Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Isaac hochait la tête avec un sourire lorsqu’elle suggérait les deux. Une nouvelle perspective de futur, une nouvelle projection. Le professeur se voyait de plus en plus à avancer avec elle plus ils continuaient, était-ce l’alcool qui le rendait quelque peu euphorique ? Difficile à dire, en tout cas, il trouvait qu’ils s’entendaient plutôt bien et même…qu’ils allaient plutôt bien ensemble. Et puis, ce n’était pas s’il avait eu l’occasion de vivre beaucoup de vacances en couple par le passé. Avec Saoirse, il était encore jeune et pas forcément très riche, aussi il ne pouvait pas partir aussi souvent qu’il l’aurait voulu avec elle. Aujourd’hui il n’était pas nécessairement fortuné mais suffisamment pour envisager cette idée de tester les deux.
Tout cela était tout de même encore loin, bien loin en tout cas de ce qui était en train de se passer dans ce canapé. Une minuscule étincelle avait embrasé le…couple, qu’étaient-ils finalement ? Pas le temps de s’en soucier, Adélaïde l’assaillait de toutes les attentions possibles. Et visiblement, elle était impatiente, peut-être même que la phrase qu’elle avait prononcée un peu plus tôt pour lui signifier ce qu’elle voulait était un euphémisme. Envie de lui ? Elle voulait plutôt le dévorer, ce qui était loin de lui déplaire.
Ce léger soupir d’excitation qu’elle pousse le fait sourire en coin, petit à petit ils apprendraient à se connaître sur tous les plans, pour le moment, il était temps de savoir ce qu’elle appréciait dans ces circonstances précises. Tout juste étaient-ils parvenus au lit, qu’il ne lui laissait pas le temps de faire glisser les bretelles de sa robe, c’était apparemment bien trop lent à son goût. La chanteuse avait prit les choses en main en l’enlevant en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire.
Tout juste éclairés par la lumière du salon au loin, il distinguait légèrement ce qu’il voyait, d’autant plus que ses yeux n’étaient pas encore habitués à la pénombre. Ils s’observent l’un et l’autre, se matent ostensiblement, sans gêne, cela lui plaît beaucoup, elle lui plaît beaucoup. Ce signe de doigt le fait frissonner d’excitation, comment y résister. Isaac s’approchait tel qu’elle le demandait et venait rapidement reposer ses mains sur sa peau désormais nue. Ses caresses lui permettaient de sentir les sous-vêtements qui lui restaient, d’ailleurs ils commençaient à le gêner, surtout le haut, il avait envie de caresser son dos sans gêne. Tandis qu’elle s’attaquait à sa ceinture et son pantalon, il dégrafait habile son soutien-gorge, décollant légèrement son torse du sien pour le lui enlever avant de lancer à travers la pièce comme elle venait de le faire avec sa robe. Ses mains purent ainsi revenir dans son dos pour le parcourir allègrement. De son côté, elle l’attirait pleinement à elle, leurs corps se collent, l’appel devient de plus en plus lancinant. Ses ongles parcourent son dos, les frissons sont de plus en plus nombreux, l’envie ne cesse de grimper comme si aucun plafond ne venait la limiter.
Pourquoi ne pas libérer toute cette envie ? Le jeune homme se débarassait rapidement des derniers tissus de son corps avant d’approcher son bassin du sien. Quelques gestes plus tard, Isaac était en elle, poussant un long soupire de plaisir alors que ses lèvres viennent capturer celle d’Ady dans un baiser plus fougueux encore que précédemment.
*Le temps n’est plus à la discussion. Il est temps de laisser les corps parler, sans le moindre mot. Et Isaac est d’autant plus bavard ainsi, d’ailleurs. Cela me plaisait, qu’il ne soit pas trop timide, qu’il ne se fasse pas prier. J’aurais sans doute été un peu frustré s’il avait été du côté de la bien-pensance, celui qui dit qu’il valait mieux prendre son temps pour se découvrir ou, pire, se marier, avant de se laisser aller aux coucheries.
Non, là, il n’est pas question de chasteté, d’attente ou de quoi que ce soit. Nous étions deux adultes consentants et avec plein d’envie réciproque, alors pourquoi se restreindre ? Pourquoi se frustrer ? Ce n’était même pas vraiment le premier soir, après plus de dix ans de fiançailles, donc ma promesse de moi à moi tenait toujours, finalement.
De toute façon, impossible de faire marche arrière, maintenant qu’Isaac est là, torse nu au dessus de moi sur mon lit. Il n’y a plus le temps d’attendre, alors je lui fais signe de revenir près de moi. J’en profite pour le regarder, avec un peu de curiosité, même si ça contre jour dans le peu de lumière qui filtre par la porte entrouverte, je ne vois pas grand chose. J’aurais le temps de voir plus tard, de toute façon. Oui, nous ferions l’amour à la lumière plus tard, quand nous prendrions notre temps, quand l’excitation de la situation serait passé. D’ailleurs, c’était étonnant, à quel point la température était monté vite. Mon petit doigt me disait que, sur ce point là, Isaac serait comme moi. Spontanné, et parfois impatiente. J’étais fleur bleu, et j’aimais le romantisme, ls moments de qualité… Mais quand j’avais envie de plus, j’en avais envie, là, maintenant. J’avais assez peu de contrôle sur mes pulsions, et cela se voyait.
Et manifestement, Isaac ne cherche pas à résister non plus, puisqu’il dégrafe mon soutien-gorge avec autant d’habilité que j’avais déboutonné son pantalon. Nous voilà à égalité, mais c’est encore trop. Alors, après quelques caresses bien placés, des mains baladeuses qui explorent et découvrent, les dernières barrières de tissu sautent à leur tour, et nos corps s’unissent dans un gémissement de plaisir.
Isaac commence à s’activer, alors que l’une de mes cuisses vient enlacer sa hanche pour l’avoir au plus près de moi, tandis que mon bassin accompagne ses mouvements pour décupler le plaisir, tant le sien que le mien. Le baiser qui nous lie est brûlant, passionné. Je viens même mordiller sa lèvre, avant de lancer ma tête en arrière, pour gémir de plaisir, entre deux soupirs, alors que je sentais le plaisir m’envahir. L’une de mes mains caresse son crâne et se perd dans ses cheveux, tandis que l’autre vient doucement continuer à griffer son dos, y laissant la marque qui traduisait tout le plaisir qui m’habitait. Son prénom s’échappe de mes lèvres, alors que mon visage vient se perdre dans son cou, que je viens à son tour mordre doucement, gémissant parfois contre sa peau quand le plaisir commençait à devenir trop intense.
Les minutes s’écoulent, mais le plaisir varie et continue de me surprendre, jusqu’à envahir tout mon corps. Mes yeux se perdent dans les siens, alors que je viens murmurer, tout contre ses lèvres, dans un ultime baiser que l’extase est proche pour moi.*
Ni l’un ni l’autre n’avait prononcé le moindre mot depuis qu’ils s’étaient signifiés avoir envie l’un de l’autre. Si avant d’arriver on lui avait évoqué comment se finirait cette soirée il n’y aurait jamais cru, tout comme au moment de dire qu’il se verrait bien à la place de cet homme dans le clip il ne croyait pas que cela déboucherait à ce qui se passait actuellement dans l’appartement d’Adelaïde.
