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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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How dare you ? ♦ Kesabel Greyback :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Lun 9 Sep - 17:13

How dare you ?
Zephir Malefoy feat Kesabel Greyback.

 




Apothicaire │17h34 │ 4 jours après la pleine lune
Positionnant sur la dernière étagère une jarre remplie d'ailes de chauve-souris, Zephir eut un profond soupir de satisfaction face au travail accompli. La boutique était pleine de tous les meilleurs ingrédients disponibles dans le Royaume-Uni. Il n'y manquait que sa commande auprès des dresseurs de dragons. Ayant elle-même écoulé les dernières gouttes de larmes de dragons pour ses nouveaux essais de potion tue-loup, la jeune Malefoy attendait le paquet avec excitation. Pour elle, découvrir de nouveaux produits, imaginer leurs associations et expérimenter était une joie intense. Elle retrouvait son innocence de gamine, comme un matin de Noël, pourtant elle n'avait jamais fait cette expérience là.

Retrouver les rayons exiguës, sombres et poussiéreux de cette petite boutique qui était devenue sa seconde maison était de plus en plus synonyme de joie. Elle y avait trouvé refuge lorsque les tensions avec son père étaient telles qu'errer dans les rues de Londres revenait à se dessiner une cible géante dans le dos. Le propriétaire des lieux s'était toujours montré compréhensif, discret et surtout extrêmement tolérant vis-à-vis de sa nature lupine qu'elle ne pouvait plus dissimuler. Si à une époque les doutes pouvaient être nombreux, Zephir niant systématiquement tout en bloc, aujourd'hui ce n'était plus un secret pour personne. L'aînée des Malefoy, cette ancienne famille de sangs-purs, longtemps privilégiés auprès du Mage Noir, était une abomination. Première née et louve. Pas étonnant que son père souhaitait sa mort.

Si à présent la jeune louve n'avait plus aucun contact avec son géniteur, elle n'en restait pas moins prudente, évitant de lui donner l'occasion de l'atteindre. Ce fut pour cette raison qu'elle était restée cloîtrée lors de la dernière pleine lune, profitant de la cave du magasin pour s'enfermer à double tour et s'enchaîner. Un lieu sécurisé qui lui avait permis de tester sa dernière concoction qui s'était avérée être un échec total. Zephir ne désespérait pas pour autant. Elle essayait tout, ne prêtant guère attention aux effets que pourraient avoir ces multiples potions expérimentales. La preuve en était d'ailleurs encore visible aujourd'hui. La combinaison des larmes de dragons avec la bave d'Hyppogriffe, même sous forme lupine, lui avait fait perdre toute sensation de douleur. Résultat : elle se retrouvait avec de profondes lacérations sur les avants-bras et les cuisses, dues aux frottements des chaînes sur son corps quand elle s'était débattue. Les bras bandés des poignets jusqu'aux biceps afin de ne pas effrayer ses clients, Zephir fit passer Arty, son fidèle renard blanc, dans l'arrière boutique et d'un coup de baguette retourna la pancarte indiquant que le magasin était ouvert.

Durant toute la journée elle conseilla, prit commande, les prépara avec application et s'amusa à créer de nouvelles combinaisons qu'elle mettait en rayon. Les mois d'été étaient toujours les plus calmes pour les affaires, ce qui lui donnait du temps pour se plonger dans ses ouvrages d'herboriste. Zephir n'hésitait pas à avoir recourt à une littérature un peu plus profane : celle des moldus. Elle se disait que combiner du magique et du non magique pourrait être la clef. Déambulant dans les rayons, suivie de près par Arty, elle faisait flotter derrière elle les ingrédients qui composeraient sa prochaine expérience. Elle était tellement concentrée qu'elle n'entendit pas la clochette de l'entrée retentir. Le nez plongé dans son ouvrage, ce fut quand elle vit son renard filer vers le nouveau venu qu'elle s'extirpa de sa lecture. Séparée de son visiteur par trois rayons croulant sous les jarres, elle envoya d'un bref coup de poignet les différentes fioles qui l'avaient suivi dans le magasin vers l'arrière boutique. « Bonjour ! J'arrive, j'arrive ! » dit-elle en glissant le petit livre dans la poche avant de son tablier, attacha grossièrement ses cheveux blonds et franchit les derniers mètres la séparant de son visiteur. Encore tête baissée à épousseter ses vêtements, elle lâcha un peu distraite « Désolée, qu'est-ce que je... ». A peine eut-elle relevé ses prunelles émeraudes vers son client que Zephir se figea. Ses sens lui revenaient progressivement. Comment avait-elle pu ne pas le « sentir ». Elle connaissait pourtant si bien son odeur depuis toutes ces années. Était-ce là les effets secondaires de sa potion tue-loup expérimentale, l'après pleine lune où sa louve était moins présente ? Quoi qu'il en soit, il avait suffi qu'elle le voit pour que cette dernière se réveille.


Presque immédiatement, Zephir sentit la colère brûler en elle, ses muscles se tendirent, son regard s'obscurcit. Kesabel n'était pas le bienvenue. Il ne l'était plus depuis quelques années maintenant. Pas depuis qu'il avait changé de la sorte, pas suite à ses actes. Se pointer sur son « territoire », dans ce lieu sacré qu'était le magasin relevait presque de l'affront. Elle était tellement obnubilée par sa personne qu'elle n'avait même pas repéré le carton l'accompagnant. « Qu'est-ce que tu fous là , Greyback ? » siffla-t-elle entre ses dents, les muscles de sa mâchoire pulsant sous le dégoût qu'il lui inspirait. Tout dans son attitude indiquait qu'elle était prête à en découdre s'il fallait en arriver là. Campée sur ses positions, sa baguette en évidence, on pouvait presque entendre les vibrations de ses grognements enfouis en son sein. Kesabel avait réveillé la louve.

