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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Pocketful Of Dreams - Aidan :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Jeu 7 Mar - 18:18
Pocketful Of Dreams
Thalia & Aidan

« Reach, into a pocketful of dreams now, before they fall out of the seams. Take a chance, don't matter if you fail. You're too scared to try cause you might break a nail.  »
Les cours commençaient officiellement aujourd’hui. J’étais arrivée à l’université la veille et je ne savais pas trop où se situaient les choses. Le rythme de vie changeait énormément comparativement à ce que j’avais vécu dans les deux dernières années. Après avoir passé sept longues années à Poudlard à respecter le rythme imposé par l’école, j’avais décidé de vivre à mon rythme, un peu plus lentement mais tout aussi efficacement. Je m’étais promenée un peu partout en Europe, laissant le vent me porter où il voulait que je me dirige. Il y avait des avantages à tout ça, j’avais appris à baragouiner dans de nouvelles langues. Je dis bien baragouiner parce que franchement, ce n’est pas en passant quelques semaines dans une ville étrangère qu’on parlait parfaitement la langue après. J’apprenais les mots essentiels. Par exemple, je savais demander où était les toilettes en grec et en russe par exemple et je comprenais à peu près les réponses si on me faisait des signes pour m’indiquer où aller. C’est super pratique tout ça, n’est-ce pas ? Comme autre avantage, j’avais aussi le fait que je savais maintenant que je pouvais me débrouiller par moi-même. J’avais eu quelques pépins en cours de route et en débrouillant à peu près comme il faut, j’étais encore en vie. Dans ces pépins, il y avait mon nouveau besoin d’aller pratiquer la natation une fois par mois. C’était ça ou bien la mort, autant y aller.

Ainsi, en ayant cette nouvelle particularité, comme le disait si bien le professeur Asclépiades, j’avais dû prendre contact avec la direction de l’université ainsi qu’avec celle de Poudlard pour qu’on puisse me donner un libre accès au lac. S’ils voulaient me garder comme étudiante, ils n’avaient pas vraiment le choix. Après quelques examens de santé et quelques rencontres, j’avais eu ce dont j’avais besoin. Libre accès au lac, mais avec une escorte professorale qui allait être faite par Erebos. Ce n’était pas plus mal, il me connaissait très bien. C’était lui qui m’avait tout appris ce que je savais sur ma nouvelle nature après tout. Je lui faisais parfaitement confiance. Tout ça en poche, j’étais prête à aller en classe et commencer ma nouvelle vie. Il ne me restait plus qu’à trouver mes locaux de cours et à commencer à travailler. Je me disais que nos premiers travaux et devoirs ne viendraient nous rejoindre dans les prochains jours. C’était violent de donner des devoirs en commençant l’année directement. Un peu de temps d’adaptation diantre ! C’est donc dans cet état d’esprit que je me suis posée dans la salle de mon premier cours de droit magique : Lois magiques 101. Nous allions apprendre les bases des lois magiques. Il faut bien commencer quelque part.

J’ai sorti mon bouquin de cours, du parchemin et une plume pour tout noter alors que notre enseignant se présentait et en levant la tête, je l’ai vu. En voyant son visage, j’ai dû réfléchir deux petites secondes pour me souvenir de sa tête, mais quand ça m’est revenu, je n’en suis pas revenue. Il était impossible d’oublier le visage d’Aidan, il m’avait tellement aidé quand j’étais en Russie. Ce qui m’avait fait tiquer,c’est qu’il était ici à Londres, pas en Russie. Je ne pensais jamais le revoir, je devais l’avouer. Tout ce que j’avais vu en voyage, j’avais laissé ça derrière moi. Mais là, Aidan était bel et bien assis de l’autre côté de la classe et je savais déjà ce que j’allais faire. Aussitôt les livres fermés et le cours terminé, j’allais aller le voir. Il le fallait.Le garçon m’avait énormément aider chez lui, j’allais pouvoir faire la même chose avec lui ici. Cependant, pour le temps du cours, je ne pouvais rien faire et j’allais devoir me concentrer. Je lui ai jeté quelques coups d’oeil tout au long du cours, mais je restais tout de même focusée sur le cours qui, contrairement à ce que je pensais, était entré directement dans le vif du sujet. Bienvenue à l’université, maintenant vous allez suer et travailler. Ce n’était pas exactement ce que notre enseignant avait dit, mais c’était ce que ça voulait dire. J’ai pris énormément de notes, assez pour m’en donner mal au poignet à force de peser sur ma plume. Et contrairement à ce que j’avais pensé avant que le cours commence, nous allions avoir tout de suite un devoir à rendre et ça ne serait pas un travail évident. Bienvenue à l’université qu’on disait, ce sera les plus belles années de ta vie. La bonne blague.

Au moins, maintenant que la leçon était terminée, j’allais pouvoir aller retrouver mon vieil ami. Après avoir ramassé mes bouquins, mes parchemins et ma plume pour tout mettre dans mon sac, je me suis approchée du garçon à petits pas, un peu timide, mais avec un grand sourire sur les lèvres. J’étais franchement contente de le revoir.

«Salut Aidan, comment tu vas ? Je suis tellement contente de te voir !»


(c) DΛNDELION
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Anonymous
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INRP
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Ven 8 Mar - 13:42

 

Pocketful of dreams

— Thalia & Aidan

Te retrouver plongé dans le bain des cours aussi brusquement ne te perturbait pas plus que cela. Tu n'étais pas vraiment venu poursuivre tes études pour l'ambiance et tu avais à cœur que ton choix de filière te mènerait vers un poste qui pourrait te permettre de t'épanouir. Tu ne savais pas encore ce que tu voulais faire, mais naturellement ta vision d'un monde plus juste t'avait orienté vers cette voie, celle du droit magique. Alors que certains de tes camarades se voyaient déjà médicomage, Auror ou chercheur, toi tu te disais que tu avais encore le temps pour te fixer. C'était dans ton caractère. Tu ne te précipitais jamais et tu prenais le temps de faire les bons choix. Démarrer cette année de cette façon te confortait dans l'idée que cela n'allait pas être une année très reposante. Tant mieux, tu n'avais pas non plus envie de t'ennuyer en cours parce que le programme laissait à désirer. Tes études, tu les prenais aussi comme un défi et très clairement tu n'envisageais absolument pas l'échec. Tu n'avais pas vraiment besoin d'être le meilleur. La compétition tu la laissais à ceux qui avaient des soucis d'ego. Tu voulais juste être bon dans ce que tu faisais et bien sûr comme tout le monde tu cherchais un peu de reconnaissance.

Nouveau pays, nouvelles habitudes et nouveaux lieux... Le jour de la rentrée, ta mère t'avait harassé de conseils, comme elle le faisait depuis les quelques jours où tu l'avais rejointe à Londres. Tu t'étais esquivé alors qu'elle était sous la douche lui laissant un simple mot « Tout ira bien ». Pour sûr, ce n'était pas d'elle que tu tenais ton caractère serein. Bref, il avait été hors de question que tu passes plus de temps en sa compagnie. Ce n'était pas parce que tu changeais d'école que tu en oubliais tout ce que tu avais acquis. Toi, tu restais le même et à dix-huit ans tu étais largement autonome pour survivre à ce changement. À Poudlard, tu avais été réparti à Serdaigle. Point de surprise, tu avais eu droit aux pronostics de ta mère pendant plusieurs heures. Tu avais presque eu envie de suggérer une autre maison au couvre-chef répartiteur juste pour contredire ta mère, mais tu t'étais finalement abstenu, laissant les choses se dérouler comme elle le devait. De ce que tu en savais, ta maison n'était pas si éloignée du clan duquel tu avais fait partie à Durmstrang pendant sept ans. Dans quelques jours, tu recevrais sûrement une lettre pour te demander où tu avais atterri et bien sûr, tu ne répondrais pas. Au bout du cinquième hiboux de sa part, celui te demandant si tu n'étais tout simplement pas mort pour ne pas prendre le temps de lui écrire, tu te ferais un poil moqueur pour lui répondre. Vrai. Il était sans doute préférable d'avoir une mère surprotectrice qu'une mère dans l'indifférence ou la violence, mais qu'est-ce que cela pouvait être lourd parfois.

Le cours du jour avait démarré assez vite après la présentation de l'enseignant. Des bases, certes, mais le contenu restait dense et tu n'avais sans doute pas été le seul à noircir plusieurs pages. Si certains pensaient démarrer en douceur, ils s'étaient leurrés. Aucun doute, ce cursus n'était pas pour les flemmards qui avaient envie de se la couler douce encore quelques années avant d'entrer dans la vie active. Fin du cours et déjà un devoir à rendre. Et bien, ça ne plaisantait clairement pas. Tu te levas de ta chaise avant de te faire aborder par quelqu'un qui visiblement te connaissait. Tu avais retrouvé des camarades de Durmstrang en arrivant à l'université, mais il y avait également beaucoup de têtes inconnues. Tu te tournas vers la voix féminine et reconnus assez rapidement sa propriétaire, Thalia.  Tu ne t'attendais pas vraiment à la croiser ici, encore moins dans ta classe.

- Hey ! Ça va super, merci. Et comment va la globe-trotteuse ?

Parce que c'était clairement ce qu'elle était lorsque tu l'avais rencontrée. Perdue au milieu de la rue commerçante sorcière de Moscou, tu n'avais pas vraiment hésité pour la renseigner. Au bout d'un moment, tu lui avais même proposé de l'héberger si ça pouvait la dépanner. Vous aviez passé un peu de temps ensemble et tu avais pris plaisir à lui faire découvrir la ville qui t'avait vu grandir. Cela avait été facile pour toi. Tu maîtrisais la langue maternelle de la jeune femme aisément puisque c'était celle de ta mère. Puis elle était repartie, tu ne savais pas trop où, poursuivre son voyage qui t'avait semblé autant intérieur qu’extérieur.

