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Le problème à 3 corps [ft Sofiane Rasak] :: United Kingdom :: Angleterre :: Londres
Victor Lancaster
Victor Lancaster
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Jeu 11 Avr - 21:13


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feat Sofiane Rasak


Mi-mars 2022

Dans un bar londonien, la fête battait son plein. Difficile à croire que d’ici une heure, toutes les lumières allaient s’éteindre et les fêtards, éméchés et fatigués, se dépêcheraient de rentrer chez eux. Au lieu de minuit, l’horloge sonnera l’heure du couvre-feu, écourtant misérablement cette nuit de fête.
Accoudé au comptoir, je sirotais un cocktail sans alcool en compagnie de diverses connaissances. L’ambiance lounge diffusait des ombres de lumières bleutées sur les visages, masquant la misère des femmes trop maquillées et le teint vitreux des mecs bourrés. Je passais un moment pour le moins agréable, avec la certitude que ce soir, Daphné me raccompagnerait chez elle.
Ce qui se passa ? Aucune idée, car cela se passa dans mon dos. Je commandais un dernier verre à la serveuse qui passait à proximité et qui relaya la commande au collègue derrière son comptoir. Je retournais mon attention vers la piste de danse où les danseurs se déhanchaient comme s’ils risquaient de mourir l’heure suivante. La serveur préposa à la confection des cocktails déposa deux verres pour le comptoir, puis deux verres sur un plateau. Un détraqué avait repéré ses cibles, deux jeunes femmes occupées respectivement sur leur téléphone quelques tablées plus loin. Subrepticement, le détraqué déversa sa drogue dans les deux verres sur plateau avant de s’éloigner pour se terrer dans un coin. La serveuse revint, un smartphone coincé entre l’épaule et la joue pour pouvoir attrapé les deux verres sur le plateau. Elle déposa le premier devant moins et emmener le second plus loin. Au comptoir, le serveur se retourna pour découvrir le plateau vide. Constatant que j’avais déjà reçu ma commande, il haussa les épaules et prit les deux verres posés sur le comptoir pour les transvaser sur le plateau. La serveuse revint et les emporta vers la table des jeunes femmes.
Par un heureux hasard, les deux jeunes femmes, ce soir-là, étaient sauve.
Quant à moi, je poussais un long soupir, émergeant tout juste du sommeil. Mes idées  n’étaient pas vraiment en place, et je mettais ça sur le compte du sommeil profond qui m’avait littéralement cloué au lit. J’entendis une respiration lente. Quelqu’un était allongé à mes côtés. Daphé.
Daphné ? J’ouvrais les yeux en grand, assez brutalement, l’oreille aux aguets. Il y avait un bruit étouffé derrière une porte mais ce n’était pas le plus grave : je ne savais absolument pas où j’étais ni comment j’étais arrivé là. Je me relevais brutalement du lit, pour m’apercevoir que non seulement ce n’était pas Daphné mais, qui plus est…
– Rasak ! crachais-je, mon ton sonnant comme un air de reproche tandis que je me dégageais rapidement du lit.
Le drap glissa, j’étais debout et complètement nu. A première vue, nous étions dans une chambre d’hôtel propre et modeste. La couverture verte du lit s’assortissait parfaitement à la moquette couleur sapin. Le jour perçait à travers l’unique fenêtre occultée d’un rideau, tout aussi hideusement vert.
Mes narines détectaient l’odeur du renfermé, des fragrances de pins, une note de sueur. Je respirai une dernière fois avant de soupirer : à mon grand soulagement, ça ne puait pas le sexe.
Je jetais rapidement un coup d’oeil dans la pièce :
– Où sont nos vêtements ?
Le bruit, mélange de glouglou, rot, grognement émit depuis la profondeur des entrailles, tonna derrière la porte de ce qu’il semblait être la salle de bain. Impossible de déterminer si c’était une voix masculine ou féminine. C’était simplement dégueu. Je me ruais sur la porte pour en abaisser la poignée, mais la personne s’était enfermée. D’ailleurs, la porte d’entrée également était verrouillée de l'extérieur, je le constatais avec dépit. Nous étions enfermés, nus et je n’avais aucun souvenir de la fin de soirée.
– Qu’est-ce que c’est ces conneries ? tonnais-je comme pour mettre fin à mes élucubrations mentales.
 

