Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
RSS
RSS



 

Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Je s'appelle Groot [Nymphéa] :: Hogwarts :: Les alentours :: La Forêt Interdite
Abigail MacFusty
Abigail MacFusty
Sorcier OP
INRP
Métier : Professeur de Soins aux Créatures Magiques & directrice de la maison Poufsouffle
Messages : 5499
Gallions : 3421
Date d'inscription : 27/11/2020
IRL

Lumos
Je rp en : #cc3333 & lightgrey
Mon allégeance : Ordre du Phénix
Mer 1 Mai - 11:49


Faire la plante verte


Avril 2022

En vue de ma journée d’aujourd’hui, j’avais décidé de rester au calme hier et de donner mes cours en salle depuis ce matin. Ce n’était pas dans mes habitudes et j’avais vu certains de mes élèves interloqués, mais il me fallait être prudente. Ordre du médecin. Quand bien même cela me coûtait que de rester tranquillement assise pendant que je donnais mes cours ou m’empêcher de me rendre à une nidification de Noir des Hébrides, je ne voulais prendre aucun risque pour Jackette, ou tout cas, le moins possible. Je l’avais déjà fait en me rendant au Ministère lors du discours de l’Augurey. Un sourire ironique étira mes lèvres au souvenir de cette journée tandis que mes pieds foulaient avec légèreté l’herbe vert émeraude du printemps. Quelle blague. Cette situation était vraiment préoccupante. Dans quel monde Jackette naîtrait ? J’avais peur pour elle, mais je me refusais de céder à la panique. Avec Harper, on avait décidé de rester optimiste.

Prendre l’air et me promener tranquillement dans la Forêt Interdite me fera du bien et à cette idée, j’accélérais le pas jusqu’à l’orée de la Forêt, en dehors du parc de Poudlard, là où j’avais donné rendez-vous à Nymphéa Chang. Un échange de missive avec mon ancienne élève m’avait permis de comprendre qu’elle souhaitait améliorer ses capacités pour aider l’Ordre. Ou feu l’Ordre, devrais-je le nommer maintenant.
J’ignorais encore quel était serait l’avenir de notre caste, mais j’avais espoir que nous ne resterions pas les bras croisés. Voilà pourquoi, malgré la situation, j’avais maintenu mon rendez-vous. Ne pas se laisser abattre. Voilà la seule recette à laquelle je voulais encore croire. J’honorerai le Phénix, quoiqu’il arrive, je refusais de rester passible sous le joug de l’Augurey et je refusais que ma fille naisse avec elle au pouvoir sans que je ne tente rien pour aider le monde sorcier.

Je respirai à pleins poumons en passant la grille principale de la coure et prenais tranquillement la direction de la Forêt et de la cabane du garde-chasse. Mes doigts passèrent dans mes cheveux dans un geste pour chasser définitivement mes mauvaises pensées. Adviendra ce qui adviendra. Voilà tout. Autant agir de suite comme chacun de nous le pouvions. Alors, je me déplaçais jusqu’à mon rendez-vous, d’un pas calme et prudent, en prenant soin d’admirer la nature printanière qui s’éveillait après ces longs mois d’hiver glacés. Les fleurs, jaune, blanche, violette, rose, rouge, mouchetaient merveilleusement l’horizon sous le vert scintillant de l’herbe et des arbres.
De mes yeux foncés, je suivais la course de certains Boursouffes, reconnaissables à mon œil affuté, ainsi que divers oiseaux et d’autres créatures. Je levais le menton vers un ciel bleu dégagé, quoique tacheté de nuages. Le printemps restait capricieux. Froid le matin, car l’hiver trainait à laisser sa place, chaud l’après-midi, car l’été s’installait déjà, je ne savais plus comment m’habiller. Heureusement, la magie m’aidait beaucoup. Avec des habits appropriés pour l’après-midi, je les enchantais pour me tenir au chaud le matin, comme maintenant. Vêtue d’un simple pantalon noir et d’un large pull rayé blanc et noir, je me sentais parfaitement à l’aise, les mains dans les poches, peu inquiètes de la suite des événements de cette après-midi.
Petite et menue, mon haut avait déjà du mal à camoufler mes formes, surtout pour ceux qui me connaissaient et que je côtoyais régulièrement, comme Nymphea, pour qui j’avais été directrice de maison durant des années voire même tutrice pour certains événements.