Les seuls sons qui se faisaient entendre étaient encore les légers frottements entre les tissus des derniers vêtements qui les couvrent, leurs mains sur la peau de l’autre et leurs lèvres qui se rencontrent. Aucun des deux ne faisait preuve de gêne, pas même Isaac qui pourtant n’était pas coutumier du fait de coucher le premier soir. Ce n’était pas pour autant qu’il était sans expérience. Ses deux relations passées avaient largement suffit autant pour le satisfaire que pour savoir ce qui devait être fait. Mais là il n’était pas question cela, il était question d’Adelaide et uniquement d’elle.
Si la vision du clip avait suffit à faire embraser l’allumette, ce petit geste du doigt était en train d’allumer la forêt. C’était infime et pourtant si significatif, si excitant, Isaac en tressaillait d’impatience. Pas même le temps de s’observer de profiter de la vision du corps presque dénudé de sa partenaire, ni l’un ni l’autre n’aurait la patience de se faire languir pour cela. Si tout se poursuivait comme cette soirée, ils auraient largement le temps à l’avenir de cette découverte, en plein jour comme en pleine nuit et peut-être même hors des murs d’un appartement ou d’une maison…
Le haut de son corps était libéré de tout tissu, il n’avait même pas eu le temps de voir qu’elle avait accordé ses sous-vêtements, qu’elle était coquette à ce point. Ce temps qui manquait les conduisit à s’unir sans attendre. Contre toute attente, ils étaient en train de faire l’amour. Et il n’y avait probablement aucun autre mot pour qualifier ce qu’ils faisaient, malgré la fraîcheur de leur relation, les sentiments naissaient réellement, en tout cas chez Isaac elle avait su le faire vibrer suffisamment pour cela.
Tandis que leurs lèvres ne semblent plus se quitter, elle l’enlace avec une de ses jambes comme pour l’empêcher de partir, ou le rapprocher, certainement un peu des deux. Isaac en sourit contre les lèvres de sa fiancée. Une de ses mains vient à la rencontre de sa poitrine, le premier contact qu’il pouvait avoir, caressant sa peau dénudée à la recherche du plus de réaction possible chez celle qui lui avait été promise il y a plus dix ans. Le plaisir se faisait intense, tout ce qu’elle entreprenait lui faisait tourner la tête, ses dents qui venaient jouer avec sa lèvre, ses ongles qui griffent son dos comme si elle cherchait à marquer son territoire. Au moment où elle balançait sa tête en arrière, celle de l’homme venait se nicher dans son cou pour l’embrasser chaudement, laisser la langue parcourir sa peau dans le creux, là où cela pouvait lui procurait le plus de sensations. Entendre son prénom être prononcé le faisait frissonner plus encore, ses soupirs se faisaient de plus en plus réguliers. Si Isaac n’avait pas mordu son cou, elle ne s’était pas gênée pour le faire, le faisait soupirer de plus belle.
Le professeur prenait son temps, prenait le temps de découvrir celle qui serait peut-être sa femme après cela, ou qui l’était déjà c’était encore certainement très flou pour tous les deux. Le rythme de ses mouvements variait, venant jouer avec le plaisir qu’elle pouvait ressentir. Quand elle lui murmure qu’elle est sur le point de se laisser totalement envahir, il vient capturer ses lèvres, cherchant sa langue pour venir à sa rencontre dans un baiser de plus en plus langoureux tandis qu’il ne cherchait plus qu’une chose : l’extase de sa partenaire. Lui-même ne tarda pas à laisser échapper un gémissement de plaisir signifiant qu’il avait atteint l’apothéose, ses yeux complètement perdus dans les siens, son coeur battant à toute vitesse.
Lentement, il venait se glisser sur le côté, afin de s’allonger à côté d’elle. Il était encore à bout de souffle, une de ses mains venait se poser sur le ventre d’Ady, le caressant du bout des doigts, montant doucement jusqu’à son épaule, descendant le long de son bras… Il n’avait toujours pas envie de parler, ce qui venait de se passer se suffisait à lui-même, cela avait été indescriptible,
*Le plaisir travers mon échine, et au travers de ses baisers, de son souffle qui s’alourdit, de ses légers gémissements un pu rauque, je sais que tout cela est partagé… Et le plaisir n’en est que meilleur encore.
Isaac s’assure de mon plaisir, je le sens, et c’est extrêmement plaisant, bien que cela été presque surprenant. J’avais l’impression qu’il privilégiait presque mon plaisir au sien. Etonnant, mais pas désagréable.
Si peu désagréable que, petit à petit, je sens l’extase grimper et je le murmure aux creux de l’oreille du brun, qui s’applique encore plus, jusqu’à entendre un gémissement plus fort, tandis que tout mon corps se tend et tremble sous l’orgasme, dans lequel Isaac ne tarde pas à me rejoindre dans un gémissement intense.
Le moment s’achève, mais la bulle reste encore un instant. Isaac s’allonge à mes côtés et, du bout du doigt, vient caresser mon ventre, remonte vers mon épaule en effleurant mes seins, avant de glisser vers mon bras. Pas un mot ne lui échappe, pendant que je reprend mon souffle et mes esprits. Je finis par tourner la tête vers lui et le regarde.
Et puis, je me pince les lèvres, avec un sourire amusée, sans pouvoir retenir un petit rire, en me tournant vers lui. D’une main, je viens glisser une mèche de cheveux qui s’était collé à son front avec l’effort, toujours avec ce sourire amusé, avant de vite m’expliquer pour qu’il ne puisse pas mal le prendre.*
« Si on m’avait dit que la soirée se finirait comme ça, je ne l’aurais pas cru. Mais… »
*Je fais une petite moue de réflexion et rapproche mes lèvres des siennes, avant de murmurer : *
« Moi, je ne regrette pas. Ce n’était… pas trop mal. »
*Avais-je dit en haussant les sourcils pour lui faire comprendre que c’était un euphémisme, avant de venir l’embrasser en caressant sa joue. Je me recule et viens observer son visage en souriant encore un peu amusée.*
« Je peux te croire, quand tu disais que j’étais… Quels étaient tes mots, déjà, « très belle » ? »
*Avais-je donc dit, en venant glisser ma main de sa joue à sa mâchoire, puis son épaule, caressant désormais son torse en restant plutôt chaste en comparaison avec le reste de la soirée*
Ils semblaient s’accorder parfaitement avec Ady, l’un et l’autre comprenait aisément comment ils fonctionnaient afin de s’offrir le plus de sensations possibles. Le plaisir partagé était intense, chacun se réjouissait d’entendre et sentir l’autre être satisfait. Chaque gémissement qu’il entendait de la part de sa partenaire lui procurait un léger frisson qui s’intensifiait quand il entendait son nom de la bouche de la belle blonde.
Bientôt, ils atteignaient tous les deux ce qui était parfois nommé le septième ciel. Isaac sent le corps de sa fiancée qui se tend de tous son long tandis qu’elle se mettait à trembler, lâchant au passage un gémissement dont le son était extrêmement plaisant. Le jeune homme était pleinement satisfait, savoir qu’elle avait prit son pied était réellement jouissif à ses yeux.
Il laissait la jeune femme se reprendre, il avait de toutes manières lui aussi bien besoin de reprendre ses esprits après avoir été autant embrumé par le plaisir intense qui l’avait traversé. Tout s’était enchaîné tellement rapidement pour conduire à ce moment qu’il avait bien besoin de mettre de l’ordre dans tout cela. Pendant ce temps le bout de ses doigts effleuraient la peau de sa partenaire qui vient se tourner dans sa direction. A ce moment-là ses caresses glissent doucement sur son flanc, venant tracer ses formes, descendant jusqu’à ses cuisses, repassant dans son dos, il ne voulait plus enlever cette main et n’avait absolument aucune envie de partir.
