Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
En vue de ma journée d’aujourd’hui, j’avais décidé de rester au calme hier et de donner mes cours en salle depuis ce matin. Ce n’était pas dans mes habitudes et j’avais vu certains de mes élèves interloqués, mais il me fallait être prudente. Ordre du médecin. Quand bien même cela me coûtait que de rester tranquillement assise pendant que je donnais mes cours ou m’empêcher de me rendre à une nidification de Noir des Hébrides, je ne voulais prendre aucun risque pour Jackette, ou tout cas, le moins possible. Je l’avais déjà fait en me rendant au Ministère lors du discours de l’Augurey. Un sourire ironique étira mes lèvres au souvenir de cette journée tandis que mes pieds foulaient avec légèreté l’herbe vert émeraude du printemps. Quelle blague. Cette situation était vraiment préoccupante. Dans quel monde Jackette naîtrait ? J’avais peur pour elle, mais je me refusais de céder à la panique. Avec Harper, on avait décidé de rester optimiste.
Prendre l’air et me promener tranquillement dans la Forêt Interdite me fera du bien et à cette idée, j’accélérais le pas jusqu’à l’orée de la Forêt, en dehors du parc de Poudlard, là où j’avais donné rendez-vous à Nymphéa Chang. Un échange de missive avec mon ancienne élève m’avait permis de comprendre qu’elle souhaitait améliorer ses capacités pour aider l’Ordre. Ou feu l’Ordre, devrais-je le nommer maintenant. J’ignorais encore quel était serait l’avenir de notre caste, mais j’avais espoir que nous ne resterions pas les bras croisés. Voilà pourquoi, malgré la situation, j’avais maintenu mon rendez-vous. Ne pas se laisser abattre. Voilà la seule recette à laquelle je voulais encore croire. J’honorerai le Phénix, quoiqu’il arrive, je refusais de rester passible sous le joug de l’Augurey et je refusais que ma fille naisse avec elle au pouvoir sans que je ne tente rien pour aider le monde sorcier.
Je respirai à pleins poumons en passant la grille principale de la coure et prenais tranquillement la direction de la Forêt et de la cabane du garde-chasse. Mes doigts passèrent dans mes cheveux dans un geste pour chasser définitivement mes mauvaises pensées. Adviendra ce qui adviendra. Voilà tout. Autant agir de suite comme chacun de nous le pouvions. Alors, je me déplaçais jusqu’à mon rendez-vous, d’un pas calme et prudent, en prenant soin d’admirer la nature printanière qui s’éveillait après ces longs mois d’hiver glacés. Les fleurs, jaune, blanche, violette, rose, rouge, mouchetaient merveilleusement l’horizon sous le vert scintillant de l’herbe et des arbres. De mes yeux foncés, je suivais la course de certains Boursouffes, reconnaissables à mon œil affuté, ainsi que divers oiseaux et d’autres créatures. Je levais le menton vers un ciel bleu dégagé, quoique tacheté de nuages. Le printemps restait capricieux. Froid le matin, car l’hiver trainait à laisser sa place, chaud l’après-midi, car l’été s’installait déjà, je ne savais plus comment m’habiller. Heureusement, la magie m’aidait beaucoup. Avec des habits appropriés pour l’après-midi, je les enchantais pour me tenir au chaud le matin, comme maintenant. Vêtue d’un simple pantalon noir et d’un large pull rayé blanc et noir, je me sentais parfaitement à l’aise, les mains dans les poches, peu inquiètes de la suite des événements de cette après-midi. Petite et menue, mon haut avait déjà du mal à camoufler mes formes, surtout pour ceux qui me connaissaient et que je côtoyais régulièrement, comme Nymphea, pour qui j’avais été directrice de maison durant des années voire même tutrice pour certains événements.
Arrivée un peu en avance, comme d’habitude, et parce que j’étais partie tôt puisque je me déplaçais sans me presser, je m’arrêter au bord du chemin en lorgnant la Forêt Interdite. Si elle avait un aspect inquiétant pour certains, elle ne m’avait jamais impressionnée, même quand j’étais alors adolescente. J’y avais toujours pénétré avec humilité, et j’avais appris à reconnaitre les arbres, les racines, les bruissements des feuillages, le silence des oiseaux et le règne des créatures qui y vivaient. Je n’étais pas inquiète pour tout à l’heure, ni pour Jackette et Nymphéa.
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• • • Aujourd’hui, j’allais très bien. Bon ok, ma journée a été barbante au journal alors que je devais passer constamment de corrections d’articles à la personne ressource pour la communication avec le ministère de la magie. J’ai fait trois fois l’aller-retour en poudre de cheminette et lorsque j’ai osé proposé de réduire ceux-ci à un seul, je m’étais pris plusieurs un revers. Mademoiselle Chang, j’apprécie votre initiative, mais les demandes de communication ne se fond pas toujours à la même heure. Et moi, j’avais failli rétorquer de choisir une heure vers la fin de la journée pour faire toutes les communications. Je ne l’avais pas fait parce que je n’aurais sans doute pas gagné mon dû. Ça ne faisait même pas un an que je travaillais au journal Le Chicaneur après tout.
Mais j’étais heureuse et ce ne serait pas non plus les moqueries et insultes que j’entendais contre l’Ordre du Phénix depuis le 20 mars à ficher ma journée en l’air. J’avais promis à mes parents de rester optimiste, de rester la même malgré les changements prodigués par l’Augurey elle-même. Je trouvais ça juste triste que tout le monde soit si simpliste dans leur façon de voir les choses avec les moldus. Moi ? Mes pas m’avaient amené jusqu’à Pré-au-Lard grâce, une fois de plus, à la poudre de cheminette et avec un large sourire joyeux, je revoyais enfin Poudlard. J’en sautais littéralement de joie alors que je remontais la longue allée boisée. J’avais hâte de revoir la professeur MacFusty, mais aussi cette ambiance scolaire m’ayant tant manqué depuis près d’un an. C’était tel l’un des seuls lieux solides depuis mon enfance et ça me faisait quelque chose au cœur. Ne m’arrêtant pas aux grandes portes, je traversais vivement le hall en direction du parc puis, de cette forêt dites « interdite ». Mes pieds chaussés de running confortables, je portais aussi un jean lambda, un pull rose fuchsia en-dessous duquel se cachait mon t-shirt fétiche celui-là même représentant l’équipe de Quidditch des Harpies de Holyhead.
Bon. Ok. J’avoue que traverser l’école puis, son parc prit un peu plus de temps que prévu au départ. Les cours passablement finis pour la journée, je rencontrai plusieurs visages connus que je saluais et, parfois je piquais un peu la conversation. J’étais tellement contente de tous les revoir ! Ok, après un certain temps, je dus aussi leur avouer que la professeure Abigail Macfusty devait m’attendre aux abords de la forêt interdite. Mais que personne n’avait droit de venir ! Je le leur interdisais, car je me sentirais bien trop coupable d’être en cause de pertes de points ou de retenues. Non mais !
Alors, je courrais un peu plus vite, nostalgique de mes années comme capitaine de Quidditch lorsque je passais près du terrain. Soufflant un peu plus maintenant, je vis finalement Abigail MacFusty de ma position et je l’a hélais avec enthousiasme.
- Professeure !!! J’arrive !
Je faillis trébucher sur une roche soulevée au-delà du terrain gazonneux. Je rigolais à ma bêtise, car plus de peur que de mal et bien vite je me retrouvais devant la professeure MacFusty tout essoufflée. Si l’humidité m’avait fait frissonner à la sortie du bureau de poste de Pré-au-Lard, là je crevais de chaud. Pfft.
- Est-ce que vous allez bien ? Moi, je vais bien que je commençasse à déblatérer tout en reprenant peu à peu mon souffle et écarquillant avec surprise les yeux au ventre un peu plus rond de la professeure. Oh ! Vous êtes enceinte ?
Je rougissais presque de voir cela et complètement attendrie. Ça faisait du bien un peu de bonheur dans ce monde de plus en plus nul. En tout cas, il fallait juste espérer qu’elle soit vraiment enceinte. Dans un coin de mon esprit, je savais avoir déjà parlé trop vite sur ce sujet.
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Le visage levé sur la cime des arbres de la Forêt Interdite, tout le moins, ce que je pouvais en voir, je laissais le vent frais, mais aux tonalités chaudes, me caresser le visage et secouer doucement mes cheveux. D’humeur calme et tranquille, je savourais l’instant de tranquillité que mon avance, et le retard de mademoiselle Chang, m’offraient. Je fermais les paupières. En prenant une profonde inspiration, je me concentrais sur le bruissement des feuilles, sur les rayons du soleil qui réchauffaient ma robe de sorcière dont un blaireau doré et scintillant ornait mon dos. Mes épaules se détendirent encore. Il y eut de petits cliquetis sur le tronc d’un arbre non loin. Un sourire étira mes lèvres. Je laissais les petits claquements frotter l’herbe alors que ça se rapprochait, jusqu’à ce que ça s’accroche au bas de ma robe noire et jaune aux reflets dorés. Je rouvrais les paupières en baissant le menton.