PRETTYGIRL
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Sofiane Rasak
Sofiane Rasak
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Lumos
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Sam 20 Avr - 10:29

Tu t'es jamais réveillé après une java à tout casser avec un mec si laid allongé sur ton bras que tu préféreais te le couper que de risquer de le réveiller en bougeant ?
Victor || Mi mars 2021, Quelque part dans Londres

Sofiane se demandait sincèrement ce qu’il foutait là. Il avait toujours aimé faire la fête mais ce besoin maladif d’abreuver son corps de multiples alcools s’était brusquement fait moins prégnant ces derniers mois, comme si remplir son estomac de vives urgences n’était guère utiles pour combler le trou béant qui s’était logé au fin fond de son abdomen. Les mois passaient et la disparition d’Ambrose, couplée aux multiples absences de Charly rendaient Sofiane taciturne. Oui, plus que d’habitude, apparemment c’est possible mdr. Imaginant qu’il suffirait de retourner dans les lieux qu’il fréquentait autrefois pour raviver d’anciennes habitudes, Sofiane s’était accoudé au bar, ingurgitant verre sur verre, s’attirant les regards de plusieurs femmes dont aucune n’éveillait véritablement son intérêt, il se contentait de penser. Réfléchir n’était pas chose si aisée avec le bruit incessant de la musique dans les tympans mais étrangement, Sofiane ne s’était pas senti aussi bien que maintenant, loin des conversations habituellement tenues au quartier général du Blood Circle. De toute manière, il avait l’habitude de cogiter sous le bruit, lorsqu’il était militaire, il avait parfois fallu prendre des décisions sous les bombardements des tirs ennemis. Alors à côté de ça, la musique pop pouvait bien aller se rhabiller. Les minutes s’égrenaient sans que Sofiane ne s’en rende véritablement compte, surpris de constater qu’à chaque fois qu’il terminait son verre, un autre réapparaissait comme par magie toujours là quand il faut pas ces sales traîtres et il soupçonnait le barman d’en vouloir à son argent.

Sofiane se réveilla lorsqu’on appela son nom. Ou plutôt lorsqu’on beugla son nom. Sursautant immédiatement, analysant la situation en un quart de secondes, il reconnut Lancaster, le fils. « Putain.  » murmura-t-il en arabe, sa langue natale. Mais pourquoi avait-il si mal à la tête ? C’était quoi ce trou noir dans sa soirée ? Sofiane avait pourtant l’habitude de s’alcooliser mais il s’était toujours évertué à s’arrêter pile à la limite. Il s’était passé quelque chose. Il se reconcentra sur l’énergumène debout devant lui, qui semblait admirer la décoration et renifler les draps. Sofiane n’avait que peu de liens avec lui ; autant il appréciait Maxwell pour les qualités incontestables qu’il possédait, autant il ne connaissait que très peu Victor, n’ayant pas vraiment eu affaire à lui. Et ce n’était pas comme si Sofiane avait besoin d’avoir un ami lol. Encore moins d’un ami nu.

Remarquant sans peine qu’il était lui aussi en tenue d’Adam, Sofiane regarda autour de lui à la recherche de ses vêtements, de son téléphone et du reste de ses affaires mais il n’y avait rien dans cette chambre, à part Lancaster et lui ; quoi qu’un bruit tout à fait étrange semblait émaner de la pièce d’à côté. Mais Sofiane n’en avait que faire. Le coupable était probablement là, devant lui. Alors il se leva rapidement, ne se préoccupant absolument pas du fait qu’il était nu, il attrapa violemment Victor par les épaules ; le poussant contre le mur, plaçant ses doigts autour de son cou, il siffla : « Qu’est-ce que t’as foutu Lancaster ?? » Victor commença à se débattre, évidemment, il voulait fuir, ce lâche. Sofiane le scruta avec attention quelques secondes et relâcha sa prise sur lui ; rien dans son regard ne lui disait qu’il était l’instigateur de tout ça. Au contraire, il semblait tout aussi surpris de se retrouver ici. Mais bon, un petit coup de pression, ça ne pouvait pas faire de mal. Et puis, Sofiane devait s’assurer. « C’est quoi cet endroit putain ? On dirait une maison de passe. » Non pas que Sofiane soit adepte de ce genre de pratique mais il était déjà allé dans un de ces endroits.

Citation :
Oui - La porte de la salle de bain s'ouvre et c'est un mec, un petit gros tatoué de partout, à l'allure de motard qui a plus bu de la bière que monter sur une moto qui sort, il est d'une élégance peu commune, sent mauvais et n'est pas très poli Oui bon j'ai lancé les dés dans le mauvais sujet mais chut c'était un oui.
Non - La porte de la salle de bain s'ouvre et c'est une jolie fille qui en sort, peut-être elle pourra aider les deux garçons à se souvenir de la fin de la soirée