D’un seul coup il l’entend se mettre à rire sans réellement comprendre d’où cela lui venait. Un sourire amusé se dessinait tout de même sur les lèvres du professeur en attendant qu’elle lui explique ce qui lui arrivait. Cela lui faisait tout de même plaisir de la voir dans cet état après l’énorme moment de gêne au moment où elle avait ouvert la porte. Heureusement, elle vint rapidement fourni les explications.
En effet, ni l’un ni l’autre n’aurait certainement cru que cela finirait de cette manière. Pourtant une étincelle tout simple les avait conduits dans ce lit. Quand elle se rapproche, il la laisse faire, plongeant ses yeux dans les siens avec un sourire. Elle vint le taquiner en disant que ce ne fut pas si mal et il en rit légèrement en fermant les yeux. Il sentit les lèvres de la jeune femme venir se poser sur les siennes, et Isaac vint remonter sa main de son dos jusqu’à sa nuque en répondant au baiser. Quand elle se reculait, son bras vint pleinement l’enlacer tout en venant se rapprocher d’elle un peu plus, mêlant ses jambes aux siennes.
“Je n’y aurais pas cru non plus… tu te souviens de notre gêne quand tu as ouvert la porte ?” fit-il sur un ton amusé en venant lui voler un rapide baiser. “Ce fut vraiment bien Ady…” avouait-il en caressant sa nuque et le haut de son dos du bout des doigts. “Oh je confirme… tu es magnifique.” ses yeux se baissèrent légèrement sur le corps de la partenaire avant de rire. “Même si je ne vois que quelques ombres de toi.” venait-il rire en plongeant son visage dans son cou pendant qu’elle le caressait doucement.
“Je crois que je ne serai pas contre une douche… tu m’emmènes ?” vint-il lui dire en relevant son visage vers le sien avec un léger sourire en coin. “Comme ça tu pourras aussi me confirmer que je te plais physiquement.”
*L’extase se dissipe dans les souffles et l’atmosphère brûlante de passion revient à une température ambiante. Je ferme les yeux un instant, essayant de reprendre mes esprits en même temps que mon souffle. Je finis par rouvrir les yeux et me tourner vers Isaac… Et je suis incapable de retenir un rire. Loin de se vexer, Isaac rit avec moi, même s’il parait surpris, mon amusement parait contagieux.
Je lui explique les choses et parle, en m’amusant aussi ce qui était arrivée et de la façon dont tout cela s’était passé. Isaac commence à répondre une fois que je conclus sur ses mots, approximatifs peut être, qu’il avait répondu lorsque je lui avais demandé si je lui plaisais, physiquement du moins. Difficile de le nier, maintenant, je n’avais pas eu grand chose à faire pour le convaincre de partir se glisser sous les draps pour une partie de jambe en l’air, et encore moins pour éveiller son désir et rendre tout cela possible. Non, à peine quelques caresses et tout avait été très vite.
Je ris à sa réponse et hoche la tête, un sourcil en l’air, avant de soupirer : *
« Oui, ce n’était pas trop la même ambiance. Je crois qu’on peut remercier le vin pour sa participation. »
*Isaac me vole un baiser et moi, je souris sous ses lèvres. C’est étonnant, surprenant. Si j’avais su, j’aurais peut être été vers lui plus tôt. Mais plus tôt, je n’aurais sûrement pas été prête. Pendant trop longtemps, j’avais choisi des hommes qui n’était pas du tout de son genre, pensant que je m’ennuierais avec un gentil garçon… Mais plus le temps passait, et plus je m’assagissais, et en m’assagissant, je réalisais que ce que je considérais comme ennuyeux il y a quelques années encore était simplement une vie stable et saine… Tout ce que je cherchais aujourd’hui, finalement. Un homme capable d’à la fois combler mes désirs sexuels qui, certes, pouvaient être intenses, ET mes envies d’attention et de tendresse. Restait à voir ce que cela donnerait sur la durée, mais Isaac était finalement un bon candidat.
Isaac confirme, va plus loin même. Je ris, quand il me dit qu’il n’a apperçu que des ombres de moi dans cette semi-obscurité et je me pince les lèvres amusée alors qu’il plonge son visage dans mon cou. Je viens caresser ses cheveux, avant qu’il ne se redresse pour me dire qu’il prendrait bien une douche. Quand à sa dernière affirmation, elle m’arrache un nouveau sourire amusé et je viens encore m’amuser avec cette petite mèche rebelle sur son front.*
« Tu penses vraiment que tu serais là si ce n’était pas le cas ? »
*Mais tout de même, je me redresse et me lève même. Je tends la main à Isaac en haussant un sourcil en l’invitant à me rejoindre.*
« Allons y, je ne serais pas contre une douche non plus. »
*Affirmais-je, assez à l’aise avec mon corps pour ne pas du tout chercher à me couvrir, en prenant sa main pour l’emmener vers la salle de bain, qui est juste à côté de ma chambre et un peu luxueuse : il y a une douche et une baignoire. Je me tourne vers Isaac avec un sourire et lui propose : *
« Qu dirais-tu de se laver rapidement dans la douche et de prendre un petit bain ensemble ? Quitte à se détendre, autant y aller à fond, tu auras mon rituel de mes soirs de détente. Enfin, d’habitude, je ne suis pas si détendue AVANT de commencer, mais… »
*Avais-je donc proposé en l’invitant à avancer dans la salle de bain dont j’ai, cette fois, bien allumé la lumière, et sans hésiter à jeter quelques coups d’oeil à son corps qui, je le confirme, me plait plutôt bien.*
Après y avoir pensé à de nombreuses reprises, ils s’avouaient chacun n’avait jamais, à aucun moment imaginé que cela pourrait se finir ainsi entre eux pour ce premier rendez-vous. Isaac avait-il pleinement réalisé ? Peut-être, peut-être pas, les choses retomberaient certainement encore un peu une fois qu’il devrait rentrer chez lui. Quand est-ce que cela se produirait ? Ni l’un ni l’autre n’avait certainement la réponse, peut-être même que cela n’arriverait que quand l’un ou l’autre serait appelé pour des obligations professionnelles. Pour le moment en tout cas, ils ne semblaient pas y penser.
Elle avait parfaitement retenu les mots qu’il avait utilisés pour la décrire, et maintenant qu’ils venaient de coucher ensemble, elle avait certainement la preuve parfaite de ce qu’il pensait. D’autant plus que l’image d’elle en petite tenue était pour beaucoup à la chaleur qui l’avait envahi. Elle, elle remerciait apparemment le vin pour sa contribution, cela le faisait d’ailleurs légèrement rire.
“Le vin et l’image de toi en petite tenue, tu n’imagines pas comme ça m’a fait de l’effet.” Isaac lui offrait un large sourire en prononçant ces mots.
Tandis qu’il l’embrassait rapidement, il sentait les lèvres de sa fiancée s’étirer en un sourire, c’était très agréable à sentir. Clairement, le professeur n’avait aucune envie de partir et les fiançailles n’avaient aucun rapport, il se sentait bien avec Adélaïde. Peut-être qu’ils allaient aller au-delà des fiançailles finalement ? Mais pour le moment il était urgent de ne pas brûler d’autres étapes, si déjà ils parvenaient à évoluer ensemble, à former un couple, ce serait une très belle progression.
