de ce tour de magie. Donc, peut-être pas à ce point-là, comme il parait que le garçon n’était pas non plus infaillible – bien que je n’y crois pas. Théo Greengrass. Ce mec est littéralement l’étudiant le plus de Gryffondor ! Enfin, à mes yeux, il faut dire que je me fichais un peu de l’avis des autres. Beaucoup plus grand que moi, plus de maturité (on s’en fout) et beaucoup de courage pour poursuivre ses aventures dans le château du collège. Donc voilà, le garçon était très vite devenu mon modèle – gravir les échelons jusqu’à son niveau. Toute personne saine d’esprit m’aurait dit qu’il s’agissait là d’une très mauvaise idée mais à l’époque au travers des mes yeux de mini adolescente (bah niveau taille, ce n’était déjà pas ça, plus petite de ma promotion allez), il se méprenait pour mon héros.

Alors, forcément lorsque j’ai entendu des rumeurs parlant d’une sortie nocturne prévue pour ce soir-là, mes oreilles avaient traîné dans la salle commune je l’admets. Je me devais d’être la partie. Théo avait dû oublier de me prévenir, n’est-ce pas ? Ou alors, pensait-il que cela concernait uniquement les grands. Dans tous les cas, je me devais de lui prouver que j’étais grande …dans la tête et que je pouvais pleinement participer à cette sortie avec lui et ses camarades maraudeurs. Du coup, très rapidement, comme l’heure du rendez-vous approchait, je repoussai mes couvertures et me glissais à pas de loup hors de mon dortoir évitant ainsi de réveiller mes camarades. Je me glissai dans la nuit avant de me planquer derrière un canapé. Je n’avais plus qu’à attendre de les voir se faufiler hors de la salle commune et les suivre en catimini, très simple en soit. C’est assis et la tête dodelinant que mes prunelles aperçurent les sorciers passés par l’entrée gardé par la grosse dame. M’étais-je assoupie ? Oh zut ! J’accélérai avec mes petites jambes, je n’avais pas calculé le fait que des adolescents iraient plus vite que moi. Dans un dérapage pas du contrôlé, je m’arrêtai de justesse dans le haut des escaliers manquant de peu de les dévaler sur les fesses. Haletante, je me hâtai de dévaler les marches tout en essayant de ne pas faire trop de bruit pour ne pas me trahir et trahir mes futurs compagnons. La solidarité c’est très important dans ce genre d’aventures.

C’est le cœur battant que je vis apparaître une silhouette fonçant vers moi. Sur le coup, j’eus peur et je reculai manquant de rater une marche. D’ailleurs, mon talon heurta la pierre et je laissai échapper un petit cri de douleur. Franchement, la pierre c’est classe on est d’accord mais ce n’est vraiment pas pratique ! Déjà, quand on est pieds nus c’est froid alors se prendre le coin de l’orteil dessus je ne vous dis pas hein, merci les concepteurs. Bon la silhouette ne s’arrêta que quelques secondes pour m’attirer avec lui comme un sac à patates. Pour le coup, apercevoir le visage de Théo me rassura tout de suite. Il ne pouvait rien m’arriver avec lui pour me protéger. Du coup, un grand sourire ornait mes traits malgré le traitement qu’il m’infligeait pour aller…je ne sais ou d’ailleurs, mais ce n’était pas important j’étais parvenue à le rejoindre. J’espérais tout de même que ce n’était pas déjà fini et que je n’avais pas tout loupé de l’expédition. On s’arrêta derrière une statue. Je fronçai les sourcils. Théo, avait-il manqué de se faire chopper ? Et il était tombé sur moi, quelle chance ! Je tapotais sur son torse pour qu’il me pose. Je préférais quand même avoir les deux pieds qui touchent terre.

« Salut Théo ! » lançai-je, avant de plaquer la main contre ma bouche, en me disant que je devais chuchoter, c’est vrai.

Je plaçai mon doigt sur mes lèvres en signe de silence, expliquant tout de même à mon camarade la raison de mon geste. Dans le doute, qu’il ne comprenne pas hein (hum hum).

« On ferait mieux de chuchoter pour ne pas se faire prendre, pas vrai ? Qu’est-ce qui s’est passé en bas des escaliers ? Pourquoi tu es remonté aussi vite ? Ils sont partis où les autres ? » l’assommai-je d’un flot infini de questions en réaction à mon enthousiasme.

A nouveau ma main se porta à mes lèvres, je me souvenais de ce que Théo m’avait dit un jour, que c’était lui le chef de l’expédition – ou alors, c’était dans ma tête ça, mais toujours est-il que je me devais de l’écouter. Alors penaude, je baissai un peu la tête et écoutai ce qu’il avait à me dire. Plus il parlait, plus ma tête se baissait, je pensais qu’il serait content de me voir là avec lui, pour qu’on puisse affronter à deux la nuit dans le château. Visiblement, je me trompais. Je n’en menais pas large. Théo n’était pas content de me voir. Il me trouvait nulle. Décidément, comme bonne première impression, je m’étais vraiment ratée. Pour le coup, ça me fit très peur. Je n’avais pas envie de le perdre comme ami et me retrouver sans lui comme grand frère. Je n’osais plus le regarder dans les yeux et je les baissais très vite sur mes chaussures. Des remontrances, j’en avais l’habitude et je m’en fichais mais là, elles venaient de mon héros. C’était terrible.