- Je vois que finalement tu as su retrouver le chemin de ton pays, plaisantas-tu.

Tu rassemblas tes affaires pour les glisser dans ton sac, avant de jeter un dernier coup d’œil à l'intitulé du devoir à rendre.

- Ça te dirait qu'on s'entraide pour ce travail ? Tu pourras en même temps me raconter comment tu as survécu au reste de ton voyage sans moi, la taquinas-tu avec un air franchement amusé.

Il s'agissait là d'une simple plaisanterie. Tu savais très bien que Thalia était plutôt débrouillarde et qu'elle s'en était sûrement très bien sortie toute seule. De toute façon pour entreprendre un voyage comme le sien, il fallait du cran.

MAY
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Anonymous
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Sam 16 Mar - 14:52
Pocketful Of Dreams
Thalia & Aidan

« Reach, into a pocketful of dreams now, before they fall out of the seams. Take a chance, don't matter if you fail. You're too scared to try cause you might break a nail.  »
Je devais l’avouer, en m’inscrivant à l’université, je me demandais si j’allais être capable de bien m’intégrer dans mon nouveau milieu. Durant mes années à Poudlard, je me considérais assez populaire. J’avais des amis, j’étais rarement seule, sauf quand je le voulais et je n’avais aucun problème à l’exception de mes parents qui étaient de vrais idiots. J’avais suivi mes amis de la première à la septième année, nous avions vécu une vie ensemble. La plupart d’entre eux étaient allés directement à l’université, mais j’avais décidé de prendre une direction différence. J’avais décidé de faire mon propre chemin. Ça avait été payant de prendre cette décision. Je m’étais trouvée, j’avais découvert qui j’étais. J’avais fais ce que je voulais, quand je le voulais. D’un certain côté, ça avait été la plus belle période de ma vie. En même temps, ça avait été épouvantable. Je m’étais fait mordre en Grèce, j’avais failli mourir de mon manque de transformation, mais en bout de ligne, tout s’était bien réglé. Le professeur Asclépiades m’avait appris tout ce qu’il savait sur ma situation, je m’étais fais un horaire pour aller au lac et pouvoir vivre une vie à peu près normale. Avec tout ça en poche, à peu près tout devrait bien se passer. La seule chose qui m'inquiétait c’était mon intégration à ma nouvelle école. Mes amis n’étaient pas tous à l’université ou bien n’étaient plus en première année. Leur vie avait évolué, ils avaient changé et nous n’étions plus nécessairement au même endroit. Le temps me dirait comme ça allait se passer, mais c’était ma plus grand inquiétude. En voyant Aidan dans la classe, le poids de mon inquiétude s’était allégé. Il ne s’était pas complètement envolé, mais c’était beaucoup plus facile. C’était donc avec un très grand sourire et beaucoup d’appréhensions que je suis arrivée près de lui pour le saluer. «Hey ! Ça va super, merci. Et comment va la globe-trotteuse ?» J’ai lâché un petit rire aux mots du sorcier.

C’est vrai que quand nous étions connus, je me promenais à droite et à gauche en Europe pour découvrir de nouveaux horizons. Malgré la morsure qui avait changé ma vie, ça avait été du bon temps. «Je vois que finalement tu as su retrouver le chemin de ton pays.» Il s’en était fallu de peu pour que je me perde en plein Moscou il y a de ça quelques années. C’était comme ça que j’avais rencontré le Serdaigle après tout. Ne parlant pas du tout le russe, je ne savais plus où aller ni comment demander mon chemin. Avec les indications d’Aidan j’avais pu finalement profiter de la ville et, en bout de ligne, en partir.

«Je vais bien aussi. C’est d’ailleurs grâce à toi que j’ai pu partir de là. Autrement je serais probablement encore en train de tourner en rond dans Moscou.»

Je suis restée près du sorcier alors qu’il ramassait son matériel qui était encore sur sa table. Il a rangé le tout dans un sac et quand tout fut à sa place, je l’ai vu regarder au tableau ce qui devait être fait en devoir. Franchement, j’étais un peu découragée de voir tout ça. Ça ne serait pas fait rapidement. Au moins, ce n’était pas particulièrement complexe, je crois, seulement bien long. «Ça te dirait qu'on s'entraide pour ce travail ? Tu pourras en même temps me raconter comment tu as survécu au reste de ton voyage sans moi.» J’ai hoché la tête, contente de l’offre de mon ami. Bon, depuis le temps que je ne l’avais pas vu, je ne savais pas si j’avais le droit de considérer Aidan comme mon ami, mais je saurais bien assez tôt s’il allait le devenir. J’aurais bien des choses à lui raconter en plus s’il voulait vraiment entendre comment j’avais fini par rentrer au pays en un morceau. Ça n’avait pas été rapide, il fallait le dire. À trotter à droite et à gauche, j’avais pris de multiples détours avant d’arriver enfin à Londres.

«Oui, bien sûr. Ça a l’air assez long à faire, ça va être plus agréable à deux. »

Sac sur l’épaule, je suis partie vers la porte avec Aidan, me demandant où nous pourrions bien aller nous installer pour travailler. En étant à la première journée de cours, je n’avais pas encore pris le temps de bien découvrir l’université. Il y avait probablement une bibliothèque en quelque part dans tous ces couloirs, mais je ne savais pas où elle était. Si nous avions de la chance, le Russe le saurait peut-être. Sinon, nous allions bien trouver un endroit pour y travailler en paix. Et puis, après tout, la bibliothèque n’était pas nécessairement le bon endroit pour travailler en équipe. Si la bibliothécaire était aussi stricte que celle de Poudlard, le moindre mot serait à éviter.

«Tu voudrais aller travailler à la bibliothèque ? Je ne sais pas du tout où elle est. En fait, à part mon dortoire et le réfectoire, je ne connais rien du bâtiment. Tu t'y retrouves toi ? »

(c) DΛNDELION
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Anonymous
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Jeu 21 Mar - 21:05

 

Pocketful of dreams

— Thalia & Aidan

S'il y avait bien quelque chose dont tu ne t'inquiétais pas, c'était de t'intégrer dans ces nouveaux lieux. Naturellement dans un premier temps, tu t'étais tourné vers ceux qui venaient de la même école que toi, mais de nature amicale, tu savais que tu ne tarderais pas à sympathiser avec les autres élèves. Étant très ouvert d'esprit, tu te disais qu'il fallait vraiment y aller pour réussir à se mettre à dos quelqu'un comme toi. Ce n'était malheureusement pas impossible, même quelqu'un comme toi avait ses limites en matière de tolérance. Pour l'heure, tu préférais te concentrer sur le positif, sur ces gens qui valaient la peine d'être connus, ou avec qui tu prendrais plaisir à échanger. Et si, en plus le destin mettait sur ton chemin quelqu'un que tu connaissais déjà, alors pourquoi pas ? Tu gardais un bon souvenir de la Gryffondor, alors autant en profiter et renouer un peu avec elle. Surtout que si elle était dans ta classe, tu risquais de la croiser quotidiennement. Un sourire se dessina sur ton visage en te remémorant l'épisode de votre rencontre.

- Je t'ai juste fait gagner du temps, je ne doute pas que tu aurais fini par t'en sortir.


A moins d'être complètement dénué de sens de l'orientation et d'avoir des facultés intellectuelles proches de zéro, tu ne voyais pas comment, on pouvait rester perdu dans une ville. Quant aux compliments tu les prenais quand même. Tu n'allais pas nier que ça ne te faisait pas plaisir, mais tu restais modeste comme à ton habitude. Et puis, elle avait sans doute croisé d'autres personnes comme toi dans d'autres pays. Tu n'avais pas l'exclusivité du statut de guide touristique, c'était certain.
Le devoir à rendre ne paraissait pas particulièrement ardu, juste un peu fastidieux, alors tu avais proposé à la jeune femme de faire équipe. Ça te connaissait bien et tu savais qu'à plusieurs on était plus efficace, pour autant que le feeling passe bien entre chaque membre de l'équipe. Tu étais plutôt confiant vis-à-vis de l'entente avec Thalia et sa réponse à ta proposition te le confirma d'ailleurs. Oui ce serait aussi forcément plus agréable de le faire ensemble. Tu suivis la jeune femme à l'extérieur de la salle et une fois dans le couloir, elle sembla hésiter. Évidemment comme toi, elle découvrait les lieux. Tu n'avais pas vraiment eu le temps de faire du repérage depuis ton arrivée, c'était pourtant dans tes priorités. La pleine lune étant cependant en fin de mois, tu avais le temps de t'organiser. Et puis, un ami à toi déjà présent à l'université l'année précédente, avait pris soin de te noter quelques lieux à connaître. La bibliothèque ? Oui ça te semblait une bonne base pour démarrer et si pour une raison ou pour une autre, il vous fallait aller ailleurs, ça ne te poserait pas non plus de problème.

- La bibliothèque ? Oui pourquoi pas, on peut faire ça. Et si je m'y retrouve ? Je n'ai pas encore vraiment eu le temps de cartographier les lieux,
plaisantas-tu à nouveau, en revanche, j'ai peut-être quelque chose qui nous dépannera.

La vérité c'est que tu avais mémorisé les mêmes lieux que la rouge et or et que tout comme elle, tu allais devoir construire tes repères au fur et à mesure. Tu cherchas dans une de tes poches après le morceau de parchemin que ton ami t'avait transmis au matin et le sortis. Dessus certains lieux griffonnés accompagnés de l'étage auquel on pouvait les trouver. Ainsi, si Thalia se penchait sur ton parchemin, elle pourrait y voir référencées l'infirmerie, la bibliothèque, certaines salles ou même les cuisines. Oui les cuisines, puisqu'à certains moments du mois, tes transformations avaient tendance à puiser dans tes ressources et qu'il fallait bien compenser et te sustenter un peu plus que d'habitude.