— Coucou. Ça faisait longtemps.
Je me baissais pour offrir ma paume ouverte au Botruc qui m’avait rejoint. Les deux feuilles qui couvraient sa tête ressemblaient aux hélices d’un hélicoptère. Une coupe qui me charmait depuis mon enfance. Mon enfance oui, car ce Botruc était un vieil ami à qui je prodiguais régulièrement des soins malgré son état sauvage. D’un coup d’œil, je regardais le nid dans l’arbre qui protégeait les autres créatures de son espèce.
— Vous semblez en forme.
Le Botruc cliqueta en remuant élégamment ses bras en forme de branche. Mon sourire s’élargit tandis que je le laissais s’agripper à ma manche pour grimper jusqu’à mon épaule. Je le sentis sursauter au moment où une voix me héla. Je me retournais en faisant un signe tranquille à mademoiselle Chang, non sans plisser les yeux en redoutant une potentielle chute. Elle arriva auprès de moi telle une petite tempête, pliée en deux, complètement essoufflée. La vitalité de mademoiselle Chang n’avait pas changé ! J’en pouffais de rire en lui répondant.
— Je vais très bien, merci.
Je ne lui retournais pas la question puisqu’elle l’avait anticipée et la laissais encore reprendre son souffle. Dans mes cheveux, je sentais le Botruc remuer contre ma nuque, mais je ne trahissais pas sa présence. Je ne l’avais jamais fait. Sans la presser, je laissais mon ancienne étudiante retrouver son souffle en joignant mes mains devant moi, ce qui ne fit qu’accentuer mes nouvelles formes. Ça ne lui échappa guère. J’écarquillais les yeux et désolidarisais mes mains dans un réflexe purement primaire. Je n’étais pas encore habituée à ce que mon état se constate de tous. Et pourtant, un jour j’allais devoir m’y faire.
— Euh, oui.
Avouais-je en détournant les yeux non sans rougir au même temps que mademoiselle Chang. Jackette m’appartenait, elle était à Harper et à moi, et qu’elle se fasse voir aux yeux du monde était aussi bien un enchantement qu’une source d’angoisse pour moi qui avais mis si longtemps à ressentir l’envie primaire d’avoir un enfant, et surtout, qui ne me sentais pas à la hauteur d’être une mère convenable. Mais après tout, qu’était-ce qu’une mère convenable ? Grand moment de philosophie. J’avalais ma salive et changeais immédiatement de sujet. Je ne désirais pas m’attarder sur ma grossesse avec mademoiselle Chang. Non pas que je ne lui faisais pas confiance, mais parce que nous n’étions pas ici pour cela, et parce que je tenais toujours ma vie privée à une certaine distance de mes devoirs. La jeune femme le savait après m’avoir côtoyé toutes ces années. Je ne mélangeais jamais mon statut de professeur et de directrice avec celui de mes fonctions de dragonologiste ni d’épouse de la directrice des Gryffondor. Ça ne concernait personne en dehors de nous deux. Je n’avais pas à m’épancher sur notre vie privée. Chose qui s’était avérée difficile, un an auparavant lors de notre mariage. Évidemment, l’événement n’avait pas plu aux puristes sang-pur. Qu’importe pour eux, nous ne vivions pas sous le même toit, mais l’aberration avait été bien présente qu’un membre du conseil d’administration fasse un mariage aux couleurs de l’arc-en-ciel.
— Est-ce que vous vous sentez prête pour votre leçon du jour ?
Question rhétorique, je le savais, mais cela me permettait de remettre sur les rails la véritable raison de notre venue en ces lieux. D’un air détaché, je me rapprochais d’un tronc d’arbre et m’y appuyais. Le Botruc en profita pour sauter sur l’écorce et rejoindre son nid. Sans m’attarder aux petits couinements, je m’adressais toujours à mademoiselle Chang.
— Nous allons commencer en douceur, si cela vous convient.
Puis, d’un geste, je l’invitais à me suivre dans la forêt danse et sombre qui bordait Poudlard. D’un pas tranquille, les bras le long de mon corps, j’enjambais sans mal les imposantes racines, sans déranger les buissons, d’un pas léger et précis. Complètement à l’aise, je pivotais en me guidant avec des points de repère que seule moi identifiais. De la mousse sur un rocher. Une branche inclinée d’une certaine façon sur un arbre, un buisson aux baies rondes et remuantes. Puis, après quelques minutes de marches, je m’arrêtais, apparemment au milieu de nulle part parmi les arbres. Ici, la fraicheur de la nuit était encore bien présente malgré la chaleur qui commençait à se dégager de la terre. Une légère brume nous entourait. Loin d’être inquiète, je faisais face à mademoiselle Chang avec mon calme et ma sérénité habituels.
— Bien, nous sommes arrivées. Donc, si je me souviens bien, vous vouliez réussir à vous déplacer avec davantage de discrétion ?
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Jeu 23 Mai - 2:57
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• • • Évidemment, je n’avais pas pu tenir ma langue ou plutôt ma joie. Je m’étais exclamé comme une élève de première année devant la réussite de son premier sortilège. Aussitôt, je sus être allée trop loin et rapidement, je me rendis compte que d’observer le sol était passablement intéressant. J’avais répondu par l’affirmative et une certaine excitation même au fait que j’avais l’air en forme. Maintenant, je peinais à la retrouver. Je ne savais pas que la professeure MacFusty était enceinte et je voulus juste exprimer le fait d’être heureuse pour elle. Au contraire, celle-ci sembla plus gênée que moi encore. Alors, je ne renchérissais pas sur le sujet et même pas pour la féliciter comme il se devait. Enfin, si … Je ne sus juste pas si mes mots furent réellement audibles dans des balbutiements mêlés d’embarras.
Abigail MacFusty en venait donc for rapidement au sujet de notre rencontre en cette fin d’après-midi. J’hochais alors la tête plus déterminée que jamais à prouver ma valeur.
- Oui. Ma mère serait contente aussi qu’on y aille en douceur avais-je répondu dans un sourire amusé à Abigail. Sans doute qu’elle aurait voulu que je reste dans l’ombre depuis la décision de l’Augurey, mais moi je ne peux pas rester sans rien faire. Il y a pleins d’innocents qui ont peur. Je le vois à chaque fois que je lis les commentaires sur mon blogue.
Je fis plus sérieuse telle rattrapée par la réalité de notre situation auprès du ministère de la magie.
Sur ce, nous avions commencé à marcher. Je laissais Abigail passer en premier parce qu’elle connaissait mieux le chemin. Moi, je savais bien que je risquais de tomber dans un nid d’acromentules ou agacer des fées. Fait intéressant, je n’avais pas peur dans cette forêt et même je regardais tout autour de moi respirant le parfum de l’humus et des fleurs. J’allais même à sourire en observant la magnificence du renouveau de la nature ce printemps. Non, je n’avais pas peur. Toutes ces années à Poudlard m’avaient fait croire en la dangerosité de cette forêt. C’était faux. Sûrement que les professeurs souhaitaient plutôt éloigner les élèves pour empêcher un certain irrespect des lieux. J’étais sereine et presque trop en ce qui me concernait habituellement, peut-être pour cause de la fatigue accumulée au cours de la journée. Je serais sûrement plus effrayée si j’étais seule ici songeais-je toujours à observer mes alentours.
C’était jusqu’à apercevoir le dessin du blaireau tout d’or scintillant ornant la robe de sorcière de la professeurs Macfusty. Je souriais dans un moment de nostalgie, un peu triste soudainement. Je devais avouer m’ennuyer de la maison Poufsouffle et tout particulièrement de sa salle commune environnée de plantes de tout acabit. C’est peut-être pour toutes ces plantes qu’elle aime venir ici. Je me demande si c’est elle qui amène les plantes dans la salle commune pensais-je dans un léger murmure sans m’en rendre vraiment compte. Je me mis à tourner sur moi-même, les mains vers le haut et les yeux tâchant d’apercevoir la cime des arbres. Peine perdue dans cette forêt et ainsi, je me rendis compte de son possible âge avancé.
- Professeure …
Ouh, je dus m’arrêter dans mon élan de poser la question parce que nous nous mîmes à élever la voix en même temps. Je me tenais debout devant elle et presque solennelle d’avoir la chance d’être ici et refusant de m’embarrasser davantage. Je n’interrompis donc plus la professeure. En la place, j’hochais la tête pour acquiescer en la vérité de ses dires.
- Oui. En fait, c’est vrai que je n’ais pas le gabarit pour me battre. Mais je pense pouvoir agir autrement. J’aimerais pouvoir être plus discrète pour pouvoir … Je ne sais pas. Peut-être espionner et ramener des informations favorables. Je pourrais agir comme éclaireuse. Je n’ais pas trop envie de le faire pour les mangemorts, mais bon que je grimaçais, boudeuse. Mais je suis certaine que ça pourrait être utile. Parfois, on n’a pas toujours besoin de se battre et de tuer. Si on apprend des choses, ça peut sûrement éviter cela voir peut-être trouver un moyen de mettre un terme à cette guerre.