« Pardon Théo. » chuchotai-je, le vague à l’âme. « Je voulais juste participer avec toi à l’expédition. »

Les mots sortaient naturellement malgré la pointe de tristesse derrière chaque syllabe. C’est vrai que j’en avais rêvé de participer finalement à cette grande aventure avec tous les grands. J’avais l’impression que le ciel venait de me tomber sur la tête. A ce moment, un filet de lumière passa tout près de nous. Rapidement, je me collais près de Théo pour ne pas qu’on nous voie, avant que je ne passe ma petite tête brune sur le côté pour constater que le professeur n’était plus dans les parages pour le moment.

« Il est parti… la voie est libre. »chuchotai-je en articulant bien au Gryffondor plus âgé, derrière moi.  

« Dis, t’es beaucoup fâché contre moi ? » demandai-je, en prenant mon courage à deux mains, après une courte pause.

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Théo Greengrass
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Lumos
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Ven 31 Mai - 11:41
Je serais là pour toi (surtout)
ft. Loulouve

Mais qui avait décidé de mettre sur le chemin de Théo, un petit lutin comme Beth. Ce n’était pas assez compliqué de faire le mur, de devoir quitter ses partenaires pour récupérer la demi-portion, voilà qu’il devait cavaler sans ses amis avec ce léger petit problème qui, en plus, ne trouvait pas ça bizarre. Vraiment, elle le prenait bien de se faire intercepter et de l’obliger à fuir sa mission première comme un lâche. Elle trouvait même le moyen de le taper – enfin est ce qu’elle avait vraiment la force de frappe d’un brin d’herbe ? La question se pose réellement – Néanmoins, puisque Théo était aux aguets, concentré sur les bruits qui l’entourait, avoir un petit poing qui heurtait son habit, faisant des frottements dessus, sans oublier le fait que c’était un peu répétitif, forcément qu’il la lâcha, observant le couloir, au cas où. Et là, mais qu’est-ce qu’elle n’était pas en train de faire ?! Elle ne comprenait rien c’était pas possible, est ce que réellement elle était en train de se dire que c’était le moment de taper la discute ? Ah pour le coup, effectivement, Théo ne regardait plus du tout le couloir, observant cette camarade un peu bruyante qui eut quand même la décence de mettre sa main sur sa bouche pour éviter de l’ouvrir. Mieux vaut tard que jamais n’est-ce pas ? Elle se rendait compte qu’en fait se balader le soir à point d’heures, ce n’était pas autorisé et que par conséquent, il fallait être un peu discret, Théo n’en avait pas mais alors pas du tout l’impression. Même dans la pénombre, les yeux de la jeune élève ne laissaient guère planer de doute, elle était heureuse d’être ici, opposition directe aux émotions de Théo qui avait l’impression de devoir travailler pour deux puisqu’elle était vraisemblablement trop jeune pour comprendre les enjeux.

Si elle avait plaqué sa main sur sa bouche, elle avait néanmoins envie de parler, très envie même puisqu’elle venait de retirer sa main pour juste mettre un doigt, essayant certainement de démontrer par ce geste qu’elle allait se tenir tranquille et garder le silence… sauf qu’elle en était incapable. Il évita de soupirer en l’entendant de nouveau, c’était quand même risible qu’elle lui explique à lui qu’ils feraient mieux de se taire ? Il lui lança une œillade amusée, ne pouvant s’empêcher de se moquer gentiment de la pitchoune. « La question que je me pose c’est vas-tu y arriver ? »

En revanche, elle était totalement à l’ouest ce soir, comme quoi, il était vraiment tard pour elle et elle aurait sûrement mieux fait de rester dans son lit. Elle ne parvenait pas le moins du monde à la conclusion que le problème n’était pas ce qui s’était passé en bas mais bien en haut, le bruit ne venait pas d’eux mais bien de la demi-portion qui était avec lui. Elle le noyait sous un flot de questions, il hésita quelques instants avant de murmurer à sa camarade. « On savait que tu nous suivais. Donc on s’est dit qu’il valait mieux éviter que tu te fasses prendre. Je comptais juste t’intercepter sauf qu’il y a eu un bruit, un professeur certainement. J’ai dû accélérer pour arriver avant le professeur. » Il fit une pause pour écouter les bruits alentours avant de dire sur le même ton de voix. « Les autres ont dû avancer, la cible du professeur, c’est nous. » Il évita de lui faire la morale comme quoi c’était sa faute à elle. Il fallait la comprendre, elle était jeune, elle débordait d’énergie, personne ne naissait doué pour les sorties nocturnes interdites, ils étaient tous passés par là. La seule différence de Beth avec les autres, c’est qu’elle ne manquait pas de culot et qu’elle n’hésitait pas à suivre ses ainés plutôt que de rester avec des camarades de son âge. L’inconvénient c’est que forcément, vu qu’elle s’incrustait, souvent – pour pas dire toujours – c’est qu’il fallait revoir ses plans pour éviter qu’elle se fasse attraper, solidarité Gryffondor oblige. L’avantage, parce que oui, il y en avait un, quand même, c’est qu’elle apprenait malgré tout, elle écoutait les leçons et essayait de les mettre en application même si ce n’était pas toujours un franc succès.