- Hum, finalement partout où je te croise, je joue les guides,
constatas-tu amusé, ou alors, dis-tu en refermant brusquement ta main sur le parchemin, on part en exploration tous les deux sans prendre en compte les indications de ce truc ?

Un petit défi d'orientation dans l'université ? C'était bien la proposition que tu lui faisais. Et au pire si cavaler dans l'hôtel commençait à vous paraître long, vous pourriez toujours vous installer dans la première salle qui trouverait grâce à vos yeux, ou encore finalement vous reporter aux notes laissées par ton ami.

- Partante ?

Tu trouvais l'idée amusante. Un rappel de ce que vous aviez vécu lorsque vous vous étiez rencontrés à Moscou, sauf que cette fois tu acceptais de te retrouver au même niveau qu'elle. Après tout, se repérer dans un établissement scolaire ce n'était pas la même chose que devoir s'orienter dans une grande ville. Ça ne devrait pas être si compliqué.

- Une préférence du coup pour notre itinéraire ? Monter ou descendre ?


Tu lui laissais le choix pour démarrer votre exploration. Il fallait bien commencer quelque part, et elle aurait donc l'honneur de trancher pour vous deux.
MAY
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Anonymous
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INRP
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Mer 3 Avr - 2:31
Pocketful Of Dreams
Thalia & Aidan

« Reach, into a pocketful of dreams now, before they fall out of the seams. Take a chance, don't matter if you fail. You're too scared to try cause you might break a nail.  »
Revoir le Russe me faisait rudement plaisir, surtout que je ne m’en étais pas du tout attendue. Je n’avais jamais pensé le rencontrer à nouveau dans ma vie, mis à part en retournant moi-même en Russie. J’avais bien aimé le pays, mais je ne pensais pas y retourner pour faire du tourisme. Je sais très bien que les gens voyagent, déménagent et bougent, mais le vivre, le voir était différent. J’ai pris conscience en voyant Aidan que se déplacer, voyager, surtout dans le monde magique, était très facile. Les cultures, les langues, tout ça se mélangeaient et rendait le monde meilleur. Du moins, c’était ce que je pensais. Ce n’était pas tout le monde qui avait cette idée en tête. Certains voulaient garder le monde magique sous vide, les purs chez les purs et ainsi de suite. Du côté moldu, apparemment, le problème était chez les races. C’était ce que j’avais vu lors de mon périple du côté moldu. Encore là, c’était comme chez les sorciers, ce n’était pas tous les moldus qui pensaient ainsi. Il ne fallait pas généraliser. Comme dans toutes les situations, il y avait des gens ouverts d’esprit et aussi des gens très étroits préférant les traditions que l’évolution. Je trouvais ces sorciers tristes. Je me disais que leur vie devait être bien ennuyeuse.

En voyant le sourire de mon ancien sauveteur, je n’ai pu m’empêcher moi aussi de sourire. Le stress que j’avais ressenti en faisant mon retour aux études commençait à se relâcher. Ma vie allait pouvoir recommencer à être normale. Du moins, j’allais essayer malgré mes légères différences.«Je t'ai juste fait gagner du temps, je ne doute pas que tu aurais fini par t'en sortir.»  J’ai lâché un petit rire, me rendant compte du ridicule de ce qu’il disait. En un sens, ce n’était pas faux, il m’avait effectivement fait économiser du temps. Ce qu’il ne disait pas, c’est que ce n’était pas une question de minutes ou d’heures le problème, mais ça aurait pu être une question de jours. Mon russe était complètement nul et je m’étais complètement perdue. Aidan avait sauvé mon voyage. Effectivement, j’aurais fini par m’en sortir, mais je ne savais pas à quel prix et je n’osais pas y penser. Ça aurait franchement pu être pénible et long. Je ne saurai jamais ce qui aurait pu se passer et je ne tenais pas plus que ça à le savoir. Ce que je savais, c’est que j’avais fait une belle rencontre à l’époque et que j’allais avoir de la bonne compagnie en cours cette année. C’est d’ailleurs avec cette compagnie que je suis sortie de la classe. Je ne savais pas trop vers où aller, ne sachant pas où tout se situait. Pour travailler, j’avais suggéré la bibliothèque.«La bibliothèque ? Oui pourquoi pas, on peut faire ça. Et si je m'y retrouve ? Je n'ai pas encore vraiment eu le temps de cartographier les lieux, en revanche, j'ai peut-être quelque chose qui nous dépannera.» Curieuse, je me suis arrêtée pour voir ce qui allait peut-être pouvoir nous aider. Aidan fouillait ses poches et j’essayais de me creuser les méninges pour savoir où se trouvait la bibliothèque.

«On trouvera bien, j’ose espérer.»

J’ai vu le Russe sortir un morceau de parchemin de sa poche et quelques mots semblaient y être griffonnés. Ça semblait avoir été écrit rapidement, ça avait l’air d’être des localisation dans l’ancien hôtel et les étages sur lesquels les pièces se trouvaient. Ça pourrait effectivement aider. «Hum, finalement partout où je te croise, je joue les guides, ou alors on part en exploration tous les deux sans prendre en compte les indications de ce truc ?» En y réfléchissant bien, c’était bien honteux. En Russie, c’était compréhensible que je me sois perdue, je ne parlais pas la langue et ce n’était pas mon pays. Là, j’étais chez moi. Bon, je n’étais jamais venue à l’université avant, mais il restait tout de même que j’aurais dû être celle qui sert de guide. Heureusement pour moi, Aidan semblait toujours prêt, quoi qu’il arrive.

«Ouais, j’imagine que tu comprends que j’ai pas du tout le sens de l’orientation, mais je te jure, j’ai d’autres qualités. Je vais me racheter tu vas voir.»

En réfléchissant bien à ce qu’Aidan venait de me dire, je me suis rendu compte que mon ami venait de me proposer une sorte de rallye dans notre nouvelle école. Une balade pour s’approprier l’école n’était pas une mauvaise idée en fait. Se perdre à deux, c’était mieux que de me planter dans les couloirs sans pouvoir m’y retrouver par moi-même. L’idée était plutôt plaisante et ça pourrait bien être amusant. « Partante ?» J’ai hoché la tête, amusée de ce qui promettait d’arriver. Ça nous ferait un peu le même genre d’aventure que nous avions vécu lorsque je m’étais perdue dans la ville du sorcier. La différence était que ni un ni l’autre ne savions vraiment où nous allions et que nous allions essayer de nous y retrouver avec un simple papier avec quelques indications. Considérant que nous parlions la langue et que nous étions dans un établissement d’éducation, rien de dangereux ne pourrait se produire. Ce n’est pas comme si les étudiants ne se faisaient tout de même pas attaquer dans les couloirs, si ?

«Oui, bien sûr. Ça va être amusant, un peu comme dans le temps.»

J’ai fait quelques pas, m’approchant des escaliers et alors que nous nous sommes arrêtés, Aidan à posé la question la plus importante. « Une préférence du coup pour notre itinéraire ? Monter ou descendre ?» Nous étions au premier embranchement de notre aventure. Vers où allions nous aller pour faire notre travail. Logiquement, est-ce que la bibliothèque serait vers le haut ou bien plus bas ? Je ne savais même plus à quel étage nous étions. J’avais un paquet de qualités, mais le sens de l’orientation ne faisait pas du tout partie de celles que je possédais. Par contre, le sens de l’aventure, Aidan le savait déjà, je l’avais.

«Je dirais que nous pourrions aller vers le haut. On trouvera un endroit pour travailler sur le chemin. J’imagine en tout cas. Ça reste bien une université non ? »

J’ai initié le pas vers les escaliers et monter vers peu importe ce qui se trouvait à l’étage d’en haut.

«Dis moi, y’a pas d’université en Russie ? Qu’est-ce qui t’amène ici ? Pas que je suis mécontente de te voir, au contraire. Peu importe ce qui t’emmène ici, j’en suis plutôt contente. J’avais peur de me retrouver seule.»


(c) DΛNDELION
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Anonymous
Invité
INRP
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Jeu 11 Avr - 21:04

 

Pocketful of dreams

— Thalia & Aidan

Bien sûr que vous la trouveriez cette bibliothèque. Tu n’avais jamais entendu dire que cette université était un labyrinthe. Des pièces secrètes, des escaliers capricieux, oui, mais des élèves qui s’étaient égarés des jours entiers, ça non jamais. Une bibliothèque restait quand même un élément clé d’un lieu d’études. Elle ne serait donc sans doute pas difficile à trouver. Tu observas Thalia te parler de son sens de l’orientation et tu ne pus t’empêcher de rire à sa remarque. Heureusement que le sens de l’orientation n’était pas un critère de sélection ! Si elle avait d’autres qualités ? Mais tu n’en doutais pas. Elle n’était déjà pas susceptible et prenait d’ailleurs plutôt bien tes taquineries. Tu la savais courageuse, vu les circonstances de votre première rencontre. Visiblement, elle n’avait pas peur aussi de relever les défis, puisqu’elle semblait prête à te suivre dans ce nouveau jeu d’orientation que tu venais de lui proposer. Elle aussi avait fait le lien avec votre première rencontre et visiblement trouvait l’idée plaisante. Transformer un moment pénible en jeu d’orientation, c’était bien ton style, surtout si ta partenaire d’exploration était prête à participer sans hésiter. Tu savais à qui tu avais affaire, tu n’aurais sans doute pas proposé à tout le monde cette escapade. Les plus rigides t’auraient sans doute catalogué de puéril, les plus impatients t’auraient demandé d’aller au but directement. Thalia aurait pu tout aussi bien refuser, mais tu la voyais mal le faire en te critiquant. Tu lui proposas de choisir votre première destination. Monter ou descendre étaient les deux seuls choix logiques à votre disposition. Elle proposa donc pour la suite de vous enfoncer dans les étages. C’était bien parce que tu n’avais pas de préférence que tu l’avais laissé décidé, aussi acquiesças-tu à sa suggestion.