Arrivée un peu en avance, comme d’habitude, et parce que j’étais partie tôt puisque je me déplaçais sans me presser, je m’arrêter au bord du chemin en lorgnant la Forêt Interdite. Si elle avait un aspect inquiétant pour certains, elle ne m’avait jamais impressionnée, même quand j’étais alors adolescente. J’y avais toujours pénétré avec humilité, et j’avais appris à reconnaitre les arbres, les racines, les bruissements des feuillages, le silence des oiseaux et le règne des créatures qui y vivaient.
Je n’étais pas inquiète pour tout à l’heure, ni pour Jackette et Nymphéa.

 

PRETTYGIRL


Never Ending Circles
ANAPHORE


Je s'appelle Groot [Nymphéa] CBY7jAc
Je s'appelle Groot [Nymphéa] Banniz10

Revelio:

Revenir en haut Aller en bas
Nymphéa E. Chang
Nymphéa E. Chang
Sorcier OP
INRP
Métier : Diplômée de l'université Poudlard et assistante d'un journaliste au journal Le Chicaneur (pas de quoi remplir le porte-monnaie rapidement quoi)
Messages : 2241
Gallions : 1573
Date d'inscription : 03/05/2019
IRL

Lumos
Je rp en : goldenrod
Mon allégeance : Ordre du Phénix
Mer 8 Mai - 23:16
• • •

Je m'appelle Groot


feat. Abigail MacFusty & Nymphéa E. Chang


• • • Aujourd’hui, j’allais très bien. Bon ok, ma journée a été barbante au journal alors que je devais passer constamment de corrections d’articles à la personne ressource pour la communication avec le ministère de la magie. J’ai fait trois fois l’aller-retour en poudre de cheminette et lorsque j’ai osé proposé de réduire ceux-ci à un seul, je m’étais pris plusieurs un revers. Mademoiselle Chang, j’apprécie votre initiative, mais les demandes de communication ne se fond pas toujours à la même heure. Et moi, j’avais failli rétorquer de choisir une heure vers la fin de la journée pour faire toutes les communications. Je ne l’avais pas fait parce que je n’aurais sans doute pas gagné mon dû. Ça ne faisait même pas un an que je travaillais au journal Le Chicaneur après tout.

Mais j’étais heureuse et ce ne serait pas non plus les moqueries et insultes que j’entendais contre l’Ordre du Phénix depuis le 20 mars à ficher ma journée en l’air. J’avais promis à mes parents de rester optimiste, de rester la même malgré les changements prodigués par l’Augurey elle-même. Je trouvais ça juste triste que tout le monde soit si simpliste dans leur façon de voir les choses avec les moldus. Moi ? Mes pas m’avaient amené jusqu’à Pré-au-Lard grâce, une fois de plus, à la poudre de cheminette et avec un large sourire joyeux, je revoyais enfin Poudlard. J’en sautais littéralement de joie alors que je remontais la longue allée boisée. J’avais hâte de revoir la professeur MacFusty, mais aussi cette ambiance scolaire m’ayant tant manqué depuis près d’un an. C’était tel l’un des seuls lieux solides depuis mon enfance et ça me faisait quelque chose au cœur. Ne m’arrêtant pas aux grandes portes, je traversais vivement le hall en direction du parc puis, de cette forêt dites « interdite ». Mes pieds chaussés de running confortables, je portais aussi un jean lambda, un pull rose fuchsia en-dessous duquel se cachait mon t-shirt fétiche celui-là même représentant l’équipe de Quidditch des Harpies de Holyhead.

Bon. Ok. J’avoue que traverser l’école puis, son parc prit un peu plus de temps que prévu au départ. Les cours passablement finis pour la journée, je rencontrai plusieurs visages connus que je saluais et, parfois je piquais un peu la conversation. J’étais tellement contente de tous les revoir ! Ok, après un certain temps, je dus aussi leur avouer que la professeure Abigail Macfusty devait m’attendre aux abords de la forêt interdite. Mais que personne n’avait droit de venir ! Je le leur interdisais, car je me sentirais bien trop coupable d’être en cause de pertes de points ou de retenues. Non mais !