Ok, j’étais sûrement un peu trop optimiste et ça se sentait même dans mes mouvements de va-et-vient, les mains derrière le dos. Oui, j’étais plus ou moins assurée dans mes idées que je laissais aller en mots la première fois depuis plusieurs semaines.
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Dans l’embarras, non pas parce que mademoiselle Chang avait évoqué ma grossesse avec entrain, mais parce que je n’étais pas encore habituée à l’exposer, je la remerciais tant bien que mal à ses félicitations bredouillées. Afin de chasser l’instant de malaise rapidement, je revenais directement sur le sujet de notre rencontre d’aujourd’hui. Un sourire étira mes lèvres.
— Je comprends les motivations de votre mère, répondai-je avec un amusement non feint. Et je comprends également les vôtres, complétai-je. Alors, en route.
Et, sans hésitation, je l’entrainais dans la forêt Interdite sans m’inquiéter de la direction à prendre. Je savais où j’allais. Loin de connaître l’ensemble de la forêt, j’en connaissais toutefois assez pour ne plus m’y perdre, car c’était plus jeune que je m’égarais, mais depuis, heureusement, j’avais gagné en maturité et expérience. Ainsi, je déambulais parmi les troncs d’arbres et les buissons avec aisance jusqu’à notre point d’arrivée. Quand je me retournais, j’écarquillais les yeux alors que la jeune femme souhaitait elle aussi prendre la parole. Dans un sourire, et après un accord tacite entre nous, je me permettais de terminer ma phrase, puis pris le temps de l’écouter. Je comprenais parfaitement son point de vue et ses arguments puisque j’avais les mêmes. Voilà pourquoi j’avais appris l’animagie et voilà pourquoi j’excellais en magie défensive. Je ne faisais pas le poids sur la ligne de front. Encore moins dans mon état actuel.
— Très bien, vous avez raison de vous adapter, c’est la meilleure stratégie dans cette situation, je pense. En tout cas, ça l’a été pour moi.
Soudaine, je tournais la tête, le cou allongé, attentive à notre environnement. L’oreille tendue, je restais plusieurs longues secondes complètement immobiles, comme une biche à l’affut. Après un instant, je reprenais, comme si tout allait bien. Je souriais même.
— Du coup, je pense que je peux vous aider sans trop de problèmes. Retirer vos chaussures s’il vous plaît.
Et pour étayer mes propos et chasser immédiatement la surprise, je me déchaussais également. Après avoir retiré mes chaussettes et les avoir enfournées dans mes chaussures, je grattais, par habitude, la terre du bout de mes orteils. Un soupir traversa mes lèvres. L’animagie me manquait. Pour autant, je ne me démontais pas et commençais ma leçon.
— Ce que je vais vous dire est basique, mais élémentaire et nécessaire. Dans la nature, dans n’importe quel lieu où vous vous trouvez, tout n’est qu’un échange d’énergie. Un arbre, et je posais ma main sur le tronc de l’arbre juste à côté de moi, envoie des centaines de pulsions électriques dans l’air et dans le sol. La forêt communique, elle est vivante. Les buissons, les animaux et la terre participent à cet énorme échange. J’aime commencer mes leçons en forêt, car c’est ici que l’énergie est la plus forte, ou en tout cas, la plus facile à capter. En nous déchaussant, nous participons à cet échange d’énergie. Nos chaussures nous coupent de tout ça. Avez-vous déjà remarqué, mademoiselle Chang, que durant vos vacances, disons en été, vous vous déchaussez, à quel point vous vous sentez apaisée, à quel point votre corps parvient à se régénérer ? Ce n’est pas uniquement dû aux vacances et au repos. Nous profitons mieux de la terre, et la terre traverse notre corps, nous recevons des milliers d’impulsions qui nous aident, nous stimulent, nous guérissent. Des recherches ont été faites là-dessus, je vous en fournirai les références si vous voulez en apprendre davantage.
Je remuais un peu, prenant garde à ne pas écraser les jeunes pousses à terre. Comme si mes pieds épousaient la terre meuble, je me déplaçais au même temps que le vent et le feuillage, ce qui camouflait presque parfaitement tous les bruissements de mon corps. J’étais silencieuse.
— Le but n’est pas simplement de savoir où aller, mais aussi de savoir comment y aller, en choisissant le meilleur chemin. Il faut être attentif à son environnement pour pouvoir s’y mouvoir avec le plus d’aisance possible et la plus grande discrétion.
Je levais le menton, comme un chien humant une odeur puis, lorsque le vent souleva les feuillages des arbres et que le bruissement retentit, je me déplaçais à nouveau en silence, en évitant les branches qui auraient pu se casser sous mon poids, les jeunes pousses ou autre caillou traitre. Habilement, j’ondulais en direction de mademoiselle Chang avec la discrétion d’un chat.
— Je vais fermer les yeux et vous vous déplacerez. Votre but est de me tromper, que je ne sache pas où vous vous situez. Mon but est de savoir où vous vous trouvez.
Les épaules écartées, les jambes légèrement espacées, je joignais paisiblement mes mains sur mon ventre arrondi.
— Mais avant que nous commencions, vous vouliez me dire quelque chose tout à l’heure ? Pardonnez-moi, je me suis lancée dans mes explications avant, mais nous pouvons prendre tout le temps nécessaire. C’est aussi le but de notre rencontre.
Je lui souriais. Si j’avais toujours été une âme calme et posée, un peu comme l’eau qui dort, aujourd’hui, je dégageais quelque chose en plus dont je n’étais qu’à moitié consciente. Je dégageais une sérénité et une assurance que je n’avais pas quand mademoiselle Chang était encore une étudiante sous ma responsabilité. Contre toute attente, la maternité m’allait bien.
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Mer 19 Juin - 0:34
• • •
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• • • Maman et moi, ça avait toujours été une relation étrange et surtout pas toujours saine. Avant que Hyacinthe eus disparu, maman ne me voyais guère. J’étais invisible à ses yeux où seul mon dynamisme attisait sa personne sur moi. Trop souvent, je l’exacerbais et elle aurait sûrement voulu que je sois plus parfaite. Depuis la disparition de mon frère, maman avait changé devenant beaucoup plus protectrice envers moi à en devenir étouffante parfois. Je m’étais ainsi, amusé qu’Abigail Macfusty préféra rester neutre sur le sujet clamant comprendre et les motivations de ma mère et les miennes. Peut-être même qu’elle avait déjà compris des brides de cette relation à nous côtoyer au square grimmaurd. Je ne savais pas pour cela, mais ce ne fut pas grave et puis sûrement que je n’aurais pas la réponse. Oui et cela même si je la posais avec joie et détermination tout à la fois. Moi, je préférais sourire soudainement bien trop heureuse de pouvoir fouiller le sol humide de la forêt.
L’humidité s’infiltrait dans mes longs cheveux noirs et trop droits pour pouvoir même frisoter, mais je n’avais pas froid confortable avec mon pull de couleur fuchsia, celle-ci détonnant sur l’environnement immédiat. Ce fut bien grâce à cette marche m’ayant vu passer d’un terrain meuble à, parfois, quelques grosses racines s’entremêlant les unes sur les autres. Je n’étais pas tombé. Pour une fois. Vous vous rendez compte ! Debout devant mon ancienne professeure, mais je dirais encore toute une mentore, j’hochais plusieurs fois de la tête et rapidement.
- Oui, je pense qu’on gagnerait à être plus actifs à ce niveau-là !
Que je déclarais sans arrière-pensée outre peut-être encore celle de couper la parole. Ensuite, c’était peut-être une idée saugrenue d’enlever mes chaussures et mes chaussettes au beau milieu d’une forêt, mais malgré mon air interloqué je m’exécutais for rapidement et suivant son geste pour reprendre place, une dizaine de secondes plus tard seulement, devant la professeure MacFusty. À la suite de quoi, j’avais trouvé ce qu’elle me racontait super intéressant. J’étais pendu à ses lèvres à cette énergie déplacée par la forêt tout comme être vivante à littéralement communiquer. Son exemple m’avait fait hoché frénétiquement de la tête. Oui, j’adore mettre les pieds dans le sable que j’avais murmuré sans trop l’interrompre cette fois. J’avouais qu’elle avait raison aussi parce que déjà, je me sentais bien avec les pieds nus directement contre l’humus de la forêt. Je les bougeais à observer mes orteils. La terre me chatouille les orteils rigolais-je amusé par ce constat de régénération par la nature voir même la guérison. Je ne savais pas que des gens avaient fait des recherches sur le sujet que je continuais machinalement à marmonner, mais cette fois un peu plus haut toujours fascinée par le chatouillis à mes pieds.
