Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
La main plongée dans le petit sac rempli de pommes séchées, j’enfournais une bonne poignée dans ma bouche sans tenir compte des souffles frénétiques de Théodore juste à côté de moi. Penchée sur mes corrections, j’étais enfermée dans ma bulle, comme ça m’arrivait souvent. Il n’y avait plus de temps, plus de pensées, plus de monde autour. Juste mon travail et moi. D’autant plus que, dans ma condition actuelle, je me devais de faire les choses vite et bien dans le but d’abattre le plus de travail possible avant que mademoiselle Whitefield n’arrive. Et encore, je n’avais fait que la convoquer sans lui dire pourquoi, alors, elle était encore tout à fait en droit de refuser ce que j’allais lui proposer… mais j’avais bon espoir. Je restais une grande naïve. Après tout, ça ne pouvait que lui rendre service. Malgré tout, je savais qu’elle n’était peut-être pas l’élève la plus assidue, mais je la savais appliquée quand elle le voulait, et les longues discussions que nous avions eues avec Harper m’avaient confortée dans mon choix. Je me devais de faire le moins d’effort possible. Cela faisait un mois que le gynécologue m’avait donné ces instructions et autant dire que je les avais peu suivit pour le moment. Harper ne disait rien, mais je la voyais inquiète, et je m’en voudrais toute ma vie de faire du mal à Jackette, alors j’avais enfin pris la décision d’agir.
La pointe de ma plume gratta le parchemin alors que je corrigeais un point. Quand ma langue claqua d’agacement dans ma bouche, les effluves de pommes se rappelèrent à mon bon souvenir, et à celui de Jackette. Ma main libre plongea à nouveau dans le sac. Tiens. J’avais une pomme poilue ? Bizarre. Je tirai la chose hors du sac et quittais enfin le parchemin des yeux. Le petit niffleur brun aux nombreuses cicatrices blanches me fixa, tête en bas, le bec débordant de tranches de pommes séchées.
— Hey, voleur ! C’est ma nourriture !
Le couinement qu’il lâcha fut si mignon que je soupirai et l’amenai contre moi. Il buta rapidement sur mon ventre qui commençait à trahir ma grossesse. Doux, Théodore posa ses petites pattes sur le renflement tout en terminant de mâcher les bouts de pommes. Je lui gratouillais la tête et glissais mes yeux sur l’horloge. Mademoiselle Whitefield allait bientôt arriver. Mon cœur se serra sous le coup du stress. Olala. Ce n’était pas mon genre de demander de l’aide et encore moins aux gens que je connaissais peu. Mademoiselle Whitefield n’était même pas l’une de mes élèves puisqu’elle était dans le cursus universitaire, mais je l’avais quand même dans mon secteur proche à Poudlard. De toute façon, ce n’était pas une obligation, et si à tout hasard les choses ne convenaient ni à l’une ni à l’autre, tout pouvait encore changer. Rien n’était gravé dans le marbre. Oui, voilà, c’était ça. Tout irait bien. Je repris une bouchée de pommes séchées et me remis à mes corrections tandis que le niffleur décida de quitter mes bras pour sauter à terre et rôder dans le bureau en quête d’un quelconque trésor que j’avais évidemment caché au préalable. Habituée aux créatures magiques, et surtout aux miennes, je ne laissais rien au hasard quand je leur laissais la possibilité de me rejoindre dans cette pièce.
Des tableaux de créatures et des bibliothèques tapissaient les murs là où il n’y avait pas de fenêtres. La lumière du mois d’avril, encore timide, perçait doucement en offrant une allure jaunâtre à mes affaires. L’orbe avec lequel je donnais la plupart de mes cours trônait sur l’une de mes étagères, qui pliaient sous le poids de mes divers livres et parchemins. Cela dit, tout était trié et en ordre. Non pas que je sois complètement maniaque, mais j’aimais retrouver mes affaires du premier coup. Qui plus est, régnait tout de même dans ce bureau une arrière-odeur de paille, d’herbe, de plumes mouillées et de poils bien lustrés. Je prenais peu la peine de me doucher avant de venir travailler ici, alors je ramenais souvent plumes, poils et autres saletés des écuries de Poudlard. Sur le rebord de mon bureau, du côté de la chaise posée en face, une fleur rouge faisait frémir ses pétales comme si elle s’imaginait être au vent. Elle secoua ses feuilles avant de s’immobiliser et de se redresser avec majesté.
Quand on toqua à la porte, mon cœur fit un léger bond. Je terminais d’écrire ma remarque et me releva en réajustant ma robe de sorcière aux couleurs noires et jaunes de la maison que je dirigeais. Des blaireaux brodés de jaune et d’or sur mes manches scintillaient à chacun de mes mouvements. Une fois la porte ouverte, je souris à mademoiselle Whitefield.
— Bonjour, entrez, je vous en prie.
Je me poussais sur le côté pour la laisser entrer et refermais la porte derrière nous. Je la laissais se familiariser à mon bureau avant de la dépasser à pas légers.
— Merci d’être venue. Est-ce que je vous offre quelque chose à boire et à manger ? Je baissais mes yeux brun foncé sur mon sac de pommes séchées à moitié éventré et m’empressai de préciser. J’ai des cookies.
D’un signe de la main, je lui indiquais la place devant mon bureau pour qu’elle prenne ses aises avant de m’asseoir à mon tour, non sans un soupir de soulagement et quelques précautions. Même si ma robe restait large, elle ne dissimulait pas totalement mes formes. Si mademoiselle Whitefield était observatrice, elle pouvait peut-être déjà deviner une partie de la raison de ma convocation. Je joignis mes doigts et retrouvai mon sourire, mais fuyais son regard.
— Comment allez-vous ?
Non pas que j’aimais faire durer le suspense, mais inutile de lui sauter directement à la gorge. Quoique, c’était une Gryffondor, sans doute qu’elle saurait gérer ce genre de comportement, mais ce n’était pas ma manière d’agir. Je préférais être douce, avenante et tranquille, comme d’habitude. Ce n’était pas qu’une façade, j’étais vraiment comme ça. Moins agitée que mon épouse.
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Jeu 9 Mai - 18:20
Il y a un petit Togépi
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Qu’est ce que j’avais encore fait comme bêtise ? J’essayai de remonter le fil de mes souvenirs pour voir ce qui me vaudrait l’honneur – tu parles d’un honneur – d’être convoqué par la prof principale des Poufsouffles mais rien ne venait. Je n’avais pas poussé de Poufsouffles dans les escaliers sans faire exprès, même si dans ce cas de figure, je trouvais à titre personnel que ça n’était pas ma faute, personne n’avait à être dans le passage quand ils voyaient une personne courir mais bon, il semblerait que tout le monde ne voit pas les choses ainsi. Au Quidditch, je n’avais pas enquiquiné les Poufsouffles outre mesure, enfin je n’étais jamais enquiquinante de toute manière. Non vraiment, il n’y avait aucune raison pour que je sois convoquée de la sorte et ça m’enquiquinait un petit peu de ne pas savoir. Pourquoi faire tant de mystère et ne pas dire directement ce qui m’était reproché ? En plus, lorsqu’elle m’avait convoqué ça n’était pas pour dans cinq minutes, ça aurait été beaucoup trop simple – et un peu stupide, je dois bien le dire – il m’avait fallu patienter pour savoir. S’il y a bien une chose que je détestais dans la vie c’était attendre. Franchement, je ne savais pas comment faisaient les gens pour être patients, moi ça n’était pas mon truc et sur le moment j’avais plus eu envie de lui dire on peut en parler maintenant que d’attendre et de la rejoindre à la date et à l’heure choisie. J’aurais peut-être dû interpeller Harper pour voir si elle savait quelque chose mais ça ne se faisait pas trop et puis être en couple ne voulait pas dire tout savoir sur son partenaire n’est-ce pas Soledad ? ^^.