Alors, je courrais un peu plus vite, nostalgique de mes années comme capitaine de Quidditch lorsque je passais près du terrain. Soufflant un peu plus maintenant, je vis finalement Abigail MacFusty de ma position et je l’a hélais avec enthousiasme.

- Professeure !!! J’arrive !

Je faillis trébucher sur une roche soulevée au-delà du terrain gazonneux. Je rigolais à ma bêtise, car plus de peur que de mal et bien vite je me retrouvais devant la professeure MacFusty tout essoufflée. Si l’humidité m’avait fait frissonner à la sortie du bureau de poste de Pré-au-Lard, là je crevais de chaud. Pfft.

- Est-ce que vous allez bien ? Moi, je vais bien que je commençasse à déblatérer tout en reprenant peu à peu mon souffle et écarquillant avec surprise les yeux au ventre un peu plus rond de la professeure. Oh ! Vous êtes enceinte ?

Je rougissais presque de voir cela et complètement attendrie. Ça faisait du bien un peu de bonheur dans ce monde de plus en plus nul. En tout cas, il fallait juste espérer qu’elle soit vraiment enceinte. Dans un coin de mon esprit, je savais avoir déjà parlé trop vite sur ce sujet.



KoalaVolant


Never Surrender
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
(c) 0tsana




Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Abigail MacFusty
Abigail MacFusty
Sorcier OP
INRP
Métier : Professeur de Soins aux Créatures Magiques & directrice de la maison Poufsouffle
Messages : 5499
Gallions : 3421
Date d'inscription : 27/11/2020
IRL

Lumos
Je rp en : #cc3333 & lightgrey
Mon allégeance : Ordre du Phénix
Jeu 16 Mai - 12:01


Faire la plante verte


Avril 2022

Le visage levé sur la cime des arbres de la Forêt Interdite, tout le moins, ce que je pouvais en voir, je laissais le vent frais, mais aux tonalités chaudes, me caresser le visage et secouer doucement mes cheveux. D’humeur calme et tranquille, je savourais l’instant de tranquillité que mon avance, et le retard de mademoiselle Chang, m’offraient. Je fermais les paupières. En prenant une profonde inspiration, je me concentrais sur le bruissement des feuilles, sur les rayons du soleil qui réchauffaient ma robe de sorcière dont un blaireau doré et scintillant ornait mon dos. Mes épaules se détendirent encore.
Il y eut de petits cliquetis sur le tronc d’un arbre non loin. Un sourire étira mes lèvres. Je laissais les petits claquements frotter l’herbe alors que ça se rapprochait, jusqu’à ce que ça s’accroche au bas de ma robe noire et jaune aux reflets dorés. Je rouvrais les paupières en baissant le menton.

— Coucou. Ça faisait longtemps.

Je me baissais pour offrir ma paume ouverte au Botruc qui m’avait rejoint. Les deux feuilles qui couvraient sa tête ressemblaient aux hélices d’un hélicoptère. Une coupe qui me charmait depuis mon enfance. Mon enfance oui, car ce Botruc était un vieil ami à qui je prodiguais régulièrement des soins malgré son état sauvage. D’un coup d’œil, je regardais le nid dans l’arbre qui protégeait les autres créatures de son espèce.

— Vous semblez en forme.

Le Botruc cliqueta en remuant élégamment ses bras en forme de branche. Mon sourire s’élargit tandis que je le laissais s’agripper à ma manche pour grimper jusqu’à mon épaule. Je le sentis sursauter au moment où une voix me héla. Je me retournais en faisant un signe tranquille à mademoiselle Chang, non sans plisser les yeux en redoutant une potentielle chute. Elle arriva auprès de moi telle une petite tempête, pliée en deux, complètement essoufflée. La vitalité de mademoiselle Chang n’avait pas changé ! J’en pouffais de rire en lui répondant.

— Je vais très bien, merci.