Malgré tout, moi je ne bougeais pas fascinée par la manière dont Abigail MacFusty se déplaçait. Ses mots et gestes me rappelaient Chiba, ce cher matou un peu trop affectueux. Bon ok, ce n’était pas le cas d’Abigail. Les chats avaient, pourtant, vraiment cette manière à marcher sans faire aucun bruit. Je observais ainsi la jeune femme, se planter correctement sur les pieds les mains montrant même son ventre arrondi tout en m’expliquant que je devrais marcher comme Chiba.
Alors, à voir ce beau ventre qu’un petit être grandissait en son sein, j’avais presqu’envie de lui demander si c’était un garçon ou une fille. Je me fis presque brusquement ramené à la réalité.
Enfin non, en rien Abigail MacFusty me parla avec brusquerie. C’était juste moi m’étant fait surprendre dans mes pensées. En fait, ce n’était pas grave si elle m’avait interrompue parce que ce fut super intéressant. Je m’empressais ainsi, de la rassurer sur ce point supprimant ses craintes de gestes de mes mains.
- Ne vous en faites pas professeure. Il n’y a pas eu de mal fait et puis, j’avoue que c’est fascinant tout ce que vous m’avez dit sur la forêt et la nature aussi. Je n’avais jamais pensé la forêt comme ça ou même le Quidditch. J’imagine que c’est semblable quand je suis juchée sur mon balai. Je me sens toujours bien dessus et super haut dans le ciel m’exclamais-je tout en faisant mine d’embrasser l’horizon tout entier de mes bras. En fait, je ne sais plus … Ah oui ! Je me demandais quel âge avait la forêt. Les arbres semblent être ici depuis si longtemps.
Alors, je me promenais tranquillement tout comme le faisait Abigail précédemment. Je tentais de ne pas faire de bruit, mais sûrement ce n’était pas aussi aisé. Oups … Une branche craqua sous un premier pas et oh ! J’attrapa maladroitement un paquet de feuilles et … Je pilais sur une autre branche.
- Je pense que je vais me concentrer sur mon nez professeure sinon je n’arriverais pas à me concentrer lâchais-je fièrement parce que non, je n’oubliai pas la première leçon. Je commence à bien maîtriser la méditation en plus.
Et je me mis à faire le vide dans mon esprit pour le concentrer sur un point très haut, l’un de ceux que je n’arrivais même pas à voir tellement la forêt était haute. Je me mis à inspirer et expirer agréablement et alors, je me sentis si bien. Plus rien n’avait de l’importance en ce moment outre Abigail MacFusty, son petit être qui pousse en elle et cette forêt. Dans ma tête actuellement, tout était possible.
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Abigail MacFusty
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Bien que mademoiselle Chang eût la réputation d’être une personne très active, avec moi, elle s’était toujours comportée de manière très calme, et pour ce fait, je l’en remerciais. Peut-être que ma propre attitude la canalisait, mais je ne souhaitais me vanter de quoique ce soit. Dans mon état actuel, j’avais besoin de calme et d’éviter toute situation stressante, je ne pouvais rester debout bien longtemps et je savais que présentement, je faisais exception pour mademoiselle Chang. Un doute étreignit mon cœur. Combien d’exception pouvais-je faire avant la catastrophe ? Est-ce que Harper me pardonnerait mes excès ? Un vent glacé de panique me gela la colonne vertébrale. Un craquement devant moi empêcha l’élan de panique de complètement me posséder. Je reportais mon attention sur mademoiselle Chang qui, du haut de sa maigre expérience, tentait de m’imiter. Je ne pouvais m’empêcher de sourire, les mains toujours jointes sur mon ventre arrondi, comme pour la protéger, comme pour la supplier de s’accrocher encore un petit instant. Malgré le vertige qui m’assaillait, je me rapprochais de la jeune femme avec tranquillité.
— Nous ignorons l’âge de cette forêt, mais elle est clairement ancestrale. Les créatures qui y vivent en tout cas le sont, et les arbres, pour qu’ils atteignent une telle taille et une telle sérénité, ont pris le temps de s’enraciner profondément dans la terre.
Dans un geste respectueux, je posais une main sur l’écorce d’un tronc juste à côté de nous. Puis, je revenais sur mademoiselle Chang.
— C’est normal de générer du bruit. Le chat en fait également. L’important, c’est d’observer votre environnement. Le moindre détail peut vous être utile, pour être discrète, ou au contraire, pour éventuellement faire un bruit trompeur.
Son réflexe de vouloir méditer m’arracha un petit rire de fierté, puis je l’interrompis avant qu’elle ne commence son exercice.
— Je ne vais pas vous empêcher de le faire, vous avez tout à fait raison, cela vous familiarisera avec votre environnement. Ressentez les arbres autour de vous. Ils murmurent. Prenez conscience des créatures non loin de nous, mais également celle au-delà. Puis, si vous y arrivez, ouvrez les paupières et découvrez avec vos yeux quel son appartient à quel élément de votre environnement. Cela vous permettra de mieux anticiper les alentours… et donc, par extension, de vous rendre plus discrète.
Soudain, je détournais le regard de la jeune femme, comme si mes yeux voulaient percer les buissons autour de nous. Je restais encore une fois immobile quelques secondes avant de revenir vers mademoiselle Chang en l’invitant d’un geste de la main.
— Allez-y. Et cette fois, nous allons même augmenter la difficulté.
Je m’interrompis, tout sourire pour garder un instant de plus le mystère, puis je lui offris un petit clin d’œil.
— Retrouvez-moi.
Pour étayer mes propos, je reculais de quelque pas, puis allai me coller à un tronc d’arbre. Là, j’attendais que la jeune femme ferme les paupières avant de m’éloigner encore. En traversant un buisson, je faisais frémir les feuilles. Une pierre roula quand mes orteils la percutèrent. Puis, plus rien. Je m’éloignais sans me presser alors qu’à l’intérieur, je hurlais. Je devais m’asseoir. L’élan de panique revenait lentement me tirer le cerveau et me geler la tête au point que des picotements envahirent mon visage et ma bouche. Je marchais jusqu’à la rivière où je trouvais un rocher confortable et m’y assis non sans un soupir de soulagement que mademoiselle Chang détectera peut-être, j’en avais conscience. Là, je m’appuyais contre la pierre froide et fermais un instant les paupières pour tâcher de calmer les palpitations de mon cœur dû à ma trop forte imagination. Le drame. Je devais à tout prix l’éviter. Du calme. Tout irait bien. Instinctivement, mes mains se posèrent sur mon ventre arrondi, mais j’ouvrais des yeux effrayés et remplis de haine quand mes doigts effleurèrent une matière qui n’était pas celle de ma robe. Mais, je me détendis instantanément.
— Hey, je pensais bien que tu nous avais suivies. C’est dangereux ici pour toi.
Le petit Botruc poussa un genre de sifflement avant de m’enserrer l’index dans un geste presque fraternel. Puis, il déploya les petites brindilles qui lui servaient de bras et de jambes et se laissa doucement tomber sur la petite bosse de mon ventre. Là, il lança quelques trilles qui, je le ressentais, traversaient ma peau et faisaient vibrer tout l’intérieur de mon corps. C’était agréable, comme le ronronnement des chats. Je me détendais enfin. Encore une fois, consciente que mes mots adressés au Botruc et ses trilles pouvaient trahir notre présence, je souris néanmoins. Si mademoiselle Chang pouvait nous retrouver avec ça, alors, cela signifiait que je n’étais pas un si mauvais professeur que cela. Bien que je n’aie pas vraiment de doute, en constater la preuve faisait toujours plaisir. Du plat de ma main, j’essuyais une goutte de sueur qui perlait sur mon front, puis, à mon tour, je me soumettais à l’exercice de méditation pour me détendre. Me calmer. Éviter toute source de stress. Heureusement habituée à ça, et encouragée par les trilles du Botruc, je retrouvais rapidement mon calme. Puis, il y eut un coup de pied. J’ouvrais subitement les paupières et fixait le Botruc qui semblait tout aussi étonné que moi. J’en perdis le reste de concentration tourné vers mademoiselle Chang.
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• • •Alors, la forêt qui entourait Poudlard se trouva ancienne à un point tel, on ne connaissait pas son âge exact. D’un sourire, je me sentais si bien. J’étais même fière de fouler ce lieu ancestral qui avait vu passer tant d’histoires, tant de gens, d’animaux … Je m’imaginais les dires d’Abigail MacFusty sur les racines profondes de tout arbre, de toute plantes ou même champignons. Nous devions être complètement entourées, mais je n’en avais pas peur. C’était vrai, ça sentait bon telle une parfaite sérénité. J’aurais presqu’envie de venir ici régulièrement ensuite, mais je n’y avais pas droit et puis, il était possible que je craigne un peu d’y être seule, craindre aussi ma maladresse. Je laissais mes poumons s’emplir de cet air humide remplie de l’odeur d’humus lorsqu'on me permit de méditer. Sûrement que l'humus allait devenir mon odeur préférée. Suivant le geste de mon mentor, j’alla moi aussi appuyer d’une main l’un de ses vénérables arbres.
