Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Lumos Je rp en : #9900FF Mon allégeance : indécise. Toutefois, j' ai tendance à évoluer vers un ralliment à l'Ordre.
Lun 4 Mar - 22:08
Basculement surprise [Partie II] (PV Khelia)
Février 2022
" Bon pas de panique. Rien n'est encore certain. Ne laisse pas ton cerveau anticiper tout et n’importe quoi. Tu seras fixé d'ici peu. "
Plus facile à dire qu'à faire. Sur ce coup-là, la petite voix me fait bien rire. J'ai toujours fait gaffe quand j'avais des relations sexuelles que ce soit avec des moldus en utilisant des préservatifs ou bien avec les sorcières en utilisant la potion dont on nous avait parlé en cinquième année à Poudlard. Je n'ai jamais laissé rien au hasard. Sauf cette satanée fois avec Khelia dans la salle de classe. Il faut dire que ce matin-là, je n'avais pas franchement prévu de m'envoyer en l'air sur le bureau d'une pièce déserte au lieu de me rendre à mes cours auxquels j'étais en retard en prime. Surtout qu'il n'était que neuf heures du matin. Néanmoins, tout avait déraillé. Un coup de Morgane a n'en pas douté.
Je ne l'avais pas vu depuis six ans et en moins de trente minutes, nous étions redevenus intimes comme avant, sachant pertinemment que cela ne changerait rien à notre séparation. Car autant pour elle que pour moi, cela avait été une nécessité vitale afin de clore ce chapitre. Foutues hormones de merde, oui !
" Tu es en train de raconter des gros mensonges-là. Ce ne sont pas tes hormones qui t'ont poussé, mais bien ce truc au milieu de ta poitrine qui tambourinait comme si tu avais de nouveau quinze ans et que vous n'aviez pas rompu. Et ce n'était pas non plus pour écrire le mot fin. Car tu le sais aussi bien que moi, tu ne le pourras jamais."
La ferme. Je sais que la petite voix a raison. Mais pour le moment, ce n'est pas ça l'urgence. Ce qui est primordial, c'est déjà de confirmer les faits dans lesquels nous nous trouvons.
Khe et moi, après être partis en théorie pour l'infirmerie, avions pris une autre direction. Celle de la poudre d'escampette pour sortir du château afin de pouvoir transplaner pour nous rendre à Londres. Heureusement, à ce moment-là, nous sommes habillés comme des moldus. Nos fringues sont asse chaud pour cette excurtion imprévue. Nous faisons quand même un léger détour pour récupérer nos manteaux dans la foulée ainsi que mon portefeuille pour ma part.
Mon sang bat à mes oreilles comme jamais. Je tente de rester maître de moi devant elle. Parce qu'elle est déjà assez stressée.
– Ecoute en sortant du château, je vais faire un transplanage d’escorte pour Londres puisque tu ne connais pas mon domicile. On va atterrir dans une ruelle qui est prévue pour ça. Ensuite, direction la première pharmacie près de chez moi où on achètera tout ce qu'il faut. Par contre, je n'ai jamais eu à faire ça avant. Donc je me demande si toi, tu connais ce qu'il faut demander là-bas pour confirmer ton état. Je pense, au pire, qu'on pourra toujours demander. après tout, c'est leur métier.
Je marche et je parle vite en ayant la main de Khe dans la mienne. Pourquoi ? Peut-être pour la rassurer ou me rassurer ou bien les deux. J'avoue que j'ai un peu de mal à être vraiment cohérent, car depuis tout à l'heure, mon cerveau envisage seulement le si c'est positif. J'avance. Je ne fais pas vraiment attention aux gens que nous croisons.
Les deux seules bonnes nouvelles qui me permettent d'avoir un petit moins de pression, est le fait que nous soyons majeurs tous les deux. Ainsi, on pourra se débrouiller sans l'implication de nos parents. Et le fait que si la supposition se confirme et que l'on décide de le garder, on ne sera pas la rue au vu des moyens financiers que je possède déjà, ayant reçu l'héritage de mon père au jour de mes dix-huit ans.
Nous nous trouvons devant le portail et je lui lance :
– Es-tu prête ?
Je me concentre et effectue le transport magique. Nous nous retrouvons dans une ruelle un peu sombre et loin du passage de la foule. C'est un lieu sécurisé. Je lui lâche la main. C'est étroit et les murs des deux côtés sont en brique. D'ailleurs, ces dernières ont dû connaître des jours meilleurs à une autre époque. Au-dessus de nos têtes, il y a un lampadaire qui diffuse une lumière jaunâtre passée. Ce n'est absolument pas charmant.
Je continue à avancer d'un pas moins rapide. Non pas que l'urgence a disparu. Néanmoins, je sais qu'avec ma taille, il n'est pas aisé de me suivre. Et le but n'est pas d'achever la poufsouffle qui a été légèrement sonné tout à l'heure lors de notre entraînement.
– On va prendre un taxi. Puisque je vis du côté moldu.
J'avance avec la jaune à mes côtés. On débouche enfin sur une rue plus animée. Puis là, je tends le bras en voyant la voiture noire traditionnelle, surmontée de son enseigne. Nous grimpons dedans sans plus attendre.
– Bonsoir, Monsieur. Conduisez-nous au Royal Victoria Dock E16, s'il vous plaît.
Dans le taxi, je reprends machinalement la main de Khelia pour lui montrer mon soutien. Même si j'ai tendance à rester silencieux. Ca tourne à une vitesse dingue dans ma caboche. Malgré moi, il y a des images de bébés qui immergent dans mon esprit. Normalement, je devrai souhaiter que ce soit une fausse alerte. Mais il s'agit de Khelia. La seule dont j'ai été et suis toujours amoureux. Ce qui étrangement ne me déranger pas. Tandis que si cela avait été une autre fille, je penserais très différemment. Cependant, je ne suis pas certain, que la poufsouffle envisage comme moi les faits. Soudain, je balance, comme sorti de nulle part :
– Qu'importe ce que tu décides, je te le promets, je serai là pour te soutenir. Je ne me déroberai pas.
Oui, les choses sortent pêle-mêle. Toutefois, j'espère qu'elle me croira contrairement au passé. J'angoisse qu'elle me rejette.
Le taxi file à travers la circulation londonienne. Je ne dis rien de plus. Après un bon quart d'heure, nous descendons dans mon quartier. Je paie le taxi et ce dernier repart. Je me tourne vers Khelia :
– C'est l'appart où j'habite quand je ne suis pas à Poudlard où nous irons. Il était à mon père. Mais tout d'abord direction la pharmacie. Si je me souviens bien, il y a une pas trop loin dans cette direction. Pour ton information, ils m'ont rarement vu. Donc tu n'as pas à t'inquiéter d'un quelconque commentaire ou de regards appuyés.
Si je réfléchis, je n'ai jamais raconté énormément de choses sur ma famille à Khelia. Il faut dire qu'elle ne m'en a pas laissé le temps. Notre couple n'a duré que quelques mois. Pas assez pour que je sois assez sûr de moi, à cet âge, pour dévoiler les secrets de mon existence. Regarder le temps qu'il m'a fallu pour l'évoquer avec Eirian ou Brath. Cependant, quand elle sera chez moi, il faudra bien que je lui explique quelques trucs. Et je ne suis pas certain d'en avoir le courage selon le résultat. Je chasse de mon esprit, cette pensée et me dirige vers la croix verte qui s'illumine au loin indiquant l'officine...
(c) Dey
Le bonheur Invité c'est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles.
Récompenses:
Khelia Anderson
INRP
Métier : 3ème année universitaire en protection magique