- C’est parti pour grimper alors. Et oui vu l’endroit où nous sommes, on n’aura aucun mal à trouver une salle d’études. Tout comme je pense que pour aller boire un verre, il faudra plutôt que nous sortions.

Il était fort peu probable qu’au détour d’un couloir, vous tombiez sur un bar. Pour cela, il vous faudrait sûrement vous retrouver sur le chemin de Traverse que tu n’avais d’ailleurs pas vraiment eu le temps non plus d’explorer. Tu te gardais ça pour un week-end de temps libre. D’ailleurs, ta dernière réplique sonnait aussi comme une proposition. Tu n’étais pas contre sortir un soir ou une après-midi, boire un verre avec la jeune femme. Tu suivis la rouge et or qui grimpait déjà les premières marches vers l’étage supérieur. Elle t’interrogea sur ta présence ici. Il est vrai que cela devait la surprendre. Les probabilités de se retrouver ne devaient pas être énormes. A l’époque vous n’aviez pas vraiment échangé sur tes projets d’avenir et elle ne pouvait donc pas savoir que doucement tu avais planifié ta venue au Royaume-Uni.

- Ma mère a été mutée à Londres, je l’ai suivie, la pauvre est perdue sans moi…

Allez ça c’était gratuit pour ta mère. Tu laissas un instant de silence avant de reprendre.

- Non, je déconne, enfin si ma mère a été mutée, mais je suis surtout venu pour étudier. Tu as raison, il n’y a pas d’université là-bas. Pour l’instant, Durmstrang n’a pas prévu de proposer un parcours universitaire. Ce n’est pas très grave, je ne suis pas du genre à avoir le mal du pays et j’ai déjà retrouvé quelques connaissances de là-bas.


Tu t’adaptais facilement partout où tu allais et étant sorcier, les voyages étaient plutôt facilités. Ainsi tu savais que tu n’avais pas vraiment dit adieu à Anton et que tu le reverrais aisément. Tu savais que tu pourrais retrouver ton pays natal, sans trop de difficulté si l’envie te prenait. Tu n’avais entendu que du bien de Poudlard et tu n’avais pas longtemps hésité à prendre ta décision pour la poursuite de tes études.

- J’imagine bien que tu n’es pas mécontente de me voir, sinon je ne pense pas que tu t’infligerais ma compagnie.

Elle ne se serait pas donné la peine de t’approcher, si elle avait du mal avec toi. Ce serait se faire du mal pour rien.

- Te retrouver seule ? J’ai du mal à croire qu’une fille comme toi, reste longtemps seule…


Elle te paraissait charismatique, plutôt agréable et elle était loin de ces filles introverties qui avaient du mal à trouver leur place. Tu te rendis un peu compte du double-sens de tes paroles, mais au final cela était valable dans tous les sens du terme. Elle était jolie et selon toi, ses inquiétudes étaient infondées.

- Tu connais bien d’autres personnes quand même ici, non ? D’anciens camarades peut-être ? Et puis ne t’en fais pas, je n’ai pas l’impression qu’il n’y ait que des gens détestables dans notre classe.

Tu ne lui donnais pas une semaine pour se trouver déjà de nouveaux camarades. A moins d’être fermé et revêche, tu ne voyais pas comment on ne pouvait pas réussir à lier de nouvelles amitiés.

- Et toi ? Tu as finalement décidé de rejoindre les bancs de l’école ? Pourquoi le droit ?

Les raisons de son choix t’intéressaient. Et tandis que vous discutiez, vous atteignîtes le palier de l’étage supérieur. Tu observas les alentours, jeta un œil aux élèves. Tu te disais que si vous en croisiez avec des livres, vous aviez plus de chances d’avoir choisi la bonne direction. Peut-être même, que vous étiez déjà au bon étage.

MAY
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Mar 2 Juil - 3:17
Pocketful Of Dreams
Thalia & Aidan

« Reach, into a pocketful of dreams now, before they fall out of the seams. Take a chance, don't matter if you fail. You're too scared to try cause you might break a nail.  »
J’étais plutôt contente de partir en exploration avec mon ami que j’avais perdu de vue. Nous n’étions pas particulièrement proches, nous n’avions passé que quelques temps ensemble, mais les circonstances de notre rencontre et son rôle de guide pendant mon séjour estival en Russie avaient fait que nous nous étions rapidement rapprochés. Ces rapprochements avaient été amicaux, tout simplement. De mon côté, à tout le moins, ce n’avait été rien de plus. Le garçon m’avait semblé fondamentalement bon, aucune malice visible et ça m’avait rassuré. J’avais entendu tellement de choses sur la Russie et ses habitants que j’avais été plutôt nerveuse en y arrivant. Le fait que je me sois perdue ne m’a pas du tout aidée. La présence d’Aidan m’avait permis de passer un beau séjour et de réellement passer par dessus les idées noires qui avait commencé à me tourner autour de la tête. Je voulais ignorer ce que j’avais entendu; qu’ils étaient racistes, radicaux, qu’ils étaient tous alcooliques. Je savais mieux que personne qu’il ne fallait pas se fier à ce que nous entendions, aux stéréotypes et Aidan était la plus belle preuve que la généralisation, que les stéréotypes, ne sont pas à prendre aux sérieux. Il y a malheureusement des racistes, des radicaux et des alcooliques partout. Il n’y en a pas plus en Russie qu’en Angleterre ou au Canada. Nos explorations nous avaient portés à plusieurs endroits qui m’ont prouvé que ce pays est magnifique et avait une histoire riche et plus qu’intéressante. «C’est parti pour grimper alors. Et oui vu l’endroit où nous sommes, on n’aura aucun mal à trouver une salle d’études. Tout comme je pense que pour aller boire un verre, il faudra plutôt que nous sortions.» En entendant les mots du Russe, j’ai haussé un sourcil en jetant un œil au garçon avant de lâcher un petit rire. Boire un verre me ferait vraiment du bien. Pas que j’avais un besoin viscéral d’alcool, mais seulement me détendre avec un ami en fin de journée, surtout après une journée stressante comme ce jour-là, serait franchement le bienvenue.

«Je serais pas contre un verre un peu plus tard, je suis trop sur les nerfs, je dois me calmer. C’est pas comme si j’étais jamais allée en cours, on croirait une gamine. Je crois que je vais avoir besoin d’un peu de temps pour retomber dans mes pantoufles d’étudiante.»

Alors que nous avons commencé à grimper les escaliers qui allaient vers on ne savait où, Aidan a commencé à répondre à mon interrogation sur sa présence au pays et surtout à l’école. Je ne pouvais pas croire qu’il n’y avait pas d’université sorcière en Russie. C’était un pays civilisé après tout. «Ma mère a été mutée à Londres, je l’ai suivie, la pauvre est perdue sans moi…» Le gars ne se prenait vraiment pas pour de la merde. Mais dans un sens, c’est vrai que le sorcier était un guide chez lui, si j’avais cherché quelqu’un qui a le sens de l’orientation, j’aurais demandé à Aidan. Sourcil toujours en l’air, j’ai écouté la suite des choses. «Non, je déconne, enfin si ma mère a été mutée, mais je suis surtout venu pour étudier. Tu as raison, il n’y a pas d’université là-bas. Pour l’instant, Durmstrang n’a pas prévu de proposer un parcours universitaire. Ce n’est pas très grave, je ne suis pas du genre à avoir le mal du pays et j’ai déjà retrouvé quelques connaissances de là-bas.» J’ai lâché un petit rire en me rendant compte que ce n’était qu’une blague, du moins la tournure de la phrase. Par contre, le jeune sorcier venait de m’en boucher un coin. J’étais convaincue qu’il y avait des universités magiques partout, mais clairement, je m’étais trompée. Maintenant que j’y réfléchissait, ça ne faisait pas si longtemps que nous en avions nous-mêmes. Il se pouvait donc très bien que ce ne soit pas répandu. Ceci étant maintenant connu de ma part, ça pouvait expliquer pourquoi il y avait plusieurs étudiants étrangers dans l’école. Peut-être même que ces dits étrangers étaient les connaissances dont Aidan me parlait. Tout avait du sens maintenant. Je commençais, tranquillement, à me sentir un peu moins perdu dans ce flot de jeunes sorciers.

«Eh biens ça explique tout. J’étais convaincue qu’il y aurait eu une université chez toi. Ça explique les accents différents que j’ai entendu un peu partout toute la journée. Ça m’a sauté aux oreilles dans les couloirs. Elle travaille où ta mère ? »

J’étais franchement curieuse. Il m’avait peut-être déjà conné l’information, mais je ne m’en souvenais plus. J’ai continué à monter tranquillement les escaliers qui semblaient ne jamais se terminer. Comment était-ce possible ? « J’imagine bien que tu n’es pas mécontente de me voir, sinon je ne pense pas que tu t’infligerais ma compagnie.»  Il avait raison sur ce point-là. J’étais plutôt du genre farouche, si quelqu’un ne me plaisait pas, je ne me forçais pas à être charmante et gentille. J’évitais les gens qui n’étaient pas nécessaires à ma vie et qui me faisaient chier comme la dragoncelle. J’avais fait un grand ménage dans ma vie quand j’étais partie de la maison familiale. Si j’avais été capable de repousser les membres de ma famille qui me rendaient malade, le reste était franchement facile. Certes, je me sentais parfois seule, mais autrement, je me sentais en paix. J’étais maintenant réellement moi-même. « Te retrouver seule ? J’ai du mal à croire qu’une fille comme toi, reste longtemps seule…» Ça, c’était la faute de ma nouvelle réputation. Autant les nés-moldus me considéraient comme une traître à mon sang et ne voulaient plus me parler pour ne pas risquer d’être entachés par ma présence. Certains me regardaient aussi étrangement en ne sachant pas comment me prendre. Il y en avait aussi qui s’en foutait royalement de ce que je représentais et de qui j’étais et c’était ce que je préférais. Je voulais reprendre une vie normale sans me soucier de mes transformations obligatoires et sans me soucier de la pression de ma famille. Je voulais seulement être Thalia. Et puis, j’avais quitté les bancs d’école il y a de ça deux ans, j’avais donc un peu de retard sur mes camarades de classe de l’époque.