Ce petit rire de celle qu’il ne saurait même pas comment appeler, fiancée, petite-amie, femme, chérie, partenaire… c’était encore indescriptible, en tout cas, ce petit rire le séduisait grandement. Ses caresses dans ses cheveux faisaient naître un frisson au creux de son dos qui se répandait dans son corps.
“Hm, je ne sais pas, c’est peut-être le vin qui t’as brouillé la vue.” plaisantait-il en venant déposer un baiser sur le bout de son nez, pour rajouter à la plaisanterie.
Sa proposition l’intéressait autant que lui, la douche était bienvenue pour tous les deux. Cela avait été intense et la température était grandement montée entre eux. Isaac attrapait sa main et venait même tirer dessus pour l’attirer à lui et venir embrasser son front dans un sourire avant de la laisser aller.
Elle se baladait nue, sans aucune gêne, plutôt même avec une aisance exceptionnelle. Isaac gardait sa main dans la sienne et la suivait, laissant son regard se balader sur le corps de celle dont il allait certainement partager au moins la nuit et possiblement d’autres. Maintenant que les lumières s’allumaient, il en voyait bien plus et il était conquis. Ils arrivèrent dans sa salle de bain, une salle de bain qui était peut-être aussi grande que son appartement à Poudlard. Il y avait l’embarras du choix avec une douche et une baignoire, mais Ady préférait ne pas faire de choix, elle proposait les deux pour le bonheur d’Isaac qui lui répondait en souriant.
“Comment refuser une telle proposition ? Allons-y pour la totale !” Il vint faire le tour d’Ady avec un sourire amusé sur les lèvres, laissant ses yeux passer sur le corps de sa fiancée avant de dire. “Hm je confirme, tu es absolument magnifique.” fit-il en riant.
*Je m mords la lèvre quand il évoque ma petite tenue et je ris un peu avant de hausser les épaules.*
« Tu as dis que tu voulais me voir en brune, c’est juste pour ça que j’ai choisi celui-là. Tu n’es pas prêt pour voir ce qui se cache dans mon dressing si juste cette petite nuisette t’as fait autant d’effet… »
*Avais-j murmuré pour conclure, après nos échanges. C’était étrangement naturel, entre nous. Même la nudité n’était pas un problème. De mon côté, j’étais habituée à monter beaucoup de mon corps, pas tant en public, mais à mes stylistes ou pour les shooting. Je faisais tout de même attention à ne pas trop en dévoiler à mes fans… Je préférais garder ça pour mes amants, comme pour Isaac.
En me levant, je plaisante. Isaac, s’il ne me plaisait pas, n’aurait pas mis un pied dans ma chambre, et en vérité, j’aurais été assez honnête. Physiquement, ça n’aurait pas été possible, et je n’aurais tout simplement rien proposé. Et puis, si j’avais été aussi capable de tant apprécier notre rapport, c’était bien que mon corps s’était préparé à l’accueillir, et donc qu’il me plaisait un minimum.
Je secoue la tête et lève les yeux au ciel, alors qu’il prend ma main et vient déposer un baisr sur mon front, ne prenant même pas la peine de répondre cette bêtise.
J’avance ensuite, toujours entièrement nue, vers la salle de bain ou je lui propose une douche et un bon bain relaxant. Isaac accepte, avant de me confirmer que j’étais magnifique. Je lève de nouveau les yeux au ciel et m’approche pour lui voler un baiser en me hissant sur la pointe des pieds.*
« Commences pour la douche, je reviens. »
*M’enroulant dans un peignoir de satin, je quitte la pièce après avoir lancé un chauffage soufflant dans la pièce. Je reviens avec mon téléphone et mon enceinte, et pendant qu’Isaac sort de la douche, je suis en train d’allumer des lumières tamisées et des bougies autours de la baignoire, avant de faire couler de l’eau bien chaude.*
« J’ai des sels de bains à la lavande, ou une bombe de bain… Je crois que c’est à l’amande ? »
*Je sens la bombe de bain, avant de lui tendre pour qu’il la sente aussi, avant de lui sourire, en attendant son choix final.*
La voir se mordre la lèvre ainsi était craquant, ce geste avait toujours fait craquer le professeur. La suite est en revanche toute autre, lui donnant presque un nouveau coup de chaud à la manière aussi naturelle qu’elle avait eu de lui répondre cela.
« C’était une excellente idée que tu as eu. » en même temps, que dire d’autre quand cela les avait conduit à tout ce qui venait de se passer. « Je crois que je suis parfaitement prêt maintenant… » finissait-il sur un ton amusé en venant très légèrement pincer ses fesses dénudées. En même temps entre le vin, l’idée de l’embrasser au moment où il lui avait évoqué l’idée de remplacer l’homme, puis cette tenue et ce baiser langoureux, il pouvait difficilement ne rien ressentir. Heureusement, Isaac n’était pas particulièrement jaloux, ou plutôt il comprenait bien que tout cela était pour son travail, notamment parce qu’elle le lui avait expliqué. Autrement cela pourrait effectivement être dur de savoir que sa … sont ils ensemble ? Bref. Cela aurait pu être dur s’ils étaient ensemble.
Qu’est-ce que cette soirée aurait donnée dix ans en arrière si jamais leurs parents n’étaient pas intervenus pour les marier ? Et si déjà dix ans en arrière l’alchimie avait pu naître et que cette décennie ait été totalement différente de celle qu’ils avaient pu vivre ? Oh ce serait assurément une discussion intéressante à avoir avec elle au coin du feu à imaginer ce que leur vie aurait pu être.
Sa blague n’avait reçu aucune réponse mais il ne s’en formalisait pas, évidemment. Cette bêtise n’appelait pas à ce qu’elle en rajoute et c’était parfait ainsi, démontrant à quel point ils s’entendaient naturellement ensemble. Ils arrivaient enfin dans la pièce qui les intéressait, décidément son appartement était vraiment très grand. Imaginer qu’ils pouvaient passer plus d’une dizaine de secondes à marcher pour atteindre la pièce était assez hallucinant. Ce fut son tour de lui voler un baiser des plus rapides, Isaac en avait également sourit avant qu'elle ne lui dise de commencer sans elle. Il fronçait légèrement les sourcils, se demandant ce qu’elle préparait. Il commença tout de même à allumer l’eau de cette douche. Celle-ci était tellement luxueuse, jamais il n’avait vu cela, même dans les hôtels les plus chers où il avait pu résider pour des vacances il n’avait jamais eu cela. Pendant ce temps sa fiancée était sortie de la pièce et il se glissait sous l’eau chaude en poussant un léger soupir d’aise.
Rapidement elle était de retour et ramenait des appareils peu connus pour Isaac. Elle commençait à préparer la baignoire pour les accueillir, la pièce devenait des plus romantiques de cette manière. Il achevait sa toilette et venait sortir pour la rejoindre quand elle commençait à évoquer les sels et bombes de bain. Il vint sentir la bombe et leva ses yeux vers Adélaïde.
« Oui ça me plaît bien, j’aime bien l’odeur. »
Le jeune homme venait l’aider à terminer les préparatifs comme il le pouvait. Pendant que le bain terminait de couler, il se glissait derrière elle pour l’étreindre et embrasse le haut de son omoplate à plusieurs reprises.
« Grâce à toi, je passe une excellente soirée et j’ai l’impression que c’est loin d’être terminé. » murmurait-il à son oreille.