@destiny.
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Anonymous
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Mer 11 Sep - 1:36


❝ How dare you  ❞
Zephir Malefoy
Devant la boutique, tu en passais rapidement le seuil et te pointait au comptoir attendant que quelqu’un daigne te recevoir. Une odeur étrangement familière effleura tes narines sans que tu ne parviennes à y mettre un visage. Le mystère fut rapidement résolu lorsque chevelure blonde dévoila un visage que tu n’eu aucun mal à reconnaitre. Tu la dévisageais silencieux. Cette amie que tu avais perdu alors que plus jeune, dans vos années au collège vous étiez très proche. Proche au point que tu avais toujours préféré cacher ce faible que tu avais pour elle. Tu avais bien fait d’ailleurs, car cette dernière ne te supportait plus, les années passant. Voulant toujours te convaincre qu’être un loup ce n’était comme tu le voyais. Que vous n’étiez pas une forme de suprématie sorcière. Un con arrogant d’après elle. Ton regard ambré se planta dans l’émeraude de ses prunelles. Ses traits se durcirent petit à petit. « Qu'est-ce que tu fous là , Greyback ? » Un sourire en coin étira tes lippes devant sa verve hargneuse. « Salut Malefoy, moi aussi je suis content de te revoir. » Tu posais brusquement ton carton sur le comptoir, lui mettant sous le nez. « T’as peut-être tout oublié de notre amitié, mais j’ai réussi comme je le voulais. J’élève des dragons maintenant. » Tu poussais lentement le carton vers elle avec un sourire ironique aux coins de tes lèvres. Tes iris quittèrent les siennes pour balayer la pièce. « Propriétaire des lieux ? » De nouveau, ton regard croisait le sien, une note de moquerie à l’intérieur. Tu savais pertinemment que ce n’était pas sa boutique. Mais lui narguer comme un gamin ta réussite personnelle, devant cette boutique minable, te faisait plaisir. Après tout, c’était elle qui t’avait tourné le dos ne supportant plus ton caractère. Tu n’avais rien à te reprocher. Tu lui en voulais car il était rare que tu t’attaches. Tu avais pris son acte lors de votre dernière rencontre comme une traitrise. Tu te souvenais comme si c’était hier de cette lutte acharnée que vous aviez eu sous votre forme lupine. Alors que retenait tes gestes, elle n’avait eu de cesse que de t’attaquer pour défendre la victime que tu t’apprêtais à tuer. Un beau geste aux yeux de l’humanité. La fin de votre amitié au passage. Tu l’observas silencieux. Sa carcasse transpirait la colère et le dégoût à ton égard. Pourtant malgré cela, tu la trouvais aussi joli qu’il y a encore quelques années. Dommage que tu n’aies jamais eu l’occasion de l’attirer jusqu’entre tes bras. Ce temps perdu à ses côtés auraient eu moins un quelconque mérite.
©️ Pando
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Anonymous
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Mer 11 Sep - 20:14

How dare you ?
Zephir Malefoy feat Kesabel Greyback.

 




Apothicaire │17h34 │ 4 jours après la pleine lune
Revoir ce fantôme du passé, droit devant elle, n'était qu'une piqûre de rappel supplémentaire qu'elle ne pouvait se fier à personne. Rares étaient ceux qui avaient su acquérir sa confiance et surtout la garder. Peut-être était-elle trop exigeante, ou bien encore se leurrait-elle en croyant que certains en valaient la peine. Le résultat semblait toujours le même : elle finissait par un peu plus se renfermer sur elle-même. C'était exactement ce qu'elle avait expérimenté avec Kesabel. A l'époque très naïve, influençable et manipulable, la jeune Serpentard était tombée sous le charme de son aîné. Elle voyait en lui une figure d'autorité. Après tout, sa famille était célèbre pour la lycanthropie coulant dans leurs veines. De façon générale elle préférait éviter de penser à toutes ces années passées en sa compagnie, tout ce qu'elle lui avait confié, bien qu'elle ait gardé tout de même beaucoup d'informations pour elle. Constater qu'une fois de plus on l'avait trahie était trop douloureux et rageant à la fois pour Zephir et la louve.

Ainsi, lui faire face de la sorte aujourd'hui serrait peut-être l'occasion de régler ses griefs afin de passer à autre chose. Oh bien sûr il n'était pas question de pardonner, après ce qu'il avait fait comment le pourrait-elle ? Un combat de raison avec lieu en son sein. D'un côté Zephir qui tentait toujours de tout expliquer. Cette fameuse année là il avait été transformé, un bouleversement de taille sans compter la perte qu'il avait connue, c'était aussi durant cette même période qu'elle avait été reniée par son père, défiant ouvertement son autorité et se mettant ainsi à dos une partie des sangs-purs proches de la cause. La menace de mort qui pesait sur elle aurait pu obscurcir son jugement, la jeune Malefoy se méfiant déjà ouvertement des hommes.
De l'autre côté la louve condamnait tous les changements radicaux de Kesabel. Elle ne le reconnaissait plus. Toutes les raisons pour lesquelles elle l'appréciait à l'époque de Poudlard avaient subitement disparues après sa transformation. C'était un peu comme si l'Homme était mort pour faire place à une Bête sanguinaire sans foi ni loi. Elle ne cherchait même pas à lui trouver d'excuses, la lycanthrope condamnait purement et simplement sa nouvelle identité.