Si la ponctualité ça n’avait jamais été mon fort, sauf lorsqu’il s’agissait de mon travail dans la boutique, là étonnamment, le fait que l’on compte sur moi certainement, cette fois-ci c’est à l’heure que je me pointais chez le professeur McFusty. Il ne s’agissait absolument pas de me montrer sous mon meilleur jour ou de me faire paraître plus ponctuelle que je ne l’étais habituellement, c’était uniquement que ma curiosité était à fond et que je voulais savoir le plus vite possible ce qu’il se passait. Le fait que la porte ne s’ouvre pas dans la seconde où je tapais du poing dessus me fit me poser les questions suivantes, est ce qu’elle avait entendu ? Est-ce qu’elle prenait tout son temps histoire de me rendre chèvre ? Auquel cas, je pouvais taper plein de fois sur la porte histoire de la rendre chèvre aussi. Est-ce que c’était au bon endroit ? Tiens c’est vrai ça, je ne m’étais pas posée la question et je ne me souvenais pas qu’elle m’ait dit l’endroit où je devais me rendre… pourvu que ça ne soit pas une heure de colle, je n’avais pas envie d’être collée, je n’avais pas le temps d’être collée. Avant que je ne me décide à taper une seconde fois sur la porte, cette dernière s’ouvrit sur la prof principale des Poufsouffles qui me souriait… ça me gêne de le dire mais je trouvais ça encore plus flippant parce que je ne savais pas trop à quelle sauce j’allais être mangée et les gens qui sourient avant de vous passer un savon, c’est rarement de bonne augure.
Je regardai l’endroit où je me trouvais, sentant surtout les différentes fragrances qui emplissaient l’air, déformation lupine, il y avait un petit bruit de grattement, des griffes sur le sol, ça devait être un petit animal et si je cherchais à l’apercevoir sans avoir exactement où regarder, le bruit s’estompa lorsque la professeure commença à marcher vers son bureau. Naturellement, je lui emboitais le pas et eut une légère moue peu convaincue lorsqu’elle me remercia d’être venue. Oui alors, que l’on s’entende, je n’avais pas vraiment eu la sensation que c’était un choix, comme si on pouvait dire non quand un professeur convoquait. Ah j’avais déjà essayé au cours de ma longue carrière d’élève pas modèle pour un sou mais on se faisait toujours retoquer lorsqu’on ne venait pas aux entretiens. Pour la seconde partie de sa phrase par contre, j’étais intéressée, « Vous avez du thé ? » Par contre, mon regard se posa sur les pommes, c’est pas que je n’aimais pas les pommes, c’est juste que niveau plaisir gustatif, on était pas sur le top du top de l’encas. Ah elle avait des cookies, chic, j’adorais les cookies « J’en veux bien ! » Si je ne précisais pas un, c’est pour une bonne raison, elle pouvait laisser la boîte, tout compte fait je kiffais cet endroit, encore plus si les cookies étaient aux pépites de chocolat, non parce qu’il y a des fous qui pensaient qu’il fallait faire des cookies avec des grains de raisins séchés, non mais ça c’est une idée de merde, faut pas faire ça, c’est terrible pour les gens gourmands qui s’attendent à du chocolat.
Alors que ce début de convocation commençait si bien, il y eut la question qui tue. Je la regardai sans vraiment comprendre, enfin si la question était très claire, raison pour laquelle je répondis « Bien. » mais pourquoi est ce qu’elle me demandait cela ? Enfin, qu’on s’entende, je n’avais pas eu vent qu’elle convoquait un à un les Gryffondors, pour leur demander comment ils allaient, enfin Kayla me l’aurait certainement dit lorsque j’avais évoqué avoir été convoqué par le professeur McFusty pour savoir s’ils allaient bien. Pourquoi moi ? Qu’est ce qui dans mon attitude lui faisait dire que je n’allais pas bien et plus surprenant encore, pourquoi c’était la professeur des Poufsouffles qui me convoquaient et non pas celle de Gryffondor. En prime, elle avait l’air tendu comme si j’étais stressante. Non mais je répondais poliment, je me comportais normalement, je n’étais pas stressante. Oh et puis merde, tourner autour du pot c’est chiant, je demandais « C’est pour ça que vous m’avez demandé de venir ? Je vais mal d’après vous? » Sur quels critères, j’aimerai le savoir parce qu’autant il y a un an, ça n’allait pas folichon, autant là, tout allait parfaitement bien pour moi.
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En l’entraînant dans mon bureau, je la laissais découvrir ce nouvel environnement et prendre ses aises. S’il y avait une légère odeur d’encre puisque je corrigeais mes copies, ce qui était plus prononcé était mon propre parfum fleuri aux fragrances sauvages des créatures que je côtoyais à longueur de journée. Les livres empilés sur les étagères ainsi que les parchemins laissaient planer comme un effluve de bibliothèque, le tout mêlé aux senteurs des quelques plantes vertes qui s’ébrouaient au passage de mademoiselle Whitefield. Un Opaloeil miniature juché sur une bibliothèque secoua ses ailes en poussant un minuscule rugissement. Je n’y portais pas attention alors que je prenais place à mon bureau au même temps que la Gryffondor, loin de me douter de la paranoïa qui l’habitait. Consciente que j’avais un esprit sauvage en face de moi, en plus qu’il appartenait à la maison que dirigeait mon épouse, je mêlais politesse douceur avec la proposition d’un en-cas. Je n’étais jamais à court de bouffe de toute façon, enceinte ou non. D’un sourire, je hochais la tête et remuais ma baguette à la forme d’une aile de dragon avant de la reposer. Maintenant qu’on avait parlé de cookie, j’en avais l’eau à la bouche. Alors, pour m’aider à patienter, je prenais une tranche de pomme séchée dans mon paquet. Fringales de merde. J’allais prendre huit cents kilos, au moins.
Son regard surpris à ma question ne m’échappa guère, et alors que je la laissais remuer sur sa chaise, je souris doucement. Pour autant, je prenais garde à ne jamais croiser son regard et je gardais mes doigts sur ma baguette. Non pas que je n’ai pas confiance en mademoiselle Whitefield, sinon elle ne serait pas ici, mais j’étais de nature bien trop timide pour affronter dès maintenant ses yeux. La main sur la baguette était un simple oubli, mais aussi, une forme pour me tranquilliser. La guerre m’avait déjà retiré mes pouvoirs. Chaque jour je craignais pour le petit être qui grandissait en moi. Je devenais méfiante à tout instant, poussée par un instinct qui me dépassait presque complètement. La remarque de la jeune femme m’arracha un petit rire alors que deux tasses de thé planèrent jusqu’à nous, accompagnées d’une théière et d’un bol rempli de cookies. Le tout déposé sur mon bureau, je me permettais de répondre en préférant porter mon attention sur la théière qui versait son contenu dans les tasses.