Elle culpabilisait, son regard qui au tout début s’était fait enjouer n’était plus en mesure de regarder Théo, elle avait baissé les yeux comme une enfant prise en faute et quelque part c’était ultra déstabilisant. Regarder quelqu’un dans les yeux, c’était être l’égal de cette personne et là, d’elle-même, elle se mettait en position d’infériorité et ce n’était clairement pas ce qui faisait rêver Théo dans la vie que d’être considéré comme supérieur, il avait l’impression d’être son grand père voulant imposer la crainte à ses petits-enfants et cela n’avait jamais plu à Théo, loin de là. Pour ne rien arranger, elle reprenait la parole et il y avait tellement de tristesse dans sa voix que ça le fit culpabiliser, tellement de tristesse pour une deuxième partie de phrases où l’espoir avait été présent. Elle ne voulait pas sortir pour les ennuyer, elle voulait juste être là où il se trouvait, vivre les mêmes aventures que lui. Et là, il savait que c’était lui en tant que personne, elle n’aurait pas dit la même chose si ça avait été un autre de ses camarades qui l’avait intercepté. La question, c’était, pourquoi lui ? Il la regardait étonné, qu’est-ce qu’elle lui trouvait de si différent des autres pour qu’elle fasse de lui son modèle ?

Il n’eut pas le temps de lui dire quoi que ce soit que la lumière émanant d’une baguette éclaircit l’obscurité dans laquelle ils étaient plongés. Il s’apprêtait à lui faire signe qu’elle devait se tenir tranquille et si possible la boucler. Il n’en eut pas besoin, les réflexes de Beth étaient très bons et elle venait déjà de reculer pour se coller contre lui. Les deux camarades restèrent silencieux, seuls les battements de leurs cœurs auraient pu les trahir, bien que relativement calme du côté de Théo qui ne s’inquiétait pas outre mesure de se faire attraper, si ça devait arriver et bien ça arriverait. D’après lui, Beth fut à la limite du raisonnable lorsqu’elle bougea pour voir si tout danger était passé, néanmoins, il ne la retint pas. Il n’y avait aucun danger, au vu de ses réactions, rien ne laissait présager que le professeur était dans les parages, elle confirma les pensées du sorcier. Il hocha la tête avant d’avancer doucement pour sortir de leur cachette tandis qu’elle lui posait une question. Il l’observa quelques secondes, préférant tout d’abord les tirer d’ennuis « Il ne faut pas qu’on reste là, le professeur sait qu’il y a quelqu’un, on va faire un détour pour retourner à notre salle commune. »

Théo démarra donc, retournant là d’où ils venaient, ralentissant néanmoins la cadence pour que ça soit supportable pour Beth, son but n’étant pas de la faire courir derrière lui durant le trajet. Ce n’est qu’une fois dans les escaliers qu’il répondit à la question qu’elle lui avait posé. « Non, je ne suis pas beaucoup fâché contre toi.  » Il fronça les sourcils « Tu sais où on allait, c’est dangereux, comment tu aurais fait si tu t’étais retrouvé seule dans la forêt interdite ? » Heureusement qu’elle n’était pas discrète d’ailleurs, si ça n’avait pas été le cas et qu’effectivement il y avait un loup garou là-bas… elle n’aurait pas fait long feu. Il valait peut-être mieux qu’elle se fasse intercepter avant. « Je ne vais pas te faire croire qu’à ton âge j’étais un modèle d’obéissance, ce n’était pas le cas. En revanche, j’évitais de me retrouver dans la forêt interdite, seul. Si tu veux pouvoir vivre plein d’aventures, un petit conseil, évites les trop dangereuses au début surtout quand tu connais quoi… dix sorts ? » Après, ce n’était pas vraiment une question de connaître tout une panoplie de sorts, c’était juste qu’être seule, c’était tout de suite plus stressant, il valait mieux pouvoir compter sur les autres. Il s’arrêta de monter les escaliers lorsqu’il aperçut une lumière sur le palier du dessus, chuchotant à sa cadette « Changement de plan, on redescend ! Viens Beth ! » Pas une seule seconde il ne la quittait du regard, ils étaient ensemble à présent et il ne la laisserait pas tomber, même si par sa petite taille et ses petites jambes, elle le ralentissait forcément. Il se sentait, peut être bêtement d’ailleurs, responsable d’elle.

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