La bataille faisait donc rage en elle, comme toujours un peu dominée par la louve qui, malgré la lune descendante, était toujours bien active et puissante, ne lâchant jamais vraiment son emprise sur le mental de la jeune Malefoy. Ainsi, le simple fait de le voir sourire à sa vue nourrissait sa colère. C'était probablement ce qu'il cherchait à faire d'ailleurs, mais écouter ce que lui soufflait Zephir était impossible à l'heure actuelle. « Salut Malefoy, moi aussi je suis content de te revoir. » Elle ne daigna donc pas répondre à cette première pique à peine dissimulée et réalisa enfin la raison de sa venue. C'était donc cela. Partagée entre l'excitation de découvrir le contenu du carton et la répulsion qu'il lui inspirait, Zeph' n'eut qu'un bref soupir d'exaspération en réponse à sa remarque. « T’as peut-être tout oublié de notre amitié, mais j’ai réussi comme je le voulais. J’élève des dragons maintenant. » A vrai dire, elle n'attendait plus qu'une chose : ouvrir ce satané carton. Ce fut quand elle l'eut entre les mains qu'elle déchira sans ménagement la ficelle le retenant et entreprit d'en sortir son contenu un à un. L'héritière déchue ne l'écoutait même plus. Elle releva rapidement les yeux vers lui, sentant son regard se poser sur elle. Toutefois, le contenu du carton semblait avoir apaisé l'animal pour quelques instants. Ses prunelles ne brillaient plus de rage, ses muscles semblaient s'être détendus, on percevait clairement que ce n'était plus la même Zephir.

« Tu m'accuses d'avoir oublié notre amitié ? Quelle bonne blague ! Je vois que tu n'as pas perdu ton sens de l'humour par contre... » lança-t-elle avec un léger rire narquois puis continua en perdant progressivement le sourire qui avait illuminé ses traits. « Je pourrais t'accuser de la même chose tu sais... Après tout ce n'est pas moi qui ait changé radicalement, me détournant de mes valeurs, de ce qui me définissait en tant qu'être. Moi je suis toujours la même, j'ai peut-être mûri certaines réflexions mais je n'ai trahi personne dans mes choix. » Ses propos étaient prononcés avec un calme olympien, sortant progressivement chaque fiole et paquet du carton, en inspectant par la même occasion le contenu. Elle fit une brève pause quand elle découvrit les brisures de coquille d'oeuf, fascinée de pouvoir enfin en toucher. « D'ailleurs, si tu avais vraiment été mon « ami » comme tu dis... Tu saurais que te vanter d'être devenu éleveur de dragons n'a aucun impact pour moi, que me retrouver ici, même si pour toi il s'agit d'un poste dégradant était ce dont j'avais envie et que posséder les lieux ne me fait ni chaud ni froid. Mais peut-être qu'au final lors de nos nombreuses discussions durant lesquelles je me confiais à toi tu ne m'écoutais pas... Toi qui m'accuse de m'être détournée de notre amitié tu devrais te regarder dans un miroir et évaluer un peu tes actes... As-tu un jour vraiment été mon ami ? » Sur ces derniers mots elle fit glisser le carton au sol et envoya d'un coup de baguettes les différents ingrédients dans l'arrière boutique.

Relevant une dernière fois les yeux vers lui, plus glaciale que jamais, elle lui montrait un visage qu'il n'avait encore jamais vu : celui de l'indifférence. Car oui, il connaissait Zephir la petite victime fragile, manipulée et abusée de toutes parts qui avait besoin de protection, il avait également rencontré la louve téméraire, colérique et passionnée mais cette facette de sa personnalité était nouvelle. Elle s'était façonnée peu après qu'ils aient chacun emprunté leur route. Bien sûr lors de cette fameuse nuit où ils s'étaient affrontés, laissant sur le corps de Zephir de nouvelles marques, il n'aurait pas pu la découvrir. Toutefois, cet épisode l'avait marqué au fer blanc, motivant un peu plus le détachement qu'elle affichait.

@destiny.
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Anonymous
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Sam 14 Sep - 23:49


❝ How dare you  ❞
Zephir Malefoy
Tu n’avais jamais honorer ces commandes. Parce que tu trouvais que ces enflures se faisaient leurs oseilles sur le dos de créatures fantastiques encore vivante. Quitte à les faire souffrir. Les seules que tu honorais bon gré mal gré, c’était celle qui ne t’obligeait à rien. Comme celle-ci. Pourtant quand tes yeux s’étaient posés sur celle qui était à l’origine de cette demande, tu regrettais de ne pas l’avoir ignorer. Il y avait des visages qui restaient dans ton passé avec note sucrée d’amertume. Tu savais ce qu’elle avait traversé, subissant le rejet. Tu l’avais épaulé tout au long de votre scolarité. Toi étant voué à devenir un loup garou. Avec la pire des façons de procéder si cela était possible. Tu te souvenais parfaitement des moments agréables passés avec elle. Avec Jaeden aussi que tu continuais de fréquenter contrairement à cette femme qui se tenait en cet instant devant toi. Des réminiscences font surfaces. Des rires, des regards complices. Il fut un temps où sans jamais l’avouer elle t’avait entièrement au creux de sa main. Tu avais eu un faible pour cette louve, alors la fois si fragile et forte. Pourtant vous aviez pris tous deux chemins bien différents. Elle s’excusant presque de sa nature quand toi, tu la portais fièrement.