Le bain était terminé, Isaac fermait les robinets avant de lui tendre la main pour l’aider à rentrer à l’intérieur de la baignoire puis de la suivre, attendant les instructions concernant ce qu’elle avait prévu.
*C’est étrange, comme tout semble fluide et naturel ce soir. Moi qui avait été inquiète à m’en ronger les sangs… Finalement, il n’y avait pas de raison d’être inquiète manifestement.
En réalité, c’était vraiment particulier. Cela ne m’était jamais arrivé. L’espace d’un instant, je repense à ce qui avait mené à ces fiançailles incongrues. Maman me connaissait mieux que personne et elle avait vu chez Isaac un homme qui saurait vraiment me rendre heureuse. Me connaissait-elle donc mieux que moi-même, à l’époque déjà ?
Je n’aurais jamais pensé avoir une telle connexion avec Isaac. En vérité, je pensais même que ce soir signerait la fin de nos fiançailles de convenances.
Mais ce soir semblait pourtant être le début de quelque chose.
Pas de fiançailles, ou du moins, je ne voulais pas en entendre parler ce soir, ni dans les mois à venir. Mais au moins de… Quelque chose. Même si je voulais prendre mon temps, ne pas m’engager dans une relation qui m’enfermerait dans une cage où je finirais par perdre mon plumage, comme pour maman.
Alors, je ferme le flux de mes pensées, et me contente du moment présent.
« Je n’ai QUE de bonnes idées ! En tout cas, nous verrons ça… Plus tard. »
*Avais-je donc ajouté, en sous-entendant que ce n’était pas franchement le moment. Non, pour le moment, nous allions nous contenter, si tant est que l’on puisse choisir ce mot, d’un petit passage dans la salle de bain.
Si l’endroit était grand, il restait malgré tout sobre. Tout était de qualité, et on sentait que les matériaux respiraient le luxe. Mais ce n’était absolument pas de l’excès. En bref, il s’agissait d’une pièce utile et qualitative d’une vieille famille de la haute société habituée au luxe mais pas clinquant, et pas d’une démonstration et d’étalage de richesse ostentatoire.
Bref, je l’invite à rentrer dans la douche alors que je reviens avec ce qu’il faut pour mettre une musique de fond. Je choisis ma playlist de musique détente que je ne mets pas très fort, juste assez pour créer un fond sonore agréable. Et puis, j’allume les lumières et les bougies de façon à pouvoir éclairer l’endroit de façon aussi agréable.
Je me faufile dans la douche rapidement pour me laver, avant de revenir pour proposer à Isaac un choix entre la lavande et l’amande. Le Brun en profite pour s’approcher de moi et m’enlacer dans mon dos et y déposer des baisers pendant que je ris un peu amusée. Il était vraiment à l’aise avec ce genre de choses. Lui qui donnait un air si sage et si propre sur lui n’était pas du tout l’homme coincé qu’on pourrait imaginer en le voyant à l’air sérieux. Et cette dichotomie me plaisait autant qu’elle m’amusait. Ainsi, il y avait le Isaac sérieux, mais aussi le Isaac tendre… Et ce, sans parler de celui qu’il avait été il y a moins de dix minutes, à s’échauffer avec de très brèves invitations. Ce qui était loin de me déplaire, à nouveau.*
« Tant mieux, si je suis une bonne hôtesse, tu auras sans doute plus envie de revenir. »
*Laissais-je échapper de mes lèvres en haussant un sourcil. Pourtant, c’était ce que je croyais ne absolument pas vouloir quand il m’avait proposé de se rentrer. J’avais ensuite penser à lui laisser au moins une chance… Et voilà que la chance avait déjà bien été entamée.
Bref, le bain remplis, Le Brun arrête les robinets et m’aide à y rentrer, mais j’attends qu’il prenne place et l’invite à s’assoir, avant de venir me glisser contre lui, mon dos contre son torse, avant de me pencher un peu de côté, avant de le regarder.*
« Regardes ça, j’adore. Les moldus ont créés de ces trucs ! »
*Avais-je annoncé, avant de lâcher la bombe de bain que j’avais posé au bord pour la laisser tomber dans l’eau. Un petit « pschiiiittt » caractéristique s’en échappa, ce qui m’arracha un soupir de satisfaction, alors que je viens m’adosser contre Isaac.*
« En plus, j’adore l’odeur, et ça rend la peau toute douce. »
*Murmurais-je en venant faire bouger la boule de bain qui se dissolvait en diffusant une couleur bleu et un peu de paillette en faisant des vaguelettes autour, prête à simplement passer un bon moment de détente, les yeux fermée, la tête posée sur son épaule, avec quelques mèches qui s’échappait du chignon que j’avais fait rapidement avant de rentrer dans l’eau, qui venait chatouiller la peau de mon nouvel amant.*
Aurait-il pu s’attendre à ce que cela soit aussi parfait avec Adélaïde ? D’ailleurs, qui aurait pu s’y attendre ? L’entente entre eux était presque digne d’un conte de fées. Ils semblaient s’accorder si ensemble que lui-même n’en revenait pas. Clairement, il n’avait pas envie de partir, du moins, il n’avait pas envie de penser au lendemain et à cette possibilité de la quitter. Et encore, la soirée n’était pas terminée, elle semblait encore avoir des choses à lui montrer, notamment ce bain relaxant qu’ils allaient prendre ensemble.
Une longue réflexion sur ce qui s’était passé ce soir l’attendait une fois qu’il serait seul avec ses pensées, c’était certain. En même temps l’harmonie semblait tout bonnement parfaite, une complicité naissait doucement entre eux, c’était tellement agréable et surtout cela faisait longtemps que cela ne lui était pas arrivé de ressentir tout cela.
“Que de bonnes idées ?” répétait-il avec un sourire. “J’ai hâte de les expérimenter une à une ! Pour le reste, tu veux me laisser un peu de suspense c’est ça ?”
Il en fallait dans un couple c’était nécessaire et l’entendre parler de plus tard avait fait naître un agréable frisson dans son échine. L’entendre se projeter sur le fait qu’ils allaient se revoir alors qu’ils étaient nus tous les deux, venaient de faire l’amour, allaient prendre un bain ensemble, cela avait eu de l’effet sur lui.
Malgré la taille de l’endroit, il ne se sentait pas oppressé par la richesse des lieux. Au contraire, il s’y sentait plutôt à l’aise, c’était confortable, fonctionnel, joli, il comprenait les choix qu’elle avait pu faire en matière d’ameublement, décorations, etc. Tout comme le repas du soir préparé avec des ingrédients de qualité, cela restait assez sobre.
Une musique commençait à se faire entendre depuis l’un des appareils qu’elle avait amené, ces moldus étaient vraiment surprenants. Ce fond sonore allait également les aider à se détendre, l’un contre l’autre dans la baignoire. Mais avant cela, il fallait qu’il la remercie pour tout ce qu’elle avait fait et était en train de faire, cela lui paraissait important, lui tenait à coeur. Son coeur qui d’ailleurs s’emballait quelque peu à son contact. Lui aussi avait besoin de ce côté plus romantique, plus tendre, il aimait être tactile et aimait presque encore plus que sa partenaire appréciait ses attentions.
“Je crois que je n’ai surtout plus envie de partir.” vint-il lui murmurer à nouveau à l’oreille avant de mordiller délicatement son lobe comme elle l’avait fait précédemment.