J’admirais l’ingéniosité d’Abigail Macfusty dans cette idée d’un faux bruit, de laisser autrui s’amener sur une fausse piste. Admirative, j’en fus stoïque un moment avant de fermer les yeux à ressentir les mouvements de la forêt, les bruits d’animaux ou de plantes. Je n’entendais pas le murmure des arbres … À moins qu’un craquement, c’est un arbre qui murmure fronçais-je les sourcils un peu perdue à sursauter quand, je tournais la tête vers le lointain à ce bruit. Il y avait aussi des chants d’oiseaux évidemment et j’étais certaine d’entendre un animal farfouiller dans la terre. Un blaireau ? Une marmotte ? Je mémorisais les dires d’Abigail MacFusty parce qu’anticiper me permettrait d’être plus discrète. Je n’avais pas trop compris. C’était toujours plus facile pour moi de faire quelque chose pour le comprendre.
J’ouvrais les yeux pendant une dizaine de secondes ce qui me permit d’hocher la tête envers la professeure à ce défi de la retrouver. Je ne voulais pas tricher et donc aussitôt que je la vis appuyée contre un arbre, je fermais les yeux.
Je me concentrais et plusieurs bruits me vinrent aisément. Il y avait le bruissement de feuilles et j’avançais donc dans la direction où je l’avais entendu. Là, je me fourrais maladroitement dans un buisson parce que j’avais les yeux fermés. Hé pestais-je dans un murmure. Je pris une grande inspiration pour fermer à nouveau les yeux quand j’entendais une roche rouler.
- C’était à droite, non murmurais-je un peu intriguée sur le prochain pas que je ferais ? Et là, je n’entendis plus rien. Où est-elle passée murmurais-je un peu nerveuse à l’avoir perdu ?
Là, j’ouvrais les yeux parce que le doux bruit d’une rivière me venait. J’entendais la douceur de l’eau plus aisément que n’importe lequel autre. Obnubilée par cette rivière, je m’y dirigeais en évitant racines d’un pied et m’aidant à marcher apposant les mains sur l’écorce noueuse des troncs des arbres alentours. Et là, j’entendais un soupir – j’en étais sûre - puis, une voix …
Fière de mon coup, je me mis presque à courir – autant que faire ce peu – dans la direction. C’était pour arriver devant Abigail MacFusty, celle-ci assise sur un rocher une petite rivière derrière. Et j’avais failli tomber dans un toc contre une racine qui ne passa pas inaperçu.
- Je vous ais retrouvé. Désolée, je crois que je n’aurais pas dû courir sur les derniers mètres. Je suis tombée sur une roche.
La rivière me faisait de l’œil, je m’approchais et là je me rendis compte d’une petite chose sur le petit bedon d’Abigail. Un botruc murmurais-je époustouflée d’en voir un de mes propres yeux et pas seulement lors de mon unique cours de soins aux créatures magiques à vie.
- C’est un botruc m’écriais-je un peu trop émerveillée et sûrement faisant peur à la pauvre créature. Désolée …
Penaude un instant, je m’assois sur un rocher à côté et je mis les pieds dans l’eau. C’était glacial, mais bon en même temps. Je me rendais alors compte d’une certaine fatigue chez Abigail MacFusty.
- Ça va ? Ce n’est pas trop dur de marcher avec un bébé qui pousse dans votre ventre ?
Je ne savais pas même si je trouvais qu’elle respirait un peu fort. Je n’avais, évidemment, jamais vu ma mère enceinte. Puis, quand une femme l’était ce n’était jamais le moment de lui demander si tout allait bien. Sûrement, c’étaient dans des galas auxquels participaient mes parents. Certes, je ne me permettrait pas de décider pour la professeure MacFusty ce qu’elle souhaitait réellement soit continuer ou aller se reposer.
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Abigail MacFusty
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Prétendre que c’était un coup de pied serait présomptueux puisque ça pouvait être un coup de poing… mais le fait était là, je l’avais senti ! Elle avait la vigueur de sa mère. Enfin, pas moi, mais de Harper. Un large sourire fendait mon visage tandis qu’une larme roulait sur ma joue. Je caressais doucement cette bosse, à l’unisson avec le Botruc qui s’amusait davantage à appuyer sur mon ventre afin d’obtenir une potentielle seconde repensée, mais rien ne vint. Enfermée dans ma bulle de bonheur et de douceur, j’en avais complètement oublié mademoiselle Chang, qui sortit d’un buisson aussi rapidement qu’un train marchandise et en manquant de terminer face contre terre. Pour sûre, si j’avais été à mon affaire, je l’aurais entendue comme un véritable troupeau d’éruptif. Pour autant, la consigne avait été respectée, elle m’avait retrouvée. Mais comme toujours, la spontanéité de mon ancienne élève m’amusa. Je ris, même.
— Effectivement, courir n’est pas toujours des plus discret.
À son cri, le Botruc siffla de terreur et se réfugia dans l’une des poches de ma robe de sorcière. À nouveau, je pouffais et plongeais ma main dans la cachette pour en tirer la petite créature qui s’accrochait alors désespérément à mes doigts en regardant mademoiselle Chang comme s’il s’agissait de Voldemort en personne.
— Tout va bien, elle est gentille. Je te présente Nymphea. C’est une amie.
En entendant le dernier mot, le Botruc se figea et observa longuement la sorcière en penchant la tête sur le côté d’un air interrogateur. Sans bouger, je levais mes yeux foncés sur la jeune femme qui trempa ses pieds dans le ruisseau comme j’aimais tant le faire en plein été. Je reposais ma tête contre le rocher en lâchant un petit soupir. Paupière fermée, je donnais une dernière caresse à mon ventre arrondi. Pas de seconde réponse. Comment réagirait Harper quand je lui raconterai ce premier coup ? Je ricanais d’avance de sa réaction.
— Je vais bien, répondais-je sans ouvrir les yeux. Je suis juste fatiguée. J’ai encore tendance à trop en faire, j’ai du mal à ralentir mon train de vie.
Apaisée, je rouvrais les paupières pour observer la jeune femme.
— Merci de vous en préoccuper. Et bravo de m’avoir retrouvée en fait.
Un sourire sincère étira mes lèvres avant que je ne me redresse un peu en prenant appui sur la roche. Là, le Botruc grimpa sur mon épaule en pépiant dans mon oreille. Je réfléchissais à la suite des événements. Je ne pouvais plus marcher beaucoup, mais Nymphea oui… et j’avais une piste à suivre parfaite pour elle. Alors, je tournais le menton vers le Botruc et lui murmurait quelque chose, à l’abri de l’ouïe curieuse de mademoiselle Chang. La petite créature sembla hésiter, puis elle pépia et j’éclatais de rire.
— D’accord, marché conclu.
D’une main de branchage, le Botruc serra mon index comme pour sceller un pacte entre nous. Puis, il sauta de mon épaule, enjamba le rocher, passa par-dessus la rivière en bondissant sur les hauts joncs et disparus dans les fourrés sur l’autre rive. Pendant ce temps, j’avais dégainé ma baguette et j’avais lancé un sortilège, normalement inconnu à mademoiselle Chang. Je l’espérais en tout cas, sinon mon plan allait lamentablement échouer. Avec un air énigmatique, je restais silencieuse quelques secondes, le regard tourné sur le ruissellement de l’eau qui ne s’épuisait jamais de couler dans son lit. Un chemin tout tracé et pourtant qui ne s’interrogeait jamais de la raison de son existence. Un bel exemple à suivre. Enfin, je me tournais à nouveau vers la jeune femme.
— Je vais dès à présent réduire mes efforts. Ce n’est donc plus moi que vous devrez chercher, mais le Botruc. Évidemment, il a une bien meilleure ouïe que la mienne, il vous entendra donc approcher et pourrait dévier sa trajectoire. Prenez garde, c’est un petit malin.
Ce n’était rien de le dire puisqu’il pouvait se camoufler à même les buissons tel un phasme moldu. Je penchais la tête d’un côté et clignais tranquillement des paupières.
— Je vous attends ici. Revenez avec lui et pas avant, s’il vous plaît. L’endroit n’est pas sûr pour lui. Si vous avez le moindre problème, utilisez votre sortilège d’alarme, et je viendrai.
Sur ce, je reposais l’arrière de ma tête sur le rocher en signe de départ pour la sorcière. L’exercice en soi n’était pas bien difficile, car les Botrucs avaient leurs arbres de préférence, et ils détestaient se promener sur la terre ferme, là où ils étaient le plus vulnérables. Encore fallait-il que mademoiselle Chang se souvienne de ce menu détail. Enfin, le parcours ne serait pas compliqué, en théorie, puisque j’avais demandé à la créature de tracer son chemin et de le terminer à quelques mètres de moi. Normalement, en bon limier, mademoiselle Chang suivra docilement la piste jusqu’à réaliser qu’elle tournerait en rond… peut-être que ce constat la porterait à confusion, davantage avec mes dernières instructions. Le piège résidait dans le fait qu'il s'agirait tout de même de la bonne piste. Je lui fis un petit signe du menton comme encouragement.