Elle t’avait purement et simplement rejeté. Sans même chercher à te comprendre. Sans même te laisser une chance de faire avec ce que tu étais. Non elle t’avait condamné. Quelle belle preuve d’amitié n’est-ce pas ? Tu l’observais avec une intensité féroce dans le regard alors que tu l’observais déballer les effets que tu lui avais ramené. Ton sourire, lui se fait carnassier à mesure que tu parles avec cette fierté déplacée dont tu sais faire preuve. Tu la provoques, bien sûr, en glissant de telles paroles à son encontre. Si simple de dégoupiller une grenade prête à exploser. Elle nourrit une rancoeur contre toi que tu ne comprends même pas. C’est elle qui t’a tourné le dos, c’est elle qui venu se battre contre toi. Tu devrais avoir toutes les raisons de lui en vouloir. Et elle, qu’elles étaient les siennes dans le fond ? Tu ne parvenais pas à saisir cet excès de colère qui commençait à poindre dans les paroles qui suivirent. « Tu m'accuses d'avoir oublié notre amitié ? Quelle bonne blague ! Je vois que tu n'as pas perdu ton sens de l'humour par contre… » Tes iris ambrées se plantent dans les siennes. Tu écoutes mais, tu sens déjà que ton palpitant est en train d’accélérer, agacé. « Je pourrais t'accuser de la même chose tu sais... Après tout ce n'est pas moi qui ait changé radicalement, me détournant de mes valeurs, de ce qui me définissait en tant qu'être. Moi je suis toujours la même, j'ai peut-être mûri certaines réflexions mais je n'ai trahi personne dans mes choix. » Un rire rauque s’échappe d’entre tes lippes. Elle se fout de toi ? Tu ne vois que ça pour expliquer les paroles qu’elle vient de prononcer. « D'ailleurs, si tu avais vraiment été mon « ami » comme tu dis... Tu saurais que te vanter d'être devenu éleveur de dragons n'a aucun impact pour moi, que me retrouver ici, même si pour toi il s'agit d'un poste dégradant était ce dont j'avais envie et que posséder les lieux ne me fait ni chaud ni froid. Mais peut-être qu'au final lors de nos nombreuses discussions durant lesquelles je me confiais à toi tu ne m'écoutais pas... Toi qui m'accuse de m'être détournée de notre amitié tu devrais te regarder dans un miroir et évaluer un peu tes actes... As-tu un jour vraiment été mon ami ? » Un grognement empli ta cage thoracique telle le loup qui t’habite. Tes pupilles doivent se dilater sous la colère suite à ses propos. Tu lui arraches alors le carton des mains, le décalant sur le côté, attrapant petit à petit chaque objet qu’elle en a sorti pour le ranger à nouveau dedans. T’allais pas non plus lui faire plaisir. Tu devenais que la rareté de ce que tu avais apporté l’excitait au plus haut point. Rien qu’à voir son regard émerveillé devant. Et contrairement à ce qu’elle disait, tu n’avais rien oublié.

« Tu sembles manier la mauvaise foi à la perfection. Au point de t’en convaincre toi même. » Tu lui arraches les morceaux de coquilles qu’elle tient en main l’effleurant au passage. Son contact t’électrise avec agacement. « Tu dis que je t’ai trahi mais que je sache c’est toi qui m’a tourné le dos. C’est toi qui a jugé que ce que j’étais devenu n’était pas assez bien pour toi. » Tu refermes les pans du carton. Heureusement qu’un comptoir vous sépare car tu serais pas loin de vouloir la secouer un bon coup. « C’est pas ça les amis ? Ca cherche pas à comprendre pourquoi les autres changent du jour au lendemain et tentent de les soutenir ? » Elle ne savait rien de ce que tu avais traversé. Comment les Greyback transformaient leur progéniture. Encore moins cette vengeance que tu avais accompli dans la douleur et avec ce besoin t’asseoir ta puissance. La rancoeur, la solitude t’avaient rongé. Au point qu’à présent tu étais le leader des Greyback perpétuant ces traditions qui t’avaient tant détruit plus jeune. « Alors ma belle, regarde toi aussi dans un miroir avant de juger les autres. J’étais là quand t’étais dans la merde. Toi, je sais pas où tu étais. » Il fallait reconnaitre qu’elle avait visiblement un don indégniable, celui de te mettre les nerfs en pelote en moins de quelques minutes. Tu tapotas le carton du bout du doigt. « Quant à ça, on paie avant de se servir. J’hésite même à repartir avec. Les présent de mes dragons ne méritent pas de finir entre tes doigts de traitresse. »
©️ Pando
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Anonymous
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Dim 15 Sep - 12:10

How dare you ?
Zephir Malefoy feat Kesabel Greyback.

 




Apothicaire │17h34 │ 4 jours après la pleine lune
Zephir a toujours été têtue. Déterminée, était le mot qu'elle préférait employer. Elle possédait ses convictions et même à l'époque où son père dominait sa vie, la jeune femme en devenir faisait preuve d'une ténacité à toutes épreuves. Certes, celle-ci était avant tout motivée par le besoin viscéral de satisfaire les exigences de son père, cependant, ce trait de caractère ne l'a jamais quitté. Ainsi, lorsqu'elle avait une idée en tête, il était presque impossible de la faire changer d'avis. À moins d'avoir recours à la logique la plus pure ou bien à un banal sortilège, Zephir ne bougera pas de ses positions. Elle acceptera volontiers d'avouer avoir tort, faut-il encore lui prouver que c'est le cas. Alors, se retrouver face à Kesabel, ses prunelles accusatrices, son air moqueur, son attitude hautaine, elle ne pouvait qu'être confortée dans la nouvelle dynamique qu'avait pris les vestiges de leur relation passée. S'ils avaient eu des atomes crochus, cette époque était bel et bien révolue.