«Eh bien, disons qu’avec le fait que je me sois éloignée de ma famille, une certaine partie de la population s’est éloignée de moi. Ce n’est pas plus mal vu le genre de sorciers qu’ils sont. Mais disons que ça a créé un clash. Et puis bon, j’ai arrêté les cours il y a de ça deux ans...j’ai perdu l’habitude.»

Et puis, il y avait aussi mon nouvel état que je ne savais pas trop comment le gérer. Tout était planifié avec l’école, avec Poudlard et avec certains enseignants qui étaient courant. Je n’avais pas à m’inquiéter. Mais je ne voulais pas me promener avec une pancarte qui disait que j’étais une sirène à temps partiel. Je ne voulais pas me faire prendre en pitié. Par contre, je savais qu’éventuellement j’allais devoir tout raconter à ma sœur et probablement à d’autres personnes de qui j’allais me rapprocher. À tout le moins, j’espérais pouvoir me rapprocher assez de certaines personnes pour leur ouvrir mon cœur. « Tu connais bien d’autres personnes quand même ici, non ? D’anciens camarades peut-être ? Et puis ne t’en fais pas, je n’ai pas l’impression qu’il n’y ait que des gens détestables dans notre classe.» J’ai haussé les épaules en hochant la tête, d’accord avec ce qu’il disait. Je connaissais effectivement des gens dans l’école, mais j’allais devoir recréer les liens que j’avais coupé volontairement ou non en arrêtant les cours et en m’éloignant des idées puristes de mes parents. Il avait raison sur un autre point aussi, les sorciers avec nous en classe ne semblaient pas du tout des gens désagréables. J’allais seulement devoir me laisser approcher et les approcher moi-même.

«Oui, je connais des gens. Il faut seulement que je prenne le temps de raccommoder les liens qui se sont dégradés avec le temps. Deux ans de silence, ça peut créer un froid. Mais t’as raison, les gens ne me semblent pas tous désagréables.»

J’ai lâché un rire franc en m’entendant parler. Je me trouvais franchement négative. J’allais devoir travailler tout ça et prendre les choses du bon côté dorénavant. Je n’avais plus à cacher quoi que ce soit, je pouvais être moi-même à 100 % sans craindre les répercussions de mes parents qui pourraient être mécontents que j’ai dis ceci ou cela. Nous avions finalement terminé de grimper les marches de l’escalier. La question était maintenant de savoir si nous étions au bon étage ou pas. J’aimais me dire que c’était le cas, mais il n’y aurait qu’une façon de le savoir : nous allions devoir explorer l’étage. « Et toi ? Tu as finalement décidé de rejoindre les bancs de l’école ? Pourquoi le droit ?» Alors là, Aidan venait d’ouvrir une boîte de Pandore. Pourquoi ? Telle était la question. Tout me motivait à aller vers le droits. Tout me motivait à reprendre les cours. Il fallait seulement prendre le temps de tout expliquer.

«Eh bien, avec mon contexte familial, j’avais besoin de m’éloigner de tout ça et de prendre du temps pour moi. Par contre, je savais bien que je ne pourrais pas faire ça toute ma vie. Malheureusement, on ne peut pas seulement vivre d’air pur et d’eau fraîche. C’est pour ça que je devais reprendre l’école, pour apprendre un métier. Pour ce qui est du droit, je voulais représenter ceux qui n’arrivent pas à se faire représenter, les minorités, visibles ou non J’avais un ami quand j’étais à Poudlard qui était lycan et ce qu’il me disait de sa situation m’est toujours resté en tête. Ça semblait difficile et je voudrais aider ces gens à passer à travers certaines épreuves de la vie. Ce n’est pas seulement pour les lycans, mais pour n’importe qui qui en a besoin...tu vois ce que je veux dire ? »

Je m’étais un peu emportée dans mon discours de motivation. Ce que je me disais, au moins, c’est qu’il allait voir que ce n’était pas seulement pour l’argent que j’allais dans ce chemin.

«Je voudrais aussi laver mon nom, lui redonner l’éclat qu’il a déjà eu, mais que ce soit positif. Et toi ? Pourquoi le droit ?»

J’ai regardé autour de moi pour voir ce qui nous entourait. Il y avait un chemin vers la gauche et un chemin vers la droite. Nous allions, encore une fois, devoir prendre une décision.

«C’est à ton tour maintenant, on va à gauche ou à droite monsieur l’aventurier ? »

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Dim 28 Juil - 15:31

 

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— Thalia & Aidan

Depuis la dernière fois où tu l’avais vue, la jeune femme ne te semblait pas avoir changé. Il était toujours aussi facile d’engager la conversation avec elle et tu la savais ouverte d’esprit malgré le nom de famille qu’elle portait. De toute façon, tu n’écoutais pas les rumeurs qui entouraient une personne. Depuis très jeune, tu avais appris à te forger toi-même ta propre opinion sur les gens, sinon tu n’aurais sans doute pas les amis qu’on te connaissait. Les gens avaient cette facilité à juger au premier coup d’œil ou à se laisser entraîner par l’effet de groupe, mais toi tu refusais de te laisser influencer. En tout cas, tu n’avais aucun doute sur le fait que le temps passé avec elle serait agréable. C’est lorsqu’elle te répondit à ta suggestion de sortie que tu constatas son état de nervosité. Tu compris, lorsqu’elle t’expliqua, que ce premier jour de cours devait beaucoup signifier pour elle. Reprendre après toute cette absence ne devait pas être évident, mais elle retrouverait sûrement bientôt ses habitudes d’étudiante. De ton côté, malgré les changements tu restais serein. Tu étais déjà de nature calme, il t’en fallait beaucoup pour perdre tes moyens et tu endossais généralement le rôle de celui qui rassurait.

- Ça  va aller, je n’en doute pas.


Bien sûr que oui. Reprendre ses études n’était pas insurmontable. Au bout d’une semaine, cette angoisse ne serait que de l’histoire ancienne. Tu répondis ensuite à ses questions sur ta présence au sein de l’université ne pouvant t’empêcher de faire de l’humour. Ça c’était certain, il n’y avait pas plus indépendante que ta mère. Elle avait juste ces réactions exagérées avec toi qui t’agaçaient. Tu la comprenais bien sûr, mais plus les années passaient et plus tu te demandais à quel moment ça lui passerait. Quant à l’existence d’autres universités magiques dans le monde, tu n’étais pas certain qu’il en existe une autre que celle de Poudlard. En tout cas, en Europe, c’était certain, il n’y avait qu’elle. Il était donc normal que Thalia ait été frappée par les différents accents des étudiants étrangers, venus saisir leur chance pour continuer leurs apprentissages. Toi, tu ne t’étais pas vu te lancer directement dans la vie active. Poursuivre tes études avait été une évidence, sans doute parce que même si tu avais choisi ta filière avec aisance, tu ne savais pas trop encore vers quelle profession tu t’orienterais.

- Ma mère est Auror, donc techniquement elle travaille au ministère, sauf qu’elle n’est pas vraiment du genre à rester dans un bureau. Elle préfère le terrain, alors elle est souvent en mission ou à gérer la sécurité sur certains événements, bref autant que possible à l’extérieur plutôt que sur de la paperasse.


Ta mère n’avait jamais su tenir en place et tu savais qu’il y avait autant de chances de la trouver au ministère qu’ailleurs. Et tandis que vous montiez les marches, la Gryffondor te confia un peu ce qui l’angoissait tant à propos de cette rentrée. Tu n’arrivais pas vraiment à comprendre ce qui pouvait l’amener à cette crainte. Elle était loin pour toi, de la personne asociale que personne ne voulait avoir dans son cercle d’amis. Et puis en l’écoutant, tu fis le lien avec le fait que son voyage n’avait pas été que touristique. Il est vrai qu’elle avait claqué la porte de son foyer, renonçant très certainement aux privilèges qu’accordaient l’appartenance à une famille de sangs-purs. Ils étaient peu nombreux à le faire, justement à cause des conséquences. Renoncer à son héritage, à sa notoriété, et être ensuite la cible de rumeurs ou être victime de harcèlement. C’était parfois pire que ce que pouvait subir un né-moldu. Cependant, c’était certainement dans ces moments-là qu’elle pouvait le mieux voir qui étaient les personnes sur lesquelles elle pouvait vraiment compter. Elle avait raison, ça faisait le tri.

- Pour les cours, ça va revenir aussi. Même si le prof a l’air d’un tortionnaire du travail,
ajoutas-tu avec un petit rire.

Deux ans, ce n’était pas si difficile à rattraper, surtout avec la force de volonté que tu lui devinais. Et puis tu doutais de ne pas trouver d’aide si vous en aviez besoin. Ton meilleur ami était déjà passé par là, tu savais qu’il ne rechignerait pas à te filer un coup de main à toi ou à une de tes amies. Quant à renouer avec d’anciens amis ou créer de nouveaux liens, elle s’en sortirait aussi. Elle n’était pas le genre de personne pour qui tu t’inquiéterais à ce sujet. Vous arrivâtes à l’étage suivant et elle répondit de nouveau à tes questions sur ses choix de parcours. Bien sûr, voyager était sans doute une superbe expérience, mais la précarité dans laquelle elle pouvait nous mettre n’était pas non plus attirante. Quant à ses choix de filière, tu ne t’étais pas attendu à ce genre de justifications et tu te figeas un instant en entendant le mot qui qualifiait l’espèce à laquelle tu appartenais également. Puis tu te repris rapidement, ton visage ré-affichant vite une mine impassible.

- Oui je vois… La différence a toujours suscité la crainte. Les loups-garous, tout comme n’importe quelle espèce, ne sont pas toujours reconnus au même titre que les sorciers. C’est un beau projet pas toujours simple à mener, mais qui en vaut la peine.