— Pas uniquement, non.
Avouais-je, le menton baissé. Si j’appréciais le caractère farouche de mademoiselle Whitefield, je devinais assez vite qu’il me faudrait lui annoncer rapidement ce que j’avais à lui demander. Sa patience semblait bien moins entraînée que celle de Harper. Déjà que je trouvais cette dernière impatiente. Mon visage s’attendrit à son simple souvenir. Je relevais la tête, comme encouragée par l’image de mon épouse qui devait s’agacer dans son propre bureau en ce moment.
— J’ai beaucoup parlé avec votre directrice de maison et le directeur de l’école et nous sommes arrivés à la conclusion que j’ai une proposition à vous soumettre.
Je levais l’index en pointant le toit pour m’assurer d’accentuer mes propos suivants.
— Vous n’avez aucune obligation ! C’est une convocation et une proposition tout à fait… amicale.
Je lui souris, désœuvrée par ma propre maladresse. Mais je ne la fis pas attendre davantage, préférant enchaîner pour détendre les battements de mon propre cœur qui s’emballait sans raison. Avouer mon état était encore un exercice très compliqué pour moi, malgré la joie que ça engendrait.
— Voilà, je suis enceinte, et puisqu’il est possible que des complications puissent survenir, je voulais savoir si vous étiez intéressée pour me seconder dans mon travail à Poudlard ?
Ouf, c'était dit... Cette fois, je laissais un petit temps de pause pour que la jeune femme devant moi intègre ce que je venais de lui dire et que moi, je me remette de ma propre annonce J'étais enceinte ! bordel je ne m'y ferai jamais ! Crescendo, me soufflait une petite voix intérieure. Je complémentais mes explications.
— Vous êtes une étudiante appliquée et consciencieuse avec les créatures, ce sont des qualités que je recherche. Le médicomage m’a demandé d’effectuer le moins d’effort possible, voilà pourquoi je fais appel à vous. Bien sûr, je prendrais le temps de vous initier, et évidemment, je ne vais pas rester sans rien faire.
Je lui fis un large sourire goguenard.
— Vous ne serez pas là pour me remplacer entièrement et pour que vous fassiez tout mon travail à ma place. Comme dit, j’ai besoin d’un second, d’une aide, de quelqu’un sur qui je puisse compter.
Je penchais la tête de côté et mes yeux s’arrêtèrent sur Théodore qui escalada mon bureau pour asseoir son derrière face à mademoiselle Whitefield. Il la fixa en remuant son bec reniflant.
— Encore une fois, vous êtes libre de refuser si vous n’en avez pas envie.
Mais j’en doutais. Mademoiselle Whitefield était une Gryffondor dans toute sa splendeur, elle aimait relever les défis, sauf si les observations d’Harper et moi-même étaient fausses. L’amitié que lui portait Kayla me prouvait qu’elle était une personne fiable. La balle était dans son camp. Relèverait-elle le défi ?
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Lun 24 Juin - 21:27
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Je n’aimais pas être convoqué, ça n’était jamais de bon augure, on ne convoque jamais les gens pour leur dire qu’ils font un excellent travail, que ce sont des élèves et tutti quanti. Forcément que je n’étais pas rassuré à l’idée d’être ici, même si je trouvais ça fort sympathique d’être acheté avec de la nourriture. La conversation ne débuta pas vraiment par des reproches, le professeur semblait plus s’intéresser à ma santé qu’à l’idée de faire des reproches, ce qui est une bonne chose bien sûr mais ça me faisait me poser des questions. Je n’avais jamais entendu parler d’entrevues avec un professeur juste pour discuter de sa santé et très franchement, je me confierais bien plus à Soledad qu’à une parfaite inconnue. Ma présence ici n’était pas seulement dû à ce soudain intérêt pour ma santé, il y avait bien autre chose. J’aurais vraiment pu être détective ou voyante, si ça se trouve c’est un don que j’avais hérité de ma mère adoptive, il faudrait que j’en parle avec elle, elle serait sûrement ravie. Mon enthousiasme s’éteignit lorsqu’elle mentionna la directrice de maison et le directeur de l’école. Ils avaient parlé de moi, tous les trois ? Oh ça ne me disait rien qui vaille et pourquoi des trois personnes, c’était la directrice des Poufsouffles et non celle des Gryffondors qui me convoquait ? J’étais pourtant une Gryffondor, le blason représentant le lion qui était brodé sur ma poitrine démontrait mon appartenance. Elle avait une proposition à me soumettre, je la regardai soupçonneuse avant de regarder le toit à mon tour. Elle ne me demandait quand même pas de nettoyer le plafond, je ne sais pas dans quel monde elle pensait que j’allais accepter, ah non mais qu’elle se débrouille ou qu’elle demande à ses élèves, je suis pas le larbin de service.
Elle me perturba à nouveau en mentionnant que je n’avais aucune obligation. Oh bah c’est vrai tiens, on ne se sent pas du tout obligé lorsqu’un professeur nous convoque, elle me prenait un peu pour une truffe non ? Je clignais des yeux en l’entendant dire que c’était une proposition amicale, à moins que ce soit les battements de son cœur qui m’inquiètent, mais c’est qu’elle n’était pas à l’aise non plus ? Je me redressai sur ma chaise, songeuse, voilà qui était des plus surprenants, que moi je ne sois pas à l’aise, c’était logique, qu’elle, elle ne le soit pas, c’était tout de suite intriguant. L’annonce tomba, elle était enceinte, ah, est ce que je devais lui dire toutes mes félicitations, en quoi ça me concernait, à moins que le père soit Kesabel, ce qui était impossible, j’avais confiance en Kesabel et je savais qu’il n’aurait jamais fait ça mais dans l’hypothèse nulle où c’était le cas, me le révéler serait la pire des choses à faire. Mon cerveau partait dans tous les sens, essayant de comprendre pourquoi elle me révélait cela avant qu’elle ne me dise la raison de ma convocation. Très franchement, qu’elle me dise à moi que des complications pouvaient subvenir, je ne pourrais rien faire, je n’étais pas médicomage et je n’étudiais pas cette discipline.