Alors que Sofiane continuait de fouiller sa mémoire, la porte de la salle de bain s’ouvrit. S’attendant à tout, sauf à ce gars, Sofiane scruta l’homme de haut en bas. Tatoué quasiment de la tête au pied, un bandana rouge sur son crâne rasé, il n’était pas très grand, plutôt proéminent, et sa panse était si large que Sofiane s’imaginait qu’il pouvait aisément tenir son plateau repas dessus. Il rota comme un porc et même s’il sortait de la salle de bain, compte tenu de l’odeur qu’il dégageait, il était loin d’avoir pris sa douche. Mais le pire dans tout cela, c’était qu’il portait sa chemise. La chemise de Sofiane. D’ailleurs, le syrien se demanda comment il avait pu faire rentrer ses énormes bras dans sa chemise si étriquée. « Vous avez une sale gueule les mecs. Vous étiez plus beau à la lumière des stroboscopes. » Sofiane avait beau être en Angleterre depuis des années, il n’avait aucune idée de ce qu’était un stroboscope et de toute manière, c’était pas vraiment la question. De la même manière qu’il avait poussé Victor, il se jeta sur le mec et il pestiféra : « C’est toi qui nous a fait ça ??? » Et ça quoi d’ailleurs ? Les droguer ? C’était l’explication la plus plausible. Les violer ? Sofiane frissonna et contracta son anus. Non c’est bon, ça avait l’air d’être normal.

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Mer 15 Mai - 18:26


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feat Sofiane Rasak


Mi-mars 2022

Ce que j’avais foutu ? Mes yeux se parèrent d’une lueur provocante.
– Ne soit pas si présomptueux, Rasak. dis-je toujours sur le ton de la provocation. Tu n’es pas du tout mon genre !
Je le gratifie d’un rictus tout aussi provocateur avant de lui choper les poignets pour dégager ses sales pattes de mes épaules. On mène une sorte de corps à corps, animé par je ne sais quoi chez Rasak - certainement du dégoût - mais bien que j’apprécie le corps masculin autant que le féminin, cette situation me déplaît autant que lui. Je n’en montre rien, cependant, espérant voir s'accroître son agacement.
En vérité, mon agacement est à son comble. Trop de mystère et, comme je le découvrirai, trop de portes fermées.
Je poursuis mon analyse de la pièce, quand Rasak compare l’endroit à une maison de passe.
– Je te préviens, c’est pas moi le putain.
Mon estomac se retourne d’aigreur en songeant que… que… que le putain est peut-être à l’intérieur de la salle de bain. Quand on parle du loup, la personne en question fait enfin surface.  Peu importe la sorcellerie ou la drogue dont Rasak et moi avons été victime, à choisir un putain, nous n’aurions certainement pas choisi celui-là.
Ma joue cille si fort que mon œil gauche se referme presque. L’homme ventripotent, vêtu d’une simple chemise que je n’identifie pas de prime abord comme appartenant à Rasak mais dont je peux aisément assurer qu’elle n’est pas à sa taille, éructe à gorge déployée avant de prononcer des mots aussi moches que son rot.
Cette fois, mon œil s’active comme parcourut d’un spasme incontrôlable. Je vais le tuer. Non ! Qu’est-ce que je raconte ? Inutile de me fatiguer à m’en salir les mains : Rasak va le tuer. D’ailleurs, il se rue sur l’homme aux sales airs de saoulard, du genre PMU, et au lieu de s’inquiéter de la puissance qui manqua de le renverser, le gros bonhomme étouffe un vilain rot - ou ravale son vomit, mais je préfère ne pas l’imaginer, avant d’adresser un sourire gêné à son agresseur.
C’est que je commencerai presque à m’inquiéter. Rapidement, je me déplace vers la table faisant office de bureau pour inspecter la poubelle glissée en dessous. Je fais de même avec la poubelle de la salle de bain après avoir été frappé par l’odeur pestilentielle du vomit. Pas de capote.
Cela ne veut rien dire. Mais cela me rassure au moins un peu. Je reviens vers les deux autres :
– Bien, tu as exactement trente secondes pour nous dire où sont nos vêtements, où est-ce que nous sommes et ce que nous foutons-là.
Le gros bonhomme, toujours entre les mains de Rasak, élève la main pour compter sur ses doigts sans quitter Sofiane des yeux.

Le dé:

Je la saisis avec empressement pour me diriger vers la porte, la déverrouiller et l’ouvrir à la volée. Un long corridor s’étale devant moi où s’aligne des portes face à face. La bonne nouvelle, c’est que nos vêtements s’étale comme les miettes de pain du petit poucet sur la moquette. La mauvaise nouvelle, c’est que parmi ces miettes de pain, il y a le pain moisi en cuir qui appartient très certainement au soulard. Je m’empresse de récupérer mes vêtements et m’aperçois qu’ils ont été semés depuis une autre porte.
– Ça donne sur une autre chambre, dis-je à Rasak après avoir repéré la porte donnant sur les escaliers peinte en orange tandis que les portes des chambres sont peintes en vert.
Et il n’y a pas d’ascenseur. Je serre le poing, prêt à taper puis m’agace immédiatement de ma politesse pour saisir la poignée. La porte n’est pas verrouillée.


 

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Mer 15 Mai - 18:26
Le membre 'Victor Lancaster' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Oui/Non' :
Le problème à 3 corps [ft Sofiane Rasak] D12-icon
Résultat :
Le problème à 3 corps [ft Sofiane Rasak] Oui
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Le problème à 3 corps [ft Sofiane Rasak]
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