Et ça tu le savais, même si certaines mentalités évoluaient, il y avait encore beaucoup de chemin à faire. Et c’est bien pour cette raison que contrairement à l’ami de Thalia, tu n’affichais pas ta condition au grand jour. Ce courage-là, tu ne l’avais pas. Il était bien trop pris en otage par ta grande peur du rejet. Aurais-tu encore la possibilité de mener à bien tes projets si l’on savait ce que tu étais ? Tu n’étais pas prêt à voir qui te soutiendrait encore après tout ça. Tu aimais ta vie à l’apparence normale, malgré les sacrifices et les stratagèmes qu’il t’en coûtait. Tu voulais qu’on continue à te voir comme Aidan et pas comme un lycan. Pas de pitié, pas de peur, pas de dégoût…

- Je suis un idéaliste, j’ai envie de faire évoluer les choses pour un monde plus juste. Je pense qu’il y a beaucoup à faire déjà au niveau des lois et des décrets, mais je sais aussi qu’on a à lutter avec toutes ces vieilles pensées dépassées que ce soit sur les sangs-purs, les nés-moldus, ou même les créatures. Je ne révolutionnerais pas le monde, mais j’ai envie de tout faire pour faire avancer les choses.

Tu savais pertinemment que seul tu ne pourrais pas faire grand-chose, mais tu apporterais ta pierre à l’édifice avec ceux qui comme toi avaient envie d’un monde meilleur.
Il fallait maintenant choisir une nouvelle direction à prendre. Tu regardas de chaque côté, mais ni l’un ni l’autre ne te donnaient d’indices utiles pour trouver votre route.

- On va dire à droite, j’espère avoir une bonne intuition.


Tu avais généralement de bons instincts, mais là tu agissais par pur hasard.

- Tu sais ce qu’il est devenu ton ami ? Celui qui est lycan ?


Tu n’avais pas encore eu le temps de faire le tour des élèves et du personnel susceptibles de vivre la même chose que toi. Tu savais que parmi ceux qui partageaient ta condition, il y avait ceux qui comme toi le cacheraient coûte que coûte et ceux que cela indifférait. Tu n’avais pas envie qu’un autre élève de ton espèce te vende au premier venu.

MAY
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Dim 20 Oct - 17:17
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Thalia & Aidan

« Reach, into a pocketful of dreams now, before they fall out of the seams. Take a chance, don't matter if you fail. You're too scared to try cause you might break a nail.  »
Je marchais paisiblement aux côtés de mon compagnon et je lui avais expliqué mes états d'âme sur mon retour à l'école. J'avais volé au gré de mes envies pendant près de deux longues années. J'avais fait des erreurs, j'étais devenue une sirène à temps partiel. Mes décisions n'avaient été que les miennes pendant tout ce temps, je n'avais pu blâmer que moi-même, peu importe ce qui arrivait. Reprendre une vie rangée comme elle l’était à l’école était un peu comme me mettre en boîte. Par contre, il y avait un côté rassurant à tout ça. C’était comme mettre de vieilles pantoufles que nous avions abandonné dans le fond d’un garde-robe. Elles sont un peu raides au début, par contre, elles finissent par redevenir aussi confortables qu’elles l’étaient avant. Elle reprennent, tranquillement, la forme de nos pieds. Mes pieds allait probablement devenir de plus en plus confortables. Je devais laisser le temps au temps de faire son travail. J’allais devoir m’armer de patience. «Ça  va aller, je n’en doute pas.» Je n’ai pu que sourire aux douces paroles d’Aidan. Je ne le connaissais pas sous toutes ses coutures, mais je pouvais dire que ses mots me faisaient du bien et que sa nature calme y était pour quelque chose. J’avais toujours été assez nerveuse, toujours en train d’anticiper le pire et les réactions de tout le monde. C’est ce que ça fait que de grandir dans une famille dysfonctionnelle. On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.

««Merci, t’es gentil.»»

En continuant de marcher, Aidan m’a donné quelques explications sur sa présence à l’université, loin de chez lui. Tout avait beaucoup de sens venant de sa bouche. Je n’avais jamais réellement réfléchi à comment se passaient les études ailleurs. J’avais voyagé pas mal, mais je n’avais jamais pensé à la structure de la vie des autres. Je n’avais qu’effleuré la vie de ces gens. Je les avais croisés, mais je ne m’étais pas intéressé à eux tant que ça, je commençais seulement à m’en rendre compte. J’en avais même un peu honte, je devais l’avouer. «Ma mère est Auror, donc techniquement elle travaille au ministère, sauf qu’elle n’est pas vraiment du genre à rester dans un bureau. Elle préfère le terrain, alors elle est souvent en mission ou à gérer la sécurité sur certains événements, bref autant que possible à l’extérieur plutôt que sur de la paperasse.» J’ai lâché un petit rire amusé alors que j’entendais la description de la vie de la mère de mon ami. Je pouvais franchement la comprendre de ne pas vouloir rester derrière son bureau. C’est rassurant la routine, mais c’est aussi fondamentalement ennuyeux à long terme. Le meilleur des mondes se résume à avoir un petit peu des deux, un peu de travail de terrain pour sortir de sa zone de confort et avoir un peu d’adrénaline et de contacts humains et un peu de bureau pour se recentrer sur soi-même et pour revenir au calme...avant de repartir de plus belle. «Pour les cours, ça va revenir aussi. Même si le prof a l’air d’un tortionnaire du travail.» Ce n’était pas faux, il semblait être un acharné au travail, ça allait prendre tout notre courage pour faire tout le travail qui allait devoir être fait dans ce cours durant l’année. Si c’était le travail pour le premier cours, je n’osais pas imaginer la suite. Par contre, nous allions être des bêtes de connaissances à la fin de tout ça si nous nous appliquions bien.

« C’est clair qu’il exagère pour un premier cours. Au moins je me dis qu’à long terme on devrait être des machines de législation. C’est positif, mais on va seulement s’en rendre compte au mois de juin...ça va être long.»

Alors que nous marchions encore à la recherche de la bibliothèque, je réfléchissais à mon avenir. Je voulais être une juriste, une avocate exceptionnelle qui allait pouvoir défendre ceux qui n’avaient pas les moyens de se le permettre. J’espérais tellement pouvoir y arriver. Je voulais montrer à ma famille que nous n’étions pas obligé de suivre le chemin qui avait été tracé par ceux qui nous avaient précédés. Je voulais faire mon propre chemin et montrer qu’il y avait des Carrow du bon côté de la clôture. « Oui je vois… La différence a toujours suscité la crainte. Les loups-garous, tout comme n’importe quelle espèce, ne sont pas toujours reconnus au même titre que les sorciers. C’est un beau projet pas toujours simple à mener, mais qui en vaut la peine.» J’ai souris en entendant les mots d’Aidan, j’étais contente qu’il considère mon projet comme sensé et beau. Mon idée était déjà faite, mais savoir qu’une autre personne la considérait comme pertinente m’encourageait sur le chemin que je voulais prendre. Si je m’en donnais la peine, j’allais y arriver, je le voyais, je l’espérais, je le voulais. Aidan s’est remis à parler pour expliquer les raisons de son choix. « Je suis un idéaliste, j’ai envie de faire évoluer les choses pour un monde plus juste. Je pense qu’il y a beaucoup à faire déjà au niveau des lois et des décrets, mais je sais aussi qu’on a à lutter avec toutes ces vieilles pensées dépassées que ce soit sur les sangs-purs, les nés-moldus, ou même les créatures. Je ne révolutionnerais pas le monde, mais j’ai envie de tout faire pour faire avancer les choses.» J’ai hoché la tête, contente d’entendre tout ça. Aidan avait le même genre d’idée que moi. Il voulait rendre le monde meilleur, comme moi. J’espérais aussi que ce soit le cas de tous les étudiants en droit. Je savais que ce n’était pas le cas tout le monde, certains allaient dans ce domaine pour les gallions et pour défendre des intérêts personnels.

«T’es aussi idéaliste que moi. On veut bien faire les choses, rendre la vie meilleure du meilleur de nos connaissances. Et pour les sang-purs, j’aimerais beaucoup faire du ménage là-dedans aussi. Vu les antécédents de ma famille, je sais mieux que quiconque qu’il n’y a rien de sensé dans ces histoires. C’est arriéré comme pensée, malsain… C’est bien pour ça que je suis partie.»

Arrivés à une intersection, j’ai dis à mon compagnon que c’était à son tour de choisir le chemin que nous allions suivre. Après quelques secondes de réflexion, il m’a dit quelle était sa décision. «On va dire à droite, j’espère avoir une bonne intuition.» J’ai hoché la tête et j’ai suivi le pas orienté par mon ami en souriant.

«Jusqu’à présent tes intuitions ne m’ont jamais déçue. Alors allons à droite. »

J’ai marché aux côtés d’aidan quelques instants avant d’entendre sa question. « Tu sais ce qu’il est devenu ton ami ? Celui qui est lycan ?» Je suis retournée dans mes souvenirs pour repenser à Greyback et nos périodes d’étude que nous avions quand il était encore à l’école. Depuis que j’étais revenue à l’école, je ne l’avais pas vu, j’ai donc déduit qu’il qu’il avait arrêté ses études. Je n’y avais pas plus réfléchi que ça et maintenant que j’y pensais, je me sentais un peu mal de ne pas y avoir pensé.

«Non, je ne sais pas trop. Je ne l’ai pas vu à l’école depuis que je suis revenue. Il a dû arrêter ses études. Il ne savait pas trop ce qu’il voulait faire de sa vie la dernière fois que je lui ai parlé donc bon, il doit bosser quelque part. J’en sais trop rien. Je me sens un peu mal de ne pas avoir pensé à lui depuis… »

Je m’incluais dans ce que je disais. Je voulais faire des études, les compléter et aller sur le marché du travail après. J’avais pris des ententes avec Poudlard et l’université pour pouvoir aller nager et me ressourcer quelques heures par mois pour pouvoir suivre ma vie malgré mes fatigues. Tout ça mis ensemble m’inquiétais, mais je me disais que c’était possible.