Il était plus facile pour Zephir d'oublier ce qui avait été que de continuer de s'y accrocher désespérément. Ayant toujours connu l'abandon, le rejet pour ce qu'elle était, femme ou louve, elle ne s'encombrait plus de personnes toxiques. C'était donc sans surprise qu'elle se montrait glaciale avec le loup. Accueillant sans sourciller ses réactions, la jeune héritière n'était plus la petite louve intimidée et fragile que Kesabel avait pu connaître. S'il expérimenta quelques temps le caractère bien trempée de Zeph ; depuis ses tentatives de le faire redescendre sur terre qui s'étaient toutes soldées par de violentes disputes, les deux lycans avaient préféré arrêter les frais. Ils ignoraient à présent tout l'un de l'autre. Les évolutions, les valeurs, les traumatismes et les épreuves traversées. Toutefois, une certaine forme de satisfaction germa en elle au son si satisfaisant de son grognement. Elle n'en espérait pas moins de la part de cet homme colérique et impulsif qu'elle redécouvrait. Il l'avait cherchée ? Il pouvait se vanter de l'avoir trouvée.
Ne cédant pas à l'agacement, Zephir resta de marbre quand il lui reprit le carton des mains. Son regard émeraude vint une nouvelle fois rencontrer le sien, le narguant d'un petit sourire satisfait. « Tu sembles manier la mauvaise foi à la perfection. Au point de t’en convaincre toi même. » À ses paroles, son rictus s'étira un peu plus, le voir jouer les victimes avait un côté presque jouissif. Elle ne put donc s'empêcher de lâcher un faible rire à ce qu'il prononça par la suite. « Tu dis que je t’ai trahi mais que je sache c’est toi qui m’a tourné le dos. C’est toi qui a jugé que ce que j’étais devenu n’était pas assez bien pour toi. » Croisant à présent les bras pour s'appuyer sur le comptoir, elle le dévisagea, curieuse de voir jusqu'où il pousserait le vice. Était-il seulement sincère ? Parlait-il sous le coup de l'émotion ? Leurs retrouvailles étaient-elles trop douloureuses ? « Alors ma belle, regarde toi aussi dans un miroir avant de juger les autres. J’étais là quand t’étais dans la merde. Toi, je sais pas où tu étais. » À en croire ce qu'il osait balancer, Kesabel avait oublié ses tentatives infructueuses. Combien de fois l'avait-elle contacté à sa sortie de Poudlard ? A combien de reprises s'était-il montré odieux et cruel à son égard ? Elle s'était tellement heurté à ce mur qu'il avait érigé entre eux que Zephir ne comptait plus les disputes qui avaient fini par avoir raison de son affection pour lui. Il ressemblait trop à tous ces puristes extrémistes et calculateurs pour qu'elle ait envie de persévérer. Si Jaeden souhaitait s'entêter à le fréquenter, grand bien lui face, Zephir n'était pas maso.

« Alors ma belle, regarde toi aussi dans un miroir avant de juger les autres. J’étais là quand t’étais dans la merde. Toi, je sais pas où tu étais. » Première nouvelle. Il aurait donc été dans la merde. Comment pouvait-lui en vouloir de quelque chose qu'il lui avait caché avec tant de détermination ? Un profond soupir anima son être alors qu'elle se redressait, posant sa main sur le crâne d'Arty qui venait de la rejoindre. Son fidèle renard avait le don de déceler quand elle commençait à perdre patience. Le souvenir de son oncle qu'elle avait associé à l'animal lui permettait de reprendre pied, calmant sa respiration qui s'accélérait sous l'agacement. « Quant à ça, on paie avant de se servir. J’hésite même à repartir avec. Les présent de mes dragons ne méritent pas de finir entre tes doigts de traitresse. » Impassible, elle ouvrit le tiroir caisse sans y jeter le moindre regard et sortit l'enveloppe réservée à la livraison. Lentement, elle posa celle-ci sur le comptoir avant de la faire glisser devant Kesabel, ne le quittant pas une seconde des yeux. « Voilà ton argent... » La tournure que prenaient les événements lui déplaisait de plus en plus. Elle n'avait plus dû se justifier de ses choix depuis belle lurette alors le faire pour lui était presque insultant.

Un nouveau soupir l'anima tandis qu'elle prenait appui sur la chaise à ses côtés. « Si ça peut te faire plaisir de penser que je t'ai trahi, que je t'ai tourné le dos, alors je t'en prie, continue d'y croire. » Zeph marqua une brève pause. Elle ne voulait pas précipiter les choses, ses mots devaient être choisis à la perfection. « J'ignorais que tu avais été dans la merde, comme tu dis, vois-tu, je ne suis pas legilimen ou même encore empathe. Si tu avais ne serais-ce qu'évoqué tes problèmes lors de mes nombreuses tentatives de prise de contact après ton départ de Poudlard, peut-être qu'on en serait pas là aujourd'hui. » Une pointe de colère perçait dans sa voix. Se faire, à tort, accuser d'être l'unique cause de la situation, avait le don de lui faire perdre patience. « Peut-être as-tu oublié toutes les disputes qu'on a eu. Toutes les fois où j'ai cherché à comprendre pourquoi tu avais changé à ce point, à retrouver celui que j'appréciais. Alors oui, j'ai abandonné. J'ai laissé tomber. Je t'ai laissé tomber mais m'as-tu seulement donné un autre choix ? » Exprimer enfin ce qu'elle avait vécu à cette époque avait quelque chose de satisfaisant, de thérapeutique presque. « À aucun moment tu n'as témoigné l'envie de redevenir celui que tu étais, de retrouver notre relation passée. Au lieu de cela tu faisais tout pour m'éloigner de toi. Comment aurais-je pu avoir envie de fréquenter un homme qui me rappelait en tout point mon père ?! » Ses derniers mots étaient agressifs, accusateurs mais tellement représentatifs de ce qu'elle expérimentait en sa présence.