Je ne lui retournais pas la question puisqu’elle l’avait anticipée et la laissais encore reprendre son souffle. Dans mes cheveux, je sentais le Botruc remuer contre ma nuque, mais je ne trahissais pas sa présence. Je ne l’avais jamais fait. Sans la presser, je laissais mon ancienne étudiante retrouver son souffle en joignant mes mains devant moi, ce qui ne fit qu’accentuer mes nouvelles formes. Ça ne lui échappa guère. J’écarquillais les yeux et désolidarisais mes mains dans un réflexe purement primaire. Je n’étais pas encore habituée à ce que mon état se constate de tous. Et pourtant, un jour j’allais devoir m’y faire.

— Euh, oui.

Avouais-je en détournant les yeux non sans rougir au même temps que mademoiselle Chang. Jackette m’appartenait, elle était à Harper et à moi, et qu’elle se fasse voir aux yeux du monde était aussi bien un enchantement qu’une source d’angoisse pour moi qui avais mis si longtemps à ressentir l’envie primaire d’avoir un enfant, et surtout, qui ne me sentais pas à la hauteur d’être une mère convenable. Mais après tout, qu’était-ce qu’une mère convenable ? Grand moment de philosophie.
J’avalais ma salive et changeais immédiatement de sujet. Je ne désirais pas m’attarder sur ma grossesse avec mademoiselle Chang. Non pas que je ne lui faisais pas confiance, mais parce que nous n’étions pas ici pour cela, et parce que je tenais toujours ma vie privée à une certaine distance de mes devoirs. La jeune femme le savait après m’avoir côtoyé toutes ces années. Je ne mélangeais jamais mon statut de professeur et de directrice avec celui de mes fonctions de dragonologiste ni d’épouse de la directrice des Gryffondor. Ça ne concernait personne en dehors de nous deux. Je n’avais pas à m’épancher sur notre vie privée. Chose qui s’était avérée difficile, un an auparavant lors de notre mariage. Évidemment, l’événement n’avait pas plu aux puristes sang-pur. Qu’importe pour eux, nous ne vivions pas sous le même toit, mais l’aberration avait été bien présente qu’un membre du conseil d’administration fasse un mariage aux couleurs de l’arc-en-ciel.

— Est-ce que vous vous sentez prête pour votre leçon du jour ?

Question rhétorique, je le savais, mais cela me permettait de remettre sur les rails la véritable raison de notre venue en ces lieux. D’un air détaché, je me rapprochais d’un tronc d’arbre et m’y appuyais. Le Botruc en profita pour sauter sur l’écorce et rejoindre son nid. Sans m’attarder aux petits couinements, je m’adressais toujours à mademoiselle Chang.

— Nous allons commencer en douceur, si cela vous convient.

Puis, d’un geste, je l’invitais à me suivre dans la forêt danse et sombre qui bordait Poudlard. D’un pas tranquille, les bras le long de mon corps, j’enjambais sans mal les imposantes racines, sans déranger les buissons, d’un pas léger et précis. Complètement à l’aise, je pivotais en me guidant avec des points de repère que seule moi identifiais. De la mousse sur un rocher. Une branche inclinée d’une certaine façon sur un arbre, un buisson aux baies rondes et remuantes. Puis, après quelques minutes de marches, je m’arrêtais, apparemment au milieu de nulle part parmi les arbres. Ici, la fraicheur de la nuit était encore bien présente malgré la chaleur qui commençait à se dégager de la terre. Une légère brume nous entourait. Loin d’être inquiète, je faisais face à mademoiselle Chang avec mon calme et ma sérénité habituels.

— Bien, nous sommes arrivées. Donc, si je me souviens bien, vous vouliez réussir à vous déplacer avec davantage de discrétion ?

 

PRETTYGIRL


Never Ending Circles
ANAPHORE


Je s'appelle Groot [Nymphéa] CBY7jAc
Je s'appelle Groot [Nymphéa] Banniz10

Revelio:

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
INRP
IRL
Revenir en haut Aller en bas
Je s'appelle Groot [Nymphéa]
Sauter vers:
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Game of Blood :: Hogwarts :: Les alentours :: La Forêt Interdite-