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Sam 11 Jan - 16:56

 

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— Thalia & Aidan

Reprendre ses études ne devait certes pas être une tâche facile, mais avec une bonne force de volonté, ça ne poserait pas de problème. Tu ne doutais pas que Thalia possède cette qualité. On ne partait pas à l’aventure à travers l’Europe sans être une battante. Tu comprenais ses angoisses et tu ne manquas pas de la rassurer. Se reconstituer des relations, se replonger dans les livres, retenir de nouveau les notions, tout ça n’était qu’une nouvelle aventure et elle réussirait. Gentil ? Oui sans doute, mais réaliste aussi surtout. Répondant à sa question, tu expliquas ce que ta mère faisait de ses journées. Son boulot était très important pour elle et accaparait beaucoup de son temps. C’était à se demander comment elle trouvait encore le temps de t’écrire toutes ces lettres harceleuses. Un métier d’action et tu le savais, c’était sa manière à elle d’évacuer son trop plein d’énergie lié à sa condition. Pourtant toi, ce n’était pas de cette manière que tu imaginais œuvrer pour défendre les gens. Et c’est bien pour cela que ton choix s’était orienté vers la filière du droit, même si le niveau paraissait un peu corsé.

- Au pire, mon meilleur ami Dimka, est en troisième année. Si vraiment on galère à un moment, je pense que ça ne le dérangera pas de nous filer un coup de main.

Ton ami était déjà passé par là. Il connaissait déjà bien ce prof et ses habitudes et tu le savais futé et studieux même s’il n’en donnait pas l’air. De plus, ce ne serait pas la première fois que vous vous entraidez. C’était d’ailleurs de lui que tu tenais le morceau de parchemin qui t’indiquait les principaux lieux de l’université, celui que tu avais choisi de garder dans ta poche pour partir en exploration de la bâtisse.
Tout en progressant dans l’université, vous en étiez venus à échanger sur vos projets et vos ambitions et sa réponse t’avait surpris. Prudent, tu ne t’étais bien sûr pas empressé de lui révéler ta seconde nature. Bien trop conditionné à tromper ton entourage et à garder secrète ta lycanthropie, tu n’avais rien dit. Au fond, ça te réchauffait le coeur qu’elle ait ce point de vue, preuve que ton hybridation n’était pas une tare pour tout le monde. Pourtant, il n’était pas question de te révéler maintenant. Tu la connaissais peu, même si tu avais une très bonne impression d’elle. Il t’en fallait plus pour faire confiance pleinement à quelqu’un. Et puis à quoi ça te servirait ? A quoi ça lui servirait ? Tu n’en savais rien. Un jour peut-être… En tout cas, tu l’encourageais à poursuivre ses projets, car plus il y aurait de gens comme elle, comme vous, plus vos droits seraient justes. Tu lui expliquais tes propres raisons pour avoir choisi ce cursus. Des raisons finalement proches des siennes et qui sait, peut-être y avait-il plus d’élèves comme vous ? Des gens qui feraient avancer les choses dans les prochaines années. Peut-être qu’un jour, tu n’aurais plus honte de ce que tu étais parce que tu ne subirais plus de discrimination ?

- Heureusement que tous les sang-purs ne sont pas comme ça, malheureusement ils ne sont pas nombreux… J’ai de la chance, ma mère fait partie des rebelles,
lâchas-tu dans un rire, pas d’éducation stricte, pas de mariage arrangé programmé avant même que je ne sois né, pas d’interdiction de fréquenter des nés-moldus, bon si... je me suis quand même tapé quelques-unes de ces réunions de sang-purs…

Parce que c’était un peu mal vu de décliner certaines invitations et qu’il fallait bien reconnaître que cela vous avait permis de vous intégrer facilement. Pour le reste, tu étais plutôt libre et vu ta condition c’était même préférable.

Tu choisis une nouvelle direction pour tenter de parvenir à la bibliothèque tout en l’interrogeant sur ce fameux ami lycan dont elle t’avait parlé. Tu voulais savoir à quoi t’en tenir. Combien d’élèves devaient comme toi s’incliner devant la pleine lune ? La préservation de ton secret était primordiale pour toi, alors autant glaner quelques informations sur de possibles congénères avec qui mettre les choses au point si besoin. Sauf que la Gryffondor n’avait pas beaucoup d’informations à t’apporter. La personne ne semblait apparemment pas scolarisée à l’université. Un risque en moins de voir ta vie basculer contre ton gré cette année.

- Ce n’est déjà pas évident de trouver sa voie quand on est considéré comme « normal » dans la société, mais alors quand on subit des discriminations, c’est encore pire. J’espère aussi qu’il a pu trouver un patron compréhensif, sinon raison de plus de poursuivre tes objectifs ! Et ne te sens pas si mal, c’est la vie ! Elle n’est jamais simple ! Je suis sûre que si tu le recroises demain, il ne t’en voudra pas une seconde et sera ravi de te revoir.

Le temps et les aléas de la vie éloignaient les gens, c’est vrai, mais toi tu trouvais stupide de tenir rigueur à quelqu’un pour ce genre de choses. Tu te décidas à observer les alentours. A cette allure, vous alliez vous retrouver au dernier étage sans avoir réellement cherché la fameuse bibliothèque. Deux étudiants sortirent à ce moment d’une salle, quelques livres sous le bras.

- Soit on est sur la bonne piste et ils sortent de la bibliothèque, soit c’était juste une salle de classe… On vérifie ? proposas-tu en t’avançant vers la porte en question.

Tu réalisais que les indices pour retrouver la bibliothèque étaient maigres. Vous pouviez passer toute la journée comme ça à arpenter l’université. Tu repensas aux notes de ton ami dans ta poche. Quelle idée de se compliquer la tâche ainsi ! Tu enclenchas alors la poignée et ouvrit la porte. Ça ne ressemblait pas du tout à une bibliothèque. Évidemment cela aurait été trop de chance si vous aviez trouvé du premier coup.

- On risque de tourner en rond pendant un moment, j’ai peut-être sous-estimé la taille de cette école, annonças-tu à Thalia, on continue de chercher ou on triche ?

MAY
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Lun 2 Mar - 0:19
Pocketful Of Dreams
Thalia & Aidan

« Reach, into a pocketful of dreams now, before they fall out of the seams. Take a chance, don't matter if you fail. You're too scared to try cause you might break a nail.  »
Je me doutais que le retour aux études ne serait pas une partie de plaisir, mais je ne pensais pas que ce serait aussi rapide. Je venais de me prendre un coup de rame en pleine tête. J’avais eu un rythme de vie assez bohème où je faisais ce que je voulais, quand je le voulais au rythme que je voulais. Ce que je ne voulais pas faire, je le laissais tomber. Là, ce n’était plus une option. Le rythme que j’allais devoir prendre, c’était celui de l’université, j’allais devoir travailler tout le temps et faire tout ce que je devais faire, même si je n’en avais pas envie. Mes envies, à partir de cette rentrée, allaient passer en second. Je pensais que les devoirs et les études ne viendraient qu’au deuxième cours, mais je m’étais plantée et tout ce qui se rangeait dans mon sac le prouvait. Au moins, j’avais la chance d’avoir Aidan avec qui j’allais pouvoir travailler à partir de maintenant. Sans lui, probablement que le travail aurait été bien pire. «Au pire, mon meilleur ami Dimka, est en troisième année. Si vraiment on galère à un moment, je pense que ça ne le dérangera pas de nous filer un coup de main.» Dimka ? Dimka ? Ce nom me disait quelque chose. En troisième année…il y avait bien un sorcier que j’avais déjà croisé plus jeune dans les soirées de sang-pur à la con où mes parents me trainaient. C’était peut-être lui. Il avait toujours été sympa pour les moments où nous avions discutés. Je ne le connaissais pas très bien, mais pour ce que j’en savais, il semblait être quelqu’un de bien malgré sa famille peu recommandable. J’étais qui pour le juger sur sa famille, la mienne n’était pas mieux. Je dirais même qu’elles étaient plutôt semblables.

«Ohh, je crois que je le connais. De loin je veux dire, on a dû se croiser en soirée quand nous étions petits. Nos familles évoluaient dans les mêmes cercles si tu vois ce que je veux dire. Tu me le présenteras pour voir, ce serait sympa.»

Ce n’était pas parce que j’étais une sang-pur, à la base seulement, que j’étais une sorcière qui n’avait pas de principes. Nous étions peu à être dans ce cas-là, mais je n’étais pas seule. Il y a de bons sang-purs. Nous sommes peu dans mon cas, mais nous existons. Je me dis que plus le temps va passer, plus les idées vont évoluer. Ça ne pouvait pas devenir pire que ça, si ? Je n’y croyais pas en tout cas. J’étais plutôt pessimiste dans mon genre, mais j’espérais tout de même à mieux. Je me disais que si on y mettait assez du sien, on pouvait y arriver. À la longue, la partie serait gagnée. Je ne disais pas que ça se ferait du jour au lendemain, loin de moi cette idée. «Heureusement que tous les sang-purs ne sont pas comme ça, malheureusement ils ne sont pas nombreux… J’ai de la chance, ma mère fait partie des rebelles, pas d’éducation stricte, pas de mariage arrangé programmé avant même que je ne sois né, pas d’interdiction de fréquenter des nés-moldus, bon si... je me suis quand même tapé quelques-unes de ces réunions de sang-purs.» Je n’ai pu que sourire en entendant les paroles d’Aidan. Je comprenais tellement ce qu’il disait, à tout le moins, la moitié. Effectivement, tous les sang-purs ne sont pas tous mauvais. Effectivement, nous n’étions pas nombreux. Par contre, ma mère n’était pas une rebelle, loin de là. Si elle avait pu passer entre la tapisserie et le mur, elle l’aurait fait. Son objectif, dans sa vie, c’était de bien paraître à côté de mon père pour qu’il soit fière et ait une belle carrière. Elle ? Sa vie ? Tout le monde s’en fout et elle la première. Une femme n’était bonne qu’à sourire, donner des petits et être d’accord avec son mari. Pour ma sœur et moi, ce qu’elle voulait le plus, c’était de nous fiancer. En tout cas, ça l’était avant que je parte. Elle avait probablement fait un ménage assez incroyable à la maison pout faire disparaître toute trace de mon existence. Elle avait dû en chier après mon départ. Là, c’était du vrai travail. Il y a sûrement eu beaucoup de sueur et de pleurs. Cependant, il faut bien se comprendre, elle ne pleurait pas ma perte, mais plutôt l’humiliation que j’avais laissé planer au-dessus de la tête de la famille Carrow. Qu’avait-elle fait pour mériter cela ôôôô pauvre et simple sorcière. J’imaginais tellement facilement le drame que ça avait dû faire. Ma sœur avait dû en baver et en avoir plein les oreilles.