@destiny.
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Anonymous
Invité
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Lun 23 Sep - 0:28


❝ How dare you  ❞
Zephir Malefoy


Tu lui réclamais l’argent qu’elle te devait. Question de principe. Elle ou un autre, il avait plutôt intérêt à être réglo, car tu apportais une marchandise assez précieuse. Elle glissa alors une enveloppe que tu attrapas en frôlant ses doigts de tiens. Un contact éphémère que vous n’aviez pas eu depuis longtemps. Ton visage resta impassible même si cela éveillait en toi de vieux souvenir. Même ceux qui te rappelait à quel point tu pouvais avoir le béguin pour cette louve farouche. Tu regardais le contenu de l’enveloppe pour en vérifier la somme avant de la ranger dans la poche intérieure de ta veste. « Si ça peut te faire plaisir de penser que je t'ai trahi, que je t'ai tourné le dos, alors je t'en prie, continue d'y croire. » Tes iris ambrées accrochent de nouveau les siennes. Cette conversation semble tourner en rond. Elle ne reconnaitra pas ses tords et toi encore moins. « J'ignorais que tu avais été dans la merde, comme tu dis, vois-tu, je ne suis pas legilimen ou même encore empathe. Si tu avais ne serais-ce qu'évoqué tes problèmes lors de mes nombreuses tentatives de prise de contact après ton départ de Poudlard, peut-être qu'on en serait pas là aujourd’hui. » Comment avoir envie de lui parler alors qu’elle te jugeait ? Tu te souviens parfaitement de cette époque, à peine sorti de Poudlard, à peine majeur, tu avais été transformé de la façon la plus cruelle qu’il soit. Et tu en avais profité pour assouvir ta vengeance au même moment. Tu étais jeune et tu t’étais replié sur toi même à l’époque. Avant de prendre conscience de ta force. Un mantra qui ne t’avait plus quitté, qui t’avait relevé. Déjà qu’elle ne t’appréciait pas avant car ta gueule de séducteur qui s’amusait de ta popularité lors de ta dernière année, cela en avait été fini après ça. « Peut-être as-tu oublié toutes les disputes qu'on a eu. Toutes les fois où j'ai cherché à comprendre pourquoi tu avais changé à ce point, à retrouver celui que j'appréciais. Alors oui, j'ai abandonné. J'ai laissé tomber. Je t'ai laissé tomber mais m'as-tu seulement donné un autre choix ? » Ce Kesabel n’était plus. Il avait déjà disparu en dernière année, mais il s’était complètement éteint lors de ta transformation. « À aucun moment tu n'as témoigné l'envie de redevenir celui que tu étais, de retrouver notre relation passée. Au lieu de cela tu faisais tout pour m'éloigner de toi. Comment aurais-je pu avoir envie de fréquenter un homme qui me rappelait en tout point mon père ?! » Sa hargne venait te percuter de plein fouet. Tu savais pertinemment ce que son père pensait d’elle. Cette comparaison était une insulte dans sa bouche et tu la prenais comme telle. « Tu passais ton temps à réclamer une partie de moi qui est morte Zephir. Tu jugeais sans cesse celui que j’étais devenu. Tu crois vraiment que j’avais envie de te parler de quoi que ce soit ? » Revivre cette période de ta vie était douloureuse et un éclair traversa ton regard alors que les souvenirs rejaillissaient, tous tournés vers ta soeur. « Me comparer à ton père alors que moi je considère notre espèce comme supérieure, c’est une plaisanterie ?  » Que dire du fait que son père n’appréciait pas que son unique héritier, soit en réalité une héritière ? Tu avais bien des défauts, mais ces conneries concernant les femmes et la perpétuité du nom, tu en avais réellement rien à foutre. Ton père, sur son lit de mort, t’avait donné un parchemin. Une proposition de fiançailles avec une parfaite sang pure. Tu n’avais même pas pris la peine d’ouvrir le document pour le moment. Préférant ignorer ce type de marchandage même si tu savais que cela serait un atout pour ta meute. Rien que pour l’argent que cela pourrait apporter. « Tu ne sais rien parce que tu as préféré te voiler la face. Aurais-tu seulement écouté les raisons de mon changement ? Sans juger ? Sans me dire que ce n’était pas bien, pas la bonne solution, pas la bonne façon de faire ? » A cette époque, personne ne l’avait vraiment fait de toute façon. Seul Jaeden était resté neutre et vous aviez depuis continué de vous fréquenter. Mais à cet âge, entouré de gens perfides, tu avais fini par prendre leur chemin et tu étais devenu comme eux. Pire peut-être même. « Putain, y’a bien un truc où t’as pas changé toi, t’es toujours aussi bornée et chiante. »
©️ Pando
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Dim 6 Oct - 17:13

How dare you ?
Zephir Malefoy feat Kesabel Greyback.

 




Apothicaire │17h34 │ 4 jours après la pleine lune
Plus l'entrevue entre Kesabel et Zephir se prolongeait et plus cela devenait compliqué à gérer pour la jeune louve. Leur passé commun, les tensions qui avaient récemment éclaté entre eux, l'adrénaline latente de la précédente pleine lune, son tempérament de feu... Autant de paramètres qui ne l'aidaient pas à garder son sang froid. Le voulait-elle seulement ? Rester de marbre face à cet homme qu'elle avait longuement admiré, qui était son mentor, un soutien sans failles à une époque trouble de sa jeunesse. Quand on connaissait l'attirance qu'elle avait ressentie pour lui, l'intense amitié qui avait lié ces deux êtres avant de voler en éclats, ne pas s'impliquer dans la conversation était mission impossible pour l'héritière. Toutefois, mêmes dans ses rêves les plus fous, Zephir n'avait jamais envisagé un retour en arrière. Leurs chemins avaient pris deux directions diamétralement opposées. Ils étaient si têtus et déterminés qu'un terrain d'entente semblait peu probable. Alors que faisaient-ils ? A quoi bon revenir sur tout cela ?!