Après un dernier baiser dans son cou, il s’était éloigné afin qu’ils entrent ensemble dans la baignoire, ce serait dommage de laisser l’eau refroidir. Le professeur s’installait et elle vint contre lui, à ce moment-là les bras de l’homme vinrent enlacer sa fiancée, posant ses mains sur son ventre, mouvant légèrement le bout de ses doigts pour caresser sa peau. Ady attira son attention sur la petite boule colorée qu’il avait choisie et qu’elle fit tomber dans l’eau avant qu’un bruit ne se fasse entendre. Surpris, il s’en était légèrement écarté, ne comprenant pas bien ce que c’était. Mais elle avait l’air de beaucoup apprécier étant donné la manière dont elle s’en réjouissait.
“Ils sont vraiment plein de surprises !” L’odeur commençait à venir à ses narines et le fait que cela rendait la peau douce lui faisait comprendre qu’il s’agissait d’un produit adapté pour le bain. “Parfait, je vais pouvoir encore plus profiter pour caresser ta peau toute douce.”
Aussitôt dit, aussitôt fait, un de ses mains était descendu sur le haut de sa cuisse et remontait jusqu’à son épaule, sans essayer d’éveiller chez elle une quelconque chaleur, des caresses chastes et tendres. Isaac commençait à prendre une position plus détendu tandis que sa fiancée était venue se poser complètement contre lui. Ses cheveux le chatouillaient légèrement, c’était très agréable, un moment de détente exquis après ce qu’ils avaient partagé dans la chambre. Ses doigts continuaient à se mouvoir doucement sur la peau de la jeune femme, il n’avait plus rien à dire, profitant de ce moment de détente, sa tête venant se poser sur le rebord qui était même équipé d’un petit coussin pour le confort. Il pourrait presque s'endormir, là dans la baignoire, avec Ady tout contre lui, après une soirée exceptionnelle, il passerait forcément une excellente nuit.
*Non, il n’y avait rien de prévisible dans cette soirée. C’en était presque à un point où tout ça était ridicule. Coucher avec un homme que je connaissais peu, cela, ce n’était pas une première. Mais prendre un bain relaxant ensemble ? Ca, par contre, c’était nouveau.
Car oui, si j’avais dû m’imposer cette règle, c’était bien que, pendant longtemps, je ne l’avais pas respecté naturellement. Mais avec Isaac, nous étions presque plus proche d’une relation tendre sans plus d’informations.
Mais tout ce qui m’importait, c’était que j’en avais envie, là, maintenant, et lui aussi. Oui, pour l’instant, c’était tout ce qui comptait.*
« Tu as tout compris. »
*Avais-je conclu dans un clin d’oeil, amusé, avant de reprendre le cours de la soirée. Tout fut bien vite installée, et après être passé rapidement à la douche -quelque chose que je faisais toujours avant de prendre un bain relaxant, à la japonaise-, il s’était collé à moi pour embrasser mon dos ce qui me fait sourire. Je n’ai aucun mal à dévoiler mon corps, ni même à le laisser me toucher. Je n’étais pas du tout pudique, et j’adorais les caresses. On m’avait déjà comparé à un chat, le genre à adorer les caresses… Quand elle l’a décidé. Quoi que, la surprise pouvait aussi fonctionner sur moi, car je n’étais pas très sauvage, surtout après un certain temps qui permettait de bien se connaître.
Enfin, je ne réponds rien, quand Isaac me dit qu’il n’a pas envie de partir et qu’il m’aide gentiment à me glisser dans la baignoire.
Il est temps de relâcher la bombe de bain, et, déjà, Isaac profite de cela pour venir caresser ma peau ce qui me fait soupirer d’aise. Il pourrait continuer autant qu’il voudrait, j’étais d’humeur plutôt câline, ce soir, ce n’était pas toujours le cas. Mes propres mains se posent contre ses cuisses et je tourne un peu la tête pour atteindre son cou, que je viens mordiller.
Et puis, je tends les bras et le dos en laissant échapper un petit bruit d’effort et de me relâcher d’un coup, une fois bien étirée. Je me cale de nouveau contre lui, avant de reprendre : *
« Je vois que tu n’es pas pudique, tant mieux, moi non plus, au cas où ça t’avait échappée. »
*Avais-je ajouté dans un petit rire amusé. Et puis, je ferme les yeux et soupire doucement. Du pouce, je continue de caresser sa peau en me détendant entièrement, le dos contre son torse, ses mains sur moi dans l’eau bien chaude, avec la musique en fond et la lumière des bougies qui dansaient jusqu’au plafond.*
Isaac n’avait probablement jamais franchi le pas dès le premier soir. D’ailleurs, des partenaires il en avait eu très peu, il y avait même eu une dizaine d’années entre les deux femmes avec qui il avait partagé l’acte le plus charnel possible avant Adélaïde. Avec Saoirse, s’agissant de sa toute première relation, leur amitié remontait à plusieurs années en arrière, puis ils avaient appris à se connaître, à se découvrir, franchissaient les étapes ensemble petit à petit. Avec Callisto, ils avaient d’abord commencé par cet enseignement à distance, puis elle était arrivée à Londres, ils avaient commencé à se rapprocher, mais cela n’avait pas commencé dès le premier soir. L’alchimie qui avait eu lieu avec sa fiancée était puissante pour qu’il passe ce cap important. Dans un monde utopiste, elle serait la première et la dernière avec qui il coucherait dès le premier soir, sans même que cela ait la forme d’une quelconque règle.
Le professeur souriait en coin en l’entendant confirmer qu’elle voulait laisser un peu de suspense entre eux. En même temps, elle avait bien raison, ce serait dommage de tout découvrir dès le premier soir. Ady se laissait complètement faire à ses caresses, à l’admiration de son corps, c’était très agréable de la voir ainsi, pleinement assumée et fière de qui elle était. Sans complexe peut-être pas, peut-être que quand elle serait plus à l’aise avec lui elle lui en ferait part, en tout cas, cela ne l’empêchait pas d’être à son contact. En revanche, il ne sut quoi penser de son absence de réponse au fait qu’il n’avait pas envie de partir. Que pensait-elle de cela ? Etait-elle gênée ou bien elle préférait ne pas y penser.
Le flou ne dura pas longtemps comme ils entraient dans cette baignoire qui allait avoir pour effet de profondément les relaxer. Elle semblait déjà beaucoup apprécier ses légères caresses sur sa peau. Ses mains vinrent la caler contre lui avant qu’elle ne vienne mordiller son cou, décidément il risquait d’avoir quelques traces visibles qu’il faudrait camoufler avec un col roulé devant les élèves. Mais c’était beaucoup trop agréable pour la repousser.
“A quoi bon être pudique après ce que nous avons partagé ? J’aime beaucoup te voir pleine d’assurance comme tu es.” Ses doigts glissaient lentement sur les formes de la jeune femme. Il riait également légèrement, en l’entendant en faire de même, relâchant également sa tête sur l’oreiller pour profiter de cet instant de relaxation. Elle aussi venait caresser sa peau d’une manière fort agréable tandis que l’eau chaude et la bombe de bain faisaient doucement effet sur eux.
“Je crois que je vais vouloir venir prendre des bains régulièrement…” laissait-il planer tandis que ses doigts effleuraient le creux de poitrine, puis son ventre.