Je n’aurais jamais deviné que c’était pour la seconder dans son travail à Poudlard. Pour une fois que quelqu’un arrivait à me faire fermer ma bouche mais je n’arrivais pas à comprendre pourquoi elle avait pensé à moi, haussant un sourcil à la mention d’étudiante appliquée et consciencieuse, c’était bien la première fois que j’étais qualifiée ainsi en tant qu’étudiante, ah oui non, elle parlait avec les créatures, peut être que c’était parce que je ne voyais pas ça comme des cours ou des devoirs. Les animaux, en règle générale, j’aimais les côtoyer et apprendre leurs comportements en les regardant, j’avais toujours détesté la théorie et devoir me farcir des dizaines et des dizaines de pages pour savoir leur régime alimentaire, s’ils aimaient ou non être touchés, c’était l’animal en lui-même que j’appréciais. Je l’écoutais, toujours sans rien dire, essayant de suivre le cheminement de ses pensées, je n’étais pas là pour la remplacer, encore heureux, être professeur était quelque chose ne m’emballant pas spécialement. Bon, en réalité, mon avenir, je le voyais qu’avec Soledad donc aucun travail ne trouverait grâce à mes yeux si ce n’est celui que j’avais actuellement. Décidant de venir mettre son petit nez de fouineur partout, un niffleur grimpa sur le bureau et semblait faire une analyse olfactive de ma personne. Je redressai la tête pour regarder le professeur. « Ce que je voudrais savoir c’est pourquoi moi. Des élèves qui apprécient les animaux » oui je parlais toujours dans la globalité un hamster est aussi intéressant qu’un niffleur selon moi « Vous en côtoyez des tas, je ne suis certainement pas la plus attentive lors des cours. Vous en avez parlé avec le directeur et la directrice des Gryffondors qui ont certainement vu que j’étais surtout très douée pour ne pas être la fille la plus assidue de Poudlard. » En même temps, la place était prise par Eirian, loin de moi l’idée de vouloir lui ravir son trône. « Qu’est ce qui vous fait croire que là ce sera différent ? » Oh et puis il n’y avait pas que ça, j’avais bien trop peu d’éléments pour donner mon accord, elle était avare en information la professeur., il fallait que j’en sache davantage et qu’elle en sache aussi davantage sur moi « Avant toute chose, je tiens à préciser que j’ai un emploi, un emploi auquel je tiens et je ne tiens pas à faire moins d’heures là-bas pour vous aider. » par contre, j’avais quand même une idée, une idée de génie « En revanche, je veux bien sécher les cours, surtout ceux soporifiques où on ne fait que de la théorie, oh la théorie c’est vraiment pas ma tasse de thé. » Si je pouvais être exempté de certains cours, je signais grave. Le côté emploi du temps ayant été abordé, enfin pas totalement mais je n’allais pas directement parler du fait que bosser les lendemains de pleine lune, ça n’était même pas la peine, je n’étais pas en capacité de suivre tellement j’étais épuisée. J’abordai la mission en elle-même « ça consiste à quoi le fait de vous seconder au juste ? »
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Était-ce l’un de mes talents cachés que de savoir surprendre les membres de la maison Gryffondor ? Je m’amusais à cette pensée et un sourire étira mes traits en voyant l’air incrédule de mademoiselle Whitefield devant moi. À en croire ce que m’avait confié Harper, elle n’était pas du genre à être disciplinée, une Gryffondor quoi. Alors, la proposition d’une telle position devait sans doute lui faire perdre ses moyens. Enfin, par là j’entendais, au moins la surprendre un minimum. Quand Théodore se présenta devant elle, ses petites passes antérieures sur son bidon arrondi à la renifler, je souris, d’autant plus lorsque la jeune femme s’exprima. Sans l’interrompre, sans hâte, je la laissais terminer et aller jusqu’au bout de ses réflexions en prenant en considération chaque parole pour y répondre au mieux. Après tout, si j’appréciais la communication, je savais être capable de m’exprimer très mal. Pour réfléchir à mes propos, je laissais planer un instant de silence en caressant le dos brun et strié de blanc de Théodore, signe de ces anciennes blessures par des braconniers. L’animal frémit et poussa un petit trille, mais ne bougea pas, appréciant visiblement mon touché.
— Hé bien, le simple fait que vous considériez les animaux dans leur ensemble, magique et non magique, me conforte dans mon idée.
Pourquoi elle ? Parce que justement, elle voyait les choses différemment que la plupart des sorciers qui étudiait dans mon cursus. Et si le directeur de Poudlard et mon épouse avaient effectivement un avis pas loin de ce qu’elle prétendait, il y avait d’autres éléments aussi. Le genre d’élément classé « secret professionnel ».
— Je côtoie en effet nombre d’élèves et d’étudiants compétents, mais les notes et l’attitude aux cours ne fait pas tout. Enfin, pas pour moi. Un scintillement passa dans mon regard alors que je le baissais sur Théodore pour éviter celui de mon interlocutrice. Il y a la manière de faire, il y a … comment dirais-je ? Cette passion qui anime dans les tripes.
Je penchais un peu la tête en remuant sur ma chaise.
— À bien y réfléchir, triés ainsi, il reste peu d’élèves et d’étudiants capables de faire ce que j’attends d’eux. Non pas que vous êtes un choix par défaut, mademoiselle Whitefield, je crois sincèrement en vos capacités.
Je levais la main pour attraper un cookie puis le faisais tournoyer entre mes mains, manifestation d’une nervosité interne que j’essayais de gérer au mieux. Par Merlin, je serai tellement mieux au fin fond des Hébrides, couchée dans la boue à observer mes dragons. Mais non, le destin m’avait mené sur la route professorale et le pire, c’était que j’appréciais ce métier, bien qu’il me stressât jour après jour, car je n’étais pas entièrement dans mon élément.
— Je vous demande en priorité à vous parce que, justement, je sais que vous n’agirez pas nécessairement de manière différente. Vous avez assez de caractère pour ne pas tenter de bien vous faire voir auprès de moi quand d’autres élèves essayeront de m’amadouer. Vous êtes, je pense, une personne authentique, et c’est ce dont les créatures ont besoin durant mes quelques périodes d’absences à venir. Malgré votre comportement en classe, vous savez observer, vous écouter et vous venez rapidement à de bonnes conclusions pour le bien-être des animaux. Encore une fois, ce n’est pas le cas de tout le monde.
Cessant de jouer avec mon cookie, on m’avait appris à ne pas jouer avec la nourriture après tout, je croquais avidement dedans et le terminais en quelques bouchées, sans trop me soucier de l’image que je pouvais générer. Encore une fois, j’étais adulte, moi-même, et je voulais me montrer vraie devant mademoiselle Whitefield. Si Harper m’avait épousé, c’étaient pour de bonnes raisons, n’est-ce pas ? Je me passais la langue sur les lèvres une fois le biscuit avalé.
— Vous n’aurez pas à diminuer ni votre temps d'emploi ni vos cours, navrée de vous annoncer cela.
Je lui lançais un sourire goguenard et joignis mes mains devant moi, coudes levés.
— Voilà aussi pourquoi je m’adresse à vous en priorité. Parce que je sais que vous saurez gérer un nouvel emploi du temps quelque peu chargé. Vous en avez l’énergie et les capacités. Puis, je levais les yeux au plafond avec une voix trainante. Cela dit… je ne dis pas qu’en cas de force majeure, vous pourriez avoir une excellente excuse pour vous abstenir de certains cours.
Et pour la première fois, je plantais mon regard dans le sien sans vaciller, démontrant que derrière la petite sorcière timide et ramassée, il y avait une dragonne qui dormait.
— Mais uniquement en cas d’excellente excuse.
Puis, le contact visuel fut rompu et je baissais mes yeux sur ma tasse de thé. Je bus une gorgée en poussant l’assiette de cookie dans la direction de mon interlocutrice. Théodore renifla sans gêne les douceurs, mais ne sembla pas plus intéressé. Il descendit de la table pour rejoindre la Gryffondor et lui grimper dessus sans se soucier aucunement de savoir si son comportement pouvait la déranger ou non. Moi, je le suivais du regard sans réagir outre mesure, me contentant de répondre à la jeune femme.