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• • • Son rire avait, au moins, eu le bonheur d’apaiser mon embarras. J’avais peut-être couru et trébucher contre un rocher, mais même si la professeure MacFusty argua sur cette mauvaise idée, elle le prit par la suite avec une belle légèreté. Ça me rassurait à tout le moins. Je me sentais certainement moins étrangère à tout cette nouvelle aventure qu’elle montrait devant de moi. Une aventure ? Pourquoi pas, non ? C’était amusant de trouver un sens de l’orientation nouveau en une forêt si complexe et vénérable qu’on n’y croirait même pas. Hochant la tête foncièrement, je promettais donc à la professeure de ne plus courir, de marcher plutôt. Alors, j’avais souri heureuse en bout de ligne que le botruc y trouva aussi son compte.
- Bonjour toi.
L’avais-je ainsi, salué d’une main et d’une petite voix sous un sourire se voulant bienveillant quand la professeure MacFusty rassura la petite créature de ma gentillesse. Je l’aimais déjà, mais je gardais tout de même mes distances. Après tout, il y eu trop de fois où une créature avait justement eu peur de moi pour un geste brusque et involontaire de ma part. Je n’en voulais évidemment pas pour le botruc et ainsi, je l’observais avec un petit sourire parfois amusé.
Et bon, j’étais calmée déjà. L’eau glacée du ruisseau à chatouiller mes pieds fit très rapidement son œuvre. Abigail MacFusty me faisait effectivement part de sa fatigue, mais aussi de la difficulté à s’arrêter … C’était tout de même neuf mois d’arrêt soit presqu’un an : c’était beaucoup. J’hochais la tête compréhensible à son dilemme tout en gardant les pieds au frais dans l’eau. Elle, elle me félicita. J’étais heureuse, à nouveau et prête à tout réussir.
- Merci, incapable d’arrêter de sourire. Je me rends compte que le Quidditch a du m’aider aussi. Après tout, on se sert autant de nos oreilles que de nos yeux pour éviter les cognards et les adversaires arrivant un peu trop rapidement derrière nous.
D’un coup d’œil derrière, je me rendais soudainement compte avoir oublié mes chaussures laissées un peu plus loin … Le pire qui puisse arriver, c’est qu’elles se fassent prendre par un animal pensais-je étrangement sereine. Bah, après tout, les animaux n’aimaient pas les chaussures : on les laisserait donc bien vite. Je riais un peu, mais je forçais à le faire très légèrement parce que je ne voulais pas couper dans la quiétude des lieux. Pendant un moment, personne ne parlait … Enfin, je ne savais pas trop puisque le botruc semblait un peu si près de la professeure MacFusty. Je fronçais les sourcils aux mots que j’entendis de celle-ci. Pourquoi j’avais plus envie de rire qu’autre chose ? C’était plutôt mignon de le voir si proche et amical avec elle. Je trouvais la scène vraiment très apaisante même pour moi qui aurait voulu élever la voix, mais …
Mais je n’en avais pas eu le temps.
Elle m’expliqua ainsi, la suite de la leçon qui était juste parfaite en somme. Ça me rassurait un peu de savoir Abigail MacFusty rester là assise sans faire trop d’efforts. Je m’imaginais un peu la tête de la professeure de sortilèges, sa femme, s’il lui arrivait quelque chose. Je n’osais même pas y penser parce que moi aussi, en fait, je n’en voulais rien non plus.
Moi ? J’hochais la tête stipulant comprendre devoir retrouver le minuscule botruc. Comme le disait la professeure, je sentais justement qu’il ne serait pas facile de le retrouver par son ouïe plus puissante par rapport à la nôtre, mais aussi sa personnalité. Je m’étais donc levé relevant le bas de me jeans … En fait, j’en fus venu à m’aider de magie prenant ma baguette toujours dans le sac que je portais en bandoulière. Lorsque la petite créature avait bondi hors de notre vue, j’avais ainsi, réussi à la suivre pendant un moment en marquant dans ma mémoire le lieu exact où elle avait disparu. Je n’avais jamais été une attrapeuse, mais la vitesse à laquelle nous jouions au Quidditch demandait autant de réflexes qu’une bonne observation.
Alors que j’allais me mettre à traverser le ruisseau à un passage rocheux – pas la peine de refaire le coup du bruit avec l’eau, - Abigail MacFusty me mis en garde de revenir avec le botruc et pas avant me faisant prendre en compte les lieux peu amicaux pour lui. J’hochais la tête décidée à le ramener, un stress se faufilant subrepticement dans mon ventre.
Je passais ainsi, le ruisseau à sec pour retrouver une trentaine de secondes plus tard là où j’avais vu le botruc disparaître dans les fourrés soit à quelques mètres seulement de notre position. Baguette magique en main prête à défendre la petite créature si besoin - je me sentirais coupable s’il lui arrivait malheur, - je baissais la tête vers le sol à la recherche d’indices. Mais où es-tu passé murmurais-je avec douceur ? Ces paroles eurent le loisir de me rappeler l’ouïe fine du botruc et de me mettre la main devant la bouche. Je dois rester silencieuse songeais-je déterminée.
Alors, je trouvais une baie au sol. Oh ! Il y en avait une autre un peu plus loin. Rapidement, je me rendais compte que ces baies n’en finissaient plus d’apparaitre devant moi, parfois légèrement en retrait, donc je fis en sorte d’y être attentive et de toutes les ramasser par le fait même. Petit malin souriais-je par devers-moi au botruc lorsque je me rendis compte avoir un peu le tournis ...
Lancé de dés a écrit:
Oui – Nymphéa perd le Botruc, mais reste attentive à ses alentours. Non – Nymphéa entend un bruit. Un petit acromentule veut bouffer le Botruc
- Je tourne en rond … que je soupirais et le ruisseau vraiment pas loin non plus. Je t’ai vu.
Chuchotais-je et, sûrement un spectateur lambda de la scène s’imaginerait une folle se parler toute seule. Il n’aurait certainement pas vu le petit brin de vert disparaissant la seconde suivante. Lentement, tout en guettant là où je l’avais vu disparaître, je me déplaçais près d’un arbre. Je rangeais ma baguette magique et je tendais la main droite pleine de baies vers le haut. Je tentais de ne pas bouger pour ne pas lui faire peur. J’étais certaine qu’il reviendrait chercher son dû.
Je ne savais juste pas qu’il était déjà revenu vers la professeure MacFusty comme convenu en amont avec elle.
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Le membre 'Nymphéa E. Chang' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Confortablement installée sur mon rocher, je remuais légèrement lorsque mademoiselle Chang disparut de mon champ de vision. Non que j’eusse la moindre préoccupation, j’avais tout aussi bien confiance en elle qu’en le Botruc, mais si l’expérience m’avait appris quelque chose dans la forêt Interdite, c’était de ne jamais me reposer sur mes lauriers. Je pouvais connaître les lieux par cœur, il y aurait toujours une surprise, plus ou moins magique, mais toujours assez dangereuse. Aujourd’hui, je ne voulais risquer la santé de rien ni de personne et encore moins de mon ancienne élève et du petit Botruc que j’accompagnais depuis sa naissance lors de mon adolescence. Les yeux levés sur la cime des arbres qui frémissaient au gré du vent, je fermais les paupières. Sous les froissements des feuilles, j’entendais les chants des oiseaux. Derrière les chants des oiseaux, je parvenais à entendre les grattements d’un animal plus gros un peu au Nord. Un hippogriffe peut-être. De là, je parvenais à deviner les huit tapotements au rythme de la démarche d’une Acromentule, et bientôt, le tambourinement disparut. Elle ne marchait pas dans notre direction, heureusement. Aucun danger pour le moment.
Je souris, tranquille. Je me revoyais, une quinzaine d’années en arrière, à l’orée de la forêt, en train de visiter un arbre à Botruc, celui que j’avais déjà repéré durant mes jeunes années scolaires à Poudlard. À présent, j’avais les traits d’une jeune adulte, revenue en ces lieux pour l’université. Le Botruc qui nous accompagnait maintenant était si petit… et l’un des membres de sa colonie se faisait pourchasser par la plus improbable des créatures, ou devrais-je plutôt dire, des êtres. Improbable, car voilà bien le dernier endroit où je m’attendais à la revoir, elle. Harper Auburn. Et ainsi, tout recommença.