Dans le seul but que la situation ne dégénère pas, Zephir gardait son calme, ou du moins en apparence. Une véritable bataille interne faisait rage, ce qui n'avait pas dû échapper à Kesabel. Si elle était capable de sentir ses variations d'humeur, il devait en être de même pour le fils Greyback. Ainsi, Zephir s'amusait de cette confusion qui naissait en lui au moindre contact qu'ils avaient. C'était subtil mais tellement grisant de constater les légers changements l'animant quand leur peau entrait en contact. Elle le laissa se saisir de l'enveloppe, son regard émeraude ne le quittant pas d'une seconde avant d'enfin s'expliquer sur ses actes. Si au début elle avait réussi à peser ses mots, l'agacement avait bien vite eut fait de la rattraper. C'était plus fort qu'elle, contrôler ses émotions n'avait jamais été son fort. Depuis que la Malefoy avait accueilli à bras ouvert le loup en elle, plus aucun filtre ne venait la parasiter. On la prenait pour ce qu'elle était ou bien on passait son chemin. Aucun compromis n'était possible, plus maintenant. Ainsi, lorsqu'elle prononça cette dernière phrase accusatrice, Zeph' avait clairement l'objectif de le faire réagir, lui faire mal même. Si elle voyait en lui le portrait craché de son père c'était bien dans son côté manipulateur, imbu de sa personne, cruel et profiteur. Autant d'aspects qui l'avaient menée à le mépriser pour ce qu'il était devenu.

Sa réaction ne se fit pas attendre et la combla d'une satisfaction malsaine. Elle l'avait percuté en plein cœur et obtenait ce qu'elle voulait. « Tu passais ton temps à réclamer une partie de moi qui est morte Zephir. Tu jugeais sans cesse celui que j’étais devenu. Tu crois vraiment que j’avais envie de te parler de quoi que ce soit ? » C'était trop facile. Se dédouaner ainsi, renier ses efforts en l'accusant de la sorte était limite insultant. Un bref soupir s'extirpa d'elle alors que sa rage montait crescendo aux accusations mensongères de son ancien ami. « Me comparer à ton père alors que moi je considère notre espèce comme supérieure, c’est une plaisanterie ?  » Par chance, il lui apportait satisfaction à son insu. Zephir ne put s'empêcher de sourire à sa réaction. Elle l'avait touché en plein cœur avec cette comparaison. Oui, il était exactement comme lui. Quoi qu'il en dise, leurs convictions étaient peut-être différentes mais leurs traits de caractères se ressemblaient trop pour être ignorés. Il pourrait dire ce qu'il voulait, les faits étaient là. « Tu ne sais rien parce que tu as préféré te voiler la face. Aurais-tu seulement écouté les raisons de mon changement ? Sans juger ? Sans me dire que ce n’était pas bien, pas la bonne solution, pas la bonne façon de faire ? » A l'écouter, elle comprenait mieux son attitude. Il l'avait rangée dans une case sans même se préoccuper de ses réelles intentions. Pire, il lui en avait prêté de fausses. A la pensée incapable de l'écouter sans le juger, il avait condamné leur relation. Cette simple perspective acheva les dernières bribes de son calme. Son regard s'assombrit et son visage se ferma. Il avait réveillé la louve. « Putain, y’a bien un truc où t’as pas changé toi, t’es toujours aussi bornée et chiante. »

Progressivement, le comportement de Zephir s'était transformé. Ses muscles s'étaient tendus, la mâchoire crispée, le regard fixe accusateur. Elle se redressa lentement dans un profond soupir uniquement destiné à la calmer un tant soit peu. Ce changement dans ses phéromones avaient toujours le don d'alerter son renard qui se redressa instinctivement. Sans le quitter des yeux, elle fit le tour du comptoir pour se placer face à lui et s'approcha jusqu'à reprendre le colis. Délibérément elle glissa ses doigts sur les siens pour récupérer la boîte. Plaçant celle-ci sous son bras, elle esquissa un sourire narquois en s'exclamant dans un soupir. « Ahhhh Kes'... » elle se stoppa, à peine eut-elle prononcé instinctivement ce surnom rejaillissant de leur adolescence. Une fraction de seconde qui venait de la ramener des années en arrière. « Je te retourne le compliment ! Tu es toujours aussi antipathique, manipulateur, de mauvaise foi, cruel et profiteur... Exactement comme mon père. » conclut-elle avec un large sourire provocateur. Une lueur joueuse presque malsaine illuminait ses prunelles. Tout en prenant son temps, elle lui tourna le dos pour poser la boîte sur l'étagère la plus proche et commença à déballer les différents éléments. « Après tout, tu as raison. Comme je suis bornée et chiante, c'est sûr que je t'aurais pas écouté ! Que j'aurais automatiquement jugé tout ce que tu m'aurais dit ! » elle se retourna pour lui faire à nouveau face, son sourire n'ayant pas quitté ses lèvres. « Tu avais décidé d'avance comment je réagirais. Je suis figée dans cette image que tu as de moi. Celle que tu préférais que je sois. C'est bien plus facile comme ça... Tu as déterminé que je ne t'écouterais pas sans te juger alors à quoi bon me donner ma chance et voir comment je réagirais ?! » Son sourire avait disparu, tout comme cette petite étincelle. Elle refusait de l'admettre mais elle était blessée. Constater qu'il l'avait automatiquement condamnée après toutes ces années, qu'il n'avait pas eu confiance en elle. Un bref instant elle baissa la tête pour admirer le flacon contenant du sang de dragon. « Tu ne m'as laissée aucune chance... » Son ton était accusateur, son regard noir le foudroyait sur place alors qu'elle laissait la rancoeur emplir sa frêle carcasse.