— Mon elfe de maison m’aidera pour tout ce qui est entretien des écuries. J’aurai besoin d’une assistance pour prendre soin des animaux. Je veux dire par là que ça irait du soin médical, donc les préparations et l'application des soins, jusqu’aux attentions quotidiennes qu’ils demandent, notamment pour les Abraxans, les hippogriffes et les Sombrals. Voyez-vous, je ne pourrai plus tenir debout très longtemps, il me faudra donc des mains en plus pour faire ce que je ne pourrai plus faire.
Je lui souris.
— Quant aux corrections de certaines épreuves ou la suggestion d’amélioration de cours, et bien… nous verrons en temps et en heure.
Là, je me raclais un peu la gorge pour m’éclaircir la voix et reprenais, très sérieusement.
— Je ne vous demande pas là de me remplacer en totalité dans mes fonctions et mon but n’est pas de vous donner tout le sale boulot. Au contraire. J’ai besoin d’être assistée pour ce que je ne vais plus pouvoir faire à cause de ma grossesse, et je me suis dit que ce serait quelque chose de bénéfique pour vous de pouvoir étudier les créatures dans un environnement différent de celui des cours et de pouvoir, éventuellement, bénéficier de mes quelques conseils.
Je haussais les épaules en m’empressant d’ajouter.
— Si bien sûr, vous en voulez.
Et je souris encore, toujours timide, toujours ramassée sur ma chaise si grande (à moins que je ne sois trop petite ?) qu’elle semblait pouvoir m’avaler tout entière. Théodore, quant à lui, tentait discrètement de faire les poches à l’étudiante des Gryffondor.
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Mer 7 Aoû - 12:57
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Est-ce qu’il s’était agit d’une sorte de test lorsqu’elle avait évoqué les créatures magiques plutôt que tous les animaux ? Ca serait bien la première fois de ma vie que je réussissais un test surprise mais ça ne provoquai aucune fierté en moi, je me posais un peu trop de questions et je n’avais pas assez de réponses pour être rassurée. Des étudiants de qualité, il y en avait plein, des étudiants qui donneraient tout pour que leurs professeurs soient fier d’eux, elle en trouverait des tas. En fait, il suffisait même qu’elle poste une petite annonce sur le panneau d’affichage pour que les étudiants se précipitent devant son bureau. Et pourtant, elle n’avait rien fait de tout cela, préférant me demander à moi, ça ne collait pas vraiment dans mon esprit. Ma surprise fut encore plus grande lorsqu’elle m’annonça que les notes et l’attitude en cours ne faisaient pas tout, purée quelle dommage que je ne sois pas une de ses élèves, ma vie aurait été plus simple. Il y avait la manière de faire, je penchai la tête, sourcils froncés, elle avait quoi ma manière de faire ? Comment, elle savait que j’étais passionnée par les bestioles en tout genre – même si soyons honnête, l’animal que j’affectionnais le plus restant Poil de Châtaigne – ça n’était pas le genre de chose que j’évoquai régulièrement, je crois même que les gens apprenaient que j’étais un loup-garou bien plus rapidement. Comment le savaient-ils alors, parce qu’il semblerait que le professeur des Gryffondors et le directeur semblaient avoir été dans le sens de la prof en face de moi. Oh beaucoup trop de questions pour lesquelles je n’aurais pas de réponses.
Ainsi, il y avait peu de véritables passionné, qu’est ce qu’ils foutaient dans ce cursus alors ? Non parce que si j’étais plus passionnée qu’eux alors que moi, à la base de la base, je cherchais juste un endroit pour être nourrie, logée, blanchie, c’était quoi leurs excuses bidons à eux. J’eus un petit rien en la voyant tenter de me rassurer « Vous inquiétez pas, je crois aussi en mes capacités. » Un peu de vantardise ça n’a jamais tué personne, enfin si, certainement que si, mais ça n’allait pas m’empêcher d’en faire preuve, je connaissais mon potentiel dans ce domaine et j’étais convaincue que ça ne s’apprendrait jamais dans les livres mais en passant des heures à observer les animaux agir. D’ailleurs, c’était une des rares choses pour laquelle j’étais capable de faire preuve de patience. Ainsi, ce serait les autres qui seraient le choix par défaut si je refusais la proposition. Je la fixais tandis qu’elle parlait du fait que je n’essaierai pas de l’amadouer, il est vrai que ça ne me ressemblait pas des masses, je préférais être détesté parce que j’étais entière plutôt que de changer celle que j’étais pour faire plaisir aux autres. Si je comprenais bien, il ne s’agissait pas vraiment de l’aider elle, mais plutôt de venir en aide aux créatures durant son absence. Je fis la sourde oreille quant à mon comportement en classe, jugeant que si les cours n’étaient pas soporifiques, je serais bien plus attentive, me concentrant uniquement sur le fait qu’il s’agissait du bien-être des animaux, chose qui m’intéressait grandement, je n’avais pas envie qu’ils soient entre les mains de personnes peu scrupuleuses ne rêvant qu’obtenir des Optimal en récompense de leurs efforts. Si j’étais fortement intéressée par la proposition, mon côté fan des bestioles sûrement, je rappelais néanmoins que j’étais engagée ailleurs et quand bien même j’adorais les créatures, j’appréciais mon travail et si je commençai à le déserter, Soledad allait commencer à chercher quelqu’un pour la seconder, chose qui ne me plaisait pas le moins du monde. Par contre, j’étais prête à abandonner quelques heures de cours pour permettre aux animaux de vivre leur meilleur life. Comment dire que ça ne prit pas… Elle m’annonça avec un sourire que je n’aurais ni à diminuer mon nombre d’heure à la boutique, cool, ni mon nombre de cours, pas cool. Je haussai les épaules d’un air fataliste « J’aurais essayé. »
C’était bien la première fois que quelqu’un louait mon énergie, c’est fou, habituellement les professeurs, ils la détestaient, peut être parce que je ne tenais pas en place deux secondes et que j’étais toujours debout pour aider le prof à effacer le tableau ou aller chercher le livre… Oui, dans une école de magie, l’utilité c’était toujours de 0 mais au moins j’étais debout deux secondes. Gérer mon emploi du temps, heu, ça c’était pas dit, pit être que je devrais demander à Sol de me filer un coup de main ? Je me redressai d’un coup, grand sourire aux lèvres lorsqu’elle rajouta qu’en cas de force majeure, j’aurais l’autorisation de ne pas aller en cours, oh mais trop cool, ça j’étais partante. Elle pouvait me fixer comme si elle pressentait que j’allais en jouer et me rappeler que c’était en cas d’excellente excuse « Je saurais trouver d’excellente excuses. » Non mais ça faisait des années que je trouvais des excuses pour ne pas être allée en cours, si on me donnait l’opportunité de sécher, j’allais m’en saisir.