*Si j’avais dû me promettre de ne plus coucher le premier soir, ce n’était pas pour rien, ce n’était pas sortie de nulle part… En vérité, j’étais tellement fleur bleue, voir même disons les mots, naïve face aux jolis mots et aux promesses que je m’étais déjà fait avoir plus d’une fois. Parfois, ce n’était même pas forcément volontairement, mais nombreux étaient les hommes qui perdaient manifestement tout intérêt pour leur crash une fois qu’ils l’avaient eu dans leur lit, ou qu’elles avaient été sienne pendant quelques semaines ou quelques mois. Il fallait ajouter, par dessus tout cela, mon aspect rêveur et enfantin. Je croyais au prince charmant, oui, alors, à la moindre difficulté, je me disais que ce n’était pas lui, pas la bonne personne.
D’ailleurs, ce soir, pour Isaac, je m’oblige à ne pas réfléchir. Ce serait dangereux.. Après tout, il était mon fiancé depuis longtemps. Apprendre à se connaître oui, mais je craignais une pression, si ce n’était volontaire, au moins inconsciente ou venu de nos famille. Et même si je savais que je ne devais pas m’y soumettre, cela n’aidait jamais, évidemment. Surtout pour une personne comme moi, qui rêvait d’un jour être accepter chez les Flint comme un membre de cette famille, malgré ma passion et mon métier.
Enfin, je préfère parler de sujet plus léger et, un sourire aux lèvres, je constate à voix haute qu’il ne s’encombre pas de pudeur, ce qui n’est pas plus mal. Moi non plus, je n’avais pas le temps pour tout ça. De toute façon, j’essayais de faire en sorte de ne pas avoir de soucis, ce qui était plutôt facile car j’étais chanceuse, il faut l’admettre. Je hausse donc les épaules quand il me dit qu’il aime me voir pleine d’assurance et je soupire : *
« Dans mon métier, il vaut mieux être solide sur la perception de soi-même et de son corps, on s’expose à la critique, encore plus quand on est une femme. Mais j’admets que j’ai plutôt de la chance. Et puis, tu as raison. Se cacher après avoir couché ensemble, ça n’aurait pas trop de sens. »
*Avais-je conclu en riant un peu. Et puis, ses mains se baladent sur mon corps et je ris quand il dit qu’il viendrait souvent prendre des bains. Je me penche et tourne la tête vers lui, un peu cambrée pour plonger mon regard azur dans le sien : *
« Ah j’imagine qu’à Poudlard… Enfin, il doit y avoir des baignoires… Mais peut être pas la même ambiance. »
*Murmurais-je, avant de me redresser en me glissant sur le côté pour venir l’embrasser une main sur sa joue. Je finis par me retourner et sens l’excitation s’emparer de mon corps, à nouveau. Il aurait fallu s’en douter, une fois ne suffisait pas lorsque cela faisait longtemps, du moins, pas quand la première était aussi bien. Alors, bien vite, de nouveau, nos corps s’unissent dès que je constate qu’Isaac est tout aussi partant que moi pour un second round.
Après l’orgasme, je me laisse retomber dans la baignoire, et après quelques mots, nous nous rinçons et quittons la salle de bain, pas plus habillée qu’avant, mais sec (merci la magie de séchage), nous nous glissons sous les couettes pour discuter un peu plus. Je m’endors pendant la discussion, sans m’en rendre compte et pars dans une nuit de sommeil paisible.
C’est au petit matin que je suis réveillée par Gandalf qui gratte à la porte, qui s’entrouvre et qui saute sur le lit pour réclamer sa pâté. Je me redresse et lui donne deux caresses en chuchotant : *
« Chut, Gandalf, tu vas réveiller notre invité. J’arrive. »
*Discrètement, je me lève en essayant de ne pas réveiller Isaac. J’attrape sa chemise sur le sol et une culotte avant de quitter la chambre en suivant mon chat pour le nourrir. Une fois fait, je lance la bouilloire et me demande si je devrais commander un petit dej, ou peut être m’essayer aux pancakes. Je n’étais pas franchement douée en cuisine, mais Isaac était un sorcier alors… Alors j’attrapais ma baguette et lança quelques sort qui me permit de savourer mon thé chaud en regardant la pate à pancake se créer, me demandant si je devais aller le réveiller avec un plateau pour un petit déjeuner au lit. Après tout, nous étions chez moi, alors si je voulais lui montrer que j’aimais ce genre de chose, l’idéal serait de le faire moi-même, non ? Alors, d’un nouveau coup de baguette, je sors un plateau exprès pour être posé sur un lit, y ajoute une assiette, deux verres, la bouteille de jus de fruit et tout ce qu’il fallait pour manger des pancakes, en attendant que ceux-ci cuisent, ce qui, d’ailleurs, commençait à répandre une douce odeur sucrée dans toute l’appartement.*
Pour répondre à son compliment, Ady lui expliquait comment et pourquoi elle avait autant confiance en elle, fière de son apparence et pouvait l’afficher aussi aisément. Cela faisait sourire Isaac qui l’écoutait attentivement. Dans ce qu’elle disait, il relevait qu’elle était solide, qu’elle pouvait encaisser les critiques sur son apparence et que dans tous les cas elle était heureuse de ce à quoi elle ressemblait. Cela lui plaisait beaucoup, elle était une belle femme et en était satisfaite sans pour autant en jouer. Evidemment que cela devait l’aider dans sa carrière, pourtant ce n’était pas par son apparence et en la mettant en avant qu’elle l’avait séduit. Quoique, compte tenue de ce qui les avait fait déraper, peut-être qu’il y avait un peu de ça. Mais ce n’était pas comme si elle en avait fait exprès. Ou peut-être que si et il ne s’en était pas rendu compte.
“Ce n’est pas pour autant que je n’aime pas quand ma petite-amie tente de nouvelles tenues, que ce soit des sous-vêtements ou des robes, bref tu as compris j’imagine. En tout cas, je suis heureux d’avoir une fiancée qui s’assume et qui s’aime.”
Isaac ne devrait peut-être pas prononcer ces mots. Cependant ils étaient sortis tout seuls parce qu’il le pensait vraiment. Et même si le futur, leur futur était encore flou et peu défini, ils avaient plus ou moins dis tous les deux qu’ils voulaient se donner une chance, ce qui par extension signifiait qu’ils allaient former un genre de couple. Ou au moins tendre à le devenir.
“Clairement pas la même ambiance…et surtout, il n’y a pas d’Adelaide quand je prends mon bain à Poudlard…” soufflait-il avant de venir l’embrasser lui aussi tout en caressant son corps pour appuyer ses propos.
Tout cela les conduisait à remettre le couvert. Ensemble, ils refaisaient l’amour et cette fois c’était la blonde qui menait la danse, c’était plus facile dans une baignoire. C’était dingue que cela se fasse aussi naturellement et aisément entre alors que pour ainsi dire ils venaient de se rencontrer. Isaac en avait réellement envie, Ady lui faisait envie et une fois encore il se surprenait à se dire qu’il n’avait plus vraiment envie de partir. Etait-ce ce qui était appelé un coup de foudre ?
Toujours était-il qu’ils allèrent à nouveau au bout du plaisir, l’eau devenant un peu plus fraîche au fil de leurs ébats et ils ne tardèrent pas à quitter la salle de bain pour rejoindre le lit, ensemble, et profiter d’une bonne nuit de sommeil. Avant cela ils discutaient encore un peu, échangeaient quelques baisers et caresses avant de naturellement venir s’enlacer pour dormir, nu comme des vers, l’un tenant chaud à l’autre et ils finirent par former une jolie cuillère.
