La vérité, y'a que ça de vrai ! (Sean & Rebekah)

INRP IRL

La vérité, y'a que ça de vrai !

Rebekah, Sean & Ethan

Le White Thestral. Ce bar, il l'aimait bien. La première fois qu'il avait mis les pieds, c'était accompagné d'un de ses amis. Là-bas, le lion rencontra une jolie blonde du nom de Rebekah avec qui il avait bien sympathisé. Parmi les clients, les deux garçons devaient passer un peu pour des bébés aux yeux de certains. Déjà, on leur demandait de justifier leur âge et leur majorité. C'était le truc qui agaçait Ethan au plus au point. Oui à l'époque il venait tout juste d'avoir dix-sept ans. Mais lui se considérait plus mature que les trois-quart des gens qui venaient se resourcer dans cet endroit. Ce que beaucoup ne savaient pas, c'était que le White n'était pas qu'un simple bar. A l'arrière, il faisait aussi office de salon de tatouage dissimulé à la vue de tous. Quand, à force de sympathiser à chacun de ses passages, Ethan avait fini par lâcher le morceau en disant qu'il souhaitait se tatouer pour marquer le coup, c'est là qu'elle lui parla de cette fameuse pièce à l'arrière. Le Gryffondor sentait qu'il pouvait lui faire confiance. Et c'est ainsi qu'il fit faire graver sur sa peau quelque chose de très symbolique de ses origines celtiques lointaines. Un arbre de vie sur l'avant-bras pour commencer. Choquée, sa mère avait failli tomber dans les pommes en le voyant d'ailleurs. De toute façon s'il le voulait, il ne pourrait pas l'enlever alors bon. Le pire, c'est que ce n'était pas le dernier. Ethan en avait fait encore quelques uns et ses parents s'étaient fait une raison. Puis en plus le tatoueur était vachement sympa. Il s'appelait Luca, et c'était le cousin de Rebekah. Un Zabini. Cette famille n'avait pas forcément une bonne réputation. On les disait affiliés aux Mangemorts et à d'autres activités pas net. Franchement, c'était le cadet de ses soucis. Ethan avait tendance à juger d'abord la personne de ses propres yeux. Enfin, en général.

C'était en fin de journée. Le temps était couvert sur le Chemin de Travers, signe que la pluie n'allait pas tarder en tomber en plus de la nuit d'ici une bonne heure. Rien d'inhabituel en soi. Londres était une ville aussi charmante que déprimante avec son temps gris. Pourquoi était-il seul, demandez-vous ? Hé bien, le Prewett souhaitait simplement vérifier son solde tout compte et retirer des gallions parce qu'il voyait dangereusement ses économies à Poudlard diminuer à vu d'oil. C'était pas sa faute aussi. A vouloir faire plaisir, et surtout parce qu'il avait craqué pour des nouveautés de produits officiels des Pies de Montrose récemment arrivés dans la boutique de Quidditch. En tout fan qui se respectait, le lion n'avait pas pu résister à la tentation. Un peu comme quand il venait de voir le panneau indiquant l'emplacement du White Thestral un peu plus loin. Il avait bien envie de boire un coup avant de rentrer tiens.

Ethan entra dans l'établissement. Machinalement, il scruta la pièce pour vérifier que la péronnelle de service n'était pas là. L'intéréssée était une femme d'une vingtaine d'années - en apparence du moins. Si ça se trouve, elle était en réalité bien plus âgée qu'elle le prétendait - qui essayait de s'attirer les faveurs du jeune homme. S'il baissait sa garde, nul doute qu'elle en profiterait. Tant mieux, elle n'était pas là. Ouf. Ou Peut-être pas encore. L'espoir fait vivre, hein. En revanche le mêlé reconnu un visage famillier derrière le comptoir. Celui de Rebekah qui gérait à présent seule le White depuis la mort de son propriétaire. Il n'en savait pas plus, et n'avait pas insisté davantage. Après tout, ça ne le regardait pas bien qu'il avait remarqué que ça l'avait profondemment affectée. Là, elle semblait avoir repris du poil de la bête. Le Gryffondor prit place non loin de l'italienne, lui offrant son plus beau sourire. « Salut Bekah ! Comment tu vas ? » Il donnait l'impression que rien ne le contrariait. En réalité, les derniers évènements le travaillait autant que n'importe quel sorcier dans ce pays. Tout le monde s'accordait pour dire que la paix, il n'y en avait plus. Ils étaient tous en sursis;

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La vérité, y'a que ça de vrai !