Elle poussa la boîte de cookie dans ma direction mais sans que je n’ai eu le temps d’en saisir un, je fis la rencontre d’un petit niffleur. Je le caressai délicatement sur le sommet de son crâne « Coucou toi. » Son poil était tout doux, je le caressai délicatement, me concentrant plus sur les battements de son cœur qu’autre chose, vérifiant que son rythme n’accélérait pas, ce qui aurait pu signifier que je le stressais. Ravie d’apprendre que je n’aurais pas à m’occuper des tâches ingrates relou comme celles d’entretenir des écuries, en fait juste m’occuper des animaux les nourri, les papouiller et éventuellement m’occuper des soins, en espérant que cette partie arriverait le moins possible, non pas que ça me stressait mais ça voulait surtout dire qu’ils n’iraient pas bien, ça n'était jamais agréable pour eux. Je montrais de la tête que j’avais compris. Pour les corrections, oui alors compter sur moi était une très mauvaise idée, j’allais mettre des bonnes notes par principe aux Gryffondors ah et qu’on me dise pas han, ça se fait pas, Dumbledore en son temps il favorisait de façon outrageuse les Gryffondors. Non mais à quel moment Neville se prenait dix points pour avoir voulu affronter Harry, Ron et Hermione, ça va cinq minutes, à chaque fois que je voulais affronter des Gryffondors, c’est marrant j’avais jamais gagné de points. Si elle me rappela qu’elle ne me demandait pas de la remplacer en totalité, oulah ça valait mieux pour tout le monde, mes journées ne faisaient que 24 heures après tout, elle ajouta aussi que je n’étais pas missionnée pour m’occuper de la sale besogne, oh de toute façon qu’elle ne s’inquiète pas, si j’avais l’impression d’être arnaquée, je saurais dire non. Je laissai le niffleur tranquille puisqu’il décidait de partir à l’aventure et, aussi, il est vrai, que j’avais très envie de prendre un cookie. Je pris le temps de grignoter le biscuit que j’avais avant de répondre « Je veux bien hé ! Ce sont mes clés. » Non mais c’est pas possible ces niffleurs, voilà qu’il venait de tirer de ma poche les clés de la boutique, j’attrapais donc la clé pour la soulever. Le niffleur, ayant l’impression d’avoir récupéré le meilleur objet de sa vie ne lâchait rien, ridicule de voir un niffleur qui remuait des pattes arrières dans le vide, comme porte clé. Je lâchais mon cookie pour venir soutenir ses petites pattes, histoire de ne pas lui faire de mal. Pour autant, pas question qu’il me pique quoi que ce soit, je décollai ses petites griffes une à une jusqu’à ce qu’il cesse de m’enquiquiner, vaincu par plus forte que lui. « Je disais donc avant que msieur le niffleur se la joue Arsène Lupin que je veux bien essayer de vous aider. Il faudrait que je passe tous les combien, est ce que vous avez une liste avec tous les animaux dont il faut s’occuper ? » C’est vrai que commencer par savoir si c’était dix animaux ou cent, c’est pas le même temps. Oh j’avais une autre question tout aussi intéressante « Vous parliez de soin, à l’heure actuelle, il y en a un malade ? » Je reposai petit niffleur sur la table et avant qu’il se précipite sur mon gâteau je l’attrapai pour l’engouffrer dans ma bouche, non mais, je partage pas la bouffe.
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Abigail MacFusty
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Un fin sourire étira mes traits aux déclarations de mademoiselle Whitefield. Je n’en attendais pas moins. Mon choix était donc le plus judicieux et le plus cohérent, et cela me confortait dans mon idée. Pour une fois que mon épouse était utile pour quelque chose ! Avoir la directrice des Gryffondor comme proche, ça aidait à faire rapidement un choix aussi drastique, d’autant plus que, miracle, ce fut elle qui me proposa une aide-étudiante. Comme quoi, quand elle voulait, elle pouvait, et je savais par avance qu’il en allait de même pour l’étudiante que j’avais en face de moi. Oh, je n’étais pas dupe, loin de là, je me doutais bien qu’elle allait tenter de trouver mille et une excuses pour sécher des cours, or, je ne voulais pas qu’elle m’assiste pour mettre en péril ses études, ce n’était évidemment pas le but recherché. Mais voilà, un imprévu avec les animaux arrivait vite, alors je préférais anticiper pour lui dire que rien n’était impossible, que peut-être, dans des cas extrêmes, elle aurait de quoi s’occuper avec moi plutôt que de traîner sur les bancs de l’université. Alors, d’un hochement de tête, je lui indiquais que j’avais bien saisi son intention et que je la mettais au défi de trouver quelque chose. En réalité, je doutais avoir le temps de véritablement me préoccuper des étudiants capricieux, entre ma grossesse, l’organisation de mon remplaçant pendant mon congé maternité, mes fonctions en tant que responsable du clan MacFusty et tout le reste. Ainsi, je doutais lui apporter du crédit au moment voulu. Mais qu’importe.
Lorsque Théodor fit son entrée, il me soulagea de bien des palabres mentales. Cette petite créature, à l’inverse de Muriel qui se comportait en vraie peste avec moi, me sauvait souvent la mise au point que je me demandais souvent s’il ne lisait pas dans mes pensées. Cette fois, son intervention me permit d’écarter mes pensées houleuses et me concentrer sur l’essentiel et l’important : manger des cookies. La délicatesse dont faisait preuve la Gryffondor fut au diapason de sa vivacité d’esprit et de sa détermination à vouloir sécher quelque cours. Je souris. Bien que marqué de blanc, témoins de maltraitances auxquelles nous l’avons arraché ma mère et moi, son poil brun restait abondant et doux. Parfois, même le temps ne pouvait effacer certaines cicatrices, et j’étais fort aise que les miennes, reçues par un loup-garou, s’effacent lentement sous mes soins quotidiens. Moi qui me targuais de ma peau presque sans marque alors que je faisais face à des dragons, aujourd’hui, un simple regard dans le miroir me rappelais à quel point l’imprudence peut vite frapper.
Je ricanais lorsque Théodor tenta un rapt de clés, en vain. Mais il ne se démonta pas, tenu bon jusqu’à ce que mademoiselle Whitefield le soulève et le déloge. Les yeux brillants d’amusement j’observais la scène sans commentaire, mais n’en pensant pas moins. She is the one. Mon sourire s’élargit lorsqu’elle me posa enfin des questions plus concrètes.
— Je peux vous fournir une liste écrite si c’est plus facile pour vous. Pour commencer, si vous pouvez passer deux fois par semaine minimum, ce serait parfait. Plus si vous le souhaitez, et on augmentera au fur et à mesure jusqu’à mon accouchement. Quant aux animaux, hé bien, il y a les Abraxans que nous confie parfois Beauxbâtons, les niffleurs, les hippogriffes, les salamandres, les veracrasses, les scroutts à pétards, des crabes de feu, quelques licornes, des botrucs et évidemment, les Sombrals.
Froncement de sourcils.
— Est-ce que vous pouvez voir les Sombrals ?
Sans me soucier de bien paraître, parce que je me considérais déjà comme une baleine échouée, je croquais à pleines dents dans un cookie en le mâchonnant sans élégance. Fréquenter Harper tous les jours commençait à sérieusement déteindre sur moi, mais j’avais la prétention de croire que l’inverse était aussi vrai.
— Pour les soins, il y a une licorne malade, un hippogriffe qui perd des plumes et spontanément, des élèves viennent me confier hiboux, chats et autres crapauds quand ceux-ci ont été blessés pour d’innombrables raisons.
Je déglutis non sans faire la grimace pour me retirer un morceau qui collait aux dents avant de m’enfoncer à nouveau dans mon trop grand fauteuil tandis que Théodor retournait sur Maxime pour explorer une autre poche. Il était tenace, caractéristique propre à sa race.