«T’as eu de la chance. Ma mère est loin d’être comme la tienne et ces soirées, j’ai dû en subir plus que quelques unes. Je les trouvais ennuyeuses à mourir. Tout le monde là à se flatter dans le dos, à se dire qu’ils sont si beaux et si bons. Je suis bien contente de ne plus devoir faire tout ça. Maintenant, je suis enfin tranquille, comme toi.»

J’ai suivi Aidan sur l’éventuel chemin de la bibliothèque. Tous les chemins mènent à Rome qu’ils disent. Nous allions éventuellement arriver à la bibliothèque, à force de tourner en rond plus ou moins circulaires. À force de zigzaguer, on fini par couvrir tout le territoire possible. «Ce n’est déjà pas évident de trouver sa voie quand on est considéré comme « normal » dans la société, mais alors quand on subit des discriminations, c’est encore pire. J’espère aussi qu’il a pu trouver un patron compréhensif, sinon raison de plus de poursuivre tes objectifs ! Et ne te sens pas si mal, c’est la vie ! Elle n’est jamais simple ! Je suis sûre que si tu le recroises demain, il ne t’en voudra pas une seconde et sera ravi de te revoir.» J’ai souris en entendant les doux mots du Russe. Il avait raison, c’est franchement difficile de penser à l’avenir à plus de quelques semaines d’avance. Penser à ce qu’on veut faire toute sa vie est tellement difficile. Même moi, j’avais eu de la difficulté à me fixer, jusqu’à ce que je réfléchisse à ma vie, à mon état de métissage de créature et surtout à ce que je pouvais faire pour vivre comme je le voulais à la fin. Ne plus avoir l’ombre de mes parents au-dessus de ma tête m’avait vraiment forcée à penser à mon avenir. Avant ça, je ne l’avais jamais vraiment fait. Ça change une vie. Et tout le monde fini par avoir cette réflexion, mais ce moment arrive à tout le monde à des périodes différentes de la vie.

«Je ne crois pas qu’il m’en veuille. Je veux dire, il ne m’a pas donné de nouvelles non plus de son côté. Et puis, tout le monde fini par prendre son chemin. Tout se divise et parfois les chemins qui se séparent finissent par se rejoindre plus loin. Je suis convaincu qu’il a pu tirer son épingle du jeu. Il a toujours été un sorcier très débrouillard.»

Nous avons stoppé notre route en voyant deux étudiants passer avec des bouquins sous le bras. J’ai haussé un sourcil en regardant le Serdaigle à côté de moi. Avions-nous enfin atteint notre objectif de travail ? «Soit on est sur la bonne piste et ils sortent de la bibliothèque, soit c’était juste une salle de classe… On vérifie ?» J’ai suivi Aidan vers la porte qui allait peut-être enfin nous permettre de travailler pour finalement voir que nous n’y étions pas. C’était seulement une salle de classe ordinaire où deux jeunes sorciers étaient allés travailler tranquille sans se priver de parler. J’ai haussé les épaules en regardant d’un air désolé. «On risque de tourner en rond pendant un moment, j’ai peut-être sous-estimé la taille de cette école, annonças-tu à Thalia, on continue de chercher ou on triche ?» Si on voulait finir par finir, nous n'avions plus le choix.

«Sérieusement j’y ai cru quelques secondes. Je crois que si on veut arriver à faire ce devoir de jurisprudence pour le prochain cours, tricher serait la meilleure alternative. Et puis, ce n’est pas vraiment de la triche, si ? J’imagine qu’on peut dire qu’on va seulement utiliser des ressources que nous avons à disposition, n’est-ce pas ? »

(c) DΛNDELION
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Jeu 26 Mar - 0:34

 

Pocketful of dreams

— Thalia & Aidan

L’entraide entre amis ? C’était une évidence. Tout comme tu pouvais parfaitement venir en aide à un inconnu. C’était comme ça qu’on construisait une société meilleure, en se serrant les coudes. Ce ne serait pas la première fois, après tout que vous vous entraidiez avec Dimka que ce soit pour les cours ou autre chose. Et bien sûr, que tu proposerais à Thalia de se joindre à votre équipe pour avancer s’il le fallait. Tu écarquillas les yeux, étonné lorsqu’elle te dit qu’elle pensait le connaître, puis tu compris. Effectivement, entre sang-purs le monde était parfois finalement petit, d’autant que les Dimitrov faisaient partie des familles les plus influentes de Russie.

- Ha ça c’est probable, je crois bien que sa famille ne manquait aucune de ce genre de festivités ! C’est comme ça que je l’ai connu d’ailleurs ! Et avec plaisir que je te le présenterais !


Devais-tu la prévenir que ton ami était aussi un séducteur fini ? Non sans doute pas, elle était grande et intelligente.
Le sujet s’orienta sur les familles sang-purs et effectivement tu faisais partie des chanceux. Tu avais bien compris que ce n’était pas son cas. Rares étaient les sang-purs ouverts d’esprit, car tous avaient été formatés pour perpétuer des lignées. Ta mère se fichait de tout ça, d’ailleurs le fait que ton père ait été lui aussi un sang-pur était un hasard. Et ce qui faisaient que les choses changeaient ? Sans doute qu’un peu plus à chaque génération, certains refusaient de se laisser dicter leur conduite. Il y avait une évolution de la société sorcière qui commençait à devenir incompatible avec ces préceptes désuets. La Rouge et Or en était un parfait exemple et tu avais eu le loisir d’en observer d’autres. Tu ris en l’entendant parler de ces fameuses soirées.

- Mais oui ! Tous ces sorciers pompeux et agaçants qui sortent des flatteries à tout va, alors qu’ils n’en pensent parfois pas un mot ! Et alors pour les enfants c’est le marché aux mariages !

Non, c’est vrai elles étaient d’un ennui terrible, mais ta mère t’avait dit de voir ça comme un exercice, un exercice pour t’intégrer, que ce serait plus facile à Durmstrang ensuite. Toi finalement tu les avais tirées à ton avantage, laissant traîner tes oreilles, observant ça et là et voilà comment tu étais tombé sur Dimka et son secret. Tu souris à ta camarade qui te disait être libérée de toutes ces obligations. Vous continuâtes votre route à la recherche de cette bibliothèque, elle te parlant de sa vision des choses, de ces gens qui passaient dans vos vies, qui disparaissaient parfois et qui revenaient. Tu aimais l’image qu’elle donnait et puis après tout, vous vous étiez croisés une fois et aujourd’hui vos chemins se rejoignaient. Tu acquiesças alors que tu visualisais une piste pour la fameuse bibliothèque. Hélas il ne s’agissait que d’une simple classe. Aussi après une petite hésitation, tu lui proposas de te servir de ce que tu avais à ta disposition.

- Non pas vraiment, ris-tu, je suis parfaitement d’accord avec toi, nous utilisons les ressources à notre disposition ! D’ailleurs, je suis certain que n’importe qui d’autre aurait demandé à la première personne croisée !

Ce n’était qu’un petit jeu d’orientation et au fond c’était juste pour lui montrer qu’en terrain inconnu tu étais comme elle. Tu n’avais pas un avantage particulier pour t’orienter, enfin si peut-être mais tes sens plus affûtés n’étaient pas si utiles dans cette recherche en particulier. A la rigueur, tu aurais pu être utile pour dégoter les cuisines.  

- Et tu as raison, vu le devoir, si on ne s’y met pas bientôt, on va y passer la soirée ! J’avoue que je n’ai pas trop envie de passer mes premières soirées penché sur des devoirs !


Tu avais beau être travailleur, tu préférais dans un premier temps sympathiser avec tes camarades de maison ou même prendre l’air. Tu déplias le parchemin et partageas les notes avec la Gryffonne. Elle pouvait aussi y lire d’autres localisations utiles, comme l’emplacement des cheminées ou certains endroits tranquilles. La bibliothèque se trouvait finalement à cet étage, mais vous aviez pris la mauvaise direction.

- Ha nous n’étions pas si loin du but, lui fis-tu remarquer, tu as eu une bonne intuition, moi moins ! Demi-tour !

Vous vous orientâtes donc vers votre nouvelle destination. Vous pourriez ainsi compléter vos notes avec les références des ouvrages de la bibliothèque et commencer l’année sur de bonnes bases.

- C’est parti ! Répartissons-nous les tâches et les recherches. En tout cas, je suis ravi d’avoir croisé de nouveau ta route ! L’année sera plus sympa avec quelqu’un comme toi !

Et même si tu ne doutais pas qu’elle comme toi vous fassiez de nouveaux amis, c’était effectivement toujours plus agréable lorsqu’on connaissait déjà quelqu’un. Tu trouvais que l’année s’annonçait plutôt bien.
MAY
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Pocketful Of Dreams - Aidan
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