@destiny.
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Dim 13 Oct - 0:47


❝ How dare you  ❞
Zephir Malefoy
Tes instincts colériques s’éveillaient doucement à mesure que votre échange perdurait. Comme si cela éveillait les vieilles rancoeurs que vous aviez eu plus jeunes. Que ce soit elle ou toi, visiblement, vous n’étiez pas passer au dessus. Sinon pourquoi cette conversation, pourquoi ce débat sans issue ? La question était effectivement de savoir à quoi cela rimait. Tu perdais ton temps en parlant avec elle au final. Ce n’était pas comme s’il semblait rester un résidu d’espoir que vous puissiez un jour renouer les liens que vous aviez auparavant. Et si elle était cet amour de jeunesse jamais assouvi, aujourd’hui, cela semblait bien différent. Vous aviez grandi. Pris des chemins bien différents. Tu avais choisi la terreur et le trouble. Tu avais même passé de long mous à Azkaban. Même si ce séjour t’avait calmé sur bien des choses, tu restais quelqu’un de tourmenté, violent. Et sûrement bien plus à ses yeux…

Pourtant tu n’explosais pas. Tentant de garder ton calme. Le loup bestial qui dormait en toi prenait souvent le dessus sur tes pulsions. Il aurait facilement sauté par dessus le comptoir pour la violenter. Hommes ou femmes, tu n’avais jamais eu de scrupules à t’en prendre à eux. Aucune différence. Baguette ou ta force, tu n’avais aucune crainte quant au fait de t’attirer certainement des ennuis. Quant à Zephir, tu sentais bien qu’elle contrôlait comme elle le pouvait ses émotions, prête à laisser sa colère s’échapper à la moindre minutes. Ce n’était peut-être qu’une question de minutes. De secondes. Elle ne voulait entendre ses tords dans cette histoire. Elle n’avait pas aimé qui tu étais devenu. Elle ne voulait admettre qu’elle t’avait, malgré ses dires, rapidement tourné le dos. Au point même de te défier. Tu l’avais laissé en vie uniquement à cause de votre lien passer. Ta meute aurait pu te traiter de faible à cause de cela. Maintenant que tu croisais à nouveau son chemin, l’envie de l’étriper restait pourtant entière.

A mesure que tu avais parlé, elle s’était tendue. Cela se voyait. Cela se sentait. Alors qu’elle faisait le tour du comptoir, tu ne la quittais pas non plus des yeux. Elle te prit alors le carton des mains, te frôlant volontairement. Cette provocation, souhaitant semer le trouble dans ton être qu’elle avait su déceler, t’échauffa de colère. « Ahhhh Kes’… » Elle se fige, toi aussi. Surnom surgissant du passé. Elle était sûrement la seule à t’appeler ainsi. La plupart des personnes de ton entourage usait de ‘Kesa’ ou t’appelait par ton nom de famille. « Je te retourne le compliment ! Tu es toujours aussi antipathique, manipulateur, de mauvaise foi, cruel et profiteur... Exactement comme mon père. » Tu ricanes à ses paroles. Elle te tournait le dos volontairement. Une autre marque de provocation. Montrant indirectement qu’elle n’avait aucune crainte à ton égard. « Après tout, tu as raison. Comme je suis bornée et chiante, c'est sûr que je t'aurais pas écouté ! Que j'aurais automatiquement jugé tout ce que tu m'aurais dit ! » Mais se rendait-elle compte que c’est ce qu’elle avait fait ? Qu’à force de te dire que ce que tu faisais n’était pas bien, tandis que tu t’enfonçais dans tes traditions familiale, tu n’avais plus eu envie de lui parler ? Elle te faisait de nouveau face, et ton regard ambré se plantait dans ses prunelles. « Tu avais décidé d'avance comment je réagirais. Je suis figée dans cette image que tu as de moi. Celle que tu préférais que je sois. C'est bien plus facile comme ça... Tu as déterminé que je ne t'écouterais pas sans te juger alors à quoi bon me donner ma chance et voir comment je réagirais ?! » Une part d’elle était dans le déni. Même si tu t’étais muré dans ton silence, elle n’était pas toute blanche dans cette histoire comme elle tentait de le faire croire.

« Tu ne m'as laissée aucune chance… » Cette fois, maintenant que son comptoir ne la protège plus, tu la force à reculer contre ce dernier, l’encerclant de tes bras qui viennent se poser de part et d’autre d’elle. « Tu ne m’en as jamais laissé non plus Zephir ! » Pourquoi continuer ce débat sans fin ? Pourquoi ça te remuait autant de retrouver ce vestige du passé ? Ce souvenir que ta mémoire avait enterré depuis des années dans un coin de ta cervelle ? Tes poings se crispaient sur le bois alors que tu la dominais de toute ta taille. La colère jaillissant, ton poing explose sur le plan de travail. Tu n’as jamais été patient et pondéré. Impulsif et versatile te définissaient à la perfection. « L’image que tu as de moi… Garde surtout en tête le mot cruel, ma princesse. » Plus jeune, tu aimais l’appeler ainsi. A cause de son nom, de son statut. Une ironie qui vous amusait à l’époque. Utilisé en cet instant pour l’irriter. « Dire qu’il fut un temps où je pensais avoir compris la définition du mot aimer grâce à toi. » Tu laisses un rire sarcastique s’échapper de tes lippes. « Une belle connerie quand j’y repense et que je te vois t’enfoncer dans ta mauvaise foi. » Tu t’éloignes lentement, à reculons. Pourquoi rester ici après tout ? « N’oublie pas qu’un loup solitaire est plus vulnérable, princesse. » Une menace ? Peut-être bien. Après tout, ici tu étais celui qui dominait ta meute depuis des années. Tu faisais régner l’ordre comme l’avait fait ton père bien avant toi. Alors si tu venais à la croiser un soir de pleine lune, que se passerait-il finalement ? Tu repenses à la dernière fois que vous vous êtes croisés sous votre forme lupine. Cela n’avait pas été joli. Un combat canon sous les rayons argentés de l’astre nocturne qui dominait le ciel. Cette entrevue avait aussi été la dernière. Celle qui avait mis un point final à cette amitié qui vous avait pourtant lié durant toute votre adolescence. Même si à présent tu n’étais plus la même brute sanguinaire, jouant de potion pour te maitriser, tu n’avais rien à voir avec l’image parfaite qu’elle avait eu de toi.
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