Un crépitement attira mon attention. Je tendais l’oreille et ouvris les yeux, le cœur battant la chamade d’avoir vécu ce souvenir si chéri. Non loin, j’aperçus une branche sortir d’un buisson, pépier et disparaître. Ce n’était pas mon Botruc. Tout le moins, pas celui que je connaissais. Et plus aucune trace de mademoiselle Chang qui s’était quelque peu égarée, comme je l’avais prédit. Suivre un Botruc, ce n’était pas donné à tout le monde, pour autant, je ne doutais pas des ressources de la jeune femme. Alors, je restais tranquillement assise jusqu’à ce que la petite créature revint vers moi.
— Ah, te voilà. Alors, tu l’as semée ?
Comme si je doutais de sa réponse, je levais le menton pour balayer l’horizon boisé. Cela ne faisait aucun doute. Avec mille précautions, je me remettais sur mes pieds lorsque le Botruc termina son ascension sur mes épaules. Là, je me mis en route en amont du ruisseau afin de me mettre à la recherche de la jeune femme. Elle aurait déjà dû revenir.
Quoiqu’il en soit, je n’eus pas à chercher bien longtemps puisqu’elle avait presque atteint son but. Presque. Je la vis plantée comme un arbre, la main haute au-dessus de sa tête avec dans la paume, ce qui semblait être des baies.
— Mais qu’est-ce qu’elle fabrique ?
Murmurais-je en croisant les bras sur mon ventre arrondi. Le Botruc poussa une trie au creux de mon oreille, apparemment aussi intrigué que moi, à moins que l’appât des baies ne l’intéresse ? Un mouvement vers l’arbre attira mon attention. Je retins mon souffle en identifiant ce qui s’approchait de la sorcière, mais ne fit aucun mouvement, car je savais à quel point ces petites créatures pouvaient être farouches.
Des doigts gluants frôlèrent la main de mademoiselle Change et la délesta d’une baie, puis, la forme disparut à l’écart de sa personne. Après quelques instants, l’action recommença. Des doigts gluants, mais délicats, s’accaparant une baie pour repartir immédiatement. Toujours à l’écart, j’observais la scène avec amusement. D’un air entendu, le Botruc descendit du perchoir qu’était mon épaule et se dirigea vers mademoiselle Chang. À son tour, il grimpa sur l’arbre et tendit de petites branches pour attraper une baie, mais il fut chassé par l’autre créature. Il glapit et disparut dans les hauteurs, quand un genre de grommellement croassé parvint aux oreilles de la jeune sorcière. À nouveau, les doigts gluants collèrent sa paume et s’emparèrent d’une baie pour disparaître tout aussi vite, mais cette fois, le touché fut suivit par les petites branches, bien plus familière, du Botruc qui, intrépides, osait revenir malgré l’avertissement de la première créature mystérieuse. Il resta dans la main de Nymphea jusqu’à ce qu’elle remue les doigts. Là, il retourna vers l’arbre et laissa sa place…
À un Clabbert.
Prise sur le fait, la petite créature poussa un cri semblable à celui d’un singe et dévoila une rangée de dents aussi coupantes que des lames de rasoir. La pustule rouge sur son front devint écarlate. En un éclair, il remonta le long du tronc, s’empara d’une branche et s’enfuit d’arbre en arbre. Moi, je ris de la scène et me montra enfin à la vue de mademoiselle Chang tandis que je me rapprochais. Le Botruc atterrit encore une fois dans sa main.
— Bravo, mademoiselle Chang, l’exercice est réussi à moitié !
Je regardais le Botruc avec douceur.
— Mais le défi était de taille… et réussir à attirer un Clabbert, ce n’est pas donné à tout le monde !
Plongeant mes mains dans mes poches, je laissais mademoiselle Chang savourer la présence du Botruc dans sa main qui se délectait des baies, un sourire figé sur mes lèvres.
— Vos progrès sont aussi évidents que fulgurants ! Vous sentez-vous à présent mieux préparée pour une prochaine mission de l’Ordre ?
Malgré tout ce qui était arrivé, je n’avais pas oublié la raison principale de notre venue ici, et malgré ma fatigue, je resterai tant que la jeune femme me le demandera. Mais c’était à elle de me signifier si elle voulait encore parfaire quelque chose ou non.
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• • • Je n’étais pas connue pour ma patience. Avouons que pour une Poufsouffle, c’était une honte non ? Je me mâchouillais la lèvre inférieure ce qui fit en sorte d’empêcher tout mouvement du haut de mon corps. À un moment, je me rendais compte trembler un peu sur mes jambes. Perdant un peu l’équilibre, je dus faire un court mouvement sur ma jambe gauche pour l’en espacer de l’autre. J’avais été bête de prendre position les pieds trop collés ensembles. C’était certain que j’en allais être fatiguée à un moment. Un court regard vers là où j’avais vu disparaître le botruc, je tâchais de l’apercevoir. Rien. Je laissais aller un léger soupir, mais pas prête à abandonner pour autant. Cinq minutes de plus et il reviendra. Il ne peut pas laisser toutes ses baies là non songeais-je de plus en plus intriguée sur le comportement de la créature ? Je ne connaissais pas grand-chose à celle-ci outre qu’elle montrait les arbres idéals pour la fabrication des baguettes magiques. Et si elle me faisait une blague et je resterais planté-là sur mes jambes comme une idiote pour des heures encore pestais-je, un peu embarrassée maintenant par ma naïveté ? Peut-être qu’elle n’aimait même pas ces baies.
Une minute puis, deux et trois, quatre, 15, 25, 30 … Je ne savais pas réellement, mais c’était si long. À un moment, je me mis à avoir mal au bras à rester plantée debout comme ça. De plus en plus, je me disais que le botruc s’était fichu de moi. Subitement, je sursautais. Je me mis à frissonner quand je sentis un frôlement étrange sur ma main. Je ramenais mon attention dessus, mais la sensation n’en fut qu’une. C’était quoi ça ? Le botruc murmurais-je tout en osant regarder à droite, vers un grand arbre ? Mon cœur avait littéralement bondi dans ma poitrine en proie à tout ce qui pourrait attaquer. En fait, la sensation avait fait plus penser à une grenouille ou une salamandre. Beurk mimais-je en une grimace de dégoût prête à retirer ma main remplie de baies. Quand j’eus la brillante idée de le faire, je sursautais à nouveau au touché gluant et surtout à la vue de cette main … Non, c’était une patte.
- Oh !
Je m’exclamais alors que la créature telle un crapaud repartait aussitôt avec son dû, l’une de mes baies. Éberluée et heureusement figée, je ne me rappelais plus quelle espèce caractérisait cet animal et mon attention fut donc à nouveau redirigée vers l’arbre derrière moi, là où elle disparut. Je me rappelais tout ce que la professeure MacFusty m’avait dit aujourd’hui. Je tentais ainsi, de tendre l’oreille et j’eus le bruit d’un énorme croassement. Eh bah dis donc, tu es un gros crapaud toi murmurais-je avec un sourire et beaucoup moins effrayée. Ma main droite dorénavant plus basse, je me surprenais alors de voir le botruc en la place de l’autre créature. Je souriais de ressentir ses petites mains branchues me chatouiller la main alors qu’il se nourrissait des baies. Alors, l’autre créature revenait sur ses entrefaites et j’eus droit à un véritable festin sur ma main. Je ne pouvais pas m’empêcher rigoler légèrement à leur toucher. C’était presque mignon malgré l’aspect de la créature dont je ne me rappelais plus le nom. C’était à ce moment que je m’aperçu de la professeurs MacFusty, mais surtout de son compliment envers moi. Ça me rendit tellement fière que je bougeais un peu trop et … Et la créature croassa pour retourner dans son arbre.
- Oh. Merci professeur murmurais-je avec un énorme sourire me donnant chaud au cœur. Je ne me rappelais plus le nom du clabbert en fait, mais le botruc et lui ne semblaient pas se faire peur mutuellement. Ils semblent aussi aimer les baies tous les deux.
Je ne parlais pas fort parce que je ne voulais plus effrayer, comme au ruisseau, la petite créature se trouvant dans ma main. Eh bah dis donc, il avait un appétit de géant quand je me rendis compte de la dernière baie qui disparut sur ces entrefaites. Une si petite créature et un gros appétit : maman me le disait souvent et je pouffais de rire.
Ceci eut l’effet que le botruc retourna vers Abigaïl MacFusty et puis, je n’avais plus de baies sur moi. Je peinais à garder ma concentration sur elle suivant du regard la créature et allant même à en oublier d’être pieds nus. Mais j’avais compris. J’hochais ainsi, foncièrement la tête pour le lui spécifier.
- Oui, mais bon ça me rend quand même triste quand je pense au Blood Circle et aux Moldus qui ne nous connaissent pas réellement. Parfois, je me demande si on devrait les inviter en forêt et leur faire découvrir les merveilles qui s’y cachent ou, en tout cas, celles qu’ils ne connaissent pas.
Sûrement puérile comme pensée, je me frottais les mains sur les jeans machinalement à tenter d’enlever tout jus ou autre des baies, encore présent sur mes mains. Je ne savais pas, mais j’en haussais les épaules dans un petit rire amusé à ce qui pourrait être une idiotie pour la plupart des gens. Oui, comme les Mangemorts qui ne croient en la guerre seulement.