Cette nuit de sommeil aux côtés de sa fiancée fut extrêmement agréable. Cela faisait maintenant quelques mois qu’il n’avait pas dormi avec une femme et il fallait avouer que c’était une sensation fort agréable. Surtout qu’avec Ady, il y avait ce petit feeling qui faisait battre son cœur. C’était heureux qu’il s’était endormi.
Ce fut heureux qu’il se réveillait. Les différentes odeurs qui émanaient de la cuisine étaient venues chatouiller ses narines. Plus heureux encore si c’était possible, le professeur s’étirait de tout son long avec un sourire presque béat sur les lèvres. Alors qu’il ôtait la couverture pour se lever et aller enfiler son boxer, elle entrait dans la pièce avec le plateau, sexy à souhait avec sa chemise à moitié ouverte et sa culotte, dévoilant ses formes tout en laissant suffisamment de mystère planer. Même en l’ayant déjà vue cela lui faisait de l’effet. Le sourire d’Isaac s’agrandissait encore tandis qu’il remettait la couverture en place et l’aidait à venir s’installer en récupérant le plateau.
“Oh honey… tu sais que tu es un amour ?”
Une fois qu’elle était installée, Isaac l’entoura de ses bras et l’attira à lui pour l’embrasser.
“Merci beaucoup pour cette attention. Tu as bien dormi ?” demandait-il en commençant à leur servir un verre de jus chacun. “Il va falloir que je sache te remercier de la bonne manière là… tu places la barre très haut pour quand je vais te recevoir.” finissait-il en plaisantant.
Rien que cela pouvait faire vibrer le jeune homme. Cette petite attention volontaire, faite certainement de bon coeur et dans laquelle elle avait mis tout son amour, ou en tout cas tout ce qu’elle ressentait. Décidément, il était content d’avoir tenté sa chance.
*Isaac ne se lève pas, pendant que je bois mon petit thé, laissant la magie faire émerger la douce odeur des pancakes dans tous l’appartement. Par la barbe de Merlin, que j’adorais la magie. C’était tout de même bien pratique. Enfin, avec mes moyens, un uber eat aurait permis de combler mon incapacité en cuisine, et ma flemme par la même occasion. Mais je n’avais même pas besoin de ça, la magie suffisait.
D’ailleurs, les derniers pancakes sautent sur l’assiette alors que je finis ma tasse. D’un coup de baguette, je fais voler la théière avec la plateau et tout ce qu’il fallait jusqu’à la chambre, et laisse le tout me suivre dans la pièce, avec ma tasse de thé entre les mains. C’était plus sûr comme ça, en les portant, je risquais de tout faire tomber. De ma baguette, je pointe le lit et tout s’y pose doucement, sauf la théière qui, elle, repose sur la table de nuit où elle sera plus stable. Aux premiers mots d’Isaac, je hausse une épaule avec un petit sourire fière : *
« Maintenant je le sais. »
*Une fois assise sur le lit, il m’attire vers lui pour un baiser et en profite pour me remercier.*
« Oui, comme un bébé, et toi ? »
*Demandais-je, en me demandant, d’ailleurs, pourquoi on parlait de dormir comme un bébé alors que les bébé ne dormaient que par tranche de quelques heures et qu’honnêtement, c’était un rythme absolument aberrant et pas forcément un bon sommeil. Enfin, bref, ça n’avait rien à voir avec l’instant présent. Mais je ris à sa remarque et hoche les épaules : *
« Ce n’est que pour ça que je l’ai fait, pour que tu te sentes redevable et me traite comme une princesse la prochaine fois. Je suis une vile calculatrice, tu devrais le savoir. »
*Affirmais-je, d’un ton très professoral, mais aussi très théâtrale, avant de sourire amusé, ne tenant pas moi-même à ma petite plaisanterie, avant de venir lui mettre une tasse dans les mains et de prendre la théière à la main : *
« Je sais que ça ferait hurler la plupart de mes compatriote, mais j’ai fait un thé aux fruits rouges, j’espère que ça t’ira. Et tu peux mettre ce que tu veux sur les pancakes, serres toi. Notes, je dis ça, mais y a des trucs qui existent pas vraiment chez les sorciers. Tu connais ça ? C'est trop bon. Enfin, pas terrible pour la ligne ni pour l'environnement mais... C'est délicieux. »
*Demandais-je en présentant le pot de Nutella. Autant le sirop d’érable, la confiture et le miel existait depuis bien longtemps chez les sorciers… autant ce genre de produit, non. Ce n’était pas franchement très bien, ni pour la ligne ni pour la nature, mais c’était un petit plaisir coupable. Et puis, il suffirait de dépenser les calories après tout ça de toute façon…*
Cette odeur qui s’était répandue dans l’appartement d’Adelaide était exquise, difficile de rêver meilleur réveil. Un lendemain de soirée des plus plaisantes, le petit-déjeuner déjà en train d’être préparer puis une femme aussi magnifique que sexy qui vient l’apporter sur un plateau au lit. La blonde le traitait comme un Roi et il le lui rendait bien en lui offrait ce large sourire. Et elle le lui rend quand il lui dit ces quelques premiers mots. Bon sang ce qu’elle était belle tout de même, et surtout très mignonne, ses mimiques sur son visage pouvaient le faire craquer. Et pourtant, il n’avait commencé à se voir que la veille au soir.
“Merveilleusement bien. Ton lit est vraiment confortable. Et t’avoir dans mes bras…c’était vraiment agréable.”
Un sommeil excellent pour tous les deux qui les mettait en forme pour les activités de la journée. Activités qu’ils n’avaient d’ailleurs pas prévues, en même temps, qui aurait prévu l’issue de cette rencontre ? Qui aurait prévu qu’ils tomberaient ainsi dans les bras l’un de l’autre ?
“Ah oui ?” demandait-il sur un ton presque provocateur avant de sourire en coin. “Je relève le défi alors, ma princesse.” se permettait-il de ponctuer en souriant.
Voilà ce qui le faisait craquer, ce petit jeu de provocation, ces petites phrases, et surtout ses mimiques. Son visage était très expressif, cela faisait plaisir de la voir réagir. Isaac prend la tasse et la tient bien droite afin qu’elle puisse servir le thé.
“Un thé aux fruits rouges, bonne idée, ça change.” Il regardait le pot de nutella qu’elle venait de désigner tout en lui expliquant de quoi il s’agissait. “Ca ne me parle pas non. Mais je vais goûter.”
Isaac attrape le couteau pour commencer à tartiner le nutella sur un pancake après avoir posé la tasse sur le plateau. Ce plateau était d’ailleurs vraiment bien pratique, il y avait des supports autour d’eux pour éviter qu’il ne soit en équilibre précaire sur eux. Une fois la tartine terminée, Isaac se tournait vers sa partenaire et porta le pancake à ses lèvres à elle. Puis, une fois qu’elle l’avait croqué, il venait en faire de même en riant. Le jeune homme aimait s’amuser, tout ce qu’il faisait n’était pas nécessairement très romantique, mais en tout cas il y avait de la complicité. Il commence à mâcher en reculant sans la quitter des yeux.
“Il y a un petit goût de noisettes dans le fond. C’est vraiment bon et ça un goût de reviens-y… Je devrais peut-être m’en tenir à ça ou bien je vais finir le pot.”
Le professeur sourit avant de faire une tartine avec de la gelée de citron.