Ethan

Samedi 02 Mars - Plus le temps passait plus Rebekah retrouvait petit à petit ses habitudes et son train-train quotidien. Son moral allait de mieux en mieux. Elle ne serait expliquée pourquoi... Peut-être que l'enterrement d'Antonio à Tivoli avait aidé à ce qu'elle fasse son deuil ou alors peut-être sa réconciliation avec Owen ? En parlant d'Owen, il est vrai que depuis qu'elle ne partageait plus sa vie avec lui, Rebekah est en quelque sorte redevenue elle-même. Ne se posant plus de questions, profitant simplement du moment présent. Sans attaches, sans sentiments. A quoi bon ressentir quelque chose pour une personne, quand on peut simplement profiter de toutes les opportunités qui s'offre à nous. En ce moment c'était avec un tout autre blond qu'elle partageait ses étreintes. Rien d'officiel, rien de compliqué. Il avait été la quand elle en avait ressenti le besoin, tout comme elle avait été là pour lui quand il en avait eu besoin. Sans prise de tête, sans barrière et c'est tout ce qu'elle désirait pour le moment. Rebekah pouvait sentir la peur et la haine tout autour d'elle. Tout le monde ne parle que de cet événement, de cette catastrophe. La demoiselle aurait pu être effondré par la nouvelle, d'autant plus qu'elle avait été sur les lieux de l'incident, mais elle ne savait pas trop comment réagir face à tout ça. Prendre la fuite ? Prendre par au combat ? Simplement faire comme si de rien n'était ? Elle aimerait les comprendre, comprendre ses moldus, croire que leurs actes sont légitimes, qu'ils ont une raison d'agir de la sorte. Ce n'était que la peur qui parlait et se reflétait. Que va t-il se passait maintenant ? Vont-ils retourner en guerre ? Petite elle les a toujours détesté, ne voulant s'approcher des "sang de bourbe" au fil des années elle avait su tempérer ses ardeurs. A présent quel camp devait-elle choisir ? En choisirait-elle un ? Elle n'était sûre de rien, pour l'heure elle ne se préoccupait pas de ce genre de chose.

Depuis le jour où elle avait été en retard et n'avait pas été là quand Antonio avait été sauvagement assassiné au White, il n'est pas arrivé un seul jour où Rebekah l'a à nouveau été. Et quand bien même, elle ne le pouvait plus, elle avait un établissement à gérer à présent. La Cosa Nostra avait jugé bon de lui confier le White, pensant qu'elle avait les épaules et le mental pour une telle tâche. Elle ne voulait pas les décevoir et encore moins décevoir sa mère qui croit en elle. Le White avait repris du poil de la bête. Le soir même de l’assassinat d'Antonio le bar avait ouvert. Qui aurait pu croire que ce miroir avait volé en mille morceau et que cette table avait été renversé sous la colère de Luca. Rebekah déambuler entre les tables qui étaient disposés à différents coins dans la salle. Souriant elle se remémora alors le soir de la Saint Valentin. Irrécupérable cette fille je vous dis ! " Ugo, torno tra un quarto d'ora. Nessuno entra ! " Depuis qu'elle a emménagé à Londres elle fait des efforts pour arrêter de constamment parler Italien mais quand elle se retrouve en compagnie de son vieil ami Ugo, les habitudes reviennent. Elle avait besoin de s'aérer un petit quart d'heure et ne voulait simplement que personne n'entre dans le White. Elle n'avait aucune envie de voir son bar sans dessus dessous une nouvelle fois.

Le temps de faire deux trois courses sur le chemin de traverse, la voilà déjà sur le chemin du retour. Revenant sur ses pas, elle se trouvait non loin du White quand elle aperçut l'oiseau. Un Jobarbille. Fronçant légèrement les sourcils, elle se demandait ce que cet oiseau faisait non loin de son enseigne. Aussi appelé le Jobberknoll, il s'agit d'un oiseau de petite taille tacheté de bleu de la tête au croupion. Il n'émet aucun son jusqu'au moment de sa mort. Lorsque cette-ci arrive, vous n'avez aucune envie d'être dans le coin, il laisse échapper un long cri constitué de tous les sons qu'il a accumulé tout au long de sa vie. Petite particularité, il reproduit les sons dans le sens inverse, ce qui donne un son vraiment désagréable. La blonde se demandait bien ce qu'un oiseau de ce genre faisait dans le coin. Ses plumes sont généralement utilisés dans la concoction de potions, entre autre celles du sérum de vérité et celle de mémoire. Elle espérait simplement que ce piaf ne crève pas devant sa porte, une fois le White ouvert.

Un coup de baguette par ci et un autre par là. Le White était à présent ouvert au public. Elle n'avait pas attendu bien longtemps avant que les premiers clients ne viennent prendre place. Cela faisait déjà quelques heures que le bar était ouverte quand elle entendu une voix familière. « Salut Bekah ! Comment tu vas ? » Relevant la tête de ses bons de commandes, elle vit le visage de son petit protégé. Fermant son bouquin, elle le rangea en lieu sûr. Elle était ravie de voir enfin un visage familier. " Ethan ! Ca me fait plaisir de te voir. Moi ça va, comme un samedi soir. Je sais d'avance que ça va être une soirée bien remplie, et toi comment vas-tu ? Les cours pas trop... ennuyants ? " Rebekah lors de sa scolarité à beauxbâtons n'a pas été le genre d'élève studieux et assidu disons. Attrapant deux verres elle les posa sur le bar. " Dis moi c'que je te sers, tu as l'air d'en avoir besoin, ca ne pourra que te faire du bien ! " Elle attrapa une bouteille de rhum ambré et commença par se remplir un verre. Ça ne lui fera pas de mal non plus. La pression sur ses épaules se faisait de plus en plus lourdes. Depuis que Luca était "surveillé", ils faisaient de plus en plus attention à ce qu'il n'y ait pas de nouvelles vagues. Les avertissements du Padre avait suffit. Ils n'avaient pas droit à l'erreur !

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