- Peut-être même qu’on pourrait inviter l’Augurey elle-même. Tsé, les Mangemorts sont persuadés que tout doit se régler par la guerre. Moi, je ne sais pas trop … J’en ai assez des gens qui souffrent à cause de ça.
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
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Abigail MacFusty
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Avec calme, je respirais profondément dans l’espoir de retrouver tout à fait mes esprits après la secousse de tout à l’heure. Je devais me reposer. Ainsi, après m’être assurée que le Clabbert fut retourné dans son arbre, j’invitais mademoiselle Chang à me suivre tandis que je nous guidais vers la rivière où elle allait pouvoir récupérer ses affaires. Le menton baissé, je l’écoutais me parler de la situation actuelle en Angleterre. Penser aux différents conflits, aux castes et à la guerre me serrait davantage le cœur maintenant que j’étais enceinte. Dans quel monde naîtra mon enfant ? Bien sûr, nous y avions longuement réfléchi avec Harper avant de commencer les démarches, mais la question ne pouvait décemment pas être résolue d’un coup de baguette magique, hélas. Alors, nous avions tout de même décidé de tenter l’aventure familiale, car attendre la fin, ou le commencement d’un événement qui ne dépend pas forcément de nous est futile. Il fallait continuer à avancer. C’était le choix que faisait le couple MacFusty en fondant une famille. Pour autant, je remarquais que plus le temps passait et plus je prenais soin à éviter de trop m’attarder sur le sujet de la guerre. Non pas que je fasse l’autruche, mais simplement parce que c’était une source de stress pour moi.
— La situation est triste effectivement, et de ce que j’en ai vu, la plupart des membres du Blood Circle sont des extrémistes, j’ignore si nous pouvons les raisonner d’une quelconque façon, encore moins en les emmenant dans un endroit aussi dangereux que la Forêt Interdite. Je marquais un temps de pause avant de reprendre. En revanche, pour le reste des moldus, heureusement, beaucoup savent entendre raison. C’est simplement qu’ils ne font pas beaucoup de bruit. Nous ne sommes pas seuls. Nous devons garder cela en tête absolument, et quoiqu’il arrive.
Je m’arrêtais à proximité de la rivière et laissait mademoiselle Chang récupérer ses affaires tandis que le Botruc revenait vers moi. Dans la paume que je lui avais tendue, je l’invitais à se placer sur mon épaule. Il agrippa mes cheveux de ses petites brindilles et je sentis son contact rugueux contre ma joue.
— N’était-ce pas vous qui vouliez écrire un blog pour partager les merveilles du monde magie aux moldus ?
Un vague souvenir venait de me traverser, mais voilà tellement d’eau avait coulé sous les ponts depuis, que je n’étais plus certaine de savoir si j’avais eu cette conversation avec mademoiselle Chang ou avec une autre personne. Quand elle fut prête, je reprenais le chemin menant au château dans un pas calme et silencieux, mûrissant ses réflexions concernant l’Augurey. Quelle idée saugrenue… mais, une idée quand même. Je grimaçais.
— J’ignore si l’Augurey serait à ce point ouverte d’esprit, surtout avec les soupçons de manigances des Mangemorts lors des récents événements dans le monde magique.
S’adresser à elle dans ces termes ne serait pas une invitation au suicide ? Un, deux trois, Freddy te coupera en deux…. C’était du pareil au même. Voldemort était un tyran sanguinaire et je ne doutais pas que sa progéniture soit de la même trempe. Je soupirai.
— Que souhaiteriez-vous montrer à l’Augurey ? Que la paix est possible ? Je pense qu’elle le sait, mais elle souhaite cette paix à sa manière, avec ses conditions, hélas. Autrement dit, pour l’Ordre du Phénix et des moldus, un voyage direction l’enfer, sans escale !.
Un enfer que je souhaitais tout de même enjoliver avec ma famille. Car tant qu’il y aurait de la lumière, il y aurait de l’espoir. Ça, personne ne me le retirerait jamais. Le Botruc poussa un doux trille à mes oreilles et m’arracha de mes sombres pensées. Oui ! il fallait rester optimiste, comme aimait à le dire ma très chère Harper. Je retrouvais le sourire et plongeais à nouveau mes mains dans les poches de ma robe, découvrant ainsi le début de mes rondeurs.
— Enfin ! Les dés ne sont pas encore jetés et tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir comme on dit ! Je me tournais vers la jeune femme pour la regarder. Et vous ? Qu’en est-il de vous et de vos nouvelles fonctions loin de Poudlard ? Est-ce que tout va bien ?
Directrice un jour, directrice toujours. Nymphea était le genre d’élève avec qui j’avais eu du plaisir à passer du temps, à lui enseigner quelques petites choses, et j’avais à cœur de savoir si tout allait bien pour elle en ce moment. Après tout, il était difficile de briser un lien qui s’était lentement tissé au fil des années. Je levais le nez vers la cime des arbres, constatant que les branchages devenaient moins denses. Nous allions bientôt sortir de la forêt interdite.
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Nymphéa E. Chang
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Lun 11 Nov - 0:06
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• • • C’était puérile. Je le savais même avant de l’avoir dit. Pourquoi l’avais-je dit alors ? Voulais-je redonner de l’espoir à Abigail MacFusty ? Peut-être. Je la suivais docilement jusqu’à la rivière que nous avions laissé des minutes plus tôt, mais mon moral retombait lui plus nous nous approchions du but. Non, il ne serait pas logique ni raisonnable à amener les Moldus ou pire les gens du Blood Circle ici. Boudeuse, je toquais sur un caillou qui se trouvait devant moi. Ça ne fit pas sentir mieux ni même cette pensée à attirer ces gens ici pour les tuer. Bah pourquoi pas ? Mais non, car ça me fit mal au cœur juste à y penser et cela même si, comme Abigail l’avait mentionné, ils n’étaient que des extrémistes.
- Je sais que je soupirais toute la frustration et la colère s’étant insinuée en moi les dizaines de dernières secondes. Parfois, j’aimerais juste que tout soit plus simple.
Je boudais encore quand je récupérais mes chaussettes et chaussures. Forte des chevilles grâce au Quidditch et au sport que je faisais en général, je n’avais aucun mal à les remettre tout en restant en position debout. Abigail MacFusty parlait des autres Moldus ceux qui comme mon ex-petit copain Raphaël, craignaient de faire quelque chose. En fait, non. Raphaël lui faisait partie de l’Ordre du Phénix. Il était à part des autres. Et moi, j’hochais de la tête quand Abigail me rappelait mon blogue.
- Oui. Je le continue. J’ai écrit dedans récemment et justement sur ce que l’Augurey a dit avec le vote au ministère de la Magie. Moi, je pense qu’il faut juste qu’on soit plus crédible face à elle.
Elle avait réussi à me redonner le sourire à aller en renchérir sur ses dires des manigances de l’Augurey. Je savais aussi ce que je craignais en écrivant le blogue, mais bon si on ne l’avait pas encore découvert on ne le ferait pas maintenant. Si ? Une fois à nouveau bien chaussée, j’avais repris mon sac en bandoulière et suivit la professeure MacFusty vers l’orée de la forêt. Je n’avais plus du tout peur de celle-ci. Il faisait bon et le lieu avait quelque chose d’apaisant. Ok, l’idée d’un loup-garou bondissant sur moi si j’y étais la nuit réussissait, tout de même, à faire son chemin au travers mes pensées joyeuses.
Tout le monde voulait la paix, mais certains avaient une bien bizarre de manière à le démontrer. Je ne savais pas trop quoi rétorquer aux moyens que l’Augurey utilisaient pour avoir la paix. J’arrivais auprès de la professeure ne me laissant plus distancer comme la première fois où j’étais venue ici en sa compagnie. Nous avions aussi ralenti l’allure et donc si je n’avais pas remarqué la fin de la forêt, je n’aurais pas pensé qu’Abigail faisait un nouveau malaise. Heureusement, nous étions bien non loin de l’orée.
- Il y a toujours de l’espoir. Puis, même si l’Ordre du Phénix n’est plus vu comme tel par le ministère, ça ne veut pas dire qu’il n’existe pas. Après tout, son histoire a plus souvent été dans le secret.
J’haussais les épaules de manière machinale alors que mes propres paroles ragaillardissaient mon cœur. Je souriais en appréciant voir oiseaux et petits insectes même entre les branches. Le clabbert ne nous avait pas suivi, mais je me demandais ce qui en était du botruc, car mon ancienne professeure m’avait préalablement questionné sur ma profession.
- Ça va, ne vous en faites pas. Parfois, je trouve juste que ça n’avance pas assez vite à mon goût. J’ai plus l’impression d’être la prisonnière d’un homme qui se sert de moi pour ses commandes ou vers le ministère de la Magie. Mais je prends de l'expérience !
Que je finis par arguer sur une note plus positive.
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