— Il peut y avoir des cas plus graves, par exemple quand il y a eu des brigands dans la forêt interdite ou à Pré-au-Lard ou encore un conflit avec le Blood Circle. Malgré le cadre des cours, nous pouvons donc voir toute sorte de dragons.
Du pied, je balançais mon siège de droite à gauche pour réfléchir.
— Sauf des dragons. Enfin, je fronçais les sourcils. Sauf en cas de coupe de feu ou d’un autre événement exceptionnel…
Qu’évidemment je ne pourrais guère encourager, moi qui étais la gardienne en titre des Noirs des Hébrides. Mais ça, il était inutile de m’en pavaner ou d’en faire étalage. C’était mon autre activité professionnelle et elle ne concernait pas mademoiselle Whitefield.
— Avez-vous d’autres questions ? Quand aimeriez-vous commencer ? En ce qui me concerne, je m’y prends tôt, donc vous pouvez commencer au plus tard au mois de mai.
Je cachais mon sourire poli en prenant une gorgée de mon thé en baissant le regard sur la poche que Théodor tentait de retourner.
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Mar 1 Oct - 20:29
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Lorsque je m'engageai, qu'importe le domaine, je me donnais à fond mais si dans quelques semaines, j'aurais réussi à mémoriser le nom de chaque animal et ce que je devais faire pour lui, je crains que pour le moment il me faille une liste afin d'être certaine de rien oublier. « Je préfère, on parle d'être vivants. Si j'oublie un devoir c'est pas grave mais si j'oublie de m'occuper d'une bête, les conséquences sont tout de suite bien pire. » Deux fois par semaine au départ, je fronçai le bout du nez, pensive, pas question de baisser mon nombre d'heures à la boutique, pas question non plus de diminuer le temps passé avec Kesabel, quant au Quidditch si je leur faisais faux bond, ça risquait d'être compliqué pour eux, non pas que je sois l'élément indispensable de l'équipe mais le temps de faire passer des qualifs et d'avoir une osmose, il n'y aurait plus de match. Ma préférence allait forcément au fait de sécher les cours, pour la bonne cause, je ne pouvais pas dès le départ partir là-dessus, ce serait grillé. Bon, ce serait les moments tranquilles avec les Gryffondors - surtout Kayla - qui allaient diminuer un peu... je ne voyais que ça, ne doutant pas qu'elle passerait plus de temps avec Eirian de ce fait. Si ça aurait dû me chagriner, le fait qu'elle cite tout plein d'animaux à m'occuper fit briller mon regard, trop la classe. Je la fixai à sa question sur la possibilité de voir les Sombrals « Je me demande s'il y a encore des élèves qui ne les voient pas. En tout cas, soyez sûre que je les vois très bien. » Les attaques du Blood Circle dans la forêt, à l'ancienne université ou même sur les quais de King Cross avaient forcément changer les choses pour les élèves. Pour ma part, depuis mes premiers pas à Poudlard, je voyais les poneys noirs, pouvant remercier Kesabel pour ce "cadeau" dont je me serais bien passée, un peu comme les terreurs nocturnes. Pour autant, peu importe les raisons, ça allait être plus simple de s'occuper de ces chevaux si je pouvais les voir.
Mon instinct avait eu raison de se réveiller à la mention des soins, il y avait bien des animaux dont la forme n'était pas olympique, une licorne et son pote hippogriffe, j'allais en prendre grand soin, elle pouvait compter sur moi. Je fis une moue des plus dubitative en entendant que les élèves venaient aussi avec leurs animaux quand ils allaient mal... non mais quelle belle brochette de lourdingues. Mon temps était précieux, je connaissais une zoomage autant vous dire que j'allais les envoyer vers Ludivine, on ne plaisante pas avec la santé des animaux de compagnie et je préférais carrément qu'ils aillent voir une experte et le premier qui me sortait qu’il n’avait pas d'argent, je lui apprenais la vie. On n’a pas idée d'avoir des animaux si on ne les assume pas ou alors, on se débrouille pour trouver de l'argent, en travaillant par exemple, niveau compassion à ce sujet faudrait pas compter sur moi, je savais ce qu'était la galère mais Poil de Châtaigne avait toujours pu compter sur moi, à eux d'en faire de même sans me prendre le chou, probablement que cette façon de penser disparaitrait quand je verrais un animal dans une forme tout sauf optimal. Tout à mes réflexions, je devais me bagarrer avec le niffleur qui s'entêtait voulant voir ce qu'il y avait dans mon autre poche, rien qui ne l'intéresse je le crains.
Je dressai la tête, il y avait parfois des brigands dans la forêt interdite ? Ils arrivaient à s'en sortir ? A quoi servaient donc les centaures ? A la prochaine pleine lune, je demanderai à Jack de m'accompagner pour parler aux loups présents dans la forêt afin de voir s’ils ne pouvaient pas se montrer plus agressifs lorsqu'il y avait des intrus. Je savais bien que c'était contre nature, habitués à être traqués depuis la nuit des temps, ils se montraient plus fuyants qu'attaquants mais en même temps si les centaures ne faisaient pas leur taff, que je ne pouvais pas me transformer à volonté les loups pourraient sûrement aider. J'en discuterais avec Kesabel pour savoir ce qu'il en pensait avant, ce serait quand même con de provoquer sans le vouloir l’extinction des derniers loups de Grande Bretagne, se protégeant des moldus les ayant décimés. Je hochai la tête en entendant parler du Blood Circle, à ceux-là, toujours là pour faire chier. Il n'y avait pas de dragons par ici sauf cas exceptionnel, j’eus un sourire, ça va je n’avais nulle besoin d’être ici pour voir des dragons, déjà parce qu’il y avait Salsa à la boutique – voire même chez Sol – certes Salsa n’était pas vraiment le dragon le plus imposant de l’univers, bien au contraire, il était tout petit, il n’empêche qu’il se suffisait à lui-même. Ensuite, si un jour je me réveillais avec l’envie de voir un gros dragon, je pouvais toujours demander à Kesabel de m’emmener avec lui. Si je trouvais les dragons fascinants, je n’étais pas plus attirée par eux que par un hippogriffe ou un niffleur, ils se valaient tous à mes yeux, allez si j’étais honnête, Poil de Châtaigne était quand même au-dessus du lot mais qui ça étonnait vraiment ? Il y avait néanmoins un détail dans ce qu’elle venait de dire à propos des dragons qui me faisaient tiquer « Qu’entendez vous par évènement exceptionnel ? » Bah ouai s’il était prévu avant la fin de l’année scolaire des dragons dans les parages, c’était intéressant de le savoir, pour sûr que j’allais le dire à Kayla et Jack pour qu’on fasse le mur ensemble pour les voir en premier.
Est-ce que j’avais d’autres questions, pas forcément, il faut dire que j’étais un peu prise de court, moi j’étais venue ici en pensant que j’allais me faire engueuler sans forcément savoir pourquoi, faut dire que la liste de reproches que l’on pouvait me faire était grande. Au final, je me retrouvais avec une mission de la plus haute importance, vérifier que tous les animaux de Poudlard aillent bien. Je repoussai une fois de plus le niffleur, c’était quand même pas possible d’être aussi têtu. Quand je voulais commencer ? La question à poser ça n’était pas ça selon moi, ah comme moi j’avais quand même une question, pas si prise au dépourvu que ça « Il est prévu que vous accouchiez quand ? » Qu’avait-elle prévu pour l’été ? En vrai je ne m’étais jamais posée cette question. Lorsque les portes de Poudlard se fermaient, que devenaient les créatures ? Devaient elles se débrouiller ou est ce qu’elle passait son temps ici ? ça serait plus dur si elle était trop enceinte pour pouvoir s’en occuper ou qu’elle avait un mini elle à s’occuper ? Quant à ce que je pouvais maitriser, je répondis « Je pense qu’il vaut mieux commencer rapidement pour éviter aux créatures un stress supplémentaire, s’ils ne sont pas habitués à moi et que je déboule sans vous trop rapidement, ils vont pas kiffer du tout. » et je ne parlais pas de l’odeur du professeur qui allait forcément changer dû à la lactation, mieux valait-il préserver ce petit monde en les habituant à moi rapidement. De toute façon, j’allais gérer mon temps comme je le souhaitais, enfin comme je le souhaitais et en fonction de mes heures à la boutique, bien entendu.
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Une fois de plus, l’attitude de la Gryffondor me confirmait que je ne m’étais pas trompée dans mon choix. Comme quoi, même les énergumènes les plus compliqués pouvaient être matés quand on savait comment leur parler. Et moi, je savais parler aux dragons, à défaut de savoir parler aux gens. Cela dit, ma grande sensibilité me permettait de mieux comprendre mon prochain ou tout le moins, de deviner ses émotions et intentions au lieu de forcer les confidences. Bref, j’étais bien heureuse de cette entrevue avec mademoiselle Whitefield, n’en déplaise à ses envies de transgresser les règles à la première occasion. Appât que je n’utiliserai qu’en cas d’extrême nécessité. Je n’étais pas du genre à mentir, de plus, si je commençais de fausses promesses avec elle, cela enterrerait définitivement une relation de confiance pour le travail auprès des créatures magiques, et c’était là toute l’importance de ma recherche : la confiance. Si je connaissais quelques défauts de mademoiselle Whitefield pour avoir lu son dossier et pour avoir sa directrice de maison pour épouse, je me doutais aussi qu’elle faisait partie de ceux qui préféraient la sincérité. Son sens du devoir me frappa, et je hochais la tête à la mention de la liste.
— Je m’attèlerai à faire ça aussi vite que possible dans ce cas.
Rassurée que nous soyons sur la même longueur d’onde concernant le bien-être de nos compagnons, je pris une note rapide sur un bout de parchemin déjà abondamment griffonné. La plume s’agita en rythme à ma calligraphie patte de mouche, puis je reportais mon attention sur mon invitée. Un voile de tristesse hanta mon visage de courtes secondes. Quel élève ne pouvait pas voir les Sombrals ? Quelle triste réalité en une seule remarque rhétorique. Elida ne pouvait pas les voir. Je me consolais avec ça.
— Il y en a encore quelques-uns.
Déclarai-je d’une voix quelque peu éteinte par la perspective du monde dans lequel j’allais mettre mon enfant au monde. Bien souvent, je restais frappée par ce questionnement alors que notre choix avait été mûrement réfléchi. Je gardais ma conviction d’ailleurs, mais souvent, le doute me prenait. La guerre ne pouvait pas nous empêcher de vivre, au contraire, il fallait continuer à se battre, et ce de toutes les manières possibles. S’interdire le bonheur, c’était accepter la défaite. Tout du long de mon dialogue, je voyais les réactions corporelles de mon interlocutrice. Haussement de sourcils, corps qui se redresse à la mention des brigands dans la forêt interdite, etc. Hé oui, malgré la sécurité mise en place, il semblait que les failles étaient de plus en plus monnaie courante, surtout depuis que le Blood Circle s’amusait à pénétrer sur la voix 9 ¾ à Londres. Bientôt, ils attaqueraient le QG de l’Ordre, tiens, ou pourquoi pas le Ministère pendant qu’ils y étaient ? Ça ferait les pieds à l’Augurey. Je clignais des paupières pour revenir à moi et pris une profonde inspiration.
— Hé bien, comme dit, dans les sessions précédentes de la coupe de feu, la présence de dragon a été avérée… et mmh, ce qui est merveilleux, et agaçant, avec les créatures, c’est que souvent, et heureusement, elles échappent à nos contrôles. Alors, il peut arriver que des dragons s’aventurent au-delà de leur zone magique ou de leurs territoires. Comme c’est arrivé avec Nessie au Loch Ness, en quelque sorte.
Je souris avec amusement à ces souvenirs. Pour autant, je n’étais pas de ceux qui appréciaient faire participer les dragons à des compétitions telles que les coupes de feu. Je trouvais ça trop dangereux pour tout le monde, aussi bien les sorciers que pour la créature. Qui plus est, jouer avec les émotions des dragonnes qui protégeaient leurs œufs… cela me dépassait. C’était une grande source de stress pour l’animal et des effets secondaires indésirables s’observaient. Les dragons restaient des créatures très méconnues de la plupart des sorciers, hélas. Mon rôle de dragonologiste et responsable du clan MacFusty contenaient, entre autres, à lever le voile sur la sensibilité des dragons. Un combat de longue haleine, surtout quand moi, du haut de mon petit mètre cinquante, je présentais de nouvelles théories à des dragonologistes chevronnés depuis des années. Ces réunions ne me manquaient vraiment pas. Un frisson me parcourut l’échine et pour me consoler, je reprenais un cookie. Mon regard tomba sur Theodor qui fouillait, en vain, une autre poche de la sorcière. Dépité, il posa son popotin sur les cuisses de mademoiselle Whitefield et poussa un grand soupir. Ces deux petites pattes antérieures frottèrent son ventre et il poussa un petit couinement que j’ignorais, car à force d’accéder à ses caprices, il deviendrait aussi invivable que Muriel.
— L’accouchement est prévu pour septembre.
Sous-entendu que je ne m’arrêtais jamais. Les créatures avaient besoin de soin quotidien, et partir en vacances demandait une certaine organisation. Heureusement pour moi, l’enseignant de zoomagie m’aidait beaucoup, mais l’aide de mademoiselle Whitefield allait être particulièrement salutaire durant mon congé maternité. Un nouveau sourire étira mes lèvres et mes épaules se relâchèrent aux propos de la jeune femme.
— Je suis d’accord, le plus tôt sera le mieux. Je vous montrerai aussi les mélanges que j’utilise pour les soins et comment en refaire si une rupture arrive… ou à qui les commander.
En gros, je ne craignais pas de lui donner des responsabilités, surtout si elle y mettait du sien, et pour l’heure, c’était le cas. À voir comment elle gérerait sur le terrain, mais je ne me faisais guère de soucis.
— Dans ce cas, nous pouvons commencer dès vendredi à la fin de vos cours si vous êtes disponible, pour un premier tour d’horizon. J’en profiterai pour vous donner la liste, et nous pourrons en discuter lorsque vous en aurez pris connaissance, au cas où vous auriez des questions supplémentaires.
En bref, j’étais tout à son écoute et à sa disposition pour la former comme il se devait.
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